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P. GUERINEAU ARS - Supervision 1
Base de Données de
PCVUE
Une base de donnée : pourquoi ?
P. GUERINEAU ARS - Supervision 2
Afin de mettre en œuvre toutes les fonctionnalités de la supervision, à
savoir :
- contrôle / commande
- historisation : archivage, tendance, reporting, …
il faut pouvoir accéder aux informations issues des automates, afin
entre autre de les « stocker », il faut donc pouvoir connaître
facilement les différentes variables affectées à chaque système,
c’est pourquoi il est devenu impératif de les structurer en une base
de données (BD), qui sera en définitive le noyau d’une application
de supervision.
Une base de donnée : pourquoi ?
La supervision, pour être efficace doit pouvoir suivre en permanence
les évolutions du système, c’est pourquoi la base de données (BD)
est conçue pour être actualisée en permanence, on dit qu’il s’agit
d’une BD temps réel.
P. GUERINEAU ARS - Supervision 3
Type de variables
Trois types de variables sont utilisés :
- État : pour les variables logiques (2 états),
- Mesure : pour les entiers et virgule flottante (format en général
dépendant du protocole utilisé),
- Texte : pour les chaînes de caractères ASCII
P. GUERINEAU ARS - Supervision 4
• Indépendamment de son type, une variable est définie par :
- son nom de variable,
- son libellé,
- sa source (équipement, interne, DDE, externe),
- ses domaines et natures,
- ses attributs,
- quelques caractéristiques associées à son type (commande, consigne, libellé
associé …).
Définition d’une variable
Nom : Le nom désigne la variable dans l’ensemble des fonctions de paramètre et
de programmation, il doit être unique.
La base de donnée PCVUE est directement structurée par les noms de variables, par sa description en arborescence.
Chaque nom peut comporter jusqu’à 16 niveaux distinctifs, séparés par un point, exemple :
- UCP.IUT.GEII.Neuville.ARS.Supervision.Prof.Guerineau
- produitB.vanne.Etat
- produitA.Cuve.Mes
- produitB.Cuve.Mes
- DATE
P. GUERINEAU ARS - Supervision 5
Nom d’une variable (suite)
La désignation précédente fait référence à l’organisation suivante (en
arborescence) :
P. GUERINEAU ARS - Supervision 6
produitA produitB mélange DATE
vanne cuve
Etat Cmd Mes Csi
vanne cuve
Etat Cmd Mes Csi
Etat
Tous, sauf le dernier élément du nom de variable, sont appelés collectivement une
branche. On peut noter que la variable DATE n’a pas de branche.
C’est ce concept de branche (définie par le nom de variable) qui va permettre, non
seulement une bonne structuration de la BD, mais aussi la possibilité de créer dans les
applications des objets génériques.
Libellé d’une variable
Le libellé d’une variable sert à l’opérateur à identifier de façon
naturelle, sans pour cela avoir à connaître son nom (codage de
branche), exemple :
soit la variable :
produitA.vanne.Etat,
un libellé pourrait être :
État de la vanne sable.
P. GUERINEAU ARS - Supervision 7
Source d’une variable
La source permet de connaître l’origine de la valeur temps
réel de la variable, voici les différentes sources :
- Équipement : un matériel extérieur (API) fournissant des
informations selon un certain protocole,
- Interne : variable uniquement utilisées dans l’application (de
supervision), très souvent des variables système (DATE, …),
- Externe : variable provenant d’une autre application, accessible
sur le réseau,
- Communication : variables échangées entre application, selon
des protocoles spécifiques (DDE, OPC, LonWorks).
P. GUERINEAU ARS - Supervision 8
Domaine et nature d’une variable
Parmi les 16 niveaux de la désignation d’une variable, il peut être utile
d’utiliser un domaine et une nature.
- Domaine : ensemble fonctionnel, défini par l’utilisateur et servant à
représenter un découpage logique d’un système ou procédé => le domaine
correspond donc au plus haut niveau de la désignation.
- Nature : affiner la représentation du domaine, elle obligatoirement un
élément du nom, d’un niveau inférieur au domaine.
P. GUERINEAU ARS - Supervision 9
Exemple :
En reprenant les exemples précédents de variables :
produitB.vanne.Etat
produitA.Cuve.Mes
- on définit ici 2 domaines : produitA, dont le libellé est : sable et produitB, dont
le libellé est : gravier
- on définit ici 2 natures : vanne et cuve.
Exemple : le BCI
Dans cet exemple, le Banc de Control Industriel (BCI), machine
didactisée, permettant l’assemblage de 2 types de pièces différentes,
nous allons définir les variables, dans l’objectif d’une utilisation ultérieure
de supervision.
On va donc « penser » un découpage fonctionnel de la machine, afin de
créer directement des noms de variable, utilisable dans une BD, avec le
concept de branche.
P. GUERINEAU ARS - Supervision 10
Ce système va être utilisé pour assembler des pièces
de nature et de forme différentes. Il faut assembler un
anneau plastique sur un jeton (avec téton) métallique.
Description du système (BCI)
P. GUERINEAU ARS - Supervision 11
Il est donc constitué d’une chaîne de convoyage ou toutes les pièces (métallique et
plastique) arrivent, 2 capteurs vont permettre de reconnaître la nature des pièces et
d’éjecter les pièces plastiques dans une goulotte spécifique et ensuite de conduire les
pièces métalliques vers un tapis roulant, en passant par une autre goulotte.
Dès qu’une pièce métallique aura été détectée il faudra mettre en marche le tapis et
quand la pièce arrivera sur le tapis, il faudra libérer la pièce plastique de sa goulotte et
ainsi la pièce métallique entraînera la pièce plastique en se déplaçant et c’est ainsi que
l’assemblage final sera effectué.
Des capteurs inductifs, capacitifs et de présence reconnaîtront la nature des pièces et si
une pièce n’est pas correctement assemblée (un jeton métallique sans sa pièce
plastique par exemple), la pièce défectueuse sera éjectée dans un bac prévu à cet effet.
Par contre, si la pièce est conforme, elle ne sera pas éjectée et sera stockée dans un
autre bac.
Description du BCI (suite)
P. GUERINEAU ARS - Supervision 12
Si la goulotte est pleine il faut arrêter d’éjecter les pièces plastiques, pour cela il faudra
mettre en œuvre un compteur de pièce. Ce compteur devra être géré dynamiquement
(arrivée et sortie de pièces). Dans ce cas (goulotte pleine) les pièces plastiques non
éjectées tomberont automatiquement dans un bac de récupération.
Enfin quand l’assemblage sera correct les pièces tomberont automatiquement dans un
bac de sortie de processus, dans le cas contraire les pièces devront être éjectées en fin
de tapis vers un bac : pièces incorrectement assemblées.
La goulotte contenant les pièces plastiques a une capacité limitée à : 5. La gestion de
cette capacité est assurée par un « bloqueur » qui a pour rôle de bloquer les pièces dans
la goulotte ou de les laisser passer une à une.
Il y a donc un capteur de position qui indique qu’une pièce est présente au lieu
d’assemblage (et donc qu’elle a été éjectée).
Synoptique du BCI
Capteur de présence pièce au lieu
d’assemblage
Sens de progression du tapis
PREPLAS
Sens de progression de la chaîne
Capteur capacitif : CAPA
Capteur de présence : IRCAPA
Chaîne de convoyage
Ejecteur pièce
plastique
Bloqueur (à came) de pièce
plastique
Goulotte pièce
plastique
Capteur de présence pièce
métallique
Capteur inductif : INDUC
Capteur de présence : IRINDUC
Ejecteur fin de tapis
Bac de réception des pièces
non correctement assemblées
Bac de réception des pièces
correctement assemblées
Goulotte pièce
métallique
EJECHAIN METCHAIN
EJETAPIS
BLOPLAS
P. GUERINEAU ARS - Supervision 13
Liste des variables du BCI
P. GUERINEAU ARS - Supervision 14
En conséquence le système à automatiser comporte les actionneurs
(sorties partie commande) suivants : - moteur actionnant la chaîne de convoyage : MOTCHAIN,
- moteur entraînant le tapis : MOTAPIS,
- éjecteur pièce plastique : EJECHAIN,
- bloqueur pièce plastique : BLOPLAS,
- éjecteur fin de tapis : EJETAPIS.
En conséquence le système à automatiser comporte les capteurs (entrées partie
commande) suivants : - présence d’une pièce sur la chaîne : PRECHAIN,
- présence d’une pièce métallique sur la chaîne : METCHAIN,
- présence d’une pièce plastique au lieu d’assemblage : PREPLAS,
- présence d’une pièce en fin de tapis : FINTAPIS,
- présence d’une pièce métallique au lieu de test : INDUC,
- présence d’une pièce au lieu de test des pièces métalliques : IRINDUC,
- présence d’une pièce plastique au lieu de test : CAPA,
- présence d’une pièce au lieu de test des pièces plastiques : IRCAPA.
Noter que la désignation qui vient d’être faite est assez naturelle, elle ne servira
que de libellés, dans la désignation structure Base de Données que l’on se
propose de faire maintenant.
Analyse fonctionnelle
Une analyse fonctionnelle doit être menée à bien, afin de définir, les différentes
branches du système, les différents domaines et natures.
P. GUERINEAU ARS - Supervision 15
Nombre de branches : ?
Il s’agit de trouver les sous ensembles fonctionnels du système, pour
répondre à cette question :
- une branche : chaîne de convoyage, => CHAINE
- une branche : goulotte pièce plastique, => GOUL
- une branche : tapis d’éjection des pièces. => TAPIS
Création des domaines
Dans cet exemple, le nombre de variables est faible et ne nécessite donc pas beaucoup de niveaux d’éléments dans la désignation, c’est pourquoi, ici le niveau de description, le plus haut sera celui utilisé pour les domaines, et pour les branches.
Donc 3 domaines :
- CHAINE
- GOUL
- TAPIS
P. GUERINEAU ARS - Supervision 16
Création des natures
Il s’agit ici de définir quelles sont les fonctions ou actions, utilisées dans
chaque domaine.
Dans les domaines : CHAIN, TAPIS et GOUL , on trouve =>
- La fonction d’éjection : EJEC,
- La fonction moteur : MOT,
- La fonction captage IR : CAPIR,
- La fonction captage IL : CAPIL,
- La fonction de détection : DET.
On vient de définir 5 natures différentes :
EJEC, MOT, CAPIR, CAPIL et DET
P. GUERINEAU ARS - Supervision 17
Création de l’arborescence
Avant de finaliser la désignation des variables, il faut impérativement « dessiner » l’arborescence :
P. GUERINEAU ARS - Supervision 18
CHAINE
EJEC MOT
Etat Cmd
CAPIR CAPIL
Etat Cmd
(EJECHAIN)
(MOTCHAIN) (PRECHAIN) (METCHAIN)
Etat Cmd Etat Cmd
Création de l’arborescence (suite)
P. GUERINEAU ARS - Supervision 19
TAPIS
EJEC MOT CAPIR DET
Etat Cmd
(MOTAPIS) (IRCAPA)
(CAPA)
FinTapis INDUC CAPA
Etat Cmd Etat Cmd Etat Cmd
INDUC CAPA
Etat Cmd Etat Cmd
(EJECTAPIS) (IRINDUC)
(FINTAPIS)
(INDUC)
Etat Cmd
Création de l’arborescence (suite)
P. GUERINEAU ARS - Supervision 20
GOUL
CAPIR MOT
Etat Cmd
(PREPLAS)
(BLOPLAS)
Cmd Etat
Récapitulatif
Liste des variables de sorties
Nom variable Libellé associé
CHAINE.MOT.CMD MOTCHAIN
TAPIS.MOT.CMD MOTAPIS
GOUL.MOT.CMD BLOPLAS
CHAINE.EJEC.CMD EJECHAIN
TAPIS.EJEC.CMD EJECTAPIS
P. GUERINEAU ARS - Supervision 21
Récapitulatif (suite)
Liste des variables d’entrée :
Nom des variables Libellé associé
CHAINE.CAPIR.ETAT PRECHAIN
CHAINE.CAPIL.ETAT METCHAIN
TAPIS.CAPIR.CAPA.ETAT IRCAPA
TAPIS.CAPIR.INDUC.ETAT IRINDUC
TAPIS.CAPIR.FINTAPIS.ETAT FINTAPIS
TAPIS.DET.CAPA.ETAT CAPA
TAPIS.DET.INDUC.ETAT INDUC
GOUL.CAPIR.ETAT PREPLAS
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