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BAD
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
Le rôle des nouveaux entrepreneurscomme moteur de croissance inclusiveen Afrique du Nord
2016www.afdb.org
N o t e d e t r a v a i lSérie sur les notes de politiques en Afrique du Nord
Messages clés
• L e présent document étudie le rôle des nouveaux entrepreneurs comme moteur de
croissance inclusive en Afrique du Nord. Par croissance inclusive, on entend une croissance
économique qui permet aux populations vulnérables (pauvres, femmes et jeunes) de participer
et de contribuer sur un pied d’égalité à la croissance économique et d’en retirer un avantage.
En ce sens, les populations vulnérables peuvent intervenir de deux façons par le biais
du secteur privé : en tant qu’employés (création d’emplois) ou que chefs d’entreprises
(entreprenariat). Le présent document d’orientation stratégique examine les facteurs
déterminants qui permettent aux populations vulnérables d’agir comme créateurs d’entreprises
ou comme chefs d’entreprises. Les données tirées l’enquête unique du Global Entrepreneurship
Monitor (GEM) nous ont permis d’évaluer les facteurs clés de la création d’entreprises dans
quatre pays d’Afrique du Nord sur cinq, à savoir l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Ces
caractéristiques ont inspiré la formulation de recommandations stratégiques pour que les
États aident les populations vulnérables à créer des entreprises qui stimuleront la croissance
économique.
• Il ressort des résultats empiriques qu’à un stade très précoce de la création d’entreprises
(entreprises en phase de lancement), les jeunes adultes (25 à 34 ans) avec un niveau d’éducation
secondaire sont les plus dynamiques. Toutefois, lorsqu’il s’agit d’accomplir les démarches pour
créer ou pour gérer une entreprise, les personnes les plus actives ont généralement un emploi,
sont issues de milieux aisés et ont accès à des investisseurs informels. En outre, le genre semble
n’avoir que peu d’impact sur la décision de créer sa propre entreprise. Les recommandations
stratégiques consistent notamment en l’organisation de formations à l’entrepreneuriat et la
facilitation de l’accès au financement pour les populations vulnérables.
Mots clés : secteur privé, croissance économique inclusive, entreprenariat, Afrique du Nord.
Ce document a été préparé par Hela Miniaoui (Université de Wollongong à Dubaï, Émirats arabes unis), Gaston Gohou(CESS Institute, Québec, Canada) et Vincent Castel (Économiste Pays en Chef, ORNA). L’orientation générale a été reçuede Jacob Kolster (Directeur, ORNA).Ce document a été préparé par la Banque africaine de développement (BAD). Les dénominations employées dans cette publication n’impliquent, de la part de l’institution, aucune prise de position quant au statut juridique ou au tracé des frontières des pays. Après les efforts déployés pour présenter des informations aussi fiables que possible, la BAD se dégagede toute responsabilité de l’utilisation qui pourra être faite de ces données.
CONTENU
Introduction p.2
1 – Secteur privé etentreprenariat en Afrique duNord p.3
1.1 Le secteur privé comme moteurde croissance en Afrique du Nord p.3
1.2 Difficultés qui se posent enAfrique du Nord en matière dedéveloppement p.3
1.3 Vue d’ensemble et définitionsde la croissance inclusive p.4
2 – Processus d’entreprenariat,résultats et difficultés despolitiques publiques p.7
2.1 Entreprenariat p.7
2.2 Données tirées de l’enquête duGlobal Entrepreneurship Monitorconcernant les obstacles à lacréation d’entreprises p.8
2.3 Statistiques descriptives p.8
2.4 Mesure du stade de participationà la création d’entreprises :principaux résultats p.9
2.4.1 Résultats obtenus pour l'activitétotale d’entreprenariat à un stadeprécoce p.9
2.4.2 Résultats obtenus pour lesentrepreneurs en phase de lancement p.10
2.4.3 Résultats obtenus pour lespropriétaires de jeunes entreprises p.10
3 – Conclusions etrecommandations p.12
4 – Référencesbibliographiques p.14
Annexes p.18
Jacob KolsterDirecteur ORNA [email protected]+216 7110 2065
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Depuis l’indépendance, la plupart des pays d’Afrique du Nord se
fondent sur une structure économique reposant sur le secteur
public et planifiée par un État centralisé. Or, ce modèle n’étant plus
viable, ils s’efforcent d’associer le secteur privé à la création d’emplois,
à l’atténuation de la pauvreté et à d’autres ambitions essentielles pour
faire prospérer leurs économies.
La croissance inclusive se définit comme une croissance économique
qui permet à tous les agents économiques d’un pays, en particulier les
populations vulnérables (pauvres, femmes, jeunes), de prendre part et
de contribuer sur un pied d’égalité à la croissance économique et d’en
tirer profit, indépendamment des spécificités de chacun1.
Pour que la croissance soit bel et bien inclusive dans les pays, il faut
veiller à ce que les populations vulnérables y participent et y contribuent
au même titre que les autres segments de la population. Il est désormais
largement admis que cette participation s’obtient aussi grâce au secteur
privé, qui doit devenir le principal moteur de la croissance économique
dans les différents pays.
De fait, la croissance inclusive nécessite une participation accrue des
populations vulnérables dans le secteur privé. Deux options sont
possibles : les populations vulnérables participent aux activités du
secteur privé en tant qu’employés (création d’emploi) ou en tant que
chefs d’entreprises (entreprenariat). Pour ce qui concerne les employés,
la croissance inclusive se concentre sur la création d’emplois, en ce
que l’emploi est l’atout principal dont peuvent disposer les populations
pauvres pour améliorer leur bien-être. La stratégie de création d’emplois
faisant déjà l’objet d’une littérature abondante, elle ne sera pas traitée
en priorité dans le présent document.
La deuxième possibilité, qui consiste à permettre aux populations
vulnérables de devenir chefs d’entreprises, n’a pas été traitée en
profondeur dans la littérature sur le sujet. Le présent document analysera
par conséquent la participation à la création d’entreprises (ou à
l’entreprenariat) et évaluera les conditions nécessaires pour que les
populations vulnérables s’y investissent. Le fait de donner à ces dernières
la possibilité de créer des entreprises peut avoir un « effet boule de
neige » sur leur bien-être et sur l’économie dans son ensemble. En plus
d’assurer un emploi pour eux-mêmes, ces acteurs créeront des emplois
pour d’autres personnes probablement vulnérables elles aussi.
Le présent document a pour principal objectif d’évaluer les conditions
nécessaires pour rallier la population à l’élan d’entreprenariat. Deux
grandes questions se posent en termes de politiques publiques : (i)
quels éléments caractérisent les populations qui créent une société
ou une entreprise ? En d’autres termes, quels facteurs (contexte
personnel et attributs personnels) déterminent la participation des
individus à la création d’entreprises ; et (ii) de quelle façon l’État peut-
il aider les populations vulnérables à devenir entrepreneurs ou créateurs
d’entreprises ?
Les données tirées l’enquête unique du Global Entrepreneurship Monitor
(GEM) nous ont permis d’évaluer les facteurs déterminants de la création
d’entreprises dans quatre pays d’Afrique du Nord sur cinq, à savoir
l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie2. Il ressort des résultats empiriques
qu’à un stade très précoce de la création d’entreprises (entreprenariat
en phase de lancement), les jeunes adultes (25-34 ans) qui n’ont qu’un
niveau d’éducation secondaire sont les plus dynamiques. Toutefois,
lorsqu’il s’agit d’accomplir les démarches nécessaires pour créer ou
pour gérer une entreprise, les personnes qui ont un emploi, sont issues
de milieux aisés et ont accès à des investisseurs informels sont
généralement plus actives. Le genre semble n’avoir que peu d’impact
sur la décision de créer sa propre entreprise.
Le présent document traite dans un premier temps du secteur privé et
de l’entreprenariat en Afrique du Nord. Le rôle du secteur privé comme
moteur de croissance en Afrique du Nord y est expliqué ainsi que le
rôle de l’État pour stimuler l’entreprenariat. La deuxième partie porte
sur le processus d’entreprenariat et ses résultats empiriques ; tandis
que la dernière partie dégage les conclusions qui s’imposent et contient
des recommandations sur les politiques à mener. Ces recommandations
aideront les décideurs politiques à établir les conditions qui permettront
aux entrepreneurs en devenir de concrétiser leurs projets.
Introduction
1 Cette définition synthétise les définitions du concept proposées par Ali et Zhuang (2007, 2009) et par des agences de développement internationales.2 À l’exclusion de la Libye, principalement en raison du manque de données disponibles.
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1.1 Le secteur privé comme moteur de croissanceen Afrique du Nord
L’Afrique du Nord souffre de la fragilité d’un secteur privé qui n’a que
peu de liens avec les marchés mondiaux et se développe en grande
partie sous l’égide de l’État. L’évolution de ce secteur à la fois faible et
dépendant est l’un des obstacles les plus pressants en matière de
développement.
Les études menées récemment en Afrique corroborent l’importance
croissante du secteur privé sur le continent (Lyakurwa, 2009 ; Benzing
et Chu, 2009 ; Robeinson, 2004 ; Spring et McDade, 1998).
Le secteur privé joue un rôle crucial dans le processus de développement
par la création d’emplois, l’innovation et la mise à disposition de produits
susceptibles de transformer la vie des plus démunis. Dans cette optique,
les gouvernements ont un rôle à jouer pour encourager l’investissement
productif et les pratiques commerciales dans les pays en développement,
sachant que la création d’entreprises et l’entreprenariat dynamisent le
secteur privé.
D’après Fonsica et al. (2001), l’entreprenariat se définit comme la volonté
de créer sa propre entreprise, de travailler à son compte et de créer
des emplois pour autrui. Les auteurs précités ont montré que, dans
un échantillon de pays de l’OCDE, les coûts élevés au démarrage
décourageaient les entrepreneurs et incitaient une proportion plus
importante de la population à se tourner vers le statut d’employés.
Cette situation nuit à la création d’emplois et établit le taux d’emploi à
un faible niveau. D’après Sriram et Mersha (2010), plusieurs grands
facteurs propices au démarrage et à la réussite de nouvelles entreprises
se dégagent. Ces auteurs ont souligné que si des initiatives, des
compétences et des ressources sont indispensables à la réussite du
lancement d’entreprises, la politique étatique a aussi pour effet majeur
d’encourager ou de freiner l’efficacité des initiatives entrepreneuriales.
Les auteurs ont montré en outre qu’il faut plus de temps et d’argent
pour créer son entreprise dans la région subsaharienne.
Plusieurs facteurs composent le climat des affaires, notamment le
macro-environnement mondial et national, et les infrastructures
physiques et sociales – un État de droit peut encourager activement
le lancement d’entreprises ou y faire obstacle. Les États nord-africains
s'investissent activement dans la poursuite de programmes de
libéralisation économique ; or, pour l’heure, s’ils semblent avoir régressé,
ils ont surtout effectué un repli afin de réorganiser leurs systèmes
(Murphy, 2001).
L’État peut intervenir à trois niveaux pour stimuler l’entreprenariat :
comme force invisible (invisible hand), en prêtant main-forte (helping
hand) ou en saisissant et en réallouant (grabbing hand), (Frye et Shleifer,
1997). L’État a un rôle crucial à jouer pour instaurer un climat propice
aux affaires par la promulgation de lois qui favorisent l’initiative
entrepreneuriale, par l'appui aux start-ups qui ont du potentiel et par
l’organisation de formations nécessaires pour les entrepreneurs.
L’OCDE (2013) a analysé quatre grands domaines d’intérêt pour
l’entreprenariat et le développement des entreprises dans la région
MENA (et qui inclut l'Algérie, l'Égypte, le Maroc et la Tunisie). L’étude
attire l’attention sur le fait que les femmes sont moins représentées que
les hommes parmi les propriétaires-exploitants d’entreprises dans ces
pays, et ce, à toutes les étapes du cycle de vie des entreprises ; en
outre, les jeunes adultes sont beaucoup plus présents (18-34 ans)
aux stades précoces (entreprises en phase de lancement, infantiles et
jeunes). L’achèvement du cycle d’études secondaires (ou lycée) présente
quelques avantages dans le processus de création d’entreprises.
Le développement limité de l’entreprenariat dans la région MENA
s’explique par un minimum de trois facteurs : premièrement, des
obstacles considérables au commerce et aux affaires, surtout pour les
petites entreprises (corruption, complexité de l’obtention d’agréments,
licences et autres permis, rigidité de la législation du travail et concurrence
déloyale) ; deuxièmement, les perceptions culturelles, qui font que les
jeunes diplômés envisagent l’entreprenariat comme second choix
après l’emploi dans le secteur public, qui offre plus de sécurité ; et,
troisièmement, la très faible participation des femmes à la population
active et à la création d’entreprises (OCDE – Forum économique
mondial, 2011).
1.2 Difficultés qui se posent en Afrique du Nord enmatière de développement
Les pays d’Afrique du Nord se heurtent à plusieurs difficultés sur le
moyen terme (FMI, 2011). Il sera crucial d’exploiter le potentiel
1. Secteur privé et entreprenariat en Afrique du Nord
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économique de la région pour se hisser à un niveau de croissance
économique plus rapide mais aussi plus inclusive et ainsi fournir
suffisamment d’emplois à une population active toujours plus abondante.
Il faut pour cela instaurer une économie plus transparente et compétitive,
tout en améliorant le climat des affaires, en particulier pour les petites
entreprises, et, d’une manière générale, offrir un accès plus équitable
aux opportunités qui se présentent pour tous les pans de la société.
Le caractère durable et inclusif de la croissance dépend en outre de la
stabilité de l’environnement macroéconomique.
En novembre 2014, le FMI considérait le chômage comme un défi
de taille pour l’Égypte au vu de sa forte tendance à la hausse.
L’augmentation des dépenses publiques dans l’éducation, la santé et
la recherche-développement devrait favoriser la croissance sur le long
terme et aider les populations pauvres et d’autres populations vulnérables
à avoir une vie meilleure.
Dans le cas du Maroc, l’accélération des réformes structurelles est
nécessaire pour promouvoir la croissance inclusive et pour améliorer
les indicateurs sociaux. Le FMI déclarait en novembre 2014 qu’il fallait
intensifier les efforts pour accroître l’emploi, réduire les inégalités et
améliorer l’éducation et l’accès aux infrastructures de base. Les réformes
budgétaires qui prévoient une marge d’investissement dans les
infrastructures de base, la santé, l’éducation et la protection sociale
sont essentielles pour stimuler une croissance plus forte et plus inclusive.
Les efforts que déploient les pouvoirs publics pour améliorer l’inclusion
financière et l’accès au crédit sont tout aussi appréciables.
Dans le cas de la Tunisie, l’amélioration de la gouvernance, de la
transparence et du climat des affaires, la modernisation des
infrastructures, la restructuration des banques et la réforme du marché
du travail et du système éducatif sont autant de facteurs qui
encouragent l’investissement privé, la croissance et la création
d’emplois. Dans les pays arabes3, pour la plupart en transition,
l’évolution de la situation économique dépendra du niveau de confiance,
qui devrait suivre les changements politiques et sociaux. En février
2014, le FMI a indiqué que la poursuite concomitante des réformes
structurelles sera essentielle pour promouvoir l’essor du secteur privé
et générer une croissance inclusive qui réduira le chômage. L’élimination
des vulnérabilités dans le secteur bancaire stimulera la confiance et
favorisera l’octroi de crédit au secteur privé, ainsi que l’investissement
et la création d’emplois. La mise en œuvre du programme de réformes
structurelles devrait être accélérée pour endiguer le chômage et les
inégalités et pour consolider rapidement l’assise d’une croissance plus
forte et plus inclusive.
En Algérie, la principale difficulté consiste à ancrer la stabilité
macroéconomique sur le long terme et à promouvoir la diversification
économique et la création d’emplois. En décembre 2014, le FMI
considérait qu’un marché du travail performant, des institutions saines
et une meilleure adéquation entre emplois et compétences étaient autant
d’éléments propices à une baisse notable du chômage (en 2014,
24,8 % de jeunes, 14,24 % de femmes). L’accélération de la croissance,
conjuguée à une efficacité renforcée du marché du travail, permettrait
d’accroître la création d’emplois.
La transition vers des économies dynamiques favorables à la création
d’emplois en urgence n’est pas envisageable sans décideurs qui
conçoivent et mettent en œuvre des programmes audacieux de réformes
structurelles soutenus par un vaste public. Chaque pays suivra son
propre chemin, sachant que tous les chemins devraient converger vers
une croissance accélérée du secteur privé et du commerce international.
Des réformes structurelles seront nécessaires pour approfondir
l’intégration commerciale, abaisser le coût des affaires, favoriser le
recrutement au sein d’entreprises privées, développer un capital humain
de haute qualité et élargir l’accès au financement.
1.3 Vue d’ensemble et définitions de la croissanceinclusive
Pour lutter efficacement et durablement contre la pauvreté, la croissance
économique doit être inclusive (Berg et al., 2011 ; Kraay, 2004). La
croissance inclusive a fait l’objet d’une abondante littérature récemment,
sachant que cette notion ne répond pas encore à une définition reconnue
par tous. La Banque asiatique de développement (2010) et la Banque
africaine de développement (2013) ont présenté des échanges
approfondis en la matière, résumés dans la présente section.
La croissance inclusive revêt de multiples dimensions. Cette forme de
croissance économique, déjà amplement définie, est marquée par la
notion multidimensionnelle d’« inclusion ». Parfois, la croissance inclusive
est simplement définie comme une croissance qui profite à tous, par
exemple, à toutes les couches de la société, y compris les populations
pauvres et presque pauvres, les groupes à revenu intermédiaire et même
les populations aisées. La définition de croissance inclusive suppose des
liens directs entre les facteurs déterminants au niveau macroéconomique
3 Égypte, Jordanie, Libye, Maroc, Tunisie et Yémen.
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et microéconomique et de la croissance économique. La dimension
microéconomique tient compte de la transformation structurelle pour la
diversification économique et la concurrence, tandis que la dimension
macroéconomique renvoie à l’évolution des agrégats économiques, tels
que le revenu national brut (RNB), le produit intérieur brut (PIB), la
productivité globale des facteurs et les facteurs de production cumulés.
D’après Arezki et Nabli (2012), la croissance inclusive offre une solution
rapide et durable à la pauvreté, qui permet aux individus de contribuer
à la croissance économique et d’en retirer un avantage. Elle se définit
également comme une croissance accompagnée d’une réduction des
inégalités de revenu (Rauniyar et Kanbur, 2010). Cette définition est très
proche de celle d’une croissance relative favorable aux pauvres, qui
s’accompagne également d’une baisse des inégalités de revenu entre
les pauvres et les non pauvres. La seule (légère) différence est que la
croissance relative favorable aux pauvres est axée sur la croissance
relative et les inégalités entre pauvres et non pauvres, tandis que la
croissance inclusive tient compte des changements survenant plus
généralement dans les inégalités (Klasen, 2010).
La croissance inclusive renvoie également à des améliorations en faveur
des pauvres en termes d’opportunités sociales et à la façon dont les
opportunités sociales (accès à la santé et à l’éducation, par exemple)
sont réparties selon les revenus et dont cette répartition évolue au fil
du temps (Ali et Son, 2007). Ali et Zhuang (2007) et Zhuang et Ali (2009)
définissent la croissance inclusive comme une croissance qui favorise
l’égalité des chances et améliore l’accès aux opportunités. Cette
définition de la croissance inclusive est très proche de deux notions :
la croissance favorable aux pauvres préconisée par le Comité d’aide
au développement (CAD) de l’OCDE, qui vise un rythme et un schéma
de croissance à même de réduire rapidement la pauvreté ; et un
processus de croissance favorable aux pauvres qui permet à ces
derniers de participer activement à la croissance économique et
d’en retirer un avantage.
La commission sur la croissance et le développement (2008) note que
le caractère inclusif – notion qui englobe l’équité, l’égalité des chances
et la protection durant les phases de transition sur les marchés et
l’emploi – est un ingrédient essentiel de toute stratégie de croissance
réussie.
La plupart des structures de développement multilatérales qui interviennent
au niveau international associent la croissance inclusive à l’accès aux
opportunités économiques et aux emplois pour les populations
vulnérables, en particulier pour les pauvres. La Banque asiatique de
développement (2007) définit la croissance inclusive comme offrant
des opportunités économiques à tous – en particulier aux pauvres –,
dans la mesure du possible. Pour la Banque africaine de développement
(2011), la croissance est dite inclusive lorsqu’elle crée des débouchés
économiques (le rythme de la croissance) tout en assurant un accès égal
(le schéma de croissance). L’approche de la Banque mondiale en matière
de croissance inclusive est axée sur l’emploi productif. La création
d’emplois et la productivité des emplois (revenus) importent semble-t-il
pour assurer une stratégie de croissance durable propice à la réduction
de la pauvreté, en ce que les populations pauvres considèrent le fait
d’avoir un travail comme leur principal atout pour améliorer leurs conditions
de vie. Cette approche se distingue d’autres approches de portée plus
générale concernant la croissance favorable aux pauvres (par exemple,
celle du CAD de l’OCDE) car elle se concentre sur les pauvres comme
participants et contributeurs à la croissance économique et non comme
bénéficiaires de croissance (par exemple, au moyen de programmes de
transferts ou de redistribution explicite).
Dans le présent document d’orientation stratégique, la croissance
inclusive se définit comme une croissance économique qui permet à
tous les agents économiques d’un pays, en particulier les populations
vulnérables (pauvres, femmes, jeunes), de participer et de contribuer
sur un pied d’égalité à la croissance économique et d’en retirer un
avantage, indépendamment des caractéristiques de chacun4.
Pour assurer le caractère inclusif de la croissance, il faut faire en sorte
que les populations vulnérables participent et contribuent à la croissance
économique sur un pied d’égalité. Il est désormais largement admis
que cette participation est possible par le biais du secteur privé, qui est
le moteur principal de la croissance économique dans les pays.
Aussi, la croissance inclusive nécessite-t-elle une plus forte participation
de la population vulnérable dans le secteur privé. Deux options sont
possibles : les personnes vulnérables peuvent exercer une activité dans
le secteur privé en tant qu’employés (création d’emploi) ou que
propriétaires d’entreprises (entreprenariat). Pour ce qui concerne les
employés, la croissance inclusive concerne principalement la création
d’emplois, du fait que l’emploi est l’atout principal qui permet aux pauvres
d’améliorer leur bien-être. La stratégie de création d’emplois faisant
déjà l’objet d’une abondante littérature, elle ne sera pas traitée en
priorité dans le présent document d’orientation stratégique.
4 Cette définition fait la synthèse des définitions d’Ali et Zhuang (2007, 2009) et des organisations internationales de développement.
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La deuxième possibilité, qui consiste à permettre aux populations
vulnérables de devenir chefs d’entreprises, n’est pas traitée de manière
approfondie dans la littérature. Le présent document étudie par
conséquent des conditions de participation à la création d’entreprises
(ou entreprenariat) et évalue les conditions nécessaires pour que les
populations vulnérables y prennent part. Si ces populations ont la
possibilité de créer une entreprise, l’effet « boule de neige » se fera sentir
sur leur bien-être et sur l’économie dans son ensemble. Elles assureront
alors un emploi pour elles-mêmes et créeront des emplois pour d’autres
personnes, probablement vulnérables elles aussi.
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2.1 Entreprenariat
Les indicateurs utilisés le plus fréquemment pour décrire l’activité
entrepreneuriale d’un pays sont le niveau des entrepreneurs en phase
de lancement (NAISSANTES), le niveau des propriétaires-exploitants
de jeunes entreprises (NOUVELLES) et le taux d’activité totale
d’entreprenariat à un stade précoce (ACTIFS)5.
Ce dernier élément est un taux composite des deux autres : d’une part,
le taux national d’entrepreneurs en phase de lancement, englobant tous
les individus de la population adulte qui entament les démarches de
création d’entreprises mais qui n’ont pas encore versé de salaires
pendant plus de trois mois ; d’autre part, le taux national de propriétaires-
exploitants de nouvelles entreprises, qui concerne les propriétaires ou
copropriétaires d’entreprises à but lucratif de moins de 3,5 ans (Reynolds
et al. 2005).
D’après Carter et al. (1996), les entrepreneurs en phase de lancement
désignent les personnes qui prennent des mesures pour créer une
entreprise, comme le fait de rechercher du matériel ou des locaux, de
constituer une équipe de démarrage, d’élaborer un plan d’affaires ou
de commencer à économiser de l’argent. Nous avons conçu un modèle
théorique pour évaluer les facteurs déterminants de la création
d’entreprises. Ce modèle est présenté en détail à l’annexe 1. Les
principales variables du modèle utilisé pour les estimations empiriques
sont présentées ci-après.
Trois groupes de variables dépendantes sont utilisés pour mesurer
le stade de participation à la création d’entreprises. Les individus
sont considérés comme entrepreneurs en phase de lancement ou
non (NAISSANTES), des participants actifs à la création d’entreprises
(ACTIFS), ou comme de nouveaux propriétaires-exploitants d’entreprises
(NOUVELLES). Les variables indépendantes sont regroupées dans deux
catégories. Au niveau national, en dehors des facteurs exogènes qui
s'appliquent à tout entrepreneur (climat des affaires, opportunités
d'affaires), deux grands facteurs peuvent permettre (ou interdire) à un
individu de prendre part au processus de création d’entreprises : le
contexte personnel et les attributs personnels (Figure 1). Le contexte
personnel inclut des variables de soutien financier de la part des familles
ou d’investisseurs tandis que les attributs personnels relèvent de
caractéristiques individuelles telles que l’âge, le genre, l’éducation ou
la crainte de l’échec.
2. Processus d’entreprenariat, résultats et difficultés des politiques publiques
Figure 1 : Obstacles à la création d’entreprises
Variables dépendantes Variables indépendantes
Soutienpersonnel de la part
des familles
Soutien financierd’investisseurs
informels
Age, genre, éducation,experience
professionnelle
Confiance dans sacapacité à créer uneentreprise et crainte
de l’échec
Contextepersonnel
Attributspersonnels
1. Entrepreneurs en phase de lancement (NAISSANTES)
2. Participants actifsà la création d’entreprises(ACTIFS)
3. Nouveaux propriétaires-exploitants d’entreprises(NOUVELLES)
5 (Bergmann et Stephan (2013), Amoro et al. (2011) ; Bergmann et al. (2009) ; Bosma et al. (2012).
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2.2 Données tirées de l’enquête du Global Entrepreneurship Monitor concernant les obstacles àla création d’entreprises
L es données utilisées proviennent essentiellement de l’enquête du
Global Entrepreneurship Monitor (GEM), qui englobe l’enquête menée
auprès de la population adulte sur la base d’un échantillon sélectionné
au hasard d’un minimum de 1500 adultes, âgés de 18 à 64 ans. Nous
utilisons pour le présent document d’orientation stratégique les données
concernant l’Algérie (2009), l’Égypte (2010), le Maroc (2009) et la Tunisie
(2010).
Les données du GEM offrent à l'échelle individuelle et pour trois des
étapes du cycle de vie des entreprises : (i) la participation active au
processus de création (réflexion et création) ; (ii) la possession et
l’exploitation d’entreprises nouvellement créées ; et (iii) la possession
et l’exploitation d’entreprises bien établies. Ces variables feront office
de variables dépendantes pour divers modèles à vérifier.
Certains individus sont parfois représentés dans une ou plusieurs
phases. Par exemple, certains possèdent une entreprise nouvelle ou
bien établie et participent à la création d’une autre entreprise. Lors des
entretiens avec des représentants adultes, les individus qui semblaient
prendre une part active à la création d’entreprises ont été interrogés
pour savoir s’ils avaient accompli des démarches pour créer une
nouvelle entreprise au cours de l’année passée, s’ils s’attendaient à
en détenir une partie et si l’entreprise avait atteint le seuil de rentabilité
initiale. Les individus concernés sont qualifiés d’entrepreneurs « en
devenir », et les entreprises créées à leur initiative, d’entreprises « en
phase de lancement ».
Les individus qui déclarent s’investir dans une entreprise existante
sont interrogés afin de vérifier qu’ils sont bien actifs dans la gestion
de ladite entreprise et qu’ils ne sont pas des investisseurs passifs, qu’ils
détiennent l’entreprise en partie et que celle-ci a connu une période de
rentabilité initiale. Ensuite, ces propriétaires d’entreprises sont répartis
dans deux catégories : les entreprises qui dégagent des bénéfices
depuis moins de 42 mois sont considérées comme de jeunes
entreprises, et celles qui dégagent des bénéfices depuis plus de
42 mois, comme des entreprises bien établies. Les données tirées
d’entretiens individuels permettent donc d’identifier les individus
qui interviennent aux trois étapes de la vie d’une entreprise : (i) les
entrepreneurs actifs dans le processus de lancement6/7 ; (ii) les
propriétaires-exploitants de nouvelles entreprises8 ; et (iii) les propriétaires-
exploitants d’entreprises bien établies. Les entretiens sont organisés
de sorte à identifier les personnes qui interviennent à la fois comme
entrepreneurs en devenir et propriétaires-exploitants de nouvelles
entreprises ou comme entrepreneurs en devenir et propriétaires-
exploitants d’entreprises bien établies.
2.3 Statistiques descriptives
L ’échantillon se compose de 7 974 individus des pays d’Afrique du
Nord, à l’exclusion de la Mauritanie et de la Libye, tous âgés de
18 à 64 ans. Au niveau national, on compte 2 000 individus en Algérie,
2 596 en Égypte, 1 500 au Maroc et 1 878 en Tunisie. Les répartitions
réelles pour chaque variable dépendante sont résumées au tableau 1
de l’annexe 3.
Pour ce qui concerne les attributs personnels, la population se compose
de 4 017 hommes, qui représentent 50,4 % de l’échantillon et dont
l’âge moyen est d’environ 36 ans. En règle générale, les femmes de
l’échantillon ont le même âge que les hommes, soit 36 ans en moyenne.
Cela étant, au niveau national, la moyenne d’âge varie légèrement d’un
pays à l’autre. Elle serait en effet de 36 ans pour l’ensemble des pays,
et d’environ 34 ans pour l’Algérie, 39 ans pour l’Égypte, 35 ans pour
le Maroc et 37 ans pour la Tunisie.
Pour ce qui concerne les classes d’âge, 23 % environ des personnes
ayant fait l’objet de l’enquête sont âgées de 18 à 24 ans, 26 % environ
de 25 à 34 ans, 21 % environ de 35 à 44 ans, 17 % environ de 45 à
54 ans et 13 % de 55 à 64 ans.
De plus, 52 % environ des individus pris en compte dans l’échantillon
travaillent soit à plein temps soit à temps partiel ; tandis que 16 %
environ sont étudiants ou retraités. Les 32 % restants ne travaillent
pas. Enfin, 30 % de la population ont manifesté leur crainte d’échouer
avant de se lancer dans le processus de création d’entreprises.
Pour ce qui concerne le contexte personnel, 24,6 % de la population
sont issus d’une famille à faible revenu tandis que 39,58 % sont issus
de familles à revenu intermédiaire et 35,79 % de familles à revenu élevé.
Pour ce qui est de l’accès à l’investissement informel, seulement 5,09 %
de la population ont cette possibilité.
6 Aide à la création d’entreprises pour des raisons générales, lorsque l’occasion se présente et par nécessité.7 Activité totale d’entreprenariat à un stade précoce pour des raisons générales, lorsque l’occasion se présente et par nécessité.8 Possession et exploitation d’une entreprise en exercice depuis un maximum de 42 mois créée pour des raisons générales ; possession et exploitation d’une entreprise en exercicedepuis un maximum de 42 mois créée lorsque l’occasion se présente ; possession et exploitation d’une entreprise en exercice depuis un maximum de 42 mois créée par nécessité.
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Près de 31 % de la population se considèrent eux-mêmes comme
entrepreneurs en devenir, parmi lesquels 16 % se lancent dans
l’entreprenariat lorsqu’une occasion se présente et 5 %, par nécessité.
Seulement 11 % de la population couverte par l’étude pratiquent une
activité totale d’entreprenariat, 8 % lorsqu’une occasion se présente et
3 % par nécessité. Enfin, seulement 6 % de la population exploitent
une entreprise créée il y a moins de 42 mois, dont 4 % par opportunité
et 2 % par nécessité.
Le tableau 2 de l’annexe 3 présente la matrice de corrélation des
variables dépendantes (activité totale d’entreprenariat, entrepreneurs
en devenir et jeunes entreprises), des facteurs d’attributs personnels
et du contexte personnel, pour l’ensemble de l’échantillon et pour
chaque pays.
Les trois niveaux du processus de création d’entreprises sont étroitement
liés. L’activité totale d’entreprenariat est en corrélation étroite avec les
indicateurs concernant les entrepreneurs en devenir et les jeunes
entreprises. Comme on peut s’y attendre, il n’y a pas de corrélation
entre les facteurs liés aux attributs personnels et ceux liés au contexte
personnel.
2.4 Mesure du stade de participation à la créationd’entreprises : principaux résultats
La population d'entrepreuneurs est donc divisée en trois groupes :
les entrepreneurs qui s’emploient activement à créer leur entreprise
(ACTIFS) et qui incluent les entrepreneurs en phase de lancement
(NAISSANTES) qui envisagent de créer leur entreprise ; et les
propriétaires de jeunes entreprises créées il y a moins de 42 mois
(NOUVELLES). Pour chaque groupe, trois modèles ont été testés. Le
premier modèle porte sur l’ensemble de la population du groupe. Les
deux autres modèles sont divisés en deux sous-groupes : l’un concerne
les personnes qui créent une entreprise lorsque l’occasion se présente,
en fonction des opportunités ; tandis que l’autre concerne les
personnes qui créent une entreprise parce qu’elles n’ont pas d’autre
choix, c’est-à-dire par nécessité. Trois variables sont donc prises
en compte pour les entrepreneurs en devenir : la création d’entreprises
d’une manière générale, par opportunité et par nécessité. Par
exemple, pour l'analyse de l’entreprenariat en phase de lancement
(NAISSANTES) trois variables seront testées : toutes les entreprises
en phase de lancement, celles en phase de lancement par opportunité
et celles en phase de lancement par nécessité. Neuf variables
dépendantes sont donc testées.
L’impact des deux catégories de variables (attributs personnels et
contexte personnel) est mesuré à l’aune de trois modèles : (i) le modèle
1 vérifie uniquement les variables liées aux attributs personnels ; (ii) le
modèle 2 vérifie uniquement les variables liées au contexte personnel ;
et (iii) le modèle 3 vérifie à la fois les attributs personnels et les facteurs
contextuels.
Enfin, pour chaque pays comme pour l’ensemble de l’échantillon, 27
modèles ont été exécutés pour vérifier l’impact du contexte personnel
et des attributs personnels sur la création d’entreprises. Nous utilisons
des modèles de régression logistique pour vérifier l’impact des facteurs
déterminants de la création d’entreprises. Ces régressions sont
appliquées, dans un premier temps, à la totalité de l’échantillon, puis
à chaque pays séparément. Dans plusieurs cas, certaines modalités
de variables indépendantes ont été exclues du modèle ou la régression
n’a pas été possible en totalité pour l’une des raisons suivantes :
indisponibilité des données, multicolinéarité des variables muettes et
invariabilité d’une modalité.
Les résultats des régressions sont présentés pour chacun des trois
groupes de population.
2.4.1 Résultats obtenus pour l'activité totaled’entreprenariat à un stade précoce
Les résultats de la régression logistique pour le stade précoce de l’activité
d’entreprenariat (ACTIFS) sont présentés au tableau 4 de l’annexe 3.
Les résultats concernant l’entreprenariat à un stade précoce révèlent
un fort impact négatif des attributs personnels d’une manière générale.
En effet, les personnes de plus de 44 ans ne participent statistiquement
moins à la création d’entreprises. Il en va de même pour les étudiants
et les retraités. En revanche, le genre ne semble pas impacter sur
l’entreprenariat. Pour ce qui est du contexte personnel, le fait d’être
issu d’une famille à revenu élevé et de pouvoir s’en remettre à un
investisseur informel influe positivement d'un point de vue statistique
sur le fait d'être engagé dans le stade précoce de l'activité
d'entrepreuneuriat.
Pour ce qui est de la situation dans les différents pays, le genre ne
semble pas avoir d’incidence sur l’activité d’entreprenariat à un stade
précoce en Algérie, au Maroc et en Tunisie, mais a un effet considérable
en Égypte. Les Égyptiennes sont statisquement plus susceptible que
les hommes d'être engagées par nécessité dans un stade précoce
d'entreprenariat.
Par ailleurs, les personnes qui ont un niveau d’études secondaires ou
supérieur sont nettement moins susceptibles de se lancer dans des
activités d’entreprenariat que les personnes n’ayant pas atteint ces
niveaux d’études. Au niveau national, ces résultats sont valables pour
l’Égypte et la Tunisie ; le niveau d’éducation n’a pas d’impact significatif
en revanche sur les entrepreneurs algériens. En comparaison avec
les personnes qui occupent un emploi (à temps partiel ou à temps
plein), les personnes qui ne travaillent pas ou sont retraitées sont
statistiquement moins impliquées dans la création d’entreprises.
Il ressort des résultats que la crainte de l’échec a une incidence
variable sur les activités d’entreprenariat selon les pays. Cette crainte
apparaît comme un obstacle pour de nombreux entrepreneurs en
Égypte et en Tunisie, et les dissuade de se lancer dans la création
d’entreprises.
Pour ce qui concerne le contexte personnel, la disponibilité d’un
appui financier dans la famille ou auprès d’investisseurs informels
(comme mesure d’accès à l’appui financier) semble impacter sur la
création d’entreprises en général, mais aussi par nécessité et par
opportunité.
2.4.2 Résultats obtenus pour les entrepreneurs en phasede lancement
Les résultats de la régression logistique utilisée pour les entrepreneurs
en phase de lancement (NAISSANTES) sont présentés au tableau 3
de l’annexe 3. Ces résultats montrent l’impact des attributs et du
contexte personnels sur la participation à la création d’entreprises. Les
résultats révèlent que les attributs personnels n'influent pas d'un point
de vue statistique sur le fait d'envisager de se lancer dans la création
d'une entreprise. Les jeunes adultes âgés de 25 à 34 ans ayant un
niveau d’éducation secondaire composent néanmoins la majeure partie
de l’entreprenariat en devenir.
Il ressort d’une analyse au cas par cas pour l’Algérie, le Maroc et la
Tunisie que le genre n’a pas d’impact significatif sur l’entreprenariat
en devenir. En Égypte, cependant, les femmes sont, d'un point de
vue statistique, plus impliquées dans la réflextion autour de la création
d’entreprises par nécessité. Par ailleurs, les individus qui occupent
un emploi à temps partiel ou à temps plein considére plus, d'un point
de vue statistique, à créer leur entreprise que les personnes sans
emploi, les étudiants et les retraités. Il y a lieu de noter par ailleurs que
l’éducation a une incidence. En effet, le fait d’avoir un niveau d’éducation
secondaire augmente la probabilité de considérer la création d'une
entreprise lorsque l’occasion se présente.
Enfin, la « peur d’échouer » est statistiquement plus mentionnée chez
ceux qui sont en phase de lancement. Cette observation contre
intuitive peut être le résultat de deux processus potentiellement
combinés : i) lors de la conception de l'action d'entreprendre la peur
d'échouer augmente intrinséquement ; ii) la peur d'échouer bloque
les potentiels entrepreneurs à ce stade et ils ne passent pas à l'action.
Le model ne nous permet malheurement pas d'aller plus en
profondeur.
Comme pour les variables liées au contexte personnel, l’aide
d’investisseurs informels à la création d’entreprises a généralement
un impact positif, mais non significatif, sur le processus de réflexion
qui mène à la création d’entreprises, même par opportunité ou par
nécessité.
Les résultats économétriques sur les toutes premières étapes de la
création d'une entreprise révèlent donc que: a) ce processus se fait
sur une base relativement large sans globalement de disctinction de
genre ; b) à ce stade les questions de financement ne ralentissent
pas encore le processus. Sur cette base (et en ne tenant pas compte
de l'aspect éducation) il est possible de lancer en Afrique du Nord
un processus de développement du secteur privé sur une base large
si les contraintes sont levées.
2.4.3 Résultats obtenus pour les propriétaires de jeunesentreprises
Les résultats de la régression logistique pour les propriétaires de jeunes
entreprises (moins de 42 mois d’exercice) sont présentés au tableau 5
de l’annexe 3.
Les résultats concernant la dernière étape de la création d’entreprises
(NOUVELLES) révèlent un impact plus significatif des attributs personnels
et du contexte personnel. Le genre n'a statistiquement pas d'impact
sur la création effective de l'entreprise en Égypte, au Maroc et
en Tunisie. Cela vaut chaque fois que l’on tient compte des seuls
attributs personnels dans la régression ou du contexte personnel
uniquement ou des deux éléments. En Algérie, la probabilité de créer
une nouvelle entreprise est statistiquement légèrement supérieure
pour les hommes.
Les jeunes adultes (18-44 ans) sont statisquement plus présents
chez les créateurs de nouvelles entreprises. Au niveau national, cette
tendance semble moins marquée dans certains pays. Avoir un niveau
d' éducation post-secondaire affecte négativement (statistiquement)
la création d'entreprises dans la région. Cette observation va de pair
avec le caractére attractif des emplois dans le secteur public pour
les jeunes éduqués de la région.
La crainte d’échouer nuit à la création active de nouvelles entreprises
dans la région et en Égypte et en Tunisie en particulier.
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Pour ce qui est de la variable du contexte personnel, seule l’aide
d’investisseurs informels au lancement d’entreprises a un impact
statistiquement positif sur la création et la possession d’entreprises,
quelles que soient les raisons qui ont poussé à la création
d’entreprises.
Pour résumer, il ressort des modèles précités que d'un point de vue
du genre, dans certains pays, l'appui à l'entreprenariat pourrait se
faire aux bénéfices des femmes qui sont statistiquement plus impliqués
dans la création d'entreprise. En Égypte par exemple, les femmes
participent davantage aux trois étapes de la création d’entreprises.
En Tunisie, elles créent plus souvent des entreprises au gré des
opportunités.
Par ailleurs, les personnes d’âge moyen (25-44 ans) sont statistiquement
plus présents dans la création d’entreprises. Les individus qui occupent
un emploi participent davantage au processus de création d’entreprises.
Par ailleurs, l'éducation joue un rôle contre intuitif. Alors que ce sont les
personnes ayant un niveau d'éducation au minimum secondaire qui
réflechissent le plus à l'entreprenariat, ce ne sont pas elles qui
statistiquement passent à l'action. Il y a ici des distortions qu'il y a lieu
d'analyser plus en profondeurs mais qui rappellent certaines distortions
bien décrites en Afrique du Nord et en particulier l'attrait du secteur
public pour les jeunes diplômés.S’agissant du contexte personnel,
le revenu des ménages et la prévalence d’investisseurs informels
augmentent les chances de passer de l'action de réfléchir au lancement
d'une entreprise à celle de passer à la création d'une entreprise.
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3. Conclusions et recommandations
Ce document étudie le rôle des entreprises en phase de lancement
comme moteur de croissance inclusive en Afrique du Nord. La
croissance inclusive permet aux populations vulnérables (pauvres,
femmes et jeunes) de participer et de contribuer sur un pied d’égalité
à la croissance économique et d’en retirer un avantage. Le rôle de
l’entreprenariat naissant est mesuré à l’aune de leur participation possible
comme employés et comme employeurs (entrepreneurs). La présente
étude porte sur les facteurs déterminants qui permettent aux populations
vulnérables de créer leurs propres entreprises.
Les données tirées l’enquête unique du Global Entrepreneurship Monitor
(GEM), nous ont permis d’évaluer les facteurs déterminants de la création
d’entreprises dans quatre pays d’Afrique du Nord sur cinq, à savoir
l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie. Il ressort des résultats empiriques
qu’à un stade très précoce de la création d’entreprises (entreprenariat
naissant), les jeunes adultes (25-34 ans) qui n’ont qu’un niveau
d’éducation secondaire sont statistiquement plus impliqués, et la crainte
de l'échec est statistiquement plus forte dans cette population. Toutefois,
lorsqu’il s’agit d’accomplir les démarches nécessaires pour créer ou
pour gérer une entreprise, les personnes qui ont un emploi, sont issues
de milieux aisés et ont accès à des investisseurs informels sont
statistiquement plus actives. Le genre semble n’avoir que peu d’impact
sur la décision de créer sa propre entreprise. Au Maroc et en Tunisie,
les femmes et les hommes sont autant représentés dans ce domaine.
En Égypte, les femmes se tourner davantage vers la création
d’entreprises, surtout par nécessité. En Algérie, la participation des
femmes varie selon la phase de création d’entreprises. L’effet réel de
la crainte d’échouer est ambigu et pourrait être influencé positivement
par de nombreux facteurs tels que le cadre réglementaire au soutien
des jeunes pousses, l’accès à des programmes d’aide à la création
d’entreprises, la perception sociale des chefs d’entreprises et d’autres
facteurs économiques et financiers.
La principale conclusion qui se dégage est que les conditions initiales
sont difficiles, même si les jeunes ne manquent pas des compétences
nécessaires en matière d’entreprenariat. En effet, les pertes semblent
importantes lors du processus et se font au détriment du cractère inclusif
de la croissance tirée par le secteur privé.
Dans cette perspective, les entrepreneurs en phase de lancement
ne deviennent pas systématiquement chefs d’entreprises.
Statistiquement, les entrepreneurs sont jeunes (25-34 ans), et sont
issus de familles à faibles revenus. Au contraire statistiquement les
nouveaux chefs d’entreprises, occupent un emploi à temps partiel
ou à temps plein, sont issus de familles aisées et ont accès aux
investisseurs informels.
Les personnes vulnérables semblent se heurter à deux grands obstacles
pour contribuer à la croissance économique en tant que chefs
d’entreprises. Le premier obstacle est le faible niveau d’éducation. Il
apparaît en effet que la plupart des individus qui se lancent dans la
création d’entreprises ont tout au plus un niveau d’éducation secondaire.
Cela suppose néanmoins qu’ils sont capables d’accomplir les
démarches de base pour créer une entreprise mais cela affecte
peut-être à un stade ultérieur leur capacité à développer leur entreprise.
Le second obstacle a trait à l’accès au financement. Il a été montré que
les individus issus d’une famille d’investisseurs informels et/ou aisée
sont plus disposés à devenir chefs d’entreprises.
Deux recommandations stratégiques découlent de nos constatations.
Premièrement, il est nécessaire d’améliorer le niveau d’éducation
pour les populations vulnérables. Cela concerne l’éducation formelle,
mais surtout la formation professionnelle, afin de développer les
compétences d’entreprenariat des populations vulnérables.
La deuxième recommandation stratégique clé consiste à supprimer les
obstacles financiers qui empêchent les populations vulnérables de
posséder leurs propres entreprises. Les programmes de microfinance
doivent être renforcés et prévoir quelques conditions d’accès qui
permettent aux populations vulnérables d’accéder aux fonds nécessaires
et de créer leurs entreprises.
Dans les pays concernés, le taux de mortalité des jeunes pousses
est élevé compte tenu du manque d’accompagnement des
entrepreneurs en phase de lancement. Dans la pratique, le rôle de
l’État est crucial pour aider les entrepreneurs en phase de transition
à devenir propriétaires de leurs jeunes entreprises. L’État devrait doter
ces derniers des compétences et de l’expérience dont ils ont besoin
pour réussir, au moyen de programmes de formation de haute qualité,
notamment pour renforcer leurs compétences, élever leur niveau en
langues étrangères et améliorer leur orientation professionnelle et les
liens directs avec les possibilités d’emploi. Les États doivent assurer
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la qualité des formations en tenant compte de l’ensemble de la chaîne
du secteur économique envisagée par les entrepreneurs en phase
de lancement et de ses spécificités.
Le faible niveau d’éducation ne garantit pas le caractère innovant des
nouvelles entreprises. Les États peuvent stimuler l’innovation chez les
entrepreneurs au moyen de programmes de mentorat et de stages, et
transformer l’esprit d’entreprise en une culture d’entreprenariat qui
permettra à de nouvelles entreprises de croître et de prospérer, même
dans un climat des affaires peu favorable.
Les États devraient associer à leur action des partenaires tels que des
institutions financières, des ONG, des entreprises et diverses structures
dédiées à la jeunesse, notamment les établissements d’éducation, ainsi
que la société civile.
Il conviendrait d’adapter certaines bonnes pratiques appliquées dans
différents pays à la situation en Afrique du Nord9.
Au nombre des exemples retenus figurent les bonnes pratiques
suivantes :
• la création d’emplois décents et l’aide aux entreprises au moyen
d’un vaste partenariat public-privé (PPP). L’expérience d’artisans
à Angkor, au Cambodge, pourrait s’appliquer aux pays d’Afrique
du Nord, notamment en Tunisie et au Maroc, où l’industrie du
tourisme est florissante ;
• les formations et l’aide destinées aux jeunes grâce à des PPP qui
stimulent des « compétences avantageuses » par la migration
circulaire, comme dans le cas du projet MIDA au Ghana en matière
de santé ;
• la promotion de l’échange de savoir au moyen de réseaux de la
diaspora, à l’image des réseaux de professionnels originaires de
Chine et des Philippines qui résident à l’étranger ;
• le projet Souk Attanmia, initiative de développement économique
qui combine des services de financement (donations) et
d’accompagnement à l’appui de projets innovants10 ;
• un appel à projet pour la formation de 200 jeunes à l’entreprenariat
en milieu agricole, lancé par l’Agence pour le développement agricole
– l’objectif étant de promouvoir la création de microentreprises dans
le secteur agricole au Maroc11.
Enfin, il est largement admis dans la littérature sur le sujet que les
nouvelles entreprises se heurtent à des difficultés lorsqu’il s’agit
d’attirer des financements extérieurs au stade initial, que ce soit par
le biais de prêts bancaires ou de fonds propres. Le financement
participatif apparaît alors comme une solution utile, en ce qu’il consiste
en l’addition de petits montants de capital provenant d’un grand
nombre d’individus au profit de nouvelles entreprises. Cette démarche
repose sur l’accès à de vastes réseaux d’amis, de membres de la
famille et de collègues grâce aux sites internet de médias sociaux
tels que Facebook, Twitter et LinkedIn, qui informent de la création
d’entreprises et attirent des investisseurs. Le financement participatif
entend principalement donner la possibilité aux entrepreneurs de
lever des fonds, mais non sous forme de dons : il s’agit bien d’investir
dans une entreprise. Contrairement aux sukuk, le financement
participatif est peu coûteux, en ce qu’il n’est pas exigé des émetteurs
qu’ils établissent des prospectus détaillés. Le financement participatif,
tout comme les sukuk, est régi par l’autorité des marchés financiers
dans plusieurs pays. Certains pays, qui se sont mis à utiliser les
plateformes de financement participatif, pourraient servir de modèle,
à l’instar du Qatar et de son point de correspondance clé, appelé
« Silatech », qui aide les jeunes à réussir leur transition vers le monde
du travail12. Citons également à ce titre la plateforme de financement
participatif « Narwi »13, l’expérience égyptienne « Shekra »14 et l’initiative
américaine « Kiva »15.
9 Banque africaine de développement, Note économique « How to reduce youth unemployment in the Maghreb region », 2011.10 http://www.soukattanmia.org/11 http://www.challenge.ma/jeunes-entrepreneurs-agricoles-a-vos-projets-26584/12 Silatech : http://www.silatech.com/ /13 Narwi : http://launch.narwi.org/14 http://www.shekra.com/15 http://www.kiva.org/).
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en Afrique du Nord
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Annexe 1 : Le modèle retenu
Il s’agit en premier lieu de déterminer la mesure de la création d’entreprises
et les raisons sous-jacentes. La variable dépendante indique si une
personne s’investit ou non dans le processus de création d’entreprise ou
si elle exploite une entreprise. La modélisation s’exprime comme suit :
=zwifzwif
yi
ii 0
1
L ’indicateur « Wi » permet de voir si l’individu « i » s’emploie à créer
une entreprise. Lorsque l’indicateur est inférieur au seuil fixé, il s’agit
bel et bien de création d’entreprise. « Wi » est qualifié de variable latente ;
« Xi » représente la série de caractéristiques de l’individu « i » (contexte
personnel et attributs personnels) et « α » est le vecteur des coefficients
à estimer.
Le modèle est conçu comme suit :
( )( ) ii
i XyPyP
==
=
111
log
La distribution de « y » est formalisée comme suit :
Il s’agit dans ce cas de la répartition logistique. Le vecteur est obtenu
par la méthode d’estimation de probabilité maximum. Chaque coefficient
correspond à une ventilation des probabilités d’individus en cours de
création d’entreprises par rapport à une modalité de référence. L’objectif
consiste à montrer les changements de probabilités par des variations
des variables indépendantes. Pour chaque variable indépendante, une
modalité est fixée en référence tandis que les autres modalités de cette
variable sont comparées à la modalité de référence.
Un rapport de cotes ou rapport de probabilité inférieur à « 1 » signifie
que la probabilité de créer une entreprise pour un individu avec la
modalité correspondante est inférieure à celle de l’individu retenu pour
la modalité de référence ; le contraire est valable lorsque que le rapport
de cotes est supérieur à « 1 ».
La variable dépendante, qui mesure la décision de se lancer dans
l’entreprenariat, se définit comme une variable dichotomique positive
ou équivalente à « 1 » si l’individu participe ; elle équivaut autrement à
« 0 ». Trois groupes de variables dépendantes servent à mesurer le
stade de participation à la création d’entreprises. Les individus sont
considérés comme des entrepreneurs en devenir ou non ; ils sont aussi
considérés comme actifs dans la création d’entreprises ou comme
propriétaires-exploitants de jeunes entreprises. Nous avons utilisé des
modèles logistiques pour évaluer l’impact des déterminants individuels
de la création d’entreprises. Différentes variables indépendantes étant
incluses dans le modèle, leur contribution est évaluée en termes
d’amélioration de l’efficacité prédictive.
Les variables indépendantes peuvent être regroupées dans deux
catégories. Au niveau national, deux principaux facteurs peuvent
permettre (ou interdire) à un individu de prendre part au processus de
création d’entreprises : contexte personnel et attributs personnels. Les
facteurs du contexte personnel incluent deux grandes composantes :
(i) l’appui potentiel à l’aide financière émanant des familles – la capacité
ou la volonté de créer une entreprise peut être influencée par un
( ) ( )( )i
ii X
Xyobexp1
exp1Pr
+==
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niveau de revenu supérieur des ménages pouvant aider l’individu à
créer son entreprise. La mesure du revenu des ménages se fait par
rapport aux autres ménages ; chaque personne interrogée dans
l’échantillon est répartie dans différentes catégories approximatives
qui correspondent au tiers supérieur, au tiers intermédiaire et au
tiers inférieur de répartition des revenus dans le pays concerné ;
(ii) l’appui potentiel à l’aide financière d’investisseurs informels – si un
individu a accès à des investisseurs potentiels informels (famille
élargie ou amis), il peut facilement intégrer le processus de création
d’entreprises car il bénéficie d’une aide financière. Toutes les
personnes interrogées ont répondu aux questions concernant les
contributions récentes, au cours des trois dernières années,
d’investisseurs informels dans la création d’entreprises dans
lesquelles ils n’interviennent pas. Les échantillons ayant trait à la
population adulte dans chaque pays, ces informations servent à
estimer la prévalence d’investisseurs informels, pouvant être
considérée comme une mesure du contexte personnel pour les
individus qui s’efforcent de rassembler des ressources à des fins
de création d’entreprises.
La deuxième série de facteurs qui impactent sur la création d’entreprises
concerne les attributs personnels, à savoir des variables telles que l’âge,
le genre, l’éducation, l’expérience professionnelle, la confiance dans la
capacité à créer une entreprise et la crainte de l’échec. Ces facteurs
sont facilement mesurables et réutilisables dans les études sur le sujet.
L’âge est susceptible d’infléchir le processus de création d’entreprises
à deux périodes de la vie : premièrement, l’âge où l’individu déborde
d’énergie et d’enthousiasme et est ouvert à de nouvelles aventures.
Cet état d’esprit culmine en général vers 20 ans avant d’amorcer un
déclin ; deuxièmement, l’âge, plus mûr, où le niveau d’éducation est
plus élevé et l’expérience professionnelle et la capacité de créer de
nouvelles entreprises sont plus riches. La combinaison de ces deux
éléments suppose que l’âge de participation à la création d’entreprises
est le plus propice aux alentours de 30-40 ans. Dans le modèle retenu,
la variable de l’âge est répartie en cinq catégories : les 18-24 ans, les
25-34 ans, les 35-44 ans, les 45-54 ans et les 55-64 ans.
Le facteur du genre sert à mesurer diverses situations, y compris des
différences au niveau des attributs innés, des expériences de
socialisation, des rôles sociaux et des attentes culturelles. Il ressort
d’études empiriques que les femmes et les hommes interviennent tout
autant dans la création d’entreprises dans les pays en développement,
alors que les hommes sont davantage représentés dans ce domaine
dans les pays en développement.
Par ailleurs, l’éducation dote les individus des capacités nécessaires
pour créer des entreprises. Des études empiriques ont montré que
l’impact de l’éducation au-delà du cycle secondaire, notamment du
cycle secondaire supérieur, semble quasiment nul. De plus, avec un
niveau très bas voire inexistant d’éducation, la volonté de créer des
entreprises est très faible. Pour simplifier, le niveau d’éducation est
divisé en trois catégories : le niveau inférieur au primaire ou secondaire,
le niveau secondaire supérieur (lycée), et le niveau supérieur au
secondaire (post-lycée).
La mesure de la participation dans la population active est harmonisée
selon trois catégories, à savoir les personnes qui occupent un emploi
à temps plein ou à temps partiel, les personnes sans emploi ou au foyer,
et une catégorie résiduelle incluant les étudiants, les retraités et les
personnes handicapées.
Un individu peut se lancer dans la création d’entreprise s’il a conscience
des possibilités existantes en la matière. Les individus qui ont confiance
dans les opportunités d’affaires sont plus à même de créer de nouvelles
entreprises.
Enfin, la crainte d’échouer dans la création d’entreprises a été traitée
amplement ces derniers temps dans la littérature sur le sujet. Toutefois,
cette variable peut avoir un impact moindre par rapport à ce qu’indiquent
généralement les documents en question.
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Croissance inclusive en Afrique du Nord
1990 2000 2010 2011 2012 2013
Croissance du PIB par habitant (% annuel)
Algérie -1,7 0,8 1,7 0,9 1,4 0,8
Rép. arabe d’Égypte 3,6 3,7 3,4 0,1 0,5 0,4
Maroc 2,1 0,4 2,4 3,6 1,2 2,8
Tunisie 5,4 3,5 2,5 -1,4 3,1 1,8
Libye - 2,0 3,7 -62,5 102,8 -10,1
Espérance de vie à la naissance, total (années)Algérie 66,8 68,9 70,6 70,8 70,9 -
Rép. arabe d’Égypte 64,5 68,6 70,5 70,7 70,9 -
Maroc 64,7 68,1 70,2 70,4 70,6 -
Tunisie 70,3 72,6 74,6 74,9 75,1 -
Libye 68,6 72,0 74,8 75,0 75,2 -
Taux de mortalité, néonatal (pour 1 000 naissances vivantes)Algérie 23,2 17,9 12,3 12,0 11,6 -
Rép. arabe d’Égypte 32,6 21,3 12,7 12,3 11,8 -
Maroc 34,5 25,4 18,9 18,4 17,8 -
Tunisie 23,5 15,8 10,3 9,9 9,5 -
Libye 21,2 15,5 10,1 9,7 9,4 -
Taux de dépendance de la population active (%)Algérie 88,8 61,5 46,7 46,9 47,2 47,9
Rép. arabe d’Égypte 79,5 68,8 58,7 58,6 58,5 58,5
Maroc 78,3 63,2 49,6 49,1 48,9 48,9
Tunisie 73,4 55,9 43,8 43,5 43,5 43,6
Libye 82,2 59,2 51,6 51,7 51,9 52,1
Taux de participation de la population active, total (% de la population totale des 15-64 ans)(estimation OIT modélisée)
Algérie 44,3 46,1 45,7 46,0 46,3 -
Rép. arabe d’Égypte 52,4 49,2 51,9 52,2 52,4 -
Maroc 54,7 56,1 52,0 52,1 52,3 -
Tunisie 50,8 50,5 50,6 50,8 51,0 -
Libye 50,1 53,8 55,9 55,8 55,7 -
Ratio emploi-population, + 15 ans, total (%) (estimation OIT modélisée)Algérie - 30,7 38,8 39,1 39,4 -
Rép. arabe d’Égypte - 42,0 44,2 42,9 43,2 -
Maroc - 46,3 45,5 5,7 45,8 -
Tunisie - 40,2 41,0 41,2 41,4 -
Libye - 46,9 48,8 49,0 48,4 -
Source : Indicateurs du développement dans le monde, 2014
Annexe 2 : Statistiques descriptives
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Annexe 3 : Tableaux des résultats empiriques
Variables N Moyenne Dev.Stand.
Min Max
VARIABLES DÉPENDANTES
ACTIFS - TOUS 7974 0,11 0,31 0 1
ACTIFS - OPPORTUNITE 7974 0,08 0,26 0 1
ACTIFS - NECESSITE 7974 0,03 0,17 0 1
NAISSANTES - TOUS 2070 0,31 0,46 0 1
NAISSANTES - OPPORTUNITE 2070 0,16 0,37 0 1
NAISSANTES - NECESSITE 2070 0,05 0,22 0 1
NOUVELLES - TOUS 7974 0,06 0,23 0 1
NOUVELLES - OPPORTUNITE 7974 0,04 0,19 0 1
NOUVELLES - NECESSITE 7974 0,02 0,13 0 1
VARIABLES INDÉPENDANTES
ATTRIBUTS PERSONNELS
HOMME 7974 0,50 0,50 0 1
FEMME 7974 0,50 0,50 0 1
AGE 7909 36,22 12,83 18 64
AGE : 18-24 ANS 7972 0,23 0,42 0 1
AGE : 25-34 ANS 7972 0,26 0,44 0 1
AGE : 35-44 ANS 7972 0,21 0,41 0 1
AGE : 45-54 ANS 7972 0,17 0,38 0 1
AGE : 55-64 ANS 7972 0,13 0,34 0 1
PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 7828 0,42 0,49 0 1
EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 7828 0,24 0,43 0 1
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 7828 0,34 0,47 0 1
TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 7956 0,52 0,50 0 1
NE TRAVAILLANT PAS 7956 0,32 0,47 0 1
RETRAITES, ETUDIANTS 7956 0,16 0,37 0 1
PEUR DE L'ECHEC 7140 0,30 0,46 0 1
CONTEXTE PERSONEL
MENAGES A FAIBLES REVENUS 3984 0,25 0,43 0 1
MENAGES A REVENUS MOYENS 3984 0,40 0,49 0 1
MENAGES A REVENUS ELEVES 3984 0,36 0,48 0 1
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 7903 0,05 0,22 0 1
Tableau 1 a – Les quatre pays ensemble : statistiques descriptives des variables dépendantes,attributs personnels et contexte personnel
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BAD
Variables N Moyenne Dev.Stand.
Min Max
VARIABLES DÉPENDANTES
ACTIFS - TOUS 2000 0,17 0,37 0 1
ACTIFS - OPPORTUNITE 2000 0,12 0,33 0 1
ACTIFS - NECESSITE 2000 0,03 0,17 0 1
NAISSANTES - TOUS 468 0,80 0,40 0 1
NAISSANTES - OPPORTUNITE 468 0,37 0,48 0 1
NAISSANTES - NECESSITE 468 0,09 0,29 0 1
NOUVELLES - TOUS 2000 0,06 0,23 0 1
NOUVELLES - OPPORTUNITE 2000 0,04 0,20 0 1
NOUVELLES - NECESSITE 2000 0,01 0,10 0 1
VARIABLES INDÉPENDANTES
ATTRIBUTS PERSONNELS
HOMME 2000 0,50 0,50 0 1
FEMME 2000 0,50 0,50 0 1
AGE 1996 33,65 12,20 18 64
AGE : 18-24 ANS 2000 0,29 0,45 0 1
AGE : 25-34 ANS 2000 0,30 0,46 0 1
AGE : 35-44 ANS 2000 0,21 0,40 0 1
AGE : 45-54 ANS 2000 0,12 0,32 0 1
AGE : 55-64 ANS 2000 0,09 0,28 0 1
PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 1958 0,37 0,48 0 1
EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 1958 0,35 0,48 0 1
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 1958 0,28 0,45 0 1
TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 1984 0,49 0,50 0 1
NE TRAVAILLANT PAS 1984 0,28 0,45 0 1
RETRAITES, ETUDIANTS 1984 0,23 0,42 0 1
PEUR DE L'ECHEC 1471 0,29 0,45 0 1
CONTEXTE PERSONEL
MENAGES A FAIBLES REVENUS 975 0,33 0,47 0 1
MENAGES A REVENUS MOYENS 975 0,31 0,46 0 1
MENAGES A REVENUS ELEVES 975 0,36 0,48 0 1
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 1935 0,06 0,24 0 1
Tableau 1. b – Algérie : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel
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Variables N Moyenne Dev.Stand. Min Max
VARIABLES DÉPENDANTES
ACTIFS - TOUS 2596 0,07 0,26 0 1
ACTIFS - OPPORTUNITE 2596 0,04 0,20 0 1
ACTIFS - NECESSITE 2596 0,03 0,18 0 1
NAISSANTES - TOUS 581 0,19 0,40 0 1
NAISSANTES - OPPORTUNITE 581 0,10 0,30 0 1
NAISSANTES - NECESSITE 581 0,06 0,23 0 1
NOUVELLES - TOUS 2596 0,04 0,20 0 1
NOUVELLES - OPPORTUNITE 2596 0,02 0,14 0 1
NOUVELLES - NECESSITE 2596 0,02 0,14 0 1
VARIABLES INDÉPENDANTES
ATTRIBUTS PERSONNELS
HOMME 2596 0,52 0,50 0 1
FEMME 2596 0,48 0,50 0 1
AGE 2567 38,63 13,35 18 64
AGE : 18-24 ANS 2596 0,20 0,40 0 1
AGE : 25-34 ANS 2596 0,20 0,40 0 1
AGE : 35-44 ANS 2596 0,21 0,40 0 1
AGE : 45-54 ANS 2596 0,20 0,40 0 1
AGE : 55-64 ANS 2596 0,19 0,39 0 1
PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 2593 0,34 0,47 0 1
EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 2593 0,32 0,47 0 1
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 2593 0,34 0,47 0 1
TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 2596 0,55 0,50 0 1
NE TRAVAILLANT PAS 2596 0,35 0,48 0 1
RETRAITES, ETUDIANTS 2596 0,11 0,31 0 1
PEUR DE L'ECHEC 2493 0,36 0,48 0 1
CONTEXTE PERSONEL
MENAGES A FAIBLES REVENUS 2292 0,24 0,43 0 1
MENAGES A REVENUS MOYENS 2292 0,41 0,49 0 1
MENAGES A REVENUS ELEVES 2292 0,35 0,48 0 1
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 2593 0,07 0,25 0 1
Tableau 1. c – Égypte : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel
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BAD
Variables N Moyenne Dev.Stand.
Min Max
VARIABLES DÉPENDANTES
ACTIFS - TOUS 1500 0,16 0,36 0 1
ACTIFS - OPPORTUNITE 1500 0,12 0,32 0 1
ACTIFS - NECESSITE 1500 0,04 0,20 0 1
NAISSANTES - TOUS 971 0,11 0,32 0 1
NAISSANTES - OPPORTUNITE 971 0,09 0,28 0 1
NAISSANTES - NECESSITE 971 0,02 0,15 0 1
NOUVELLES - TOUS 1500 0,09 0,29 0 1
NOUVELLES - OPPORTUNITE 1500 0,07 0,25 0 1
NOUVELLES - NECESSITE 1500 0,03 0,16 0 1
VARIABLES INDÉPENDANTES
ATTRIBUTS PERSONNELS
HOMME 1500 0,50 0,50 0 1
FEMME 1500 0,50 0,50 0 1
AGE 1497 34,99 12,27 18 64
AGE : 18-24 ANS 1500 0,25 0,43 0 1
AGE : 25-34 ANS 1500 0,27 0,45 0 1
AGE : 35-44 ANS 1500 0,22 0,41 0 1
AGE : 45-54 ANS 1500 0,16 0,37 0 1
AGE : 55-64 ANS 1500 0,09 0,29 0 1
PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 1498 0,83 0,38 0 1
EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 1498 0,12 0,33 0 1
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 1500 0,05 0,22 0 1
TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 1500 0,51 0,50 0 1
NE TRAVAILLANT PAS 1500 0,35 0,48 0 1
RETRAITES, ETUDIANTS 1500 0,14 0,34 0 1
PEUR DE L'ECHEC 1361 0,24 0,43 0 1
CONTEXTE PERSONEL
MENAGES A FAIBLES REVENUS 231 0,00 0,00 0 0
MENAGES A REVENUS MOYENS 231 0,52 0,50 0 1
MENAGES A REVENUS ELEVES 231 0,48 0,50 0 1
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 1500 0,01 0,07 0 1
Tableau 1. d – Maroc : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
26
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
Variables N Moyenne Dev.Stand.
Min Max
VARIABLES DÉPENDANTES
ACTIFS - TOUS 1878 0,06 0,24 0 1
ACTIFS - OPPORTUNITE 1878 0,04 0,20 0 1
ACTIFS - NECESSITE 1878 0,02 0,12 0 1
NAISSANTES - TOUS 50 0,78 0,42 0 1
NAISSANTES - OPPORTUNITE 50 0,50 0,51 0 1
NAISSANTES - NECESSITE 50 0,14 0,35 0 1
NOUVELLES - TOUS 1878 0,04 0,20 0 1
NOUVELLES - OPPORTUNITE 1878 0,03 0,17 0 1
NOUVELLES - NECESSITE 1878 0,01 0,11 0 1
VARIABLES INDÉPENDANTES
ATTRIBUTS PERSONNELS
HOMME 1878 0,49 0,50 0 1
FEMME 1878 0,51 0,50 0 1
AGE 1849 36,66 12,27 18 64
AGE : 18-24 ANS 1876 0,20 0,40 0 1
AGE : 25-34 ANS 1876 0,28 0,45 0 1
AGE : 35-44 ANS 1876 0,22 0,41 0 1
AGE : 45-54 ANS 1876 0,18 0,39 0 1
AGE : 55-64 ANS 1876 0,12 0,32 0 1
PAS D'EDUCATION SECONDAIRE : EDU0011C 1779 0,27 0,44 0 1
EDUCATION SECONDAIRE UNIQUEMENT : EDU1212C 1779 0,10 0.31 0 1
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C 1779 0,63 0,48 0 1
TRAVAILLANT (PLEIN TEMPS/TEMPS PARTIEL) 1876 0,50 0,50 0 1
NE TRAVAILLANT PAS 1876 0,32 0,46 0 1
RETRAITES, ETUDIANTS 1876 0,18 0,39 0 1
PEUR DE L'ECHEC 1815 0,26 0,44 0 1
CONTEXTE PERSONEL
MENAGES A FAIBLES REVENUS 486 0,22 0,41 0 1
MENAGES A REVENUS MOYENS 486 0,44 0,50 0 1
MENAGES A REVENUS ELEVES 486 0,34 0,48 0 1
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS 1875 0,05 0,22 0 1
Tableau 1. e – Tunisie : statistiques descriptives des variables dépendantes, attributs personnels et contexte personnel
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
27
D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques
en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
BAD
ACTIFS - TOUS
1,00
ACTIFS - OPPORTUNITE
0,81
1,00
ACTIFS - NECESSITE
0,43
-0,1
41,
00
NAISSANTES - TOUS
0,74
0,62
0,28
1,00
NAISSANTES - OPPORTU-
NITE
0,74
0,91
-0,1
20,
701,
00
NAISSANTES - NECESSITE
0,38
-0,1
20,
870,
36-0
,11
1,00
NOUVELLES - TOUS
0,55
0,46
0,24
0,24
0,30
0,09
1,00
NOUVELLES - OPPORTU-
NITE
0,46
0,57
-0,0
80,
240,
39-0
,07
0,85
1,00
NOUVELLES - NECESSITE
0,26
-0,0
80,
600,
05-0
,08
0,29
0,48
-0,0
51,
00
MALE
0,05
0,03
0,04
0,02
0,01
0,02
0,09
0,08
0,05
1,00
AGE : 18-24 ANS
-0,0
4-0
,06
0,04
-0,0
4-0
,05
0,03
-0,0
5-0
,07
0,02
-0,0
31,
00
AGE : 25-34 ANS
0,08
0,08
0,03
0,10
0,07
0,03
0,09
0,06
0,06
-0,0
2-0
,34
1,00
AGE : 35-44 ANS
-0,0
10,
00-0
,04
0,00
0,03
-0,0
60,
020,
03-0
,01
0,00
-0,3
0-0
,37
1,00
AGE : 45-54 ANS
0,00
0,02
-0,0
4-0
,04
-0,0
2-0
,02
-0,0
10,
03-0
,05
0,04
-0,2
3-0
,29
-0,2
51,
00
AGE : 55-64 ANS
-0,0
6-0
,07
0,01
-0,0
6-0
,05
0,03
-0,1
0-0
,08
-0,0
50,
02-0
,15
-0,1
9-0
,17
-0,1
31,
00
PAS D'EDUCATION
SECONDAIRE : EDU0011C
-0,0
7-0
,08
0,01
-0,0
8-0
,05
-0,0
1-0
,11
-0,1
1-0
,02
-0,0
6-0
,03
-0,0
8-0
,03
0,10
0,09
1,00
EDUCATION SECONDAIRE
UNIQUEMENT : EDU1212C
0,01
0,02
0,01
0,01
0,01
0,02
0,03
0,03
0,01
0,02
0,14
-0,0
30,
01-0
,10
-0,0
4-0
,51
1,00
FORMATION POST
SECONDAIRE : EDU1320C
0,06
0,06
-0,0
20,
070,
04-1
,01
0,09
0,09
0,02
0,04
-0,1
00,
110,
01-0
,01
-0,0
6-0
,55
-0,4
41,
00
TRAVAILLANT (PLEIN
TEMPS/TEMPS PARTIEL)
0,17
0,15
0,06
0,19
0,13
0,02
0,10
0,09
0,05
0,43
-0,1
80,
070,
060,
10-0
,07
-0,1
3-0
,07
0,21
1,00
NE TRAVAILLANT PAS
-0,1
2-0
,11
-0,0
3-0
,12
-0,1
00,
00-0
,08
-0,0
7-0
,03
-0,4
9-0
,02
0,03
0,04
-0,0
4-0
,02
0,14
-0,0
3-0
,12
-0,7
71,
00
RETRAITES, ETUDIANTS
-0,1
0-0
,07
-0,0
4-0
,13
-0,0
7-0
,03
-0,0
5-0
,04
-0,0
30,
000,
32-0
,16
-0,1
5-0
,10
0,14
0,01
0,15
-0,1
6-0
,49
-0,1
81,
00
PEUR DE L'ECHEC
-0,0
4-0
,02
-0,0
5-0
,01
0,00
-0,0
3-0
,04
-0,0
1-0
,05
-0,1
4-0
,03
-0,0
20,
03-0
,02
0,08
0,03
0,03
-0,0
6-0
,10
0,09
0,02
1,00
MENAGES A FAIBLES
REVENUS
0,02
0,00
0,01
-0,0
10,
000,
00-0
,01
-0,0
30,
01-0
,04
-0,0
5-0
,04
0,07
-0,0
40,
080,
090,
00-0
,09
-0,1
10,
110,
010,
021,
00
MENAGES A REVENUS
MOYENS
-0,0
7-0
,07
-0,0
2-0
,04
-0,0
3-0
,02
-0,0
8-0
,08
-0,0
3-0
,02
-0,0
1-0
,01
0,00
0,05
-0,0
20,
15-0
,01
-0,1
4-0
,01
0,03
-0,0
20,
12-0
,40
1,00
MENAGES A REVENUS
ELEVES
0,06
0,06
0,01
0,05
0,03
0,02
0,09
0,10
0,02
0,06
0,06
0,05
-0,0
6-0
,02
-0,0
4-0
,22
0,02
0,22
0,09
-0,1
10,
01-0
,13
-0,4
1-0
,67
1,00
EXISTANCE D'INVESTISEURS
INFORMELS
0,07
0,05
0,05
0,05
0,03
0,02
0,09
0,05
0,07
0,07
-0,0
70,
060,
020,
00-0
,02
-0,1
60,
040,
120,
13-0
,09
-0,0
8-0
,07
0,00
-0,1
00,
091,
00
Tableau 2. a – Les quatre pays ensemble : matrice de corrélation des variables dépendantes,attributs personnels et contexte personnel
ACTIFS - TOUS
ACTIFS - OPPORTUNITE
ACTIFS - NECESSITE
NAISSANTES - TOUS
NAISSANTES -OPPORTUNITE
NAISSANTES - NECESSITE
NOUVELLES - TOUS
NOUVELLES - OPPORTUNITE
NOUVELLES - NECESSITE
MALE
AGE : 18-24 ANS
AGE : 25-34 ANS
AGE : 35-44 ANS
AGE : 45-54 ANS
AGE : 55-64 ANS
PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011CEDUCATION SECON-DAIRE UNIQUE-MENT : EDU1212C
FORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C
TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPSPARTIEL)
NE TRAVAILLANTPAS
RETRAITES, ETUDIANTS
PEUR DE L'ECHEC
MENAGES A FAIBLES REVENUS
MENAGES A REVENUS MOYENS
MENAGES A REVENUS ELEVES
EXISTANCE D'INVESTISEURS :INFORMELS
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
28
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
ACTIFS - TOUS
1,00
ACTIFS - OPPORTUNITE
0,82
1,00
ACTIFS - NECESSITE
0,28
-0,2
51,
00
NAISSANTES - TOUS
0,56
0,46
0,15
1,00
NAISSANTES - OPPORTUNITE
0,79
0,95
-0,2
40,
541,
00
NAISSANTES - NECESSITE
0,27
-0,2
40,
960,
19-0
,23
1,00
NOUVELLES - TOUS
0,44
0,38
0,09
0,17
0,31
0,05
1,00
NOUVELLES - OPPORTUNITE
0.39
0,48
-0,1
20,
160,
40-0
,11
0,90
1,00
NOUVELLES - NECESSITE
0,15
-0,1
30.
520,
02-0
,12
0,39
0,34
-0,0
61,
00
MALE
0,03
0,04
-0.0
60,
060,
03-0
,03
0,12
0.13
-0,0
31,
00
AGE : 18-24 ANS
-0,0
7-0
,10
0.08
-0,0
3-0
,10
0,05
-0,1
1-0
,15
0,09
-0,0
31,
00
AGE : 25-34 ANS
-0,0
6-0
,09
0.02
-0,0
1-0
,10
0,03
-0,0
3-0
,07
0,03
-0,0
6-0
,46
1,00
AGE : 35-44 ANS
0,06
0,07
-0.0
2-0
,01
0,09
0,00
0,10
0,16
-0,0
80,
05-0
,31
-0,4
61,
00
AGE : 45-54 ANS
0,16
0,23
-0.1
00,
09-0
,21
-0,0
90,
110,
14-0
,05
0,07
-0,1
8-0
,27
-0,1
81,
00
AGE : 55-64 ANS
-0,1
1-0
,08
-0.0
5-0
,04
-0,0
7-0
,05
-0,0
8-0
,07
-0,0
30,
00-0
,10
-0,1
4-0
,10
-0,0
61,
00
PAS D'EDUCATION
SECONDAIRE : EDU0011C
-0,0
8-0
,06
0.00
-0,0
1-0
,03
0,01
-0,1
9-0
,15
-0,1
0-0
,01
0,03
-0,0
6-0
,03
0,05
0,12
1,00
EDUCATION SECONDAIRE
UNIQUEMENT : EDU1212C
0,07
0,05
0.02
0,04
0,01
-0,0
10,
040,
000,
140,
000,
10-0
,05
-0,0
10,
02-0
,12
-0,4
41,
00
FORMATION POST
SECONDAIRE : EDU1320C
0,01
0,00
-0.0
2-0
,02
0,02
0,00
0,13
0,14
-0,0
40,
02-0
,12
0,10
0,04
-0,0
60,
00-0
,51
-0,5
51,
00
TRAVAILLANT (PLEIN
TEMPS/TEMPS PARTIEL)
0,04
0,07
-0.1
00,
160,
07-0
,11
0,05
0,04
0,01
0,25
-0,1
20,
030,
080,
03-0
,04
-0,1
6-0
,02
0,17
1,00
NE TRAVAILLANT PAS
-0,0
4-0
,06
0.06
-0,0
9-0
,06
0,07
-0,0
40,
00-0
,08
-0,3
0-0
,02
0,07
-0,0
2-0
,07
0,00
0,17
-0,0
8-0
,09
-0,8
11,
00
RETRAITES, ETUDIANTS
-0,0
1-0
,04
0.07
-0,1
2-0
,02
0,08
-0,0
2-0
,06
0,10
0,03
0,23
-0,1
5-0
,11
0,05
0,08
0,00
0,16
-0,1
5-0
,47
-0,1
51,
00
PEUR DE L'ECHEC
0,09
0,14
-0.0
50,
150,
17-0
,04
0,08
0,10
-0,0
1-0
,12
-0,0
3-0
,06
0,06
0,09
-0,0
30,
120,
07-0
,18
0,01
0,08
-0,1
41,
00
MENAGES A FAIBLES
REVENUS
0,03
0,05
-0.0
8-0
,12
0,00
-0,0
70,
030,
01-0
,01
0,03
-0,0
7-0
,08
0,17
-0,0
70,
130,
120,
01-0
,12
-0,0
70,
10-0
,04
-0,0
51,
00
MENAGES A REVENUS
MOYENS
-0,1
2-0
,05
-0.1
2-0
,01
-0,0
2-0
,10
-0,1
9-0
,14
-0,1
1-0
,09
0,01
0,02
0,01
-0,0
2-0
,05
0,09
-0,0
4-0
,04
-0,0
20,
07-0
,07
0,30
-0,4
31,
00
MENAGES A REVENUS
ELEVES
0,08
0,01
0.19
0,12
0,02
0,17
0,15
0,13
0,11
0,06
0,06
0,06
-0,1
60,
09-0
,07
-0,1
90,
030,
150,
08-0
,16
0,10
-0,2
4-0
,50
-0,5
71,
00
EXISTANCE D'INVESTISEURS
INFORMELS
-0,0
3-0
,03
-0,0
4-0
,02
-0,0
1-0
,10
0,07
0,00
0,06
0,05
-0,1
20,
09-0
,04
0,00
0,15
-0,1
60,
080,
070,
19-0
,19
-0,0
4-0
,08
0,13
-0,0
7-0
,05
1,00
Tableau 2. b – Algérie : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel
ACTIFS - TOUS
ACTIFS - OPPORTUNITE
ACTIFS - NECESSITE
NAISSANTES - TOUS
NAISSANTES -OPPORTUNITE
NAISSANTES - NECESSITE
NOUVELLES - TOUS
NOUVELLES - OPPORTUNITE
NOUVELLES - NECESSITE
MALE
AGE : 18-24 ANS
AGE : 25-34 ANS
AGE : 35-44 ANS
AGE : 45-54 ANS
AGE : 55-64 ANS
PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011CEDUCATION SECON-DAIRE UNIQUE-MENT : EDU1212CFORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C
TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPSPARTIEL)
NE TRAVAILLANTPAS
RETRAITES, ETUDIANTS
PEUR DE L'ECHEC
MENAGES A FAIBLES REVENUS
MENAGES A REVENUS MOYENS
MENAGES A REVENUS ELEVES
EXISTANCE D'INVESTISEURS :INFORMELS
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
29
D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques
en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
BAD
ACTIFS - TOUS
1,00
ACTIFS - OPPORTUNITE
0,72
1,00
ACTIFS - NECESSITE
0,58
-0,1
01,
00
NAISSANTES - TOUS
0,77
0,58
0,40
1.00
NAISSANTES - OPPORTU-
NITE
0,64
0,88
-0,0
90,
681,
00
NAISSANTES - NECESSITE
0,48
-0,0
90,
840,
51-0
,08
1,00
NOUVELLES - TOUS
0,61
0,44
0,39
0,22
0,22
0,14
1,00
NOUVELLES - OPPORTU-
NITE
0,45
0,63
-0,0
70,
200,
34-0
,06
0,75
1,00
NOUVELLES - NECESSITE
0,38
-0,0
70,
660,
10-0
,06
0,28
0,63
-0,0
41,
00
MALE
0,04
0,01
0,06
-0,0
1-0
,01
0,01
0,06
0,01
0,07
1,00
AGE : 18-24 ANS
-0,0
1-0
,02
0,03
-0,0
6-0
,03
0,02
0,00
-0,0
10,
010,
011,
00
AGE : 25-34 ANS
0,05
0,03
0,06
0,05
0,04
0,05
0,11
0,06
0,09
0,03
-0,2
91,
00
AGE : 35-44 ANS
-0,0
20,
02-0
,06
0,01
0,04
-0,1
00,
00-0
,01
0.01
-0,0
5-0
,30
-0,3
31,
00
AGE : 45-54 ANS
-0,0
20,
00-0
,05
-0,0
1-0
,05
-0,0
1-0
,04
0,01
-0.0
70,
02-0
,25
-0,2
7-0
,28
1,00
AGE : 55-64 ANS
-0,0
2-0
,03
0,02
0,00
0,00
0,05
-0,1
1-0
,08
-0.0
7-0
,01
-0,1
8-0
,20
-0,2
0-0
,17
1,00
PAS D'EDUCATION
SECONDAIRE : EDU0011C
-0,0
6-0
,13
0,06
-0,0
6-0
,08
0,02
-0,1
0-0
,15
0.03
-0,0
7-0
,07
-0,1
3-0
,03
0,12
0,16
1,00
EDUCATION SECONDAIRE
UNIQUEMENT : EDU1212C
0,01
0,04
-0,0
20,
010,
050,
010,
040.
09-0
.05
0,01
0,16
-0,0
10,
03-0
,13
-0,0
7-0
,48
1,00
FORMATION POST
SECONDAIRE : EDU1320C
0,06
0,08
-0,0
40,
050,
04-0
,03
0,06
0,06
0.02
0,05
-0,0
90,
140,
000,
02-0
,08
-0,5
0-0
,52
1,00
TRAVAILLANT (PLEIN
TEMPS/TEMPS PARTIEL)
0,19
0,15
0,11
0,20
0,15
0,06
0,08
0,04
0,07
0,52
-0,1
80,
070,
060,
12-0
.09
-0,1
3-0
,09
0,22
1,00
NE TRAVAILLANT PAS
-0,1
4-0
,12
-0,0
6-0
,13
-0,1
0-0
,02
-0,0
6-0
,06
-0,0
3-0
,59
-0,0
50,
050,
05-0
,05
0,00
0,11
0,00
-0,1
1-0
,76
1,00
RETRAITES, ETUDIANTS
-0,1
1-0
,07
-0,0
8-0
,13
-0,0
9-0
,06
-0,0
40,
01-0
,07
0,00
0,35
-0,1
7-0
,16
-0,1
20,
140,
050,
14-0
,19
-0,5
0-0
,19
1,00
PEUR DE L'ECHEC
-0,1
5-0
,14
-0,0
9-0
,10
-0,1
2-0
,06
-0,1
0-0
,07
-0,0
8-0
,19
-0,0
3-0
,06
0,01
-0,0
10,
120,
030,
02-0
,05
-0,1
90,
140,
111,
00
MENAGES A FAIBLES
REVENUS
-0,0
3-0
,05
0,00
-0,0
5-0
,04
-0,0
1-0
,05
-0,0
60,
00-0
,08
-0,0
7-0
,02
0,06
-0,0
30,
070,
26-0
,07
-0,1
8-0
,16
0,16
0,02
0,04
1,00
MENAGES A REVENUS
MOYENS
-0,0
4-0
,08
0,02
-0,0
3-0
,02
0,01
-0,0
3-0
,04
0,01
0,03
-0,0
3-0
,07
0,03
0,06
0,01
0,08
0,05
-0,1
20,
02-0
,04
0,02
0,08
-0,4
21,
00
MENAGES A REVENUS
ELEVES
0,07
0,12
-0,0
30,
070,
060,
000,
070,
09-0
,01
0,04
0,09
0,08
-0,0
8-0
,04
-0,0
7-0
,29
0,02
0,27
0,11
-0,1
0-0
,04
-0,1
1-0
,44
-0,6
31,
00
EXISTANCE D'INVESTISEURS
INFORMELS
0,14
0,12
0,07
0,11
0,08
-0,0
60,
110,
100,
060,
08-0
,06
0,09
0,03
-0,0
1-0
,07
-0,0
9-0
,01
0,10
0,13
-0,0
7-0
,10
-0,1
1-0
,09
-0,0
80,
151,
00
Tableau 2. c – Égypte : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel
ACTIFS - TOUS
ACTIFS - OPPORTUNITE
ACTIFS - NECESSITE
NAISSANTES - TOUS
NAISSANTES -OPPORTUNITE
NAISSANTES - NECESSITE
NOUVELLES - TOUS
NOUVELLES - OPPORTUNITE
NOUVELLES - NECESSITE
MALE
AGE : 18-24 ANS
AGE : 25-34 ANS
AGE : 35-44 ANS
AGE : 45-54 ANS
AGE : 55-64 ANS
PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011CEDUCATION SECON-DAIRE UNIQUE-MENT : EDU1212C
FORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C
TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPSPARTIEL)NE TRAVAILLANTPAS
RETRAITES, ETUDIANTS
PEUR DE L'ECHEC
MENAGES A FAIBLES REVENUS
MENAGES A REVENUS MOYENS
MENAGES A REVENUS ELEVES
EXISTANCE D'INVESTISEURS :INFORMELS
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
30
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
ACTIFS - TOUS
1,00
ACTIFS - OPPORTUNITE
0,96
1,00
ACTIFS - NECESSITE
0,22
-0,0
61,
00
NAISSANTES - TOUS
0,78
0,77
0,10
1,00
NAISSANTES - OPPORTUNITE
0,80
0,83
-0,0
50,
931,
00
NAISSANTES - NECESSITE
0,15
-0,0
40,
700,
18-0
,04
1,00
NOUVELLES - TOUS
0,60
0,63
-0,0
40,
330,
37-0
,03
1,00
NOUVELLES - OPPORTUNITE
0,60
0,63
-0,0
40,
330,
37-0
,03
1,00
1,00
NOUVELLES - NECESSITE
0,20
0,18
0,09
0,15
0,15
0,07
0,21
0,21
1,00
MALE
-0,1
3-0
,11
-0,0
6-0
,07
-0,0
5-0
,04
-0,1
2-0
,12
-0,1
21,
00
AGE : 18-24 ANS
0,14
0,17
-0,0
80,
090,
10-0
,06
0,17
0,17
-0,0
7-0
,37
1,00
AGE : 25-34 ANS
-0,0
1-0
,07
0,20
0,06
0,01
0,14
-0,0
3-0
,03
0,08
-0,3
1-0
,41
1,00
AGE : 35-44 ANS
-0,0
10,
01-0
,05
-0,1
0-0
,08
-0,0
4-0
,01
-0,0
10,
04-0
,23
-0,3
0-0
,25
1,00
AGE : 45-54 ANS
-0,0
3-0
,02
-0,0
2-0
,01
0,01
-0,0
2-0
,07
-0,0
70,
17-0
,11
-0,1
4-0
,12
-0,0
91,
00
AGE : 55-64 ANS
0,01
0,00
0,06
0,09
0,07
0,04
-0,0
8-0
,08
-0,0
70,
010,
01-0
,04
0,07
-0,0
71,
00
PAS D'EDUCATION
SECONDAIRE : EDU0011C
-0,0
4-0
,03
-0,0
4-0
,06
-0,0
4-0
,03
-0,0
5-0
,05
0,07
0,07
-0,0
3-0
,02
-0,1
00,
14-0
,75
1,00
EDUCATION SECONDAIRE
UNIQUEMENT : EDU1212C
0,03
0,04
-0,0
3-0
,07
-0,0
5-0
,02
0,17
0,17
0,02
-0,0
90,
020,
070,
02-0
,06
-0,5
9-0
,10
1,00
FORMATION POST
SECONDAIRE : EDU1320C
0,20
0,18
0,09
0,13
0,09
0,06
0,25
0,25
0,42
-0,2
50,
100,
050,
090,
01-0
,04
-0,0
80,
161,
00
TRAVAILLANT (PLEIN
TEMPS/TEMPS PARTIEL)
-0,1
7-0
,16
-0,0
7-0
,11
-0,0
9-0
,05
-0,1
9-0
,19
-0,4
50,
06-0
,05
0,05
0,00
-0,1
20,
13-0
,07
-0,1
1-0
,79
1,00
NE TRAVAILLANT PAS
-0,0
8-0
,07
-0,0
4-0
,04
-0,0
2-0
,03
-0,1
1-0
,11
-0,0
10,
31-0
,09
-0,1
5-0
,15
0,16
-0,1
20,
23-0
,10
-0,4
5-0
,20
1,00
RETRAITES, ETUDIANTS
0,17
0,12
0,20
0,10
0,05
0,14
-0,0
3-0
,03
-0,0
5-0
,08
0,13
0,06
-0,1
2-0
,04
0,04
-0,0
2-0
,05
0,08
-0,0
2-0
,09
1,00
PEUR DE L'ECHEC
-0,0
3-0
,03
-0,0
20,
040,
030,
07-0
,10
-0,1
0-0
,06
0,02
0,10
-0,0
7-0
,01
-0,1
00,
14-0
,03
-0,1
7-0
,04
0,13
-0,1
20,
151,
00
MENAGES A FAIBLES
REVENUS
0,03
0,03
0,02
-0,0
4-0
,03
-0,0
70,
100,
100,
06-0
,02
-0,1
00,
070,
010,
10-0
,14
0,03
0,17
0,04
-0,1
30,
12-0
,15
-1,0
01,
00
Tableau 2. d – Maroc : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel
ACTIFS - TOUS
ACTIFS - OPPORTUNITE
ACTIFS - NECESSITE
NAISSANTES - TOUS
NAISSANTES - OPPORTUNITE
NAISSANTES - NECESSITE
NOUVELLES - TOUS
NOUVELLES - OPPORTUNITE
MALE
AGE : 18-24 ANS
AGE : 25-34 ANS
AGE : 35-44 ANS
AGE : 45-54 ANS
AGE : 55-64 ANS
PAS D'EDUCATION SE-CONDAIRE : EDU0011C
EDUCATION SECON-DAIRE UNIQUEMENT :EDU1212C
FORMATION POSTSECONDAIRE :EDU1320C
TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPS PARTIEL)
RETRAITES, ETUDIANTS
RETIRED, STUDENTS
PEUR DE L'ECHEC
MENAGES A FAIBLESREVENUS
MENAGES A REVENUS ELEVES
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
31
D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques
en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
BAD
ACTIFS - TOUS
1,00
ACTIFS - OPPORTUNITE
0,64
1,00
ACTIFS - NECESSITE
0,29
-0,4
11,
00
NAISSANTES - TOUS
0,76
0,49
0,22
1,00
NAISSANTES - OPPORTUNITE
0,64
1,00
-0,4
10,
491,
00
NAISSANTES - NECESSITE
0,29
-0,4
11,
000,
22-0
,41
1,00
NOUVELLES - TOUS
0,23
0,36
-0,1
50,
180,
36-0
,15
1,00
NOUVELLES - OPPORTUNITE
0,23
0,36
-0,1
50,
180,
36-0
,15
1,00
1,00
NOUVELLES - NECESSITE
0,19
-0,1
50,
330,
14-0
,15
0,33
-0,0
9-0
,09
1,00
MALE
-0,3
3-0
,41
0,21
-0,1
3-0
,41
0,21
-0,1
5-0
,15
-0,2
71,
00
AGE : 18-24 ANS
0,19
0,37
-0,1
2-0
,03
0,37
-0,1
20,
020,
02-0
,15
-0,4
11,
00
AGE : 25-34 ANS
-0,0
2-0
,12
-0,1
9-0
,13
-0,1
2-0
,19
-0,1
5-0
,15
0,33
-0,1
9-0
,41
1,00
AGE : 35-44 ANS
0,07
0,03
0,13
0,27
0,03
0,13
0,24
0,24
0,13
-0,2
2-0
,49
-0,2
21,
00
AGE : 45-54 ANS
0,35
0,03
0,48
0,27
0,03
0,48
0,24
0,24
0,13
-0,2
2-0
,23
-0,2
20,
681,
00
AGE : 55-64 ANS
0,23
0,02
0,32
0,18
0,02
0,32
-0,1
2-0
,12
-0,0
90,
320,
020,
15-0
,18
-0,1
81,
00
PAS D'EDUCATION
SECONDAIRE : EDU0011C
-0,4
6-0
,04
-0,6
40-
,35
-0,0
4-0
,64
-0,1
4-0
,14
-0,0
5-0
,02
0,19
0,29
-0,4
8-0
,76
-0,5
01,
00
EDUCATION SECONDAIRE
UNIQUEMENT : EDU1212C
0,14
0,33
-0,3
20,
240,
33-0
,32
0,12
0,12
0,09
-0,3
2-0
,02
0,15
0,18
-0,2
40,
120,
141,
00
FORMATION POST
SECONDAIRE : EDU1320C
0,16
-0,2
20,
540,
12-0
,22
0,54
-0,0
8-0
,08
0,18
-0,1
00,
25-0
,10
-0,1
20,
46-0
,08
-0,3
5-0
,69
1,00
TRAVAILLANT (PLEIN
TEMPS/TEMPS PARTIEL)
-0,3
5-0
,22
-0,1
0-0
,46
-0,2
2-0
,10
-0,0
8-0
,08
-0,3
10,
54-0
,22
-0,1
0-0
,12
-0,1
2-0
,08
0,16
-0,6
9-0
,06
1,00
NE TRAVAILLANT PAS
-0,1
1-0
,09
0,07
-0,2
8-0
,09
0,07
0,18
0,18
0,21
0,07
0,15
0,07
-0,3
1-0
,31
0,18
0,15
0,21
-0,1
4-0
,14
1,00
RETRAITES, ETUDIANTS
0,07
0,03
0,13
-0,0
50,
030,
13-0
,18
-0,1
8-0
,14
0,48
-0,2
3-0
,22
0,05
0,05
0,24
-0,2
0-0
,24
-0,1
20,
46-0
,02
1,00
PEUR DE L'ECHEC
-0,1
1-0
,17
0,22
0,18
-0,1
70,
220,
050,
05-0
,23
-0,0
80,
04-0
,37
0,34
0,34
0,05
-0,3
4-0
,05
0,28
-0,2
0-0
,27
-0,4
41,
00
MENAGES A FAIBLES
REVENUS
0,05
0,15
-0,3
3-0
,14
0,15
-0,3
30,
090,
090,
36-0
,33
0,15
0,57
-0,3
9-0
,39
-0,2
60,
520,
26-0
,18
-0,1
8-0
,29
-0,3
9-0
,65
1,00
MENAGES A REVENUS
MOYENS
0,23
0,36
-0,1
50,
180,
36-0
,15
0,44
0,44
0,26
-0,1
50,
020,
32-0
,18
-0,1
8-0
,12
0,23
0,12
-0,0
8-0
,08
0,57
-0,1
8-0
,29
0,45
1,00
Tableau 2. e – Tunisie : matrice de corrélation des variables dépendantes, attributspersonnels et contexte personnel
ACTIFS - TOUS
ACTIFS - OPPORTUNITE
ACTIFS - NECESSITE
NAISSANTES - TOUS
NAISSANTES - OPPORTUNITE
NAISSANTES - NECESSITE
NOUVELLES - TOUS
NOUVELLES - OPPORTUNITE
MALE
AGE : 18-24 ANS
AGE : 25-34 ANS
AGE : 35-44 ANS
AGE : 45-54 ANS
PAS D'EDUCATIONSECONDAIRE :EDU0011C
EDUCATION SECON-DAIRE UNIQUEMENT :EDU1212C
DAIRE UNIQUEMENT :EDU1320C
TRAVAILLANT (PLEINTEMPS/TEMPS PAR-TIEL)
NE TRAVAILLANTPAS
RETRAITES, ETUDIANTS
PEUR DE L'ECHEC
MENAGES A FAIBLESREVENUS
MENAGES A REVE-NUS MOYENS
MENAGES A REVE-NUS ELEVES
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
32
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
Tableau 3. a – Les quatre pays ensemble : régression logistique pour les entrepreneursen devenir (tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,1886175(-1,55)
-0,3412776*(-1,85)
-0,1031967(-0,70)
-0,3078105(-1,43)
-0,1578976(-0,66)
0,1295077(0,34)
AGE : 25-34 ANS 0,2543201*(1,72)
0,2354287(1,03)
0,3289842*(1,81)
0,4229472(1,51)
-0,0737731(-0,26)
-0,150114(-0,36)
AGE : 35-44 ANS 0,0141798(0,09)
-0,0769493(-0,32)
0,2055057(1,05)
0,3103033(1,06)
-0,561659(-1,64)
-0,9900915*(-1,89)
AGE : 45-54 ANS -0,0394592(-0,22)
-0,2706446(-1,01)
-0,0245662(-0,11)
0,0244671(0,07)
0,0931176(0,28)
-0,5553466(-1,05)
AGE : 55-64 ANS -0,1470528(-0,63)
-0,3532409(-0,99)
-0,1529327(-0,51)
-0,3024531(-0,65)
-0,1042225(-0,24)
0,1743106(0,31)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,627901***(4,84)
0,2283215(1,17)
0,5726318***(3,66)
0,1715351(0,73)
0,4296443*(1,70)
0,1610396(0,43)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
0,8057556***(6,27)
0,1578606(0,82)
0.5719739***(3.67)
0,0985056(0,43)
0,2631421(0,98)
-0,1754717(-0,43)
NE TRAVAILLANT PAS -0,9524449***(-6,33)
-1,018754***(-4,31)
-0,8264686***(-4,39)
-0,977053***(-0,33)
0,0270952(0,10)
0,055753(0,13)
RETRAITES, ETUDIANTS -0,5608573***(-3,06)
-1,359167***(-3,78)
-0,5029477**
(-2,17)
-0,8013657*(-1,93)
-0,2234428(-0,62)
-0,7901229(-1,21)
PEUR DE L'ECHEC 0,4298452***(3,71)
0,0401262(0,23)
0,2244824(1,59)
0,0575686(0,28)
0,0691148(0,30)
-0,3048269(-0,81)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,0091407(-0,04)
-0,1863141(-0,86)
-0,0129836(-0,05)
-0,1749721(-0,68)
-0,0267186(-0,06)
-0,1333187(0,31)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,2273036(1,12)
-0,0252112(-0,12)
0,188422(0,77)
-0,0357523(-0,14)
0,1246355(0,30)
0,0358345(0,08)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
0,2654046(1,22)
0,1248302(0,55)
0,1801364(0,70)
0,0487886(0,18)
0,2152235(0,51)
0,2154373(0,49)
CONSTANTE -1,033942***(-6,25)
-0,9259153***(-5,43)
-0,3669458(-1,17)
-1,846963***(-9,01)
1,618706(-7,83)
-1,332299***(-3,51)
-2,880014***(-8,92)
-2,925121***(-8,41)
-2,522495***(-4,12)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
19400,0600139,37***
8820,0040
4,34
8490,046348,16***
19400,039466,75***
8820,0022
1,86
8490,031724,99**
19400,0103
8,05
8820,0014
0,53
8490,0251
8,83
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
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D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques
en Afrique du Nord
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BAD
Tableau 3. b – Algérie : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,0234248(-0,09)
0,1972477(0,53)
0,0423266(0,19)
0,0037227(0,01)
-0,3031344(-0,81)
-0,0802702(-0,12)
AGE : 25-34 ANS 0,0958641(0,30)
0,0197385(0,04)
0,1920561(0,67)
0,1395106(0,31)
-0,10574(-0,23)
0,0750964(0,09)
AGE : 35-44 ANS 0,326133(0,85)
0,0410609(0,08)
0,5062767(1,57)
0,6552508(1,35)
0,1752841(0,33)
0,2853767(0,31)
AGE : 45-54 ANS 0,2847489(0,62)
0,5918499(0,79)
0,4824984(1,28)
1,5836***(2,45)
0,169683(0,28)
AGE : 55-64 ANS -0,2485345(-0,42)
0,0998242(0,09)
-0,4940532(-0,80)
-0,5151178(-0,43)
-0,9505986(-0,86)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
-0,219919(-0,67)
0,1118643(0,24)
0,1423203(0,52)
0,0891906(0,20)
-0,1171223(-0,26)
-0,480883(-0,58)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,2134582(-0,70)
-0,1655061(-0,37)
-0,110056(-0,42)
0,2730844(0,64)
-0,3847498(-0,85)
-0,4174912(-0,54)
NE TRAVAILLANT PAS -0,7684845**(-2,48)
-0,496675(-1,09)
-0,4329918(-1,47)
-0,2913778(-0,64)
1,287102***(3,00)
0,8486423(1,12)
RETRAITES, ETUDIANTS -0,0281622(-0,07)
-1,136459*(-1,79)
-0,1726013(-0,50)
0,052592(0,08)
1,34772***(2,62)
0,9848865(0,92)
PEUR DE L'ECHEC 0,7618461***(2,70)
0,8569468*(1,94)
0,2830755(1,28)
0,08832978**(2,28)
0,0023671(0,01)
0,1177001(0,15)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
0,435689(1,08)
0,2017631(0,46)
0,0165752(0,04)
-0,3162681(-0,71)
-0,0173917(-0,02)
-0,1862243(-0,17)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,7521693*(1,88)
0,8375382*(1,86)
0,1163579(0,31)
0,0402928(0,09)
1,11989(1,40)
1,530983(1,58)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
-0,1226838(-0,24)
-0,1670156(-0,30)
-0,0877941(-0,18)
-0,0494084(-0,09)
CONSTANTE 1,198413***(3,15)
0,4795329(1,56)
0,2986031(0,47)
-0,7422837***(-2,25)
-0,4407671(-1,44)
-1,042335*(-1,70)
-2,51335***(-4,58)
-2,944439***(-4,06)
-3,156668***(-2,70)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
3940,039916,88*
1940,0161
3,76
1770,067514,69
3940,022511,76
1940,0007
0,17
1770,071817,06
3940,072918,53**
1730,0411
4,19
1380,0881(-2,70)
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
34
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
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Tableau 3. c – Égypte : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,8438206***(-3,08)
-0,9991098***(-3,28)
-0,8624626**(-2,50)
-1,071664***(-2,81)
-0,3724125(-0,79)
-0,3230995(-0,61)
AGE : 25-34 ANS 0,4224707(1,19)
0,1396906(0,36)
0,4113201(0,89)
0,1074415(0,21)
0,0707512(0,14)
-0,1611812(-0,29)
AGE : 35-44 ANS 0,3117763(0,88)
0,0118518(0,03)
0,3715558(0,80)
0,1105925(0,22)
-1,000625(-1,54)
-1,811538**(-2,19)
AGE : 45-54 ANS 0,1093738(0,29)
-0,1188043(-0,29)
-0,2891607(-0,53)
-0,5508085(-0,93)
-0,3474371(-0,59)
-0,5815834(-0,93)
AGE : 55-64 ANS 0,6058157(1,44)
0,3241702(0,67)
0,5617581(1,01)
0,245794(0,38)
0,4170911(0,70)
0,308198(0,49)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,1756642(0,62)
0,2578053(0,80)
0,6715555*(1,68)
0,6494126(1,46)
-0,3546367(-0,80)
-0,0682267(-0,14)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
0,0332946(0,12)
0,0318001(0,10)
0,4022768(1,01)
0,2699063(0,59)
-0,6913332(-1,50)
-0,538307(-0,99)
NE TRAVAILLANT PAS -1,648402***(-4,38)
-1,727653***(-4,08)
-2,034247***(-3,47)
-1,89964***(-3,14)
-0,3743835(-0,69)
-0,6192575(-0,96)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,591035***(-2,82)
-2,255515***(-2,91)
-1,546224**(-1,97)
-2,242162**(-2,07)
-1,7889*(-1,69)
-1,773066(-1,65)
PEUR DE L'ECHEC -0,4954904*(-1,84)
-0,535835*(-1,76)
-0,9043877**(-2,21)
-1,060591**(-2,26)
-0,4369858(-0,97)
-0,591017(-1,13)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
0,1161507(0,35)
-0,0270346(0,08)
0,2065857(0,46)
0,0534985(0,11)
0,1070577(0,20)
0,1096909(0,20)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,4318053(1,37)
0,1699817(0,49)
0,5261065(1,22)
0,1550525(0,33)
-0,0327542(-0,06)
-0,0691176(-0,12)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
0,6236658**(2,21)
0,4922095*(1,67)
0,548672(1,51)
0,3793212(1,00)
0,6165432(1,34)
0,5335806(1,12)
CONSTANTE -0,6655221(-1,64)
-1,867857***(-7,03)
-0,5896422(-1,15)
-1,656408***(-3,07)
-2,698472***(-7,28)
-1,440622**(-2,1)
-1,736602***(-2,77)
-3,015358***(-7,08)
-1,773799**(-2,22)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
5670,070039,24***
5190,01708,32**
5070,088842,63***
5670,095534,91***
5190,0146
4,68
5070,105633,06***
5670,049412,44
5190,0078
1,69
5070,074916,22
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
35
D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques
en Afrique du Nord
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BAD
Tableau 3. d – Maroc : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE 0,0644893(0,26)
0,8415686(1,44)
0,1700251(0,61)
1,026574(1,64)
-0,4636039(-0,89)
AGE : 25-34 ANS 0,1493279(0,52)
0,5316565(0,79)
0,2420853(0,57)
0,4877918(0,71)
-0,6688591(-1,10)
AGE : 35-44 ANS -0,1341578(-0,42)
0,4589725(0,65)
-0,0219777(-0,06)
0,1185832(0,16)
-0,9554109(-1,34)
AGE : 45-54 ANS -0,1655399(-0,45)
-0,6982363(-0,73)
-0,3145406(-0,71)
-0,6574435(-0,69)
0,1266377(0,21)
AGE : 55-64 ANS -0,2208138(-0,43)
-0,0060314(-0,00)
0,09801(0,19)
-0,0172609(-0,01)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,5483466**(1,98)
-0,7754992(-0,94)
0,4455903(1,41)
-0,6039038(-0,73)
0,5361341(0,91)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
0,327738(0,81)
-1,005647(-0,92)
0,4597947(1,07)
-0,7898975(-0,72)
-0,2309477(-0,22)
NE TRAVAILLANT PAS -0,6680055**(-2,32)
-0,4688809(-0,68)
-0,4100928(-1,28)
-0,1442996(-0,21)
-1,198451*(-1,86)
RETRAITES, ETUDIANTS -0,7804179(-2.00)
-0,2526321(-0,29)
-0,4520905(-1,09)
-0,1371897(-0,15)
-1,897699*(-1,73)
PEUR DE L'ECHEC 0,4334797(1,81)
0,402892(0,81)
0,329828(1,22)
0,1818264(0,34)
0,2508423(0,47)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,2333767(-0,53)
-0,1579488(-0,33)
-0,1216652(-0,26)
-0,11396(-0,23)
MENAGES A REVENUSELEVES
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
CONSTANTE -2,005176***(-6,31)
-1,415282***(-5,23)
-2,126727**(-2,58)
-2,498579***(-6,88)
-1,651402***(-5,66)
-2,355759***(-2,71)
-2,796142***(-4,68)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
9340,031320,57**
1490,0020
0,29
1460,077310,57
9340,020711,29
1490,0005
0,07
1460,0594
7,55
8740,0507
9,66
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
36
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
Tableau 3. e – Tunisie : régression logistique pour les entrepreneurs en devenir(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NAISSANTES - TOUS NAISSANTES - OPPORTUNITE NAISSANTES - NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE 2,570408**(2,25)
0,8473806(1,15)
0,9988509(0,82)
AGE : 25-34 ANS -16,44004(-0,01)
0,4761887(0,25)
0,2650444(0,18)
AGE : 35-44 ANS -17,74692(-0,01)
0,5382099(0,44)
AGE : 45-54 ANS -15,72029(-0,01)
0,7103494(0,42)
AGE : 55-64 ANS 0,8129854(0,66)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,3210936(0,38)
-0,120639(-0,08)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,0230327(-0,02)
-0,014802(-0,11)
-0,7615014(-0,66)
NE TRAVAILLANT PAS 1,076561(0,66)
2,617946*(1,73)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,075418(-1,09)
PEUR DE L'ECHEC -1,303966(-1,03)
-1,060697(-0,80)
1,814364(1,46)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
0,1541507(0,11)
-0,6931472(-0,57)
MENAGES A REVENUSELEVES
-0,6931472(-0,47)
-0,4054651(-0,30)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
CONSTANTE 16,41223(0,01)
1,098612(0,95)
-3,80e-16(-0,00)
-2,791391(-1,34)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
320,2498
9,77
180,0238
0,51
430,05393,21
180,0135
0,32
370,1844
6,62
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
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en Afrique du Nord
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BAD
Tableau 4. a – Les quatre pays ensemble : régression logistique pour l’activité totaled’entreprenariat (tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,1020638(-1,15)
-0,091705(-0,66)
-0,1625291(-1,58)
-0,2078131(-1,30)
0,0268119(0,16)
0,2007524(0,76)
AGE : 25-34 ANS 0,094935(0,84)
0,1685178(0,95)
0,1007993(0,76)
0,2812037(1,32)
0,1637567(0,82)
-0,0584561(-0,20)
AGE : 35-44 ANS -0,0760268(-0,64)
-0,0354535(-0,19)
-0,0755051(-0,54)
0,0367602(0,16)
-0,0826665(-0,39)
-0,3379999(-1,09)
AGE : 45-54 ANS -0,5639854***(-4,12)
-0,5329678**(-2,57)
-0,4936783***(-3,08)
-0,2931944(-1,20)
-0,6700396**(-2,58)
-1,242769***(-3,05)
AGE : 55-64 ANS -0,9651108***(-5,40)
-1,34681***(-4,52)
-1,027581***(-4,65)
-1,320937***(-3,49)
-0,5934347**(-2,00)
-1,340025***(-2,67)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
-0,0984166(-1,02)
-0,2913673**(-1,97)
-0,0501294(-0,44)
-0,1983801(-1,12)
-0,1446594(-0,86)
-0,378529(-1,51)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,5619427***(-6,06)
-0,6629724***(-4,50)
-0,4787443***(-4,40)
-0,5234938***(-3,00)
-0,7323362***(-4,23)
-0,9932455***(-3,69)
NE TRAVAILLANT PAS -1,568266***(-12,79)
-1,546166***(-7,55)
-1,71354***(-11,24)
-1,613243***(-6,47)
-1,089962***(-5,17)
-1,114781***(-3,09)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,321978***(-8,42)
-1,113233***(-4,36)
-1,248494***(-6,79)
-1,04726***(-3,39)
-1,256164***(-4,17)
-1,335408***(-2,71)
PEUR DE L'ECHEC -0,1131315(-1,28)
-0,1861796(-1,39)
-0,0928077(-0,89)
-0,0559801(0,36)
-0,1173581(-0,73)
-0,4627942*(-1,79)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
0,0518993(0,33)
-0,1444991(-0,88)
-0,0083551(-0,04)
-0,2459833(-1,23)
0,2658287(0,94)
0,1741644(0,59)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,5239725***(3,55)
0,413478**(2,59)
0,6037331***(3,41)
0,4372879**(2,33)
0,4607833(1,66)
0,4522443(1,52)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
1,046467***(6,49)
0,7507337***(4,29)
1,042673***(5,61)
0,7602167***(3,82)
0,6749915**(2,21)
0,4071707(1,25)
CONSTANTE -1,067981***(-8,39)
-2,603977***(-20,99)
-1,404494***(-5,98)
-1,505904***(-10,19)
-3,060423***(-20,22)
-1,966825***(-7,00)
-2,63884***(-11,56)
-3,960918***(-16,97)
-2,700503***(-6,52)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
70040,0784392,98***
39600,024460,16***
35830,0962220,23***
70040,0734248,85***
39600,027651,41***
35830,0886154,17***
70040,047492,64***
39600,00807,68*
35830,077969,43***
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
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BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
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Tableau 4. b – Algérie : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE 0,1843807(1,25)
0,2394436(10,7)
0,1298412(-0,78)
0,163037(0,66)
0,1399692(0,45)
-0,0254882(-0,05)
AGE : 25-34 ANS -0,1335116(-0,71)
-0,0779949(-0,26)
-0,0453366(-0,21)
-0,0290463(-0,09)
-0,0431494(-0,11)
-0,1196133(-0,18)
AGE : 35-44 ANS 0,0129475(0,06)
0,0913391(0,29)
-0,0283033(-0,12)
0,0962952(0,28)
0,202942(0,49)
-0,2421821(-0,33)
AGE : 45-54 ANS -0,0713014(-0,30)
-0,0090665(-0,03)
-0,0325774(-0,12)
0,1639354(0,42)
-0,0866671(-0,17)
-1,180414(-1,04)
AGE : 55-64 ANS -1,347406***(-3,25)
-1,581851**(-2,08)
-1,233386**(-2,54)
-1,920175*(-1,84)
-1,712733(-1,64)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,0290027(0,17)
0,2123873(0,78)
0,2968907(1,56)
0,3232004(1,08)
-0,6141588*(-1,73)
-0,3904134(-0,59)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,0069423(-0,04)
0,2481187(0,94)
0,1326002(0,67)
0,2789232(0,95)
-0,5687436(-1,58)
-0,321204(-0,52)
NE TRAVAILLANT PAS -0,6919068***(-3,78)
-0,7805854**(-2,56)
-1,013187***(-4,55)
-0,880988**(-2,57)
0,3239956(0,93)
0,0640388(0,10)
RETRAITES, ETUDIANTS -0,80502***(-3,59)
-0,8429123**(-2,36)
-0,9994132***(-3,86)
-0,9739289**(-2,37)
0,2768243(0,61)
-0,6105546(-0,69)
PEUR DE L'ECHEC 0,2949282**(2,01)
0,3596846(1,56)
0,3469464**(2,16)
0,5394924**(2,18)
0,1902832(0,64)
-0,4436921(-0,67)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
0,2188587(0,89)
-0,2030842(-0,74)
0,1802026(0,66)
-0,2007513(-0,67)
0,2530148(0,37)
-0,4086375(-0,44)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,5583704**(2,44)
0,4272252*(1,69)
0,4176437(1,64)
0,2415521(0,87)
1,173614**(2,05)
1,459323**(2,14)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
0,7393867**(2,49)
0,2126635(0,62)
0,4723073(1,36)
0,0017636(0,00)
0,2533319(0,34)
-0,3436843(-0,32)
CONSTANTE 1,17355***(-5,36)
-2,134363***(-11,57)
-1,783838***(-4,66)
-1,62836***(-6,50)
-2,350061***(-11,60)
-2,052035***(-4,84)
-3,142205***(-6,93)
-4,354701***(-8,55)
-3,670555***(-4,00)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
14400,038855,54***
9540,014611,52**
7220,057637,42***
14400,049659,00***
9540,0066
4,53
7220,059233,04***
14400,022910,57
9540,02846,16
6710,080612,18
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
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en Afrique du Nord
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BAD
Tableau 4. c – Égypte : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,3749512**(-2,02)
-0,4524661**(-2,19)
-0,3542879(-1,48)
-0,5805287**(-2,16)
-0,1745025(-0,60)
-0,0990446(-0,31)
AGE : 25-34 ANS 0,135255(0,57)
0,0114581(0,04)
0,0221249(0,07)
-0,073682(-0,20)
0,2319293(0,72)
0,096503(0,28)
AGE : 35-44 ANS 0,0082516(0,03)
-0,1400029(-0,53)
0,2371397(0,75)
0,1540886(0,43)
-0,44257(-1,24)
-0,6248112(-1,65)
AGE : 45-54 ANS -0,623469**(-2,32)
-0,739141**(-2,50)
-0,3461228(-0,98)
-0,3260098(-0,82)
-1,293172***(-2,93)
-1,435748***(-3,06)
AGE : 55-64 ANS -0,8837408***(-2,85)
-1,215747***(-3,28)
-0,8471602*(-1,94)
-0,9501099*(-1,87)
-0,8624432**(-2,04)
-1,377444***(-2,64)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
-0,1376664(-0,70)
-0,1066367(-0,48)
0,3582699(1,26)
0,4897395(1,47)
-0,5345189**(-1,97)
-0,4921818*(-1,65)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,4455885**(-2,25)
-0,4896946**(-2,11)
0,200035(0,71)
0,1428524(0,42)
-1,108899***(-3,79)
-1,042872***(-3,10)
NE TRAVAILLANT PAS -2,039101***(-7,23)
-2,017629***(-6,22)
-2,395854***(-5,25)
-2,057241***(-4,38)
-1,540968***(-3,99)
-1,741272***(-3,68)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,546682***(-3,92)
-1,558208***(-3,40)
-1,245242**(-2,47)
-1,489492**(-2,30)
-1,736463***(-2,79)
-1,44031**(-2,27)
PEUR DE L'ECHEC -0,6470786***(-3,46)
-0,791805***(-3,67)
-0,8630056***(-3,21)
-0,8905896***(-2,90)
-0,4285218(-1,61)
-0,7751437**(-2,43)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,0386582(-0,16)
-0,1690904(0,69)
-0,3734033(-1,06)
-0.6072696*(-1,68)
0,2548533(0,78)
0,2515717(0,74)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,4610146**(2,06)
0,1789767(0,73)
0,730755**(2,40)
0,2919637(0,89)
0,1274859(0,37)
0,0115441(0,03)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
1,489953***(7,01)
1,24414***(5,56)
1,740891***(6,78)
1,488802***(5,56)
0,9612909***(2,80)
0,6727882*(1,88)
CONSTANTE -1,130862***(-4,02)
-2,928661***(-15,64)
-1,179404***(-3,38)
-2,2873***(-5,85)
-3,724146***(-14,01)
-2,418794***(-4,84)
-1,803771***(-4,54)
-3,711554***(-13,63)
-1,881364***(-3,85)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
24900,0958128,70***
22890,046554,69***
22090,1358157,31***
24900,101586,46***
22890,085863,48***
22090,1588115,44***
24900,084660,40***
22890,01167,29*
22090,113070,17***
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
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BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
Tableau 4. d – Maroc : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,2600485(-1,48)
0,4993647(1,07)
-0,1785027(-0,92)
0,4956539(1,03)
-0,3821101(-1,26)
AGE : 25-34 ANS 0,0464673(0,21)
1,050298(1,62)
0,0708468(0,30)
1,045128(1,63)
-0,0469013(-0,12)
AGE : 35-44 ANS -0,1571051(-0,68)
0,6510556(0,98)
-0,25683(-0,99)
-0,0514877(-0,07)
0,0689483(0,17)
AGE : 45-54 ANS -0,4696705*(1,74)
0,5675394(0,75)
-0,4567152(-1,53)
0,5602824(0,75)
-0,3427379(-0,68)
AGE : 55-64 ANS -0,0672226(-0,20)
0,1115273(0,12)
-0,2039135(-0,55)
0,1509316(0,16)
0,2729578(0,48)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,3604362*(1,67)
-1,001144(-1,50)
0,1157811(0,47)
-0,8167117(-1,21)
0,6451137*(1,86)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,1176997(-0,36)
-0,9321264(-1,43)
-0,084262(-0,23)
-0,58796(-0,90)
-0,1653134(-0,27)
NE TRAVAILLANT PAS -1,957812***(-7,97)
-1,333179**(-2,08)
-1,683065***(-6,29)
-1,118899*(-1,72)
-2,35978***(-4,26)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,954949***(-5,44)
-0,8492385(-1,01)
-1,600691***(-4,22)
-0,7619187(-0,91)
-2,800463***(-2,70)
PEUR DE L'ECHEC 0,2618475(1,47)
0,8658645**(2,18)
0,3311161*(1,71)
0,6919384*(1,69)
-0,0221564(-0,07)
PERSONAL ATTRIBUTES
MENAGES A REVENUSMOYENS
MENAGES A REVENUSELEVES
0,5448735*(1,66)
0,7045201*(1,84)
0,4139433(1.19)
0,5222801(1,32)
1,041454(1,23)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
CONSTANTE -0,8305387***(-3,67)
-1,619388***(-6,62)
-2,461188***(-3,25)
-1,272063***(-5,10)
-1,744357***(-6,83)
-2,384098***(-3,13)
-2,55593***(-5,88)
-4,085976***(-5,73)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
13590,1028126,42***
2310,01182,79*
2140,136130,32***
13590,075076,81***
2310,00661,44
2140,112523,19**
13590,098446,54***
2310,02681,68
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
41
D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques
en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
BAD
Tableau 4. e – Tunisie : régression logistique pour l’activité totale d’entreprenariat(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
ACTIFS TOUS ACTIFS OPPORTUNITE ACTIFS NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,0403349(-0,17)
-0,050755(-0,09)
-0,3467945(-1,32)
-0,8335856(-1,38)
0,6718218(1,37)
AGE : 25-34 ANS 0,3892821(1,02)
-0,112175(-0,15)
0,1956673(0,45)
0,2064457(0,24)
1,509293(1,44)
-1,290659(-0,74)
AGE : 35-44 ANS 0,1246819(0,32)
-1,142758(-1,36)
0,0067219(0,20)
-0,9481853(-0,96)
1,092074(1,02)
AGE : 45-54 ANS -0,3632298(-0,82)
-1,335074(-1,47)
-0,4095086(-0,82)
-1,120477(-1,02)
0,6305784(0,56)
-1,634366(-0,86)
AGE : 55-64 ANS -0,6999668(-1,13)
-0,6982809(-0,99)
0,2456005(0,17)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
-0,3258671(-0,85)
-1,263327(-1,52)
-0,4157501(-0,92)
-1,421872(-1,41)
0,1448919(0,22)
1,809339(-0,93)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,1721185(-0,67)
-1,431699**(-2,16)
-0,2232006(-0,74)
-1,244074(-1,58)
0,0267046(0,05)
-3,303211(-1,81)
NE TRAVAILLANT PAS -2,416527***(-5,41)
-2,687756**(-2,43)
-2,910991***(-4,75)
-1,232132*(-1,82)
1,004174(0,72)
RETRAITES, ETUDIANTS -3,464347***(-3,35)
-3,231389***(-3,09)
PEUR DE L'ECHEC -0,8171829**(-2,54)
-0,2703781(-0,45)
-1,072958***(-2,62)
-0,4591632(-0,65)
-0,1180115(-0,23)
1,556208(1,00)
PERSONAL ATTRIBUTES
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,3535086(-0,65)
-0,5906078(-0,93)
-0,2157278(0,34)
-0,7644731(-1,07)
0.0198026(0.02)
-0,2617056(-0,17)
MENAGES A REVENUSELEVES
-0,3410389(-0,60)
0,0881679(0,13)
-0,308389(-0,45)
-0,3693306(-0,47)
-0.3586337(-0.25)
0,6489121(0,39)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
1,163946*(1,95)
0,3669864(0,51)
1,562359**(2,51)
0,884792(1,18)
CONSTANTE -1,805653***(-4,05)
-2,867807***(-6,77)
-0,385385(-0,38)
-1,781992***(-3,56)
-3,32916***(-6,46)
-0,2790386(-0,23)
-5,098489***(-4,32)
-4.624973***(-4.60)
-0,8718919(-0,45)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
17150,1508119,94***
4840,0186
3,45
3490,133321,16**
17150,147490,84***
4860,03455,08
2410,097511,48
14070,070419,34**
4520.00240.11
1110,16655,73
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
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BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
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Tableau 5. a – Les quatre pays ensemble : régression logistique pour les propriétairesde jeunes entreprises (tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,0568606(-0,48)
0,1031973(0,55)
-0,1661061(1,20)
0,0515485(0,23)
0,2227957(1,02)
0,2676077(0,79)
AGE : 25-34 ANS 0,2670145*(1,73)
0,3909919(1,64)
0,1059179(0,58)
0,4959561(1,62)
0,5172977*(1,90)
0,2050559(0,56)
AGE : 35-44 ANS 0,0616829(0,38)
0,1459208(0,58)
-0,0179901(-0,09)
0,2821659(0,88)
0,173701(0,60)
-0,1307978(-0,33)
AGE : 45-54 ANS -0,6082259***(-3,11)
-0,4787455(-1,64)
-0,4753044**(-2,14)
-0,0790893(-0,22)
-0,9950097**(-2,43)
-1,444616**(-2,46)
AGE : 55-64 ANS -0,8386253***(-3,28)
-2,137652***(-3,50)
-0,9637036***(-3,05)
-1,91118**(-2,54)
-0,6021424(-1,35)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
-0,1227481(-0,93)
-0,120401(-0,60)
-0,1266092(-0,79)
0,0167475(0,07)
-0,0513766(-0,23)
-0,2048188(-0,64)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,398763***(-3,28)
-0,4855037**(-2,45)
-0,313709**(2,18)
-0,2647574(-1,07)
-0,5462363**(-2,50)
-0,7742065**(-2,28)
NE TRAVAILLANT PAS -2,486137***(-10,67)
-1,703644***(-5,36)
-2,422365***(-8,88)
-1,577487***(-4,13)
-2,377371***(-5,39)
-1,704252***(-3,01)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,915942**(-7,04)
-1,062639***(-2,93)
-1,824277***(-5,78)
-1,020812**(-2,21)
-2,256176***(-3,73)
-1,250646*(-1,95)
PEUR DE L'ECHEC -0,3176039**(-2,50)
-0,1262427(-0,70)
-0,2239542(-1,51)
0,0913313(0,43)
-0,4500387*(-1,92)
-0,5521083(-1,62)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,1380308(-0,61)
-0,2829705(-1,20)
-0,1949905(-0,65)
-0,4279409(-1,39)
0,1229967(0,34)
0,0575075(0,15)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,7307112***(3,65)
0,5928052***(2,74)
0,9228637***(3,60)
0,713229***(2,67)
0,4766492(1,73)
0,3522095(0,94)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
10,089208***(5,36)
0,75269***(3,47)
1,161177***(4,84)
0,8450363***(3,34)
0,6691802*(1,73)
0,2110095(0,50)
CONSTANTE -1,827879***(-10,65)
-3,375064***(-19,37)
-2,561224***(-7,81)
-2,175241***(-10,86)
-3,962018***(-17,33)
-3,397647***(-8,09)
-3,348779***(-10,63)
-4,427522***(-15,13)
-3,298342***(-6,18)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
70040,1153365,93***
39600,037858,26***
35830,1182170,81***
70040,0933220,68***
39600,049954,71***
35830,1114115,59***
70040,1104141,05***
39600,0085
5,52
3070,084049,01***
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
43
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en Afrique du Nord
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BAD
Tableau 5. b – Algérie : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE 0,4384207*(1,85)
0,5115151(1,50)
0,3622959(1,37)
0,5405713(1,40)
0,8820116(1,32)
0,2257876(0,26)
AGE : 25-34 ANS -0,0415007(-0,14)
0,1584746(0,34)
-0,2395474(-0,69)
0,2543185(0,46)
0,6017331(0,83)
0,0965526(0,10)
AGE : 35-44 ANS 0,1713626(0,53)
0,5651288(1,17)
0,0159187(0,04)
0,7212429(1,28)
0,3905768(0,50)
-0,716996(-0,55)
AGE : 45-54 ANS 0,1116704(0,30)
0,3921224(0,72)
0,2431025(0,61)
0,6750885(1,10)
-0,5772072(-0,49)
-0,199059(-0,15)
AGE : 55-64 ANS -0,863423(-1,36)
-1,148586(-1,06)
-1,032035(-1,35)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,3138051(1,15)
0,1958659(0,46)
0,6754418**(2,11)
0,4273456(0,86)
-0,5876838(-0,94)
0,1890136(0,19)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
0,5072962*(1,94)
0,5477586(1,39)
0,8582033***(2,76)
0,8369186*(1,82)
-0,6762228(-1,10)
-0,3099611(-0,30)
NE TRAVAILLANT PAS -1,174763***(-3,41)
-0,9372487*(-1,81)
-0,951156**(-2,59)
-0,6278697(-1,17)
-1,702066(-1,59)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,197819***(-3,01)
-0,6782066(-1,24)
-1,26103***(-2,80)
-0,7868728(-1,15)
-1,160078(-1,03)
-0,8243624(-0,68)
PEUR DE L'ECHEC 0,0185653(0,08)
0,6847883**(2,08)
0,1701352(0,65)
0,8880548**(2,45)
-0,4871996(-0,76)
-0,5391983(-0,49)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,6174428(-1,38)
-0,8246414*(-1,71)
-0,5946716(-1,16)
-0,7862517(-1,49)
-1,063805(-0,92)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,7870217***(2,44)
0,6608052*(1,85)
0,7117972(1,91)
0,5158563(1,27)
0,7825588(1,12)
0,7317189(0,85)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
0,8543612**(2,08)
0,5301671(1,15)
0,3747103(0,69)
0,1466969(0,25)
1,10817(1,39)
0,2603238(0,23)
CONSTANTE -2,728248***(-7,53)
-3,074727***(-11,24)
-3,514311***(-5,72)
-3,207906***(-7,66)
-3,332969***(-10,63)
-4,134615(-5,69)
-4,393367***(-4,90)
-4,777547***(-7,90)
-4,129601***(-3,01)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
14400,063546,44***
9540,045419,59***
7220,106238,62***
14400,061236,80***
9540,031610,70**
6710,0968028,26***
13260,090116,39*
9540,0500
6,00
3410,0331
2,26
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
44
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
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Tableau 5. c – Égypte : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE 0,0492076(0,19)
-0,1566787(-0,58)
0,0281297(0,08)
-0,3227621(-0,89)
0,1835219(0,48)
0,1793435(0,44)
AGE : 25-34 ANS 0,4246264(1,42)
0,3172619(1,00)
0,2696034(0,62)
0,2468814(0,51)
0,5197185(1,32)
0,3665971(0,91)
AGE : 35-44 ANS 0,0349565(0,11)
-0,0361859(-0,11)
0,2424522(0,56)
0,2370217(0,49)
-0,1701146(-0,39)
-0,251858(-0,57)
AGE : 45-54 ANS -0,7809135**(-2,09)
-0,7428761*(-1,92)
-0,2390121(-0,49)
-0,0038462(-0,01)
-1,701239**(-2,55)
-1,793971***(-2,68)
AGE : 55-64 ANS -1,982152***(-3,17)
-3,009617***(-2,91)
-1,493802*(-1,90)
-1,977016*(-1,83)
-2,492165**(-2,37)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
0,3715743(1,37)
0,2051291(0,72)
1,409976***(2,83)
1,429886**(2,55)
-0,2909807(-0,84)
-0,4810359(-1,32)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,0600967(0,22)
-0,2948152(-0,97)
1,070511**(2,13)
0,8715286(1,52)
-0,7811516**(-2,11)
-0,8645806**(-2,19)
NE TRAVAILLANT PAS -1,916489***(-4,62)
-1,743092***(-4,11)
-1,726173***(-3,00)
-1,49449**(-2,54)
-1,893213***(-3,17)
-1,69095***(-2,78)
RETRAITES, ETUDIANTS -1,052901**(-2,23)
-1,016513*(-1,94)
-0,6548699(-1,09)
-0,7082712(-1,01)
-1,433795*(-1,85)
-1,173856(-1,49)
PEUR DE L'ECHEC -0,7572628***(-2,94)
-0,7325835***(-2,68)
-0,9024772**(-2,42)
-0,6770227*(-1,75)
-0,5427436(-1,55)
-0,7569419**(-1,98)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,047168(-0,02)
-0,1744557(-0,54)
-0,366223(-0,72)
-0,681554(-1,32)
0,3183869(0,79)
0,2752431(0,66)
MENAGES A REVENUSELEVES
0,6124343**(2,11)
0,2847657(0,91)
0,9693896**(2,27)
0,4623624(1,03)
0,2827279(0,68)
0,0943815(0,21)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
1,419584***(5,49)
1,088508***(4,00)
1,861609***(5,82)
1,579492***(4,74)
0,64382(1,43)
0,221973(0,48)
CONSTANTE -2,43266***(-6,23)
-3,554122***(-14,29)
-2,298759***(-5,04)
-4,173589***(-6,49)
-4,527259***(-11,74)
-4,311715***(-5,54)
-2,727162***(-5,20)
-4,17078***(-12,28)
-2,640567***(-4,35)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
24900,1198
22890,0460
22090,1462
2490-
22890,1045
22090,1748
24900,1324
22890,0057
18130,1073
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
45
D o c u m e n t d e t ra v a i lSérie sur les notes de politiques
en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
BAD
Tableau 5. d – Maroc : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,3149906(-1,48)
0,4402865(0,74)
-0,2990933(-1,23)
0,6348021(0,98)
-0,2567236(0,71)
AGE : 25-34 ANS 0,235274(0,87)
1,650184(1,46)
0,1713427(0,56)
1,586247(1,41)
0,333918(0,67)
AGE : 35-44 ANS -0,1514395(-0,51)
0,9647101(0,85)
-0,2546024(-0,76)
0,3583986(0,31)
0,13336(0,25)
AGE : 45-54 ANS -0,7061316*(-1,92)
0,3269484(0,25)
-0,6589629(-1,59)
0,2608441(0,20)
-0,687429(-0,95)
AGE : 55-64 ANS 0,2464427(0,60)
0,7922048(0,51)
-0,1550152(-0,31)
0,7401583(0,48)
0,8900053(1,4)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
-0,1739163(-0,59)
-1,51218(-1,38)
-0,6053989(-1,55)
-1,360531(-1,23)
0,5520314(1,32)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,3931861(-0,92)
-0,2613505(-0,38)
-0,4180622(-0,85)
-0,0106102(-0,002)
-0,2277386(-0,3)
NE TRAVAILLANT PAS -4,872537***(-4,80)
-4,486911***(-4,40)
RETRAITES, ETUDIANTS
PEUR DE L'ECHEC 0,1432512(0,62)
0,2958922(0,56)
0,3331081(1,31)
0,2590681(0,47)
-0,4043456(-0,89)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
MENAGES A REVENUSELEVES
1,223868***(2,64)
1,334962**(2,44)
1,019582***(2,15)
1,10956**(2,07)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
CONSTANTE -1,20832***(-4,32)
-2,790288***(-7,17)
-3,72517***(-3,01)
-1,559512***(-4,95)
-2,790288***(-7,17)
-3,745243***(-2,98)
-2,840143***(-5,63)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
11850,1728145,24***
2310,04817,82***
1360,111414,46
11850,1516101,06***
2310,03355,02**
1360,109613,19
7280,0282
-
B a n q u e a f r i c a i n e d e d é v e l o p p e m e n t
46
BADD o c u m e n t d e t ra v a i l
Série sur les notes de politiques en Afrique du Nord
2 0 1 6 • w w w . a f d b . o r g
Tableau 5. e – Tunisie : régression logistique pour les propriétaires de jeunes entreprises(tous les entrepreneurs, par opportunité et par nécessité)
NOUVELLES TOUS NOUVELLES OPPORTUNITE NOUVELLES NECESSITE
ATTRIBUTS PERSONNELS
MALE -0,2976693(-1,15)
-0,6192531(-0,81)
-0,6094673**(-2,06)
-0,9946672(-1,20)
AGE : 25-34 ANS 0,5339953(1,12)
-0,7148861(-0,75)
0,0365259(0,07)
-1,040213(-1,02)
AGE : 35-44 ANS 0,5656762(1,17)
-1,547651(-1,42)
0,1696715(0,34)
-1,52722(-1,38)
AGE : 45-54 ANS -0,2774691(-0,49)
-2,180098(1,62)
-0,5624611(-0,94)
-2,215043(-1,59)
AGE : 55-64 ANS -0,0310697(-0,05)
-0,3222556(-0,43)
EDUCATION SECONDAIREUNIQUEMENT : EDU1212C
-0,3140513(-0,69)
-2,109572(-1,56)
-0,6536713(-1,19)
-2,240616(-1,61)
FORMATION POST SECONDAIRE : EDU1320C
-0,11949(-0,39)
-1,775562*(-1,80)
-0,3663042(-1,08)
-2,06598**(-1,98)
NE TRAVAILLANT PAS -3,330739***(-4,52)
-3,887996***(-3,78)
RETRAITES, ETUDIANTS -3,082716***(-2,94)
-2,996361***(-2,83)
PEUR DE L'ECHEC -0,781983**(-2,11)
-0,2489398(-0,29)
-0,9037609**(-2,02)
-0,062435(-0,07)
CONTEXTE PERSONNEL
MENAGES A REVENUSMOYENS
-0,273476(-0,37)
-0,4481593(-0,48)
0,1204081(0,14)
-0,422348(-0,44)
MENAGES A REVENUSELEVES
-0,4585804(-0,57)
0,1494344(0,15)
-0,4233686(-0,44)
-0,1835711(-0,17)
EXISTANCE D'INVESTISEURS : INFORMELS
1,653337**(2,31)
0,9170812(1,01)
1,941879***(2,62)
1,34276(1,41)
CONSTANTE -2,249762***(-4,14)
-3,63884***(-6,13)
-0,1646149(-0,12)
-1,829962***(3,22)
-4,094771***(-5,64)
0,2601202(0,18)
Nb. Obs. Pseudo R2chi2
17150,157298,79***
4860,03774,24
2410,10358,61
17150,152274,06***
4860,05615,47
2410,12139,32
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