BARLET Annibal: LE VRAY ET METHODIQUE COURS DE LA PHYSIQUE RESOLUTIVE, vulgairement dite CHYMIE, 1653

8/22/2019 BARLET Annibal: LE VRAY ET METHODIQUE COURS DE LA PHYSIQUE RESOLUTIVE, vulgairement dite CHYMIE, 1653

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LE VRAYET METHGDIQVE COVRSDE LA PHYSIQVE RESOLVTIVE,VVLGAIREMENT DITEC H Y M I E-Ke^refentpar Figuresgnrales c> particulires.POVR CONNOISTRELA THEOTECHNIE EPXOCOSMIQVE,

C'eft dire,L'ART DE DIEV.EN L'OVVRAGEDE L'VNIVERS.Tar^ N N IBA L BARLET,

D. Afed. c> Demen^rateur d'icelle.

A PARIS,Chez N. Charles, proche faind Hilaire, & fc didribuc

l' Authcur,


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AV LECTEVR^ o ^

yiE , VERTV , SALV T,EFX t^tii crtuent des chofe^TolitiifueSj^Humaines j recherchent le pliif Jeuuent deshommes , cjui les protgent yfendez^/ur l'm-conftance d'iceiles , l'enuie des ignorants y êiuelquefois leur interefi particulier ; mais en

'Vain , ou tout au moins auec pet* deJati^faBion : Car peurlepremier, il nj a rien de permanent , tout ef muaUe tP*fujfiet au temps ., les moments pajjent aux heures , icellesaux iours , cjut compofent les annes , les Sicles c^ confecu-tiuement '-, Et comme l'Onde poujje l'Onde: Ce (jui fut hier,nej plui auieurd'huy y par le droicl du mouuement.^lânt aufcond , l'imparfait afpire toufourj la per- \feiion y fij comme il ne peut l'obtenir y il la detefte , ]!?\"\youdroit bien cju elle ne fu(l point , deuepantfuppltce afoyr.mefme ', Touchant le troifefme nom deuons l'Ambition,mre de l'ingalit toutes les miferes , cjui nous accabienfy Êt partant de demander autruy yce quilria pa^s'f de fou- haiiter de la peine celuy cfui la foajf're \ Et de ^ôuloir tirerde l'Auare ce qu'il chrit , font trou cho/es fort loignes du

ij


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Pofihle y dit Raifonnable ,i^ de U lujice.Or il ny a que Us chofes n.uureUes , (^ le Bon mecIhjnnejle , qui /ubjtflenc en leurs ejpnes > Les premiresJont mainretutcs par l' Autheur me/me,fins ddicace , ou aU'tremcm , comme Um Aiaijre Cp* Seigneur , auauel oh neveut offrir ce qui efjen , ^ qui ne nom appartient point \jt les fcondes /ont conferues par leur propre "vertu i Aux'\^nes nous \jyons l'Ordre inuioUble , qui now monfire vnefuperiorit ahfolue , Et aux autres V repos parfait , iouyf^fants d\ne ^neritahle co^noijfance de now~meJmes , fotis ladpendance d'icelles'-, De forte qu'il nef pas befoin d'autreproteUion , (^ perfeuerarrce , que des mefmes pour demonftrercette fabrique naturelle y ^ perfuader l'entreprife des bellesa:Hions.

Ainfl noflre Phyfque indpendante de toute autre , "voireleur Mre trs -Opulente, pojfede tout, (^fournit toutpourla flicit humaines Son Autheur immortel la protge , v?*toiis ceux qui la profeffent par efcrit , ou non'j Les hommesperiffent y & toutes fortes d'indiuidus , qualifez^j ou nomBile feule ne change iama dansfon efabliffement ,nonplusque la vertu qui l'a produit ^ la conferue j Et pour expri-mer en peu de mots ce quelle contient

Si premirement \>ous demandez^ l'ordre , fa Mthodequi conjiuue tout cet x^rt , en dpend : Si yous defirez^ 1erRaifonnements ', Us en procdent: Auez.-\ou4 enuie d'y voirl\ne r l'autre luflice ? Sa Reflution reprefente la dijri.^butiue \ Et les degrez. diuers, au meflange defes oprations,manifefent la Commutatiue : Souhaitte^r^ous la Politiqucyou la Milice^ la confufton en ef baitnie , Efl-ce que l'OecO'nomie ny efi pas'i Regarde"^ quelle n a rien d'inutile, Peut'-efire que la pr9pret en efi excltife f la iufeffe , quelle pra*-^Eiique , tmoigne le contraire.


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T)lreZj%oui point i t^ue lArt de fdrUr ^de h'ien dire ^ ^d'infrer rien prouiennent pas } RemaraHcz, quelle appelletoutes Us chofes par leur propre nom > ^lue ce qui eft fupe^rieur cj toujimrs tel , Q^ l'infrieur de mefme v Et que pares parties 3 elle conclud du tout. Ou l/ien trouuereZs^ous quetes ^Mathmatiques nyfont point loges > Le Nombre , lepoids y (^ la meJure '-, le temps , les faifons , les Ajres , O*femhlahles rigoureufement ob/trus nom le dclarent fortlien : Doiitezj\>ous fi la Mdecine y ejl comprije ? Les pre-mires ^fcondes qualitez^ quelle dcouure nous en ajfeu-rent '> Et f^fous rpliquez, que les Adejiersfont partyoHS accorderez^que l'Art imite la Nature.

Bref, l'vne ciT l'autrefn d'icelle : dent cj.apres expri'ment, iT* la Metaphyfque,^ la Thologie, L premire co~gnoiji le (pirituel par le corporel , Et la dernire l' Inuifiblepar lejenfble: Pour toutes lefquelles chofes elle a eft trs biennomme THEOTECHNIE ERGOGaSMIQVE,cefl dire , la cognoifjance de l' Art de 'Dieu en l'Ouuragede l'yniuers > Ada il eji necejfaire d'leuer fa pense furte commun yqui ne la prije , que comme Cuifniere ,pour luyndminifirer des potages &* des hoijfons. Crime qui fia pointdechajiiment ajfez^grandl Tarce qu'il choque l'intention duCrateur , (^ peruertit la crature ,fafonBion eftant touteautre , comme il apert.Et par ainfi s elle refoud ce bel Ouurage enfes parties lesflus petites , ceft pour en dcouurir l*artifice > cjT' nous in-flruire par icellesjde fon ouurier , de ce que nousfommes,ftJpourquoy; reiettans lejurplus comme inutile fon but', Ceque les ignorants efliment tantfeulement'-, Et que pis efi par(e moyen luy caufent de l'Enuiemal propos (^fans fubiefySurquoy ie ninfijle pas dauantage , pour touffer laduenircette mauuaife aupume,0* remettre la mefme cognoiffanct


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dam /on lujlre &* crdit , ]\rempchant aucunement qle vray Mdecin ^ Enfant de Art mette en praEliquefes Oprations y Puis cruelles le regardent y particulirement^quant lafam corporelle ,fe rejeruans celle de l'Ej^'rit/eU"^lement. .Si donc elle ej de ji grand mrite y ^ pouuoir , que de^puii le plus petit y iufques au plus grand, chacun y trouue ceau il luy faut '? Pourquoy ne la cherirms-nous ? 6tf elle nousfait eflre ^)rays hommes par lintelligence des chofes qui noustouchent , de nom-mefmes tp* de Celles qui fontfur mus,quefl'ce qui mus empefchera de l'emhrajfcr efroittement i^ de l'aymerfans fn. Et pour ces caufes nous deuons mC'pri/er tout ce qui efi au del d'elle , ^ principalement tou-tes ces qualitez^ fajueufes , qui nefont que purs accidents ,introduits par l'ambitieux Dmon , c!s^ dtruits commerOmbre mefure que les autres pafions fe prefentent , ousahfntent > Les Enuieux aufi ne font point con/iderer,quauec piti , &* compafion , moins que de faire mieux >ejians ajjez^ punis par eux-mefmes , & que la Loy ne leurprefcript aucune peines Pour les biens de fortune y laijjons lerefte de noftre befein aux auares , qui les idoltrent , pourprir auec eux.

Le Sage n ambitionna que le repos d'ejprit , & qu'il cquiertpar cette Philofophif trs -Vritable y que nos Anceftrcsont appelle la Aledecine de nojre cy4jne y contre les me/mespafions.qui la maijirifent j Enfin pour coupper court de tou^^tes ces merueilles , il nous demeure par icelles de viure pourhSternit glorieux , (^ laijfer mourir ceux qui la ngligent, 'par le mpris de cette belle cognoiffance Refolutiue , qui ejil'vnique moyen de Rentire perfection , ^ le feul Port duyray contentement 0* hon-heur.


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T> RIVILEC E DF ROT.OVIS PAR LA GRACE DE DIEVRoy de France & de Nauarrc : A nos amcz Sefaux Confeillers les Gensccnans nos Coursde Parlemenc de Paris, Rouen/Tholoze , Bor-deaux, Rennes, Aix, Dijon &:,Grcnoble , Pre-uoft de Paris jSenefchaux deLyonjPoidou,Anjou , Baillifs & Prcuofts , Et tous nos autres lufticiers &

fficicrs qu'il appartiendra , Salut. Noftrc cher& bien-amcAnnibal Barlet, Dodeur en Mdecine j Nous a faitdire &: rcmonftrcr qu'il a compofc vnLiure intitule, Z-fT/r^yCf mthodique Cours de U Fhyjique Refoluriue : vulgdirement diteChymie j'c. Lequel Liure il defireroit faire imprimer pour laplus grande commodit des Curieux d'icellc; Mais il craintqu'aprs les grandes dcpenfes û'il a faites,&: qu'il luy conuicencorcs faire pour l'imprcfllondudit Liure: Autres que luy,ou ceux qu'il auroit donn charge de ce faire , fc vouluffenc.ingrer de l'imprimer, qui tourneroit fongrand dommage^Nous requrant fur celuypouruoir denos Lettres. Acesc A V s E s defirant fauorablemcnt traitter l'Expofant, &: prin-cipalement en confderarion du fcruice qu'il a rendu depuis,long-temps, & rend au public, en la demonfbration qu'il faitânnuellement de ladite PhyfiqueRefoIutiue, non feulementen plufieurs lieux de France; mais encore en noftre CollgeRoyal, dit de Cambray , ou des trois Euefques de noftre bonneVille de Paris : Nous luy auonspcrmis&: otiroy, permettons."& oroyons de grce fpeciale par ces prcfcntcs, de faire impri-*Îticr par tels Imprimeurs que bon luy fcmblcra ledit Liure , entelle marge , charaderc 5 volume qu'il aduifera , & tant defois qu'il voudra; Iccux mettre & cxpofer en vente & diftri-bucr pendant le temps &efpace de dix ans, comxTicncr duiour qu'il fera achcu d'imprimer : Faifant trcs-cxpreflcs in-^hibitions &defFcacestousImprimeurs& LibraircsdenoftreRoyaume, Eftrangers,&: Trafiquans, & autres perfonnes dequelque cftac&: condition qu'ils foient,de ne troublerny em-


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inoftrepermifnon : Comme aiidl de n'imprimer, ou faire ! ripr*mer ledit Liurc en quelque force &: manire que ce foit,. y di-ftribuer aucuns Exemplaires , que de ceux qui auront ell>; im-primez par ledit Expofanc,ou dcfon confcntcment, furpeincaux concrcuenans de deux mil liurcs d'amande , vn tiers appltquable Nous, l'autre tiers krHollel- Dieu de noftre Ville deParis, & l'autre tiers l'Expofanc ,&: de confifcation de touslefdits Exemplaires qui fe trouueront auoir eftc faits: la char-'ge par ledit Expofant de mettre deux Exemplaires en no!l.rcBibliothque ,&: vn autre Exemplaire es mains de nollrctrcS'.cher &feal Chancelier le (leur de Laubcfpinc, Marquis daChafteauneuf, Garde des Sceaux de France, auant que de leiScxpoferenvcnte.peine de nullit des prefences. Si vovsMANDONS ,que du contenu en cefdites prcfentes vous C^fiezjfouffriez, & l.aifliicz ioi.'vr f^lainmcnc & paifiblemcnt le-dit Bar t et, & ceux qui auront droid de liiy ,fins fou&irluy cftre mis ou donn aucun trouble ou empefcnemcnt nu'Contraire j Voulons qu'aux extraits d'icellc coUationncz parl'vn de nosamez &: faux Confeillers &: Secrtaires foy foieldioufte comme au prcfcnt Original , &: qu'en mettant au'commencement, ou la fin duditLiure ces prcfentes , ou vubref extrait d'icelles, elles foienttcnus pour dcuifment figni-fies. Mandons au premier Huiffier ou Sergent fur cerequis 5 faire pour l'cx-ccution dc$ prefenrcs rous cxploids:faifiesrequifes&neceiTaires , De ce faire te donnons pouuoir:Cas. tel cft noftre plaifir , nonobftant clameur de Maro/'Chartre Normande, prife partie , & Lcttres cecontrarrcs.DoNN i.' Paris le vingt- fixiefmeiourd'Aouft, l'an degraccmil fix cens cinquante , Et de noftre rgne le huicViefrac, Etplus bas eftefcrir , Par le Roy cnfon Gonfcil,^ .'^y ->

Sign, YiCTON, jicjml : --iLes Exemplaires ont elle fournis, bnsq "> ci

Acheu d^unpimer four la premire foU le ^'fif.ziv/^ij^'Iitff*-' 'mir milfix cens iiriHi,;re'tre/j>. :jV\i.Ai.' -

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AVANT PROPOSEXPO SITIF DETOVT L'OVVRAGE.

'EST vne vrit co-gneuedansla Mora-le,quclebicnde foymefme cft diffuTif. Nature duUou cxtenfble: Maisl'Auarice iournalie-rc des homes s'y op-/""i"'*pole,ie ramaua^t de

toutes parts,& ea quelque faon que ce foit >pour de comun le rendre particulier& propre vn feu! , ce qu'elle ne peut, Cruaut plus quebrutalc& flonie trs crimineleiquinousatti- ^ .rp,apresla iiaync des bons , Iccourrouxextrc- rouxdcDicu,me de la D iuinit,reffet duquel icy bas, font lesguerres populaires les diffentions domcftiques,le vol , viol & homicide-, Et toutefois cette pra-tique n'eft pas nouuelle,Cain en cft Tautheur,riuauie famerc,&le Dmon l'inftigateur.A


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1 A V A N TP RO P os.I I. Partant nouspoiiuons librement dire,

, que cette (gnration rernoorcle fcroic entire-Nature des i r t i -^ r .1 >bienstempo- ment milerable & pernitieulc,s un yanoitau-rels.

, tre chofc de meilleur, que ce qui eft prefent. nos fens^qui nous peut eilreraui tout momtiCeluy que ieveux dire regarde le fcul Enten-dement, qui fait connoiftre la volont la rai-

Bien de l'ef- {on, & de l naiftrela Charit' mre de la verra,Brit,& fon ef- qui le rend communicable pour la (bciet hu-maine en l'adorationde (on Autheur ,Etetoucfond jfr les effets deDieucnl'ouuragc de l'v-niuers.

I II. Cebieneftnoftrevray objet perma-Nature des A- ^^^^ ^ immuablcl'A uare & les mefchans ne leuares&leiira- ' 1-1 ri rueuglemenc. connoillent point-,En lui tantieulementconli- "fte la vie 5c le repos i Ces malheureux n'en onfque l'apparence,& pluftoftle contraire,commel'exprience nous fait voir : Enluy c'a propofce qu'il fain reuercr. Ces aucugles font idola-tres:brefde l'vn fuit la recompenfc,& de l'autrele chaftiment.

IV. Vrayefl: nanmoins que plufieurs l'ontrecherch,mais peu acquis :Car fa pofTeflion eftefleue,& fa iouyifance difficile pour les mon-f^^;;"'^^^'"^dains,quines'attachentqualaterre ,fon origi-ne tenant le hautjl faut de necelTit quitter cet-te affedion mauuaife & porter noftre penlce ace que nous fommes,& pourquoi:Laqucllcchofenous nepouuonseffeduer , que par l'entireeonnoiffance de nousmefmes , prouenanc de


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AVANT- PROPOS. ?celle qui nous touche,c'eft dire le Mixteen la ConnoiinccRefolution de Tes parties-, D'o vient le mot de '^'^^"'"'^''Physiqjve Resolvtive.V. Sur laquelle ayantdcpuis long tempsap-pliqunoftrcfoin, tant pour noftrefatisfaiion

particulire, que pour celle denos amis , & de Soin&findcceux qui s'y plairont , tout ce que nous auonspu obtenir par nos trauaux(n'empruntansquedel nature mefme ) c'efl d'auoir fait commevncplanche,attendansqu'vn meilleur efpritfaf-fe le pont,quant no lire mthode & fensPhy -{iquesj& quede plus en plus cet Art admirablefoitmanifcft auec perfection jfeparans le vraydufaux^n'ayantricnde commun auec la Char- .^laterie,comme porte fonvraynom , que nousauons excite' de l'aiToupifrement du fiecIetCar fafourceeft diuinc,puifqu'clleapour fujetlc feulouurage du Crateur. Sa dignit non- pareille,puifqu'elle cft la mre de toute autre inteilig- vcutusdc lacc&facult,commeil eftaiffpcciier ,& ion Phyfiqucrcfb.effet trs admirable , puifquc d'elle procedela "^^'connoilTanccjquifait l'homme, lafciencequilerend bon,& l'amour de ion Dieu,qui le comblede bon- heur.

VI. Doncquespourparuenircebutnousauons prcmierem.entintitulce Traire 3 le \ray^ methodujue" Cours de la Plryfque Rcfolutiueinju;a'remerj dite Qhymic^e^ proprement Theo-TECHNIEERgO CO SMI QV E,c'eft dire, Infcription c'Arc de Dicu,en l'ouuragcde l'Vniuiers. Par lenomdecctAruAij


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4. AVANT-PROPOSmot cie vray , nous bannifTons le trompeurs &.^charlatans. Par le mot de njtthodiejue^nous fai-fons diffrence des mefchans & ignorans d''uec le^'s bons &rauans : car les- mefchans con-fondent volontairement 1 es chofes, pour les r -

Dffeindesm dre, OU plus difficilesjou plus grandes qu'ellesehansHerme-fjfonf^agnde faire durer leur marchandife , c.attirer d'autant plus les bources des curieux > &les ignoransjqui tendent auffi mcfme but , nepeuuenteftre queCharIatans,n'ayans que quel-

Quels font les ' r rCharlatans, S'-^^^ expenenccs lans aucun railonnement,qu vn babil couureiauec vn.peu de mine ou appa rene.VII. Par le mot de Cours y eft entendu vnTraidt a bfolu,qui parcourt tout ce qui eft dansl'Art , non fuccindement ou en courant; maisamplement & aueccirconfpelion. Parle motde hPhyfique y n'eft compris que ce qui cft na-turel fuiuantle motauflijrcxclufion de ce quieft inll:itu& fait par l'homme, defoy,ou fonDl^rence des jj^jjariQn.ParlemotRf/o//af,er!:cncore don-choles & leur /i i n- rv- J' r J- . -uait. ncladiltmdtion dauec lordmaire > qui ne s'oc-cupe qu' des difcours en gnerai & desquc-ftions pluslubtiles quenatureles. Et que d'ail-leurs, pour ce qui regarde la guerifon des ma-ladies du corps humain, elle ne compoferien,fice n'cft par accidcntjEn quoy la facult de Me.-decine n'eH: aucunement intcreffe.

VIII. Par ces mots 'vulgairement dite Chy-^miCy on peut ifementcomprendre, queccn'eft


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A V AN T-PR OF O S. ypoint Ton propre nom,bic que ie l'vfurpe main-tfnantjiufqu' cequelemermefoit conneu dej^Q.^ ^gn jctous.Dot enfin parces mots The OT echn ie la;phyriqucRG ocos M i qvE, d: marque auecla vri-table dcnominacn Ton excellence non pareil-

le pour ce fuiet ,nous faifantvoir l'artifice duCreateuren la compofirion de Tes cratures, a-fin de Icconnoiftre luy-mefme c luy rendrenos deuoirs,qui eft fa fin dernire& principale.IX. En fcond lieu i'ay diuifcetteMetho- ^. .-

de en Thorie cPracuique, &vnechacune enroue l'Ouura-Sedions ,Chapitres,Dercriprions,SensPhy{i-f.eues &; Articles, cmc portent leurs Argumtsen particulier. La theoriccomprend les gcncra-litez de l'Art,tant pourleTypeCofmiquCjOUModle du monde, que pour laRefolution ducompcfequirupporelefimple ; &c laPra:iqucles oprations pour la mmeRefolution.La pre- Attention re-mierc partie demandelattention, dautt qu'el- ^^"''"^le cft dduite fuiuant le ftyle des Hermtiques,quine veuictaucunc parole fuperflujou moins -fignificatiuejcomme font les PhilofophesScko-lailiqucs. La fconde cil: entirement fenfible,taten fesDefcriptis, qu'en fes SensPhyfiques.X. L'vne contient fbmmairement ce quilfaut fauoir pour en parler afrcurcmenti& l'au--trecomprendce qui efl: neccffairc pour le re-pos de l'entendemt, Et toutes deux n'ont qu'v-ne fin , qui citlaconnoifTance des ouurages de fi"^c'^'^"^^'--Dku,f de l'amour que nous luy deuGm,com qu^^^''''"A iij .


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6 k \[ k NT-PROPO S.me die eft.En vn mot, pour defcouurir entire'ment noftre dcfTein nous auos borne'nos courtsraifonnemens/ousvn certain nombre de titrspour n'eftre trop longs & donner lieu ceux quiles amplifieront.X I. Et parce quel'vfage maintenant, &lacuriofit de plusieurs , fe porte pluil:oft aux fa

^ . cukezdu compof .quantaux receptesdeMe-Continuation j. . i^i ri- /i-de cecce raecho Qecme;,qui procdent de nos relolutions ( biende. queparaccidrjEtdefquellestousles Authcurs

sot pleins)ou bien la feule recherche de laPhy.fque Hermctique/econde difFei ence d'e laRc-folution ,nous auonsadiouftc', pour la fatisfa-:ion des premiers,dcuxSe61:ionspait;&:pourcontenter les derniers( outre ce qui eft comprisdans les mefmes Sens Phyfiques ) nousauonsfaitvn trait particulier pourIaSe6bionfuuan-te, touchant la doirine des vrays PhilofophesHermtiques & noftre (entimen t auec eux,faufla libert commane. Ecpourla dernire &con-clufion de cette Mthode , ayant parl fifou-uent de la fin principale de la mefme Rcfolu-tion, qui eft fon Autheur fouuerain & l'adora-tion que nous luy deuons, nous dirons par Ab-bregtouc ce qui luy appartient quant no-ftre deuoir particulier , conformment lacroyance & dtermination de tous les fidlesRomains,pour faire ceffer lamauuaife opinionqu'on pourroit auoir de ceux , qui profeflentcette belle connoifTance Refolutiuc. XI.


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AVANT- PROPOS. 7Xl. Le tout compris dans vnfeconci c

dernier volume, eniemble les figures que nousauons iuge'neceflaires pour la plus grande in-telligence &ratibf:ion des lecteurs, &ceauecla mcfmebriefaec,quia eft toufiours obfer-ae'c,pour ne leur eftre point ennuyeux, lefquelsie fupplie d'accepter auec autant dcfranchi-fe & bienucillance, queie le leur donne debon grjiufeux d'excufer les d-

fauts qui s'y rencontrent, cde corriger fraternellemcntce que nous n'a '

uons pas bien dig-r, pour n'auoir eudautage de loi-{ir,commeic

fuistres-af-alTeurec

' quei'at-tens.


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PREMIERE PARTIEDESGENERALITEZOV THEORIE DE LA PHYSlQVERESOLVTIVE.

ARGVMENT.TOFR LA SVITTE DES MATIERES,Serions (^ Chapitres Recette Partie

en j4hreg.

I. ^^^^ E Traite de Thorie eft di-uif en cinqSc6tions,les deuxpremiers contiennent troischapitres chacune , la troifi-

medeux, & les dernires quatre, Eticeuxleurs mcbres , articles, ou priodes, Enfem. circonftanccblc cinq figures & vne Table Aftronomi- J;',",'""'^'qne.En la premire, comme aux fuiuantes,nous commencerons par la figure > Et de lB


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o A R G V M E N T.nous raifonneions fur la varictc des opiniosle traite diuers c la fource des erreurs enterine de fcience^difans que toute connoif-fance a Ton objet,fa manire, c Tes degr z,fumicdcrafin.

II. En aprs nous monftrerons les cau-feSjfins, cftetscreprefentationdela fabri-

Omiragc de ^^^ vniuerfele, l'Autheur ayant toutfaicrvmucrs. aucc poids, nombre^mcfure c accord mu-tuel,pourquoy , quand & comment elle aeftc faite corporee,la fimplicit cftant pro-pre de rvnit , &c Tinftant du temps , auccrapport & diftincflion des premires quali-tez , & pourquoy.

Ili. Puis ayant propof les principes ducorps". Ton eftre , fa confiftance > la vie,progrez & dure, leur deriuation & celle

Commence- jg Natute , nous exDoferons la produdrionment& hn du ^ . , * , , > . -compof. OC reprelentation du nombre binaire,ou dedeuXjCommentrelTcnceefl produitec dc-figne auec Ton exiftence: enfemble la dif-frence & fignification des nombres quiparfont le tout: Et en fuite nous ferons voirde quelle faon le fpirituel, tant fpecifque,qu'indiuidupeutcftrcrcprefent ,dont lecercle eftant quatre, fuccede le regrs natu lel de toutes chofcs corporeles.


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ARGVMENT. nI V. Et comme nous aurons dduit le

contenu de la fconde figurc,nous viendrs la genei ati du Cube, pour exprimer plusaiiemcntpanceluy celle du compote. Ion expliquer lecroiiant c dcroilTanr, que le poin:,quoy '^'"P^^-que diiiifible autruy , ne lai(fe d'cftre indi-uifible en foy-mefme , que c'eft que cercle^quelle efl: la nature duCube,


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u ARGVMENT.pom


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ARGVMENT. ijmots de Mercure & de foulphre, nous lesfoufdiuiferonsjpour refpondie l'obieiStio,qu'on peut faire fur knombredesElemensHermtiques, appeliez vulgairement prin-cipes. Chap,].

IX. Sur laquatriermefiguicc Se


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.terre

14 A R G V Kl E N T.en quoy coiifte refpece , l'indiuidu peiifst.

XI. Pareillement pourquoy la terreeft dcouuerte des eaux en quelques partiesde fa furfacc, c immobile,au contraire du

Reprefcntati Ciel: Si la tctrc & reaupeuuentcftrcreprc-dc l'eau & dcb Tentes par diucrs i^lobes.c comment , l'o-

rigine des vents,pluyes, fontaines & nuic-res,&: pourquoy,les caufcs du flux c refluxde la mcr,ou amas total des caux; fi'chaqueElment vulgaire a Tes corps mixtes pourhabitans , & d'o prouient la grande forcedes Minraux Se Mtaux. Dont ayt decla-r.que le monde fenfibie , n'eft quafi quepour les hommes , c le tout pour la gloiredu Createur,nous diuiferons encore Tordredu Cr , & confronterons ceux , qui pre-miers en ont parl, pour dcfcrire le total,qui eft le mefme monde,vnique & fans au-cun vuide.X l. Cela fait nous propoferons vncTable Aftronomique, contenat par Abr-g les mefmes Elemcns, qualitcz, Plantes,Conformitez, Heures,Signes , Influences,c mois. De l nous rapporterons laderi-uation du mot de Plante & de Signe,leur appropriation aux Elemcns &: con-bination de qualitcz. Et en fuitte, pourquoi


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ARGVMENT. ijl'autre Luminaire n'ont qii'vn Sia;nc AppropriationA quoy elt attribue le nom de con- , ccte signe

ormite c lnriuence,parquitbntreprelcn''^"^^^|J^^'^^>cz les trois premiers degrez de feu, com-eftmonihc la diffrence de TArmo-

c des autres Elemens, les aages diuerse Saturne, le temps de fa domination , cc-

luy de Mercure c autres. Et pour la fin decette Sed:ion, nous dduirons la Sympa-thie 6c Antipathie des mefmes corps fupc-ieurs 5c infrieurs,X II L En la Troifiefme Sedllon , aptesauoir rapporte les diuerfes appellations dela Phyfique Rcfolutiue j 6c baill fon vraynom.fadefcription , auecfon explication,nous ladduirons gnralement, c fonfu-jet j kn fuitte duquel nous diuiferons & fuiecdTilphy-foubfdiuiferons les Minraux c Mtaux,. T= Refoia-lailTans la Phyfique des Animaux 6c Vg-taux Ces Autheurs. Chap. i. E t ayant traitdes matires , producftions 5c dcfcriptionsdes oprations Refolutiucs.C/'^/'.i.X 1 V. Nous pafferons en la QjiatriefmcSc(ftion des inft rumens del mefme Refo-tionjEt premirement du nombre,de la dif*ferencec autres conditions des vailcaux,Chap. 1. Puis des fouineauXjde leur matis---

tiuc.


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VifTeaux.

Fouineaax.

Chaleur.

RegICi.

Carailcrcs.

Proict.

Abbreg.

i6 ARGVMENT.rcmaniere c formes diucifes , mobiles, ounon,d'vnepicce,oudeplufieurs& diucrscftages. Chap.2. Tous compris par vn feul,nomm Cofmique , duquel fera fait le d-nombrement c l'explication. Chap.3. Etpour troifiefme lieu nous monftrerons lescaufes 6c diffrences de la chaleur,commu-nemcnt parlant , quant aux mcfmcs vaif-feauxjfourneaux,matires c degrcz d'icel-lcs,c autres circonftcesnecelTaircs.Ch.4.XV. En la Cinquicfmec dernire fe-(ftion, nous baillerons les maximes , ou r-gles principales pour bien refoudre, fuiuantle mcfme nombre de mthode , fcauoir desAnimaux,VcgetauXjMincraux c Mtaux.Ch. i.Et enfin aprs auoir dccript vne partiedes caraieres de l'Art, particulieremet desMctaux,Chap 2.Nous donnerons le proictdes mefmes refolutions par vn nombre d'o-perations,Cliap.3. Et pour conclurrc cetteThorie, nousproposerons comme vn Ab*brcg des mmes fuiuatlcur matiere,moycsvaiffeaux,procd diucrs,fourneaux & cha*leur diuerfcEt ce pour entrer dans la plaine& entire Pra


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p

&i

PREMIERE FIGVRECOSMIQVE-ARGVMENT.CETTEpremire Figure Cofmiquenoasreprefente le Monde njniqHe , r/oi, cr 4o; inconnu extrieurement , ccmmeejans dans luy (*;* auec luj umpris jCe que nous repnoigne U pluralit des Qir-

des , qui U compofent ^lestns dans les autresdepuis fa Circonfrencejufqu fon Centre : Elle ejlSpberique^comme la plus capable^ lapl us parfai-te desautres\ Elle tflapptiyefur une main gauche,qui l'empoigne ^^ Vne autre droidefur icelle^ te-nant vn compai entr ouuert qui la difpofe (s;* ordon-ne. Les deuxfortans d'\nenuefuiuies d'infinis rayoslumineux^pour defgnerfon Autheur^ Conferua-teur incomprehenfible ydonnant iour tout ce qu'illuyplaij'-) Et partant alafaon deceluyqui


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to

DV TYPE COSMIQUE OVModel du Monde vniueifel.SECTION PREMIERE.Nous prop ferons en premier lie .v^DELA CONSl ITVTIO N

Compof en gnral.CHAPITRE PREMIER.DoncqueSj

DV

>>*&/ & de-la noltre En-tendement , vnique" (burce de l'erreur, ou de

l'im^erfedtion de nos recherches pour l'efta-bliflement de l'entire fcience .- Toucesfois ilnous fera permis de tenter aufi cette voye,pour n'eftre eftims inutils ou oyffs, & qu'ilcft command chacun de nous de lire a cegrand Liurc du Monde les merueilles de (onAurheur,pourraymer& adorer, reconnoiffans

Dencin. de ^^^^ propre foible0e & de'pcndance, commel'Auchcur fu. ieradidicnfon lieu.prcme. y ^ ^^^^ caufe Ariftoteaprcs fesdeuanciersPhilofophes ordinaires & Scholafliques ,au.

Dcfirdcfa- Commencement defa Metaphyfique a bien ef-uoir. crit,quc tous les hommes, {ont naturellementcurieux defauoirjMaisil en a lailTc le moyea&le raifonnement aux Hermtiques, vritables

Diffrence des fauans & dcmonftrateurs it la nature,par l'en-Philofophes. tierc rcfolutic de leurs parties en leursPrincipes& ElemenSjfans autre tradition.,que bien long-

temps aprs, & encore myft-erieufe ^ Ce qu'ilsm'ont point reconnu, que parla feule Thorie^& qui nous conuie ddire maintenant , queV J. Tout finy eftant inaparfait, en tant que

Fin du d fie d ^^M^ repos de l'Entendement ne conffte qu'enfauoir. la, connoifTance de ce qui efl: amplement, &


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Bu compoj} en gnral. Chap. I. 13pariccheen la jomncedu parfairjDonrcom-* ! f ^v^ o 1 r L L'ouuricr fontme louurage tefmogne 1 Ouvrier &lafabn. ,,,,econu.que d'iceluy , l'excellence du mefmcj Ainfi cegrand Viiiuers nous monftre vne fouueraineretrs grande, &' la beaut de Tes parties,vneper- Obict, manic-rection trs abloluejDela nous pouuons in- connoiilancc.frer, que le tour n'a paru que pour l'indicationde l'inienfible par lefenSjquife porte l'En-tendement jpuis au defr qui procde de la vo-lont , & que pour l'accomplifTement d'iceluycefl: Arc aeft inuentc, tendant de U connoif-lnce des cratures au Crateur feulement.V n. C'eft pourquoy ayant powr noftre pre- 5^5^^ ^^^^^ient fujet le Mixte , ou Compof fenfible, afin redc ce Trait.de l'exprimer Hermtiquement par fa rcblu- "'tiori vers fbn ide premire & {on Autlicur; &auec autant de clart pcrmife, que les vrays Sc-(Srateurs d'Herms , ou vrays Phylofophes na-turels ( qui feuls nous nous addrefTons ) pour-ront fbuhaitter en ce i^yle rhyftique:Nous nouscontenterons en gnerai, pour toute autre rai-fon de cette fabrique trs admirable d'ad-uoiicr fincerement quant ce traittjque,VIII. Nous ne fauons point d'autre Fa- Caufes finAeur,d'aucre matire & d'autre lieu de ce beau & lieu de IV-monde ,&de toutes fes parties les plus petites,que les mains du Tout puiffant qui i'entform,lefouftiennent & leconfcruent,pourfcmanife-fteffoy mef MC, nous ayant laifT dans fon ou-vrage la manire qu'il l'afaici cdansnoibeEn*

niuers.


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i4 De la ConflitutioHtendemefttla facult de le conceuoir. Pourc$

Manire ie la.^^"^^^ "^^ y voyons le nombre, quant au toutCreatieiidii & fcs parties ; le poids, quant fa profondeur &.monde. hauteur "^ claniefure, quanta foneftendueou

largeur diêrmine ." De plus nous y admironsl'accord iiiuiolable du Suprieur auec l'Inf-rieur ^ du Spirituel aueclcCorporcl,& duFinyauecl'Infny.

I X. fct comme de h connoiiTance de IVfton va celle de 1 autre,& qu'il n'y a point d'ex-tremitez fans milieu. Nousdcfcouurons pareil-lement , que pour eftre fen{ble ,& vny mutuel-Monde corpo^knierit en fes parties, comme il cft, il deuoit

'.&r..uciuoi ^j^,.^ corps fiibCftantjac iceluy tel , c'eftdirequalifi & diftingu par fes degrez deperfc-it'iiTousleiquelsne conilituentôu ne fontcompris, quccus le nombre entier c finv dedix 5par lequel i\ reprcfent la mcfme pcifc'

. ijcn } ou l'vnite , c'eil dire l'Eftre, ou l'i^ flen. , . , ce de fubiânce denieurant roufours {mple,mt. quoy que principe duncmbre ou de la compo

fiiionpouricn E>iiflcnce ,cuprodu(3:ioi t ster-ne accidenrairc, {ignificc parle nombre dedeux,X, parce mefmc ordre nous trouuons,. quel'inflarrquia paju aiicce corps tlt celuyde hmatire de de la foi me , c'cll dire, de 1 tipiit

tr T ,* &: bel ; OU Itbiil 6c iolide vnjueritli, & le mcf-Efyacedu tfps >CK la fnbiique medetcui, Icui S r'ccldc^^ , 1 iji.- onc !t ccnpo-de l'vniutrs, [-^ ^^ fcns^lion, n'cfl peint d vnfeul, & quede


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D 14 cempof (n gneraL Chap. I. 15de l'vne & de l'autre de Tes parties, les qualitezfenfitlcs ont rapport nccefTairemcnt leurs quaftcrura-^*contraires , & fe dccouurent mutuellement, micres.comme fera diden Ton lieu.

XI. Tellcmentquenepouuantcftre.oupa-roiftre toutes enfemble en quelque degr quecefoit, tant au dehors qu'au dedans: Deuxd'i- Diftindiondccelles ont eftc Tupporesaux autres, comme la qualitcz prc-matire l'efl: In forme, parlans communment '^'^^*^'^-auec fuperiorit ou diminution de leurs aliosentr'elles par leurs propres contraires , qu'onnmcRf/rrfAoMjc'cftdirccuerfon d'au ion ReFradio_ r 1 t 1 . que c elt.Elementaire,iaiuant les Hermtiques premiersPhilofophcs naturels, pour produire leurs va-riables & tre-conrtans ciFedls, & tout autantque durera leur iympathie , Scie bon plaifirdeceluy qui les a fait, cela eftant , nous dirons parforme de Thefe, ou propofition gnrale de ceChapitre, que,

X\\. Toutcompofc quant l'ordre natu-rel, procdant du premier Eftre cre, parlemoyen de l'efprit & fcl vniuerfelsfondemensde Nature, tire fon eftre, ouefTencede l'vnion E(icncc,exi-premiere & particulire d'iceuxcn elle: Sacon ftcnce,vie,pro-fftemrefenfiblc ,ou exiftence des quatre pre-f"^^"^"--^mieres quahtez moyennent leurs Elemens &quantit-Sa vie de leur ferme dtermine: Sonprogrez de leur vertu TpecifiquC; ou mouucmtinn-jEtfa dure defon inuiolable &trcs-con-ftante renolution naturelle du mefme:Apres I-D


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3.S Deit Confllfitionquelle^comme fini, il rcuicnc & fe retrouac darreTes principes i Ec icejx d'ans Ivnit de leur fub-llance premire en eux dillingue'ej&parconfc-qucntdctcrmine'e.XIII. A cette caufc ils font nommez vni-ucrfelsjcomme eftansvers elleplacez,oudervn

_ . . fe portans vers l'autre .c'cft dire de anmpli'-Pnncipcspour /ni r -' c r iquoy appeliez Cite a la compoiitio,pour tire & rcraire cc qu ihvniucrfeis. Ont fait, touchant leur eftabliiTemtinuioIable-

D'o eftvenue la pierre de Syfiphe des A ncics,mocSii"ur

^ ^ l'appellation de NaturCjC'eft dire nailTanceou rea6tionnauuelle,cju'onpeutexpliquernaruement par la gnration du nombre, de la li-gne &: de la fuperficie-jdu Cube,duCercle,& au-tres. Car icellc vnite',qui el le poind: indiuifibcenfoy-mefme, pouiee & comme eftendu cx^terieurement par celuy qu'elle rcprefcntc , ou

Nombre bi- fonautheur , pour lors elle a paru fous le diuifi-""'^^" ble,c'cfl: dire le deux , ou l-a diuerfite premiredes parties du compoi jquel'elprit & Tel vni'uerfcfsreprerentcntfousla ligne ienfible,X I V. De l ayant pa (T au produit de leurmeflangc fous le trois & le moyen interne de-ladite ligne fait externe & triangle pour la iu-periicie, il dirtingue l'Effencc particulire de^

Trtf ,, chaque chofe.qui de foyell: imperceptible, c-ftcncc commet me iaiuperhcic en la prorondeur, ou hauteurjproduiEcs. cl}: indiuifible. Et ferepofant au quatre, qui eft

le Centre d'iceluy trois ,ou triangle, & de (es li-gnes, mis au dehors en crgalediitance de leur?


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Du cm^ofeengenera!. Chap. I. 27limites, &: autres afpedt fous le nom

de Cube, il rend (iuant iceluy nombre, &ccqu'il reprefcnte la mefmc eflfeice fcnfibleayt

, ou profondeur par fes accidens entiere-connus , qu'on nomme cxiftence.XV. Breflynit tire au dehors deuienr no- Gcnerjitio& fe multiplie par affociaticn de pair, ou ^^'''"**

: Le premier dcfquels eft le deux & pair,par fa combination propre fait le quatrerLe

eft le trois , ou le cinq & impair formerdu deux auec rvnitc,& l'autre du deux auectrois ,ou du Centre du quatre, qui derechef

produit rentier,le dix & le dernier, quifans autre forme fe multiplie , & fc

l'infini,quant nou$>que le Cercle fait& la gnration des rroifiefrnes efpeces,cy aprsXVL Lcfqucllcs trois diffrences de nom- iffcrence des

pair,impair,paircment impair , &c impaire- "njbrcs,&cepanjmonltrent le commencement, lemi- f^tt.la fin de toutes chofcs crces : Le deux

pair,denote les larties de la gnration, quipeuuenteltrc moins. Le trois cle premier

tcfmoignc l'cffence particulire de cha-choie j Le cinq & dernier impair pour cemanifclle ce qui cft engendr par leurccombination dans fon indiuidu cor-did bxilh-nce-, Et ledit paiicmcnt im-

c au contraire nous fait voir f conftitu-dernire en degrz & parties diuerfes.Dij


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l8 Del ConftitutionMouvtcmsnt X V 1 1. Et pourperfcfvfbionner dautant plusque c eft & I \\ C \ \ j .par qui. ^^ '^^^'^' " '^ '^'^^^ capabls de mouuemcnt qu onappelle Vie ou A6lion,tdncinterne,qu'externe,

d'accroiflemenr, ou de lieu,par la mcfmc for-Caufc moaua- ^^ & rubllancefpiricuele particulire , qui faitte& fa manie- les deux, & autrement que cy aprs. S'eftcn-"* dant de agifTant dans iceluy flon fes organes& fous le nombre, qui rcfulte tacitement dumefmc quatre, ou cinq par combination, qui

eft le dix , qu'on peut rcprefenter par vn Cerclecomme la Figure plus parfaite & la rcuolutionde tout nombre.

Efprit fpecifi- XVIII. Finalement pour fn entier & der-que&iafon- ^^^^^ progrcz d'adion , il luy aflbcie derechefceft efprit moins vniucrfel ou fpecifique, qu'ilfaut femblablement rcprefenter par vnfecond& dernier Cercle contenant le tour, les deux:tendans laSphere particulire & indiuiduele,en laquelle iorte la Quadrature du Cercle eftpa,rfaitc,C'efl:i dire le corporel eft vny tout fait aufpirituejcequelc nombre de Douze (1-gnif contenant le deux, qui compofe&le dixqui pajfair.

Reres nri- XIX. M.iis l'inftant que le mcfmc compQ-irtrel droutes f eft parucnu au poind: de cette perfection, ouhofes coTp-j^jg plus2:randmouuementaccidentair,ouiclcs. . f n L ' Jexterne , cornme citant borne de toutes parts-,

Dsauffi toftil rebroulfe fon cours , fort de lacompo{ition,ou Exiftence,prefque enmefmeform: & mcfme nombre fc rapetiftant foy-mef-


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au compQf engnral, Chz^.l. 9me en la manire que nous (iirons,agic &: fc rc-pofetouficurs en (on poind:,ouvnitc premire,qui nous reprefcnte le centre de ce grand Cer-cle vniucrrcl qu'on ne peut s'imaginer.XX. Et le tout fuiuantride'eA: prototypedumcfme AucheurfoncoaiprehenfeurjCeft

direle modle de ce erand ordre en la fabrique C"''"'"^^, , - 1 ^ r r ^ connoilt Dieu.du monde , qu il nous enleigne par Ion ouvra-ge mefmc, comme nousauons commenc dedire,& par lequel il fe faidl connoiftre aux cra-tures Intelligentes,premirement parles cho-fesfenfiblcs &: corporelles, comme plus bafls& prochaines.En aprs pa-r celles qui font plusrelcuecs , & qui fuyent nos fensjc'eft dire,rEfprit & autres circonftanccs jEtpour fairevoirie rapport qu'il y a du Cubeauec le Mixte^^lcrclifonncmcntdecefuict.


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FIGVREG O s M I Q V E-A R G V M E N T.

Je. onde Figure Copyiiqie ^ ou premireouucrtH du monde y monftre amplc-nentla-co npoftian in:erieuTe ^Ccjl adirel'SJJencty

Jenfhle^comme^'e plftsprorfje de nou.(^le corp; mixte reprcjentcpar l.t'-n :ture du

ou quarr ,d::(mel l'ejlenju'oifpetitejjeefi/t~parles diue'S qiurre-:^ , les 'Wisd.ias les au-

i (y fi uerfefiion entire par les deux Cercleslepcincl ou l'vnit qni Knferment. Sa/itua-pLite itvo'.rfon repo. > Les lignes Diagona-

ou tranfve-yps telles q'^e cy aprs , ^ qu'-ilfautimaginerpour les fiirc dro:fh's (y fenfbles , nous

connoifire 'on animent interne (j^ dtermin^les dtoies externes qu'il f, ut aujf co-pceuoirinternes zs^- tranf\,erfe- ^ m.imfclT(:^-tfi. di

aque le dedans pafe un drhors, (0dehors au dedans , r^ le tout Tenantdu poincl re-^

fon 'unit commefon centre 0* fon repos^Sescy^ncrlcs oupoinfis rcprefentent l'^vn (j;r l'au-

droic eti circulaire ^ defqu.slskpre.


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4^-mer (icuient lefeconj four imiter l'infinit dans krecours ele la mefmevrit \ yinfi de droiquil efiil deyienf rond ^ oudemy circulaire ^our ne dejtjlerenfoy mcfme que par le nant , comme les nuds^les ramifcMions de> corps nous demgnjrent pourleur excnfion droie,ou latrale'^ Et la mefme Fi-gurefans aucunes infcriptions trs/impie^ blanche^ vuide donne connoijlre l'injenfihilit y puret(0fubtilit de l'ejjence pourJa lgre ccmpojition\Par lesquelles trois chojes , le Qubej le [ercle cjjr /V-ni/CyOiilepoinSl^les^randeursou attributs de /'o-Vr/Vr incomprehenfiblei font aujji admirablementdemonflreu(^ela ejlant pour continuer l'efclaircijje-ment de ce difcourSjilfiiut dire en fcond lieu.

DE


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$)

DE LE S S E NC E D l^ CO R P $Naturel.CHAPITRE SECOND.Et premirement que ,

E Cube jfuiLiant ce que (defa nous ^auons fommairemenc dduit , &qu'ilfauc mditer, tire Ton eftre dupremier poin: indiuifible parvne Genciatio du

extenlion premire de loy-melme,qui le met audehors..& le fait diuifrl^lc en logueur & largeur,corne la ligne & la fuperficie-jEt par vne ritrecombination le rend fenfible, conftant & limi-te' par toute Ton eftendud, profondeur &:cxifi;-ce.qui ne prit iamais que par le retour en fonprincipe,comme dit cft.

II. De forte que le mefme poino-onales , ou tranfuerfes intrieures faites exter- Cremcnt&di-= 11- 1 t I rainutioHduncsjCoucliees ou droites , comme les bornes de cubc.fort mouuement , & au contraire , quant fonappeiilfemcnt & regrez, le moyen ou intrieur


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34 ^'^ TF.fJencc du Corps naturel. Chap, ILccflamd'eftretel , &c l'^'xterieur de mcfme,hdefccnce eftant d'autant plus fubitc, que la mo-tea eft lente js'approchant, ou s'efloigjiancdefoncentre.comme la fi^rure fait voir,

1 IL Dont iceluy Cube fortant de l'vnits'approche du Cercle,c'eftdire de 'vnioncir-Que c'eft que culaire de plufieurs vnitez faites externes^ qu'il

^^'^ ^' talche d'imiter en fon immenfite'.'mais tenantle milieu entre le fmple 6c'indetermin;, il ne

_ ic touche que parfes angles , ou poia(fts Jimi-tez^quoi qu'ils foit autant d'indiuifiblcs, corn.-me il ne regarde l'vnit, ou le poindl^quc parletrianglcjou fuperfcieA' la lii^ne^qui le procret

IV. Etpour ceti:ecaufe,merure qu'il se'-loigne d'iceuxou qu'il s'en approche, il deuicplus vafteôu plus fiinple, toufiurs confiantdans l'inconftance, c'eft dire toujours quarr,

Conftancedu ^^ fini dans fa grandeur, ou pctitelTe, ou dansCuba. fes chanêmens , bornes par leurs degrez de^ ^ ^ rmouuement & repos, auec aptitude touteroisvnitiue,pourfe porterau mefcncpoincl indiui-{ble,ce que l'indiffrence de fes faces premi-res , ou dernires, la faon decelles du com-mencement ,milku & fin du Cercle , nou5 faicvoirparic progrez admirable & l'ordre natu^rchqui ne peut varier.

V. Pareillement le corps^pour exprimer vnpeiiplusau long ce qui aeftcdc{aauanc,c'efl

Oiiginc du direfoaefrcncc ouperfedioninterieure^prcicorporel 6 i"cs fon oriîn de cctte vnic preinaiere cre par


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De l Efjence du Corps nature!. Chap.II, j^hdiftiniionnaturele dicelleenplus &moins 'fabtil : Et par vne fconde difFcrencedes mcf-mes en rare :,& compacftc, &: autres accidcnsfenfblcs, fa compofition eftacheue & ne ferefout qu'en lamefmevnirjmoiennatlaquellefaite icnfibleîl fe multiplie l'extrieur par foy-mefme,&fedcftruiraucontrairejCelntd'eftrece qu'il eftoit^croiffant& decroiffant en mefmcforme & devrez dterminez , comme nous a-uons dit, loge entre le diuifrble cle vafte^quel'vnit & le cercle reprefentcnt.V I. Or cette vnicepremicren'efl: pasbicnaifc'edi{cerner,& confequemment defcrire,bien qu'elle roircree'e,& partant finie; Et ce connoiirancecauic de fa trop grande (implicite , par laquelle de fvnit dif-elle eft encore toute en foy- mefmc, fans dife-rencc externCjOU "de Ion tout,ou de fes parties:C'eft pourquoy afin de deuenirfenfible elle apalT degr par degr.- del fimplicit la com-portions moyennant vne ritre diitindion& reiinion ^laquelle enfin a confiitu le mefmecorps j comme nous auons ejcpliqu^&que lemefme ordre naturel nous apprend.

VII. ?vlais parce qu'auec ces chofcs feu-lement il ne pouuoit pas auoir pleine force, oubcaucoup-dc vigueur fans adlion propre de foy,oud'autruyâinfi que defiaaell prcpofîlcltd'ailleurs infoimpar vne autre fubftce eree part , quant 1 homme fcifllementi outre le ^ ,

\ rr 1 r I f SiiWlanccin-mouucmentqiie ueflu5:t:tceluiuainle mcime formante crccE ,j


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ii De fEffencedtiCorps nu-turel. Chap.II.^ part & fou noiiibrc premier enricr compris fous ccuy decxce ence. q^i^f^e , qui fait Icfenfible , &qui contient le

troisjlc deux & l'vnit. Par laquelle fubftance,il agit , voit & connoft au defus de tout autrefenfible anim ou non:Etiugeantdeleurefl:acc perfcdion , il s'eflewe fpirituellemenc auCrateur.

VIII. Eftartt remarquer par le mefmc- . nombrefousentendu , l'aptitude qtielescho-tommcnt ie ^ . i r iconnoift l'apti ics corporclcs pcuuentauoir aueclcs Ipirituel-

tudeducorpo- \q^ , pour Icur plus facile alliance , OU prompterituel. determmationdact'on ; Semblablement I ex-

cellence de cette mefme fubftance nomme'eAme j&reprefcnte en cclieu-cy par vn Cer-cle, quienuir-onne Se comprend enfoy le Cu-be immdiatement, comme la iicrure refmoi-Perredion de i i u rr i r -i

l'ame audeiTus g^^'^c laquelle nousconnoilions la perfectiondu corps. eflre beaucoup plus grande,que celle du corps,puifqu'ellea par effet, ce qu'il ne contient queparpuifTancCjEt que fupcrieure luy , commelecercle au cube,ellea fon commencement &{afin, par tout ce qu'elle eft,luy eftant entire-ment dtermin.

I X. Et comme iccle Ame ( outre l'incli-nation qu'elle a vers fon ide & fon Autheur)fe trouue en quelque faon pareillement affoi-blie ou empcfche par IVnion auec le corps , Etle mefme non. encore abfolu pour mieux ,cplus aifemcnt agir , ils font enfin tous deux tantextrieurement, qu'intrieurement, cdans le


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De fEffence du Corps naturel. Chap. II. 37temps , allgez &fortifiez,principalement quacau mcfmehommcfauoir parvne dernire &plus haute fubftance incorporcle, cre aui,qui leur influif Tes vertus j& s'appelle Intelli-gence , ou intrieure Allgeance j reprefentc Allcgcancc,oupareillement parvn fcond cercle contenant le force du corps

T I 11 11 11' humain.premieri Le nombre dek'quelle multiplie parfoy-mefmeefl: trs- pariit,& hors duquel il n'ya plus rien d'imaginable flon nous , quant la intelligenceconftitutionducrcc corporel , c'eft dire, des comment for.mixres elcmencaircs,u cen clt pour taire voir fcnte.leur dure'c cfTentiele, changeans d'appellationnumraire , comme diffrente de la chofc , quidure,& fe multipliant par foy- mefme^ c'eft di-re cent fois cent.

X. Pour les autres mixtes foy mouuansjounon,lcsmermes principes , comme nous auonsdit fpecificz & indiuidualilez fous telles & au-tres qualitezJeion leurs de^rezj& comme efle-uez cette di2:ni[c par leur Autheur,produifent . ,

,1 r -, 1 V, rr ^ I /- Animation destelle perreaion d action necelUirea leurelpe- irriifonnablcs.ce, gnration &conferuation de leurs indiui-dus , que pour cela on dit ccflcr auec la chofemefme , lappofez au pouuoir & vouloir del'homme.XL n vn mot, de Ivnion premire des . .r , I i> rr 1 Briehucrccapi-principes vniuerieis procde 1 clicnce , le ger- tubtion de l'cfme &Ia femcncede tout ce qui clt corporel, ^ence^-cxi-

uperieur , qa inrerieur delignee par letriangle,Et laquelle groflie, imbue, &reuefluS

.

' E iiittcnce.


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jS De 'Ejfnce du corps naturel. Chap. IT.'de fa quantit, &qualitez extrieures entire-ment efclofcs, fuiiiant leur appropriation aufi,eft faite TCxiftence , ou fenfibilit d'accidens,denK)n(tre'e parIcquarr,Cubc,ou profondeurdtermine du compofe, qui vit&femeut parle mefme Efprit, l'Ame & l'Intelligence, flonleurfdits nombres myfterieux-.

J^ I I. Quant au rang de ces {iibftances, tou-chant la figure luiuantc, proche la mefme vni-t reprefentc'e par le poin haut & bas fontplacs immediaremrl'Efprit&Sel jc'efldire

Ordre (Jcscho le fubti! & le folide vniuerfclSjCommefeuls principcSjOU fubftanccs premires, &;fymboliquescrcesde toutes cliofesfenfiblcs par leurmef-mequantitj&qualitezinnecs , ou proprietezparticulires, tant internes qu'externes, demo-ftre'es fous les noms dforme & de matire p>irles Philofophes Scholaftiques cordinaires^Eticeux dnotez par la ligne, comme nous auonsdit ailleurs , nommez derechef en cette forte,l'vn par fa fubtilite & raret, proprement chaud& humide, fuiuantle mot Grec rop , Signifiant

Dcriiution Au feu, &: avvio^ , c'e. dire reuolution ou tour-nom des prhi- 1 r 1 n t- i.

cipcs. noycmem,teI que raitlallamme: Et 1 autre parfa confiftencCjOufoliditdumot GrecAo?j quifignifie ferme, froid &fec,Et ce du moins apti-tudinalcment.X l 1 1. Vn peu plus ba s cfl loge l'Effcnce,

Eilcnce. quircfpond au iriawgle Et aprs le corps, oul'ExillencCjque le Cube fait voir ,accompagn


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De EjJencedu Corps nAturei Chap. IL jgde toutes Tes conditions & circonftanccs acci-dentaires & cathcgoricjucs , De l'vnion def Exiftencc.auelles chofes rcfulte la forme Tpecifiquc, que Ei>ecc.T r . CL J Indiuidu&nous pouuonsraire connoiltre par vne.demy |^^j.l-^^jSphre fous le nombre de cinq, fcond impaii:,qui rpte par (by-mcfme produit le pair , &le parfait, conftituant toute la Spliere, quant l'indiuidu , comme nous auons marqu cy-deflus.XIV. Pour lafubftancefpirituele, elle eflla dernire & plus haute: En fuitte de laquelle gj,^^.^j^jj^:_nous dirons en gnerai que, L'Enonciable eft, fion de l'cftrc,ou du nEftre.ouderEQreiLe non Eftre. aell^^"^,^ fijf^"^.^"'

. , . , ^ _,, ^ ces&dclcw-qu vne purenegationindetcrmmee:L'EUreeit puons,ou incree'jOU creeVi'incre e(l le tout du tout, sasdimenfionc limite trcs- parfait: Le creceftlafluxio-ndunon eitre l'lire pnr l'incrc mcf-me,tcndant,ouau {im.ple mouuement, ou UftnfibilitjCeftdirejGu au fpiritu-el,ouau cor-porel;&iceuxjOU fuperieurSj ou infrieurs-, oulebdeux.X V. Le prca-^ier.eft infatigable , cle.der-nicr p-cfqucfuiet fe repoler : LVn (ans obfta^ Diftinclon tr.cle duretoufiours &:L'autrc charg d'accidensi'pincucl parcontinuc.ou ceircaueccux Le premier acconij'""^^^'^'''"''''!"^*pagne 1 Lllcncej pu iimpl.iciccdcnnire : Et ledernierlEriAencCjOU uienfibilit.iLc premiera/oneilendu toutcfoncout^&le dernier par'fucceflion defes parties feuicmcnf) Le premiera paru fans diflindion de foven foYiEileder?


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î* /;i.tuYel Chnp. l,..îioiaaucled'accidensi Lepre-

iiiKicpcic tout &coenoit tout naturellementhors & (ans organes , n'ayant;, ou rcccuant con-tentement ou ckfplaifir;, qu'en foy ; Le derniernullementîLcpremiern'efl: point fcnfible,que{ouslebon plaifir de fonAutheui^Le dernier aucontraire : Et l'vn & l'autre efl: tel par oppod-tion mutuelle decCj,qui cfl fans aucun rerpe(n:.XW \. En cette forte le non eftre rendafenfible peu peu a paru,au contraire du fpiri-tuelj&fclonla mcfmc nature-, Et les deux pournousfiiireconnoiftrc l'incre ,quide foyne fepeutmanifeftcrainfi qu'il efi:,c'efl dire en faproDre natur-,mais par racreature,Etceenco.rcdeer nardecrr.ouordrei Carie tout ertantoufpiritueljOu corporeljEt la cOnnoifscCjne pro-cdant, que de la capacit qui eft fupericureauiugemcntJ'IntclligcnceourAngediicernefonferablable , & au deffous , & le iugcment , ou

Ykn^Tscz^ i'iiomme infre par fes Sens -, Et les deux en-rhommc. fmblc rendent icf-noignage de leur Auth-eur.X VII. Partant Dieu pour fc faire connoi-flre foy-mcfme, conftituc & met au dehors fou

Comment oppof, qui eft lemondecorporcl , & commeDieu fc fait c. td- ftant incapable n7efmement de le concc-uoir , il tire de fatoute-puiffance les deuxfub-ftances que dcfTus,moyennes entre ces deux, &fubalternesentre'cllcs pour celuiet iEt parce-que les raelmcs encore n'ont aucune propor-tion auecTlncrecpour le comprendre^ qu'en

ie


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De tEjJence du Corps fi^rurel. Chap. IL 41{c connoiinc > Et que cette connoilTance ne1^1 c o L L- Les moyens dpeut prouenir, que de leurs intrieurs, &habi- leurconnoif-tude auec eux. L'Ange qui eft le premier con- fancc & fin.noifTant l'homme & toute la nature corporelc,

neccfTairement Ton fupcrieur: Etl'hom-me,qui cfl le fcond, vni auec elle pour lacon-noitlre fenriblement,&: dans le temps, s'efleuc rAnge,& ferepof au Crateur.XVIII. Et comme les oppofez degr pardegr,plus,ou moins proportionaement leurnature, pcuuent conuenir enfemblc pour pafr.fer IVoit ; QuVn femblable demonftrel'autre , & que lecorporel encline plus la fin,quelefpiritucl , d'o vient fa fuccelfiue genc^ration ,Mntellitrence eftant plus proche, de:^"'^^"y'''i1., /. . r. / me a vn corps,1 Incree,imitansln ternit, & toute ea nom.- ^lAn^cnon.bre , ne communique point auec le corporel:Au contraire l'Ame fuiuant le corps, ne con-noift,& n'agit fenfiblement que par (es orga-nes corporels , defquels eftant dcfpoiiillejelLetftprelqueefgale l'InteUigence.

XlX.C'eftpourquoy uant que de defcrirccestermes Hcrmetiquesjque le vulgaire necc-noift pas beaucoup , nous expliquerons dere-chefces paroles fi fouuent rptes, pour citertoute difcult5fauoirErprit3& Sel vniuerfels,premiers principes du Compof,cn cette ma-niere,/pr/> o //'^/7,c'efl:direrare,ouexten-^'^P'|"^r'"'*'*iibie; 9el ,014 joltde,c elt a dircierre, ou compa & sd vniucickihl )Fnifierfels jceik^. dire indc terminez lafcls&c

F

^^^

lucr-


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4. De l'Effen'ce du Corps rtJtureL Chap. .'mixtion Prfw;>r;,c'eft dire^emanez immdia-tement de l'vnite' mobile contenant interieure-raent le lout. Principes ^ c'eft dire parties genc-raIes,conftitutiues. DnCompof, ceftdireducorporeliCela fait nous pourrons dire queXX, L'efprit vniuerfel eft vne fubftanccfubtile ,&rarediftingucedc fon total premier

Defcripcion de cr, dont cydeflas ^qui diuerfemenc rciini lEipiit & Sel fon folidc.qu'on nomme Sel^conflimeauecluvroutelavarieteIpecinqu,&mdiuidue]e de lanature,la rgit& la viuific, moyennant leurs 4c-cidens qui les font paroiftre au dehors.- ^Le Sel vniuerfel eft vne fubftance folide, &compa61:e,difl:ingue'ede fon totalaufli, qui di-

"'^IP'"'^ ucrfcment reiini fon fubtil,noramc' Efprit,conftitueauecluy toute la mefme varit ,cau-;fntl'cxtenfion fenfible & la confiance folidedelamefme nature en [es compofitions.XXI. L'Eflence eft l'vnion particulire pre-mire de l'Efprit& S el vniuerfcls , fous le plus,'

Que c'eft que ^^ ^^ Hioins intrieur d'iceux,dansfon indiuiduEience, Exi- quiles dtermine , cquila fontimperceptiblcJ[j^^'^^


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De l'EjJence du Corps naturel Ch^^:U. ^45crfesduCompor, enla faon xjue nous auosexpliqu-, Et ce quant aumeinie ordre de Na-ture feulemenr.

XA'II. Que {l ce propos le Curieux deman-de comment diffrent ces deux principes des autres Philofophiques tant renommez, qu'onappellesblablemcc vniuerfclsilfaur dire que DiiFercnce des^ r ) r J- J ' 1 ' Principes raix-ce lont les melmes indiuidues elemcntairemec ces d'aucc les& rendus par l'Art vniuerfels; Enquoy ils font Plulorophi-differcns , pour purifier & conduire en peu de '^""'temps tour mixte dans Ton cftat parfait , & plusfacilement les corps infenfibles,plus lolides cmoins animez.XXI II. En cette manire l'lment froidde l'Eau pardiuerfes difti'lations j&euapora- Co/mcifiotions chaudes, deuient Air &puisFeu-, Et laTer- des Elcmcnsre ieiche, & friable par diuerfes calcihations, *"pioi^ic.&depurations/e change en Sel fufibie &conti-nujce qui eft exprim dans la diipofition de no-ftre cinquiefmc figureCofmiquecy aprs, en

le mefme efprit vniuerfcl plac en li-diagonale,ou tranfuerf,du haut tendant au

premirement le Feu ,& puis l'Airferendreaufolide j Et le Sel rciproque-du bas au haut fc porte la terre, paffe

l'Eeau : Et de l au (ubtil ^ Puifquc la natu-ne va point d'vne extrcmie en l'autre fans

appropriation.XXIV. Raiion pour laquelle ils crient toutvn Commun accord ;, qu'il faut conuertir le^

F ij


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d',-i'bilofo-ohesHeimcti-ques.

Vnc connoif-fancc donnel'autre.

5.eprcfentatiQdes Attributs^cDieu.Simplicit.

44 Del'EjJence du Corps naturel. Chap. I .Elments fauoir les vns aux autres Cachece qui fc voit j & manifcfter l'occulte , defquelsle premier , ou Thumide fait chaud eft le diflTol-uant deleur Mdecine, &le fcond, oue CcCyrendu fufible concourt fa gnration j EtlVn& l'autre fe trouuc par tout , & en toute creatu-re,appellc2vils pourcerte caufe , furquoy ie lerenuoye m:s fensPhy{iques& ailleurs.XXV. Eftant encore requis pour enten-dre le tout, de faire diffrence entre la puifTan-ce& ra:e,le genre, l'efpcce oc l'Indiuidu , &autres circonftancesi En cette manire l'Indiui-du monftre l'exiftence Corporele, la forme par-ticulire dcfcouure l'efTence Ipirituelc rEtleurvertUjCommuneplufieursfait voir refpece,&icellc le genre, comme l'Adte lapuiflnce, quidit le Cahos ou total vniucrfel fans diftindlionaucune externe de foy,qu'on peut fort bien re-prefenter par autant de Cercles, l'vn dans l'au-tre, rendu peu peu,fenblc ,defcendant du.moins de la {implicite au plus de la compo-fition,qui feront nuidjfauoir , puifTnce, gen-re, efpece,fpiritualit& leurs oppolcz:Ce qit'-tant expdi.XXVI. Par ces trois chores,Vnite',Cube,&:Cercle , o {liiuant icellcs nous pouuons repre-{nterpar auancede plus long diicours la tri-pkfource dctousiesplu-s grands Attributs,ouproprietez inexplicables de l'Authcur , fauoirpar rYicii}di^ifible,fa fimplicit. Parle Cu-


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Del'Effencc du Corps riAtuyelChtip.l^- 45be,ou quarre toufiours conlhnc ion immuta-^"^"'"^^^^^"-bilicc. Et par lc"Cercle,qui eli fans commence-r^ /' 1 '^ / ri ' Eternit-ment & lans hn dtermine , la dure , ou etei^-nite, lefquelles trois chofes ^ne font qu'vne El-fenceinternefoymefme, toute- puiiTntejtou-te fiige , & toute bonne {ans mefure.X X V n, Scmblablemcnt par l'Vnit fm p^^.^^. ^^^ j^_pie & indiuifible, nous rceonnoilTons f^ pnil iv.Hicelapuir-fance abroluc,& incommunicable -, ParlcCer iance,c.nccndc-cle valte lans lunite , ou determmation de leSt^c Dieu,partics/on Entendement trs fcond fans fds,ou bornes de connoiiTancei Et par le Cube fer-me & immobile , foninuiolable & determin-'volonts n e faon que, comme rVnit qui pr-cde le Cube,ellant x bafc ; Et les deux aftem-blezou compris par le Cercle, ne font qu'vntoutfuiuanc lalufdite figare: De mefmefa puil-fmcejquipropofeXoniugemenrjquiordonnej& iavolontcqu! excute jncproccdenr, &nefont qu'vn fcuifujet.XXVIII. Dauantage par ces mefmes nousapprenonscs mcrueilles de cette facre fie trs- ^^,^ ^ ' ip . ' , 1^ *->ommciit eitpariaite^iquilait vnir les choies entieiement connue la fa-eflignes lans aucun rapport d'clles^c les efle-Scil^-Duunc.uer des degrez auparauant incompatibles iAinfi lefimple deuienr compof par Exiften-ce , ou fenfibilite de fby mefmc Je Corps eftjoind l'Ame par l'Elprit moyen , de'monftrpareillement par lespoindls indiuifiblesducu-.be jl'Ame eftairocieei'EiTencCjOU Ide pre-F iij


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4/ De tEfience du Corps ;/ari?/.Cliap. II.miere par l'intelligence, l'extcrieur l'inrcrieurpar vnc habitude rerpe:iuej& autres Circon-llanccs.

XXIX. Et le tout dans cet abyfmc deA^^pc atioji & f^jj>j^cc abfolu.qu'onne peut s'ima


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III FIGVREC O s M I Q V E-ARGVMENT.CEtte troifiefmc Figure [ofmique com2mencek faire 'voir l'ordre exterieurôtfl'ExiJlence du mefme Ouuragefenfhle,0* defes quaUte:(Êlemenuires en par ^

ticulterauec le mefme (ube diuif en triangles parles deux lignes qui leconjituent^ comme a efditylefquells! faites tranfuerfes ^ f^s'entre ouppans in-trieurementydemonflrent lepoinj ou vnitiquilesaprocreeisâuec leur diffrence, enfemhle les Cerclesouleschofes qui t'ontperfeionn j defquelles qua-itex.ytoutes lescomhinations pojphlesjyfont expri-mes par leurs propres mots ou noms de leurs Sle.mens , tantpremiers^que derniers ou Hermtiques^les fuperieursefiantpUce-:(,fur la ligne^^ les infe^rieurs au defous.Dont lesparoles ^qui occupent le milieu de lapar-tiefupeneure , ^ infrieure font connoijre en l'v^nit la fuhfance dnotepar la lettre S. Et d'icelteles principes J'Elênce, ^ l'Exifencefiuant leurordre^que defus. A cofi droitdu haut tendant augAHche^&ti du bai rciproquement yfont marques les~ G


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qualitexcontrairesytant aîues quepA[llues. yfuxcoJleT^perlfendictfUires (^ aux lignes diagonales j on1)011 lesJymboliques , lefquelles xnies enjemhle de-monflrent lajuhp-ance lmentaire , & constituentles fcondes^ autres qualiteT.. y^JnJidu nombre deleurs combiaations refulte celtty des Elemens , ^leur diffrence enpremiers^ derniers , ceux-l fontdefgneTifar chiiffres d'syrithmettûe , ^ (eux-cyâr lettres Alphabtiques.

Surlemilieu de chaque ligne extrieurement y ÂU dedans les mefmescoje-:^ , eflappof vn mot ^'vne lettre^pour fgnifier leurs circonliances acclden-taires. Catgoriques (^ autres'^ Defaon queUfub^fiance pour ejlre fcnfible j eflpremirement reuefluede la quantit^fuiuie del qualit^ qui dit rapport facontraire ,l'a(flion ^ lapaiion. Et toutes icellesle lieu, lafituation , le temps ^


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E LE XISTENCE^. Ol^ S EN'_/ysli corporele.

CHAPITRE TROISIESM.Et dtre^ourtroifejme lieu que yA rie mefme Cube pris en fa racr-ne, ou Tes DoJn6ts , outre l'aptitudeque deflus , font reprefenrecs Iesquatre prcmieresqua'.itezaccide des quatre pr-deblubftance corporcle,& enfuitre leurs mieresquaJics

, chacune dcfquelieseftant prife parcpuifTante l'autre, & par toutes

afTociaiions poffibles &muruelles,tantev Deriuadon duieuremcnr, qu'intrieurement font manife- "'^'^ Elcncnt^

/ \ r \ CL J- r ' T ioniioiiibre,autant uelubrtancesdiuerlesj nommes h-Alimsou Elleuems gnraux de tou-chofcs mixtes, tant premiers que derniers,fubalternes, veuque lesmermesfubftanccs,

par leurs accidens, qui lesdiuerfement, & fuiuanc leur natu-

particuliere,dans le plus oue moins du mla-reciproq^uc de leurs principes ., leSu b 1 1 1 eftanc


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5*- ^^ tExiJlencereconnu par les qualkez acliues & le Solide parles paliues.

. . , r II- Dauancaee par icelles font conftitue'ecOriginedcsfe- ^ j? T ,. . n v i-condes qualits autant de tecondes & autres qualitez, c elt a di-re par autant de combinacioas ou meilangespremiers de deux feulement entr'elles, flonCicconftances ^^^ circonftancesJauoir, le plus & le moins , ledu corps. 111 lit I 1 1 "haut& bas, le dedans & le dehors; le droit & legawchc ile deffus & le dcflfous ; ledcuant& lederrire jle premier & le dernier,& femblablesqui reprcfencent les autres accidens , & ce fansComment font contrarit , quigaftc tour ; A caufe dequoy

exprimes les nous l'auons dcmonflr par dcux ligncs diago-quaiitezcon- nales ,ou tranfuerfes , s'cntrc-couppans par letiaires. -* i- r r r- c- i in-milieu,iuiuant la ngure,pour taire voir la diitin-

lion mutuelc des contraires ^& leur retour ds1 vnit premire, qu'ils defignent par ce moy,& fuiuant l'ordre des Elemens , que les Herm-tiques ou Philofophes premiers > ont expliqufous le mot de Plante & de Signe,ainfi que cy-apres fera monftrj Et nous exprini,commes'enfuir.m. Le plus de chaud & le moins de Cecy

. - nous font connoiftre le Feu , ou fon Elment,Elment du teU ^. , ' i- ' r rcomment de. & conltituentla tenuitc , 1 acrete , &c. Et toutluoiifti. de mefme de [on oppof , en remontancou r-

ciproquement , n'y ayant qu'vne raifon pourl'vnc,& l'autre combination, bien que laconi-pofition en foit plus, ou moins forte, ou perce-ptible.Cme le plus de fec,c le moins de chaucj


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"oufenfihilit'e corporele. Chap. ll. }}'demonftrentrArmoniac, & font la raret , Ta-mcrtume, &c. la qualit fuperieure, ou efleue, ''^"i^


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y4 ^f t Exifence.. blc, que par Ton poids, fa vertu, ou quairfpc

commaKdoni- cifiquCjOu indiaiduele eftant efiiaoufree , ou t-uugcable. ' perec par l'humide , & le moins defroid, qui

n'eft tel , que par !a prcfence de Ton contraire,comme aux autres qualitez abaices, ou amoin-dries, lerquelles cliafTcs en lacalcination descorps acres & mordants, aueclefquels on le fu-.blime pour l'arrefter, eflfait brullanc, corrofif^5c mortel.VIL Pareillement il appertqu'faute d'ha"-miditaqueu^e,ouarieneJle^oulphrevulgairc'Pourquoy le fondujpar ffop loDgue fufion^nes'cfleue qu'en

fouli^hteminc. ^^^^^ ^ ^^ dcmeurc aucunement liquiderliquide fioid. iToid: Amtil iiumide Qoux ,ies extraiccs &lem'

blables fucs ; deuiennent on(ftueux, par la Ion-L'incombufti - j- ^ i ('i j*blepai-Incuittc g^^cuitte c dimmution des mclmes humidi-sft fut bluflant tez,ce quck Nature nous enfeigne parfaideJ^

ment encore aux plantes fouiphrcufes, &lcurrfrui^ts, aui dans leur commencement ne fontqu'Eau , & fur la fin, ou dans leur maturit, nel'ont qu'huyle.VI II. Enfinnoustrouuons quele fcl ma-

ta tloidcur du "^ ^ ^"^ autre fixe fon t de trs-dure fufion,felfixe commet caufc de Icur froidcur qui fai r la confiftence,ogncac. ^ eftreicifTement des mixtes , iointe leur hu-

midit interne& ineuaprable ;, & confequera--mcnt fixe, comme rTn& l'autre fec vni au mef-!> o vient la y[\c humide conftituele corporel j Que s'ilell^^ ^^ lapide contre la nature du froid , c'eft moyen-

flant la chakur c Icmeilanve des autres mia>-.


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OH fenfhilitc co rpo rele. Chap. III. )]tes, que l'Expcricncefiit voir dans le Nitre quift bruflant caufe du foulphre , auec aio-rcur &amertume : Et au mefmc Tel marin,qui eft telpar l'Armoniac & de l incombuftible, outrequ'il y a difFcrence, du principe & de l'elemen-taire^du gcneral,&; du particulier , du propre &delaccidentaire, du minerai& du mtallique^ ft5"" **"C'eft pourquojIX. Ayant parl afTez ruffifamment ducorps, de fa nature,& de Tes accidents j mainte-Banc quant leurs diuifions nous dirons enfuicte que -, Des qualitez les vnes font adiucs, &comme fpiritueies non perceptibles , que parl'attouchement dans leurs fubjets', Et les autresiom pai-iues plusmatedeles , & communes tousles fens par leurs adiuesj&quafiformeles- ^^'"V^"'''"-Di r . ^ -, ' '1011 des ouali-auantdge les vneslont motrices ^effedlricesi tez.Et les autres comme matrices & nourrices, lesvaesinternes,& les autres cxternes/upericures ^^""'^^ f'^'"t -.^C^ r J T- ^ "^ hon desmmes6: intrieures Symboliques c contraires , &letout moyennant leurs principes & ElemensiPartantX. Le mefie Armoniac pris en particulierauffi eft rarfi par le chaud, cfouftenu par lefcc j L'Argent vifeft condenf parle froid ,&Coulam par l'humide i Le Soulphre tientfafor- Effctdescoii.ceduchaud,&feloge au fluide arien & le Sel ^"J""" touchteft rgi par le froid,& compris au fec.Quoyde- W^S:.^;duit&explique',par exemples conformes&par "q""-tjcuiiers,;que lanatura eftabli^pourl'rntcUi-


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yS De 'Exiftenc^gcnce des fubftances gnriques approchan-tes beaucoup plus de la {implicite, nous pouu6dfinir, ou defcrire les mefmes Elcmens ,tantpremiers, que derniers par l'vnion proportion-ne des principcs,auecrvne,ou l'autre des qua-litez agitantes, dans l'vne ,ou l'autre des qua-litez patientes , flon le plus & le moins d'icel-lesjqui tefmoignentla manire de leur meflan-'ge , & effet, en cette forte.

Bcfcriptiondii ^ ^' Lefcu efirvnionfpecifque du fubtil&f


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oufenjhilitecorporele. Chap. III. ^7"totifours coulant, & eftenduen Ton fiajec vni-tiucment.XI I. L'Air eft l'vnion fjiccifiqne de l'Ef Qae c\ftniVprit & Sel vniuerfels auec le moins de chaud,das Ak.le plus d'humide, de laquelle vnion procde vncorps, prerque fimple & roufours permableen famatiereexterieurement-jEtau contraire, n^r,,^-^ j-Le Soulphrc eltla melme vnion aucc le plus Seulphrp,de chaud dans le rnoins d'humide, & arien,produifantvn corps afrezcGmpofe, moins cou-lant , ou fluide, auec force exrenfible dans {onfujec.La Terre efirvnion particulire du mefmeSubtil & Solide vniuerfels , auec le moins dcJ^'^^^^^/J^^"^'* :froid dans le plus de {ce , formant vn corps dutout opaque &contigu en fes parties jtoufioursfixe & icc en ( matire Et rciproquement.Le Sel eft l'vnion des mefmes principes auec Qucc'eflqaeleplusdefroid,danslemoinsdeec,qui repre- ^^^ ^êmcus,

fente vn corps, quelque peu tranfparent, con-tinu en foy me(rne,& toujours coagulable enfon fujet. Et partant.X II I. Au Feu conuient l'attnuation ^^ AY^k rmoniac la rarefadlion \ A l'Eau la coneela- J^r^prietez destioni Au Mercure la fermentation j A 1 Air lapermeationÂu s oulphrel'extenfionjA la Ter-re la diicontinuation , & au Sel la coaÎation.Le Feu anime le niixte j TArmoniac 1 eflcue-, Effets des El-r Eau le nourritile Mercure le rgit-, l'Air levi ^^^h\iine,,le Soulphrc le rend flexible > la Terre lH


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]t De tExiJJencegro{rir,& le Sel le faicfolide. De faon qu'il feraTncore loifible ddire , que tout cr le diuifc

Diffrence cês ^nCorps& AmejEfpric&mouuemt.Que l'A-chofes crccs. me eft reflerre dans lecorps ,&:lemouuement

dans l'Efprit. Que fous rfprit eft compris leSoulphre & leMercureÊtfousIe Sel ;OU Soli-de le fixe & le volatil. Quele Soulphre cft com-buftibleôuincombuIliblejQuele Mercure eftvaporable,ounon vaporabl'ejEt que le fixe & levolatil font tant humides que fecs^defquels lemcfme corps^que nous traitons feulement prcdf confidence plus fenfible,&qui peuucnt in-diffremment ertre vnis au chaud , ou au froid*qualitezvirtuelcs& aîuesd'iceluyjfe diuifans

, derechef, comme s'enfuir.XIV. Le fcceit ou ompadc , ou rare ^ EcDiuifiondiifccMiiniide eil: ou aqueux > ou arien , ou foui'scdc ^^""'le.pj^j.^^^ ^ OU mtallique-, Le compare deuient

rare , & l'aqueux arien : Le rare s'approche del'indiuifible, & l'arien du foulphreux i L'indi-uifible tend au fpiritucl ,& le foulphre au feu;Et l'efprit Se le feu, c'ft dire, & l'humide , & lachaleur inne de chaque chofe , repofent int-rieurement en la confiance,qu'ils ont dans leursprincipes;Eticeuxen leur vnit, de laquelle Gfouuenta ell:e parle.XV. Le [


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ou f:nfthilitcoyporele. Chap. III. 59mot defcl, fol , ou folide, c'eft dire fermes^ &permanents ne pcriflTans inmais, comme a clicdit cy-defTusiEc lefquels routcfbrsnous niionsfpar de nom,commc d'effet , gardanslemotd Armoniac pour le volatil ^ Et le mot de Selproprement dit pour le fixeâfin de les enten-dre plus aifement.XVI. L'humide ioint au froid cftaqueuxjqui ne mouille qu'extrieurement incoinbu- Souf-duiinfiible ,& s'appelle en gnerai Mercure , c'cft h ' 'dire Elment, ou fubftance purement couran ^^^î" ^^te, ou coulante, bien que cette appciU'ion ioitre.particulire pour le Mtallique \ Et ioint auchaud eft aifrien molHHant intrieurement &extrieurement, combuftible, & non combu-ll:ible,& s'appelle au ffi gnralement foulphie, Etymolociccuc'eft direfujet aufeuiou fouffrant,c'ert dire '"^^ce Soul-pcrfeuerant au feu , auec la diffrence touftours ^' '^^'du plus oc du moins entr'eux,qui non feulemctles i'pecific comme tout mixte :, Mais qui les f-pare de nom, flon qu'aefte explique-, A caufedcquoy ledit humidecft tantoll aigre, tantoftdoux,,& tantoft infipidCjappclle phlegme,

A' V I l. Que fi vulgairement on ne conteque trois principes, ou Elcmens derniers fenll- ohicetion*blcs/auoirSel,Soulphrc & Mercure, C'cll;,ou 'u'^'-' nombreparce que fous le mot de Ici en lont conipris Hermcdc"deux^comme cy de{rus,ou autrement la mode Ta iciîoncc , &cdes Hermtiques, premiers introdudeurs del """i^""''^"'Phyfique Reilutiue . qui ne veulent rien que

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(o De l' Exijencee. fixc,& inuaporable , quant la parfaite m-tallique. Entendants par le Sel , ce qui donneIa(bidit,&laconftancecorporele;ParleSoul-phrc,cequi baille l'extendon, ou allongementdu Sel corporel (ans diuifiondiceluy, Ht parleMercure , ce qui le fait fondre fans mouillerexterieuremcnt,& le rarfie fans aucune altra-tion de fa nature.XVII I. En faon que ledit Sel eft labafedu mtal; Le .Voulphre/a chaleur naturelle ; Ecle Mercure proprement dit fon humide radical

Tranimutation tellement vnisenfemble dans l'Efprit&Selsv-dcsvraysHcr- nj^erfels ,qu'ils font infeparbIes,moins quetneciqucs. rr --rfide palier au nant ,Et mtranimuables propre-ment parans suffi , moins que d'eftre refaits,ou graduez d'autre faon,& rduits en leur pre-mire & plus proche matiere,comme il appercaux trois familles de cebasmonde,&quenousdclarerons ennoftre Trai6t, intitule fcience

de lavoix dite Cabalcl'Artmanquant.o la na-ture n'eftpas , ce que les Hermtiques (auentfort bien , ne profelTans qu'vne Mdecine , oupurifiation.&vraye teinture, ou manifeftationd'icelle , flon qu'elle cft pour les mtaux im-* parfaits,v oire pour le relte des corpsquels qu'ilsfoien t.XIX. En quoy nous trompent grandement

^, , , ceux qui fe vantent de tirer des propres corpsCharlatans du ,{. ^ i i- . i- sftecL pnfl'. metalliques,lans addition particulirement desparfaitSjduSel quifoitfapide , du Mercure qui


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ou fen/^hilit corprele. Chp] HT,' Clmouille , on non,& du Soulphre qui brufle,Puifques 'il eft ero) 3 ble, qu'ils concourent, "oucommeAlimensjOUcomme pardcsjla nour-riture conuertie en la chofe,qui eft nourric,n*eftplus ce qu'elle eftoit, &nele fauroit redeue-nir , comme il fe voit aux plantes & Animaux;Et que les parties vnies au tout ne font plus qu*-vnkul indiuidu, ne fe rrouuans tels que dansleur mine.X X. Et pource quiefl de laraifbn qu'onpeut demander de ladiuifion desmefraes Ele- ^cpctuion fa-mens en premiers cderniers^bicn qu on la puil Hermeti qucs.fe tirer de ce quenousauons exprime, neant-moins par rptition, qui eft fc-rt commune encet Art pour le faire comprendre , (ans eftrccompris , que par les vrays Curieux d'iceluy,nous efclaircirons encore le tout vn peu plus aulong.C'eft poHrquoy.

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IV FIGVREC O s M I Q V E-ARGVMENT.J

quatriefme Figure Cofmiquecorftientp'iHS'vifiblement l'entire^ f^ natureledifôjition des mepnes Elemens , (y di'toutes les combinatiom poffibles.deftitfs

qHalit::^t.'int extern 'S,qu'internei i Et &riii:lpa--ment les interne , 'e.r exprimant du d'cit gauche^(^recipiojuement , ch^ngeans le plus en moins '> ^ lemoins en plufjuleniefitpour l extrieur de lapremie-re ligne'iEt prenansieplus du moins^(^^ le moins dfl.'ys de 'eurs .ontraire^pcur Cinêrieuryr^y la fccon .de ligne ( CAr le plus ejl toufourspremier ert la dif-Pofttion colUteraleyOU de mefme 'ignc^ (^ les deuxfymho'iques 0* fubalternes ; Les contraires demeu-rons Jepare:^ tranfuerjalement,a;nfi qu'a efl ditPartant cette mefm' figure efl com'ofe des deuxCercles or.dina.ires y 0- du fimple Cube ,oh quarrcfans les prcdentes lignes tranfuerfe -, eontenan t dasJoypar vn noîue! ordre les mrfm.es Elemens r^r.ge-^flon leurpropre ftnaticn^ ey "PP'^PK f^-^^f^^pl^-rnent,que par contrarit demonfireepar d ux leti-tes lignes fe croifans emr elles^^par es nombre qua-ternaire aujji ênjtmble les mcfmes circonfiances quedejjKs-, En cette ntAnitre pourAUoirU connoijjance.


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DV TYPE COSMIQVE OYModle du Monde en particulier.SECTION SECONDE.jfatif traitter

RJi:E L^ DIFFERENCE ETJonnement des EUmen^.CHAPITRE premier:

E Crateur donc for*mantcetVniuersdel'in-diuifiblejvoire du rien,ou du non Eftre,Ets'ac-cmodant , s'il faut ain{dire Tordre qui feroicdel nature,oaIediui{i-

i'-^ %\r^ S^ blefonoppof. llapro-'cd degr par degr, & par vne ritre, ou ^tendue production externe, fans toutefois aucu-MaoTete clc fa ne diffrence d'inftant,ou de temps , quant fcompofioft. p^^qI ( j^, regardans qu'iceluy ordre) Il a fait

le coppof, appelle Mixtepour ce fujetiEtpar-


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des Elemens. Cliap \. ^^ce que la diuerfit de (es parties contient to.jours quelque contrarit caule'e par l'inclina,tion qu'elles ont en leur principe, qui le dcUruir Contrarit && le ramen Ton premier poincl, fuiunnt qu'- fcs cfFes.cllesfe diminuent- il falloitpourentretcnirleurlien continuer leur fubfirtence, par quelqu'au-,jy^j"^i.^" *^tre conforme; ce qu'il a fait, & qu'on appelle poui les mutsElment, A limenc,cu Eleucment,commenousauons dit cy deffus, vfnr roufiours de mefmeordre, c'eft dire rendans peu peu le fimplecompo{e,pour les vnir enfembleiEt partant.

I I. Les premiers Elemens font appelieztels.en tantqu'ils font moins qualifiez paffibie- . Appellatio.

.-, \ ,. Il j> . des premiers &ment , c elt a dire capables d vnion entr eux, derniers Ek-pour feruir l'entretcnemenc des corps mixtes, "i^ns.leurs qualirez y rpugnants comme leurs in-ftrumens. Et les derniers fontainfi appeliez, caufe qu'ils font deuenus entirement (enfibleshabiles^ modifiez, parla conuerfion recipro-Lcurmodifica-qucdeleurs qualitezfuperieuresi&l'eleuation tionouhabicade leurs infrieures purement accidentairesj^^;?"^"*^*"I nnxces.qui les couurent^pour les faire paroiflre dauan-tagej& deuenir vtiles l'extenilon cconfcrua-tion des mixtes , ce qu'on appelle commun-ment Kefraiorf ,ou conuerfion d'a6bion ele-mentairccommediteft/uLuanclesmeCmesin-firumensaufll.

II I. ParcemoyenlccHaud eftamfurmon- Dcmftrationt par le fcc , l'adion totale du feu d\ fufpen- ^^""^ P^"^^ '^'"'^ducfous le nom.d'Armoniac comme l'on voie.

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r> De U (iiference^ raifonnementau charbon alliimjtk couuerc de cendres , qu'cedcfTcin ilfaufonfflerafin qu'il efchauieda-uanrage.Le froid vaincu par l'excez de l'humi-de, l'Eau ne peur.enticrcmenc fe congeler, &s'appelle Mercure en gnerai j L'humide ab-baiif parlcchaudjl'Airdcuient combuftible,& prend le nom de Soulphre; Et le Sec coniigudompt par le froid, la Terre deuienc compa-re & continuej qu'on nomme Sel . C'eftpour-quoy.

1 V. L'Armoniac eftvnfeucouuert-leMer-curevne EaucoulantCileSoulphre vn Airbr-Briefucdcfcn- larft- Et le Sel vne Terre continue , Et parvn fe-mensHeimeti- cond mcflange fymbolique, ou non , flon leques, &lur pkis , OU le moins d'iceuxjils nourriflentrouton ion. mixte; En cette mode le volatil.ou l'Armoniac,

elleue le fixe, ou le Tel proprement dit,Iceluyrarrcflcj&ecorporifie \ L'incombufl:ible,oule Mercure portelec6buftible,ouleSoulphre;Le Soulphre fait l'extenlion mobile , ou non'.Et tousenfemble groffilfenr , & entretiennentlecompofdans leurs communs principes.

^ V. De l eft que le feu , ou l'extrme cha-dcl'eau.oudu Icur cachce fouslc peu d'humidefcnfible Mer-haud& du curiehou non,comme aux Eaux fortes, huy les,poi d'humid'e. 5: autres,paroift fous l'incombuftible acide, ouaigre.&fous l'inflammable, doux^ou acre j Et ce

par leplusdefonad:iuitc,rnoins empefchejouiufpenduc en fa (implicite dans iceluy, commefonvehicule:,EtpenetrantlefolidcjOulefec,par


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(IesElfmen


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6 DtUidijj^ic-.-te t!^ raifonnementpelle tcflciporre,qu'on pourroitadioufterauec

hlegmc& la-^'^smelmes fclcmens derniers. La rciponceelt,'cAe morte ne qu'ils ncfont point contez abfolumentparlans'rlSX'^"^^^ les fondemensicmcnsHerme- gnraux,ou la bafcjComuncde tous mixtes,&tiques. dcleurreuolution^Puifquedurec&derhurai-

de,c'efl: dire de la terre,& de l'air Elems paf-fifi& matriels, tout eftgrofTi & parfait moy-nant leurs adifs, & quad formels , fauoir lechaud, & le froid, qui demonftrent le feu, &l'eau , auec Icfquels ils Tymbolifent , n'cftansfepars effcdiuement de leurs fujets; tant queles gnrations infrieures dureront commeleur caufe de fubfiilience trs fimple, & pref-que fpirituelle. Apres laquelle feparationil eH croyable, que tout prendra fon eftat pre-mier &fon repoSjComme fera marque' ailleurs,& qu'il e(l facile conceuoir.VIII. Cette vrit demeurant tres-conftan-te, que la fin , mort , ou cefT

Documents

BARLET Annibal: LE VRAY ET METHODIQUE COURS DE LA PHYSIQUE RESOLUTIVE, vulgairement dite CHYMIE, 1653