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BAD B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t Le rôle des nouveaux entrepreneurs comme moteur de croissance inclusive en Afrique du Nord 2016 www.afdb.org Note de travail Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord Messages clés L e présent document étudie le rôle des nouveaux entrepreneurs comme moteur de croissance inclusive en Afrique du Nord. Par croissance inclusive, on entend une croissance économique qui permet aux populations vulnérables (pauvres, femmes et jeunes) de participer et de contribuer sur un pied d’égalité à la croissance économique et d’en retirer un avantage. En ce sens, les populations vulnérables peuvent intervenir de deux façons par le biais du secteur privé : en tant qu’employés (création d’emplois) ou que chefs d’entreprises (entreprenariat). Le présent document d’orientation stratégique examine les facteurs déterminants qui permettent aux populations vulnérables d’agir comme créateurs d’entreprises ou comme chefs d’entreprises. Les données tirées l’enquête unique du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) nous ont permis d’évaluer les facteurs clés de la création d’entreprises dans quatre pays d’Afrique du Nord sur cinq, à savoir l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Ces caractéristiques ont inspiré la formulation de recommandations stratégiques pour que les États aident les populations vulnérables à créer des entreprises qui stimuleront la croissance économique. Il ressort des résultats empiriques qu’à un stade très précoce de la création d’entreprises (entreprises en phase de lancement), les jeunes adultes (25 à 34 ans) avec un niveau d’éducation secondaire sont les plus dynamiques. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’accomplir les démarches pour créer ou pour gérer une entreprise, les personnes les plus actives ont généralement un emploi, sont issues de milieux aisés et ont accès à des investisseurs informels. En outre, le genre semble n’avoir que peu d’impact sur la décision de créer sa propre entreprise. Les recommandations stratégiques consistent notamment en l’organisation de formations à l’entrepreneuriat et la facilitation de l’accès au financement pour les populations vulnérables. Mots clés : secteur privé, croissance économique inclusive, entreprenariat, Afrique du Nord. Ce document a été préparé par Hela Miniaoui (Université de Wollongong à Dubaï, Émirats arabes unis), Gaston Gohou (CESS Institute, Québec, Canada) et Vincent Castel (Économiste Pays en Chef, ORNA). L’orientation générale a été reçue de Jacob Kolster (Directeur, ORNA). Ce document a été préparé par la Banque africaine de développement (BAD). Les dénominations employées dans cette publication n’impliquent, de la part de l’institution, aucune prise de position quant au statut juridique ou au tracé des frontières des pays. Après les efforts déployés pour présenter des informations aussi fiables que possible, la BAD se dégage de toute responsabilité de l’utilisation qui pourra être faite de ces données. CONTENU Introduction p.2 1 – Secteur privé et entreprenariat en Afrique du Nord p.3 1.1 Le secteur privé comme moteur de croissance en Afrique du Nord p.3 1.2 Difficultés qui se posent en Afrique du Nord en matière de développement p.3 1.3 Vue d’ensemble et définitions de la croissance inclusive p.4 2 – Processus d’entreprenariat, résultats et difficultés des politiques publiques p.7 2.1 Entreprenariat p.7 2.2 Données tirées de l’enquête du Global Entrepreneurship Monitor concernant les obstacles à la création d’entreprises p.8 2.3 Statistiques descriptives p.8 2.4 Mesure du stade de participation à la création d’entreprises : principaux résultats p.9 2.4.1 Résultats obtenus pour l'activité totale d’entreprenariat à un stade précoce p.9 2.4.2 Résultats obtenus pour les entrepreneurs en phase de lancement p.10 2.4.3 Résultats obtenus pour les propriétaires de jeunes entreprises p.10 3 – Conclusions et recommandations p.12 4 – Références bibliographiques p.14 Annexes p.18 Jacob Kolster Directeur ORNA [email protected] +216 7110 2065

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BAD

B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

Le rôle des nouveaux entrepreneurscomme moteur de croissance inclusiveen Afrique du Nord

2016www.afdb.org

N o t e d e t r a v a i lSérie sur les notes de politiques en Afrique du Nord

Messages clés

• L e présent document étudie le rôle des nouveaux entrepreneurs comme moteur de

croissance inclusive en Afrique du Nord. Par croissance inclusive, on entend une croissance

économique qui permet aux populations vulnérables (pauvres, femmes et jeunes) de participer

et de contribuer sur un pied d’égalité à la croissance économique et d’en retirer un avantage.

En ce sens, les populations vulnérables peuvent intervenir de deux façons par le biais

du secteur privé : en tant qu’employés (création d’emplois) ou que chefs d’entreprises

(entreprenariat). Le présent document d’orientation stratégique examine les facteurs

déterminants qui permettent aux populations vulnérables d’agir comme créateurs d’entreprises

ou comme chefs d’entreprises. Les données tirées l’enquête unique du Global Entrepreneurship

Monitor (GEM) nous ont permis d’évaluer les facteurs clés de la création d’entreprises dans

quatre pays d’Afrique du Nord sur cinq, à savoir l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Ces

caractéristiques ont inspiré la formulation de recommandations stratégiques pour que les

États aident les populations vulnérables à créer des entreprises qui stimuleront la croissance

économique.

• Il ressort des résultats empiriques qu’à un stade très précoce de la création d’entreprises

(entreprises en phase de lancement), les jeunes adultes (25 à 34 ans) avec un niveau d’éducation

secondaire sont les plus dynamiques. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’accomplir les démarches pour

créer ou pour gérer une entreprise, les personnes les plus actives ont généralement un emploi,

sont issues de milieux aisés et ont accès à des investisseurs informels. En outre, le genre semble

n’avoir que peu d’impact sur la décision de créer sa propre entreprise. Les recommandations

stratégiques consistent notamment en l’organisation de formations à l’entrepreneuriat et la

facilitation de l’accès au financement pour les populations vulnérables.

Mots clés : secteur privé, croissance économique inclusive, entreprenariat, Afrique du Nord.

Ce document a été préparé par Hela Miniaoui (Université de Wollongong à Dubaï, Émirats arabes unis), Gaston Gohou(CESS Institute, Québec, Canada) et Vincent Castel (Économiste Pays en Chef, ORNA). L’orientation générale a été reçuede Jacob Kolster (Directeur, ORNA).Ce document a été préparé par la Banque africaine de développement (BAD). Les dénominations employées dans cette publication n’impliquent, de la part de l’institution, aucune prise de position quant au statut juridique ou au tracé des frontières des pays. Après les efforts déployés pour présenter des informations aussi fiables que possible, la BAD se dégagede toute responsabilité de l’utilisation qui pourra être faite de ces données.

CONTENU

Introduction p.2

1 – Secteur privé etentreprenariat en Afrique duNord p.3

1.1 Le secteur privé comme moteurde croissance en Afrique du Nord p.3

1.2 Difficultés qui se posent enAfrique du Nord en matière dedéveloppement p.3

1.3 Vue d’ensemble et définitionsde la croissance inclusive p.4

2 – Processus d’entreprenariat,résultats et difficultés despolitiques publiques p.7

2.1 Entreprenariat p.7

2.2 Données tirées de l’enquête duGlobal Entrepreneurship Monitorconcernant les obstacles à lacréation d’entreprises p.8

2.3 Statistiques descriptives p.8

2.4 Mesure du stade de participationà la création d’entreprises :principaux résultats p.9

2.4.1 Résultats obtenus pour l'activitétotale d’entreprenariat à un stadeprécoce p.9

2.4.2 Résultats obtenus pour lesentrepreneurs en phase de lancement p.10

2.4.3 Résultats obtenus pour lespropriétaires de jeunes entreprises p.10

3 – Conclusions etrecommandations p.12

4 – Référencesbibliographiques p.14

Annexes p.18

Jacob KolsterDirecteur ORNA [email protected]+216 7110 2065

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

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Depuis l’indépendance, la plupart des pays d’Afrique du Nord se

fondent sur une structure économique reposant sur le secteur

public et planifiée par un État centralisé. Or, ce modèle n’étant plus

viable, ils s’efforcent d’associer le secteur privé à la création d’emplois,

à l’atténuation de la pauvreté et à d’autres ambitions essentielles pour

faire prospérer leurs économies.

La croissance inclusive se définit comme une croissance économique

qui permet à tous les agents économiques d’un pays, en particulier les

populations vulnérables (pauvres, femmes, jeunes), de prendre part et

de contribuer sur un pied d’égalité à la croissance économique et d’en

tirer profit, indépendamment des spécificités de chacun1.

Pour que la croissance soit bel et bien inclusive dans les pays, il faut

veiller à ce que les populations vulnérables y participent et y contribuent

au même titre que les autres segments de la population. Il est désormais

largement admis que cette participation s’obtient aussi grâce au secteur

privé, qui doit devenir le principal moteur de la croissance économique

dans les différents pays.

De fait, la croissance inclusive nécessite une participation accrue des

populations vulnérables dans le secteur privé. Deux options sont

possibles : les populations vulnérables participent aux activités du

secteur privé en tant qu’employés (création d’emploi) ou en tant que

chefs d’entreprises (entreprenariat). Pour ce qui concerne les employés,

la croissance inclusive se concentre sur la création d’emplois, en ce

que l’emploi est l’atout principal dont peuvent disposer les populations

pauvres pour améliorer leur bien-être. La stratégie de création d’emplois

faisant déjà l’objet d’une littérature abondante, elle ne sera pas traitée

en priorité dans le présent document.

La deuxième possibilité, qui consiste à permettre aux populations

vulnérables de devenir chefs d’entreprises, n’a pas été traitée en

profondeur dans la littérature sur le sujet. Le présent document analysera

par conséquent la participation à la création d’entreprises (ou à

l’entreprenariat) et évaluera les conditions nécessaires pour que les

populations vulnérables s’y investissent. Le fait de donner à ces dernières

la possibilité de créer des entreprises peut avoir un « effet boule de

neige » sur leur bien-être et sur l’économie dans son ensemble. En plus

d’assurer un emploi pour eux-mêmes, ces acteurs créeront des emplois

pour d’autres personnes probablement vulnérables elles aussi.

Le présent document a pour principal objectif d’évaluer les conditions

nécessaires pour rallier la population à l’élan d’entreprenariat. Deux

grandes questions se posent en termes de politiques publiques : (i)

quels éléments caractérisent les populations qui créent une société

ou une entreprise ? En d’autres termes, quels facteurs (contexte

personnel et attributs personnels) déterminent la participation des

individus à la création d’entreprises ; et (ii) de quelle façon l’État peut-

il aider les populations vulnérables à devenir entrepreneurs ou créateurs

d’entreprises ?

Les données tirées l’enquête unique du Global Entrepreneurship Monitor

(GEM) nous ont permis d’évaluer les facteurs déterminants de la création

d’entreprises dans quatre pays d’Afrique du Nord sur cinq, à savoir

l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie2. Il ressort des résultats empiriques

qu’à un stade très précoce de la création d’entreprises (entreprenariat

en phase de lancement), les jeunes adultes (25-34 ans) qui n’ont qu’un

niveau d’éducation secondaire sont les plus dynamiques. Toutefois,

lorsqu’il s’agit d’accomplir les démarches nécessaires pour créer ou

pour gérer une entreprise, les personnes qui ont un emploi, sont issues

de milieux aisés et ont accès à des investisseurs informels sont

généralement plus actives. Le genre semble n’avoir que peu d’impact

sur la décision de créer sa propre entreprise.

Le présent document traite dans un premier temps du secteur privé et

de l’entreprenariat en Afrique du Nord. Le rôle du secteur privé comme

moteur de croissance en Afrique du Nord y est expliqué ainsi que le

rôle de l’État pour stimuler l’entreprenariat. La deuxième partie porte

sur le processus d’entreprenariat et ses résultats empiriques ; tandis

que la dernière partie dégage les conclusions qui s’imposent et contient

des recommandations sur les politiques à mener. Ces recommandations

aideront les décideurs politiques à établir les conditions qui permettront

aux entrepreneurs en devenir de concrétiser leurs projets.

Introduction

1 Cette définition synthétise les définitions du concept proposées par Ali et Zhuang (2007, 2009) et par des agences de développement internationales.2 À l’exclusion de la Libye, principalement en raison du manque de données disponibles.

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en Afrique du Nord

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1.1 Le secteur privé comme moteur de croissanceen Afrique du Nord

L’Afrique du Nord souffre de la fragilité d’un secteur privé qui n’a que

peu de liens avec les marchés mondiaux et se développe en grande

partie sous l’égide de l’État. L’évolution de ce secteur à la fois faible et

dépendant est l’un des obstacles les plus pressants en matière de

développement.

Les études menées récemment en Afrique corroborent l’importance

croissante du secteur privé sur le continent (Lyakurwa, 2009 ; Benzing

et Chu, 2009 ; Robeinson, 2004 ; Spring et McDade, 1998).

Le secteur privé joue un rôle crucial dans le processus de développement

par la création d’emplois, l’innovation et la mise à disposition de produits

susceptibles de transformer la vie des plus démunis. Dans cette optique,

les gouvernements ont un rôle à jouer pour encourager l’investissement

productif et les pratiques commerciales dans les pays en développement,

sachant que la création d’entreprises et l’entreprenariat dynamisent le

secteur privé.

D’après Fonsica et al. (2001), l’entreprenariat se définit comme la volonté

de créer sa propre entreprise, de travailler à son compte et de créer

des emplois pour autrui. Les auteurs précités ont montré que, dans

un échantillon de pays de l’OCDE, les coûts élevés au démarrage

décourageaient les entrepreneurs et incitaient une proportion plus

importante de la population à se tourner vers le statut d’employés.

Cette situation nuit à la création d’emplois et établit le taux d’emploi à

un faible niveau. D’après Sriram et Mersha (2010), plusieurs grands

facteurs propices au démarrage et à la réussite de nouvelles entreprises

se dégagent. Ces auteurs ont souligné que si des initiatives, des

compétences et des ressources sont indispensables à la réussite du

lancement d’entreprises, la politique étatique a aussi pour effet majeur

d’encourager ou de freiner l’efficacité des initiatives entrepreneuriales.

Les auteurs ont montré en outre qu’il faut plus de temps et d’argent

pour créer son entreprise dans la région subsaharienne.

Plusieurs facteurs composent le climat des affaires, notamment le

macro-environnement mondial et national, et les infrastructures

physiques et sociales – un État de droit peut encourager activement

le lancement d’entreprises ou y faire obstacle. Les États nord-africains

s'investissent activement dans la poursuite de programmes de

libéralisation économique ; or, pour l’heure, s’ils semblent avoir régressé,

ils ont surtout effectué un repli afin de réorganiser leurs systèmes

(Murphy, 2001).

L’État peut intervenir à trois niveaux pour stimuler l’entreprenariat :

comme force invisible (invisible hand), en prêtant main-forte (helping

hand) ou en saisissant et en réallouant (grabbing hand), (Frye et Shleifer,

1997). L’État a un rôle crucial à jouer pour instaurer un climat propice

aux affaires par la promulgation de lois qui favorisent l’initiative

entrepreneuriale, par l'appui aux start-ups qui ont du potentiel et par

l’organisation de formations nécessaires pour les entrepreneurs.

L’OCDE (2013) a analysé quatre grands domaines d’intérêt pour

l’entreprenariat et le développement des entreprises dans la région

MENA (et qui inclut l'Algérie, l'Égypte, le Maroc et la Tunisie). L’étude

attire l’attention sur le fait que les femmes sont moins représentées que

les hommes parmi les propriétaires-exploitants d’entreprises dans ces

pays, et ce, à toutes les étapes du cycle de vie des entreprises ; en

outre, les jeunes adultes sont beaucoup plus présents (18-34 ans)

aux stades précoces (entreprises en phase de lancement, infantiles et

jeunes). L’achèvement du cycle d’études secondaires (ou lycée) présente

quelques avantages dans le processus de création d’entreprises.

Le développement limité de l’entreprenariat dans la région MENA

s’explique par un minimum de trois facteurs : premièrement, des

obstacles considérables au commerce et aux affaires, surtout pour les

petites entreprises (corruption, complexité de l’obtention d’agréments,

licences et autres permis, rigidité de la législation du travail et concurrence

déloyale) ; deuxièmement, les perceptions culturelles, qui font que les

jeunes diplômés envisagent l’entreprenariat comme second choix

après l’emploi dans le secteur public, qui offre plus de sécurité ; et,

troisièmement, la très faible participation des femmes à la population

active et à la création d’entreprises (OCDE – Forum économique

mondial, 2011).

1.2 Difficultés qui se posent en Afrique du Nord enmatière de développement

Les pays d’Afrique du Nord se heurtent à plusieurs difficultés sur le

moyen terme (FMI, 2011). Il sera crucial d’exploiter le potentiel

1. Secteur privé et entreprenariat en Afrique du Nord

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

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économique de la région pour se hisser à un niveau de croissance

économique plus rapide mais aussi plus inclusive et ainsi fournir

suffisamment d’emplois à une population active toujours plus abondante.

Il faut pour cela instaurer une économie plus transparente et compétitive,

tout en améliorant le climat des affaires, en particulier pour les petites

entreprises, et, d’une manière générale, offrir un accès plus équitable

aux opportunités qui se présentent pour tous les pans de la société.

Le caractère durable et inclusif de la croissance dépend en outre de la

stabilité de l’environnement macroéconomique.

En novembre 2014, le FMI considérait le chômage comme un défi

de taille pour l’Égypte au vu de sa forte tendance à la hausse.

L’augmentation des dépenses publiques dans l’éducation, la santé et

la recherche-développement devrait favoriser la croissance sur le long

terme et aider les populations pauvres et d’autres populations vulnérables

à avoir une vie meilleure.

Dans le cas du Maroc, l’accélération des réformes structurelles est

nécessaire pour promouvoir la croissance inclusive et pour améliorer

les indicateurs sociaux. Le FMI déclarait en novembre 2014 qu’il fallait

intensifier les efforts pour accroître l’emploi, réduire les inégalités et

améliorer l’éducation et l’accès aux infrastructures de base. Les réformes

budgétaires qui prévoient une marge d’investissement dans les

infrastructures de base, la santé, l’éducation et la protection sociale

sont essentielles pour stimuler une croissance plus forte et plus inclusive.

Les efforts que déploient les pouvoirs publics pour améliorer l’inclusion

financière et l’accès au crédit sont tout aussi appréciables.

Dans le cas de la Tunisie, l’amélioration de la gouvernance, de la

transparence et du climat des affaires, la modernisation des

infrastructures, la restructuration des banques et la réforme du marché

du travail et du système éducatif sont autant de facteurs qui

encouragent l’investissement privé, la croissance et la création

d’emplois. Dans les pays arabes3, pour la plupart en transition,

l’évolution de la situation économique dépendra du niveau de confiance,

qui devrait suivre les changements politiques et sociaux. En février

2014, le FMI a indiqué que la poursuite concomitante des réformes

structurelles sera essentielle pour promouvoir l’essor du secteur privé

et générer une croissance inclusive qui réduira le chômage. L’élimination

des vulnérabilités dans le secteur bancaire stimulera la confiance et

favorisera l’octroi de crédit au secteur privé, ainsi que l’investissement

et la création d’emplois. La mise en œuvre du programme de réformes

structurelles devrait être accélérée pour endiguer le chômage et les

inégalités et pour consolider rapidement l’assise d’une croissance plus

forte et plus inclusive.

En Algérie, la principale difficulté consiste à ancrer la stabilité

macroéconomique sur le long terme et à promouvoir la diversification

économique et la création d’emplois. En décembre 2014, le FMI

considérait qu’un marché du travail performant, des institutions saines

et une meilleure adéquation entre emplois et compétences étaient autant

d’éléments propices à une baisse notable du chômage (en 2014,

24,8 % de jeunes, 14,24 % de femmes). L’accélération de la croissance,

conjuguée à une efficacité renforcée du marché du travail, permettrait

d’accroître la création d’emplois.

La transition vers des économies dynamiques favorables à la création

d’emplois en urgence n’est pas envisageable sans décideurs qui

conçoivent et mettent en œuvre des programmes audacieux de réformes

structurelles soutenus par un vaste public. Chaque pays suivra son

propre chemin, sachant que tous les chemins devraient converger vers

une croissance accélérée du secteur privé et du commerce international.

Des réformes structurelles seront nécessaires pour approfondir

l’intégration commerciale, abaisser le coût des affaires, favoriser le

recrutement au sein d’entreprises privées, développer un capital humain

de haute qualité et élargir l’accès au financement.

1.3 Vue d’ensemble et définitions de la croissanceinclusive

Pour lutter efficacement et durablement contre la pauvreté, la croissance

économique doit être inclusive (Berg et al., 2011 ; Kraay, 2004). La

croissance inclusive a fait l’objet d’une abondante littérature récemment,

sachant que cette notion ne répond pas encore à une définition reconnue

par tous. La Banque asiatique de développement (2010) et la Banque

africaine de développement (2013) ont présenté des échanges

approfondis en la matière, résumés dans la présente section.

La croissance inclusive revêt de multiples dimensions. Cette forme de

croissance économique, déjà amplement définie, est marquée par la

notion multidimensionnelle d’« inclusion ». Parfois, la croissance inclusive

est simplement définie comme une croissance qui profite à tous, par

exemple, à toutes les couches de la société, y compris les populations

pauvres et presque pauvres, les groupes à revenu intermédiaire et même

les populations aisées. La définition de croissance inclusive suppose des

liens directs entre les facteurs déterminants au niveau macroéconomique

3 Égypte, Jordanie, Libye, Maroc, Tunisie et Yémen.

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et microéconomique et de la croissance économique. La dimension

microéconomique tient compte de la transformation structurelle pour la

diversification économique et la concurrence, tandis que la dimension

macroéconomique renvoie à l’évolution des agrégats économiques, tels

que le revenu national brut (RNB), le produit intérieur brut (PIB), la

productivité globale des facteurs et les facteurs de production cumulés.

D’après Arezki et Nabli (2012), la croissance inclusive offre une solution

rapide et durable à la pauvreté, qui permet aux individus de contribuer

à la croissance économique et d’en retirer un avantage. Elle se définit

également comme une croissance accompagnée d’une réduction des

inégalités de revenu (Rauniyar et Kanbur, 2010). Cette définition est très

proche de celle d’une croissance relative favorable aux pauvres, qui

s’accompagne également d’une baisse des inégalités de revenu entre

les pauvres et les non pauvres. La seule (légère) différence est que la

croissance relative favorable aux pauvres est axée sur la croissance

relative et les inégalités entre pauvres et non pauvres, tandis que la

croissance inclusive tient compte des changements survenant plus

généralement dans les inégalités (Klasen, 2010).

La croissance inclusive renvoie également à des améliorations en faveur

des pauvres en termes d’opportunités sociales et à la façon dont les

opportunités sociales (accès à la santé et à l’éducation, par exemple)

sont réparties selon les revenus et dont cette répartition évolue au fil

du temps (Ali et Son, 2007). Ali et Zhuang (2007) et Zhuang et Ali (2009)

définissent la croissance inclusive comme une croissance qui favorise

l’égalité des chances et améliore l’accès aux opportunités. Cette

définition de la croissance inclusive est très proche de deux notions :

la croissance favorable aux pauvres préconisée par le Comité d’aide

au développement (CAD) de l’OCDE, qui vise un rythme et un schéma

de croissance à même de réduire rapidement la pauvreté ; et un

processus de croissance favorable aux pauvres qui permet à ces

derniers de participer activement à la croissance économique et

d’en retirer un avantage.

La commission sur la croissance et le développement (2008) note que

le caractère inclusif – notion qui englobe l’équité, l’égalité des chances

et la protection durant les phases de transition sur les marchés et

l’emploi – est un ingrédient essentiel de toute stratégie de croissance

réussie.

La plupart des structures de développement multilatérales qui interviennent

au niveau international associent la croissance inclusive à l’accès aux

opportunités économiques et aux emplois pour les populations

vulnérables, en particulier pour les pauvres. La Banque asiatique de

développement (2007) définit la croissance inclusive comme offrant

des opportunités économiques à tous – en particulier aux pauvres –,

dans la mesure du possible. Pour la Banque africaine de développement

(2011), la croissance est dite inclusive lorsqu’elle crée des débouchés

économiques (le rythme de la croissance) tout en assurant un accès égal

(le schéma de croissance). L’approche de la Banque mondiale en matière

de croissance inclusive est axée sur l’emploi productif. La création

d’emplois et la productivité des emplois (revenus) importent semble-t-il

pour assurer une stratégie de croissance durable propice à la réduction

de la pauvreté, en ce que les populations pauvres considèrent le fait

d’avoir un travail comme leur principal atout pour améliorer leurs conditions

de vie. Cette approche se distingue d’autres approches de portée plus

générale concernant la croissance favorable aux pauvres (par exemple,

celle du CAD de l’OCDE) car elle se concentre sur les pauvres comme

participants et contributeurs à la croissance économique et non comme

bénéficiaires de croissance (par exemple, au moyen de programmes de

transferts ou de redistribution explicite).

Dans le présent document d’orientation stratégique, la croissance

inclusive se définit comme une croissance économique qui permet à

tous les agents économiques d’un pays, en particulier les populations

vulnérables (pauvres, femmes, jeunes), de participer et de contribuer

sur un pied d’égalité à la croissance économique et d’en retirer un

avantage, indépendamment des caractéristiques de chacun4.

Pour assurer le caractère inclusif de la croissance, il faut faire en sorte

que les populations vulnérables participent et contribuent à la croissance

économique sur un pied d’égalité. Il est désormais largement admis

que cette participation est possible par le biais du secteur privé, qui est

le moteur principal de la croissance économique dans les pays.

Aussi, la croissance inclusive nécessite-t-elle une plus forte participation

de la population vulnérable dans le secteur privé. Deux options sont

possibles : les personnes vulnérables peuvent exercer une activité dans

le secteur privé en tant qu’employés (création d’emploi) ou que

propriétaires d’entreprises (entreprenariat). Pour ce qui concerne les

employés, la croissance inclusive concerne principalement la création

d’emplois, du fait que l’emploi est l’atout principal qui permet aux pauvres

d’améliorer leur bien-être. La stratégie de création d’emplois faisant

déjà l’objet d’une abondante littérature, elle ne sera pas traitée en

priorité dans le présent document d’orientation stratégique.

4 Cette définition fait la synthèse des définitions d’Ali et Zhuang (2007, 2009) et des organisations internationales de développement.

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

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La deuxième possibilité, qui consiste à permettre aux populations

vulnérables de devenir chefs d’entreprises, n’est pas traitée de manière

approfondie dans la littérature. Le présent document étudie par

conséquent des conditions de participation à la création d’entreprises

(ou entreprenariat) et évalue les conditions nécessaires pour que les

populations vulnérables y prennent part. Si ces populations ont la

possibilité de créer une entreprise, l’effet « boule de neige » se fera sentir

sur leur bien-être et sur l’économie dans son ensemble. Elles assureront

alors un emploi pour elles-mêmes et créeront des emplois pour d’autres

personnes, probablement vulnérables elles aussi.

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en Afrique du Nord

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2.1 Entreprenariat

Les indicateurs utilisés le plus fréquemment pour décrire l’activité

entrepreneuriale d’un pays sont le niveau des entrepreneurs en phase

de lancement (NAISSANTES), le niveau des propriétaires-exploitants

de jeunes entreprises (NOUVELLES) et le taux d’activité totale

d’entreprenariat à un stade précoce (ACTIFS)5.

Ce dernier élément est un taux composite des deux autres : d’une part,

le taux national d’entrepreneurs en phase de lancement, englobant tous

les individus de la population adulte qui entament les démarches de

création d’entreprises mais qui n’ont pas encore versé de salaires

pendant plus de trois mois ; d’autre part, le taux national de propriétaires-

exploitants de nouvelles entreprises, qui concerne les propriétaires ou

copropriétaires d’entreprises à but lucratif de moins de 3,5 ans (Reynolds

et al. 2005).

D’après Carter et al. (1996), les entrepreneurs en phase de lancement

désignent les personnes qui prennent des mesures pour créer une

entreprise, comme le fait de rechercher du matériel ou des locaux, de

constituer une équipe de démarrage, d’élaborer un plan d’affaires ou

de commencer à économiser de l’argent. Nous avons conçu un modèle

théorique pour évaluer les facteurs déterminants de la création

d’entreprises. Ce modèle est présenté en détail à l’annexe 1. Les

principales variables du modèle utilisé pour les estimations empiriques

sont présentées ci-après.

Trois groupes de variables dépendantes sont utilisés pour mesurer

le stade de participation à la création d’entreprises. Les individus

sont considérés comme entrepreneurs en phase de lancement ou

non (NAISSANTES), des participants actifs à la création d’entreprises

(ACTIFS), ou comme de nouveaux propriétaires-exploitants d’entreprises

(NOUVELLES). Les variables indépendantes sont regroupées dans deux

catégories. Au niveau national, en dehors des facteurs exogènes qui

s'appliquent à tout entrepreneur (climat des affaires, opportunités

d'affaires), deux grands facteurs peuvent permettre (ou interdire) à un

individu de prendre part au processus de création d’entreprises : le

contexte personnel et les attributs personnels (Figure 1). Le contexte

personnel inclut des variables de soutien financier de la part des familles

ou d’investisseurs tandis que les attributs personnels relèvent de

caractéristiques individuelles telles que l’âge, le genre, l’éducation ou

la crainte de l’échec.

2. Processus d’entreprenariat, résultats et difficultés des politiques publiques

Figure 1 : Obstacles à la création d’entreprises

Variables dépendantes Variables indépendantes

Soutienpersonnel de la part

des familles

Soutien financierd’investisseurs

informels

Age, genre, éducation,experience

professionnelle

Confiance dans sacapacité à créer uneentreprise et crainte

de l’échec

Contextepersonnel

Attributspersonnels

1. Entrepreneurs en phase de lancement (NAISSANTES)

2. Participants actifsà la création d’entreprises(ACTIFS)

3. Nouveaux propriétaires-exploitants d’entreprises(NOUVELLES)

5 (Bergmann et Stephan (2013), Amoro et al. (2011) ; Bergmann et al. (2009) ; Bosma et al. (2012).

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

2.2 Données tirées de l’enquête du Global Entrepreneurship Monitor concernant les obstacles àla création d’entreprises

L es données utilisées proviennent essentiellement de l’enquête du

Global Entrepreneurship Monitor (GEM), qui englobe l’enquête menée

auprès de la population adulte sur la base d’un échantillon sélectionné

au hasard d’un minimum de 1500 adultes, âgés de 18 à 64 ans. Nous

utilisons pour le présent document d’orientation stratégique les données

concernant l’Algérie (2009), l’Égypte (2010), le Maroc (2009) et la Tunisie

(2010).

Les données du GEM offrent à l'échelle individuelle et pour trois des

étapes du cycle de vie des entreprises : (i) la participation active au

processus de création (réflexion et création) ; (ii) la possession et

l’exploitation d’entreprises nouvellement créées ; et (iii) la possession

et l’exploitation d’entreprises bien établies. Ces variables feront office

de variables dépendantes pour divers modèles à vérifier.

Certains individus sont parfois représentés dans une ou plusieurs

phases. Par exemple, certains possèdent une entreprise nouvelle ou

bien établie et participent à la création d’une autre entreprise. Lors des

entretiens avec des représentants adultes, les individus qui semblaient

prendre une part active à la création d’entreprises ont été interrogés

pour savoir s’ils avaient accompli des démarches pour créer une

nouvelle entreprise au cours de l’année passée, s’ils s’attendaient à

en détenir une partie et si l’entreprise avait atteint le seuil de rentabilité

initiale. Les individus concernés sont qualifiés d’entrepreneurs « en

devenir », et les entreprises créées à leur initiative, d’entreprises « en

phase de lancement ».

Les individus qui déclarent s’investir dans une entreprise existante

sont interrogés afin de vérifier qu’ils sont bien actifs dans la gestion

de ladite entreprise et qu’ils ne sont pas des investisseurs passifs, qu’ils

détiennent l’entreprise en partie et que celle-ci a connu une période de

rentabilité initiale. Ensuite, ces propriétaires d’entreprises sont répartis

dans deux catégories : les entreprises qui dégagent des bénéfices

depuis moins de 42 mois sont considérées comme de jeunes

entreprises, et celles qui dégagent des bénéfices depuis plus de

42 mois, comme des entreprises bien établies. Les données tirées

d’entretiens individuels permettent donc d’identifier les individus

qui interviennent aux trois étapes de la vie d’une entreprise : (i) les

entrepreneurs actifs dans le processus de lancement6/7 ; (ii) les

propriétaires-exploitants de nouvelles entreprises8 ; et (iii) les propriétaires-

exploitants d’entreprises bien établies. Les entretiens sont organisés

de sorte à identifier les personnes qui interviennent à la fois comme

entrepreneurs en devenir et propriétaires-exploitants de nouvelles

entreprises ou comme entrepreneurs en devenir et propriétaires-

exploitants d’entreprises bien établies.

2.3 Statistiques descriptives

L ’échantillon se compose de 7 974 individus des pays d’Afrique du

Nord, à l’exclusion de la Mauritanie et de la Libye, tous âgés de

18 à 64 ans. Au niveau national, on compte 2 000 individus en Algérie,

2 596 en Égypte, 1 500 au Maroc et 1 878 en Tunisie. Les répartitions

réelles pour chaque variable dépendante sont résumées au tableau 1

de l’annexe 3.

Pour ce qui concerne les attributs personnels, la population se compose

de 4 017 hommes, qui représentent 50,4 % de l’échantillon et dont

l’âge moyen est d’environ 36 ans. En règle générale, les femmes de

l’échantillon ont le même âge que les hommes, soit 36 ans en moyenne.

Cela étant, au niveau national, la moyenne d’âge varie légèrement d’un

pays à l’autre. Elle serait en effet de 36 ans pour l’ensemble des pays,

et d’environ 34 ans pour l’Algérie, 39 ans pour l’Égypte, 35 ans pour

le Maroc et 37 ans pour la Tunisie.

Pour ce qui concerne les classes d’âge, 23 % environ des personnes

ayant fait l’objet de l’enquête sont âgées de 18 à 24 ans, 26 % environ

de 25 à 34 ans, 21 % environ de 35 à 44 ans, 17 % environ de 45 à

54 ans et 13 % de 55 à 64 ans.

De plus, 52 % environ des individus pris en compte dans l’échantillon

travaillent soit à plein temps soit à temps partiel ; tandis que 16 %

environ sont étudiants ou retraités. Les 32 % restants ne travaillent

pas. Enfin, 30 % de la population ont manifesté leur crainte d’échouer

avant de se lancer dans le processus de création d’entreprises.

Pour ce qui concerne le contexte personnel, 24,6 % de la population

sont issus d’une famille à faible revenu tandis que 39,58 % sont issus

de familles à revenu intermédiaire et 35,79 % de familles à revenu élevé.

Pour ce qui est de l’accès à l’investissement informel, seulement 5,09 %

de la population ont cette possibilité.

6 Aide à la création d’entreprises pour des raisons générales, lorsque l’occasion se présente et par nécessité.7 Activité totale d’entreprenariat à un stade précoce pour des raisons générales, lorsque l’occasion se présente et par nécessité.8 Possession et exploitation d’une entreprise en exercice depuis un maximum de 42 mois créée pour des raisons générales ; possession et exploitation d’une entreprise en exercicedepuis un maximum de 42 mois créée lorsque l’occasion se présente ; possession et exploitation d’une entreprise en exercice depuis un maximum de 42 mois créée par nécessité.

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D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

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BAD

Près de 31 % de la population se considèrent eux-mêmes comme

entrepreneurs en devenir, parmi lesquels 16 % se lancent dans

l’entreprenariat lorsqu’une occasion se présente et 5 %, par nécessité.

Seulement 11 % de la population couverte par l’étude pratiquent une

activité totale d’entreprenariat, 8 % lorsqu’une occasion se présente et

3 % par nécessité. Enfin, seulement 6 % de la population exploitent

une entreprise créée il y a moins de 42 mois, dont 4 % par opportunité

et 2 % par nécessité.

Le tableau 2 de l’annexe 3 présente la matrice de corrélation des

variables dépendantes (activité totale d’entreprenariat, entrepreneurs

en devenir et jeunes entreprises), des facteurs d’attributs personnels

et du contexte personnel, pour l’ensemble de l’échantillon et pour

chaque pays.

Les trois niveaux du processus de création d’entreprises sont étroitement

liés. L’activité totale d’entreprenariat est en corrélation étroite avec les

indicateurs concernant les entrepreneurs en devenir et les jeunes

entreprises. Comme on peut s’y attendre, il n’y a pas de corrélation

entre les facteurs liés aux attributs personnels et ceux liés au contexte

personnel.

2.4 Mesure du stade de participation à la créationd’entreprises : principaux résultats

La population d'entrepreuneurs est donc divisée en trois groupes :

les entrepreneurs qui s’emploient activement à créer leur entreprise

(ACTIFS) et qui incluent les entrepreneurs en phase de lancement

(NAISSANTES) qui envisagent de créer leur entreprise ; et les

propriétaires de jeunes entreprises créées il y a moins de 42 mois

(NOUVELLES). Pour chaque groupe, trois modèles ont été testés. Le

premier modèle porte sur l’ensemble de la population du groupe. Les

deux autres modèles sont divisés en deux sous-groupes : l’un concerne

les personnes qui créent une entreprise lorsque l’occasion se présente,

en fonction des opportunités ; tandis que l’autre concerne les

personnes qui créent une entreprise parce qu’elles n’ont pas d’autre

choix, c’est-à-dire par nécessité. Trois variables sont donc prises

en compte pour les entrepreneurs en devenir : la création d’entreprises

d’une manière générale, par opportunité et par nécessité. Par

exemple, pour l'analyse de l’entreprenariat en phase de lancement

(NAISSANTES) trois variables seront testées : toutes les entreprises

en phase de lancement, celles en phase de lancement par opportunité

et celles en phase de lancement par nécessité. Neuf variables

dépendantes sont donc testées.

L’impact des deux catégories de variables (attributs personnels et

contexte personnel) est mesuré à l’aune de trois modèles : (i) le modèle

1 vérifie uniquement les variables liées aux attributs personnels ; (ii) le

modèle 2 vérifie uniquement les variables liées au contexte personnel ;

et (iii) le modèle 3 vérifie à la fois les attributs personnels et les facteurs

contextuels.

Enfin, pour chaque pays comme pour l’ensemble de l’échantillon, 27

modèles ont été exécutés pour vérifier l’impact du contexte personnel

et des attributs personnels sur la création d’entreprises. Nous utilisons

des modèles de régression logistique pour vérifier l’impact des facteurs

déterminants de la création d’entreprises. Ces régressions sont

appliquées, dans un premier temps, à la totalité de l’échantillon, puis

à chaque pays séparément. Dans plusieurs cas, certaines modalités

de variables indépendantes ont été exclues du modèle ou la régression

n’a pas été possible en totalité pour l’une des raisons suivantes :

indisponibilité des données, multicolinéarité des variables muettes et

invariabilité d’une modalité.

Les résultats des régressions sont présentés pour chacun des trois

groupes de population.

2.4.1 Résultats obtenus pour l'activité totaled’entreprenariat à un stade précoce

Les résultats de la régression logistique pour le stade précoce de l’activité

d’entreprenariat (ACTIFS) sont présentés au tableau 4 de l’annexe 3.

Les résultats concernant l’entreprenariat à un stade précoce révèlent

un fort impact négatif des attributs personnels d’une manière générale.

En effet, les personnes de plus de 44 ans ne participent statistiquement

moins à la création d’entreprises. Il en va de même pour les étudiants

et les retraités. En revanche, le genre ne semble pas impacter sur

l’entreprenariat. Pour ce qui est du contexte personnel, le fait d’être

issu d’une famille à revenu élevé et de pouvoir s’en remettre à un

investisseur informel influe positivement d'un point de vue statistique

sur le fait d'être engagé dans le stade précoce de l'activité

d'entrepreuneuriat.

Pour ce qui est de la situation dans les différents pays, le genre ne

semble pas avoir d’incidence sur l’activité d’entreprenariat à un stade

précoce en Algérie, au Maroc et en Tunisie, mais a un effet considérable

en Égypte. Les Égyptiennes sont statisquement plus susceptible que

les hommes d'être engagées par nécessité dans un stade précoce

d'entreprenariat.

Par ailleurs, les personnes qui ont un niveau d’études secondaires ou

supérieur sont nettement moins susceptibles de se lancer dans des

activités d’entreprenariat que les personnes n’ayant pas atteint ces

niveaux d’études. Au niveau national, ces résultats sont valables pour

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l’Égypte et la Tunisie ; le niveau d’éducation n’a pas d’impact significatif

en revanche sur les entrepreneurs algériens. En comparaison avec

les personnes qui occupent un emploi (à temps partiel ou à temps

plein), les personnes qui ne travaillent pas ou sont retraitées sont

statistiquement moins impliquées dans la création d’entreprises.

Il ressort des résultats que la crainte de l’échec a une incidence

variable sur les activités d’entreprenariat selon les pays. Cette crainte

apparaît comme un obstacle pour de nombreux entrepreneurs en

Égypte et en Tunisie, et les dissuade de se lancer dans la création

d’entreprises.

Pour ce qui concerne le contexte personnel, la disponibilité d’un

appui financier dans la famille ou auprès d’investisseurs informels

(comme mesure d’accès à l’appui financier) semble impacter sur la

création d’entreprises en général, mais aussi par nécessité et par

opportunité.

2.4.2 Résultats obtenus pour les entrepreneurs en phasede lancement

Les résultats de la régression logistique utilisée pour les entrepreneurs

en phase de lancement (NAISSANTES) sont présentés au tableau 3

de l’annexe 3. Ces résultats montrent l’impact des attributs et du

contexte personnels sur la participation à la création d’entreprises. Les

résultats révèlent que les attributs personnels n'influent pas d'un point

de vue statistique sur le fait d'envisager de se lancer dans la création

d'une entreprise. Les jeunes adultes âgés de 25 à 34 ans ayant un

niveau d’éducation secondaire composent néanmoins la majeure partie

de l’entreprenariat en devenir.

Il ressort d’une analyse au cas par cas pour l’Algérie, le Maroc et la

Tunisie que le genre n’a pas d’impact significatif sur l’entreprenariat

en devenir. En Égypte, cependant, les femmes sont, d'un point de

vue statistique, plus impliquées dans la réflextion autour de la création

d’entreprises par nécessité. Par ailleurs, les individus qui occupent

un emploi à temps partiel ou à temps plein considére plus, d'un point

de vue statistique, à créer leur entreprise que les personnes sans

emploi, les étudiants et les retraités. Il y a lieu de noter par ailleurs que

l’éducation a une incidence. En effet, le fait d’avoir un niveau d’éducation

secondaire augmente la probabilité de considérer la création d'une

entreprise lorsque l’occasion se présente.

Enfin, la « peur d’échouer » est statistiquement plus mentionnée chez

ceux qui sont en phase de lancement. Cette observation contre

intuitive peut être le résultat de deux processus potentiellement

combinés : i) lors de la conception de l'action d'entreprendre la peur

d'échouer augmente intrinséquement ; ii) la peur d'échouer bloque

les potentiels entrepreneurs à ce stade et ils ne passent pas à l'action.

Le model ne nous permet malheurement pas d'aller plus en

profondeur.

Comme pour les variables liées au contexte personnel, l’aide

d’investisseurs informels à la création d’entreprises a généralement

un impact positif, mais non significatif, sur le processus de réflexion

qui mène à la création d’entreprises, même par opportunité ou par

nécessité.

Les résultats économétriques sur les toutes premières étapes de la

création d'une entreprise révèlent donc que: a) ce processus se fait

sur une base relativement large sans globalement de disctinction de

genre ; b) à ce stade les questions de financement ne ralentissent

pas encore le processus. Sur cette base (et en ne tenant pas compte

de l'aspect éducation) il est possible de lancer en Afrique du Nord

un processus de développement du secteur privé sur une base large

si les contraintes sont levées.

2.4.3 Résultats obtenus pour les propriétaires de jeunesentreprises

Les résultats de la régression logistique pour les propriétaires de jeunes

entreprises (moins de 42 mois d’exercice) sont présentés au tableau 5

de l’annexe 3.

Les résultats concernant la dernière étape de la création d’entreprises

(NOUVELLES) révèlent un impact plus significatif des attributs personnels

et du contexte personnel. Le genre n'a statistiquement pas d'impact

sur la création effective de l'entreprise en Égypte, au Maroc et

en Tunisie. Cela vaut chaque fois que l’on tient compte des seuls

attributs personnels dans la régression ou du contexte personnel

uniquement ou des deux éléments. En Algérie, la probabilité de créer

une nouvelle entreprise est statistiquement légèrement supérieure

pour les hommes.

Les jeunes adultes (18-44 ans) sont statisquement plus présents

chez les créateurs de nouvelles entreprises. Au niveau national, cette

tendance semble moins marquée dans certains pays. Avoir un niveau

d' éducation post-secondaire affecte négativement (statistiquement)

la création d'entreprises dans la région. Cette observation va de pair

avec le caractére attractif des emplois dans le secteur public pour

les jeunes éduqués de la région.

La crainte d’échouer nuit à la création active de nouvelles entreprises

dans la région et en Égypte et en Tunisie en particulier.

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

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Pour ce qui est de la variable du contexte personnel, seule l’aide

d’investisseurs informels au lancement d’entreprises a un impact

statistiquement positif sur la création et la possession d’entreprises,

quelles que soient les raisons qui ont poussé à la création

d’entreprises.

Pour résumer, il ressort des modèles précités que d'un point de vue

du genre, dans certains pays, l'appui à l'entreprenariat pourrait se

faire aux bénéfices des femmes qui sont statistiquement plus impliqués

dans la création d'entreprise. En Égypte par exemple, les femmes

participent davantage aux trois étapes de la création d’entreprises.

En Tunisie, elles créent plus souvent des entreprises au gré des

opportunités.

Par ailleurs, les personnes d’âge moyen (25-44 ans) sont statistiquement

plus présents dans la création d’entreprises. Les individus qui occupent

un emploi participent davantage au processus de création d’entreprises.

Par ailleurs, l'éducation joue un rôle contre intuitif. Alors que ce sont les

personnes ayant un niveau d'éducation au minimum secondaire qui

réflechissent le plus à l'entreprenariat, ce ne sont pas elles qui

statistiquement passent à l'action. Il y a ici des distortions qu'il y a lieu

d'analyser plus en profondeurs mais qui rappellent certaines distortions

bien décrites en Afrique du Nord et en particulier l'attrait du secteur

public pour les jeunes diplômés.S’agissant du contexte personnel,

le revenu des ménages et la prévalence d’investisseurs informels

augmentent les chances de passer de l'action de réfléchir au lancement

d'une entreprise à celle de passer à la création d'une entreprise.

B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

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3. Conclusions et recommandations

Ce document étudie le rôle des entreprises en phase de lancement

comme moteur de croissance inclusive en Afrique du Nord. La

croissance inclusive permet aux populations vulnérables (pauvres,

femmes et jeunes) de participer et de contribuer sur un pied d’égalité

à la croissance économique et d’en retirer un avantage. Le rôle de

l’entreprenariat naissant est mesuré à l’aune de leur participation possible

comme employés et comme employeurs (entrepreneurs). La présente

étude porte sur les facteurs déterminants qui permettent aux populations

vulnérables de créer leurs propres entreprises.

Les données tirées l’enquête unique du Global Entrepreneurship Monitor

(GEM), nous ont permis d’évaluer les facteurs déterminants de la création

d’entreprises dans quatre pays d’Afrique du Nord sur cinq, à savoir

l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Il ressort des résultats empiriques

qu’à un stade très précoce de la création d’entreprises (entreprenariat

naissant), les jeunes adultes (25-34 ans) qui n’ont qu’un niveau

d’éducation secondaire sont statistiquement plus impliqués, et la crainte

de l'échec est statistiquement plus forte dans cette population. Toutefois,

lorsqu’il s’agit d’accomplir les démarches nécessaires pour créer ou

pour gérer une entreprise, les personnes qui ont un emploi, sont issues

de milieux aisés et ont accès à des investisseurs informels sont

statistiquement plus actives. Le genre semble n’avoir que peu d’impact

sur la décision de créer sa propre entreprise. Au Maroc et en Tunisie,

les femmes et les hommes sont autant représentés dans ce domaine.

En Égypte, les femmes se tourner davantage vers la création

d’entreprises, surtout par nécessité. En Algérie, la participation des

femmes varie selon la phase de création d’entreprises. L’effet réel de

la crainte d’échouer est ambigu et pourrait être influencé positivement

par de nombreux facteurs tels que le cadre réglementaire au soutien

des jeunes pousses, l’accès à des programmes d’aide à la création

d’entreprises, la perception sociale des chefs d’entreprises et d’autres

facteurs économiques et financiers.

La principale conclusion qui se dégage est que les conditions initiales

sont difficiles, même si les jeunes ne manquent pas des compétences

nécessaires en matière d’entreprenariat. En effet, les pertes semblent

importantes lors du processus et se font au détriment du cractère inclusif

de la croissance tirée par le secteur privé.

Dans cette perspective, les entrepreneurs en phase de lancement

ne deviennent pas systématiquement chefs d’entreprises.

Statistiquement, les entrepreneurs sont jeunes (25-34 ans), et sont

issus de familles à faibles revenus. Au contraire statistiquement les

nouveaux chefs d’entreprises, occupent un emploi à temps partiel

ou à temps plein, sont issus de familles aisées et ont accès aux

investisseurs informels.

Les personnes vulnérables semblent se heurter à deux grands obstacles

pour contribuer à la croissance économique en tant que chefs

d’entreprises. Le premier obstacle est le faible niveau d’éducation. Il

apparaît en effet que la plupart des individus qui se lancent dans la

création d’entreprises ont tout au plus un niveau d’éducation secondaire.

Cela suppose néanmoins qu’ils sont capables d’accomplir les

démarches de base pour créer une entreprise mais cela affecte

peut-être à un stade ultérieur leur capacité à développer leur entreprise.

Le second obstacle a trait à l’accès au financement. Il a été montré que

les individus issus d’une famille d’investisseurs informels et/ou aisée

sont plus disposés à devenir chefs d’entreprises.

Deux recommandations stratégiques découlent de nos constatations.

Premièrement, il est nécessaire d’améliorer le niveau d’éducation

pour les populations vulnérables. Cela concerne l’éducation formelle,

mais surtout la formation professionnelle, afin de développer les

compétences d’entreprenariat des populations vulnérables.

La deuxième recommandation stratégique clé consiste à supprimer les

obstacles financiers qui empêchent les populations vulnérables de

posséder leurs propres entreprises. Les programmes de microfinance

doivent être renforcés et prévoir quelques conditions d’accès qui

permettent aux populations vulnérables d’accéder aux fonds nécessaires

et de créer leurs entreprises.

Dans les pays concernés, le taux de mortalité des jeunes pousses

est élevé compte tenu du manque d’accompagnement des

entrepreneurs en phase de lancement. Dans la pratique, le rôle de

l’État est crucial pour aider les entrepreneurs en phase de transition

à devenir propriétaires de leurs jeunes entreprises. L’État devrait doter

ces derniers des compétences et de l’expérience dont ils ont besoin

pour réussir, au moyen de programmes de formation de haute qualité,

notamment pour renforcer leurs compétences, élever leur niveau en

langues étrangères et améliorer leur orientation professionnelle et les

liens directs avec les possibilités d’emploi. Les États doivent assurer

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D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

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la qualité des formations en tenant compte de l’ensemble de la chaîne

du secteur économique envisagée par les entrepreneurs en phase

de lancement et de ses spécificités.

Le faible niveau d’éducation ne garantit pas le caractère innovant des

nouvelles entreprises. Les États peuvent stimuler l’innovation chez les

entrepreneurs au moyen de programmes de mentorat et de stages, et

transformer l’esprit d’entreprise en une culture d’entreprenariat qui

permettra à de nouvelles entreprises de croître et de prospérer, même

dans un climat des affaires peu favorable.

Les États devraient associer à leur action des partenaires tels que des

institutions financières, des ONG, des entreprises et diverses structures

dédiées à la jeunesse, notamment les établissements d’éducation, ainsi

que la société civile.

Il conviendrait d’adapter certaines bonnes pratiques appliquées dans

différents pays à la situation en Afrique du Nord9.

Au nombre des exemples retenus figurent les bonnes pratiques

suivantes :

• la création d’emplois décents et l’aide aux entreprises au moyen

d’un vaste partenariat public-privé (PPP). L’expérience d’artisans

à Angkor, au Cambodge, pourrait s’appliquer aux pays d’Afrique

du Nord, notamment en Tunisie et au Maroc, où l’industrie du

tourisme est florissante ;

• les formations et l’aide destinées aux jeunes grâce à des PPP qui

stimulent des « compétences avantageuses » par la migration

circulaire, comme dans le cas du projet MIDA au Ghana en matière

de santé ;

• la promotion de l’échange de savoir au moyen de réseaux de la

diaspora, à l’image des réseaux de professionnels originaires de

Chine et des Philippines qui résident à l’étranger ;

• le projet Souk Attanmia, initiative de développement économique

qui combine des services de financement (donations) et

d’accompagnement à l’appui de projets innovants10 ;

• un appel à projet pour la formation de 200 jeunes à l’entreprenariat

en milieu agricole, lancé par l’Agence pour le développement agricole

– l’objectif étant de promouvoir la création de microentreprises dans

le secteur agricole au Maroc11.

Enfin, il est largement admis dans la littérature sur le sujet que les

nouvelles entreprises se heurtent à des difficultés lorsqu’il s’agit

d’attirer des financements extérieurs au stade initial, que ce soit par

le biais de prêts bancaires ou de fonds propres. Le financement

participatif apparaît alors comme une solution utile, en ce qu’il consiste

en l’addition de petits montants de capital provenant d’un grand

nombre d’individus au profit de nouvelles entreprises. Cette démarche

repose sur l’accès à de vastes réseaux d’amis, de membres de la

famille et de collègues grâce aux sites internet de médias sociaux

tels que Facebook, Twitter et LinkedIn, qui informent de la création

d’entreprises et attirent des investisseurs. Le financement participatif

entend principalement donner la possibilité aux entrepreneurs de

lever des fonds, mais non sous forme de dons : il s’agit bien d’investir

dans une entreprise. Contrairement aux sukuk, le financement

participatif est peu coûteux, en ce qu’il n’est pas exigé des émetteurs

qu’ils établissent des prospectus détaillés. Le financement participatif,

tout comme les sukuk, est régi par l’autorité des marchés financiers

dans plusieurs pays. Certains pays, qui se sont mis à utiliser les

plateformes de financement participatif, pourraient servir de modèle,

à l’instar du Qatar et de son point de correspondance clé, appelé

« Silatech », qui aide les jeunes à réussir leur transition vers le monde

du travail12. Citons également à ce titre la plateforme de financement

participatif « Narwi »13, l’expérience égyptienne « Shekra »14 et l’initiative

américaine « Kiva »15.

9 Banque africaine de développement, Note économique « How to reduce youth unemployment in the Maghreb region », 2011.10 http://www.soukattanmia.org/11 http://www.challenge.ma/jeunes-entrepreneurs-agricoles-a-vos-projets-26584/12 Silatech : http://www.silatech.com/ /13 Narwi : http://launch.narwi.org/14 http://www.shekra.com/15 http://www.kiva.org/).

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en Afrique du Nord

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Annexe 1 : Le modèle retenu

Il s’agit en premier lieu de déterminer la mesure de la création d’entreprises

et les raisons sous-jacentes. La variable dépendante indique si une

personne s’investit ou non dans le processus de création d’entreprise ou

si elle exploite une entreprise. La modélisation s’exprime comme suit :

=zwifzwif

yi

ii 0

1

L ’indicateur « Wi » permet de voir si l’individu « i » s’emploie à créer

une entreprise. Lorsque l’indicateur est inférieur au seuil fixé, il s’agit

bel et bien de création d’entreprise. « Wi » est qualifié de variable latente ;

« Xi » représente la série de caractéristiques de l’individu « i » (contexte

personnel et attributs personnels) et « α » est le vecteur des coefficients

à estimer.

Le modèle est conçu comme suit :

( )( ) ii

i XyPyP

==

=

111

log

La distribution de « y » est formalisée comme suit :

Il s’agit dans ce cas de la répartition logistique. Le vecteur est obtenu

par la méthode d’estimation de probabilité maximum. Chaque coefficient

correspond à une ventilation des probabilités d’individus en cours de

création d’entreprises par rapport à une modalité de référence. L’objectif

consiste à montrer les changements de probabilités par des variations

des variables indépendantes. Pour chaque variable indépendante, une

modalité est fixée en référence tandis que les autres modalités de cette

variable sont comparées à la modalité de référence.

Un rapport de cotes ou rapport de probabilité inférieur à « 1 » signifie

que la probabilité de créer une entreprise pour un individu avec la

modalité correspondante est inférieure à celle de l’individu retenu pour

la modalité de référence ; le contraire est valable lorsque que le rapport

de cotes est supérieur à « 1 ».

La variable dépendante, qui mesure la décision de se lancer dans

l’entreprenariat, se définit comme une variable dichotomique positive

ou équivalente à « 1 » si l’individu participe ; elle équivaut autrement à

« 0 ». Trois groupes de variables dépendantes servent à mesurer le

stade de participation à la création d’entreprises. Les individus sont

considérés comme des entrepreneurs en devenir ou non ; ils sont aussi

considérés comme actifs dans la création d’entreprises ou comme

propriétaires-exploitants de jeunes entreprises. Nous avons utilisé des

modèles logistiques pour évaluer l’impact des déterminants individuels

de la création d’entreprises. Différentes variables indépendantes étant

incluses dans le modèle, leur contribution est évaluée en termes

d’amélioration de l’efficacité prédictive.

Les variables indépendantes peuvent être regroupées dans deux

catégories. Au niveau national, deux principaux facteurs peuvent

permettre (ou interdire) à un individu de prendre part au processus de

création d’entreprises : contexte personnel et attributs personnels. Les

facteurs du contexte personnel incluent deux grandes composantes :

(i) l’appui potentiel à l’aide financière émanant des familles – la capacité

ou la volonté de créer une entreprise peut être influencée par un

( ) ( )( )i

ii X

Xyobexp1

exp1Pr

+==

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niveau de revenu supérieur des ménages pouvant aider l’individu à

créer son entreprise. La mesure du revenu des ménages se fait par

rapport aux autres ménages ; chaque personne interrogée dans

l’échantillon est répartie dans différentes catégories approximatives

qui correspondent au tiers supérieur, au tiers intermédiaire et au

tiers inférieur de répartition des revenus dans le pays concerné ;

(ii) l’appui potentiel à l’aide financière d’investisseurs informels – si un

individu a accès à des investisseurs potentiels informels (famille

élargie ou amis), il peut facilement intégrer le processus de création

d’entreprises car il bénéficie d’une aide financière. Toutes les

personnes interrogées ont répondu aux questions concernant les

contributions récentes, au cours des trois dernières années,

d’investisseurs informels dans la création d’entreprises dans

lesquelles ils n’interviennent pas. Les échantillons ayant trait à la

population adulte dans chaque pays, ces informations servent à

estimer la prévalence d’investisseurs informels, pouvant être

considérée comme une mesure du contexte personnel pour les

individus qui s’efforcent de rassembler des ressources à des fins

de création d’entreprises.

La deuxième série de facteurs qui impactent sur la création d’entreprises

concerne les attributs personnels, à savoir des variables telles que l’âge,

le genre, l’éducation, l’expérience professionnelle, la confiance dans la

capacité à créer une entreprise et la crainte de l’échec. Ces facteurs

sont facilement mesurables et réutilisables dans les études sur le sujet.

L’âge est susceptible d’infléchir le processus de création d’entreprises

à deux périodes de la vie : premièrement, l’âge où l’individu déborde

d’énergie et d’enthousiasme et est ouvert à de nouvelles aventures.

Cet état d’esprit culmine en général vers 20 ans avant d’amorcer un

déclin ; deuxièmement, l’âge, plus mûr, où le niveau d’éducation est

plus élevé et l’expérience professionnelle et la capacité de créer de

nouvelles entreprises sont plus riches. La combinaison de ces deux

éléments suppose que l’âge de participation à la création d’entreprises

est le plus propice aux alentours de 30-40 ans. Dans le modèle retenu,

la variable de l’âge est répartie en cinq catégories : les 18-24 ans, les

25-34 ans, les 35-44 ans, les 45-54 ans et les 55-64 ans.

Le facteur du genre sert à mesurer diverses situations, y compris des

différences au niveau des attributs innés, des expériences de

socialisation, des rôles sociaux et des attentes culturelles. Il ressort

d’études empiriques que les femmes et les hommes interviennent tout

autant dans la création d’entreprises dans les pays en développement,

alors que les hommes sont davantage représentés dans ce domaine

dans les pays en développement.

Par ailleurs, l’éducation dote les individus des capacités nécessaires

pour créer des entreprises. Des études empiriques ont montré que

l’impact de l’éducation au-delà du cycle secondaire, notamment du

cycle secondaire supérieur, semble quasiment nul. De plus, avec un

niveau très bas voire inexistant d’éducation, la volonté de créer des

entreprises est très faible. Pour simplifier, le niveau d’éducation est

divisé en trois catégories : le niveau inférieur au primaire ou secondaire,

le niveau secondaire supérieur (lycée), et le niveau supérieur au

secondaire (post-lycée).

La mesure de la participation dans la population active est harmonisée

selon trois catégories, à savoir les personnes qui occupent un emploi

à temps plein ou à temps partiel, les personnes sans emploi ou au foyer,

et une catégorie résiduelle incluant les étudiants, les retraités et les

personnes handicapées.

Un individu peut se lancer dans la création d’entreprise s’il a conscience

des possibilités existantes en la matière. Les individus qui ont confiance

dans les opportunités d’affaires sont plus à même de créer de nouvelles

entreprises.

Enfin, la crainte d’échouer dans la création d’entreprises a été traitée

amplement ces derniers temps dans la littérature sur le sujet. Toutefois,

cette variable peut avoir un impact moindre par rapport à ce qu’indiquent

généralement les documents en question.

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Croissance inclusive en Afrique du Nord

1990 2000 2010 2011 2012 2013

Croissance du PIB par habitant (% annuel)

Algérie -1,7 0,8 1,7 0,9 1,4 0,8

Rép. arabe d’Égypte 3,6 3,7 3,4 0,1 0,5 0,4

Maroc 2,1 0,4 2,4 3,6 1,2 2,8

Tunisie 5,4 3,5 2,5 -1,4 3,1 1,8

Libye - 2,0 3,7 -62,5 102,8 -10,1

Espérance de vie à la naissance, total (années)Algérie 66,8 68,9 70,6 70,8 70,9 -

Rép. arabe d’Égypte 64,5 68,6 70,5 70,7 70,9 -

Maroc 64,7 68,1 70,2 70,4 70,6 -

Tunisie 70,3 72,6 74,6 74,9 75,1 -

Libye 68,6 72,0 74,8 75,0 75,2 -

Taux de mortalité, néonatal (pour 1 000 naissances vivantes)Algérie 23,2 17,9 12,3 12,0 11,6 -

Rép. arabe d’Égypte 32,6 21,3 12,7 12,3 11,8 -

Maroc 34,5 25,4 18,9 18,4 17,8 -

Tunisie 23,5 15,8 10,3 9,9 9,5 -

Libye 21,2 15,5 10,1 9,7 9,4 -

Taux de dépendance de la population active (%)Algérie 88,8 61,5 46,7 46,9 47,2 47,9

Rép. arabe d’Égypte 79,5 68,8 58,7 58,6 58,5 58,5

Maroc 78,3 63,2 49,6 49,1 48,9 48,9

Tunisie 73,4 55,9 43,8 43,5 43,5 43,6

Libye 82,2 59,2 51,6 51,7 51,9 52,1

Taux de participation de la population active, total (% de la population totale des 15-64 ans)(estimation OIT modélisée)

Algérie 44,3 46,1 45,7 46,0 46,3 -

Rép. arabe d’Égypte 52,4 49,2 51,9 52,2 52,4 -

Maroc 54,7 56,1 52,0 52,1 52,3 -

Tunisie 50,8 50,5 50,6 50,8 51,0 -

Libye 50,1 53,8 55,9 55,8 55,7 -

Ratio emploi-population, + 15 ans, total (%) (estimation OIT modélisée)Algérie - 30,7 38,8 39,1 39,4 -

Rép. arabe d’Égypte - 42,0 44,2 42,9 43,2 -

Maroc - 46,3 45,5 5,7 45,8 -

Tunisie - 40,2 41,0 41,2 41,4 -

Libye - 46,9 48,8 49,0 48,4 -

Source : Indicateurs du développement dans le monde, 2014

Annexe 2 : Statistiques descriptives

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Annexe 3 : Tableaux des résultats empiriques

Variables N Moyenne Dev.Stand.

Min Max

VARIABLES DÉPENDANTES

ACTIFS - TOUS 7974 0,11 0,31 0 1

ACTIFS - OPPORTUNITE 7974 0,08 0,26 0 1

ACTIFS - NECESSITE 7974 0,03 0,17 0 1

NAISSANTES - TOUS 2070 0,31 0,46 0 1

NAISSANTES - OPPORTUNITE 2070 0,16 0,37 0 1

NAISSANTES - NECESSITE 2070 0,05 0,22 0 1

NOUVELLES - TOUS 7974 0,06 0,23 0 1

NOUVELLES - OPPORTUNITE 7974 0,04 0,19 0 1

NOUVELLES - NECESSITE 7974 0,02 0,13 0 1

VARIABLES INDÉPENDANTES

ATTRIBUTS PERSONNELS

HOMME 7974 0,50 0,50 0 1

FEMME 7974 0,50 0,50 0 1

AGE 7909 36,22 12,83 18 64

AGE : 18-24 ANS 7972 0,23 0,42 0 1

AGE : 25-34 ANS 7972 0,26 0,44 0 1

AGE : 35-44 ANS 7972 0,21 0,41 0 1

AGE : 45-54 ANS 7972 0,17 0,38 0 1

AGE : 55-64 ANS 7972 0,13 0,34 0 1

PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 7828 0,42 0,49 0 1

EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 7828 0,24 0,43 0 1

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 7828 0,34 0,47 0 1

TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 7956 0,52 0,50 0 1

NE TRAVAILLANT PAS 7956 0,32 0,47 0 1

RETRAITES, ETUDIANTS 7956 0,16 0,37 0 1

PEUR DE L'ECHEC 7140 0,30 0,46 0 1

CONTEXTE PERSONEL

MENAGES A FAIBLES REVENUS 3984 0,25 0,43 0 1

MENAGES A REVENUS MOYENS 3984 0,40 0,49 0 1

MENAGES A REVENUS ELEVES 3984 0,36 0,48 0 1

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 7903 0,05 0,22 0 1

Tableau 1 a – Les quatre pays ensemble : statistiques descriptives des variables dépendantes,attributs personnels et contexte personnel

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Variables N Moyenne Dev.Stand.

Min Max

VARIABLES DÉPENDANTES

ACTIFS - TOUS 2000 0,17 0,37 0 1

ACTIFS - OPPORTUNITE 2000 0,12 0,33 0 1

ACTIFS - NECESSITE 2000 0,03 0,17 0 1

NAISSANTES - TOUS 468 0,80 0,40 0 1

NAISSANTES - OPPORTUNITE 468 0,37 0,48 0 1

NAISSANTES - NECESSITE 468 0,09 0,29 0 1

NOUVELLES - TOUS 2000 0,06 0,23 0 1

NOUVELLES - OPPORTUNITE 2000 0,04 0,20 0 1

NOUVELLES - NECESSITE 2000 0,01 0,10 0 1

VARIABLES INDÉPENDANTES

ATTRIBUTS PERSONNELS

HOMME 2000 0,50 0,50 0 1

FEMME 2000 0,50 0,50 0 1

AGE 1996 33,65 12,20 18 64

AGE : 18-24 ANS 2000 0,29 0,45 0 1

AGE : 25-34 ANS 2000 0,30 0,46 0 1

AGE : 35-44 ANS 2000 0,21 0,40 0 1

AGE : 45-54 ANS 2000 0,12 0,32 0 1

AGE : 55-64 ANS 2000 0,09 0,28 0 1

PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 1958 0,37 0,48 0 1

EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 1958 0,35 0,48 0 1

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 1958 0,28 0,45 0 1

TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 1984 0,49 0,50 0 1

NE TRAVAILLANT PAS 1984 0,28 0,45 0 1

RETRAITES, ETUDIANTS 1984 0,23 0,42 0 1

PEUR DE L'ECHEC 1471 0,29 0,45 0 1

CONTEXTE PERSONEL

MENAGES A FAIBLES REVENUS 975 0,33 0,47 0 1

MENAGES A REVENUS MOYENS 975 0,31 0,46 0 1

MENAGES A REVENUS ELEVES 975 0,36 0,48 0 1

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 1935 0,06 0,24 0 1

Tableau 1. b – Algérie : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

24

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Variables N Moyenne Dev.Stand. Min Max

VARIABLES DÉPENDANTES

ACTIFS - TOUS 2596 0,07 0,26 0 1

ACTIFS - OPPORTUNITE 2596 0,04 0,20 0 1

ACTIFS - NECESSITE 2596 0,03 0,18 0 1

NAISSANTES - TOUS 581 0,19 0,40 0 1

NAISSANTES - OPPORTUNITE 581 0,10 0,30 0 1

NAISSANTES - NECESSITE 581 0,06 0,23 0 1

NOUVELLES - TOUS 2596 0,04 0,20 0 1

NOUVELLES - OPPORTUNITE 2596 0,02 0,14 0 1

NOUVELLES - NECESSITE 2596 0,02 0,14 0 1

VARIABLES INDÉPENDANTES

ATTRIBUTS PERSONNELS

HOMME 2596 0,52 0,50 0 1

FEMME 2596 0,48 0,50 0 1

AGE 2567 38,63 13,35 18 64

AGE : 18-24 ANS 2596 0,20 0,40 0 1

AGE : 25-34 ANS 2596 0,20 0,40 0 1

AGE : 35-44 ANS 2596 0,21 0,40 0 1

AGE : 45-54 ANS 2596 0,20 0,40 0 1

AGE : 55-64 ANS 2596 0,19 0,39 0 1

PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 2593 0,34 0,47 0 1

EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 2593 0,32 0,47 0 1

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 2593 0,34 0,47 0 1

TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 2596 0,55 0,50 0 1

NE TRAVAILLANT PAS 2596 0,35 0,48 0 1

RETRAITES, ETUDIANTS 2596 0,11 0,31 0 1

PEUR DE L'ECHEC 2493 0,36 0,48 0 1

CONTEXTE PERSONEL

MENAGES A FAIBLES REVENUS 2292 0,24 0,43 0 1

MENAGES A REVENUS MOYENS 2292 0,41 0,49 0 1

MENAGES A REVENUS ELEVES 2292 0,35 0,48 0 1

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 2593 0,07 0,25 0 1

Tableau 1. c – Égypte : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

25

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

Variables N Moyenne Dev.Stand.

Min Max

VARIABLES DÉPENDANTES

ACTIFS - TOUS 1500 0,16 0,36 0 1

ACTIFS - OPPORTUNITE 1500 0,12 0,32 0 1

ACTIFS - NECESSITE 1500 0,04 0,20 0 1

NAISSANTES - TOUS 971 0,11 0,32 0 1

NAISSANTES - OPPORTUNITE 971 0,09 0,28 0 1

NAISSANTES - NECESSITE 971 0,02 0,15 0 1

NOUVELLES - TOUS 1500 0,09 0,29 0 1

NOUVELLES - OPPORTUNITE 1500 0,07 0,25 0 1

NOUVELLES - NECESSITE 1500 0,03 0,16 0 1

VARIABLES INDÉPENDANTES

ATTRIBUTS PERSONNELS

HOMME 1500 0,50 0,50 0 1

FEMME 1500 0,50 0,50 0 1

AGE 1497 34,99 12,27 18 64

AGE : 18-24 ANS 1500 0,25 0,43 0 1

AGE : 25-34 ANS 1500 0,27 0,45 0 1

AGE : 35-44 ANS 1500 0,22 0,41 0 1

AGE : 45-54 ANS 1500 0,16 0,37 0 1

AGE : 55-64 ANS 1500 0,09 0,29 0 1

PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 1498 0,83 0,38 0 1

EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 1498 0,12 0,33 0 1

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 1500 0,05 0,22 0 1

TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 1500 0,51 0,50 0 1

NE TRAVAILLANT PAS 1500 0,35 0,48 0 1

RETRAITES, ETUDIANTS 1500 0,14 0,34 0 1

PEUR DE L'ECHEC 1361 0,24 0,43 0 1

CONTEXTE PERSONEL

MENAGES A FAIBLES REVENUS 231 0,00 0,00 0 0

MENAGES A REVENUS MOYENS 231 0,52 0,50 0 1

MENAGES A REVENUS ELEVES 231 0,48 0,50 0 1

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 1500 0,01 0,07 0 1

Tableau 1. d – Maroc : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

26

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Variables N Moyenne Dev.Stand.

Min Max

VARIABLES DÉPENDANTES

ACTIFS - TOUS 1878 0,06 0,24 0 1

ACTIFS - OPPORTUNITE 1878 0,04 0,20 0 1

ACTIFS - NECESSITE 1878 0,02 0,12 0 1

NAISSANTES - TOUS 50 0,78 0,42 0 1

NAISSANTES - OPPORTUNITE 50 0,50 0,51 0 1

NAISSANTES - NECESSITE 50 0,14 0,35 0 1

NOUVELLES - TOUS 1878 0,04 0,20 0 1

NOUVELLES - OPPORTUNITE 1878 0,03 0,17 0 1

NOUVELLES - NECESSITE 1878 0,01 0,11 0 1

VARIABLES INDÉPENDANTES

ATTRIBUTS PERSONNELS

HOMME 1878 0,49 0,50 0 1

FEMME 1878 0,51 0,50 0 1

AGE 1849 36,66 12,27 18 64

AGE : 18-24 ANS 1876 0,20 0,40 0 1

AGE : 25-34 ANS 1876 0,28 0,45 0 1

AGE : 35-44 ANS 1876 0,22 0,41 0 1

AGE : 45-54 ANS 1876 0,18 0,39 0 1

AGE : 55-64 ANS 1876 0,12 0,32 0 1

PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 1779 0,27 0,44 0 1

EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 1779 0,10 0.31 0 1

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 1779 0,63 0,48 0 1

TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 1876 0,50 0,50 0 1

NE TRAVAILLANT PAS 1876 0,32 0,46 0 1

RETRAITES, ETUDIANTS 1876 0,18 0,39 0 1

PEUR DE L'ECHEC 1815 0,26 0,44 0 1

CONTEXTE PERSONEL

MENAGES A FAIBLES REVENUS 486 0,22 0,41 0 1

MENAGES A REVENUS MOYENS 486 0,44 0,50 0 1

MENAGES A REVENUS ELEVES 486 0,34 0,48 0 1

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 1875 0,05 0,22 0 1

Tableau 1. e – Tunisie : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributs personnels et contexte personnel

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

27

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

ACTIFS - TOUS

1,00

ACTIFS - OPPORTUNITE

0,81

1,00

ACTIFS - NECESSITE

0,43

-0,1

41,

00

NAISSANTES - TOUS

0,74

0,62

0,28

1,00

NAISSANTES - OPPORTU-

NITE

0,74

0,91

-0,1

20,

701,

00

NAISSANTES - NECESSITE

0,38

-0,1

20,

870,

36-0

,11

1,00

NOUVELLES - TOUS

0,55

0,46

0,24

0,24

0,30

0,09

1,00

NOUVELLES - OPPORTU-

NITE

0,46

0,57

-0,0

80,

240,

39-0

,07

0,85

1,00

NOUVELLES - NECESSITE

0,26

-0,0

80,

600,

05-0

,08

0,29

0,48

-0,0

51,

00

MALE

0,05

0,03

0,04

0,02

0,01

0,02

0,09

0,08

0,05

1,00

AGE : 18-24 ANS

-0,0

4-0

,06

0,04

-0,0

4-0

,05

0,03

-0,0

5-0

,07

0,02

-0,0

31,

00

AGE : 25-34 ANS

0,08

0,08

0,03

0,10

0,07

0,03

0,09

0,06

0,06

-0,0

2-0

,34

1,00

AGE : 35-44 ANS

-0,0

10,

00-0

,04

0,00

0,03

-0,0

60,

020,

03-0

,01

0,00

-0,3

0-0

,37

1,00

AGE : 45-54 ANS

0,00

0,02

-0,0

4-0

,04

-0,0

2-0

,02

-0,0

10,

03-0

,05

0,04

-0,2

3-0

,29

-0,2

51,

00

AGE : 55-64 ANS

-0,0

6-0

,07

0,01

-0,0

6-0

,05

0,03

-0,1

0-0

,08

-0,0

50,

02-0

,15

-0,1

9-0

,17

-0,1

31,

00

PAS D'EDUCATION

SECONDAIRE : EDU0011C

-0,0

7-0

,08

0,01

-0,0

8-0

,05

-0,0

1-0

,11

-0,1

1-0

,02

-0,0

6-0

,03

-0,0

8-0

,03

0,10

0,09

1,00

EDUCATION SECONDAIRE

UNIQUEMENT : EDU1212C

0,01

0,02

0,01

0,01

0,01

0,02

0,03

0,03

0,01

0,02

0,14

-0,0

30,

01-0

,10

-0,0

4-0

,51

1,00

FORMATION POST

SECONDAIRE : EDU1320C

0,06

0,06

-0,0

20,

070,

04-1

,01

0,09

0,09

0,02

0,04

-0,1

00,

110,

01-0

,01

-0,0

6-0

,55

-0,4

41,

00

TRAVAILLANT (PLEIN

TEMPS/TEMPS PARTIEL)

0,17

0,15

0,06

0,19

0,13

0,02

0,10

0,09

0,05

0,43

-0,1

80,

070,

060,

10-0

,07

-0,1

3-0

,07

0,21

1,00

NE TRAVAILLANT PAS

-0,1

2-0

,11

-0,0

3-0

,12

-0,1

00,

00-0

,08

-0,0

7-0

,03

-0,4

9-0

,02

0,03

0,04

-0,0

4-0

,02

0,14

-0,0

3-0

,12

-0,7

71,

00

RETRAITES, ETUDIANTS

-0,1

0-0

,07

-0,0

4-0

,13

-0,0

7-0

,03

-0,0

5-0

,04

-0,0

30,

000,

32-0

,16

-0,1

5-0

,10

0,14

0,01

0,15

-0,1

6-0

,49

-0,1

81,

00

PEUR DE L'ECHEC

-0,0

4-0

,02

-0,0

5-0

,01

0,00

-0,0

3-0

,04

-0,0

1-0

,05

-0,1

4-0

,03

-0,0

20,

03-0

,02

0,08

0,03

0,03

-0,0

6-0

,10

0,09

0,02

1,00

MENAGES A FAIBLES

REVENUS

0,02

0,00

0,01

-0,0

10,

000,

00-0

,01

-0,0

30,

01-0

,04

-0,0

5-0

,04

0,07

-0,0

40,

080,

090,

00-0

,09

-0,1

10,

110,

010,

021,

00

MENAGES A REVENUS

MOYENS

-0,0

7-0

,07

-0,0

2-0

,04

-0,0

3-0

,02

-0,0

8-0

,08

-0,0

3-0

,02

-0,0

1-0

,01

0,00

0,05

-0,0

20,

15-0

,01

-0,1

4-0

,01

0,03

-0,0

20,

12-0

,40

1,00

MENAGES A REVENUS

ELEVES

0,06

0,06

0,01

0,05

0,03

0,02

0,09

0,10

0,02

0,06

0,06

0,05

-0,0

6-0

,02

-0,0

4-0

,22

0,02

0,22

0,09

-0,1

10,

01-0

,13

-0,4

1-0

,67

1,00

EXISTANCE D'INVESTISEURS

INFORMELS

0,07

0,05

0,05

0,05

0,03

0,02

0,09

0,05

0,07

0,07

-0,0

70,

060,

020,

00-0

,02

-0,1

60,

040,

120,

13-0

,09

-0,0

8-0

,07

0,00

-0,1

00,

091,

00

Tableau 2. a – Les quatre pays ensemble : matrice de corrélation des variables dépendantes,attributs personnels et contexte personnel

ACTIFS - TOUS

ACTIFS - OPPORTUNITE

ACTIFS - NECESSITE

NAISSANTES - TOUS

NAISSANTES -OPPORTUNITE

NAISSANTES - NECESSITE

NOUVELLES - TOUS

NOUVELLES - OPPORTUNITE

NOUVELLES - NECESSITE

MALE

AGE : 18-24 ANS

AGE : 25-34 ANS

AGE : 35-44 ANS

AGE : 45-54 ANS

AGE : 55-64 ANS

PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011CEDUCATION SECON-DAIRE UNIQUE-MENT : EDU1212C

FORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C

TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPSPARTIEL)

NE TRAVAILLANTPAS

RETRAITES, ETUDIANTS

PEUR DE L'ECHEC

MENAGES A FAIBLES REVENUS

MENAGES A REVENUS MOYENS

MENAGES A REVENUS ELEVES

EXISTANCE D'INVESTISEURS :INFORMELS

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

28

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

ACTIFS - TOUS

1,00

ACTIFS - OPPORTUNITE

0,82

1,00

ACTIFS - NECESSITE

0,28

-0,2

51,

00

NAISSANTES - TOUS

0,56

0,46

0,15

1,00

NAISSANTES - OPPORTUNITE

0,79

0,95

-0,2

40,

541,

00

NAISSANTES - NECESSITE

0,27

-0,2

40,

960,

19-0

,23

1,00

NOUVELLES - TOUS

0,44

0,38

0,09

0,17

0,31

0,05

1,00

NOUVELLES - OPPORTUNITE

0.39

0,48

-0,1

20,

160,

40-0

,11

0,90

1,00

NOUVELLES - NECESSITE

0,15

-0,1

30.

520,

02-0

,12

0,39

0,34

-0,0

61,

00

MALE

0,03

0,04

-0.0

60,

060,

03-0

,03

0,12

0.13

-0,0

31,

00

AGE : 18-24 ANS

-0,0

7-0

,10

0.08

-0,0

3-0

,10

0,05

-0,1

1-0

,15

0,09

-0,0

31,

00

AGE : 25-34 ANS

-0,0

6-0

,09

0.02

-0,0

1-0

,10

0,03

-0,0

3-0

,07

0,03

-0,0

6-0

,46

1,00

AGE : 35-44 ANS

0,06

0,07

-0.0

2-0

,01

0,09

0,00

0,10

0,16

-0,0

80,

05-0

,31

-0,4

61,

00

AGE : 45-54 ANS

0,16

0,23

-0.1

00,

09-0

,21

-0,0

90,

110,

14-0

,05

0,07

-0,1

8-0

,27

-0,1

81,

00

AGE : 55-64 ANS

-0,1

1-0

,08

-0.0

5-0

,04

-0,0

7-0

,05

-0,0

8-0

,07

-0,0

30,

00-0

,10

-0,1

4-0

,10

-0,0

61,

00

PAS D'EDUCATION

SECONDAIRE : EDU0011C

-0,0

8-0

,06

0.00

-0,0

1-0

,03

0,01

-0,1

9-0

,15

-0,1

0-0

,01

0,03

-0,0

6-0

,03

0,05

0,12

1,00

EDUCATION SECONDAIRE

UNIQUEMENT : EDU1212C

0,07

0,05

0.02

0,04

0,01

-0,0

10,

040,

000,

140,

000,

10-0

,05

-0,0

10,

02-0

,12

-0,4

41,

00

FORMATION POST

SECONDAIRE : EDU1320C

0,01

0,00

-0.0

2-0

,02

0,02

0,00

0,13

0,14

-0,0

40,

02-0

,12

0,10

0,04

-0,0

60,

00-0

,51

-0,5

51,

00

TRAVAILLANT (PLEIN

TEMPS/TEMPS PARTIEL)

0,04

0,07

-0.1

00,

160,

07-0

,11

0,05

0,04

0,01

0,25

-0,1

20,

030,

080,

03-0

,04

-0,1

6-0

,02

0,17

1,00

NE TRAVAILLANT PAS

-0,0

4-0

,06

0.06

-0,0

9-0

,06

0,07

-0,0

40,

00-0

,08

-0,3

0-0

,02

0,07

-0,0

2-0

,07

0,00

0,17

-0,0

8-0

,09

-0,8

11,

00

RETRAITES, ETUDIANTS

-0,0

1-0

,04

0.07

-0,1

2-0

,02

0,08

-0,0

2-0

,06

0,10

0,03

0,23

-0,1

5-0

,11

0,05

0,08

0,00

0,16

-0,1

5-0

,47

-0,1

51,

00

PEUR DE L'ECHEC

0,09

0,14

-0.0

50,

150,

17-0

,04

0,08

0,10

-0,0

1-0

,12

-0,0

3-0

,06

0,06

0,09

-0,0

30,

120,

07-0

,18

0,01

0,08

-0,1

41,

00

MENAGES A FAIBLES

REVENUS

0,03

0,05

-0.0

8-0

,12

0,00

-0,0

70,

030,

01-0

,01

0,03

-0,0

7-0

,08

0,17

-0,0

70,

130,

120,

01-0

,12

-0,0

70,

10-0

,04

-0,0

51,

00

MENAGES A REVENUS

MOYENS

-0,1

2-0

,05

-0.1

2-0

,01

-0,0

2-0

,10

-0,1

9-0

,14

-0,1

1-0

,09

0,01

0,02

0,01

-0,0

2-0

,05

0,09

-0,0

4-0

,04

-0,0

20,

07-0

,07

0,30

-0,4

31,

00

MENAGES A REVENUS

ELEVES

0,08

0,01

0.19

0,12

0,02

0,17

0,15

0,13

0,11

0,06

0,06

0,06

-0,1

60,

09-0

,07

-0,1

90,

030,

150,

08-0

,16

0,10

-0,2

4-0

,50

-0,5

71,

00

EXISTANCE D'INVESTISEURS

INFORMELS

-0,0

3-0

,03

-0,0

4-0

,02

-0,0

1-0

,10

0,07

0,00

0,06

0,05

-0,1

20,

09-0

,04

0,00

0,15

-0,1

60,

080,

070,

19-0

,19

-0,0

4-0

,08

0,13

-0,0

7-0

,05

1,00

Tableau 2. b – Algérie : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel

ACTIFS - TOUS

ACTIFS - OPPORTUNITE

ACTIFS - NECESSITE

NAISSANTES - TOUS

NAISSANTES -OPPORTUNITE

NAISSANTES - NECESSITE

NOUVELLES - TOUS

NOUVELLES - OPPORTUNITE

NOUVELLES - NECESSITE

MALE

AGE : 18-24 ANS

AGE : 25-34 ANS

AGE : 35-44 ANS

AGE : 45-54 ANS

AGE : 55-64 ANS

PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011CEDUCATION SECON-DAIRE UNIQUE-MENT : EDU1212CFORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C

TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPSPARTIEL)

NE TRAVAILLANTPAS

RETRAITES, ETUDIANTS

PEUR DE L'ECHEC

MENAGES A FAIBLES REVENUS

MENAGES A REVENUS MOYENS

MENAGES A REVENUS ELEVES

EXISTANCE D'INVESTISEURS :INFORMELS

Page 29: BAD › fileadmin › uploads › afdb › ... · de créer sa propre entreprise, de travailler à son compte et de créer des emplois pour autrui. Les auteurs précités ont montré

B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

29

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

ACTIFS - TOUS

1,00

ACTIFS - OPPORTUNITE

0,72

1,00

ACTIFS - NECESSITE

0,58

-0,1

01,

00

NAISSANTES - TOUS

0,77

0,58

0,40

1.00

NAISSANTES - OPPORTU-

NITE

0,64

0,88

-0,0

90,

681,

00

NAISSANTES - NECESSITE

0,48

-0,0

90,

840,

51-0

,08

1,00

NOUVELLES - TOUS

0,61

0,44

0,39

0,22

0,22

0,14

1,00

NOUVELLES - OPPORTU-

NITE

0,45

0,63

-0,0

70,

200,

34-0

,06

0,75

1,00

NOUVELLES - NECESSITE

0,38

-0,0

70,

660,

10-0

,06

0,28

0,63

-0,0

41,

00

MALE

0,04

0,01

0,06

-0,0

1-0

,01

0,01

0,06

0,01

0,07

1,00

AGE : 18-24 ANS

-0,0

1-0

,02

0,03

-0,0

6-0

,03

0,02

0,00

-0,0

10,

010,

011,

00

AGE : 25-34 ANS

0,05

0,03

0,06

0,05

0,04

0,05

0,11

0,06

0,09

0,03

-0,2

91,

00

AGE : 35-44 ANS

-0,0

20,

02-0

,06

0,01

0,04

-0,1

00,

00-0

,01

0.01

-0,0

5-0

,30

-0,3

31,

00

AGE : 45-54 ANS

-0,0

20,

00-0

,05

-0,0

1-0

,05

-0,0

1-0

,04

0,01

-0.0

70,

02-0

,25

-0,2

7-0

,28

1,00

AGE : 55-64 ANS

-0,0

2-0

,03

0,02

0,00

0,00

0,05

-0,1

1-0

,08

-0.0

7-0

,01

-0,1

8-0

,20

-0,2

0-0

,17

1,00

PAS D'EDUCATION

SECONDAIRE : EDU0011C

-0,0

6-0

,13

0,06

-0,0

6-0

,08

0,02

-0,1

0-0

,15

0.03

-0,0

7-0

,07

-0,1

3-0

,03

0,12

0,16

1,00

EDUCATION SECONDAIRE

UNIQUEMENT : EDU1212C

0,01

0,04

-0,0

20,

010,

050,

010,

040.

09-0

.05

0,01

0,16

-0,0

10,

03-0

,13

-0,0

7-0

,48

1,00

FORMATION POST

SECONDAIRE : EDU1320C

0,06

0,08

-0,0

40,

050,

04-0

,03

0,06

0,06

0.02

0,05

-0,0

90,

140,

000,

02-0

,08

-0,5

0-0

,52

1,00

TRAVAILLANT (PLEIN

TEMPS/TEMPS PARTIEL)

0,19

0,15

0,11

0,20

0,15

0,06

0,08

0,04

0,07

0,52

-0,1

80,

070,

060,

12-0

.09

-0,1

3-0

,09

0,22

1,00

NE TRAVAILLANT PAS

-0,1

4-0

,12

-0,0

6-0

,13

-0,1

0-0

,02

-0,0

6-0

,06

-0,0

3-0

,59

-0,0

50,

050,

05-0

,05

0,00

0,11

0,00

-0,1

1-0

,76

1,00

RETRAITES, ETUDIANTS

-0,1

1-0

,07

-0,0

8-0

,13

-0,0

9-0

,06

-0,0

40,

01-0

,07

0,00

0,35

-0,1

7-0

,16

-0,1

20,

140,

050,

14-0

,19

-0,5

0-0

,19

1,00

PEUR DE L'ECHEC

-0,1

5-0

,14

-0,0

9-0

,10

-0,1

2-0

,06

-0,1

0-0

,07

-0,0

8-0

,19

-0,0

3-0

,06

0,01

-0,0

10,

120,

030,

02-0

,05

-0,1

90,

140,

111,

00

MENAGES A FAIBLES

REVENUS

-0,0

3-0

,05

0,00

-0,0

5-0

,04

-0,0

1-0

,05

-0,0

60,

00-0

,08

-0,0

7-0

,02

0,06

-0,0

30,

070,

26-0

,07

-0,1

8-0

,16

0,16

0,02

0,04

1,00

MENAGES A REVENUS

MOYENS

-0,0

4-0

,08

0,02

-0,0

3-0

,02

0,01

-0,0

3-0

,04

0,01

0,03

-0,0

3-0

,07

0,03

0,06

0,01

0,08

0,05

-0,1

20,

02-0

,04

0,02

0,08

-0,4

21,

00

MENAGES A REVENUS

ELEVES

0,07

0,12

-0,0

30,

070,

060,

000,

070,

09-0

,01

0,04

0,09

0,08

-0,0

8-0

,04

-0,0

7-0

,29

0,02

0,27

0,11

-0,1

0-0

,04

-0,1

1-0

,44

-0,6

31,

00

EXISTANCE D'INVESTISEURS

INFORMELS

0,14

0,12

0,07

0,11

0,08

-0,0

60,

110,

100,

060,

08-0

,06

0,09

0,03

-0,0

1-0

,07

-0,0

9-0

,01

0,10

0,13

-0,0

7-0

,10

-0,1

1-0

,09

-0,0

80,

151,

00

Tableau 2. c – Égypte : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel

ACTIFS - TOUS

ACTIFS - OPPORTUNITE

ACTIFS - NECESSITE

NAISSANTES - TOUS

NAISSANTES -OPPORTUNITE

NAISSANTES - NECESSITE

NOUVELLES - TOUS

NOUVELLES - OPPORTUNITE

NOUVELLES - NECESSITE

MALE

AGE : 18-24 ANS

AGE : 25-34 ANS

AGE : 35-44 ANS

AGE : 45-54 ANS

AGE : 55-64 ANS

PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011CEDUCATION SECON-DAIRE UNIQUE-MENT : EDU1212C

FORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C

TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPSPARTIEL)NE TRAVAILLANTPAS

RETRAITES, ETUDIANTS

PEUR DE L'ECHEC

MENAGES A FAIBLES REVENUS

MENAGES A REVENUS MOYENS

MENAGES A REVENUS ELEVES

EXISTANCE D'INVESTISEURS :INFORMELS

Page 30: BAD › fileadmin › uploads › afdb › ... · de créer sa propre entreprise, de travailler à son compte et de créer des emplois pour autrui. Les auteurs précités ont montré

B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

30

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

ACTIFS - TOUS

1,00

ACTIFS - OPPORTUNITE

0,96

1,00

ACTIFS - NECESSITE

0,22

-0,0

61,

00

NAISSANTES - TOUS

0,78

0,77

0,10

1,00

NAISSANTES - OPPORTUNITE

0,80

0,83

-0,0

50,

931,

00

NAISSANTES - NECESSITE

0,15

-0,0

40,

700,

18-0

,04

1,00

NOUVELLES - TOUS

0,60

0,63

-0,0

40,

330,

37-0

,03

1,00

NOUVELLES - OPPORTUNITE

0,60

0,63

-0,0

40,

330,

37-0

,03

1,00

1,00

NOUVELLES - NECESSITE

0,20

0,18

0,09

0,15

0,15

0,07

0,21

0,21

1,00

MALE

-0,1

3-0

,11

-0,0

6-0

,07

-0,0

5-0

,04

-0,1

2-0

,12

-0,1

21,

00

AGE : 18-24 ANS

0,14

0,17

-0,0

80,

090,

10-0

,06

0,17

0,17

-0,0

7-0

,37

1,00

AGE : 25-34 ANS

-0,0

1-0

,07

0,20

0,06

0,01

0,14

-0,0

3-0

,03

0,08

-0,3

1-0

,41

1,00

AGE : 35-44 ANS

-0,0

10,

01-0

,05

-0,1

0-0

,08

-0,0

4-0

,01

-0,0

10,

04-0

,23

-0,3

0-0

,25

1,00

AGE : 45-54 ANS

-0,0

3-0

,02

-0,0

2-0

,01

0,01

-0,0

2-0

,07

-0,0

70,

17-0

,11

-0,1

4-0

,12

-0,0

91,

00

AGE : 55-64 ANS

0,01

0,00

0,06

0,09

0,07

0,04

-0,0

8-0

,08

-0,0

70,

010,

01-0

,04

0,07

-0,0

71,

00

PAS D'EDUCATION

SECONDAIRE : EDU0011C

-0,0

4-0

,03

-0,0

4-0

,06

-0,0

4-0

,03

-0,0

5-0

,05

0,07

0,07

-0,0

3-0

,02

-0,1

00,

14-0

,75

1,00

EDUCATION SECONDAIRE

UNIQUEMENT : EDU1212C

0,03

0,04

-0,0

3-0

,07

-0,0

5-0

,02

0,17

0,17

0,02

-0,0

90,

020,

070,

02-0

,06

-0,5

9-0

,10

1,00

FORMATION POST

SECONDAIRE : EDU1320C

0,20

0,18

0,09

0,13

0,09

0,06

0,25

0,25

0,42

-0,2

50,

100,

050,

090,

01-0

,04

-0,0

80,

161,

00

TRAVAILLANT (PLEIN

TEMPS/TEMPS PARTIEL)

-0,1

7-0

,16

-0,0

7-0

,11

-0,0

9-0

,05

-0,1

9-0

,19

-0,4

50,

06-0

,05

0,05

0,00

-0,1

20,

13-0

,07

-0,1

1-0

,79

1,00

NE TRAVAILLANT PAS

-0,0

8-0

,07

-0,0

4-0

,04

-0,0

2-0

,03

-0,1

1-0

,11

-0,0

10,

31-0

,09

-0,1

5-0

,15

0,16

-0,1

20,

23-0

,10

-0,4

5-0

,20

1,00

RETRAITES, ETUDIANTS

0,17

0,12

0,20

0,10

0,05

0,14

-0,0

3-0

,03

-0,0

5-0

,08

0,13

0,06

-0,1

2-0

,04

0,04

-0,0

2-0

,05

0,08

-0,0

2-0

,09

1,00

PEUR DE L'ECHEC

-0,0

3-0

,03

-0,0

20,

040,

030,

07-0

,10

-0,1

0-0

,06

0,02

0,10

-0,0

7-0

,01

-0,1

00,

14-0

,03

-0,1

7-0

,04

0,13

-0,1

20,

151,

00

MENAGES A FAIBLES

REVENUS

0,03

0,03

0,02

-0,0

4-0

,03

-0,0

70,

100,

100,

06-0

,02

-0,1

00,

070,

010,

10-0

,14

0,03

0,17

0,04

-0,1

30,

12-0

,15

-1,0

01,

00

Tableau 2. d – Maroc : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel

ACTIFS - TOUS

ACTIFS - OPPORTUNITE

ACTIFS - NECESSITE

NAISSANTES - TOUS

NAISSANTES - OPPORTUNITE

NAISSANTES - NECESSITE

NOUVELLES - TOUS

NOUVELLES - OPPORTUNITE

MALE

AGE : 18-24 ANS

AGE : 25-34 ANS

AGE : 35-44 ANS

AGE : 45-54 ANS

AGE : 55-64 ANS

PAS D'EDUCATION SE-CONDAIRE : EDU0011C

EDUCATION SECON-DAIRE UNIQUEMENT :EDU1212C

FORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C

TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPS PARTIEL)

RETRAITES, ETUDIANTS

RETIRED, STUDENTS

PEUR DE L'ECHEC

MENAGES A FAIBLESREVENUS

MENAGES A REVENUS ELEVES

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

31

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

ACTIFS - TOUS

1,00

ACTIFS - OPPORTUNITE

0,64

1,00

ACTIFS - NECESSITE

0,29

-0,4

11,

00

NAISSANTES - TOUS

0,76

0,49

0,22

1,00

NAISSANTES - OPPORTUNITE

0,64

1,00

-0,4

10,

491,

00

NAISSANTES - NECESSITE

0,29

-0,4

11,

000,

22-0

,41

1,00

NOUVELLES - TOUS

0,23

0,36

-0,1

50,

180,

36-0

,15

1,00

NOUVELLES - OPPORTUNITE

0,23

0,36

-0,1

50,

180,

36-0

,15

1,00

1,00

NOUVELLES - NECESSITE

0,19

-0,1

50,

330,

14-0

,15

0,33

-0,0

9-0

,09

1,00

MALE

-0,3

3-0

,41

0,21

-0,1

3-0

,41

0,21

-0,1

5-0

,15

-0,2

71,

00

AGE : 18-24 ANS

0,19

0,37

-0,1

2-0

,03

0,37

-0,1

20,

020,

02-0

,15

-0,4

11,

00

AGE : 25-34 ANS

-0,0

2-0

,12

-0,1

9-0

,13

-0,1

2-0

,19

-0,1

5-0

,15

0,33

-0,1

9-0

,41

1,00

AGE : 35-44 ANS

0,07

0,03

0,13

0,27

0,03

0,13

0,24

0,24

0,13

-0,2

2-0

,49

-0,2

21,

00

AGE : 45-54 ANS

0,35

0,03

0,48

0,27

0,03

0,48

0,24

0,24

0,13

-0,2

2-0

,23

-0,2

20,

681,

00

AGE : 55-64 ANS

0,23

0,02

0,32

0,18

0,02

0,32

-0,1

2-0

,12

-0,0

90,

320,

020,

15-0

,18

-0,1

81,

00

PAS D'EDUCATION

SECONDAIRE : EDU0011C

-0,4

6-0

,04

-0,6

40-

,35

-0,0

4-0

,64

-0,1

4-0

,14

-0,0

5-0

,02

0,19

0,29

-0,4

8-0

,76

-0,5

01,

00

EDUCATION SECONDAIRE

UNIQUEMENT : EDU1212C

0,14

0,33

-0,3

20,

240,

33-0

,32

0,12

0,12

0,09

-0,3

2-0

,02

0,15

0,18

-0,2

40,

120,

141,

00

FORMATION POST

SECONDAIRE : EDU1320C

0,16

-0,2

20,

540,

12-0

,22

0,54

-0,0

8-0

,08

0,18

-0,1

00,

25-0

,10

-0,1

20,

46-0

,08

-0,3

5-0

,69

1,00

TRAVAILLANT (PLEIN

TEMPS/TEMPS PARTIEL)

-0,3

5-0

,22

-0,1

0-0

,46

-0,2

2-0

,10

-0,0

8-0

,08

-0,3

10,

54-0

,22

-0,1

0-0

,12

-0,1

2-0

,08

0,16

-0,6

9-0

,06

1,00

NE TRAVAILLANT PAS

-0,1

1-0

,09

0,07

-0,2

8-0

,09

0,07

0,18

0,18

0,21

0,07

0,15

0,07

-0,3

1-0

,31

0,18

0,15

0,21

-0,1

4-0

,14

1,00

RETRAITES, ETUDIANTS

0,07

0,03

0,13

-0,0

50,

030,

13-0

,18

-0,1

8-0

,14

0,48

-0,2

3-0

,22

0,05

0,05

0,24

-0,2

0-0

,24

-0,1

20,

46-0

,02

1,00

PEUR DE L'ECHEC

-0,1

1-0

,17

0,22

0,18

-0,1

70,

220,

050,

05-0

,23

-0,0

80,

04-0

,37

0,34

0,34

0,05

-0,3

4-0

,05

0,28

-0,2

0-0

,27

-0,4

41,

00

MENAGES A FAIBLES

REVENUS

0,05

0,15

-0,3

3-0

,14

0,15

-0,3

30,

090,

090,

36-0

,33

0,15

0,57

-0,3

9-0

,39

-0,2

60,

520,

26-0

,18

-0,1

8-0

,29

-0,3

9-0

,65

1,00

MENAGES A REVENUS

MOYENS

0,23

0,36

-0,1

50,

180,

36-0

,15

0,44

0,44

0,26

-0,1

50,

020,

32-0

,18

-0,1

8-0

,12

0,23

0,12

-0,0

8-0

,08

0,57

-0,1

8-0

,29

0,45

1,00

Tableau 2. e – Tunisie : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel

ACTIFS - TOUS

ACTIFS - OPPORTUNITE

ACTIFS - NECESSITE

NAISSANTES - TOUS

NAISSANTES - OPPORTUNITE

NAISSANTES - NECESSITE

NOUVELLES - TOUS

NOUVELLES - OPPORTUNITE

MALE

AGE : 18-24 ANS

AGE : 25-34 ANS

AGE : 35-44 ANS

AGE : 45-54 ANS

PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011C

EDUCATION SECON-DAIRE UNIQUEMENT :EDU1212C

DAIRE UNIQUEMENT :EDU1320C

TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPS PAR-TIEL)

NE TRAVAILLANTPAS

RETRAITES, ETUDIANTS

PEUR DE L'ECHEC

MENAGES A FAIBLESREVENUS

MENAGES A REVE-NUS MOYENS

MENAGES A REVE-NUS ELEVES

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 3. a – Les quatre pays ensemble : régression logistique pour les entrepreneursen devenir (tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,1886175(-1,55)

-0,3412776*(-1,85)

-0,1031967(-0,70)

-0,3078105(-1,43)

-0,1578976(-0,66)

0,1295077(0,34)

AGE : 25-34 ANS 0,2543201*(1,72)

0,2354287(1,03)

0,3289842*(1,81)

0,4229472(1,51)

-0,0737731(-0,26)

-0,150114(-0,36)

AGE : 35-44 ANS 0,0141798(0,09)

-0,0769493(-0,32)

0,2055057(1,05)

0,3103033(1,06)

-0,561659(-1,64)

-0,9900915*(-1,89)

AGE : 45-54 ANS -0,0394592(-0,22)

-0,2706446(-1,01)

-0,0245662(-0,11)

0,0244671(0,07)

0,0931176(0,28)

-0,5553466(-1,05)

AGE : 55-64 ANS -0,1470528(-0,63)

-0,3532409(-0,99)

-0,1529327(-0,51)

-0,3024531(-0,65)

-0,1042225(-0,24)

0,1743106(0,31)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,627901***(4,84)

0,2283215(1,17)

0,5726318***(3,66)

0,1715351(0,73)

0,4296443*(1,70)

0,1610396(0,43)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

0,8057556***(6,27)

0,1578606(0,82)

0.5719739***(3.67)

0,0985056(0,43)

0,2631421(0,98)

-0,1754717(-0,43)

NE TRAVAILLANT PAS -0,9524449***(-6,33)

-1,018754***(-4,31)

-0,8264686***(-4,39)

-0,977053***(-0,33)

0,0270952(0,10)

0,055753(0,13)

RETRAITES, ETUDIANTS -0,5608573***(-3,06)

-1,359167***(-3,78)

-0,5029477**

(-2,17)

-0,8013657*(-1,93)

-0,2234428(-0,62)

-0,7901229(-1,21)

PEUR DE L'ECHEC 0,4298452***(3,71)

0,0401262(0,23)

0,2244824(1,59)

0,0575686(0,28)

0,0691148(0,30)

-0,3048269(-0,81)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,0091407(-0,04)

-0,1863141(-0,86)

-0,0129836(-0,05)

-0,1749721(-0,68)

-0,0267186(-0,06)

-0,1333187(0,31)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,2273036(1,12)

-0,0252112(-0,12)

0,188422(0,77)

-0,0357523(-0,14)

0,1246355(0,30)

0,0358345(0,08)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

0,2654046(1,22)

0,1248302(0,55)

0,1801364(0,70)

0,0487886(0,18)

0,2152235(0,51)

0,2154373(0,49)

CONSTANTE -1,033942***(-6,25)

-0,9259153***(-5,43)

-0,3669458(-1,17)

-1,846963***(-9,01)

1,618706(-7,83)

-1,332299***(-3,51)

-2,880014***(-8,92)

-2,925121***(-8,41)

-2,522495***(-4,12)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

19400,0600139,37***

8820,0040

4,34

8490,046348,16***

19400,039466,75***

8820,0022

1,86

8490,031724,99**

19400,0103

8,05

8820,0014

0,53

8490,0251

8,83

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

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en Afrique du Nord

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BAD

Tableau 3. b – Algérie : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,0234248(-0,09)

0,1972477(0,53)

0,0423266(0,19)

0,0037227(0,01)

-0,3031344(-0,81)

-0,0802702(-0,12)

AGE : 25-34 ANS 0,0958641(0,30)

0,0197385(0,04)

0,1920561(0,67)

0,1395106(0,31)

-0,10574(-0,23)

0,0750964(0,09)

AGE : 35-44 ANS 0,326133(0,85)

0,0410609(0,08)

0,5062767(1,57)

0,6552508(1,35)

0,1752841(0,33)

0,2853767(0,31)

AGE : 45-54 ANS 0,2847489(0,62)

0,5918499(0,79)

0,4824984(1,28)

1,5836***(2,45)

0,169683(0,28)

AGE : 55-64 ANS -0,2485345(-0,42)

0,0998242(0,09)

-0,4940532(-0,80)

-0,5151178(-0,43)

-0,9505986(-0,86)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

-0,219919(-0,67)

0,1118643(0,24)

0,1423203(0,52)

0,0891906(0,20)

-0,1171223(-0,26)

-0,480883(-0,58)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,2134582(-0,70)

-0,1655061(-0,37)

-0,110056(-0,42)

0,2730844(0,64)

-0,3847498(-0,85)

-0,4174912(-0,54)

NE TRAVAILLANT PAS -0,7684845**(-2,48)

-0,496675(-1,09)

-0,4329918(-1,47)

-0,2913778(-0,64)

1,287102***(3,00)

0,8486423(1,12)

RETRAITES, ETUDIANTS -0,0281622(-0,07)

-1,136459*(-1,79)

-0,1726013(-0,50)

0,052592(0,08)

1,34772***(2,62)

0,9848865(0,92)

PEUR DE L'ECHEC 0,7618461***(2,70)

0,8569468*(1,94)

0,2830755(1,28)

0,08832978**(2,28)

0,0023671(0,01)

0,1177001(0,15)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

0,435689(1,08)

0,2017631(0,46)

0,0165752(0,04)

-0,3162681(-0,71)

-0,0173917(-0,02)

-0,1862243(-0,17)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,7521693*(1,88)

0,8375382*(1,86)

0,1163579(0,31)

0,0402928(0,09)

1,11989(1,40)

1,530983(1,58)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

-0,1226838(-0,24)

-0,1670156(-0,30)

-0,0877941(-0,18)

-0,0494084(-0,09)

CONSTANTE 1,198413***(3,15)

0,4795329(1,56)

0,2986031(0,47)

-0,7422837***(-2,25)

-0,4407671(-1,44)

-1,042335*(-1,70)

-2,51335***(-4,58)

-2,944439***(-4,06)

-3,156668***(-2,70)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

3940,039916,88*

1940,0161

3,76

1770,067514,69

3940,022511,76

1940,0007

0,17

1770,071817,06

3940,072918,53**

1730,0411

4,19

1380,0881(-2,70)

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Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 3. c – Égypte : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,8438206***(-3,08)

-0,9991098***(-3,28)

-0,8624626**(-2,50)

-1,071664***(-2,81)

-0,3724125(-0,79)

-0,3230995(-0,61)

AGE : 25-34 ANS 0,4224707(1,19)

0,1396906(0,36)

0,4113201(0,89)

0,1074415(0,21)

0,0707512(0,14)

-0,1611812(-0,29)

AGE : 35-44 ANS 0,3117763(0,88)

0,0118518(0,03)

0,3715558(0,80)

0,1105925(0,22)

-1,000625(-1,54)

-1,811538**(-2,19)

AGE : 45-54 ANS 0,1093738(0,29)

-0,1188043(-0,29)

-0,2891607(-0,53)

-0,5508085(-0,93)

-0,3474371(-0,59)

-0,5815834(-0,93)

AGE : 55-64 ANS 0,6058157(1,44)

0,3241702(0,67)

0,5617581(1,01)

0,245794(0,38)

0,4170911(0,70)

0,308198(0,49)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,1756642(0,62)

0,2578053(0,80)

0,6715555*(1,68)

0,6494126(1,46)

-0,3546367(-0,80)

-0,0682267(-0,14)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

0,0332946(0,12)

0,0318001(0,10)

0,4022768(1,01)

0,2699063(0,59)

-0,6913332(-1,50)

-0,538307(-0,99)

NE TRAVAILLANT PAS -1,648402***(-4,38)

-1,727653***(-4,08)

-2,034247***(-3,47)

-1,89964***(-3,14)

-0,3743835(-0,69)

-0,6192575(-0,96)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,591035***(-2,82)

-2,255515***(-2,91)

-1,546224**(-1,97)

-2,242162**(-2,07)

-1,7889*(-1,69)

-1,773066(-1,65)

PEUR DE L'ECHEC -0,4954904*(-1,84)

-0,535835*(-1,76)

-0,9043877**(-2,21)

-1,060591**(-2,26)

-0,4369858(-0,97)

-0,591017(-1,13)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

0,1161507(0,35)

-0,0270346(0,08)

0,2065857(0,46)

0,0534985(0,11)

0,1070577(0,20)

0,1096909(0,20)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,4318053(1,37)

0,1699817(0,49)

0,5261065(1,22)

0,1550525(0,33)

-0,0327542(-0,06)

-0,0691176(-0,12)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

0,6236658**(2,21)

0,4922095*(1,67)

0,548672(1,51)

0,3793212(1,00)

0,6165432(1,34)

0,5335806(1,12)

CONSTANTE -0,6655221(-1,64)

-1,867857***(-7,03)

-0,5896422(-1,15)

-1,656408***(-3,07)

-2,698472***(-7,28)

-1,440622**(-2,1)

-1,736602***(-2,77)

-3,015358***(-7,08)

-1,773799**(-2,22)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

5670,070039,24***

5190,01708,32**

5070,088842,63***

5670,095534,91***

5190,0146

4,68

5070,105633,06***

5670,049412,44

5190,0078

1,69

5070,074916,22

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

35

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

Tableau 3. d – Maroc : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE 0,0644893(0,26)

0,8415686(1,44)

0,1700251(0,61)

1,026574(1,64)

-0,4636039(-0,89)

AGE : 25-34 ANS 0,1493279(0,52)

0,5316565(0,79)

0,2420853(0,57)

0,4877918(0,71)

-0,6688591(-1,10)

AGE : 35-44 ANS -0,1341578(-0,42)

0,4589725(0,65)

-0,0219777(-0,06)

0,1185832(0,16)

-0,9554109(-1,34)

AGE : 45-54 ANS -0,1655399(-0,45)

-0,6982363(-0,73)

-0,3145406(-0,71)

-0,6574435(-0,69)

0,1266377(0,21)

AGE : 55-64 ANS -0,2208138(-0,43)

-0,0060314(-0,00)

0,09801(0,19)

-0,0172609(-0,01)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,5483466**(1,98)

-0,7754992(-0,94)

0,4455903(1,41)

-0,6039038(-0,73)

0,5361341(0,91)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

0,327738(0,81)

-1,005647(-0,92)

0,4597947(1,07)

-0,7898975(-0,72)

-0,2309477(-0,22)

NE TRAVAILLANT PAS -0,6680055**(-2,32)

-0,4688809(-0,68)

-0,4100928(-1,28)

-0,1442996(-0,21)

-1,198451*(-1,86)

RETRAITES, ETUDIANTS -0,7804179(-2.00)

-0,2526321(-0,29)

-0,4520905(-1,09)

-0,1371897(-0,15)

-1,897699*(-1,73)

PEUR DE L'ECHEC 0,4334797(1,81)

0,402892(0,81)

0,329828(1,22)

0,1818264(0,34)

0,2508423(0,47)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,2333767(-0,53)

-0,1579488(-0,33)

-0,1216652(-0,26)

-0,11396(-0,23)

MENAGES A REVENUSELEVES

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

CONSTANTE -2,005176***(-6,31)

-1,415282***(-5,23)

-2,126727**(-2,58)

-2,498579***(-6,88)

-1,651402***(-5,66)

-2,355759***(-2,71)

-2,796142***(-4,68)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

9340,031320,57**

1490,0020

0,29

1460,077310,57

9340,020711,29

1490,0005

0,07

1460,0594

7,55

8740,0507

9,66

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

36

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 3. e – Tunisie : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE 2,570408**(2,25)

0,8473806(1,15)

0,9988509(0,82)

AGE : 25-34 ANS -16,44004(-0,01)

0,4761887(0,25)

0,2650444(0,18)

AGE : 35-44 ANS -17,74692(-0,01)

0,5382099(0,44)

AGE : 45-54 ANS -15,72029(-0,01)

0,7103494(0,42)

AGE : 55-64 ANS 0,8129854(0,66)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,3210936(0,38)

-0,120639(-0,08)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,0230327(-0,02)

-0,014802(-0,11)

-0,7615014(-0,66)

NE TRAVAILLANT PAS 1,076561(0,66)

2,617946*(1,73)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,075418(-1,09)

PEUR DE L'ECHEC -1,303966(-1,03)

-1,060697(-0,80)

1,814364(1,46)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

0,1541507(0,11)

-0,6931472(-0,57)

MENAGES A REVENUSELEVES

-0,6931472(-0,47)

-0,4054651(-0,30)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

CONSTANTE 16,41223(0,01)

1,098612(0,95)

-3,80e-16(-0,00)

-2,791391(-1,34)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

320,2498

9,77

180,0238

0,51

430,05393,21

180,0135

0,32

370,1844

6,62

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

37

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

Tableau 4. a – Les quatre pays ensemble : régression logistique pour l’activité totaled’entreprenariat (tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,1020638(-1,15)

-0,091705(-0,66)

-0,1625291(-1,58)

-0,2078131(-1,30)

0,0268119(0,16)

0,2007524(0,76)

AGE : 25-34 ANS 0,094935(0,84)

0,1685178(0,95)

0,1007993(0,76)

0,2812037(1,32)

0,1637567(0,82)

-0,0584561(-0,20)

AGE : 35-44 ANS -0,0760268(-0,64)

-0,0354535(-0,19)

-0,0755051(-0,54)

0,0367602(0,16)

-0,0826665(-0,39)

-0,3379999(-1,09)

AGE : 45-54 ANS -0,5639854***(-4,12)

-0,5329678**(-2,57)

-0,4936783***(-3,08)

-0,2931944(-1,20)

-0,6700396**(-2,58)

-1,242769***(-3,05)

AGE : 55-64 ANS -0,9651108***(-5,40)

-1,34681***(-4,52)

-1,027581***(-4,65)

-1,320937***(-3,49)

-0,5934347**(-2,00)

-1,340025***(-2,67)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

-0,0984166(-1,02)

-0,2913673**(-1,97)

-0,0501294(-0,44)

-0,1983801(-1,12)

-0,1446594(-0,86)

-0,378529(-1,51)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,5619427***(-6,06)

-0,6629724***(-4,50)

-0,4787443***(-4,40)

-0,5234938***(-3,00)

-0,7323362***(-4,23)

-0,9932455***(-3,69)

NE TRAVAILLANT PAS -1,568266***(-12,79)

-1,546166***(-7,55)

-1,71354***(-11,24)

-1,613243***(-6,47)

-1,089962***(-5,17)

-1,114781***(-3,09)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,321978***(-8,42)

-1,113233***(-4,36)

-1,248494***(-6,79)

-1,04726***(-3,39)

-1,256164***(-4,17)

-1,335408***(-2,71)

PEUR DE L'ECHEC -0,1131315(-1,28)

-0,1861796(-1,39)

-0,0928077(-0,89)

-0,0559801(0,36)

-0,1173581(-0,73)

-0,4627942*(-1,79)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

0,0518993(0,33)

-0,1444991(-0,88)

-0,0083551(-0,04)

-0,2459833(-1,23)

0,2658287(0,94)

0,1741644(0,59)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,5239725***(3,55)

0,413478**(2,59)

0,6037331***(3,41)

0,4372879**(2,33)

0,4607833(1,66)

0,4522443(1,52)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

1,046467***(6,49)

0,7507337***(4,29)

1,042673***(5,61)

0,7602167***(3,82)

0,6749915**(2,21)

0,4071707(1,25)

CONSTANTE -1,067981***(-8,39)

-2,603977***(-20,99)

-1,404494***(-5,98)

-1,505904***(-10,19)

-3,060423***(-20,22)

-1,966825***(-7,00)

-2,63884***(-11,56)

-3,960918***(-16,97)

-2,700503***(-6,52)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

70040,0784392,98***

39600,024460,16***

35830,0962220,23***

70040,0734248,85***

39600,027651,41***

35830,0886154,17***

70040,047492,64***

39600,00807,68*

35830,077969,43***

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

38

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 4. b – Algérie : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE 0,1843807(1,25)

0,2394436(10,7)

0,1298412(-0,78)

0,163037(0,66)

0,1399692(0,45)

-0,0254882(-0,05)

AGE : 25-34 ANS -0,1335116(-0,71)

-0,0779949(-0,26)

-0,0453366(-0,21)

-0,0290463(-0,09)

-0,0431494(-0,11)

-0,1196133(-0,18)

AGE : 35-44 ANS 0,0129475(0,06)

0,0913391(0,29)

-0,0283033(-0,12)

0,0962952(0,28)

0,202942(0,49)

-0,2421821(-0,33)

AGE : 45-54 ANS -0,0713014(-0,30)

-0,0090665(-0,03)

-0,0325774(-0,12)

0,1639354(0,42)

-0,0866671(-0,17)

-1,180414(-1,04)

AGE : 55-64 ANS -1,347406***(-3,25)

-1,581851**(-2,08)

-1,233386**(-2,54)

-1,920175*(-1,84)

-1,712733(-1,64)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,0290027(0,17)

0,2123873(0,78)

0,2968907(1,56)

0,3232004(1,08)

-0,6141588*(-1,73)

-0,3904134(-0,59)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,0069423(-0,04)

0,2481187(0,94)

0,1326002(0,67)

0,2789232(0,95)

-0,5687436(-1,58)

-0,321204(-0,52)

NE TRAVAILLANT PAS -0,6919068***(-3,78)

-0,7805854**(-2,56)

-1,013187***(-4,55)

-0,880988**(-2,57)

0,3239956(0,93)

0,0640388(0,10)

RETRAITES, ETUDIANTS -0,80502***(-3,59)

-0,8429123**(-2,36)

-0,9994132***(-3,86)

-0,9739289**(-2,37)

0,2768243(0,61)

-0,6105546(-0,69)

PEUR DE L'ECHEC 0,2949282**(2,01)

0,3596846(1,56)

0,3469464**(2,16)

0,5394924**(2,18)

0,1902832(0,64)

-0,4436921(-0,67)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

0,2188587(0,89)

-0,2030842(-0,74)

0,1802026(0,66)

-0,2007513(-0,67)

0,2530148(0,37)

-0,4086375(-0,44)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,5583704**(2,44)

0,4272252*(1,69)

0,4176437(1,64)

0,2415521(0,87)

1,173614**(2,05)

1,459323**(2,14)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

0,7393867**(2,49)

0,2126635(0,62)

0,4723073(1,36)

0,0017636(0,00)

0,2533319(0,34)

-0,3436843(-0,32)

CONSTANTE 1,17355***(-5,36)

-2,134363***(-11,57)

-1,783838***(-4,66)

-1,62836***(-6,50)

-2,350061***(-11,60)

-2,052035***(-4,84)

-3,142205***(-6,93)

-4,354701***(-8,55)

-3,670555***(-4,00)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

14400,038855,54***

9540,014611,52**

7220,057637,42***

14400,049659,00***

9540,0066

4,53

7220,059233,04***

14400,022910,57

9540,02846,16

6710,080612,18

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

39

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

Tableau 4. c – Égypte : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,3749512**(-2,02)

-0,4524661**(-2,19)

-0,3542879(-1,48)

-0,5805287**(-2,16)

-0,1745025(-0,60)

-0,0990446(-0,31)

AGE : 25-34 ANS 0,135255(0,57)

0,0114581(0,04)

0,0221249(0,07)

-0,073682(-0,20)

0,2319293(0,72)

0,096503(0,28)

AGE : 35-44 ANS 0,0082516(0,03)

-0,1400029(-0,53)

0,2371397(0,75)

0,1540886(0,43)

-0,44257(-1,24)

-0,6248112(-1,65)

AGE : 45-54 ANS -0,623469**(-2,32)

-0,739141**(-2,50)

-0,3461228(-0,98)

-0,3260098(-0,82)

-1,293172***(-2,93)

-1,435748***(-3,06)

AGE : 55-64 ANS -0,8837408***(-2,85)

-1,215747***(-3,28)

-0,8471602*(-1,94)

-0,9501099*(-1,87)

-0,8624432**(-2,04)

-1,377444***(-2,64)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

-0,1376664(-0,70)

-0,1066367(-0,48)

0,3582699(1,26)

0,4897395(1,47)

-0,5345189**(-1,97)

-0,4921818*(-1,65)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,4455885**(-2,25)

-0,4896946**(-2,11)

0,200035(0,71)

0,1428524(0,42)

-1,108899***(-3,79)

-1,042872***(-3,10)

NE TRAVAILLANT PAS -2,039101***(-7,23)

-2,017629***(-6,22)

-2,395854***(-5,25)

-2,057241***(-4,38)

-1,540968***(-3,99)

-1,741272***(-3,68)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,546682***(-3,92)

-1,558208***(-3,40)

-1,245242**(-2,47)

-1,489492**(-2,30)

-1,736463***(-2,79)

-1,44031**(-2,27)

PEUR DE L'ECHEC -0,6470786***(-3,46)

-0,791805***(-3,67)

-0,8630056***(-3,21)

-0,8905896***(-2,90)

-0,4285218(-1,61)

-0,7751437**(-2,43)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,0386582(-0,16)

-0,1690904(0,69)

-0,3734033(-1,06)

-0.6072696*(-1,68)

0,2548533(0,78)

0,2515717(0,74)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,4610146**(2,06)

0,1789767(0,73)

0,730755**(2,40)

0,2919637(0,89)

0,1274859(0,37)

0,0115441(0,03)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

1,489953***(7,01)

1,24414***(5,56)

1,740891***(6,78)

1,488802***(5,56)

0,9612909***(2,80)

0,6727882*(1,88)

CONSTANTE -1,130862***(-4,02)

-2,928661***(-15,64)

-1,179404***(-3,38)

-2,2873***(-5,85)

-3,724146***(-14,01)

-2,418794***(-4,84)

-1,803771***(-4,54)

-3,711554***(-13,63)

-1,881364***(-3,85)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

24900,0958128,70***

22890,046554,69***

22090,1358157,31***

24900,101586,46***

22890,085863,48***

22090,1588115,44***

24900,084660,40***

22890,01167,29*

22090,113070,17***

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

40

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 4. d – Maroc : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,2600485(-1,48)

0,4993647(1,07)

-0,1785027(-0,92)

0,4956539(1,03)

-0,3821101(-1,26)

AGE : 25-34 ANS 0,0464673(0,21)

1,050298(1,62)

0,0708468(0,30)

1,045128(1,63)

-0,0469013(-0,12)

AGE : 35-44 ANS -0,1571051(-0,68)

0,6510556(0,98)

-0,25683(-0,99)

-0,0514877(-0,07)

0,0689483(0,17)

AGE : 45-54 ANS -0,4696705*(1,74)

0,5675394(0,75)

-0,4567152(-1,53)

0,5602824(0,75)

-0,3427379(-0,68)

AGE : 55-64 ANS -0,0672226(-0,20)

0,1115273(0,12)

-0,2039135(-0,55)

0,1509316(0,16)

0,2729578(0,48)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,3604362*(1,67)

-1,001144(-1,50)

0,1157811(0,47)

-0,8167117(-1,21)

0,6451137*(1,86)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,1176997(-0,36)

-0,9321264(-1,43)

-0,084262(-0,23)

-0,58796(-0,90)

-0,1653134(-0,27)

NE TRAVAILLANT PAS -1,957812***(-7,97)

-1,333179**(-2,08)

-1,683065***(-6,29)

-1,118899*(-1,72)

-2,35978***(-4,26)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,954949***(-5,44)

-0,8492385(-1,01)

-1,600691***(-4,22)

-0,7619187(-0,91)

-2,800463***(-2,70)

PEUR DE L'ECHEC 0,2618475(1,47)

0,8658645**(2,18)

0,3311161*(1,71)

0,6919384*(1,69)

-0,0221564(-0,07)

PERSONAL ATTRIBUTES

MENAGES A REVENUSMOYENS

MENAGES A REVENUSELEVES

0,5448735*(1,66)

0,7045201*(1,84)

0,4139433(1.19)

0,5222801(1,32)

1,041454(1,23)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

CONSTANTE -0,8305387***(-3,67)

-1,619388***(-6,62)

-2,461188***(-3,25)

-1,272063***(-5,10)

-1,744357***(-6,83)

-2,384098***(-3,13)

-2,55593***(-5,88)

-4,085976***(-5,73)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

13590,1028126,42***

2310,01182,79*

2140,136130,32***

13590,075076,81***

2310,00661,44

2140,112523,19**

13590,098446,54***

2310,02681,68

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

41

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

Tableau 4. e – Tunisie : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,0403349(-0,17)

-0,050755(-0,09)

-0,3467945(-1,32)

-0,8335856(-1,38)

0,6718218(1,37)

AGE : 25-34 ANS 0,3892821(1,02)

-0,112175(-0,15)

0,1956673(0,45)

0,2064457(0,24)

1,509293(1,44)

-1,290659(-0,74)

AGE : 35-44 ANS 0,1246819(0,32)

-1,142758(-1,36)

0,0067219(0,20)

-0,9481853(-0,96)

1,092074(1,02)

AGE : 45-54 ANS -0,3632298(-0,82)

-1,335074(-1,47)

-0,4095086(-0,82)

-1,120477(-1,02)

0,6305784(0,56)

-1,634366(-0,86)

AGE : 55-64 ANS -0,6999668(-1,13)

-0,6982809(-0,99)

0,2456005(0,17)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

-0,3258671(-0,85)

-1,263327(-1,52)

-0,4157501(-0,92)

-1,421872(-1,41)

0,1448919(0,22)

1,809339(-0,93)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,1721185(-0,67)

-1,431699**(-2,16)

-0,2232006(-0,74)

-1,244074(-1,58)

0,0267046(0,05)

-3,303211(-1,81)

NE TRAVAILLANT PAS -2,416527***(-5,41)

-2,687756**(-2,43)

-2,910991***(-4,75)

-1,232132*(-1,82)

1,004174(0,72)

RETRAITES, ETUDIANTS -3,464347***(-3,35)

-3,231389***(-3,09)

PEUR DE L'ECHEC -0,8171829**(-2,54)

-0,2703781(-0,45)

-1,072958***(-2,62)

-0,4591632(-0,65)

-0,1180115(-0,23)

1,556208(1,00)

PERSONAL ATTRIBUTES

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,3535086(-0,65)

-0,5906078(-0,93)

-0,2157278(0,34)

-0,7644731(-1,07)

0.0198026(0.02)

-0,2617056(-0,17)

MENAGES A REVENUSELEVES

-0,3410389(-0,60)

0,0881679(0,13)

-0,308389(-0,45)

-0,3693306(-0,47)

-0.3586337(-0.25)

0,6489121(0,39)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

1,163946*(1,95)

0,3669864(0,51)

1,562359**(2,51)

0,884792(1,18)

CONSTANTE -1,805653***(-4,05)

-2,867807***(-6,77)

-0,385385(-0,38)

-1,781992***(-3,56)

-3,32916***(-6,46)

-0,2790386(-0,23)

-5,098489***(-4,32)

-4.624973***(-4.60)

-0,8718919(-0,45)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

17150,1508119,94***

4840,0186

3,45

3490,133321,16**

17150,147490,84***

4860,03455,08

2410,097511,48

14070,070419,34**

4520.00240.11

1110,16655,73

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

42

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 5. a – Les quatre pays ensemble : régression logistique pour les propriétairesde jeunes entreprises (tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,0568606(-0,48)

0,1031973(0,55)

-0,1661061(1,20)

0,0515485(0,23)

0,2227957(1,02)

0,2676077(0,79)

AGE : 25-34 ANS 0,2670145*(1,73)

0,3909919(1,64)

0,1059179(0,58)

0,4959561(1,62)

0,5172977*(1,90)

0,2050559(0,56)

AGE : 35-44 ANS 0,0616829(0,38)

0,1459208(0,58)

-0,0179901(-0,09)

0,2821659(0,88)

0,173701(0,60)

-0,1307978(-0,33)

AGE : 45-54 ANS -0,6082259***(-3,11)

-0,4787455(-1,64)

-0,4753044**(-2,14)

-0,0790893(-0,22)

-0,9950097**(-2,43)

-1,444616**(-2,46)

AGE : 55-64 ANS -0,8386253***(-3,28)

-2,137652***(-3,50)

-0,9637036***(-3,05)

-1,91118**(-2,54)

-0,6021424(-1,35)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

-0,1227481(-0,93)

-0,120401(-0,60)

-0,1266092(-0,79)

0,0167475(0,07)

-0,0513766(-0,23)

-0,2048188(-0,64)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,398763***(-3,28)

-0,4855037**(-2,45)

-0,313709**(2,18)

-0,2647574(-1,07)

-0,5462363**(-2,50)

-0,7742065**(-2,28)

NE TRAVAILLANT PAS -2,486137***(-10,67)

-1,703644***(-5,36)

-2,422365***(-8,88)

-1,577487***(-4,13)

-2,377371***(-5,39)

-1,704252***(-3,01)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,915942**(-7,04)

-1,062639***(-2,93)

-1,824277***(-5,78)

-1,020812**(-2,21)

-2,256176***(-3,73)

-1,250646*(-1,95)

PEUR DE L'ECHEC -0,3176039**(-2,50)

-0,1262427(-0,70)

-0,2239542(-1,51)

0,0913313(0,43)

-0,4500387*(-1,92)

-0,5521083(-1,62)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,1380308(-0,61)

-0,2829705(-1,20)

-0,1949905(-0,65)

-0,4279409(-1,39)

0,1229967(0,34)

0,0575075(0,15)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,7307112***(3,65)

0,5928052***(2,74)

0,9228637***(3,60)

0,713229***(2,67)

0,4766492(1,73)

0,3522095(0,94)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

10,089208***(5,36)

0,75269***(3,47)

1,161177***(4,84)

0,8450363***(3,34)

0,6691802*(1,73)

0,2110095(0,50)

CONSTANTE -1,827879***(-10,65)

-3,375064***(-19,37)

-2,561224***(-7,81)

-2,175241***(-10,86)

-3,962018***(-17,33)

-3,397647***(-8,09)

-3,348779***(-10,63)

-4,427522***(-15,13)

-3,298342***(-6,18)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

70040,1153365,93***

39600,037858,26***

35830,1182170,81***

70040,0933220,68***

39600,049954,71***

35830,1114115,59***

70040,1104141,05***

39600,0085

5,52

3070,084049,01***

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

43

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

Tableau 5. b – Algérie : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE 0,4384207*(1,85)

0,5115151(1,50)

0,3622959(1,37)

0,5405713(1,40)

0,8820116(1,32)

0,2257876(0,26)

AGE : 25-34 ANS -0,0415007(-0,14)

0,1584746(0,34)

-0,2395474(-0,69)

0,2543185(0,46)

0,6017331(0,83)

0,0965526(0,10)

AGE : 35-44 ANS 0,1713626(0,53)

0,5651288(1,17)

0,0159187(0,04)

0,7212429(1,28)

0,3905768(0,50)

-0,716996(-0,55)

AGE : 45-54 ANS 0,1116704(0,30)

0,3921224(0,72)

0,2431025(0,61)

0,6750885(1,10)

-0,5772072(-0,49)

-0,199059(-0,15)

AGE : 55-64 ANS -0,863423(-1,36)

-1,148586(-1,06)

-1,032035(-1,35)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,3138051(1,15)

0,1958659(0,46)

0,6754418**(2,11)

0,4273456(0,86)

-0,5876838(-0,94)

0,1890136(0,19)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

0,5072962*(1,94)

0,5477586(1,39)

0,8582033***(2,76)

0,8369186*(1,82)

-0,6762228(-1,10)

-0,3099611(-0,30)

NE TRAVAILLANT PAS -1,174763***(-3,41)

-0,9372487*(-1,81)

-0,951156**(-2,59)

-0,6278697(-1,17)

-1,702066(-1,59)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,197819***(-3,01)

-0,6782066(-1,24)

-1,26103***(-2,80)

-0,7868728(-1,15)

-1,160078(-1,03)

-0,8243624(-0,68)

PEUR DE L'ECHEC 0,0185653(0,08)

0,6847883**(2,08)

0,1701352(0,65)

0,8880548**(2,45)

-0,4871996(-0,76)

-0,5391983(-0,49)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,6174428(-1,38)

-0,8246414*(-1,71)

-0,5946716(-1,16)

-0,7862517(-1,49)

-1,063805(-0,92)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,7870217***(2,44)

0,6608052*(1,85)

0,7117972(1,91)

0,5158563(1,27)

0,7825588(1,12)

0,7317189(0,85)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

0,8543612**(2,08)

0,5301671(1,15)

0,3747103(0,69)

0,1466969(0,25)

1,10817(1,39)

0,2603238(0,23)

CONSTANTE -2,728248***(-7,53)

-3,074727***(-11,24)

-3,514311***(-5,72)

-3,207906***(-7,66)

-3,332969***(-10,63)

-4,134615(-5,69)

-4,393367***(-4,90)

-4,777547***(-7,90)

-4,129601***(-3,01)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

14400,063546,44***

9540,045419,59***

7220,106238,62***

14400,061236,80***

9540,031610,70**

6710,0968028,26***

13260,090116,39*

9540,0500

6,00

3410,0331

2,26

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

44

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 5. c – Égypte : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE 0,0492076(0,19)

-0,1566787(-0,58)

0,0281297(0,08)

-0,3227621(-0,89)

0,1835219(0,48)

0,1793435(0,44)

AGE : 25-34 ANS 0,4246264(1,42)

0,3172619(1,00)

0,2696034(0,62)

0,2468814(0,51)

0,5197185(1,32)

0,3665971(0,91)

AGE : 35-44 ANS 0,0349565(0,11)

-0,0361859(-0,11)

0,2424522(0,56)

0,2370217(0,49)

-0,1701146(-0,39)

-0,251858(-0,57)

AGE : 45-54 ANS -0,7809135**(-2,09)

-0,7428761*(-1,92)

-0,2390121(-0,49)

-0,0038462(-0,01)

-1,701239**(-2,55)

-1,793971***(-2,68)

AGE : 55-64 ANS -1,982152***(-3,17)

-3,009617***(-2,91)

-1,493802*(-1,90)

-1,977016*(-1,83)

-2,492165**(-2,37)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

0,3715743(1,37)

0,2051291(0,72)

1,409976***(2,83)

1,429886**(2,55)

-0,2909807(-0,84)

-0,4810359(-1,32)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,0600967(0,22)

-0,2948152(-0,97)

1,070511**(2,13)

0,8715286(1,52)

-0,7811516**(-2,11)

-0,8645806**(-2,19)

NE TRAVAILLANT PAS -1,916489***(-4,62)

-1,743092***(-4,11)

-1,726173***(-3,00)

-1,49449**(-2,54)

-1,893213***(-3,17)

-1,69095***(-2,78)

RETRAITES, ETUDIANTS -1,052901**(-2,23)

-1,016513*(-1,94)

-0,6548699(-1,09)

-0,7082712(-1,01)

-1,433795*(-1,85)

-1,173856(-1,49)

PEUR DE L'ECHEC -0,7572628***(-2,94)

-0,7325835***(-2,68)

-0,9024772**(-2,42)

-0,6770227*(-1,75)

-0,5427436(-1,55)

-0,7569419**(-1,98)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,047168(-0,02)

-0,1744557(-0,54)

-0,366223(-0,72)

-0,681554(-1,32)

0,3183869(0,79)

0,2752431(0,66)

MENAGES A REVENUSELEVES

0,6124343**(2,11)

0,2847657(0,91)

0,9693896**(2,27)

0,4623624(1,03)

0,2827279(0,68)

0,0943815(0,21)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

1,419584***(5,49)

1,088508***(4,00)

1,861609***(5,82)

1,579492***(4,74)

0,64382(1,43)

0,221973(0,48)

CONSTANTE -2,43266***(-6,23)

-3,554122***(-14,29)

-2,298759***(-5,04)

-4,173589***(-6,49)

-4,527259***(-11,74)

-4,311715***(-5,54)

-2,727162***(-5,20)

-4,17078***(-12,28)

-2,640567***(-4,35)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

24900,1198

22890,0460

22090,1462

2490-

22890,1045

22090,1748

24900,1324

22890,0057

18130,1073

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

45

D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques

en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

BAD

Tableau 5. d – Maroc : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,3149906(-1,48)

0,4402865(0,74)

-0,2990933(-1,23)

0,6348021(0,98)

-0,2567236(0,71)

AGE : 25-34 ANS 0,235274(0,87)

1,650184(1,46)

0,1713427(0,56)

1,586247(1,41)

0,333918(0,67)

AGE : 35-44 ANS -0,1514395(-0,51)

0,9647101(0,85)

-0,2546024(-0,76)

0,3583986(0,31)

0,13336(0,25)

AGE : 45-54 ANS -0,7061316*(-1,92)

0,3269484(0,25)

-0,6589629(-1,59)

0,2608441(0,20)

-0,687429(-0,95)

AGE : 55-64 ANS 0,2464427(0,60)

0,7922048(0,51)

-0,1550152(-0,31)

0,7401583(0,48)

0,8900053(1,4)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

-0,1739163(-0,59)

-1,51218(-1,38)

-0,6053989(-1,55)

-1,360531(-1,23)

0,5520314(1,32)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,3931861(-0,92)

-0,2613505(-0,38)

-0,4180622(-0,85)

-0,0106102(-0,002)

-0,2277386(-0,3)

NE TRAVAILLANT PAS -4,872537***(-4,80)

-4,486911***(-4,40)

RETRAITES, ETUDIANTS

PEUR DE L'ECHEC 0,1432512(0,62)

0,2958922(0,56)

0,3331081(1,31)

0,2590681(0,47)

-0,4043456(-0,89)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

MENAGES A REVENUSELEVES

1,223868***(2,64)

1,334962**(2,44)

1,019582***(2,15)

1,10956**(2,07)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

CONSTANTE -1,20832***(-4,32)

-2,790288***(-7,17)

-3,72517***(-3,01)

-1,559512***(-4,95)

-2,790288***(-7,17)

-3,745243***(-2,98)

-2,840143***(-5,63)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

11850,1728145,24***

2310,04817,82***

1360,111414,46

11850,1516101,06***

2310,03355,02**

1360,109613,19

7280,0282

-

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B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t

46

BADD o c u m e n t d e t ra v a i l

Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord

2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g

Tableau 5. e – Tunisie : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)

NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE

ATTRIBUTS PERSONNELS

MALE -0,2976693(-1,15)

-0,6192531(-0,81)

-0,6094673**(-2,06)

-0,9946672(-1,20)

AGE : 25-34 ANS 0,5339953(1,12)

-0,7148861(-0,75)

0,0365259(0,07)

-1,040213(-1,02)

AGE : 35-44 ANS 0,5656762(1,17)

-1,547651(-1,42)

0,1696715(0,34)

-1,52722(-1,38)

AGE : 45-54 ANS -0,2774691(-0,49)

-2,180098(1,62)

-0,5624611(-0,94)

-2,215043(-1,59)

AGE : 55-64 ANS -0,0310697(-0,05)

-0,3222556(-0,43)

EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C

-0,3140513(-0,69)

-2,109572(-1,56)

-0,6536713(-1,19)

-2,240616(-1,61)

FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C

-0,11949(-0,39)

-1,775562*(-1,80)

-0,3663042(-1,08)

-2,06598**(-1,98)

NE TRAVAILLANT PAS -3,330739***(-4,52)

-3,887996***(-3,78)

RETRAITES, ETUDIANTS -3,082716***(-2,94)

-2,996361***(-2,83)

PEUR DE L'ECHEC -0,781983**(-2,11)

-0,2489398(-0,29)

-0,9037609**(-2,02)

-0,062435(-0,07)

CONTEXTE PERSONNEL

MENAGES A REVENUSMOYENS

-0,273476(-0,37)

-0,4481593(-0,48)

0,1204081(0,14)

-0,422348(-0,44)

MENAGES A REVENUSELEVES

-0,4585804(-0,57)

0,1494344(0,15)

-0,4233686(-0,44)

-0,1835711(-0,17)

EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS

1,653337**(2,31)

0,9170812(1,01)

1,941879***(2,62)

1,34276(1,41)

CONSTANTE -2,249762***(-4,14)

-3,63884***(-6,13)

-0,1646149(-0,12)

-1,829962***(3,22)

-4,094771***(-5,64)

0,2601202(0,18)

Nb. Obs. Pseudo R2chi2

17150,157298,79***

4860,03774,24

2410,10358,61

17150,152274,06***

4860,05615,47

2410,12139,32

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