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Basses dilutions et drainage homéopathiques Homeopathic low dilutions and drainage Médecin homéopathe, 4, rue Saint-Vincent-de-Paul, 75010 Paris, France C omme en haute couture, il y a des modes en médecine. N'importe quel praticien de 20 ou 30 ans de pratique peut en témoigner. L'homéo- pathie n'échappe pas à la règle. Par exemple, les basses dilutions. Celles qui se prescrivent en gouttes ou en tritu- ration. Elles semblent être démodées et ne sont plus guère enseignées dans nos écoles homéopathiques où on leur pré- fère les moyennes et hautes dilutions. Dans les communications lors de nos congrès ou dans les articles de nos revues on hésite parfois à les conseiller. Pourtant les basses dilutions sont encore très prescrites. Pour preuve, nos labora- toires homéopathiques en fabriquent et en vendent beaucoup. Pourquoi ? Peut- être, simplement, parce que dans l'inti- mité du colloque singulier avec leurs patients, les homéopathes, avec l'expé- rience, se sont rendu compte de l'intérêt thérapeutique de ce type de dilutions. Les médecins homéopathes du passé, ceux qui ont beaucoup prescrit les basses dilutions, connaissaient probablement l'homéopathie aussi bien que les homéo- pathes actuels. QU'EST-CE QU'UNE BASSE DILUTION HOMÉOPATHIQUE ? On distingue traditionnellement en homéopathie des dilutions basses, moyennes et hautes. Comment les dé- nir ? Où situer les frontières ? Certains considèrent la 5 CH comme une basse dilution. D'autres, la 7 CH comme une haute. En fait, ce sont les hautes dilutions qui sont les plus difciles à dénir : où commencent-elles ? où nissent-elles ? Georges Demangeat [1], en 1981, a bien décrit le ou des frontières entre les dif- férentes hauteurs de dilutions, et évoqué la recherche de la meilleure dynamisation Claude Jousset Mots clés Basses dilutions Drainage Homéopathie Keywords Drainage Homeopathy Low dilutions Adresse e-mail : [email protected] RÉSUMÉ Depuis le début de l'homéopathie, des médecins homéopathes, français en particulier, ont prescrit des basses dilutions et utilisé pour leur prescription la technique dite du drainage homéopathique. Ils ont beaucoup écrit à ce sujet alors que les auteurs modernes en parlent peu dans les ouvrages récents. Le propos de cet article est de faire le point sur une technique de prescription encore très utilisée. © 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. SUMMARY Since the origins of homeopathy, homeopathic doctors, particularly in France, have prescribed low dilutions and used for their prescription the technique known as homeopathic drainage. In the past, a lot has been written on this subject although modern authors have discussed it little in recent works. This article reviews a prescription technique which is still frequently used. © 2012 Elsevier Masson SAS. All rights reserved. La Revue d'Homéopathie 2012;3:5962 Pratiques © 2012 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2012.04.011 59

Basses dilutions et drainage homéopathiques

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La Revue d'Homéopathie 2012;3:59–62 Pratiques

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Basses dilutions et drainagehoméopathiques

Homeopathic low dilutions and drainage

Claude Jousset

Médecin homéopathe, 4, rue Saint-Vincent-de-Paul, 75010 Paris, France

Mots clésBasses dilutionsDrainageHoméopathie

KeywordsDrainageHomeopathyLow dilutions

UMÉis le début de l'homéopathie, des médecins homéopathes, français en particulier, ontrit des basses dilutions et utilisé pour leur prescription la technique dite du drainageopathique. Ils ont beaucoup écrit à ce sujet alors que les auteurs modernes en parlentans les ouvrages récents. Le propos de cet article est de faire le point sur une technique deription encore très utilisée.2 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

MARYthe origins of homeopathy, homeopathic doctors, particularly in France, have prescribed

ilutions and used for their prescription the technique known as homeopathic drainage. In thea lot has been written on this subject although modern authors have discussed it little int works. This article reviews a prescription technique which is still frequently used.2 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

omme en haute couture, il y a des médecins homéopathes du passé, ceux

Adresse e-mail :[email protected]

Cmodes en médecine. N'importequel praticien de 20 ou 30 ans

de pratique peut en témoigner. L'homéo-pathie n'échappe pas à la règle. Parexemple, les basses dilutions. Cellesqui se prescrivent en gouttes ou en tritu-ration. Elles semblent être démodées etne sont plus guère enseignées dans nosécoles homéopathiques où on leur pré-fère les moyennes et hautes dilutions.Dans les communications lors de noscongrès ou dans les articles de nosrevues on hésite parfois à les conseiller.Pourtant les basses dilutions sont encoretrès prescrites. Pour preuve, nos labora-toires homéopathiques en fabriquent eten vendent beaucoup. Pourquoi ? Peut-être, simplement, parce que dans l'inti-mité du colloque singulier avec leurspatients, les homéopathes, avec l'expé-rience, se sont rendu compte de l'intérêtthérapeutique de ce type de dilutions. Les

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qui ont beaucoup prescrit les bassesdilutions, connaissaient probablementl'homéopathie aussi bien que les homéo-pathes actuels.

QU'EST-CE QU'UNE BASSEDILUTION HOMÉOPATHIQUE ?

On distingue traditionnellement enhoméopathie des dilutions basses,moyennes et hautes. Comment les défi-nir ? Où situer les frontières ? Certainsconsidèrent la 5 CH comme une bassedilution. D'autres, la 7 CH comme unehaute. En fait, ce sont les hautes dilutionsqui sont les plus difficiles à définir : oùcommencent-elles ? où finissent-elles ?Georges Demangeat [1], en 1981, a biendécrit le flou des frontières entre les dif-férentes hauteurs de dilutions, et évoquéla recherche de la meilleure dynamisation

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possible, alors qu'il était abonné au cours du Centred'études homéopathiques de France (CHF) vers l'année1942. Il était alors enseigné que trois échelles de dyna-misation ou dilutions étaient utilisées en homéopathie :

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les basses dilutions de la 1re D à la 6e D ;

� les moyennes dilutions représentées par la 4e et la5e CH ;

les hautes dilutions constituées de la 7e et de la9e CH.

En 1973, Zissu et Guillaume publient un excellentmanuel d'enseignement [2] dans l'optique d'une cer-taine pratique de l'homéopathie en France. Il est donnéune échelle de dilutions :

� dilutions basses de la TM à la 4e CH ; � dilutions dites moyennes de la 5e à la 9e CH ; � dilutions dites hautes de la 12e à la 30e CH.Qu'elle est la véritable échelle ? S'il n'y en a pas, parquelle nécessité en créer une, puisque de toute manièreelle sera démentie quelques années plus tard.Pour Kent, la 30e CH était une basse dilution [3] : c'estun point de vue que nous ne partageons pas.Nous ne retenons pas les dilutions korsakoviennes :dans leur mode de fabrication, les premières atténua-tions sont des décimales.Il est heureusement plus facile de définir les bassesdilutions : elles commencent à la teinture mère pourles souches végétales et animales, et à la premièreatténuation commercialisée pour les souches minéra-les. Mais il faut bien définir une limite supérieure. Nousl'avons fixé, arbitrairement, à la 7e DH comprise. Danscette fourchette, il s'agit sans conteste de basses dilu-tions. Au-delà (à partir de la 4e CH ou de la 8e DH) nousne prendrons pas position.Les « basses dilutions homéopathiques » sont, pourmoi, les dilutions qui commencent à la teinture mèrepour les souches végétales et animales, et à la premièreatténuation commercialisée pour les souches minéra-les, et qui sont inférieures à la 4e CH (ou 8 DH), cesdernières n'étant pas considérées comme des bassesdilutions.

Les dilutions décimaleshahnemanniennes peuvent s'écrire

« DH », « D » ou « X ».

DÉFINITION ET INTÉRÊT DU DRAINAGEHOMÉOPATHIQUE

Le drainage homéopathique est le corollaire de l'utilisa-tion des basses dilutions en homéopathie.En effet, les draineurs sont des médicaments homéo-pathiques traditionnellement prescrits, le plus souventen basses dilutions fréquemment répétées, car leuraction est superficielle et transitoire.

Le drainage est une technique homéopathique qui per-met de favoriser les éliminations et de freiner les éven-tuelles aggravations après la prise du simillimum.Divers homéopathes de renom ont contribué à définir lanotion de drainage.

Roland ZissuDans son ouvrage fondamental, Matière médicalehoméopathique constitutionnelle, Roland Zissu [4] pré-cise en détail sa conception du drainage homéopa-thique : « L'importance du drainage en homéopathieest directement liée aux conceptions homéopathiquesde la maladie. Pour en saisir l'esprit et les principesd'application, il nous faut remonter à sa définition età son étude comparée dans les diverses disciplinesmédicales où il est utilisé. [. . .] Le drainage (homéopa-thique) repose sur les lois homéopathiques, se fait aumoyen des remèdes minéraux, végétaux et animaux, etobéit aux conceptions homéopathiques de lamaladie. ».

Unicisme, complexisme et pluralismeIl existe plusieurs conceptions du drainage suivantl'interprétation pratique de la doctrine homéopathique ;là encore, nous retrouvons ses trois techniques d'appli-cation. Schématiquement, on distingue :

� l'unicisme de Kent. Le remède indiqué est à lui-même son propre draineur : c'est le draineur idéal,qui « couvre tout le cas » ;

le complexisme. C'est à l'opposé, un ensemble deremèdes organotropiques qui représente le drainage.L'individualisation est réduite à une individualisationde groupe de remèdes agissant synergiquement surun groupe de tissus ou de fonctions, c'est unpolydrainage ;

le pluralisme. Il existe deux tendances issues d'unmême tronc qui est la pratique du docteur AntoineNebel de Lausanne [5] :� d'une part, le style de prescription pratiqué par LéonVannier [6–8], lui-même élève de Nebel, et celui deMaurice Fortier-Bernoville [9], où l'alternance quasisystématique des médicaments est érigée en règlede prescription ;

� d'autre part, le style pratiqué par André Rouy[10,11], disciple direct de Nebel, qui associe à l'al-ternance des médicaments, la prescription d'undrainage sous forme de complexes médicamenteuxindividualisés (différents des formules préparéesà l'avance par les laboratoires).

Sans entrer dans les polémiques et quel que soitl'auteur, le drainage a été pressenti bien avant eux :Hippocrate, Paracelse, Hahnemann et de nombreuxdisciples. Tous ces auteurs ont insisté sur la nécessitéd'atténuer les effets parfois trop violents du simillimum.Les « kentistes » eux-mêmes, ne donnent-ils pas sou-vent un « simile », avant le simillimum ? Le drainage est

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donc une nécessité, il fait le « lit » au simillimum ouà une suite de remèdes semblables.

Nebel et RouyNebel [5] a, le premier, codifié le drainage par saconception des canalisateurs qui sont à la fois les anti-dotes (qui atténuent l'aggravation due au simillimum) etles complémentaires d'Hahnemann.Rouy [10,11] reprend et développe les travaux de Nebel.Pour Rouy, le drainage agira :

� par stimulation organique : par les remèdes orga-nopathiques à action élective sur un organe. Exem-ples : Ceanothus sur la rate, Chelidonium sur le lobedroit du foie, etc. ;

par résorption d'une congestion locale par lesremèdes à action spécifique sur un tissu ou une régionanatomique. Exemples :� sur un tissu :Saponaria, Fumaria sur la peau ;Rhustoxicodendron sur les tendons ; Bryonia sur lesséreuses, etc.

� sur une région anatomique : Ranunculus sur labase gauche du thorax ; Chelidonium sur la basedroite du thorax, etc.

Michel GuillaumeRoland Zissu et Michel Guillaume [2] précisent lessignes d'appel du drainage : « Ce que des générationsde médecins homéopathes (depuis le début duXIXe siècle) ont appelé drainage, répond à une catégo-rie de signes régionaux ou locaux traduisant un dys-fonctionnement des organes ou des voies d'éliminationde l'organisme, signes présents dans de nombreuxremèdes, mais avec une importance et une intensitéinégales, au premier plan dans ceux étiquetés draineursou mieux satellites, secondaires dans ceux appelésremèdes de fond. ».Dans des entretiens oraux non publiés datant de 1999,Michel Guillaume nous donne une définition du drainagedans un état chronique diathésique :« Le drainage consiste, dans une diathèse définie, à nepas prescrire obligatoirement le ou les remèdes de fonden première intention, mais à prescrire des remèdesorganotropiques sur les émonctoires, choisis soit parune méthode « probabiliste », soit grâce à un ou deuxsignes objectifs ou subjectifs. ».

INTÉRÊT ET INCONVÉNIENTSDU DRAINAGE HOMÉOPATHIQUE

Intérêt du drainageLe grand intérêt du drainage étant de préparer et defaciliter l'action du remède de fond, les médicaments dedrainage précéderont donc, dans la majorité des cas, lemédicament de fond. Dans certains cas, cependant, les

médicaments de drainage suivront le médicament defond, notamment dans les cancers et les tumeurs.Parfois, le médicament de fond peut être employésimultanément avec le ou les médicaments dedrainage.De nos jours, nos organismes sont soumis à une pollu-tion de plus en plus variée et de plus en plus intense(pollutions urbaine, chimique et biochimique, nucléaire,stress. . .). La technique homéopathique du drainageprend là tout son intérêt pour « désencrasser », « déto-xiner » ou « désintoxiquer » un organisme vivant et lepréparer à profiter pleinement de l'action du ou desmédicaments homéopathiques de fond.

Inconvénients du drainageDeux inconvénients du drainage sont à éviter :

� ne pas créer une pathogénésie, car il s'agit debasses dilutions prises fréquemment ;

ne pas associer trop de médicaments dans unemême formule, car on doit toujours pouvoir justifierl'indication des divers médicaments prescrits pourmaîtriser sa thérapeutique.

À PROPOS DES COMPLEXESHOMÉOPATHIQUES

Les complexes homéopathiques ont un usage tradition-nel bien établi en France et en Allemagne, pays deSamuel Hahnemann.Depuis plus de 100 ans, ils sont prescrits par de nom-breux médecins homéopathes.Le complexe homéopathique est une association, dansune même préparation, de plusieurs médicamentshoméopathiques dans le but d'élargir le champ d'appli-cation des indications de ce complexe.La finalité est de soulager le plus rapidement possible lemalade en « couvrant » le maximum de ses symptômesprésents.Il s'agit en général d'une préparation magistrale pres-crite par le médecin d'après une similitude symptoma-tique limitée, loco-régionale et physiopathologique.Les laboratoires homéopathiques fabricants ontrelevé que, pour une même pathologie, beaucoupde ces préparations magistrales comportaient lesmêmes médicaments. Afin de faciliter la prescriptionet la délivrance du produit, ils ont réalisé des prépa-rations complexes adaptées à différentes pathologies,en se référant pour la composition aux préparationsmagistrales le plus souvent prescrites par lesmédecins.Les complexes ainsi réalisés et commercialisés sousdes « noms de fantaisie » (selon la terminologie consa-crée) ont pour objet d'apporter une aide transitoire et/oucomplémentaire au malade. En effet, ils sont utiles dansdeux circonstances :

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au début d'une affection aiguë, où l'organisme,sidéré par la maladie, n'a pas encore eu le tempsde développer une symptomatologie hautement indi-vidualisée. Dans ce cas précis, un très petit nombre demédicaments suffit à soulager la grande majorité desmalades. L'usage du complexe est alors limité dans letemps et une consultation médicale s'impose si lessymptômes persistent ;

en complément d'un traitement homéopathique« de terrain » prescrit par un médecin. Il s'agit alorssouvent de la technique dite du « drainage homéo-pathique », très utilisée par beaucoup d'homéopathesfrançais depuis des décennies.

Le « complexisme » est donc une technique homéopa-thique aux indications particulières. Il n'a pas la préten-tion d'être un traitement de terrain, mais de soulagerrapidement un malade en pathologie aiguë, et d'être,éventuellement, un complément thérapeutique d'un trai-tement de terrain.Il ne faut pas lui demander plus qu'il ne peut donner : ilne remplace pas un traitement homéopathique person-nalisé prescrit au décours d'une consultation chez unmédecin homéopathe.Il n'en demeure pas moins qu'il peut rendre de grandsservices aux malades et à ce titre, mérite sa placedans les différentes techniques de prescriptionhoméopathiques.

FORMULES EN BASSES DILUTIONSHOMÉOPATHIQUES

En parcourant la littérature homéopathique depuis lemilieu du XIXe siècle, on peut relever de très nombreu-ses formules composées comprenant exclusivementdes bases dilutions. Les auteurs anciens explicitaientdans leurs livres et les articles de revues, beaucoup plusque les auteurs modernes, leur mode de prescription :ils recopiaient littéralement leurs ordonnances. Le

recueil de ces formules est une mine pour les prescrip-teurs d'aujourd'hui. L'ouvrage Basses dilutions et drai-nage et en homéopathie [12] en recense une liste quasiexhaustive.

Déclaration d'intérêts

L'auteur déclare ne pas avoir de conflits d'intérêts en relation avec cetarticle.

RÉFÉRENCES

[1] Demangeat G. Théorie et pratiques des dynamisations homéo-pathiques. Ann Homéopat Fr 1981;23:5–14.

[2] Zissu R, Guillaume M. Manuel de médecine homéopathique.

Paris: Doin; 1977.[3] Kent JT. La science et l'art de l'homéopathie, 2e éd., Maison-

neuve; 1969.

[4] Zissu R. Matière médicale homéopathique constitutionnelle,4 vol. Peyronnet; 1961. Vol. 1. p 112–21.

[5] Nebel A. In: Fortier-Bernoville M, editor. La pratique homéopa-

thique du drainage dans le traitement des maladies du foie et desvoies biliaires. L'Homéopathie moderne 1913;7(5):300.

[6] Vannier L. Le drainage. Homéothérapie en pratique. Homéopat

Fr 1924;4:131–45.[7] Vannier L. Le drainage. Homéopat Fr 1931;11:483.[8] Vannier L. Le drainage homéopathique. Bulletin du Centre

Homéopathique de France 1951;2:155.

[9] Fortier-Bernoville M. Application et valeur du principe du drainageet de la canalisation en thérapeutique homéopathique. L'Homéo-pathie moderne 1934;2:116.

[10] Rouy A. Remarques sur le drainage. L'Homéopathie moderne1934;296.

[11] Rouy A. Hommage au Dr. Nebel. Drainage et relations médica-

menteuses. Bulletin de la Société de médecine homéopathiqued'Aquitaine 1954;6:17.

[12] Coulamy A, Jousset C. Basses dilutions et drainage en homéo-

pathie. Paris: Similia; 2000.