Fondé en 1999, la Société du Musée duChâteau Dufresne est un musée public de recher-che et d'enseignement dédié à la préservation,l'étude, le rayonnement et la reconnaissance del'histoire québécoise et canadienne.

La Société du Musée du Château Dufresneconserve, collectionne, documente et met envaleur le monument historique du ChâteauDufresne et ses collections qui sont constituées,entre autre, des œuvres peintes et des vitraux dupeintre, maître-verrier et fresquiste canadien,Guido Nincheri.

Par ses collections, et les expositionsprésentées, le musée du Château Dufresnerecherche, collectionne et interprète tant l'histoireouvrière que bourgeoise, le patrimoine industriel, lesarts visuels et décoratifs du début du XXe siècle duquartier, de Montréal et du Canada.

Le Musée du Château Dufresne réalise etprésente des ateliers pédagogiques se rapportant àces différentes formes d’art.

Une animation originale et interactiveaccompagne les expositions.

Une résidence prestigieuseConstruit entre 1915 et 1918 pour servir de

résidence aux frères Oscar et Marius Dufresne, leChâteau Dufresne, met en pratique les principes del'architecture Beaux-Arts, un style fort apprécié par labourgeoisie canadienne-française de l'époque poursa monumentalité et son élégance.

Un château au parcours surprenantEn 1948, trois ans après la mort de Marius

Dufresne, les Pères de Sainte-Croix achètent lebâtiment pour y loger leur Externat Classique. Ladirection du collège apporte un certain nombre demodifications à l'intérieur de la maison. En 1957, lesreligieux acceptent de céder la maison à la Ville deMontréal, ce qui laisse les lieux inoccupés. Le Muséed'Art Contemporain s'y installe en 1965, jusqu'à sondéménagement à la Cité du Havre en 1968. LeChâteau Dufresne est alors déserté, laissé sans entretien,sans chauffage et sans gardiennage, la maison subirade graves dommages.

En 1976, Jean drapeau, maire de la Ville deMontréal, invite David M. Stewart, président de laFondation Macdonald Stewart et grand mécène dupatrimoine canadien, à visiter le site pour étudier lespossibilités d'utilisation du bâtiment. David M.Stewart devait plus tard entreprendre d'importantstravaux de restauration des lieux.

LE CHÂTEAU DUFRESNE2929, avenue Jeanne-d’Arc

Montréal H1W 3W2 Tél.: 514-259-9201Fax: 514-259-6466

info@chateaudufresne.qc.cawww.chateaudufresne.qc.ca

Sophie Dupont, conservatriceDirectrice générale

Hommage à

Bernard Morissetau profit du Musée du Château Dufresne

et de la relève

L’exposition se tiendra

du 24 novembre 2006

au 15 février 2007

CommissaireSolange D. Bérard

Notre patrimoine est la mémoirede notre Histoire

LA FÊTE ESQUIMAUDE

Étudiante en graphisme à Montréal dansles années 80, GAGNON est indisposée parcette création, trop dirigée.Un élément déclencheur de la vie l'amène àréaliser son premier tableau.

Il sera délivrance et liberté.Depuis, Gagnon peint. L'artiste s'affirme ets'exprime avec une gestuelle sûre et vigoureuse.Une peinture, sans contredit, expressive danslaquelle un tourbillon de mouvements estsouligné par des couleurs chaudes, fortes,percutantes qui ne peuvent laisser le spectateurindifférent.La peinture est pour l'artiste une confrontationvis-à-vis elle-même, ses contradictions, ses craintes.Devant la toile, elle s'abandonne au jeu de lacréation, devient équilibriste, saute sans filet.L'œuvre réalisée, elle s'en détache; elle lui afourni la délivrance, la fierté et l'obsession decelle en devenir…

ACTE DE JOIEDiptyque

TSUNAMI

PERSONNAGES DANS L’ESPACE

A prendreou à laisser

Buffle perdusur son territoire perturbé

Les sept hibous bleus

« ...au début, je suis dans l'inconnu, je cherche, j'explore et je suis plutôt pessimistequant à l'issue de cette recherche. Mais à force de travail, soudain, comme disait Borduas ,il se produit un accident ; c'est le moment où l'on commence à être heureux en espérantqu'on va, enfin, parvenir à quelque chose de particulier... »

BERNARD MORISSET (Entretien avec Pierre Meunier)

Quarante-deux plans et dessins de MariusDufresne ont permis, avec des photographiesd'époque, une restauration fidèle des lieux. Lemobilier d'origine a été acheté à la succession de laveuve de Marius, Madame Edna Sauriol Dufresne,décédée en 1976.

Le Château Dufresne a conservé sur ses murs etses plafonds les toiles marouflées de l'artiste derenom Guido Nincheri, lambris, frises et foyers enplâtre, châssis et planchers aux essences de boisexotiques variées et ses escaliers de marbre importéd'Italie.

Bernard Morissetle peintreNé à Québec le 25 novembre 1924, Bernard Morisset a grandi dansune famille de onze enfants. Diplômé de l'École du Meuble de Montréal en 1946, il obtient lamédaille d'excellence du Lieutenant Gouverneur et une mention au«Concours de peinture» de la Province de Québec.Élève et ami de Paul-Émile Borduas, confrère de Jean-Paul Riopelleet Marcel Barbeau, il participe, de 1944 à 1946, à neuf expositionsregroupant plusieurs jeunes peintres de l'époque qui deviendront les« Automatistes ».Par la suite, il interrompt ses activités de peintre pour se con-sacrer entièrement à sa carrière de décorateur et designer d'in-térieur et à la création de meubles auxquels l'avaient préparé sesétudes. Ce n'est qu'en 1972 qu'il se remet à peindre sérieusement.En 1984, attiré par la lumière de la Côte d'Azur, il retrouve, à GulfJuan, son ami Riopelle avec qui il partage la passion de la peinture,de la voile et du bon vin.Bernard Morisset a été membre de la Contemporary Arts Society, de1944 à 1946 et de la Société des artistes professionnels du Québecde 1976 jusqu'à sa dissolution.À 81 ans, toujours fidèle à son maître Borduas, il se définit encorecomme un « automatiste ».

À la défense de BorduasSoulignons qu’en 1948, il n’hésite pas à prendre la défense deBorduas, son ancien maître et mentor : «... sa réaction fut immédiate.Il lui écrivit une longue lettre d'appui et publia personnellement unecourageuse protestation dans les journaux.» (1)

(1) François-Marc Gagnon, In Chronique du mouvement automatiste québécois(1941-1954), Lanctôt, éditeur

Le cheminement que l'on pose sur l'ensemble d'uneœuvre nous réserve souvent d'agréables surprises.La vision que nous propose l'œuvre de BernardMorisset nous plonge ainsi au cœur d'une évolutionpicturale qui s'étend sur une quarantaine d'années…Son cheminement nous fait remonter le cours dutemps tout en se réactualisant dans le dire même desa peinture actuelle. Pour l'artiste, chaque tableaudevient alors une expérience en soi, une confronta-tion avec la matière qui fut et demeure un défi detous les instants.À l'École du Meuble, Morisset étudia auprès de Paul-Émile Borduas en compagnie de Jean-Paul Riopelleet de Marcel Barbeau. Il fut donc partie prenante decette grande aventure que l'on allait désigner plustard sous le nom d'automatisme.Ce groupe polarisait alors les forces vives d'uneavant-garde qui réunissait aussi des écrivains, poèteset philosophes à l'affût d'une nouvelle esthétique etd'une remise en cause de la société d'alors.Pour Morisset, la création est avant tout uninvestissement de tout l'être, de tous les instantsdans une approche exigeante et soutenue. Il élaboreainsi un vocabulaire de plus en plus personnel.D'étape en étape, l'artiste se réclamera des objectifschers aux automatistes mais son style s'affirme ets'individualise à partir d'expériences intimes et pro-fondes qui ont orienté, enrichi et marqué sadémarche. La pratique du design d'intérieur aura unimpact indirect mais réel sur sa production picturale,

une influence agissante et positive qui opère auniveau de la conception même de ses toiles.L'artiste maintiendra toutefois un certain écart entreces deux activités, sauvegardant ainsi la spécificitéde chacune d'entre elles.L'artiste conjugue ainsi divers moyens techniques etdes modes d'approches qu'il plie au rythme d'uneimagination foisonnante. L'évolution de sa peinturese définit ainsi à partir d'une tension entre un élanlibérateur qui remet en question l'espace de latoile et le besoin de la structurer pour en garantirl'ordonnance et la rigueur.Ce schéma de base prendra différentes formesdepuis un graphisme sinueux que l'on retrouvenotamment dans ses encres jusqu'à un réseau delignes plus appuyées et définies qui confèrent àcertaines de ses œuvres des effets de vitraux.D'autres analogies rapprochent cette transparencedes textures qui filtre la fébrilité des couleurs.

JULES ARBEC«Vie des Arts»

Bernard Morisset et son cheminement

LE PIÈGE

Expositions collectives2006 Musée Marc-Aurèle Fortin, « La fête des fleurs »2003 Galerie Simon Blais, « Peintres de l'époque automatiste »2002 Centre Socioculturel de Brossard, « Symposium de peinture »2001 Centre Socioculturel de Brossard, « Symposium de peinture »1977 Musée du Québec, Dixième anniversaire de la SAPQ_**1976 Galerie Signal, Montréal1972 Centre de Réhabilitation Lethbridge, Montréal1946 Dominion Gallery, Montréal, « 8e exposition annuelle de la CAS »*1946 Musée des Beaux-Arts de Montréal, « 7e exposition annuelle de la CAS »*1945 Eaton Fine Art Galleries, Toronto, « 6e exposition annuelle de la CAS »*1944 Université de Montréal, « Jeunes peintres »1944 Dominion Gallery, Montréal, « 5e exposition annuelle de la CAS »*1944 Collège de Valleyfield1944 Séminaire de Joliette1944 Séminaire de Sainte-Thérèse1944 Externat Classique Sainte-Croix, Montréal* Contemporary Arts Society** Société des Artistes Professionnels du Québec

Expositions solos2006 Galerie Soleil, Montréal2005 Galerie 1040, Montréal2004 Galerie des artistes du canton, Magog2003 Galerie 1040, Montréal2002 Galerie 1040, Montréal2001 Musée des Beaux-Arts de Montréal, « Salon des collectionneurs »1986 Centre Administratif du Gouvernement du Québec, Granby,

« Les événements du Hall »1979 Centre d'art du Mont Royal1975 Théâtre d'été de Saint-Ours1974 Samo Art Gallery, Toronto1973 Galerie Le Gobelet, Montréal1973 Cercle Universitaire de Montréal1972 Bureau des Architectes Schoeler et Heaton, Ottawa1972 Centre Culturel de Rouyn-Noranda1972 Galerie Soleil, Montréal1972 Galerie Bienvenue, Montréal

LE NID ENCHANTÉ

KERMESSE

TRÉSORS SOUS-MARINSDES FLIBUSTIERS

LA FORME

LA CLÉ DE VOÛTE