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Dossier de presse

Bande dessinée:

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Présentation de la Quinzaine

La Bande Dessinée, un média ?

La 3ème Quinzaine des Médias met à l’honneur un moyen d’expression atypique.

Quelles représentations nous faisons-nous des BD, manga et comics ?

Nous vous invitons à être curieux, à venir découvrir, apprendre, être surpris ou déconcertés, bref à plonger dans l’univers des phylactères, scénarios et illustrations au travers de trois grandes écoles : franco-belge, japonaise et américaine.

Les activités proposées allient moments ludiques ou créatifs et espaces de réflexion ou de prise de distance par rapport à ce qui nous semble d’emblée évident.

Au programme :

Une nuit des BDvores en mode moyens et longs métrages, un concours « 24 heures BD » pour les plus intrépides, 4 expositions qui explorent 4 univers à savoir l’histoire de la bande dessinée, les créations résultant de la résidence d’artiste de Nicolas André au Vecteur, l’aventure du mensuel bruxellois Le Loyer et une galerie d’objets BD de collection, une séance de dédicaces, des rencontres pointues pour BDphiles, des conférences prestigieuses avec des invités très attendus par les passionnés, des ateliers BD pour enfants et ados, un coin lecture avec des albums à gogo,…

A vous d’inventer votre parcours BD au fil de quinze jours et plus qui s’annoncent SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZZZZ!

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Présentation des Intervenants

[Tarumbana]

Comme beaucoup de dessinateurs, Tarum-bana a commencé à réaliser des bandes des-sinées dès l’adolescence, avant de rejoindre Bruxelles pour y étudier à la prestigieuse école de la Cambre. Il n’y passera finalement qu’un an, préférant l’auto apprentissage. C’est donc en solitaire qu’il développe son style. Grand amateur de peintres classiques, il mé-lange l’influence de Rembrandt ou Caravage avec des approches plus modernes, comme celle d’Alex Ross, Frazetta ou Rosinski pour trouver sa voie, celle d’une peinture réaliste qui ne sacrifie toutefois rien au dynamisme de la narration.

Enchaînant les petits boulots d’intérimaire et les projets, sans jamais renoncer à ses rêves de jeunesse, il fait la connaissance d’Henscher via Internet. Ce dernier sait qu’il a trouvé là le collaborateur idéal pour mettre en images Le Banni. Cette série medieval-fantasy per-met en effet à Tarumbana de laisser parler toute l’étendue de son talent, alternant avec bonheur les grandes scènes épiques, et les huis clos dans lesquels ses visages expriment toutes les nuances de la gamme des émo-tions humaines. À 34 ans, Tarumbana est là où il a toujours voulu être. Et l’histoire ne fait que commencer... Si les récits d’héroic fan-tasy sont légion dans la bande dessinée, plus rares sont ceux de médiéval-fantastique (situés dans un monde imaginaire dénué de créatures magiques tels les elfes, les nains ou les orcs). C’est ce flambeau que Tarumbana et Henscher reprennent aujourd’hui avec le Banni, et de quelle manière !

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[Nicolas André]

Né à Reims en 1989, c’est au cours de ses études à L’ESA Saint Luc à Bruxelles puis aux Arts Décoratifs de Strasbourg, qu’il s’est in-vesti dans l’illustration, la bande-dessinée, le graphisme, la sérigraphie ou encore dans les livres animés.

Désormais, il vit et travaille à Reims et parti-cipe à différentes publications, expositions, concerts dessinées et interventions hors les murs. Il a récemment réalisé des images pour les revues XXI, Nobrow, Feuilleton, DESPORTS, 24H01, Alternatives Internationales, Six Pieds sous terre, Bayard Presse ou encore les Editions Le Mégot. Son premier livre jeunesse Beyond the Surface est paru aux éditions Nobrow. Ac-tuellement, il prépare un ouvrage autour de textes et de peintures d’observation.

www.nicolas-andre.com

[Michel Pierret]

Michel Pierret a étudié à l’Institut Natio-nal des Beaux-Arts Saint-Luc de Liège. Il sort quelques cartes blanches dans l’hebdoma-daire Spirou, rubrique tremplin pour de jeunes créateurs. Il y signe L’Avertissement, Les Ro-bots et Le Justicier. Il crée ensuite le person-nage de science-fiction Terran stone dont il écrit trois épisodes. En tant que scénariste, il y publie en 1980 Les Diables bleus dessi-né par Francis Carin, sur la Première Guerre mondiale. Il quitte l’hebdomadaire pour son concurrent Le Journal de Tintin au sein duquel il anime la série fantastique Les Aventures de Papilio entre 1979 à 1987. Il y signe aussi Max et Cati, série humoristique, et De l’autre côté de l’écran.

En 1990, il reprend les dessins de la saga Les Aigles décapitées créée par Jean-Charles Kraehn et Patrice Pellerin chez Glénat dans la collection Vécu, série dont il reprend égale-ment le scénario à partir du tome 19 en 2007.Il crée en 2003 avec son ami Marco Venan-zi, la série Hidalgos (toujours chez Glénat1) avec qui il réalise également un one shot sur la vie de Zinédine Zidane en 2005 pour Cas-terman : Zidane, dont il cosigne le scénario avec Alexis Nolent. Cette bande dessinée est réalisée au profit de l’œuvre de Sœur Emma-nuelle (ASMAE). Il écrit également le scénario de la série les Déesses dessinée par Jacques Denoël. Il met en image certains romans dans la collection Je bouquine. En 2014, il reçoit le prix Gabriel 2014 (récompense valeurs hu-maines) pour Aung San Suu Kyi, La Dame de Rangoon.

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[Karl Tollet]

Originaire du Nord-Pas de Calais, Karl T. dé-couvre la BD par le biais des petits formats. Après l’obtention d’un Bac C, il se rend à Bruxelles suivre les cours de l’Institut Saint-Luc en Graphisme, option BD. Divers petits boulots de pub, de communication et d’illustration le conduisent à Lille pour attaquer son premier album de bande dessinée : Scalp, avec Jean Wacquet au scénario, d’abord paru au Té-méraire, puis chez Soleil.

Deux tomes et quelques boulots alimentaires plus tard, il rencontre, par l’intermédiaire d’Eric Hérenguel, Damien Marie qui lui pro-pose de travailler avec lui sur La Cuisine du Diable dont voici le premier volume.

[Johan de Moor]

Certains ont eu le choix de tomber ou non dans la marmite, mais pas Johan De Moor ! Fils de Bob De Moor, il rejoint son paternel au studio Hergé au début des années 80. Il y dé-veloppera Quick et Flupke pour l’animation, mais aussi en planches (reprises dans Haute Tension). Son talent étant très loin de se limiter à la reprise, il rompt avec la ligne claire à l’oc-casion de Gaspard de la Nuit, réalisé avec Ste-phen Desberg. Les deux complices animeront ensuite les aventures de La Vache, dans les pages du mythique A suivre, où leur humour décalé fait mouche.

Johan de Moor est également très connu en Belgique comme dessinateur de publicité ou de presse. En effet, cela fait des années qu’il tente d’égayer quelque peu le triste état de notre monde de ses dessins acerbes mais tel-lement justes, repris dans 12 Septembre, aux éditions du Lombard. Un point de vue origi-nal qui séduit le non moins iconoclaste Arno, chanteur flamand de son état, qui l’invite à dessiner en direct pendant ses concerts. Il faut croire que les esprits azimutés se rencontrent !

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[Gilles Dal]

Ce Bruxellois a dû s’exiler à Paris, y préparer un doctorat en histoire quatre ans durant, puis à y enseigner à la Sorbonne, pour mieux se rendre compte que la Belgique n’était pas si mal, et y revenir pour y élire domicile. Le hasard faisant parfois bien les choses, c’est via une copine qu’il rencontre Fred Jan-nin. Celui-ci le trouve rigolo et le présente à Raoul Reyers, qui n’en pense pas moins. Les dés sont jetés, les tambours résonnent et les portes de la gloire médiatique s’entrouvrent pour Gilles Dal, qui participe ainsi au Jeu des Dictionnaires, célèbre émission de la RTBF sur la chaîne La Première. Fred Jannin, puis Jo-hann De Moor ou Bercovici auront vite fait de convaincre cet auteur d’une dizaine de vrais livres (oui, ceux sans bulles, ni cases) de verser du côté obscur de la farce, et d’embrasser le neuvième art à pleine bouche.

Dans ce médium, qui lui va comme un gant, il multiplie les sorties et les collaborations. On se souvient du succès de son adaptation, chez Dupuis, de la série Fais pas ci fais pas ça avec Bercovici, et on attend ses Avocats du divorce, avec Fred Jannin. Et bien sûr, ce très solide Coeur glacé, un jalon dans sa longue amitié et fruit de sa collaboration (souvent liées chez cet auteur entier) avec Johann De Moor.

Bref, ça ne chôme pas chez Dal productions, et l’année 2014 sera celle de ses BD, ou ne sera pas!

[David Vandermeulenl]

Né en 1968, David Vandermeulen s’est d’abord fait connaître en 1997 en fondant le mythique café-concert Le Galactica, point de rendez-vous prisé de la scène under-ground bruxelloise. C’est à la même époque qu’il s’intéresse à la bande dessinée en mon-tant sa propre structure éditoriale, Clandes-tine Books. Il y publie ses premiers albums puis rejoint Six Pieds sous Terre et Les Requins Marteaux. Il crée Monsieur Vandermeulen, un avatar digne de l’Oncle Paul, auteur de nom-breuses vulgarisations littéraires, à l’instar de son essai remarqué sur l’ontologie de Jean-Claude Van Damme. En 2005, il surprend ses lecteurs en prouvant qu’il est aussi capable de rompre avec l’humour qui le caractérisait jusqu’alors. Sa série Fritz Haber, nommée deux fois dans la catégorie album de l’année puis meilleure série au FIBD d’Angoulême, reçoit en 2005 le Prix de la BD historique de Blois et s’impose comme un titre incontournable en ce domaine.

En parallèle, il développe avec son grand complice Daniel Casanave l’ambitieuse sé-rie Romantica aux Éditions Le Lombard, une collection de grandes biographies d’auteurs romantiques du XIXe siècle. Toujours au Lom-bard, il a publié Ric Remix, un étonnant détour-nement de Ric Hochet. David Vandermeulen est également un contributeur régulier de La Revue Dessinée et de Fluide Glacial.

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[Thierry Dupièreux]

Né en 1967, il a toujours été un fan de BD. J’ai grandi avec Tintin, Spirou, Pif et Mickey.

Dans les années 70, quelques auteurs l’ont intrigué : Corto Maltese dans Pif, Comès dans Tintin.

Ensuite la révolution (A Suivre), Tardi, Munoz s’imposa à lui. Les dessinateurs « rock » aussi : Clerc, Loustal, Chaland… Début des années 90, l’Association devient sa référence abso-lue…Ses auteurs favoris : Gébé, Dupuy & Ber-berian, Blutch, David B., Mattotti, Will Eisner, Breccia, Chris Ware… et plein d’autres.Lors de ses années en journalisme à l’IHECS il a été critique BD pour le magazine DIY « Fa-culture » distribué sur les campus universitaires montois. Il a collaboré avec des magazines éphémères liés à des librairies spécialisées, mais a surtout officié dans les pages de MOFO comme critique attitré. Parallèlement, il a été journaliste radio pour Nostalgie et puis Bel-RTL avant de devenir rédacteur en chef de cette dernière.

Depuis 2009, il est rédacteur en chef de L’Ave-nir où il écrit encore, notamment, sur la BD (on ne se refait pas).

[Jacques de Pierpont]

Journaliste à la RTBF depuis 1975.

Dès l’entame, création de chroniques et d’espaces d’entretiens consacrés à la bande dessinée (au milieu des années 70, l’affaire n’est pas simple. La BD n’est pas considérée comme un objet culturel digne d’attention. Les choses changeront quand un certain J.-M. Dehousse deviendra Ministre de la Culture !) Participation comme chroniqueur BD dans diverses émissions de la fin des années 70 (Impédance, Idem ). Producteur de Rock à Gogo sur Radio 21, de 1982 à 2004 ; The Rocks-how sur Pure Fm, de 2004 à 2012 ; Hells Bells sur Classic 21, de 2006 à ce jour, - avec comme souci permanent la mise en résonance des différentes formes de « contre-culture » qu’étaient la BD, le rock, les littératures et cinémas de fantastique et de science-fiction. Aujourd’hui encore, deux chroniques BD heb-domadaires : le mercredi midi sur Classic 21, le jeudi sur La Première (émission Entrez sans frapper)

En matière de critique BD : collaborations au Ligueur , à Rock This Town et aux Cahiers de la Bande dessinée.Création du supplément BD du journal Pour avec André Franquin en 1980.Scénariste de l’album Lagune dessiné par Marianne Duvivier en 1990.

Pour l’anecdote, l’alias Stonebridge est de-venu un personnage BD assez ridicule sous le pinceau de Hermann dans la série Jeremiah.

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[Nicolas Vadot]

Nicolas Vadot est né le 17 juin 1971 à Carshal-ton (GB) et possède la triple nationalité fran-çaise, britannique et australienne. Après des études en communication visuelle à l’Ecole de recherche graphique de Bruxelles, dont il sort diplômé en juin 1993, il publie son premier dessin dans le Vif/L’Express six mois plus tard. en 1999, le magazine lui confie sa dernière page, qui devient La semaine de Vadot et en 2007, il est également en charge de la page 3 du Vif/L’Express.

En 2008, le quotidien financier l’Echo l’en-gage pour réaliser un dessin chaque jour en page 2, ces deux collaborations continuant encore aujourd’hui. En 2008, il devient éga-lement membre de la fondation Cartooning for Peace, créée par le dessinateur du Monde Plantu et l’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan, qui regroupe plus de 100 dessina-teurs à travers le globe.

Parallèlement à cela, Nicolas Vadot a égale-ment publié plusieurs albums de bande des-sinée: la trilogie Norbert l’Imaginaire (Editions du Lombard, 2001/2004, en collaboration avec Oliver Guéret), 80 jours (éditions Caster-man, 2006, toujours avec Olivier Guéret), puis des albums solos, tels que Neuf Mois (Editions Casterman, 2009), et Maudit Mardi (Editions Sandawe, 2011 et 2012), un diptyque édité sur le principe du crowdfunding.

Vadot a en outre été chroniqueur radio dans l’émission On n’est pas rentré, sur la Première, entre 2011 et 2014.

[Mathieu Sapin]

Auteur de Campagne Présidentielle, Jour-nal d’un Journal et de Feuille de Choux. Diplômé de l’École Supérieure des Arts Déco-ratifs de Strasbourg, Mathieu Sapin est notam-ment l’auteur de Campagne Présidentielle, ouvrage relatant avec un humour sincère les boires et déboires de François Hollande et ses comparses lors de la campagne présidentielle de 2012. Journal d’un Journal, qui plonge le lecteur dans les coulisses du journal Libération peut également être considéré comme une de ses plus belles publications. Outre ces ouvrages majeurs, il a brillamment collaboré à Rock Strips, une histoire du rock en bande dessinée orchestrée par Vincent Brun-ner. Mathieu Sapin y a dessiné les White Stripes aux côtés de nombreux de ses contemporains qui se sont penchés sur les Queens Of The Stone Edge, les Ramones ou encore PJ Har-vey. Feuille De Choux touchera également à la musique, puisque ses planches relatent le tournage du film Gainsbourg : A Heroic Life de Joann Sfar.

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[Louis Theillier]

En 2002, après des études artistiques, il tente de poursuivre une carrière de plasticien à Bruxelles, mais le besoin d’argent, couplé à une curiosité pour la « normalité » l’amènent à découvrir le monde du travail salarié, en parallèle à ses pratiques artistiques.

En 2006, il entre dans la multinationale John-son Matthey en tant qu’ouvrier intérimaire. Il est resté 5 ans dans cette usine, où son « toi-artiste » s’estompe progressivement pour plonger comme « tout-le-monde » dans la Grande Léthargie... Jusqu’au jour où la direc-tion annonce la fermeture de son site et le licenciement de ses 300 collègues, alors que l’entreprise bat des records de production, et bénéficie d’aides régionales pour pérenniser l’emploi. Johnson a décidé de délocaliser sa production en Macédoine, vers toujours plus de profits, aux dépends des travailleurs.

Faisant le constat du déficit de représenta-tion des travailleurs, et du fait que la situation est particulièrement représentative d’une crise morale globale, il s’improvise BD repor-ter, et crée en temps réel le journal de bord de l’usine en lutte, relayé par un blog et les médias belges. La version définitive de cette expérience humaine et graphique a été édi-tée par Futuropolis en 2014. Il cherche depuis à développer un travail de BD informatif per-mettant de mettre en lumière des combats d’aujourd’hui, et vulgariser des enjeux de so-ciété. Il fait également partie des fondateurs de Médor, le premier trimestriel coopératif belge d’investigation et de récits, qui permet des conditions de travail décentes pour les journalistes et créateurs de sens. Le premier numéro est prévu pour fin 2015!

[Franck Bourgeron]

Rédacteur en chef de la Revue Dessinée. Diplômé de l’École d’Animation des Gobe-lins, Franck Bourgeron évoluera dans un pre-mier temps dans le domaine de l’animation en tant que réalisateur et storyboarder. Il ne se lancera dans la bande dessinée qu’en 2004, après avoir oeuvré comme directeur artistique aux cotés de sociétés de produc-tion audiovisuelles comme Ellipse ou Dupuis. Il donnera notamment vie au célèbre Cédric largement diffusé sur France 3. Franck Bourgeron créera sa Revue Dessinée en septembre 2011, dont il est le rédacteur en chef. Elle naitra d’un constat d’usure des métiers respectifs d’auteurs de BD et de la difficulté de percevoir le paysage éditorial : « Le mieux était donc de se prendre en main, et donc on est parti sur l’idée de faire la re-vue qu’on avait envie de lire. Une revue qui parle du réel. Parce qu’on est des auteurs de bande dessinée, mais aussi des gens concer-nés par le monde. »

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[Edmond Tourriol]

Passionné de bandes dessinées et de super-héros américains depuis sa plus tendre en-fance, Edmond Tourriol a choisi très tôt de devenir auteur de BD. Décidé à devenir un «raconteur d’histoires», il crée le groupement associatif Climax Comics avec lequel il publie une cinquantaine de fanzines. Apprenant les rudiments de l’édition sur le tas, c›est au sein de ce collectif qu’il rencontre ses futurs associés et collaborateurs du studio MAKMA qui voit le jour en 2001. Ses premières missions professionnelles consistent à fournir la VF des titres de l’éditeur CrossGen pour le marché français. Depuis, Edmond a adap-té des centaines de comics (dont Walking Dead, Batman, Spider-Man, la Ligue de Jus-tice, Green Lantern ou les X-Men) et il est l’un des traducteurs les plus demandés du milieu. En 2007, il réalise le premier manga au monde sur les échecs (Zeitnot), après quoi il écrit plus de 200 pages de la BD en ligne du jeu Urban Rivals. En 2010, sa série humoristique Banc de Touche fait rire la France entière dans le jour-nal l’Équipe. Trois tomes de cette série paraî-tront jusqu’à l’année suivante. En 2011, il publie Morsures qui met en scène une vampire qui se transforme... en loup-ga-rou ! En 2012, il participe à l’album La France de tout en bas, avant de renouer avec sa passion du football avec Zlatan Style (deux tomes en 2013 et 2014, un troisième en cours de préparation pour 2015).

[Laurent Queyssi]

Laurent Queyssi est né en 1975 aux confins de la Gascogne. Après des études universitaires autour de l’œuvre de Philip K. Dick, il s’est diri-gé vers l’écriture et exerce autant dans le ro-man (Neurotwistin’, Les Moutons électriques, en 2006,L’Héritier du Chaos, Mango, en 2008) ou la nouvelle (Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps, ActuSF, en 2012) que l’essai (Les Nombreuses vies de James Bond, Les Moutons électriques, en 2007) et la bande dessinée (Blackline, deux volumes aux éditions du Lombard). Il tient également la chronique bd/littérature dans l’émission de télévision Plus ou moins geek.

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[Stephan Boschat

aka Migoto Sen Chu]

Stephan Boschat alias Migoto Sen Chu a cofondé le studio Makma, spécialisé dans l’image et la bande dessinée, en 2001. Steph Boschat est diplômé en sciences physiques et en communication. En tant que juriste, il est spécialisé dans le droit des marques et modèles (CEPI). Il en est un des scénaristes et exerce également ses talents dans le lettrage, art majeur mésestimé de la BD.

Il adapte avec passion le jeu Amour Sucré dans sa version manga après avoir exploré l’univers du shojo avec Last Seduxion ou de l’humour avec les Inventifs.

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Présentation des co-créateurs

Centre d’Action Laïque de Charleroi

Le CAL Charleroi est une ASBL à caractère philosophique qui défend les valeurs de la laï-cité.

Depuis plus de 30 ans, elle agit localement afin d’encourager la solidarité et de vivifier la démarche du libre- examen.

6 autres CAL existent à Bruxelles, Mons, Luxem-bourg, Namur, Liège et Wavre.

Le CAL Charleroi propose des services (cé-rémonies, entretiens individuels, aide à la recherche d’emploi, assistance dans les mai-sons de repos et hôpitaux, espace informa-tique,…), des animations scolaires et pour pu-blic adulte (philosophie, gestion positive des conflits, esprit critique,…), des formations pour le public adulte (formation ouverte en philo-sophie, informatique, insertion socio-profes-sionnelle, gestion positive des conflits,…), des publications (guides pédagogiques, réflexions et prises de position de la laïcité), des expo-sitions, ciné-débats et conférences autour d’enjeux de société ( égalité homme-femme, révolte, engagement citoyen, religion et laï-cité, neutralité, prisons, nouveaux médias) et de nombreux événements (campagnes, par-ticipation aux événements culturels et festifs carolos,...)

Vecteur

Depuis novembre 2008, le Vecteur opère en tant qu’acteur à part entière au sein du paysage culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’asbl Orbitale, pilote du projet, a pour ambition d’offrir une visibilité à une Culture dite, en privilégiant une approche pluridisciplinaire dans sa programmation.

Plusieurs partenaires associatifs internes et externes contribuent aujourd’hui à cette sy-nergie au sein d’un lieu rassembleur, l’ancien théâtre du Vaudeville, situé rue de Marcinelle à Charleroi. Le public y découvre une riche programmation de concerts, de projections cinématographiques, de performances, de rencontres littéraires, d’expositions dédiées aux arts plastiques et numériques, d’ateliers pédagogiques ainsi qu’une myriade d’artistes de tous horizons géographiques et artistiques confondus.

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Cinéma Le Parc

Le Ciné Le Parc est reconnu comme le pôle de cinéma d’art et essais de Charleroi. La pro-grammation s’articule autour d’événements et de films de qualité, dont les films lauréats de Cannes, Berlin, Venise, etc., en attachant une grande importance à la qualité des séances : les films sont diffusés en version originale, sans publicité et sans entracte. Avec plus de 150 événements par an, il offre à ses spectateurs un lieu de rencontre convivial et de réflexion. Il est impliqué dans de nombreuses collabo-rations avec les différents acteurs culturels de la ville (PBA-Eden, l’Ancre, Charleroi-Danses, Vecteur, CCS Parentville, BPS 22, etc.) et pro-pose au travers de festivals (Elles tissent la toile, Anima, Festimages,…) de nombreuses projec-tions exceptionnelles, en présence d’acteurs et de réalisateurs. En septembre 2015, il déve-loppera ses activités en tant qu’opérateur du Quai de l’image, centre de culture contem-poraine dédié à l’image animée.

L’atelier M

L’atelier M est une Maison des Jeunes de Charleroi reconnue par la Fédération Wal-lonie-Bruxelles et qui mène principalement avec les jeunes de 12 à 26 ans des projets socio-artistiques et culturels.

Elle met à disposition un cadre et des com-pétences au service de la création et l’ex-pression dans les domaines aussi diversifiés que le slam de poésie, le graphisme contem-porain, la photo, les pratiques musicales de tous types, la vidéo ou encore la danse sans niveau requis.

Cette démarche se décline sous forme d’ate-liers réguliers, de stages durant les congés scolaires, ou de projets spécifiques en rendez-vous. L’atelier M propose durant l’été 2014 cinq stages différents à prix démocratiques.Chacun inclut des moments d’initiation, de recherche, de création et aboutit à la mise en valeur des réalisations individuelles ou col-lectives.

Enfin, les stages donnent toujours une place importante à la détente, la rencontre de nou-veaux amis, et à l’implication personnelle.

L’ATELIER / M est situé au 35 de la rue de Mon-ceau-Fontaine à Monceau-Sur-Sambre (6031) à proximité de la gare de Marchienne-au-pont.

Programme

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Exposition // Le Loyer 20|11 - 19 :00 // Vernissage21|11 > 20|12 2014 // Visite libre de l’expo.Horaire // Du mardi au vendredi de 13:00 à 19:00 et le samedi de 13:00 à 17:00

Lieu // Atelier M – Rue de Monceau-Fontaine, 35 - 6031 Monceau-sur-Sambre

Exposition // Bédérama – Contre-plongée dans l’univers des bandes dessinées

21|11 - 19 :00 // Vernissage24|11 > 19|12 // Visite libre de l’expo du lundi au vendredi de 10:00 à 16 :30 // Exceptionnel-lement accessible le samedi 22|11 de 13:00 à 19 :00 et le samedi 29|11 de 10:00 à 16 :30

Lieu // CAL Charleroi – Rue de France, 31 - 6000 Charleroi

Exposition Nicolas André

22|11 - 19 :00 //Vernissage26 |11 > 20|12 // Visite libre de l’expo // Mer-credi & vendredi de 12 :00 à 17 :00// Jeudi & samedi de 14h à 18h

Lieu // V2 – Salle d’exposition située en face du Vecteur – Rue de Marcinelle, 30 - 6000 Charleroi

Exposition d’objets de collection

Jean Michel propose au sein de sa galerie « Palais du bas» des objets de collection (sculp-tures, figurines,maquettes d’autos,...), des images (sérigraphies et plaques émaillées), dessins originaux de Spirou et Fantasio grâce aux éditions Dupuis.

Durant tout le mois de novembre.

Lieu // Palais du Bas -Rue de Marcinelle, 27 - 6000 CharleroiLa galerie est ouverte sur rendez-vous // 0477/25 73 79 - info@jeanmichel.net

Séance de dédicaces

22|11, de 9 :00 à 17 :00 // séance spéciale « 0-18 »Dédicaces à l’achat d’une bande dessinée (vente BD-World).

• Michel Pierret• Tarumbana• Karl Tollet

Conférence // Regards Croisés sur la bande dessinée25|11 - 19 :00

Influence réciproque de l’image et du texte dans la création d’une bande dessinée par un duo – Johan De Moor – dessinateur/Gilles Dal - scénariste –et par David Vandermeulen – dessinateur & scénariste

Lieu // CAL Charleroi – Rue de France, 31 - 6000 CharleroiModérateur : Julien Annart.

Ateliers créatifs autour de la bande dessinée26|11 & 03|12

Lieu // CAL Charleroi - Rue de France, 31 - 6000 Charleroi

Concours //24 heures BD

Du 29|11 à 12 :00 au 30|11 à 12 :00.Attention : inscription possible jusqu’au 21 novembre. Maximum 40 personnes.info@cal-charleroi.be.

Lieu // Atelier M – Rue de Monceau-Fontaine, 35 - 6031 Monceau-sur-Sambre

Conférence-débat // La bande dessinée vecteur d’idées.La soirée sera articulée autour des interventions de Thierry Dupièreux – L’autobiographie en BD : vie en

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cases et clés de lecture -, Jacques de Pierpont – La BD engagée au travers de ses fonctions – et Nico-las Vadot – Du travail de dessinateur de presse et la différence avec celui de bédéiste.27|11 - 19 :00

Lieu // CAL Charleroi - Rue de France, 31 - 6000 Charleroi

Conférence-débat // Le BD-journalisme

Par Mathieu Sapin, Franck Bourgeron et Louis Theillier.Modérateur : Denis Dargent, PAC Charleroi02|12 - 19 :00

Lieu// Vecteur – Rue de Marcinelle, 30 - 6000 Charleroi

Projection // La nuit des BDvores

Ambiance décalée & animations.03|12 - 20 :00

Lieu // Vecteur – Rue de Marcinelle, 30 - 6000 Charleroi

Conférence-débat // Mangas, Comics et BD Franco-Belge : différences et ressemblances

Par Edmond Tourriol -auteur de bande dessi-née française- qui parlera des comics, Lau-rent Queyssi - scénariste de BD franco-belge- et Stéphane Boschat - alias Migoto Senchu, scénariste de mangas-04|12 - 19 :00

Lieu // CAL Charleroi - Rue de France, 31 - 6000 Charleroi

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Une initiative du Centre d’Action Laïque de Charleroi

En co-création avec : le Vecteur, le Cinéma Le Parc et l’Atelier M.

En partenariat avec : bibliothèque de l’UT, bibliothèque Rimbaud, bibliothèque de Gilly, ForJ, la Maison de la Laïcité de Charleroi, Le Lombard, Glénat, BD-World, Jean Guichon - Editeur, PAC Charleroi, le Palais du Bas, Full TV, Charleroi Centre-Ville et la Ville de Charleroi.

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Contact presse:

Mélanie Carboni – melanie.carboni@cal-charleroi.be // 0497.64.87.46

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