OCTOBRE 2013 N°76

UNION MOUVEMENT

AMICITIA

Liste des responsablesdes Mouvements Amicitia régionaux

Mouvement Amicitia ANJOUM. Luc MORISSET, 6, allée des Merlettes49280 La Séguinière - Tél. 02 41 56 96 56

Mouvement Amicitia BORDEAUX - AQUITAINEMme Bernadette CALLET, 59, avenue du Général-Leclerc33600 Pessac - Tél. 05 56 36 48 84

Mouvement Amicitia ILE-DE-FRANCEMme Jeanne-Marie BRUN, 35, rue des Artistes 75014 Paris - Tél. 01 42 79 97 44

Mouvement Amicitia LOIRE-RHÔNEMme Geneviève TARDY, 26, Chemin de Narcel69110 Sainte-Foy-les-Lyon - Tél. 04 78 59 74 77

Mouvement Amicitia MIDI-PYRENEESMlle Claudette MAURIN, 19, rue Antonin-Perbosc82000 Montauban - Tél. 05 63 03 19 79

Mouvement Amicitia ORLEANAISMlle Catherine BERGER, Résidence Le Manoir, 40, rue du Ballon45650 Saint-Jean-le-Blanc - Tél. 02 38 51 32 73

Mouvement Amicitia POITOU-CHARENTESMme Catherine BUCHOU, 3, rue Jean-Giraudoux79000 Niort - Tél. 05 49 24 20 48

Mouvement Amicitia VAL DE LOIREMme Anne-Marie MANCEAUX, 7, rue Pégoud41000 Blois - Tél. 02 54 43 31 97

Mouvement Amicitia VENDEEM. Gérard ROUTHIAU, La Paulière,85130 La Verrie - Tél. 02 51 65 91 41

COTISATION ANNUELLE : par personne 17 € , couple 30 € ABONNEMENT AU BULLETIN D’AMICITIA : 12 €

ISSN 12617768

Mouvement d’égliseproposé à des personnes Malades, Handicapées, et bien-portantes :

Ses objectifs

Liens amicaux•Approfondissement spirituel•Témoignage de vie

Ses moyens

La correspondance•Des journées de réflexion et d’échangeLe bulletin•Le pèlerinage à Lourdes

Directeur du Pèlerinage Patrice HUBOUX - huboux.patrice@wanadoo.frPrésidente d’Hospitalité Roselyne DIXNEUF - 19roselyne@gmail.com

AMICITIA

UNION MOUVEMENT AMICITIA14, rue Coursimault, 45100 ORLEANS - Tél. : 02 38 66 32 96

www.mouvement.amicitiaCourriel : unionmouvementamicitia@orange.fr

Permanence : Lundi, mardi, mercredi de 13 h 30 à 17 h 30jeudi de 13 h 30 à 16 h 30

Président Monsieur Patrice HUBOUX Vice-Présidents Monsieur Guy CAVIER

Madame Aline TISSEAU

Trésorier Monsieur Amand AUDUSSEAU

Trésorier adjoint Monsieur Noël VIAULT

Secrétaire Madame Yvette LECOURIEUX (Sœur Marie-Pierre)

BULLETIN DE LIAISON TRIMESTRIELPour tout ce qui concerne les articles, les communiqués à insérer dans le bulletin,

s’adresser à : Jeanne-Marie BRUN - 35, rue des Artistes - 75014 PARIS( 01 42 79 97 44 - Courriel : jeannemarie.brun07@orange.fr

Directrice de publication : Jeanne-Marie BRUN

Dépôt légal : OCTOBRE 2013 Le numéro : 3 €Imprimerie Centrale - GIEN

EN FAMILLE

Chemin de Lumière- Michel BEAUMARD, 49120 Chemillé- Ginette BLANCHARD, 49300 Cholet- Denise BRIERE, sœur de Bernard Courville et belle-sœur de Simone,

61340 Berd’huis- Jeanne CAIL, hospitalière, 86000 Poitiers- Simone CHARRON, épouse de Jean Charron, ancien hospitalier,

45770 Saran- Marie-Claire LAMOUREUX, belle-sœur de Jacques Lamoureux,

45000 Orléans - Yvonne MAQUIN, 49320 Grézillé- Suzanne MOREAU, hospitalière d’Amicitia et de Lourdes,

45800 Saint-Jean-de-Braye- André SOUCHET, hospitalier, époux de Colette souchet, hospitalière,

37600 Saint Flovier- Guy SUPIOT, 49120 La Chapelle Rousselin- Jacqueline THORET, belle-sœur de Marie-Céline Thoret,

45730 Saint-Benoît-sur-Loire- Paulette POUTREL, maman de Jean-Claude Poutrel, ancien infirmier

75012 Paris

Chemin de Vie- Camille et Arthur VENON, arrières petits enfants de Colette et Lucien

Chantereau, 45170 Neuville-Aux-Bois

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Editorial

“Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.”Cette invocation à la Vierge, nous la disons tant de fois au cours de la

vie, d’une année, d’un pèlerinage, d’un rosaire ! Elle me fait penser à uneréflexion entendue, concernant un homme proche de la mort, dans quelquecirconstance que ce soit : la personne vers laquelle il va se tourner, dans sadétresse face à la mort, c’est une femme, sa mère. Sans pour autant êtredéjà dans cette situation, c’est vers notre mère du ciel que nous noustournons par avance, pour le jour, pour l’heure de notre mort à venir.

Dans chaque bulletin, nous annonçons les chemins de vie, les cheminsd’amour, les chemins de lumière, qui nous ont été signalés. Pour ceux quis’en sont allés vers le Père, cette invocation à la Vierge Marie, Mère deDieu et Mère des hommes, a surement été dite peu de temps avant le grandvoyage.

Et Marie accueillera chacun d’eux auprès de Dieu, parmi tous les saintsdu ciel. Dans quelque temps nous allons fêter tous les saints, aussi nous nemanquerons pas de penser à ceux qui dernièrement sont allés rejoindre lacommunauté des saints, avec lesquels nous sommes en communion, dansl’espérance de la vie et de la paix éternelle du Royaume de Dieu.

La paix de Dieu, elle nous est donnée, mais la paix humaine est àconstruire chaque jour. Le pape François nous l’a rappelé récemment, eninvitant tous les chrétiens à jeûner et prier pour la paix notamment en Syrie.Aux chrétiens s’étaient joints des hommes et femmes de bonne volonté,désireux de construire et laisser un monde de paix pour aujourd’hui etdemain.

Continuons à œuvrer en ce sens, en confiant à Dieu et à la Vierge Marietous les efforts de paix initiés partout dans le monde. Ainsi nous serons plus“véridiques” pour accueillir le “Prince de la Paix” dont nous célébrerons lanaissance dans quelques mois.

Belle fête de Toussaint dans cette communion évoquée plus tôt. Et puis,belle préparation en vue de la fête de Noël, qui est avant toute autre chose,célébration de l’Incarnation de Dieu parmi les hommes.

Patrice

Témoignage sur le Pèlerinage 2013Je viens de passer mon premier pèlerinage à

Lourdes en tant qu’hospitalier où j’accompagnaismon papa lui même handicapé en fauteuil. L’unedes images les plus fortes reste sans doute le retourdans le car des malades remplis de joie etd’espérance. Au départ de Cholet, j’avais un peud’appréhension, car on n’est pas forcément préparépour faire face à toutes les situations. Mais on estrassuré par les malades qui sont reconnaissants et qui savent relativiser leurssouffrances. De plus on est aidé par les autres hospitaliers qui n’en sont pas à leurpremière expérience. C’est pour cela que quel que soit le niveau de la foi, participer à la prière et aux sacrements vécus en communauté permet de vivre ceséchanges entre tous.

Jean-Michel

Journée d’Amitié Amicitia la Séguinière dimanche 1er septembreCe fut une belle journée de fin d’été, cette journée d’Amitié- kermesse pour

Amicitia Anjou.

Après la messe paroissiale, dans l’église de La Séguinière, avec une assembléetrès nombreuse, les membres de la famille d’Amicitia se sont retrouvés à la salledes fêtes. Il y avait plus de 200 personnes.

Cette journée a été d’abord le rappel destemps forts de l’Année de la Foi au pèlerinagede Lourdes, une pensée de ceux d’ici qui ontbeaucoup soutenu le mouvement, l’ancienmaire, Roger Dronneau et Georges Leroux.

Le temps du repas, dans une salle très vasteet bien rénovée, fut un moment d’échange trèschaleureux qui se prolongea ensuite devant lesstands d’animation Kermesse.

Après le tirage de la tombola et ses nombreux lots, dont le bénéfice sertlargement à aider le mouvement et les pèlerins pour le pèlerinage de Lourdes, il yeut l’animation très appréciée : c’était un groupe de chanteurs de Vendée, de laPommeraie Sur Sèvre. Ils ont largement séduit le public par leur répertoire, type“Compagnons de la Chanson”. Ce jour de l’Amitié est un rassemblement vital pourle mouvement en Anjou, tant par la richesse des liens humains que par la réussitematérielle.

Maurice

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S’épanouir dans la Foi.

Bernadette savait que l’apparition de la Sainte vierge, le 16 Juilletserait la dernière. Cette date marque un tournant dans sa vie.Dorénavant, elle empruntera un chemin de silence, où elle secomparera volontiers à un balai que l’on remet à sa place, derrière laporte après usage. Elle dira : « c’est mon histoire. La sainte Vierges’est servie de moi puis on m’a mise dans un coin. C’est ma place, j’ysuis heureuse et j’y reste. »

A ce moment là, elle vivait à l’hospice, dans une tranquillitérelative essayant d’échapper aux pressions et aux questions descurieux qui se pressaient à la grotte. C’est là que la visite deMonseigneur Forcade, évêque de Nevers, en 1863, allait ouvrir àBernadette, un chemin d’espérance. De fait, elle se posait souventla question de la vie religieuse mais son état de santé et la pauvreté desa famille lui semblaient des obstacles impossibles à franchir. Lesconseils de l’évêque l’encouragèrent donc, à demander sonadmission chez les sœurs de la Charité de Nevers, où elle fut admiseen novembre 1864.

Nevers, fut une nouvelle étape dans la vie de Bernadette. Ellepourrait y réaliser son désir de vivre cachée. Elle n’avaitprobablement aucune idée de la manière dont elle vivrait cette étape,que nous savons être un approfondissement de sa foi.

Dès son arrivée, ses supérieures après l’avoir invitée à témoignerdevant la communauté, lui demandent de ne plus jamais parler desapparitions. Elle doit donc abandonner une partie importante de savie et emprunter un chemin d’obéissance.

Elle reste cependant un repère pour ses compagnes, comme leconfie l’une des novices : « Il sortait de sa personne, un je ne saisquoi qui portait au Bon Dieu ».

A la fin de son noviciat, Bernadette ne reçut aucune mission de lapart de la supérieure générale. Elle aurait tant aimé partir soigner lesmalades dans un hospice ou s’occuper d’enfants. Cependant, elleaccepte cette décision sans laisser paraître sa déception, ainsi que lamission que lui confie l’évêque : « Je vous donne l’emploi de laprière ».

Entourés par des personnes compétentes, nous avons eu à cœur de vivre avecles personnes en difficultés physiques et morales et de partager les souffrances deleur quotidien.

C’est au travers des temps de prières, soirées animées divertissantes, cérémo-nies religieuses, animées par un chanteur musicien, que les regards se croisent,s’apprivoisent et qui, jour après jour, tissent des liens pour devenir une seule etmême famille.

Simplicité, respect, joie du partage sont les valeurs qui donnent envie de revenirl’année suivante.

C’est tous ensemble que nous grandissons…

Véronique et Lucien

Journée du 30 juin à La Salle de VihiersTrois semaines après le pèlerinage à Lourdes, cette journée était le moyen de se

retrouver : pèlerins, brancardiers, hospitaliers, malades, du pèlerinage de cetteannée ou des années antérieures.

La messe était célébrée comme à l’habitude dansla salle des sports où s’étaient joints des paroissiensde La Salle de Vihiers et de Coron. Plus de 200 per-sonnes étaient présentes à cette messe présidée parl’Abbé Marsault.

Après la messe, ce fut l’occasion de discuter etadmirer de près le bateau et sa voile exposés àLourdes, et réalisés par Noël BEAUMARD. A

certains offices le support laissait paraître toutes les régions liées à AMICITIA.

Le verre de l’amitié était de bon augure, avant dese mettre en place pour le repas réalisé par un traiteurlocal : 160 personnes y ont participé ; conteurs etchanteurs ont assuré l’animation.

Ensuite se sont enchaînés jeux de cartes et baladeautour de l’étang, en particulier pour le groupe de laMaison de Retraite de Beaupréau qui profitait de cemoment de détente.

La journée s’est terminée par un petit café,chacun souhaitant au groupe de joyeuses vacances, àla mer, à la montage, sans oublier le jardin, carl’herbe pousse …

Jean-Marie

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C’était un nouveau chemin – celui que Marie lui avait déjàindiqué et qu’elle n’avait nullement oublié. « Priez pour les pécheurs »,en la conduisant à la source : « l’amour miséricordieux du Père ». Lepère Douce, son confesseur, lui avait donné ce conseil : « Lisez etméditez le chapitre de ce traité du chemin royal de la Sainte Croix ».

Vous y trouverez force et courage. Ce chemin de croix, ce serasouvent son lot, à cause de son asthme.

Au mois d’Octobre 1869, Bernadette qui avait eu une crise assezvite surmontée, au temps de Pâques dut interrompre son travail àl’infirmerie pour s’aliter. Si elle avait appris à soigner, elle apprenaitaussi à vivre avec la souffrance donnant ainsi à ses sœurs malades, unexemple pour traverser les situations difficiles. Elle allait doncparcourir un autre chemin : celui de malade. D’ailleurs, la maladiesera souvent sa seule prière.

Début 1874, elle accepte un nouvel emploi – celui de sacristine,ce qui lui permettra de passer de longs moments devant le tabernacle.Là, elle allait puiser comme à la source de Massabielle, toutes lesforces nécessaires pour accepter ses souffrances physiques oumorales.

Elle était, de fait persuadée être une grande pécheresse, et souventelle demandait que l’on prie pour sa conversion. Avec l’arrivée duPère Fèbre, comme nouvel aumônier, ses scrupules diminuèrent,étant invitée à faire preuve d’une plus grande confiance en l’amourinfini du Seigneur. Ce sera désormais le chemin de l’offrande.

Dans les moments les plus difficiles, elle se tournait vers Marie :« Ô Marie…. Mère des douleurs…. Voici votre enfant qui n’en peutplus…. C’est dans votre cœur que je viens déposer les angoisses demon cœur et puiser force et courage… Que je reste comme vous aupied de la croix… » Elle exprime ainsi sa foi dans la mission reçuelors des premières apparitions répondant à son désir de rencontrerJésus.

Le mercredi de Pâques, 16 avril 1879, prenant le crucifix dans sesmains elle se pencha pour le baiser. Puis après avoir fait un derniersigne de croix, il ne lui restait plus qu’à se laisser conduire par Cellequi lui avait promis le bonheur dans « l’autre monde ».

Maurice Redouin

ANJOU

Pèlerinage AMICITIA à Lourdes du 3 au 8 juin 2013

Sur les 560 pèlerins d’Amicitia participant au pèlerinage annuel à Lourdes,nous étions 282 à partir de l’Anjou (236 d’Anjou, 8 de Vendée et 33 du Poitou-Charentes).

Après les pluies du printemps et avant le déluge du voyage retour, nous avonsbénéficié d’un temps ensoleillé et clément pour le temps riche vécu à Lourdes ence début de juin.

Le thème pastoral de cette année (Lourdes, une porte de la Foi) nous a bien gui-dés au cours de l’animation des cars et des cérémonies. Le temps des voyages a ététrès bien organisé, avec la pause du repas à Braud Saint Louis, près de Bordeaux. Al’arrivée, comme au retour, la nouvelle organisation pour les bagages et services del’Accueil Notre-Dame aura été bénéfique, plus rationnelle.

Les temps forts habituels du pèlerinage ont été très bien vécus par tous : la céré-monie d’ouverture, les chemins de croix, la très belle cérémonie pénitentielle avecle signe de l’eau et le temps d’engagement avec de nombreux hospitaliers de cheznous.

Bien sûr, la nouveauté du film sur “Bernadette” a été très appréciée, tant sur laqualité humaine que par les remarquables images. Beaucoup de pèlerins ont ététouchés par ce “film témoignage”.

Au cours du temps de présence à l’Accueil Notre Dame, l’engagement des 150hospitaliers et hospitalières au service des pèlerins malades et handicapés a été unmoment de fraternité entre tous. Le partage du goûter-verre de l’amitié, le vendredisoir, témoignait de ce temps de vie riche et ensoleillé.

Une belle lumière d’au revoir à Lourdes et un encouragement à bien continuer,accueillir de nouveaux membres, enrichissement pour chacun de nous.

MERCI à tous et bien sûr à toute l’équipe organisatrice et les nouveaux venus.

Maurice

Témoignage de nouveaux hospitaliers de l’Anjou à Lourdes

Chacun arrive d’horizons différents. Pour nous, à l’issue de nombreuses annéesdans l’industrie du meuble, nous avons choisi de vivre autrement et d’aller à ladécouverte de nouvelles expériences.

Ainsi, nous avons voulu accompagner papa, qui, depuis plusieurs années,venait au pèlerinage Amicitia et devait utiliser un fauteuil pour ses déplacements.

Amicitia a besoin des services de tous, pour les personnes malades et handica-pées, et pour cela nous a confié la mission d’hospitalier et hospitalière.

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Quelle impression ! ?Ces quelques feuillets que vous avez le bonheur de pouvoir lire aujourd’hui,connaissez-vous qui vous permet de les tenir, les feuilleter, les lire, les scruter, lescritiquer, les ranger soigneusement auprès des précédents ? C’est l’ImprimerieCentrale, de Gien, le nouvel imprimeur avec lequel nous travaillons depuis janvier2013.

Mais avant que ces feuilles de papier ne soient assemblées pour vous permettred’en savourer le contenu, après vous être assis confortablement, avoir chaussé voslunettes (peut-être), il a fallu les réaliser. Cela débute par les articles que lesrégions envoient à la rédaction, qui sont lus et corrigés des quelques éventuellescoquilles. Viennent ensuite la mise en page et l’insertion des photos quand ellessont jointes.

Notre bulletin est la version moderne de la lettre qui était éditée aux débuts duMouvement, “l’Hirondelle”, dont le but était d’informer chaque adhérent de ce quevivait Amicitia, et de permettre aux personnes malades et handicapées de recevoirdes nouvelles des uns et des autres. Aujourd’hui, nous désirons toujours maintenirce lien entre les divers membres de toutes régions, espérant y parvenir.

Pendant de nombreuses années, la réalisation du bulletins’est faite avec l’Imprimerie Jeanne d’Arc, également situéeà Gien. Malheureusement l’imprimerie a dû cesser son acti-vité en tout début 2013, et ce sont beaucoup de souvenirs detravail en commun qui restent, après tant d’heures vécuesensemble à la réalisation des bulletins. Combien de foisBrigitte Pouce, gérante de la société, aidée de son assistanteValérie, nous a-t-elle accueillie, et fait preuve de patiencelorsque nous cherchions la meilleure façon de présenter lebulletin, de l’agrémenter de petites images ou photos, sui-

vant en cela ce que son père avait fait auparavant. La coopération de l’ImprimerieJeanne d’Arc avec Amicitia s’est maintenue sur plusieurs décennies, faisant naîtreune réelle amitié entre ces professionnels et les clients que nous sommes.

A ce titre, lorsqu’il a fallu trouver un nouvel imprimeur, en vos noms à tous, nousavons souhaité une bonne route à venir à ceux avec lesquels nous avons cheminépendant si longtemps, les assurant de nos sincères remerciements. Merci àM. Vallet, à sa fille Brigitte, à Valérie, et à tout le personnel qui a travaillé à laréalisation de l’ensemble de nos bulletins.

Pour avoir, longtemps encore, le plaisir de lire ces pages, comme nous l’avonsrappelé à plusieurs reprises, n’hésitez pas à nous livrer ce que vous vivez dans vosrégions respectives pour en faire profiter non seulement tous les abonnés, maisaussi tous ceux qui bénéficient gracieusement d’un bulletin offert lors desévénements organisés par les divers mouvements régionaux pour faire connaîtreAmicitia. Soyez remerciés par avance.

La rédaction

ORLÉANS207e fêtes de Saint Fiacre d’Orléans Saint Marceau

30-31 août & 1er septembre 2013

Avec Saint Fiacre, nous redécouvrons chaque annéela première place réservée aux pauvres.La décoration de l’église St Marceau, les plantes,les fleurs et les légumes, nous rappellent que lacommunauté chrétienne participe à l’histoirehorticole et maraîchère locale, en accueillant la fêtede leur patron Saint Fiacre.

Fiacre, moine du VIIe siècle a été reconnu “saint” par l’Église, non par sesmiracles, mais par sa pratique de l’Évangile, du service des pauvres qu’ilnourrissait avec ses légumes, et des malades qu’il soignait avec ses plantes. C’estvers 670, un 30 août, que s’est éteint Saint Fiacre.Après ces fêtes, la corporation Saint-Fiacre, signe visible de solidarité envers lesplus démunis, offre aux “Petites Sœurs des Pauvres” d’Orléans les fruits etlégumes exposés.

A la rencontre de Marie à Notre-Dame de CléryEn ce dimanche 8 septembre où nous fêtons la nativité de laVierge Marie, notre “Hospitalité Amicitia” rejoignait lesautres Hospitalités et les pèlerins en la Basilique. Le pèreOlivier de Scitivaux nous accueillait pour la première foisen ce lieu.Ce pèlerinage nous rassemble chaque année. La messefut présidée par notre évêque Mgr Jacques Blaquart,accompagné d’autres prêtres et diacres. L’après-midi, uneméditation sur le thème “En mission avec Marie” fut menéependant le Chapelet, suivie d’un enseignement donné par l’évêque. La journée depèlerinage en ce beau lieu s’est terminée par la prière des Vêpres et un tempsd’adoration eucharistique.En 2012, à la demande du Père Robert Leroy alors curé du lieu, un spectacle sur lavie de Marie fut créé par Olivier Jouin. Le spectacle remporta un grand succès,avec environ 2000 spectateurs lors des 3 représentations. Spectacle son et lumièrefaisant revivre l’enfance de la Mère de Jésus, puis toutes les étapes décrites dansles évangiles, jusqu’à l’Assomption. L’Association “Lumières sur Notre-Dame deCléry” a proposé de nouveau 4 représentations en septembre.

DATES À RETENIR

- Journée d’amitié : samedi 19/10 à “La Clairière”, rue Coursimault.- Journée Inter-Hospitalités : dimanche 24/11, au CERC, cloître Saint Aignan à Orléans.- Messes Inter-Hospitalités à 17h30 à Notre-Dame des Miracles : Lundi 14/10 & Lundi 09/12

Photo Olivier PICOLLET

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BORDEAUX AQUITAINE

C’est la rentrée…

Juste quand septembre commençait à prendre desairs d'automne, nous nous sommes retrouvés nom-breux sur les bords de la Garonne pour notre sortieannuelle, plus exactement en face de l’île d’Arcins,à moins de 6 km du centre de Bordeaux, à quelquesencablures du pont François Mitterrand.

Comme la météo était incertaine, nous avonsdéjeuné à l'intérieur plutôt que sur la terrasseombragée ... mais dans cette belle pièce vitrée. Onne se sentait pas enfermés. Couvert soigné,personnel attentif, menu savoureux, vins dequalité, les nourritures terrestres furent appré-ciées de toutes et tous.

Nous avons pu retrouver les personnes qui étaient au pèlerinage de Lourdes enjuin, et aussi faire de nouvelles connaissances, dans une ambiance conviviale,avant de profiter du retour du soleil pour explorer les alentours.

Ce coin de nature sauvage offre des sentiers de découvertede ce milieu, un peu inhabituel, qu’est le bord du fleuveavec sa faune et sa flore ; on peut y rencontrer dessculptures bizarres symbolisant la pêche, et surtoutapercevoir de drôles de cabanes de pêcheurs appelées“carrelets”, construites sur pilotis, avec chacune uneterrasse donnant sur la Garonne.

Les personnes en fauteuil ont bravement parcourule chemin cabossé, tandis que d'autres discutaienttranquillement à l'ombre.

Quelle heureuse initiative, quelle jolie journée ! Merci aux organisatrices !

Marie-Hélène

Prochaine réunion le 24 novembre 2013, jour de notre assemblée générale

LE PARTAGE

Les gens en général sont généreux : voir combien d’argent est recueilliquand il s’agit d’aider la recherche médicale, les “Restaurants du cœur” oulors des tremblements de terre et des grandes intempéries. A ce propos,nous tenons à remercier l’Union et certaines des régions Amicitia qui ontrépondu à l’appel des Sanctuaires de Lourdes, après les grandesinondations qui ont détruits ces lieux dans lesquels nous aimons nousretrouver tous les ans en juin.

Oui cela semble facile, bien entendu à ceux qui le peuvent, d’envoyer unchèque. Mais pensons-nous à tous ces gens qui chaque jour cherchent leurnourriture et qui ont du mal à nourrir leurs enfants ?

Comment pouvons-nous les aider au quotidien ? Tous, même ceux qui neroulent pas sur l’or, vont avoir la possibilité de partager le peu qu’ils ont.Voici comment : il sera bientôt possible en faisant ses courses au supermar-ché d’arrondir le montant de ses achats à l’euro supérieur. Ce mécanismede l’« Arrondi » a été découvert par un jeune cadre français au Mexique,qui s’est dit qu’il fallait absolument promouvoir ce système en France.

Ce système a été lancé le 18 septembre par Benoît Hamon, ministre chargéde l’Economie sociale et solidaire. L’expérience sera étendue auxMagasins Franprix dans la France entière. Les bénéficiaires ? Dans unpremier temps les antennes locales de la “Croix Rouge” et du “SecoursPopulaire”. Il serait bien étonnant que cette expérience ne se généralise pasdans tous les supermarchés.

Nous pourrons tous venir en aide aux plus démunis, il est bien reconnu queles petits gestes sont l’avenir des grandes causes.

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MESSAGES DU PAPE FRANÇOIS AUX J.M.J.

Les Journées Mondiales de la Jeunesse de Rio de Janeiro ont été marquées parune quinzaine de discours du pape François. L’occasion pour lui de lancer de vraismessages à la jeunesse, mais aussi à l’Amérique Latine et au monde, en reprenantcertains des thèmes qui lui sont chers, comme autant de variations sur des thèmesdésormais reconnaissables et inlassablement développés.

Frapper à la porteLe pape François aime rencontrer les gens, il aurait aimé pouvoir frapper à la

porte de chaque maison et partager un café avec les habitants.« J’ai appris que pour avoir accès au peuple brésilien, il fallait entrer par la

porte de son cœur immense ; qu’il me soit donc permis aujourd’hui de frapperdélicatement à cette porte. Je demande la permission d’entrer et de passer cettesemaine avec vous. Je n’ai ni or ni argent, mais je vous apporte ce qui m’a étédonné de plus précieux : Jésus Christ ! » (Cérémonie officielle de bienvenue)

SortirNe pas rester à l’intérieur de l’Église « Nous ne pouvons pas rester enfermés dans la paroisse, dans nos

communautés, dans nos institutions quand tant de personnes attendent l’Évangile !Ce n’est pas simplement ouvrir la porte pour accueillir, mais c’est sortir par laporte pour chercher et rencontrer ! Encourageons les jeunes à sortir. Bien sûr, nousne devons pas avoir peur de sortir. Poussons-les à sortir… Avec courage, pensonsà la pastorale en partant de la périphérie, en partant de ceux qui sont les plus loin,de ceux qui d’habitude ne fréquentent pas la paroisse. Eux aussi sont invités à latable du Seigneur. »

ILE DE FRANCENous avons voulu prolonger les vacances d’été par une journée de promenade,

et le 15 septembre nous nous sommes dirigés en co-voiturage vers Rouen où nousattendait Christiane Tarrier, qui nous offrait un parking dans sa résidence.

En raison de quelques personnes malades qui s’étaient décommandées, nousn’étions que 16 participants pour cette journée, avec deux personnes en fauteuil.Nous avons pris le tram pour nous retrouver sur la place Jeanne d’Arc en passantpar les rues avec les façades des maisons en colombage si pittoresques.

Comme lors de nos précédentes promenades, Christine nous a guidés avec sagrande connaissance de l’histoire, attirant notre attention sur les beautésparticulières en nous contant des anecdotes intéressantes.

Donc le matin nous avons visitéla place Jeanne d’Arc, avec sonmarché couvert et l’Eglise modernedédiée à Jeanne d’Arc. Puis ennous dirigeant vers le restaurant« Pascaline », nous avons continué àadmirer les façades des maisons etle Gros Horloge qui se trouve enhauteur au-dessus de la rue. (Vousvoyez sur la photo les personnesécoutant attentivement les explica-tions les yeux en l’air).

Le déjeuner s’est passé dans la bonne humeur comme toujours, et l’après-midia été consacrée à la visite de la cathédrale et de son quartier. Bien que nous ayonsessuyé quelques averses et un gros orage pendant notre visite à l’intérieur de laCathédrale, la journée a été une grande réussite.

Et pour clore ce si bon moment, après avoir repris le tram pour retrouver nosvoitures, Christiane nous a conduits dans un couvent pour partager un très bongoûter.

Merci à tous pour cette bonne journée amicale comme Amicitia sait si bien lesorganiser.

Cette journée a été si riche que nous avons réalisé un article spécial surJeanne d’Arc pour ce bulletin et un autre sur la ville de Rouen qui paraîtra enjanvier.

Prochaine réunion : dimanche 24 novembre 2013

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Suzanne Moreau, Hospitalière d’Amicitia

C’est après avoir passé une journée d’amitié avec ce petitgroupe des « Anciennes Guides de France », qui serencontraient chaque année, que tu nous as quittés,Suzanne, pour aller vers le Père.

Cette rencontre était une forme d’A Dieu à tes amies,marquées, comme toi, par le Scoutisme.

Et c’est, semble-t-il, de ce Mouvement qu’est venue entoi cette vocation de service, de disponibilité, d’attentionaux autres et de don de soi.

Amicitia et l’Hospitalité de Lourdes, notamment, étaientla suite logique de cet engagement Scout.

Voilà plus de 60 ans que tu as été accueillie, chaleureusement, par JeanneArchambault, la « Grande Sœur d’Amicitia », qui t’a aussitôt invitée à venirparticiper au Pèlerinage et à t’engager comme Hospitalière de ce Mouvement.

Puis voulant te mettre encore plus à la disposition des personnes Malades etHandicapées, tu as élargi cette ouverture d’accueil à tous les Pèlerins venant àLourdes en adhérant à l’Hospitalité de Lourdes et en te consacrant à Jésus parMarie afin de : « Travailler au réconfort de ceux qui souffrent, à la réconciliationdes hommes, à l’unité de l’Eglise et à la Paix du monde », tel que le stipule l’actede consécration.

Sur place, à Orléans, tu as accepté, là aussi, de t’investir. Durant 3 années tu as prisen charge la responsabilité du groupe Diocésain de l’Interhospitalités en yassumant animations et activités.

Aux réunions Orléanaises, aux Ventes Expos, tu étais toujours présente et active,suggérant de nombreuses idées à mettre en pratique pour aller de l’avant !

Nous étions si proches dans notre parcours d’engagés à Amicitia, que, voilà 10 ans,pour marquer tes 50, ainsi que mes 40 ans d’engagement, tu as tenu à ce que nousparticipions, ensemble, à une Eucharistie d’Action de grâce célébrée par le PèreRedouin, qui reste pour moi le souvenir d’une grande marque d’amitié fraternelle.

Dans ta paroisse, tu t’es également beaucoup donnée, toujours au service desautres.

Merci Suzanne pour ce beau témoignage de vie et de dévouement que tu as vécudans une grande foi en Jésus et Marie.

Jacques Derouette

MissionnairesThème de ces vingt-huitièmes Journées mondiales de la jeunesse :« Allez, de toutes les nations faites des disciples ».« Dieu nous demande d’être missionnaires là où nous sommes, là où il nous a

placés. Aidons les jeunes à comprendre qu’être missionnaire doit être la consé-quence de notre baptême, que c’est un élément essentiel de ce qui fait de nous deschrétiens. Et nous devons aussi les aider à réaliser que le premier lieu où noussommes appelés à être missionnaires, c’est notre propre maison, le lieu de nosétudes ou de notre travail, pour évangéliser notre famille et nos amis ».

EnsembleAux victimes de la drogue, aux habitants des

favélas, aux jeunes et à leurs familles, le papeFrançois l’a répété à plusieurs reprises : « Vous n’êtespas seuls. »« Jésus n’a pas dit : “Va !”, mais “Allez !” :

nous sommes envoyés ensemble. Chers jeunes,percevez la présence de l’Église tout entière et dela communion des saints dans cette mission. Quandnous affrontons ensemble les défis, alors noussommes forts, nous découvrons des ressources quenous ne pensions pas avoir. Jésus n’a pas appeléles Apôtres à vivre isolés, il les a appelés pourformer un groupe, une communauté. »

Culture du rebut« Malheureusement, dans beaucoup de milieux, s’est développée une culture de

l’exclusion, une “culture du rejet”. Il n’y a de place ni pour l’ancien ni pourl’enfant non voulu ; il n’y a pas de temps pour s’arrêter avec ce pauvre au bord dela route. Parfois il semble que pour certains, les relations humaines soient réguléespar deux “dogmes” modernes : efficacité et pragmatisme. Chers évêques, prêtres,religieux, et vous aussi séminaristes qui vous préparez au ministère, ayez lecourage d’aller à contrecourant de cette culture. »

Justice sociale« L’avenir exige de nous aussi une vision humaniste de l’économie et une

politique qui réalise toujours plus et mieux la participation des personnes, évitel’élitisme et éradique la pauvreté. Que personne ne soit privé du nécessaire et quedignité, fraternité et solidarité soient assurées à tous : c’est la route à suivre. »

Acteurs (de l’avenir)C’est aux jeunes de se faire les bâtisseurs d’un monde meilleur.« S’il vous plaît, ne laissez pas les autres être les acteurs du changement…

C’est vous qui êtes l’avenir. C’est vous ! Il faut que vous entriez dans le monde.Je vous le demande : soyez les acteurs du changement, de l’avenir… Surmontez

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l’apathie et apportez une réponse chrétienne à toutes les préoccupations socialeset politiques de tous les coins du monde. Je vous demande d’être les constructeursde l’avenir, qui se mettent au travail pour un monde meilleur… Chers jeunes, nerestez pas au balcon de la vie, vivez-la… Jésus n’a pas regardé la vie depuis unbalcon, il l’a vécue… »

Espérance« Vous, chers jeunes, vous êtes particulièrement sensibles aux injustices, mais

souvent vous êtes déçus par des faits qui parlent de corruption, de personnes qui,au lieu de chercher le bien commun, cherchent leur propre intérêt. À vous aussi età tous, je répète : ne vous découragez jamais, ne perdez pas confiance, ne laissezpas s’éteindre l’espérance. La réalité peut changer, l’homme peut changer.Cherchez, vous les premiers, à apporter le bien, à ne pas vous habituer au mal,mais à le vaincre. L’Église vous accompagne. »

Dialogue« Quand les leaders des divers secteurs me demandent un conseil, ma réponse

est toujours la même : dialogue, dialogue, dialogue. L’unique façon de grandirpour une personne, une famille, une société, l’unique manière pour faireprogresser la vie des peuples est la culture de la rencontre, une culture danslaquelle tous ont quelque chose de bon à apporter et tous peuvent recevoir quelquechose de bon en échange. L’autre a toujours quelque chose à me donner, si noussavons nous approcher de lui. Cette culture ouverte, disponible, sans préjugé : jela définis comme l’humilité sociale, celle qui favorise le dialogue. C’est seulementainsi que peut grandir une bonne entente entre les cultures et les religions, l’estimedes unes pour les autres sans opinions préconçues et dans un climat de respect desdroits de chacun. »

Solidarité (un gros mot)« Le peuple brésilien, en particulier les personnes plus simples, peut offrir au

monde une précieuse leçon de solidarité, une parole souvent oubliée ou tue, parcequ’elle gêne. C’est presque un gros mot. Je voudrais faire appel à celui qui possèdeplus de ressources, aux autorités publiques et à tous les hommes de bonne volontéengagés pour la justice sociale : ne vous lassez pas de travailler pour un mondeplus juste et plus solidaire ! Personne ne peut rester insensible aux inégalités qu’ily a encore dans le monde ! »

Révolution« Certes, l’avoir, l’argent, le pouvoir peuvent donner un moment d’ébriété, l’il-

lusion d’être heureux ; mais, à la fin, ce sont eux qui nous possèdent et nous pous-sent à avoir toujours plus, à ne jamais être rassasiés. Je ne veux pas d’une jeunesseesclave. Et c’est triste de voir une jeunesse repue, mais faible. La jeunesse doit êtreforte, se nourrir de la foi (…) Chers amis, la foi est révolutionnaire. Et je tedemande : est-ce que tu es prêt à entrer dans cette vague de révolution de la foi ?C’est seulement en entrant dans cette vague que ta jeune vie aura du sens etqu’ainsi elle sera féconde. »

A l’origine de son action : les souffrances de sa région de Lorraine, à plu-sieurs reprises dévastée et pillée par les Bourguignons, ce qui révoltait soncœur de croyante, soucieuse du bien-être des siens. A terme : la libération deson pays et la paix pour le peuple. « Je requérais d’abord que l’on fit la paix,dit-elle. Si l’on ne voulait pas faire la paix, j’étais toute prête à combattre ».Jeanne d’Arc : figure humaine de libération, prophète d’une spiritualité dela libération, qu’elle paya de sa vie.

UN MESSAGE POUR NOTRE TEMPSUn visiteur a écrit ces mots sur le livre d’or de notre église : « l’histoire

douloureuse qui s’est déroulée en ce lieu imprègne encore ces murs ».Sur cette place du Vieux Marché à Rouen, en regardant la statue de Jeanne

dans les flammes, en retrouvant les ruines de l’église Saint Sauveur, où le frèreIsambart de la Pierre prit le crucifix que Jeanne réclamait, en contemplant surle lieu même du supplice l’envolée de la croix vers le ciel, nous nous rappelonsqu’un signe de Dieu a été ici adressé à l’humanité.

Notre société a besoin defemmes et d’hommes decaractère et de cœur. Nouscroyons que Dieu inspire tou-jours à l’homme les sentimentsles plus nobles et les pluscourageux.

Jeanne d’Arc : un messaged’espérance pour notre temps.

Les articles devant paraître sur le bulletin de Janvier 20134 devront parvenir impérativement pour le

14 DECEMBRE 2013à Mme Jeanne-Marie BRUN, 35, rue des Artistes - 75014 PARIS - Tél. 01 42 79 97 44jeannemarie.brun07@orange.fr

à M. Patrice HUBOUX, 3, rue Albert-Camus, 45400 Fleury-les-Aubrais - Tél. 02 38 83 61 20huboux.patrice@wanadoo.fr

ATTENTIO

N

D’après un feuillet recueilli dans l’église Sainte Jeanne d’Arcà Rouen

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Marie« Chaque fois que nous prions l’Angelus, nous faisons mémoire de l’événement

qui a changé pour toujours l’histoire des hommes. Quand l’ange Gabriel annonçaà Marie qu’elle deviendrait la Mère de Jésus, du Sauveur, elle, même sanscomprendre la pleine signification de cet appel, s’est confiée à Dieu (…). Aprèsavoir reçu la grâce d’être la Mère du Verbe incarné, elle n’a pas gardé pour elle cedon ; elle est partie, elle est sortie de sa maison et est allée en hâte pour aider saparente Élisabeth, qui avait besoin de soutien (cf. Lc 1, 38-39) ; elle a posé ungeste d’amour, de charité, de service concret, en portant Jésus qui était dans sonsein. Et ce geste elle l’a fait en hâte ! » (Introduction à l’Angélus à l’issue de lamesse d’envoi)

JoieLa vie chrétienne, le service des pauvres, la mission, tout cela n’est rien si les

croyants ne sont pas capables de témoigner concrètement, au quotidien, sur leurpropre visage, de la foi et de l’espérance qui les anime.« Le chrétien est joyeux, il n’est jamais triste. Dieu nous accompagne. Nous

avons une Mère qui intercède toujours pour la vie de ses enfants, pour nous,comme la reine Esther (cf. Est 5, 3). Jésus nous a montré que le visage de Dieu estcelui d’un Père qui nous aime. Le péché et la mort ont été vaincus. Le chrétien nepeut pas être pessimiste ! Il n’a pas le visage d’une personne qui semble être endeuil permanent. Si nous sommes vraiment amoureux du Christ et si nous sentonscombien il nous aime, notre cœur s’“enflammera” d’une joie telle qu’ellecontaminera tous nos voisins. »

Service« Pour annoncer Jésus, Paul s’est fait “serviteur de tous”. Évangéliser, c’est

témoigner en premier l’amour de Dieu, c’est dépasser nos égoïsmes, c’est serviren nous inclinant pour laver les pieds de nos frères comme a fait Jésus. »

Croix« De nombreux visages ont accompa-

gné Jésus dans sa marche vers le Calvaire :Pilate, Simon de Cyrène, Marie, lesfemmes… Je vous le demande : lequeld’entre eux voulez-vous être ? Vous voulezêtre comme Pilate, qui n’a pas le couraged’aller à contre-courant pour sauver la viede Jésus et qui se lave les mains ? Dites-moi : êtes-vous de ceux qui se lavent les

mains, qui restent muets et regardent de l’autre côté ? Ou êtes-vous comme Simon deCyrène, qui aide Jésus à porter le bois lourd de la Croix ? Comme Marie et les autresfemmes, qui n’ont pas peur d’accompagner Jésus jusqu’au bout, avec amour ettendresse ? (…) Jésus te regarde maintenant et te dit : “Est-ce que tu veux m’aider àporter la croix ?” Frères et sœurs, avec toute la force de votre jeunesse, que luirépondez-vous ? » (Chemin de croix avec les jeunes)

IV. – REHABILITATION ET CULTEJuillet 1456 : L’Église déclare nul le procès de Rouen : Jeanne est réhabilitée.Avril 1909 : l’Église déclare Jeanne « bienheureuse ».Mai 1920 : Jeanne d’Arc est mise au nombre des « Saintes ».Juillet 1920 : Le Parlement français décide que la fête de Jeanne d’Arc sera unefête nationale, et vote l’érection d’un monument national.Mai 1979 : sur la place du Vieux Marché de Rouen, à l’endroit du supplice, estérigé le monument national avec une grande croix, qui avait été demandéelors de la réhabilitation en 1456.

LE MESSAGE

JEANNE, PERSONNALITE SINGULIEREBien que sa mort remonte à plus de cinq siècles, le message que Jeanne

nous a laissé prend un caractère d’étonnante actualité. A notre époque où l’onparle tant de jeunesse précoce, (Jeanne avait 19 ans lors de sa mort), depromotion de la femme, d’engagement politique, d’action en faveur de la paix,Jeanne d’Arc a sur ces choses beaucoup à nous dire.

Il faut aussi parler de sa foi chrétienne, laquelle inspira sa vocation et samission. Sa relation à Dieu et son attachement à l’Église faisaient partie de toutson être, et guidaient sa conduite.

C’est pourtant de gens d’Église qu’elle eut à souffrir. Mais elle ne confonditjamais l’Église de Jésus-Christ avec ses piètres représentants au procès,lesquels ne cessaient de la harceler de questions-pièges sans jamais la prendreen défaut (sauf à l’abjuration, parodie de justice), pour finalement lacondamner à la mort atroce que nous savons.

SA VOLONTE DE LIBERTE, DE PAIXAu cours de son procès se révéla la profonde et véritable personnalité de

Jeanne d’Arc. Son témoignage : témoignage humain de force d’âme, de sang-froid, de bon sens et de sagacité, témoignage chrétien d’une foi vive et éclairée.Elle se manifesta devant ses juges comme une grande figure de liberté.

On a trop souvent représenté Jeanne d’Arc en guerrière, admirée par lesuns, honnie par les autres. C’est bien l’action militaire qui lui permit de réaliserson projet politique. Mais en privilégiant l’aspect guerrier de sa mission, on estconduit à négliger sa préoccupation essentielle de paix, de justice et de liberté,pour le peuple auquel elle appartenait, et aussi la foi qui l’animait au plusintime d’elle-même.

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“Comme je voudrais une Église pauvre pour les pauvres !”‘Inspiré d’un article de La Croix du 5 septembre 2013’

Cette phrase du pape François, prononcée dès le début de son pontificat,résonne dans bien des oreilles. Elle peut faire peu pour certains, mais pourbeaucoup elle est signe d’une espérance, peut-être pourrions-nous même dire derenouveau. Elle résume sans doute au mieux ce qui a amené le cardinal JorgeMario Bergoglio à choisir “François” comme nom de pontife, référence à celui quiest appelé le Poverello et qui avait tout abandonné pour se faire pauvre parmi lespauvres, à l’image du Christ. Depuis son élection, François montre une humilité,un dépouillement qui marquent beaucoup les esprits. Lors de sa visite à Assise, ils’est rendu dans la “Salle du dépouillement” de Saint François - une première pourun pape - signifiant par ce geste son désir de donner au monde l’image d’uneÉglise proche des plus pauvres, et non des puissants du monde. Les autres gestesposés par le pape François représentent bien l’attitude qui est la sienne, attitude devérité, dans cette volonté de dépouillement.

Le pape François aimerait bien que l’Église se réforme elle-même dans le“mode de vie de ses princes” pour reprendre une expression d’une journaliste. Uneréforme a été initiée, qui apparaît difficile aux yeux de beaucoup de spécialistes,celle de la Curie, grâce à un groupe de travail de huit cardinaux nommés par lepape. Ce souhait de faire bouger l’Église répond bien à ce que le pape Françoisexprime lorsqu’il dit : « Non à une Église fermée ! Je préfère une “Égliseaccidentée” parce qu’elle prend des risques à une “Église malade”. Quandl’Église se ferme elle tombe malade. »

François nous emmène donc vers une radicalité évangélique, un retour auxsources. « Dans nos lieux de vieille chrétienté, il nous demande de revenir à lasimplicité évangélique dont nous nous sommes sans doute parfois éloignés », nousexplique Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg. « Cette pauvreté n’arien d’un “héroïsme” à cultiver pour soi-même, mais “par amour du Christ et deshommes” : nous devons aller à la rencontre des humbles et des puissants avec lamême simplicité. »

Dans la continuité de la façon dont il vivait en présence des pauvres à Buenos-Aires, le pape François a répondu à l’invitation que lui faisait son ami le cardinalbrésilien Claudio Hummes “de ne pas oublier les pauvres”.

L’Église que souhaite le pape doit être ouverte sur le Christ : « Nous nepouvons pas devenir des chrétiens amidonnés qui parlent de théologie en prenanttranquillement leur thé. Nous devons aller chercher “ceux qui sont la chair duChrist”, à savoir les “pauvres”. »

III. – ROUEN : LE PROCES ET LE SUPPLICEEmmenée en captivité d’abord à Beaurevoir, Jeanne est vendue aux AnglaisElle est conduite à Rouen, le 23 décembre 1430 et enfermée au Château-fort.Les Anglais la font juger par un tribunal d’Église présidé par l’évêqueCauchon.Printemps 1431 : le procès se développe longuement. Devant les jugesnombreux et savants, Jeanne est seule : sans avocat, ni conseiller. Elle répond àses juges avec une vivacité d’esprit étonnante et une foi indomptable. Ellerefuse de renier sa mission.24 mai : Au cimetière de Saint-Ouen, une abjuration est extorquée à Jeannepar ses juges.

29 mai : la condamnation définitive est prononcée. Jeanne sera livrée « aubras séculier », c’est-à-dire aux Anglais et le 30 mai, place du Vieux Marché àRouen, Jeanne est brûlée vive et ses cendres sont jetées à la Seine.

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La clameur des pauvres, la voix de Dieu !

Quand on agit pour l’homme, on agit pour la justice…« Tout homme qui sauve une vie, sauve l’humanité entière… »Celui qui vit dans des pays où règnent la sous-humanité et l’esclavage, s’il n’est pas sourd, il entendra la clameur des opprimés.Et la clameur des opprimés, c’est la voix de Dieu !Celui qui vit dans les pays riches où subsistent des zones de misère,s’il sait encore écouter, il entendra la clameur silencieuse des sans-voix et des sans-espoir,c’est la voix de Dieu !Celui qui s’est enfin rendu compte des injustices dues aux richesses mal réparties,s’il a un peu de cœur,il captera la protestation des pauvres. Et la protestation des pauvres, silencieuse ou violente, c’est la voix de Dieu !

Seigneur, toi qui es le Dieu de la vie et de l’espérance, aide-nous à ne pas fléchir face aux injustices et à l’absence de solidarité. Aide-nous à toujours rester sur le chemin de la vérité et de la justice, pour défendre les droits de l’homme et la dignité de la personne humaine.

Dom Helder Camara Extrait d’« Annales »

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JEANNE D’ARC

HISTORIQUE

I.- DOMREMY : L’APPEL DE DIEU6 janvier 1412 : Naissance de Jeanne d’Arc à Domrémy. La France du Nord estoccupée par les Anglais. Le roi Charles VII vit à Chinon : il est faible, et ilhésite sur ses droits à la couronne de France.1425 : Jeanne a treize ans et travaille aux champs. Elle commence à entendrel’appel de Dieu l’invitant à partir pour la France afin de venir au secours du roiet délivrer Orléans.Mars 1428 : Jeanne se décide à obéir à cet appel ; elle part pour Vaucouleursdemander l’appui du gouverneur.12 février 1429 : après bien des hésitations, Baudricourt accepte : Jeanne peutprendre habit de soldat et partir.

II.- ORLEANS ET REIMS : L’EPOPEE MILITAIRE23 février 1429 : Jeanne, arrivée à Chinon, y rencontre Charles VII et lui confieson message. Il hésite devant le caractère extraordinaire de la demande de cettejeune fille. Enfin, il lui confie la tête de sa petite armée pour aller au secoursd’Orléans assiégée par les Anglais.

6-7 mai : C’est l’attaque des fortificationsanglaises. Jeanne s’élance la premièreavec son étendard : victoire ! Et le 8 mailes Anglais lèvent le siège : Orléans estdélivrée et acclame Jeanne.Juin-Juillet : Avec le roi et Jeanne,l’armée se dirige vers Reims et le 16juillet le roi entre dans Reims.Charles VII est solennellement sacré roide France. Jeanne est présente avec sonétendard : sa mission est accomplie.Les mois suivants sont marqués d’abordpar un échec devant Paris, puis la guerrereprend au printemps 1430, et, le 23 mai,Jeanne est faite prisonnière par lesBourguignons devant Compiègneassiégée.

« Heureux ceux qui savent pleurer avec ceux quipleurent et se réjouir avec ceux qui sont dans lajoie, car ils se tiennent debout et ils sont libres »

(Luc 6, 17-26)

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HUMOURMots d’excuses

On ne va pas chipoterMonsieur, J’excuse Freddy pour sonretard de ce matin. Vous savez, unquart d’heure, ça va ça vient !

Forte dépressionMadame, Excuse pour le retard àBrandon il ma dit qu’il avait le ventde face en marchant.Merci madame.

SusceptibleMadame, Tout vient à point à qui sait attendre : voici enfin le mot quevous attendiez tant au sujet de l’absence de Germain. Je vous l’auraisbien apporté mercredi ou samedi, mais vous ne travailliez pas. Enfin,tout est arrangé maintenant, et la terre va pouvoir recommencerà tourner. Ouf ! Le mammouth de l’éducation nationale a failliimploser ! Je vous prie de croire, madame, en l’expression de mesplus respectueuses salutations.

Boute-en-trainMonsieur, François était absent à l’école vendredi car nous avons dûfranchir la Loire, donc nous avons fait le pont ! Merci de votrediligence.

Camarade syndiquéWilliam n’est pas venu à l’école hier parce qu’il a fait grève.Chacun son tour.

Aïe !Boris n’est pas venu à l’école mardi car il a glissé sur la queue duchat. Il est tombé et il s’est fait griffer. Il nous a donc fallu aller chezle vétérinaire et le médecin. Rien de grave cependant, ils sontredevenus amis. Respectueusement vôtre…

Docteur ès artsMadame, Franchement que Yannick est D en musique on sans fout. Ilsera jamais un Picasso et alors ?

Ni échangé ni rembourséMadame, J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir êtreindulgente avec Cédric pour son livret. Son père et moi lui avions eneffet promis qu’il n’aurait pas de Noël en cas de mauvais résultats,mais nous avons déjà acheté la plupart des cadeaux. Cela nouspermettrait de ne pas perdre la face. Avec nos remerciements antici-pés, recevez, Madame, l’expression de nos sentiments distingués.

Ma DaltonMadame, Si on brossait au savon de Marseille la bouche de tous ceuxqui disent des gros mots et insultent ma fille, ça sentirait bon dansvotre classe ! Merci de m’avoir lu et au revoir.

Le disciple a dépassé le maîtreMadame, J’ai le regret de vous informer que vous n’êtes plus la seulepédagogue de la classe, et que vous êtes moins efficace pour trans-mettre votre savoir qu’un de vos élèves, à savoir Jules Durand.Depuis le début de l’année, grâce à ce camarade aimable et préve-nant, mon fils a en effet bien enrichi son vocabulaire en termes degrossièretés. Les meilleures choses ayant une fin, j’aimerais quevous mettiez un terme à la vocation professorale de ce triste individu.Avec tous mes remerciements.

Pas compétentMonsieur, Moi, je n’ai pas choisi d’être professeur. C’est donc à vousde trouver les arguments nécessaires pour que Germain fasse sesdevoirs. Merci et bonne chance.

La belle et les bêtesMadame, Vous voulez que j’achète la photo de classe de ma fille ?Non mais vous avez vu la tête des autres ? Alors c’est non merci !Cordialement.