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FAIS DE BEAUX REVES UN FILM DE MARCO BELLOCCHIO VALERIO MASTANDREA BÉRÉNICE BEJO

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FAISDE BEAUX

REVESUN FILM DE MARCO BELLOCCHIO

VALERIOMASTANDREA

BÉRÉNICEBEJO

IBC MOVIE, Kavac Films, Rai Cinémaprésentent

avec Valerio Mastandrea, Bérénice Bejo, Guido Caprino, Nicolò Cabras, Dario Dal Pero, Barbara Ronchi

avec la participation d’Emmanuelle Devos

d’après l’œuvre de Massimo Gramellini, Fais de beaux rêves, mon enfant ( Fai bei sogni, Editions Longanesi )

2015 / Italie-France / Couleur / Durée : 2h10 / Visa : 144.368

DISTRIBUTIONAD VITAM71, rue de la Fontaine au Roi75011 ParisTél. : 01 55 28 97 [email protected]

RELATIONS PRESSELaurence Granec & Betty Bousquet

92, rue de Richelieu75002 Paris

Tél. : 01 47 20 36 66 [email protected]

Matériel presse téléchargeable sur : www.advitamdistribution.com

Fais de beaux rêvesun film de Marco Bellocchio

LE 28 DÉCEMBRE 2016

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Turin, 1969.Massimo, un jeune garçon de neuf ans, perd sa mère dans des circonstances mystérieuses. Quelques jours après, son père le conduit auprès d’un prêtre qui lui explique qu’elle est désormais au Paradis. Massimo refuse d’accepter cette disparition brutale.

Année 1990.Massimo est devenu un journaliste accompli, mais son passé le hante. Alors qu’il doit vendre l’appartement de ses parents, les blessures de son enfance tournent à l’obsession…

Synopsis

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Ce film est adapté du livre Fais de beaux rêves, mon enfant de Massimo Gramellini, grand succès de librairie de ces dernières années, auquel il est resté majoritairement fidèle, ne serait-ce que pour les faits et sentiments qui y sont décrits.

« Ce n’est pas tant le best-seller qui m’a convaincu, mais son thème, le drame qu’il contient : la mort de la mère, le fait d’être orphelin quand on est encore un enfant.La douleur de Massimo qui perd sa mère adorée à l’âge de neuf ans (adorée parce qu’il s’agit d’un amour réciproque, absolu et exclusif), sa révolte contre cette tragédie injuste, puis, au fil du temps, son aptitude à survivre à cette perte incompréhensible. Aptitude à la vie qu’il paie au prix fort parce qu’elle obscurcit et réduit sa capacité à aimer. Elle l’éteint, la supprime, créant des dommages qui se prolongeront à l’adolescence et qui perdureront jusqu’à sa vie d’adulte.Jusqu’à ce que des circonstances complexes et des rencontres a priori fortuites ne commencent à fissurer, telle une cuirasse, son indifférence.

Massimo, alors journaliste confirmé, se “réveille” et affronte à nouveau la douleur “originelle” jusqu’à la découverte finale, ce vrai coup de théâtre qui ne peut être ici dévoilé.

On pourrait parler de “guérison”, mais je préfère par prudence parler d’un réel processus de changement… Sans compter que les changements, les “guérisons” sont toujours instables ; on n’est jamais à l’abri d’une rechute.

Cette histoire m’a beaucoup frappé, ému car elle évoque de nombreux thèmes déjà abordés dans mes précédents films… La famille, la maman (détruite y compris au sens propre du terme, assassinée littéralement), le papa, l’appartement où se déroule la moitié du film, à différentes époques, trente ans au moins durant lesquels l’Italie change radicalement, y compris par-delà les fenêtres… Et enfin, Rome, Sarajevo, Turin, l’Italie vue et vécue par celui qui exerce le métier de journaliste.Massimo est journaliste dans un quotidien national important. Que signifie être journaliste, chroniqueur de la réalité, témoin distant et froid ou, au contraire, vouloir en devenir en quelque sorte l’interprète passionné ? C’est là également un thème, une question à laquelle le film tentera de répondre. »

Marco Bellocchio

Note d’intentiondu réalisateur

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Propos recueillis par Jean A. Gili (Rome, octobre 2016), tirés d’un entretien à paraître dans le numéro de décembre 2016 de Positif

Comment vous êtes-vous décidé à adapter le livre de Massimo Gramellini ?

C’est Caschetto, le producteur du film, qui avait acheté les droits de ce livre autobiographique et me l’a donné à lire. Je savais qu’en Italie il avait eu un succès extraordinaire, mais je ne l’avais pas encore lu. L’histoire de cet enfant et des vicissitudes de sa vie d’adulte m’a profondément intéressé, c’est clairement un contrepoint flagrant à ma propre biographie. Ce type de lien, de rapport à la mère n’a jamais existé dans ma vie et j’avais beaucoup de curiosité pour cette relation d’amour absolu, qui prendra fin brutalement avec son décès. Je me crois assez vacciné contre un certain sentimentalisme, contre le pathos, mais je ne voulais pas pour autant aller contre le livre. Le film lui reste fidèle. C’est un livre autobiographique que nous avons transformé en scénario avec mes deux coscénaristes, Edoardo Albinati (qui avait collaboré au scénario de Tale of Tales de Matteo Garrone) et Valia Santella (qui a notamment travaillé avec Nanni Moretti). Ensemble, nous nous sommes posés la question du respect de l’histoire offerte par le livre et des libertés que nous voulions prendre. Nous avons été plus fidèles sur les parties qui concernent l’enfance et

l’adolescence que sur l’âge adulte, et comme d’habitude dans mes films, il y a le poids du « répertoire », ici la présence de la télévision : Belphégor, une série qui, à l’époque, a eu un énorme succès en France et aussi en Italie.

Comment vous est venue l’idée d’introduire les images du feuilleton ?

Dans le livre sont évoquées les soirées devant la télévision et la grande passion que sa mère avait pour ce feuilleton. Lorsque j’ai visionné tous les épisodes de Belphégor, que j’avais complètement oubliés ou même peut-être jamais vus, une correspondance m’est apparue qui pouvait être forte, puisque Belphégor se suicide. Il y a cette analogie, assez importante, au niveau du récit, le suicide de Juliette Gréco. Nous avons fait apparaître cette scène comme une révélation partielle : si ce n’est la découverte de la vérité, c’est au moins une première intuition concernant la mort de la mère. Entre un livre et un film, les langages sont complètement différents, donc on cherche des équivalences. Très souvent, le héros dans le livre s’approche de la vérité mais à chaque fois il la repousse, jusqu’à ce que l’amie de sa mère la lui mette sous les yeux. Je ne sais plus qui disait que la nouvelle est la forme littéraire idéale pour inspirer un film, alors, lorsqu’on part d’un roman, il faut couper, éliminer certaines choses et repérer les éléments qui peuvent inspirer des trouvailles cinématographiquement riches.

Entretien avecMarco Bellocchio

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Comme dans Buongiorno notte, le film sur l’enlèvement d’Aldo Moro, vous utilisez la télévision pour indiquer à quelle époque se déroule le récit.

Oui, et aussi pour traduire ce qui dans le livre est allusif. Par exemple, le fait que la mère soit dans la vie une personne extrêmement vivante et en même temps potentiellement déprimée. Avant de se marier, elle avait une gaieté naturelle, une vivacité, elle aimait danser. Ce sont des éléments que nous avions envisagés à un moment de mettre dans le film, mais cela aurait pris trop de place. Lorsqu’elle s’est mariée, elle arrête de travailler, c’est comme si elle s’était identifiée au rôle de mère et d’épouse. Elle vit tout de même, au sein de la vie domestique, des moments de joie, d’amusement, elle chante, elle danse avec son fils, comme une réminiscence d’un rêve. Autre exemple, il y a avait plus d’informations dans le livre sur ce que dit son amie à la fin, la terreur qu’elle avait de souffrir physiquement. N’oublions pas que les thérapies contre la douleur sont aujourd’hui beaucoup plus sophistiquées qu’à l’époque : nous sommes en 1969, la souffrance physique n’est pas maîtrisée.

Comment avez-vous affronté la difficulté de mettre en scène trois époques avec trois acteurs différents ?

Ce n’est pas quelque chose qui m’est très naturel. Comme d’habitude, je me suis un peu moqué des ressemblances. L’important est que nous ayons trouvé des interprètes justes. Pour ce type d’adaptation, il faut obligatoirement faire des choix, sinon il aurait fallu parler du jeune homme débutant dans le journalisme, de toutes les étapes de sa vie. Mais, avec les scénaristes, il nous a semblé que nous pouvions condenser l’histoire en trois temps. Nous le retrouvons adulte, lorsqu’il est déjà un journaliste confirmé et que se sont écoulés vingt ans, car nous sommes en 1992, l’époque de tangentopoli (le scandale des pots de vin et de l’opération « Mains propres »). Nous avons donc des époques différentes qui sont choisies aussi à partir de réflexions pragmatiques, en fonction de l’âge réel des acteurs, comme Valerio Mastandrea qui a environ 40 ans, il peut être crédible sur cette période, alors qu’en tant que jeune homme ce serait plus difficile.

Comment vous est venue l’idée de faire appel à Valerio Mastandrea ?

Nous avons fait faire des essais à plusieurs acteurs, puis nous avons pensé à lui. Ce qui nourrissait mes inquiétudes, c’est que c’est un acteur romain alors que le personnage est de Turin. Mais, lorsqu’il a fait les essais, ce qui m’a conquis, c’est la tristesse de son regard, un fond de mélancolie et de fragilité, même s’il s’agit d’une personnalité très positive, très concrète... Alors, par rapport à d’autres acteurs qui étaient du Nord, je me suis dit qu’il fallait prendre ce risque et il me semble que cela fonctionne dans le film : sa tristesse va très bien avec le personnage.

Le personnage de Massimo est d’abord journaliste sportif, puis journaliste politique…

Massimo a commencé comme journaliste sportif et il s’affirme pleinement dans cette activité. Le passage qui lui permet de devenir grand reporter se fait lors d’une mission à Sarajevo, où il a dû remplacer le rédacteur en chef du service étranger tombé malade. Ensuite, et c’est un peu dans le film mais beaucoup plus développé dans le livre, il devient un journaliste apprécié et même connu, car il prend en charge une rubrique en crise, une sorte de « courrier du cœur ». Une lettre lui parvient, qui n’est pas celle que l’on voit dans le film mais une autre, écrite par un homme qui a perdu sa mère, et il lui répond en dévoilant, en condensant dans sa réponse, le drame de sa vie. Après cette réponse sont arrivées des centaines et des centaines de lettres. A partir de ce moment-là, sa rubrique est devenue très populaire et c’est après qu’il a décidé d’écrire le livre. Je crois qu’il en avait fait une première version, dans laquelle il n’avait pas osé dévoiler la vérité, et puis, il a écrit Fai bei sogni dans lequel est révélée la façon dont sa mère est morte.

On se demande comment ce secret a pu être maintenu si longtemps.

C’est le charme et la réussite du livre, qui développe tous ces moments où il s’approche de la vérité, où il est sur le point de la découvrir, mais ne veut pas la découvrir.

Comme lorsqu’il imagine que sa mère puisse être tombée par la fenêtre à cause d’un soudaine attaque cardiaque. Là, on comprend à quel point il ne veut pas accepter l’idée qu’elle se soit donné la mort. Il y a beaucoup d’autres exemples au cinéma ou dans la littérature, où on peut savoir la vérité et pour autant ne pas l’accepter. Dans ce cas précis, il y a une série de circonstances qui sont parfois le fait du hasard... Et avec le temps qui passe, les gens autour de lui ou bien font semblant de croire qu’il sait, ou bien se disent : « désormais, autant qu’il ne sache jamais... ».

Le film est entièrement tourné à Turin, même les intérieurs.

En effet. Même l’appartement a été reconstitué dans un petit studio de Turin, pas très loin des usines de FIAT. La fête à la fin du film a été tournée près de Parme, mais c’est une exception. On a bien sûr tourné dans les rues de Turin, la villa sur la colline, l’hôpital c’est Turin aussi. Cela paraissait logique puisque le récit se passe là. Turin offrait aussi des avantages pragmatiques, car la Commission du film de cette région est très active. Pour l’appartement, nous nous sommes inspirés du véritable appartement de la famille de Gramellini. La famille à qui il appartient aujourd’hui nous a gentiment autorisés à le visiter. Le décorateur l’a, pour l’essentiel, reconstruit à l’identique, évidemment en un peu plus vaste pour des raisons de commodités de tournage. Nous avons apporté un grand soin au décor, car l’idée était de rester assez fidèle à l’esprit du livre. Ce projet ne pouvait pas évoluer vers un style expressionniste... Disons que les images devaient révéler un caractère, un style propre tout en conservant l’impression de quotidienneté, de la vie domestique d’une famille de la petite bourgeoisie. Comme on a tourné en studio, on a aussi beaucoup travaillé à donner vie aux extérieurs que l’on aperçoit par les fenêtres, comme le terrain de football que l’on voit dehors. Cela a été fait en post-production avec des trucages numériques. On a même dû reconstituer le stade car celui d’aujourd’hui est très différent. Il y a avait là de nombreux thèmes qui m’intéressaient car, comme Massimo, j’étais supporter de l’équipe de Turin, le « Torino », et j’avais 9 ans quand il y a eu la tragédie de Superga, qui a vu l’équipe disparaître dans un accident d’avion. C’est une tragédie qui a marqué et marque encore le destin du club et de ses supporters. Massimo était

un grand fan. Pour représenter cela, on voit que son père l’amène voir un match pour essayer de lui changer les idées, et ils regardent souvent les images du grand Torino. Il y a aussi l’hommage quand le père est plus vieux. Cette commémoration a lieu chaque année, avec la participation d’un public très nombreux. C’est un stigmate pour les supporters : ce passé tragique est indélébile.

Que signifie la passion du père pour Napoléon ?

C’était dans le livre. Le père est un personnage important dans le livre de Massimo Gramellini, mais dans un film de deux heures on a dû un peu le sacrifier. Gramellini m’a raconté - ce n’est pas dans le livre - que c’était un homme qui a participé à la Résistance, il a parcouru tout l’éventail politique, comme de nombreux Italiens, passant du parti communiste au parti socialiste, puis au parti social-démocrate pour finir par voter Berlusconi, puis par se retirer. C’était un homme très autoritaire, qui a dû se débrouiller pour servir de père et de mère à un petit garçon plutôt sensible. Sur son lit de mort, il a été, semble-t-il, sur le point de lui dire la vérité. Mais il s’est ravisé, et il a dit : « J’aurais dû t’acheter un chien ». C’est une réplique très révélatrice de cette incapacité à dire la vérité, mais pour diverses raisons, nous ne l’avons pas gardée au montage.

Quelle est la clef du film, la mémoire ?

C’est un film que j’ai clairement accepté de faire parce que l’histoire, qui est très différente de mon histoire personnelle, me concernait beaucoup : l’absence de rapport avec ma mère (submergée par mille autres problèmes), notre vie de famille aisée mais avec des problèmes de survie... ; le pouvoir d’attraction de ce rapport mère-fils, inconnu pour moi, était aussi très fort. Les films ont leur propre destin, mais le point de départ, c’est le rapport entre l’enfant et la mère. C’était la pierre angulaire, le mur porteur, la colonne principale sur laquelle je pouvais construire tout le reste.

Le livre est sorti en France sous le titre, Fais de beaux rêves mon enfant (Robert Laffont, 2013).

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Marco Bellocchio2015 SANGUE DEL MIO SANGUE 2012 LA BELLE ENDORMIE (Bella Addormentata) 2010 SORELLE MAI 2009 VINCERE2006 LE METTEUR EN SCÈNE DE MARIAGES (Il Regista Di Matrimoni) 2003 BUONGIORNO, NOTTE2002 LE SOURIRE DE MA MÈRE (L‘Ora Di Religione)1999 LA NOURRICE (La Balia)1997 LE PRINCE DE HOMBOURG (Il Principe Di Homburg Di Heinrich von Kleist) 1994 LE RÊVE DE PAPILLON (Il Sogno Della Farfalla)1991 AUTOUR DU DÉSIR (La Condanna) 1988 LA SORCIÈRE (La Visione Del Sabba)1986 LE DIABLE AU CORPS (Diavolo In Corpo) 1984 HENRI IV, LE ROI FOU (Enrico IV) 1982 LES YEUX, LA BOUCHE (Glio Occhi, La Bocca) 1980 LE SAUT DANS LE VIDE (Salto Nel Vuoto)1977 LA MOUETTE (Il Gabbiano)1976 LA MARCHE TRIOMPHALE (Marcia Trionfale)1972 VIOL EN PREMIÈRE PAGE (Sbatti Il Mostro In Prima Pagina) 1971 AU NOM DU PÈRE (Nel Nome Del Padre) 1967 LA CHINE EST PROCHE (La Cina E Vicina) 1965 LES POINGS DANS LES POCHES (I Pugni In Tasca)

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2016 ÉTERNITÉ de Tran Anh Hung2015 L’ÉCONOMIE DU COUPLE de Joachim Lafosse FAIS DE BEAUX RÊVES (Fai bei sogni) de Marco Bellocchio L’ENFANCE D’UN CHEF (The Childhood Of A Leader) de Brady Corbet2014 THE SEARCH de Michel Hazanavicius En compétition officielle au Festival de Cannes LE DERNIER DIAMANT d’Éric Barbier2013 LE PASSÉ d’Asghar Farhadi En compétition officielle au Festival de Cannes Prix d’Interprétation Féminine au Festival de Cannes2012 AU BONHEUR DES OGRES de Nicolas Bary POPULAIRE de Régis Roinsard2011 THE ARTIST de Michel Hazanavicius César de la Meilleure actrice Étoile d’Or du Premier Rôle Féminin Prix Lumières de la presse étrangère2010 LA TRAQUE d’Antoine Blossier

2009 L’ENFER D’HENRI-GEORGES CLOUZOT de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea

2007 BOUQUET FINAL de Michel Delgado MODERN LOVE de Stéphane Kazandjian 13 M² de Barthélémy Grossmann2006 LA MAISON de Manuel Poirier OSS 117 : LE CAIRE, NID D’ESPIONS de Michel Hazanavicius2004 CAVALCADE de Steve Suissa LE GRAND RÔLE de Steve Suissa2003 SANS ELLE... d’Anna de Palma2001 24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME de Laurent Bouhnik COMME UN AVION de Marie-France Pisier CHEVALIER (A Knight’s Tale) de Brian Helgeland1999 MEILLEUR ESPOIR FÉMININ de Gérard Jugnot1998 PASSIONNÉMENT de Bruno Nuytten LES SŒURS HAMLET d’Abdelkrim Bahloul

Filmographie sélectiveBérénice Bejo

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Massimo GramelliniLe film de Marco Bellocchio, adapté de l’œuvre de Massimo Gramellini Fais de beaux rêves, mon enfant (Fai bei sogni), revient sur le drame personnel de l’auteur qui a conditionné toute sa vie. Un phénomène éditorial en Italie avec un million d’exemplaires vendus.Massimo Gramellini a commencé par écrire des chroniques sportives dans divers journaux, notamment Il Giorno et La Stampa. En 1991, il devient journaliste politique et couvre en tant qu’envoyé spécial le siège de Sarajevo. En 1995, il est nommé vice-président de La Stampa à Turin.

2015 PERFECT STRANGERS (Perfetti sconosciuti) de Paolo Genovese FAIS DE BEAUX RÊVES (Fai bei sogni) de Marco Bellocchio2014 PASOLINI d’Abel Ferrara L’AFFAIRE JESSICA FULLER (The Face of an Angel) de Michael Winterbottom 2013 LA CHAISE DU BONHEUR (La sedia della felicità) de Carlo Mazzacurati LA MIA CLASSE de Daniele Gaglianone VIVA LA LIBERTÀ de Roberto Andò 2012 LE COMMANDANT ET LA CIGOGNE (Il comandante e la cicogna) de Silvio Soldini LES ÉQUILIBRISTES (Gli equilibristi) d’Ivano De Matteo PADRONI DI CASA d’Edoardo Gabbriellini PIAZZA FONTANA (Romanzo di una strage) de Marco Tullio Giordana2011 RUGGINE de Daniele Gaglianone2010 LA PRIMA COSA BELLA de Paolo Virzì2009 NINE de Rob Marshall2008 A PERFECT DAY (Un giorno perfetto) de Ferzan Özpetek TUTTA LA VITA DAVANTI de Paolo Virzì 2007 CIAO STEFANO (Non pensarci) de Gianni Zanasi BUS DE NUIT (Notturno Bus) de Davide Marengo 2006 NAPOLÉON (ET MOI) (N (lo e Napoleone)) de Paolo Virzì LE CAÏMAN (Il caimano) de Nanni Moretti 2005 L’ORIZZONTE DEGLI EVENTI de Daniele Vicari2004 AMATEMI de Renato de Maria2003 GENTE DI ROMA d’Ettore Scola2002 NID DE GUÊPES de Florent Siri

Valerio Mastandrea

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Liste Artistique Massimo Valerio MASTANDREA Elisa Bérénice BEJO Père de Massimo Guido CAPRINO Massimo enfant Nicolò CABRAS Massimo adolescent: Dario DAL PERO Mère de Massimo Barbara RONCHI

avec la participation d’Emmanuelle DEVOS

Liste Technique Réalisé par Marco BELLOCCHIO Produit par IBC Movie Kavac Films Rai Cinéma Coproduit par Ad Vitam Scénario, adaptation, dialogues Valia SANTELLA Edoardo ALBINATI Marco BELLOCCHIO D’après l’œuvre de Massimo GRAMELLINI Fais de beaux rêves, mon enfant - Fai bei sogni, Editions Longanesi

Directeur de production Massimo DI ROCCO Attilio MORO Directeur de la photographie : Daniele CIPRÌ Monteuse Francesca CALVELLI Chef opérateur du son Gaetano CARITO Chef costumière Daria CALVELLI Chef décorateur Marco DENTICI Musique originale Carlo CRIVELLI

A l’occasion de la sortie du film,une rétrospective Marco Bellocchio est organisée

à la Cinémathèque française du 7 décembre 2016 au 2 janvier 2017.

La rétrospective s’ouvrira le mercredi 7 décembre avec l’avant-première de « Fais de beaux rêves »et le lendemain jeudi 8 décembre à 19h Marco Bellocchio donnera une leçon de cinéma

avant la projection de « Sangue del mio sangue ».

Fais de beaux rêves, mon enfant de Massimo Gramellini,est aujourd’hui réédité chez Robert Laffont, à l’occasion de la sortie au cinéma de son adaptation par Marco Bellocchio.