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Au Service d’un développement solidaire Ingénieurs Sans Frontières PROJET DE BENCHMARKING NORMATIF PRODUITS ISSUS DE LA FONTE DES DECHETS PLASTIQUES BENCHMARKING PPR Ingénieurs Sans Frontières

Benchmarking PPR · 2012-09-21 · En Afrique de l’Ouest et centrale, beaucoup d’artisans fondeurs et d’associations de femmes pratiquant la collecte des déchets s’aventurent

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Au Service d’un développement solidaire

Ingénieurs Sans Frontières

PROJET DE BENCHMARKING NORMATIF

PRODUITS ISSUS DE LA FONTE DES DECHETS PLASTIQUES

BENCHMARKING PPR

Ingénieurs Sans Frontières

Page 2: Benchmarking PPR · 2012-09-21 · En Afrique de l’Ouest et centrale, beaucoup d’artisans fondeurs et d’associations de femmes pratiquant la collecte des déchets s’aventurent

Le projet en quelques mots

Ingénieurs Sans Frontières vise à concilier l’appui au développement du Sud avec une dé-

marche respectueuse de l’environnement et de la sécurité des artisans.

Soutenons-les dans leur projet de qualification de produits issus des déchets plastiques !

En Afrique de l’Ouest et centrale, beaucoup d’artisans fondeurs et d’associations de femmes pratiquant la collecte des déchets

s’aventurent à fondre les déchets plastique à tout va. Ils jonglent avec des molécules en fusion sans prendre en compte les dan-

gers de telles manipulations. Cependant, il faut bien convenir qu’il existe des opportunités plus qu’évidentes tant au niveau de

l'assainissement qu'au niveau de la création d’activités génératrices de revenus.

L’implication des techniciens d’Ingénieurs Sans Frontières dans la thématique de l’assainissement des déchets plasti-

ques date du début des années 2000.

� 2003 : première étude de faisabilité technique et économique d’une filière de valorisation des déchets plastique dur dans la

commune de Lemba à Kinshasa.

� 2005 : ISF s’engage comme opérateur de projet à Kinshasa en partenariat avec l’ONG locale Umoja Développement

Durable (UDD) pour la mise en place d’une filière économique de valorisation des déchets en plastique dur.

� 2005 à 2010 : réussite dans la mise en place de deux techniques de revalorisation des déchets plastique : le broyage

et l’agglomération.

� 2009 : une deuxième unité de recyclage est en montage à Lubumbashi (projet 2009-2011).

� 2010 : montage d'une unité complète de recyclage dans la commune de Limete à Kinshasa ainsi que l’incubation

d’une coopérative de trois entrepreneurs en recyclage dans la commune de Kimbanseke, toujours dans la capitale

congolaise.

Participez et contribuez à la réalisation de ce projet technique en transformant ces alchimistes amateurs en des techniciens pro-

fessionnels et maîtres de leurs techniques d’assainissement !

Myriam Kresse,

Chargée de programme

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Une urbanisation galopante

L’Afrique est le continent du monde où la

croissance démographique est la plus forte. La

population a été multipliée par 4 depuis 1950

pour atteindre 750 millions d’habitants en

2005. Cette explosion démographique a en-

traîné une augmentation considérable de la

population urbaine (multipliée par 11 depuis

1950 avec une urbanisation de 40%).

Mais les autorités, dépourvues de moyens,

sont dans l’impossibilité de réguler et d’assu-

rer une gestion urbaine, que ce soit au niveau

des services municipaux, des plans d’urba-

nisme ou du foncier.

Plastic is fantastic !

Pensez à tout ce qui vous entoure depuis 50 ans ! que ce soit pour

des raisons autant pratiques qu’esthétiques, le plastique est partout,

de la cuisine au grenier, de la médecine à l’agriculture, de l’ustensile

au textile. Le plastique, au fil des années, a pris la place d’autres ma-

tières, plus lourdes, plus rigides, plus fragiles.

Mais, lorsque les gouvernements du Nord ont commencé à se pen-

cher sur la problématique du déchet plastique, cette matière leur est

apparue rapidement moins fantastique ! 10 ans il aura fallu à l’Eu-

rope pour organiser des filières de récupération sélective et de recy-

clage de ce déchet.

Au Sud, les capitales et les villes secondaires subissent une crois-

sance anarchique suite à l’afflux de population des régions rurales.

A cela s’ajoute souvent l’absence de politique de gestion des déchets,

la difficulté d’aménager des décharges et l’utilisation massive des

emballages plastiques qui ont provoqué l’envahissement de la ville

avec des conséquences graves au point de vue environnemental et

sanitaire :

� Multiplication anarchique des dépotoirs dans les rues, à proximi-

té des rivières, aux abords des marchés, dans les zones d’habitat. Ces

décharges sauvages représentent des foyers d’infection importants,

favorisant la prolifération des maladies, de la vermine.

� Bouchage des caniveaux où les eaux stagnent, favorisant le trans-

fert des maladies hydriques représentant la première cause de mor-

talité.

� Erosion des sols : au fil des années, les plastiques jonchant au sol,

mélangés à la terre empêchent l’absorption normale des eaux de

pluie par le sol, entraînant à chaque grosse pluie des inondations

avec comme conséquence l'érosion des sols et la destruction des

routes.

Un gisement de matière première à portée de main

Le plastique est partout dans les villes du Sud, par terre, dans

les décharges sauvages, dans les caniveaux, dans les terrains

vagues ….. un vrai gisement exploitable et rémunérateur.

Le recyclage

Une idée relativement récente consiste à considérer les

déchets comme une ressource à exploiter et non comme

des rebuts dont il faut se débarrasser. Traiter les déchets

comme des matières premières devient de plus en plus

courant, en particulier dans les agglomérations où l'espace

pour ouvrir de nouvelles décharges se raréfie.

Le recyclage est un procédé par lequel les matériaux qui

composent un produit en fin de vie (généralement des

déchets industriels ou ménagers) sont réutilisés en tout ou

en partie. Pour la plupart des gens dans les pays dévelop-

pés, le recyclage regroupe la récupération et la réutilisa-

tion des divers déchets ménagers. Ceux-ci sont collectés et

triés en différentes catégories pour que les matières pre-

mières qui les composent soient réutilisées.

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ISF : phase d’expérimentation à Kinshasa

Des initiatives diffuses et non contrôlées

Le recyclage par la fonte

Aujourd’hui, beaucoup de pays d'Afrique sub-saharienne et cen-

trale voient naître des initiatives de recyclage de déchets plasti-

ques via le process de la fonte.

Dans le souci permanent d’étoffer son expertise technique, ISF a

investigué sur les différentes techniques de fonte plastique. En

première analyse, rien ne semble plus facile au regard du nom-

bre d’initiatives prônant leur « technique » et leur « savoir

faire ». Le matériel est rudimentaire et facile à acquérir : une

casserole, un foyer et des moules de forme. Les déchets plasti-

ques sont chauffés jusqu’à environ 160°C ; sont mélangés à du

sable ; la pâte est coulée dans des moules de la forme désirée.

Après refroidissement, il ne reste plus qu’à démouler les pro-

duits. Le process semble simple et donc facilement reproducti-

ble.

Pourtant, les déchets plastique jonchent toujours les rues et le

recyclage par la technique de la fonte ne constitue pas la niche

économique et technique qui assainirait les villes et générerait

des revenus à toute personne de bonne volonté.

ISF a réalisé plusieurs essais techniques entre 2005 et 2010.

� Les premiers essais ont été pratiqués avec une extrudeuse pour

la fonte et le mélange de la matière. Celle-ci était alors coulée

dans des moules contenant des matières inertes (sable, gravier)

et mise à contrainte dans une presse. Cette méthode présentait

d’importants inconvénients au niveau du retrait de la matière

lors de son refroidissement rapide à la sortie de l’extrudeuse.

En outre, cette machine nécessite une bonne alimentation éner-

gétique et des capacités d’entretien et de maintenance spécifi-

ques.

L’utilisation de l’extrudeuse a donc été abandonnée.

� Une deuxième vague d’essais a porté sur le mélange manuel

dans une « marmite ». Ainsi, les problèmes de retrait différencié

de la pâte est résolu.

Néanmoins, la difficulté de cette configuration réside dans le fait

que l’opérateur ne dispose d’aucun moyen de contrôle de la

température de chauffe. Problème majeur compte tenu que le

plastique prend facilement feu à partir du moment où il atteint

des températures trop élevées. Par ailleurs, à certains niveaux de

températures, la matière engendre des fumées nocives.

� La dernière vague d’essais a porté sur l’utilisation d’une cuve

basculante dotée d’un malaxeur manuel ou motorisé. Si le

contrôle de la température n’est pas encore satisfaisant, cet

équipement permet le mélange homogène de plastique et de

sable, le déversement aisé de la pâte en fusion dans les moules

ainsi que la protection vis-à-vis des fumées nocives.

Cette unité expérimentale a d’ailleurs permis de produire plu-

sieurs centaines de pavés autobloquants.

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Objectifs du projet

Si ISF connait des améliorations de sa technique de fonte de plas-

tiques, il lui reste à définir un procédé de fabrication validé par

des experts en plasturgie et en mécanique reprenant en compte

les paramètres HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement).

En effet, ISF est conscient que sans modus operandi validé, sans

étude des matériaux utilisés, sans capabilité et répétabilité de

production, sans qualification des produits issus de plusieurs pro-

ductions, il est très risqué de créer et de mettre sur le marché de

nouveaux produits sans contrôle de leur fabrication et leur évolu-

tion dans le temps et sous des conditions mécaniques, physico

chimiques et environnementales bien déterminées.

L’objectif est donc l’optimisation d’une technique de fonte des

déchets plastique en spécifiant rigoureusement la méthodolo-

gie de travail afin de garantir l’hygiène et la sécurité des opéra-

teurs ainsi que la sauvegarde de leur environnement.

1) Mise sur pied d’un comité d’experts

Au vu des timides essais entrepris aux 4 coins de l’Afrique

pour développer la fabrication d’objets issus de la fonte de

déchets plastique, ISF est convaincu qu’en regroupant (au sein

d’un atelier d’une semaine) les principaux acteurs du recy-

clage, une « recette » des meilleures pratiques et savoir faire

pourra naître et être validée. Ces experts seront les bâtisseurs

d’une technique communément émise, admise et reproduite.

Ils participeront au développement de 5 produits choisis

conjointement.

2) Montage d’une unité prototype de fonte des

déchets plastique

L’actuel atelier d’expérimentation de fonte plastique du Cen-

tre Ecologique Albert Schweitzer à Saaba (Burkina Faso) sera

appuyé dans sa mission de R&D. Il sera pourvu de tout l’équi-

pement nécessaire au tri, à la préparation, à la fonte, au cou-

lage et au contrôle de la matière recyclée. La méthode de fa-

brication sera validée par un expert en hygiène, sécurité et

environnement dans le but de garantir les bonnes conditions

de travail et l’absence d’émanations nocives.

3) Validation dimensionnelle et esthétique des

échantillons initiaux

Les échantillons initiaux sont les premières pièces issues d’une

cadence de production stabilisée et contrôlée. Les pièces de

différents lots de production seront dimensionnellement et

esthétiquement approuvées par le comité d’experts qui verra

en ces pièces le résultat de leurs expérimentations optimisées

par un travail de développement d’un produit en commun.

4) Qualification des pièces et capitalisation

Les échantillons initiaux seront envoyés en Europe afin qu’ils

soient testés et qualifiés par un laboratoire de normalisation.

Ils devront répondre à un cahier des charges qui confèrera aux

produits différentes qualités intrinsèques à leur futur usage.

Les processus de fabrication de chaque produit seront capitali-

sés afin d’apparaitre dans un manuel de fabrication largement

diffusé qui permettra la reproduction aisée des produits déve-

loppés.

5) Montage d’un atelier de production et commer-

cialisation

Une reproduction de l’unité de fonte sera effectuée dans le

Centre Ecologique du partenaire Congolais d’ISF, UDD, afin

d’approfondir le projet en se concentrant sur sa rentabilité et

son efficience par la mise sur le marché kinois de deux pro-

duits fortement attendus par les autorités et les associations

d’assainissement. Cette mise en marché permettra d’optimi-

ser les forces et faiblesses du produit comme du process.

Le projet est doté d’un budget de 310.450 € pour une durée de mise en œuvre de 24 mois.

Budget et durée

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Le Benchmarking

Le benchmarking consiste en un réseau-

tage de toutes les initiatives techniques

pertinentes dans la fonte des déchets

plastiques au Sud afin d’optimiser les

meilleures pratiques de fabrication et

de proposer les produits les plus ap-

propriés sur le marché africain.

Stratégie d’action

Le respect de la méthode HSE

A la vue de ce qu’il existe comme tech-

nique de la fonte des déchets plastique,

tout technicien devra reconnaître que

le modus operandi est souvent rudi-

mentaire et que les instructions de pro-

duction relèvent plus du néophyte que

du professionnel. Cette « technique »

touche à la chimie moléculaire des plas-

tiques par le fait même de la fondre.

Toucher à la chimie des plastiques re-

lève de la maîtrise d’un domaine parti-

culièrement pointu et sensible. C’est

pour cette raison qu’ISF est responsable

de sécuriser ce process et les produits

en dérivant avant de les diffuser.

Création d’activités génératrices

de revenus L’assainissement est un processus qui, par

des actions physiques, institutionnelles et

sociales dans différents domaines, aide

des personnes à vivre dans un milieu plus

sain. Les domaines les plus communé-

ment traités sont notamment l’évacuation

des déchets solides ménagers. En théorie,

l’assainissement est connu surtout pour

ne pas être rentable.

La valorisation technique développée par

les experts d’ISF a dès lors un rôle primor-

dial dans la mise en œuvre d’un pro-

gramme d’assainissement. En effet, elle

peut non seulement mettre à la disposi-

tion des associations, des groupements

d’intérêt économique, des ONG une tech-

nique appropriable de revalorisation des

déchets mais également produire des

recettes qui compenseraient les recettes

des services publics jamais libérées et les

redevances rarement perçues.

L’expérience montre que le traite-

ment d’une donnée technique néces-

site souvent un travail important

pour rassembler l’information perti-

nente. Toutes les ressources internes

et externes d’ISF nécessaires à la

réussite de ce projet sont recensées

et mises à contribution via l’existence

i) d’un Pôle de Compétence

« environnement & aménagement

du territoire », ii) de collaborations

techniques nord comme sud, iii)

d’une capitalisation des connaissan-

ces développées au gré des recher-

ches techniques lancés au fil des de-

mandes reçues.

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Chef de file : Ingénieurs Sans Frontières

Fondée en 1990, ISF est une association sans but lucratif regroupant des professionnels de la coopération technique Nord-Sud

désireux de mettre leur expérience au service d’un développement plus solidaire. ISF soutient des initiatives aux quatre coins du

monde en lien direct avec le développement durable. Ses activités se situent aussi bien en milieu urbain que rural et s’appuient

sur le développement des technologies appropriables, le respect et la valorisation de l’environnement et l’indépendance écono-

mique des populations du Sud.

Alors qu’ISF fête ses 10 années d’existence en qualité d’organisation non gouvernementale de coopération au développement

(ONG agréée par la Direction générale de la coopération belge), l’association gère actuellement plusieurs projets de valorisation

des déchets plastiques à Lubumbashi (RDC), Kinshasa (RDC), Ouagadougou (Burkina Faso) et Kigali (Rwanda).

Projet Benchmarking PPR

Dans le cadre du projet de benchmarking PPR, l’équipe de projet ISF assure la planification et la supervision des activités, ainsi

que la gestion administrative, financière et logistique. Elle travaille en collaboration permanente avec le CEAS (Centre Ecologique

Albert Schweitzer) qui met à la disposition du projet un technicien gérer le centre R&D de Saaba et un chef de projet assurant la

gestion des plans d’actions au Sud.

ISF assure l’appui conseil technique via une chargée de projet, basée sur Bruxelles à la permanence d’ISF, qui travaillera directe-

ment avec le chef de projet au Sud.

Collaborateurs, experts techniques et académiques

Les autres acteurs interpellés par le projet auront l’opportunité d’apporter leur pierre à l’édifice à différents niveaux tels que

dans l’ expertise de la technique de la fonte des déchets plastiques, la conception des plans et la fabrication de la machine, l’éla-

boration du cahier des charges, l’exécution des tests de qualification des produits, le financement des activités. Tous ces acteurs

feront partie de ceux qui auront fait avancer la technique, la science, le professionnalisme des activités au Sud mais surtout au-

ront appuyé les acteurs de l’assainissement dans leur combat quotidien contre les déchets et leurs conséquences sur l’environne-

ment, la santé et le bien-être des villes du Sud.

Association Centre Ecologique Albert Schweitzer du Burkina Faso

Le CEAS, partenaire institutionnel d’ISF, est une ONG burkinabé sans but lucratif, active depuis plus de 25 ans et experte dans les

énergies renouvelable, les techniques appropriées, l’agro-écologie, la protection de l'environnement et l'agro transformation

(alimentaire et non alimentaire).

Le CEAS intervient également dans le support technique de la gestion de déchets (formation au tri et achat de charrettes pour

l'élaboration d'un futur centre de tri) dans des communes secondaires.

Le partenariat CEAS et ISF date d’un projet de formation de formateurs au tri des déchets plastiques et d’expérimentation d’une

installation de fonte de plastiques à l’image des autres initiatives de fonte élaborées en Afrique de l’Ouest.

A cette occasion, le CEAS a mis un terrain et des locaux à disposition de ressources humaines ISF qui travaillent en concertation à

l’identification de projets dans le domaine des axes de développement prônés par ISF, c'est-à-dire , l’environnement et l’assainis-

sement (E/A) et l’accès aux services essentiels (ASE)

Acteurs du projet

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Ingénieurs Sans Frontières, CEAS et les acteurs du recyclage ont besoin de soutien

matériel ou financier pour pouvoir entamer la phase opérationnelle du projet.

Participez et contribuez à la réalisation de ce projet de benchmarking normatif de

produits issus de la fonte des déchets plastique

Soutenez le projet dans sa réalisation !

Nous contacter

Où ?

A la Maison du Développement Durable Mundo-B

Rue d’Edimbourg 26, 1050 Bruxelles

Comment ?

Au siège à Bruxelles :

Myriam Kresse : [email protected]

02/894.46.38 - www.isf-iai.be