Baromètre d’image du Finistère · Baromètre d’image du Finistère Janvier 2011 pour N°17460 Vos contacts Ifop : ... Dates de terrain Du 6 au 9 décembre 2010 Du 1er au 3 décembre

Baromètre d’image duFinistère

Janvier 2011

pour

N°17460Vos contacts Ifop :Yves-Marie [email protected] [email protected]

Sommaire

1 - La méthodologie

2 – Les principaux enseignements

3 - Les résultats de l'étude

A – Situation et perception générale du Finistère

B – Perception détaillée du Finistère

C – Le tourisme

D - L’économie

E - L’environnement et le cadre de vie

F - L’attractivité du territoire

1

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La méthodologie12

Note méthodologique

Etude réalisée par l'Ifop pour : Le Conseil Général du Finistère

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Grand publicnational

Grand public finistérien

Décideurs économiques

Journalistes

Echantillon

Échantillon de 1010 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.Les personnes déclarant résider dans le département du Finistère n’ont pas étéinterrogées (22 individus).

Echantillon de 802 personnes, représentatif de la population du Finistère âgée de 15 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par catégorie d’agglomération et pays.

Echantillon de 200 décideurs économiques (dirigeants d’entreprise, directeurs administratifs et financiers, cadres dirigeants), issus d’entreprises de 50 salariés et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (taille salariale et secteur d’activité).

Echantillon de 56 leaders du monde des médias (rédacteurs en chef, rédacteurs en chef adjoints et chefs d’information générale).

Mode de recueil

Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI -Computer Assisted Web Interviewing).

Les interviews ont eu lieu par téléphone au domicile des personnes interrogées.

Les interviews ont eu lieu par téléphone

Les interviews ont eu lieu par téléphone.

Dates de terrain Du 6 au 9 décembre 2010 Du 1er au 3 décembre 2010 Du 2 au 10 décembre 2010 Du 3 au 8 décembre 2010

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Les principaux enseignements24

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Les principaux enseignements de l’étude

A. Situation et perception générale du Finistère

� Le Finistère jouit d’une cote d’image majoritairement positive auprès des trois publics externes interrogés. En premier lieu, 64% du grand public national déclare avoir une bonne image du département, plaçant ainsi le Finistère en deuxième position du classement établi (sur douze départements maritimes, après la Vendée). A ce titre également, le territoire du « bout du monde » se positionne devant les autres départements bretons testés dans cette étude. Bien que reléguant pour leur part le Finistère après la Charente-Maritime et la Loire-Atlantique, près de sept journalistes sur dix déclarent en avoir une bonne image (68%), et seulement 2% en ont une mauvaise image. Enfin, les décideurs économiques se montrent les plus sévères, 52% d’entre eux « seulement » déclarant avoir une « bonne image » du département.

� Placé en concurrence directe avec les quatre autres départements bretons (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes d’Armor et Loire-Atlantique), le Finistère apparaît à chaque fois comme le territoire le plus fréquemment associé à la Bretagne. A l’instar de la question précédente, les réponses des journalistes sont les plus marquées : près des deux tiers (64%) d’entre eux associent le Finistère à la Bretagne, contre 59% pour le grand public national et 54% pour les décideurs économiques.

� Si la bonne image du Finistère est unanimement caractérisée par la beauté des paysages, la qualité de vie et la chaleur des habitants, les dimensions économiques peinent à convaincre : l’éloignement et le manque de dynamisme apparent constituent, notamment aux yeux des dirigeants d’entreprise, des freins potentiels au développement du département. Les personnes interrogées évoquent en revanche le poids de la culture et de l’histoire, l’attachement affectif au territoire et la proximité avec l’océan pour justifier leur image positive du Finistère.

� S’agissant de l’évocation spontanée des sites et villes du Finistère, les communes de Brest et de Quimper sont les deux seuls lieux cités par une large part des interviewés. Cette connaissance relativement limitée semble dénoter, en creux, d’un manque de visibilité des autres atouts finistériens. Le grand public national n’évoque ainsi spontanément que ces deux villes, les autres réponses s’avérant marginales. Les journalistes élargissent légèrement leurs citations à la Pointe du Raz et Roscoff, et les décideurs économiques citent Douarnenez et Morlaix en marge des deux principales agglomérations. Confirmant cet enseignement, la part de personnes interrogées étant dans l’incapacité de citer un lieu ou une ville du Finistère s’échelonne de 12% (pour les journalistes) à 24% (pour les décideurs économiques).

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B. Perception détaillée du Finistère

� Interrogés sur les principaux atouts de leur département, les Finistériens évoquent en premier lieu la présence de la mer (55%) et la qualité de vie (45%) comme autant de points forts caractérisant leur territoire. L’influence maritime est également reconnue par les autres publics interviewés (60% pour le grand public national, 62% pour les décideurs économiques, 71% pour les journalistes), mais certaines nuances apparaissent s’agissant de la hiérarchie des autres atouts : le grand public national cite en premier les paysages (66%), devant la mer, et loin devant l’identité culturelle du Finistère (27%) ; les décideurs économiques placent les paysages (38%) et la qualité de vie (33%) en deuxième et troisième positions, mais ne situent le niveau de l’emploi qu’en dernier (1% de citations) ; enfin, les journalistes font eux aussi la part belle aux paysages (36%) et à l’identité culturelle (39%), mais n’évoquent que plus rarement le patrimoine architectural (16%).

Dans le détail, et aux yeux du grand public national, il convient de souligner le plus fort attrait suscité par la mer et les paysages chez les jeunes interviewés, leurs aînés privilégiant davantage le patrimoine architectural et le cadre de vie.

� Les traits d’image associés au Finistère consacrent, pour les quatre publics interrogés, l’attractivité touristique et la qualité du cadre de vie départemental. Les atouts économiques et de formation, ainsi que les caractéristiques sociales, sont en revanche moins bien identifiés par les interviewés.

Sans surprise, les Finistériens sont les plus élogieux à l’égard de leur territoire. Ils jugent que la quasi-totalité des traits d’image présentés s’appliquent bien à leur département, exception faite de la bonne intégration des personnes handicapées (46%) et de l’implantation de centres de recherche innovants (44%). Selon eux, les autres caractéristiques touristiques, environnementales, économiques et sociales s’appliquent bien au Finistère, dans des proportions allant de 53% (pour la performance des services publics) à 99% (pour la beauté des paysages).

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De manière plus nuancée, il convient de noter qu’une large proportion de dirigeants d’entreprise exprime un manque d’information portant sur plusieurs dimensions économiques : 43% ne savent pas si le Finistère dispose d’infrastructures routières, ferroviaires ou aéroportuaires de qualité, 60% avouent ne pas savoir si le département dispose d’une économie dynamique, et plus des deux tiers (68%) révèlent ne pas savoir si le Finistère dispose d’universités de qualité. Par ailleurs, et si les différents traits d’image sont jugés positivement par les dirigeants d’entreprise exprimant un jugement, ces derniers sont davantage partagés sur certaines dimensions apparaissant pourtant comme importantes : 44% jugent le département facilement accessible par les transports (contre 44% pensant le contraire) et 16% considèrent que le Finistère est doté d’universités de qualité (contre 16% d’avis contraire).

Pour les journalistes, le manque d’information sur certaines dimensions constitue également une faiblesse notable : 52% ne savent pas si les animations culturelles sont nombreuses dans le département, 71% avouent ne pas savoir si l’offre d’activités de loisirs y est attractive, et 60% reconnaissent ne pas pouvoir associer le Finistère à des universités de qualité par manque d’informations à ce sujet. Toutefois, le rapport de force entre les opinions de ceux exprimant un jugement se révèle très positif, malgré trois exceptions notables : seul un quart des journalistes (24%) estime que le Finistère est un département facilement accessible (52% pensent le contraire), et 20% pensent que le département est doté d’infrastructures routières, ferroviaires et aéroportuaires de qualité (contre 23% déclarant l’inverse) ; enfin, les leaders du monde des médias sont partagés sur la qualité des universités finistériennes (20% de jugements positifs, autant de négatifs).

S’agissant du grand public national, et même si la part de personnes ne sachant pas répondre est importante pour certains traits d’image (notamment sur l’enseignement, l’offre de soins, ou encore la qualité des services publics), aucune dimension n’est jugée négativement par les interviewés. Le grand public pointe néanmoins quelques dimensions pouvant constituer des axes de travail. Parmi celles-ci, notons que :

- 36% des Français aimeraient habiter en Finistère, preuve d’une attractivité non négligeable du territoire auprès de certains segments de la population. Ce score est plus marqué chez les personnes âgées de plus de 35 ans (39%) qu’au sein des classes d’âge inférieures (30% en moyenne). Les ouvriers apparaissent comme les plus enclins à venir habiter dans le département (44%), au contraire des professions libérales et des cadres supérieurs, dont la disposition à s’installer n’atteint « que » 31%. Une fois encore, l’expérience d’un séjour en Finistère s’avère déterminante : si près d’un interviewé sur deux ayant déjà séjourné dans le département aimerait y habiter (48%), seuls 19% de ceux qui ne connaissent pas le Finistère envisageraient cette perspective.

8


- 38% des interviewés estiment que la sécurité des biens et des personnes est bien assurée dans le département, un résultat qui mérite d’être souligné tant certains territoires métropolitains peuvent pâtir d’une image dégradée sur ce point. S’agissant du Finistère, cet avis est plus particulièrement partagé par les artisans et les commerçants (50%), les professions libérales et les cadres supérieurs (49%) ainsi que les personnes s’y étant déjà rendu (45%). Notons qu’aucun clivage significatif n’apparaît en fonction du genre ou de l’âge des personnes interrogées.

- 21% des Français pensent que le territoire finistérien s’appuie sur des centres de recherche innovants, un constat plus largement partagé par les personnes âgées de 35 ans et plus (24% contre 15% pour les moins de 35 ans), les artisans et commerçants (35%) et les professions libérales et cadres supérieurs (25%). En revanche, cet atout semble rarement identifié par les plus jeunes (15%), les femmes (19%) ou encore les habitants du sud est de la France (14%).

- L’accessibilité aisée du département par les transports, reconnue par 43% des personnes interrogées, ne convainc pas notablement les interviewés âgés de moins de 35 ans (34%), les CSP+ et les personnes géographiquement éloignés du département (28% chez les habitants du sud est).

Enfin, l’offre d’activités de loisirs n’est attractive que pour 44% des 15-24 ans, et 37% des personnes ne s’étant jamais rendues dans le Finistère. Ces deux segments, plus critiques que les autres sur ces différentes caractéristiques, constituent donc des catégories à prendre en compte s’agissant du développement de l’offre touristique.

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C. Le tourisme

� Les Finistériens soutiennent majoritairement la possibilité de poursuivre le développement du tourisme sur leur territoire (81%), estimant que celui-ci constitue un atout économique fondamental. Ils se révèlent cependant plus partagés sur les risques que fait porter le tourisme à leur cadre de vie: 52% des interviewés estiment que le tourisme constitue une menace pour l’environnement et la qualité de vie en Finistère (dont 57% chez les interviewés âgés de 65 ans et plus, et 56% chez les habitants du Pays de Brest).

� En comparant les différents publics interrogés, il apparaît que plus de six personnes sur dix ont déjà séjourné dans le Finistère, les scores enregistrés allant de 61% au sein du grand public national à 82% parmi les journalistes. Confirmant les enseignements précédents, on constate que les motifs de ces séjours sont essentiellement personnels (courts séjours, vacances, etc.) et relatifs à l’attractivitétouristique ou à des attaches personnelles avec le département. Ainsi, seuls 17% des journalistes ayant déjà séjourné en Finistère y sont allés pour des motifs professionnels ; c’est également le cas pour 13% des décideurs économiques et 8% du grand public national.

� Les journalistes font preuve d’une bonne connaissance de certains des principaux fleurons du tourisme finistérien : 93% d’entre eux ont notamment entendu parler du festival des Vieilles Charrues à Carhaix, 84% connaissent le festival de Cornouaille à Quimper, 80% les fêtes maritimes, 62% pour Océanopolis, et 55% ont déjà entendu parler du Parc naturel régional d’Armorique. Seul le Parc naturel marin d’Iroise ne bénéficie pas d’un score de notoriété majoritaire (45%), quoique très honorable compte tenu de sa mise en place récente.

Le grand public national, pour sa part, identifie moins bien ces sites et évènements : leur connaissance s’échelonne de 78% (pour les Vieilles Charrues) à 29% (pour le parc naturel marin d’Iroise), et se situe systématiquement en deçà de la connaissance constatée chez les journalistes.

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D. L’économie

� Les Finistériens sont les seuls à identifier l’agriculture et l’agroalimentaire comme le principal secteur d’activité économique du département, les autres publics, externes au territoire, désignant principalement la pêche et l’aquaculture. Cette perception différente selon les publics dénote d’une méconnaissance relative de l’économie finistérienne, dont l’agriculture et l’agroalimentaire constituent effectivement le secteur dominant. Ainsi, les journalistes et le grand public national placent en premier lieu la pêche (avec respectivement 63% et 74% de citations) et le tourisme (63% et 64%). Quant aux décideurs économiques, ils identifient d’abord la pêche et l’aquaculture (66%) plutôt que l’agriculture (57%). Notons que seuls 2% de ces derniers font des nouvelles technologies un secteur d’activité central en Finistère.

� Les caractéristiques économiques proposées au sujet du territoire suscitent des réponses contrastées parmi les dirigeants d’entreprises, ces derniers reconnaissant le Finistère comme un département a priori plutôt dynamique, mais n’identifiant pas pour autant un département attractif et doté d’entreprises de pointe. On observe à ce titre que près des deux tiers (65%) des leaders économiques interrogés jugent que le Finistère est un département dynamique, et que plus de la moitié (52%) des décideurs interrogés estime qu’il n’y a pas beaucoup de chômage. A l’inverse, une courte majorité (52%) estime que le département n’est pas attractif pour les entreprises, et seuls 30% considèrent que de nombreuses entreprises technologiques sont implantées dans le département. Le grand public finistérien ne se montre pas plus clément, mais n’insiste pas non plus sur les mêmes faiblesses : dynamique (pour 70% d’entre eux) et relativement attractif (50%) à leurs yeux, le Finistère n’apparaît comme un département de nouvelles technologies que pour 38% de ses habitants. Notons enfin que les habitants pensent, à 59%, que leur département compte beaucoup de chômeurs.

� S’agissant de la situation des jeunes et de l’emploi, les trois publics externes interrogés s’accordent à dire fréquemment que les jeunes, quelles que soient leurs qualifications, ont tous la même chance de trouver un emploi (de 45% à 55% selon les publics). Viennent ensuite les jeunes ayant des métiers manuels et techniques (de 27% selon les journalistes à 43% selon le grand public national). En revanche, les jeunes diplômés de l’université seuls apparaissent peu cités : 11% chez les journalistes, 8% parmi les leaders économiques, et 7% au sein du public national.

Les Finistériens, pour leur part, estiment que les jeunes ayant des métiers manuels et techniques (61%) sont les plus à même de s’insérer dans le monde du travail, les jeunes issus des universités n’étant favorisés que pour seulement 6% d’entre eux.

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E. L’environnement et le cadre de vie

� Les habitants du Finistère perçoivent leur environnement de manière positive, seule une part minime des interviewés ressentant une menace réelle pour leur quotidien : plus des deux tiers des personnes interrogées jugent que là où elles vivent, elles se sentent plutôt protégées et privilégiées (67%) ; 24% estiment que la situation est préoccupante, mais ni plus ni moins qu’ailleurs ; 9% déclarent ressentir des risques de pollution nécessitant une réaction urgente.

� Le grand public national et les journalistes, acteurs fondamentaux du développement touristique du territoire, jugent bon l’état des plages dans le Finistère (à respectivement 88% et 79%). S’inscrivant dans la logique de la bonne image touristique et environnementale du département, cette information confirme la bonne réputation des côtes finistériennes et leur attrait aux yeux des Français.

� Aux yeux du grand public comme des journalistes, l’impact de l’activité agricole et la pollution du littoral constituent les deux aspects les plus préoccupants en matière d’environnement dans le Finistère. Pour plus de la moitié des journalistes (54%), les conséquences de l’activité agricole incarnent la menace la plus sérieuse, dans des proportions bien supérieures à la pollution des côtes en général (12%). Viennent ensuite la qualité de l’eau du robinet (9%) et la pollution des cours d’eau et des rivières (5%). Pour près d’un quart du grand public interne et externe (24% dans les deux cas), l’impact de l’activité agricole et la pollution des côtes représentent les menaces les plus sérieuses, avant la pollution des cours d’eau (19%).

� Pour les Finistériens, exception faite de l’approvisionnement énergétique, les différents domaines en matière d’environnement dans le Finistère sont majoritairement satisfaisants. La sensibilisation des habitants aux problématiques environnementales et la qualité environnementale des transports en commun (72% de satisfaction dans les deux cas) constituent les domaines les mieux jugés, devant la qualité environnementale des infrastructures (70% de satisfaction). Plus des deux tiers des habitants se disent également satisfaits de la prise en compte de l’environnement dans les projets économiques et industriels (67%). Un peu en retrait, le recours aux énergies renouvelables est perçu comme satisfaisant par 53% des Finistériens. Enfin, et constituant le seul domaine ne recueillant pas une majorité d’opinions positives, l’approvisionnement énergétique n’est satisfaisant que pour 45% des personnes interrogées.

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F. L’attractivité du territoire

� Interrogés sur leur propension à conseiller à leurs proches de venir s’installer dans leur département, les Finistériens déclarent vouloir encourager les projets de courts séjours (98%, dont 87% « certainement ») et de vacances (95%), et se montrent très enthousiastes s’agissant de voir leurs proches s’installer définitivement (92%) ou d’y implanter leur entreprise (78%).

Du point de vue inverse, le grand public national se montre enclin à suivre ces conseils, mais refuse largement l’idée d’un déménagement : si 75% et 51% des interviewés disent envisager d’y passer un court séjour ou des vacances, seuls 11% du grand public national envisagent une installation définitive (et 89% s’y refuse tout à fait). Notons toutefois que le vivier de nouveaux habitants potentiels s’avère non négligeable.

Dans le détail, l’idée d’un court séjour convainc principalement les personnes âgées de 65 ans et plus (81%, dont 26% certainement), les habitants de la région parisienne (82%, dont 31% certainement), et les interviewés connaissant déjà le Finistère (83%). A l’inverse, les jeunes âgés de 15 à 24 ans (30% n’ont pas l’intention d’y réaliser un court séjour), les employés et les ouvriers (28% et 30%) ainsi que les personnes n’ayant jamais séjourné dans le département (38%) constituent les segments à convaincre en priorité.

S’agissant d’y passer les prochaines vacances, et donc un séjour plus long que l’hypothèse présentée précédemment, plusieurs catégories de population expriment une certaine réticence. Il s’agit notamment des jeunes âgés de 15 à 24 ans (55% s’y refusent), des Français âgés de 65 ans et plus (57%) et les professions libérales et cadres supérieurs (53%). Plus globalement, 58% des personnes n’ayant jamais séjourné dans le département n’y passeraient pas leurs prochaines vacances. A contrario, les interviewés les plus disposés à le faire se recrutent parmi les artisans-commerçants (20% le feront certainement, 39% « probablement ») et les ouvriers (19% « certainement » et 49% « probablement ».

Enfin, l’installation définitive est principalement envisagée par les interviewés âgés de 35 à 49 ans (19% répondent « certainement » ou « probablement ») et les professions libérales et cadres supérieurs (18%). Fait particulièrement notable, signalons que 6% des Franciliens interrogés lors de cette enquête répondent qu’ils ont, dans un avenir proche, l’intention certaine de s’installer dans le département. Cette proportion de réponses aussi fermes n’excède pas deux points (c’est-à-dire un score marginal) dans les autres régions, y compris le quart nord-ouest (dont a été exclu le Finistère).

Les décideurs économiques font preuve d’un enthousiasme aussi marqué s’agissant d’un court séjour (73%) ou de vacances (48%), mais la plupart d’entre eux n’envisagent ni une installation définitive (à 94%), ni l’installation ou la création d’une entreprise (à 96%).

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Conclusion

La synthèse des quatre enquêtes menées par l’Ifop sur l’image du Finistère permet de dégager plusieurs enseignements :

� En matière d’image générale du département, les différentes cibles interrogées s’accordent à reconnaître la bonne réputation d’un territoire qu’ils associent spontanément à la Bretagne. Sa qualité de vie, le tempérament de ses habitants, la beauté de ses paysages et son influence culturelle en font un département unanimement apprécié. Dans le détail, il convient toutefois de noter que le Finistère ne séduit pas réellement pour son dynamisme et ses caractéristiques économiques, mais davantage pour ses points forts en lien avec le tourisme.

� Si les Finistériens se montrent élogieux à l’égard de leur département, les autres publics, et notamment les décideurs économiques, dressent un portrait moins flatteur s’agissant des traits d’image du Finistère. L’enclavement, le manque d’attractivité économique et la faible notoriété des universités apparaissent comme autant de faiblesses pour le développement du département.

� Illustrant ces lacunes, la part de personnes interrogées souhaitant s’installer en Finistère ou y implanter leur entreprise est relativement faible, et contraste avec la propension générale à y séjourner, pour des week-ends ou des vacances. Toutefois, les Finistériens eux-mêmes expriment le souhait de voir se développer encore davantage le tourisme, bien qu’étant partagés sur les risques inhérents àl’expansion de ce secteur d’activité.

� En matière d’économie, et paradoxalement, les dirigeants d’entreprise soulignent à la fois le dynamisme économique du Finistère et son manque d’attrait pour les entreprises. L’absence perçue d’entreprises de pointe semble pénaliser l’économie finistérienne. Confirmant cette impression, les décideurs comme les journalistes estiment à ce propos que les jeunes ayant des métiers techniques et manuels y sont les plus à même de trouver du travail.

� De manière plus positive, le cadre de vie et l’environnement satisfont les habitants du département comme le public externe. La qualité des plages est en effet jugée bonne voire très bonne et, en dehors des problématiques d’approvisionnement énergétique et de l’impact des activités agricoles, aucun domaine environnemental ne semble réellement préoccuper les Finistériens.

14

Les résultats de l’étude314

15

Situation et perception générale du FinistèreA

15

16

La cote d’image de différents départements

Question : Pour chacun des départements suivants, diriez-vous que vous en avez plutôt une bonne image, plutôt une mauvaise image ou une image ni bonne, ni mauvaise ?

- Récapitulatif : Plutôt une bonne image -Grand public national Décideurs économiques

Journalistes

64%

63%

61%

41%

39%

68%

59%

61%

52%

56%

36%

54%

17



Grand public national

18



Décideurs économiques

19



Journalistes

20

Le département le plus associé à la Bretagne

Question : Et parmi ces cinq départements, quel est celui que vous associez le plus à la Bretagne ?

Grand public national Décideurs économiques

Journalistes

59%

20%

15%

3%

2%

64%

20%

14%

54%

18%

4%

22%

21

Le département le plus associé à la Bretagne

Question : Et parmi ces cinq départements, quel est celui que vous associez le plus à la Bretagne ?

22

La connaissance spontanée des lieux et villes du Finistère

Question : Pourriez-vous citer le nom d’un lieu ou d’une ville du Finistère ?(Question ouverte précodée – Réponses spontanées)

Non cité

Non cité

Non cité

Non cité

Non citéNon cité

Non citéNon cité

23

Perception détaillée du FinistèreB23

24

Les principaux atouts du Finistère

Question : Aujourd’hui, quels sont selon vous les deux principaux atouts du Finistère ?

25

Les cinq principaux traits d’image associés au Finistère

Question : Pour chacun des qualificatifs suivants, diriez-vous qu’il s’applique plutôt bien au Finistère, plutôt mal ou vous ne savez pas ? Le Finistère est un département… ?

- Récapitulatif : s’applique plutôt bien -

Grand public national Décideurs économiques JournalistesGrand public finistérien

Qui offre de beaux paysages 84%

Touristique 82%

Qui dispose d’un riche patrimoine architectural

71%

Où il fait bon vivre 65%

Dont la population est accueillante 61%



Touristique 91%


85%

Où l’enseignement, du primaire au lycée, est de

qualité 84%


Touristique 94%

Dont la population est accueillante 69%


Dont l’environnement est bien protégé 66%


Touristique 90%


86%


Dont l’environnement est bien protégé 66%

1

2

3

4

5

26

Les traits d’image associés au Finistère


- Récapitulatif : s’applique plutôt

bien -

27



Non posé


bien -

28




bien -

29

Le tourismeC29

30

L’expérience d’un séjour en Finistère

Question : Etes-vous déjà allé ou avez-vous déjà séjourné dans le département du Finistère ?

Total OuiTotal Oui

61%

82%

68%

31

Les motifs du dernier séjour en Finistère

Question : Lors de votre dernier séjour dans le Finistère, était-ce pour des raisons essentiellement… ?

Base : personnes ayant déjà séjourné en Finistère

32

La notoriété de différents sites et évènements finistériens

Question : Connaissez vous ou avez-vous déjà entendu parler… ?

- Récapitulatif : Total Oui -

33

Le jugement à l’égard du développement du tourisme

Question : Etes-vous tout à fait d’accord, assez d’accord, assez peu d’accord ou pas du tout d’accord avec chacune des affirmations suivantes ?

81%

52%

19%

48%


34

L’économieD34

35

Les principaux secteurs d’activité économiques du Finistère

Question : D’après vous, quels sont les deux principaux secteurs d’activité économiques du Finistère ?

36

Le public le plus à même de trouver un emploi dans le Finistère

Question : A votre avis, pour lequel des publics suivants est-il le plus facile de trouver aujourd’hui un emploi dans le Finistère ?

37

Le dynamisme perçu du Finistère

Question : A propos du Finistère, nous avons entendu un certain nombre d’opinions contradictoires. Dites-moi avec laquelle de ces opinions vous vous sentez le plus d’accord ?

Décideurs économiquesGrand public finistérien

38




39




40




41

L’environnement et le cadre de vieE41

42

Le jugement sur l’état des plages

Question : Dans le département du Finistère, diriez-vous de l’état des plages qu’il est... ?

88%

79%

12%

16%

43

Les aspects les plus préoccupants en matière d’environnement

Question : Parmi la liste suivante, y a-t-il selon vous un aspect préoccupant dans le département du Finistère en matière d’environnement ?

44

Le jugement sur la situation environnementale

Question : En pensant à la situation près de chez vous, locale, dans votre vie quotidienne, diriez-vous à propos d’environnement que... ?


45

Question : Pour chacun des domaines suivants en matière d’environnement dans le Finistère, diriez-vous que la situation est plutôt satisfaisante ou plutôt pas satisfaisante ?

La satisfaction à l’égard de la situation en matière d’environnement


46

L’attractivité du territoireF46

47

L’intention de séjourner ou de s’installer dans le Finistère

Question : A propos du Finistère, auriez-vous l’intention dans un avenir proche ... ?

(*)

- Total Certainement / probablement -

(*) : Non posé au grand public national

48

Le conseil donné à ses proches de séjourner dans le Finistère

Question : A propos du Finistère, conseilleriez-vous à des proches (amis, membres de votre famille) ...?

- Total Certainement / probablement -Grand public finistérien

Documents

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