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Becs et plumes du Languedoc
Chevalier gambette, tadornes de Belon et flamants roses cohabitent en toute quiétude dans ces lagunes préservées.
Découvrez en images ces espèces colorées.
Le héron pourpré est l'un des oiseaux que l'on peut admirer dans les lagunes du Languedoc. Celles-ci constituent des zones de refuge, d'alimentation
et de reproduction pour un grand nombre d'espèces.
Les flamants roses sont des échassiers emblématiques des lagunes littorales. Le cou, le bec et des pattes robustes lui permettent d'exploiter
les fonds vaseux en toutes circonstances.
Le rémiz penduline est une petite mésange. Il s'observe à partir des beaux jours, tôt le matin, dans les roselières du Pont des Tourradons,
en pleine Camargue gardoise.
Le guêpier d'Europe, une cigale au bec, est une espèce que l'on peut rencontrerà l'étang de Salses-Leucate.
Le Tadorne de Belon s'envole à l'automne vers la Baie d'Helgoland pour effectuer sa mue avant de redescendre sur son site d'hivernage
atlantique et méditerranéen, riches en plancton végétal et animal.
Le chevalier arlequin, de passage chaque année, retrouve peu à peu son plumage nuptial. Les lagunes languedociennes sont souvent utilisées
comme haltes migratoires.
Les sternes naines mènent une danse nuptiale élaborée. Le mâle joint l'utile à l'agréable en apportant des poissons à la femelle convoitée.
Des sternes caspiennes, ici en pleine parade amoureuse, viennent deux fois par an faire étape sur les étangs montpelliérains et en Camargue,
où elles reprennent des forces nécessaires au grand voyage vers l'Afrique.
Le chevalier gambette est doté d'un bec et de pattes proportionnellement longs. L'extrémité du bec a pour particularité d'être muni de zones sensibles
qui permettent la détection de petites proies enfouies dans la vase.
Dans les colonies de mouettes mélanocéphales, les oiseaux nichent à proximité les uns des autres. Les sites investis ne sont pas choisis au hasard
mais en fonction des exigences écologiques des espèces.
Le butor étoilé est un oiseau territorial. Il cherche à occuper et à défendre un site apte à assurer la subsistance du couple et de sa progéniture
pour la saison à venir.
Une femelle sarcelle d'hiver se prépare peut-être pour regagner ses quartiers de reproduction. Ce voyage, appelé migration prénuptiale, a lieu en février.
La cigogne blanche est l'oiseau star des rives de l'étang du Méjean. D'octobre à février, un dortoir (constitué de 150 individus en 2005) se forme,
Et après le coucher du soleil, tous les oiseaux le rejoignent.
Les grands cormorans s'observent en automne et en hiver sur l'étang de Vendres, une immense zone humide de plus de 1 500 hectares,
dont 900 hectares de roselières et de plans d'eau.
