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BEZIERS - FESTIVAL LES NUITS DE LA TERRASSE - Du 22 au 30 juillet 2016

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16ème édition du Festival Les Nuits de la Terrasse et del Catet (du 22  au 30 juillet 2016) Communauté de communes Orb et Taurou (34) Causses-et-Veyran, Murviel-Les-Béziers, Pailhès, Saint-Nazaire-de-Ladarez et Thézan-Les-Béziers. Du 22 au 30 juillet 2016 Saint-Nazaire de Ladarez, Causses-Et-Veyran, Murviel-Les-Béziers, Pailhès, Thézan-Les-Béziers 16ème édition de ce festival itinérant et pluridisciplinaire qui invite à découvrir des lieux magiques dans l’Hérault. 5 communes, autant d’écrins prestigieux tel que le Château Coujan, à Murviel-Les-Béziers où se produiront trois grands artistes de la scène jazz actuelle et musique du monde (Lisa Simone, Alfredo Rodriguez et Spanish Harlem Orchestra). Le Théâtre Dromesko livrera l'une de ses dernières merveilles avec Le jour du grand jour, dans sa baraque foraine. La Belle saison, label national pour la musique classique créé par les Bouffes du Nord, proposera pas moins de 3 concerts avec le Artie’s Chamber Orchestra et deux t

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DOSSIER DE PRESSE

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EDitOS

Dromesko, Lisa Simone, Ariane Ascaride, pour n’en citer que quelques-uns ! Comment des artistes d’un tel renom peuvent-ils venir jouer dans nos campagnes ? Depuis 16 ans, le succès du Festival Les Nuits de la Terrasse et del Catet résulte d’une alchimie spécifique : des élus de la communauté de communes d’Orb et Taurou, animés par la volonté de rendre accessible la culture au plus grand nombre, des équipes de professionnels de In Situ, de sortieOuest et des bénévoles dévoués. Le Conseil départemental soutient cette belle initiative qui permet à un public parfois éloigné géographiquement des lieux de diffusion culturelle d’accéder à une programmation riche et exigeante. Ce Festival itinérant invite également à découvrir des lieux remarquables, souvent peu connus des touristes ou des héraultais, et qui font toute la richesse de notre patrimoine. Je souhaite, pour cette nouvelle édition, que vous soyez encore plus nombreux à être émerveillés et enchantés en venant applaudir tous ces artistes de talent.

Kléber Mesquida Président du Conseil départemental / Député de l’Hérault

C’est avec une profonde émotion que nous ouvrons la 16ième Edition de notre Festival au vu des profondes mutations liés à l’application de la Loi Notre, voulu par l’Etat, qui vont modifier le paysage intercommunal. 16 Ans,… 16 ans que notre Festival éclaire et irrigue notre territoire. Ancré dans nos villages, enraciné dans notre Patrimoine, il est porté par des Elus fortement engagés qui ont construit une Politique Culturelle ambitieuse. Il est soutenu et reconnu par le Conseil Départemental et la Région Languedoc-Roussillon/Midi-Pyrénées. Il est la manifestation emblématique qui marque une démarche d’exception, audacieuse. Un grand défi relevé avec fierté par notre communauté de communes et qui fédère toutes les énergies et les forces vives du territoire. Que vive cette édition !

Gérard Baro Président de la Communauté de Communes Orb et Taurou

Maire de Causses et Veyran

Depuis quelques années, les budgets de toutes les collectivités, comme celui de l’Etat, connaissent des restrictions, parfois draconiennes. Malgré cela, les Elus de notre Communauté de Communes Orb et Taurou ont voulu et réussi le maintien des dépenses consacrées à la Culture, à l’Education et à la Jeunesse, affirmant ainsi les mêmes ambitions pour tous ces domaines. Il s’agit d’une Politique Culturelle Multiforme mise en pratique, tout au long de l’année, qui s ‘exprime tant au sein du milieu scolaire que du tissu associatif dans le cadre de nos équipements publics : Médiathèques, Ecole de Musique «La Musicale», Office de Tourisme des Pechs, MJC, Foyer Rural. Le Festival «Les Nuits de la Terrasse et del Catet» est la plus belle vitrine et la plus prestigieuse dans ce domaine. Il connaît un succès et un rayonnement exceptionnel qui en font l’Evènement Artistique et Culturel Phare de l’été dans l’Ouest de l’Hérault et au-delà. Sa notoriété participe largement à l’attractivité de notre Territoire et dope toutes les activités économiques liées au Vins, au Tourisme, aux Productions du Terroir. Que ce 16ième Festival soit un moment de rencontre, de plaisirs et d’émotions partagés.

Norbert Etienne Vice-Président de la Culture de la Communauté de Communes Orb et Taurou

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Maire de Murviel-lès-Béziers

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Théâtre

Du Vendredi 22 au mardi 26 juillet à 22h Causses-et -Veyran, stade municipal

Le Jour du Grand Jour Impromptu nuptial et turlututu funèbre 1h30 – A voir en famille ( à partir de 10 ans)

Production : Théâtre Dromesko Co-production : Bonlieu Scène Nationale - Annecy / Théâtre National de Bretagne - Rennes / Théâtre Garonne - Toulouse Conception, mise en scène et scénographie : Igor & Lily Texte : Guillaume Durieux Jeu / danse / musique : Florent Hamon, Lily, Guillaume Durieux, Violeta Todό-González Igor, Zina Gonin-Lavina, Revaz Matchabeli, Manuel Perraudin, Valérie Perraudin Son : Philippe Tivillier et Morgan Romagny Lumière : Fanny Gonin Construction décor : Philippe Cottais Costumes : Cissou Winling assistée de Catherine Sardi Conception graphique : Lily Photographie : Fanny Gonin

On les a vus sous une volière pleine d’oiseaux, dans une grande baraque, un campement, une ferme. Chaque création est abritée dans un écrin particulier.

Ils reviennent présenter leur nouvelle création : Le Jour du Grand Jour, une suite de cérémonies, un théâtre où les acteurs, mariés, enterrés, baptisés et autres médaillés, interprètent des scènes de leur propre vie, de rituels en cortèges. Il y a aussi et toujours chez eux, du vin, de la musique et autour des animaux, des rêves, de la légèreté, du rire et beaucoup de profondeur aussi. En 1990, après le Cirque Aligre et Zingaro qu’il fabrique avec d’autres compères et hors de tous les circuits, Igor invente avec sa femme Lily « La Volière Dromesko » acte de naissance de leur compagnie Théâtre Dromesko accueillie en résidence à Rennes par le TNB sous la direction d’Emmanuel De Véricourt.

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Dès lors le Théâtre National de Bretagne poursuivra au cours de toutes ces années et jusqu’à ce jour ses soutiens et collaborations.

La Volière verra le jour au Théâtre Vidy à Lausanne sous la direction de Matthias Langhoff. Elle sera la première création d’une série de spectacles itinérants imaginés dans des lieux démontables (353 représentations en France et en Europe) L’invention de l’espace de jeu et de représentation, les animaux, la musique, l’itinérance formeront le socle de la vie artistique de Dromesko et de la vie tout court.

Dans leur étonnante baraque patinée par les rêves et peuplée d'animaux, Igor et Lily offrent un spectacle unique, où la poésie est reine. Télérama

Le Théâtre Dromesko évoque avec Le Jour du Grand Jour une suite de cérémonies qui, dans la réalité, sont un théâtre où les acteurs, mariés, enterrés, baptisés et autres médaillés, n’interprètent que des scènes qui jalonnent leur propre vie. Comment le désir, la douleur pourraient-ils s’étaler aux yeux de tous sans ces rituels et leur cortège de décorums et de costumes.

Noyée dans cette foule endimanchée, enivrée, enfamillée, comment la mariée oserait-elle confesser son amour sans réfugier son regard derrière un voile de tulle. Un petit brouillard pour sauver la reine d’un soir. L’intime a besoin d’une belle musique, d’un peu d’apparat, d’un zeste théâtral pour ne pas s’abimer dans l’impudeur en se livrant au public. Ce jour-là doit être grand pour ne pas être obscène.

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Dans la petite baraque du Théâtre Dromesko où les convives seront assis dans un dispositif bi-frontal, se bousculent mariages, processions de la vie, deuils….Salle des fêtes d’un soir où l’on peut encore humer les préparatifs du matin. Entre le plaisir ou l’obligation d’être là, rien à faire : tout le monde est de mariage.

Je suis de mariage ou je suis le cortège funèbre, je m’habille ou suis habillé, j’ai le sourire ou pas, mais dans tous les cas, ce jour- là, tout est différent : les minutes sont comptées, les propos prennent un sens nouveau. On se rappelle des choses, celles qu’il est bon de rappeler ou pas.

On est ensemble, comme on dit : mettre les pieds dans le plat et la tête dans ce théâtre d’images et de paroles, de musiques et de libations. Du texte en vrac et du visuel en tous sens : cela tombe sur la salle, avec la traîne de mariée en décor continu, comme ces rêves auprès desquels on court. Les êtres comme les paroles, les situations comme les accessoires : tout cela est polyphonique. Et on se dit que c’est un des rares moments humains où il y a un avant et un après….comme au nouvel an.

Le Jour du grand jour : Il y en a des merveilles sous la casquette des Dromesko/ J.-P. Thibaudat/

Quand on s’approche de la baraque qui abrite le spectacle, on ne se sent pas devant un théâtre ou un chapiteau,

mais à l’entrée d’une maison en bois, d’une isba de fortune. Il y a des portes et des fenêtres, un auvent, des

photos bistre accrochées sur les parois couleur de terre. Dans leur campement, la cabane a été dressée à

l’intérieur d’une grande baraque, comme des poupées gigognes. La petite baraque, les familiers du théâtre

Dromesko la reconnaissent, ils y ont vu Margot, peut-être même est-ce la baraque de la légendaire cantine

musicale.

« C’est sa petite sœur », corrige Igor en se grattant le crane après avoir soulevé la casquette qui ne le quitte guère

là la ville comme à la scène. Les passages entre la vie et le théâtre sont poreux chez les Dromesko, maison de

théâtre et autres attractions fondée par Igor & Lily.

« Impromptu nuptial et turlututu funèbre »

« On a marié notre fille Zina, un banquet de 40 personnes, pour l’occasion on a fabriqué une chose autour de la

cérémonie du mariage, ça a plu. Et puis mon père est mort. C’est parti comme ça. Du mariage à l’enterrement. On

s’est dit que l’on allait traiter des cérémonies. »

C’est le point d’ancrage de leur nouveau spectacle cosigné Igor et Lily. Le couple détonnant (lui ne se sépare pas

de sa casquette, elle ne se déplace pas sans son marabout) a l’art des titres qui font rêver. Le spectacle

s’appelle Le jour du grand jour, une variation tonique du « soir du grand soir ». La mort et l’amour y sont logés à la

même enseigne. Le sous-titre du spectacle, pour être farfelu n’en est pas moins explicite : « Impromptu nuptial et

turlututu funèbre. » Le rire et les larmes sont au rendez-vous des amoureux.

Quand on entre on a le choix, à gauche ou à droite, le spectacle est bi-frontal. Cela permet d’accueillir plus de

monde mais surtout de pousser dans ses derniers retranchements la notion de traversée déjà implicitement à

l’œuvre dans d’autres spectacles comme Le quai des oubliés.

Comme toujours chez les Dromesko, c’est l’espace qui commande : «On a fabriqué deux transepts, d’un côté la

tente cérémonie, de l’autre la tente banquets. » Qui dit banquet dit bouffe et boissons. C’est là un autre passage

obligé : pas de spectacle d’Igor & Lily sans quelque chose à boire et à manger. Chez les Dromesko, on sait vivre, on

sait accueillir. Assis dans la salle, d’un côté ou de l’autre (toutes les places sont bonnes), les scènes font

latéralement la navette. Un spectacle fait de traversés, figure dépliée du manège circulaire de Arrêtez le monde je

voudrais descendre figure en mouvement comme toujours.

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Les idées folles, lumineuses, les intuitions productives, toutes ces pépites qui ponctuent les traversées, « c’est

venu en se frottant, en jouant ensemble ». Et de fait, moment sublime du spectacle, on voit le couple fondateur

s’enrouler l’un dans l’autre, lui avec sa casquette, elle son marabout.

C’est d’ailleurs un spectacle de famille au sens strict avec Lily et Igor donc, leurs deux filles Zina et Fanny (l’une en

scène, l’autre à la technique), Carla (la truie) et Charles (le fameux marabout). Mais aussi une famille d’amis avec

la présence de vieux (le violoncelliste géorgien Revaz Matchabeli) ou jeunes (la danseuse Violeta Todo-Gonzalez)

complices. « L’amitié entre les êtres sur le plateau, tu peux pas la faire fausse », dit Igor. Une phase à écrire sur

tous les frontons des théâtres.

Acteur et écrivain Guillaume Durieux apporte le sel de ses textes qui brossent à rebrousse-poil les discours

cérémoniels de tout poil, y compris la sacro-sainte minute de silence. Pas d’intrigue mais des histoires passagères,

des ritournelles. Carla la truie déroule le tapis rouge, Charles le marabout, en bonne star, se fait désirer, mais on

ne perd rien pour attendre, il nous enroulera d’émotion.

Ainsi va la vie du village avec ses cloches, ses discours du maire, son curé, ses robes de mariée et ses flonflons de

deuil. Un spectacle passe.

La table du banquet, après bien des tentatives, finit par occuper toute la scène. L’heure est venue de goûter aux

gougères encore tièdes, cuites par l’indispensable Valérie Perraudin. Jeu, danse et musique (très présente) sont

signés par toute la troupe. On se souviendra longtemps de l’infinie procession des robes de marié(e)s d’hier et

d’aujourd’hui, belles ou mal fichues, sur la musique de la semaine sainte de Séville. Igor : « Cette musique m’a

touché. Cette scène pourrait durer, durer. On est dans un autre temps, celui des mariés d’hier et d’aujourd’hui et

de partout, c’est littéralement le mariage pour tous ! Le mariage c’est toujours un rituel. Avec des costumes, la

belle-famille qui fait semblant de bien s’entendre…C’est le théâtre de la vie. ”

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http://www.dromesko.net/fr

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Dimanche 24 juillet 2016 : Concert rue du Catet, Thézan-Les-Béziers (en entrée libre)

Programme :

Georg Philip Telemann (1681-1767) : Fantaisie pour violon seul Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Duo en sol majeur pour alto et violon KV 423

Franz Schubert (1797-1828) : Trio à cordes en si bémol majeur D 471 Ernő Dohnányi (1877-1960) : Sérénade pour trio à cordes opus 10

Avec : Mathilde Borsarello-Herrmann, violon, Claudine Legras, alto, Caroline Boita, violoncelle Classique

De Bach à Verdi : Viva la musica ! Dimanche 24 juillet à 22h Chapelle Montalaurou - Pailhès

Concerti virtuosi Le Artie’s Chamber Orchestra se produit pour la première fois aux Nuits de la Terrasse dans les deux concertos majeurs de Jean-Sébastien Bach, le Brandebourgeois et le sublime concerto n°2 pour deux violons. En écho au génie de Bach, la musique française est à l’honneur avec le célèbre concerto de François-Adrien Boieldieu, certainement l’une des plus belles œuvres du répertoire pour harpe.

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Programme : Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : Concerto Brandebourgeois n°3, en sol majeur

Jean-Sébastien Bach (1685-1750) : Concerto pour deux violons en ré mineur Solistes : Mathilde Borsarello-Herrmann et Doriane Gable

François-Adrien Boieldieu (1775-1834) : Concerto pour harpe et orchestre en ut majeur Soliste : Emilie Gastaud / Avec le Artie’s Chamber Orchestra

Nominée aux Victoires de la Musique Classique 2013 dans la catégorie « révélation soliste instrumental de l’année », co-soliste à l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, dirigé par M. W. Chung depuis 2010, Emilie Gastaud est nommée première harpe solo de l’Orchestre National de France sous la direction de Daniele Gatti. Lauréate 2010 de la fondation Cziffra, Emilie Gastaud contribue au rayonnement de l’école française de la harpe à travers l’Europe et met son talent au service des plus grands orchestres » (journal la Provence). « J’ai été surpris par ses capacités techniques et séduit par la grande sensibilité de son jeu. Elle a une fantaisie et un spectre sonore que l’on retrouve chez peu de harpistes ». Philippe Jordan, directeur musical de l’Opéra de Paris. Née à Paris en 1988, Emilie Gastaud s’est formée tout d’abord auprès de Frédérique Cambreling, à laquelle elle doit son amour de la harpe et sa vocation. A 11 ans, elle remporte un 3

ème Prix au concours international « Félix Godefroid » en Belgique, à la suite duquel

elle sera invitée pour donner une série de concerts à Namur et dans sa région. Elle obtient à 15 ans, avant même son entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, le soutien de la Banque de France, en compagnie de Lionel Bringuier. Puis, en 2006 le 2

ème Prix à l’unanimité au Concours International de harpe de Lille (ancien concours Martine

Géliot) avec le Prix Spedidam pour la meilleure interprétation de la danse des lutins d’H. Renié ainsi que le Prix de la SACEM. En 2008, à l’issue de son Premier Prix, mention très bien à l’unanimité au CNSM de Paris avec Isabelle Moretti, Emilie Gastaud obtient une mention d’honneur en finale du concours international Lily Laskine après avoir interprété le concerto de Zabel avec l’Orchestre de la Garde Républicaine. Son intégration en 2008 dans la prestigieuse Académie Karajan lui donne une expérience professionnelle unique au sein de l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la coupe de Marie-Pierre LANGLAMET, avec qui elle étudie durant deux années. Elle joue alors sous la baguette des plus grands chefs tels que : S. Rattle, S. Ozawa, P. Boulez, Z. Mehta, G. Dudamel, S. Bychkov … Durant ce cursus, elle obtient le premier grand prix « Ebel Preis » : c’est la première fois qu’une harpiste reçoit cette distinction. Elle a ainsi l’opportunité de jouer en soliste le concerto de Ginastera avec l’orchestre symphonique de Hambourg sous la direction de D. Porcelijn. Elle participe à de nombreux festivals (Jeunes Talents à Paris, les flâneries musicales de Reims, l’Arsenal de Metz, le théâtre Adyar, les pianos folies, le festival international d’orgue de Roquevaire, Harpe en Avesnois, Kammermusiksalle et Schloss Bellevue de Berlin, Altenoper de Frankfort, Bilbao en Espagne...), Le premier CD d’Emilie Gastaud Dansons avec les cordes est paru chez Triton Records en octobre 2012 (distribution Abeille Musique), avec la participation exceptionnelle de l’acteur André Dussollier, sur des textes et œuvres en rapport avec la danse. Le répertoire d'Emilie Gastaud, immense, couvre celui de la musique française, son domaine de prédilection, mais aussi celui de nombreux autres pays, et comprend des créations de divers compositeurs, aux esthétiques variées. Medias France Musique : « Leur 1

er CD », et « Carte Blanche à Emilie Gastaud » (1 h 30 de concert et d'interview en

direct), sur l'invitation de Gaëlle Le Gallic. France Inter : "Ouvert la Nuit", en compagnie de Karol Beffa et Deborah Nemtanu, par Alexandre Héraud "Carrefour de Lodéon". FR3 : conférence de presse des "Victoires de la Musique" Soirée "Les Victoires de la Musique" (en direct, et en prime-time). L’artiste joue une harpe Lyon & Healy. www.emilie-gastaud.fr

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Lundi 25 Juillet à 22h Chapelle Montalaurou - Pailhès

Sérénade et opéra Accompagnée par le Artie’s Chamber Orchestra, la soprano Mayuko Yasuda reprend les grands airs de l’Opéra italien. Elle est tour à tour Gilda, Lauretta, Linda ou Rosina dans les plus belles pages des maîtres du genre (Rossini, Verdi, Donizetti, Puccini). Au centre du programme, la voix marque une pause, le temps pour l’orchestre de répondre à un challenge de virtuosité avec l’incontournable Sérénade de Tchaïkovsky. Programme :

Giuseppe Verdi (1813-1901) : “Caro nome” - air de Gilda dans Rigoletto Giochino Rossini (1792-1868): “Una voce poco fa’”- air de Rosina dans Le Barbier de Séville

Piotr Ilitch Tchaïkovsky (1840-1893) : Sérénade pour cordes en ut majeur, opus 48 Giacomo Puccini (1858-1924) : “O mio babbino caro”- air de Lauretta dans Gianni Schicchi

Gaetano Donizetti (1797-1848) : “O luce di quest’anima” - air de Linda dans Linda di Chamounix Luigi Arditi (1822-1903) : Valse chantée “Il bacio”

Avec le Artie’s Chamber Orchestra et Mayuko Yasuda, soprano Arrangements : Edouard Lacamp Après avoir obtenu un 1er Prix de chant, accompagné du prix Ataka, à l’Université Nationale des Beaux-arts et de la Musique de Tokyo, Mayuko Yasuda se perfectionne en France et obtient en 2006 son Diplôme d’Études Musicales, mention très bien au CNR de Paris. Elle intègre alors Les Jeunes Voix du Rhin pour les saisons 2006 - 2008 et est alors engagée par l’Opéra national du Rhin.

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Dans ce cadre, elle est Madame Herz dans Der Schauspieldirektor, Laoula dans l’Étoile, Soeur Constance dans Dialogues des Carmélites, Susanna dans Le Nozze di Figaro, Parthoenis dans La Belle Hélène et Schleppträgerin dans Elektra. Elle incarne Yniold dans Pelléas et Mélisande avec le Sendai Symphony Orchestra, Sœur Constance dans Dialogues des Carmélites de Poulenc à l’Opéra de Tokyo, Porporina dans Opera Seria de Gassmann dirigé par Raphaël Pichon, Laoula dans l’Étoile à l’Opéra de Limoges et Frasquita dans Carmen lors de tournées des Concerts de Poche. Elle a interprété, lors de l’édition 2008 d’Opéra en Plein Air, les rôles d’Olympia, Antonia, Gulietta et Stella dans Les Contes d’Hoffmann mis en scène par Julie Depardieu et Stephan Druet, dirigé par Philippe Hui. Son interprétation a été récompensée par un prix spécial d’Advis. Elle est la Reine de la nuit dans La Flûte enchantée de « La leçon de musique » de Jean-François Zygel au théâtre du Châtelet, au Festival Figaro Si, Figaro Là! à Poitiers ainsi qu’avec l’Orchestre Prométhée, dirigé par Pierre - Michel Durand. Elle est lauréate du Concours International de Chant de Verviers (Belgique), et remporte également le 1er Prix du Concours International de Chant de l’Ufam à Paris. Elle se produit régulièrement lors de récitals au Sénat à Paris, à l’Hôtel de Ville de Bruxelles, Festival Ars Terra, Festival de Querceto en Italie, au Maroc et au Japon, notamment avec Romain Descharmes et Antoine Palloc.

LE ARTIE’S CHAMBER ORCHESTRA Artie’s est un collectif de musiciens réunis par le violoncelliste Gauthier Herrmann autour d’une passion pour la musique de chambre.Tous sont diplômés des grands conservatoires supérieurs européens et ont remporté de nombreux prix internationaux. Individuellement ils sillonnent le monde et jouent dans les plus prestigieuses salles de concerts (Carnegie Hall à New York, Wigmore Hall à Londres, Tsuda Hall à Tokyo, Forbidden city Hall à Pékin, Théâtres des Champs-Elysées et du Châtelet à Paris, NCPA à Bombay, Diwan Philharmonic à Kuala Lumpur…). Ils sont solistes, chambristes, électrons libres ou membres des grands orchestres français et européens (Orchestre National de France, Orchestre Philharmonique de Radio France, Mahler Chamber Orchestra, Concertgebouw Amsterdam…) L’ambition d’Artie’s est d’aller à la rencontre des publics, de s’affranchir des codes et du protocole des concerts classiques, d’offrir l’excellence musicale dans un esprit convivial, généreux et spontané. En 2014, Artie’s crée le Arties Chamber Orchestra (ACO) afin de proposer des concerts mêlant musique de chambre et répertoire pour orchestre de chambre.

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Gauthier Herrmann

violoncelle

Voyageur, entrepreneur, aventurier, Gauthier Herrmann est un musicien atypique. Violoncelliste passionnément tourné vers la musique de chambre, fondateur et directeur d’Arties Event Management, il sillonne le globe depuis plus de dix ans en compagnie des siens : sa famille – qu’il emmène inlassablement avec lui – et la joyeuse bande d’Arties, collectif de musiciens réunis par le répertoire et une solide fidélité les uns aux autres.

Son regard distancié sur les circuits classiques l’a poussé à approfondir avec exigence sa formation de chambriste (lauréat avec le Trio con Fuoco des concours de Florence, Heerlen, Illzach, Vibrarte, Fnapec…) et à accorder sa confiance aux musiciens (Henri Demarquette, Gabor Takacs, Gyorgy Kurtag, Marcel Bardon, Paul Boufil etc.) plutôt qu’aux institutions. En 2001, Gauthier Herrmann découvre l’Inde. C’est de ce voyage que naît l’aventure Arties, projet un peu fou résumé par deux mots souvent incongrus dans la musique classique d’aujourd’hui : famille et entreprise.

Car Arties festival est d’abord l’histoire d’un entrepreneur qui, pour monter sa société de concerts, a vendu son premier violoncelle, tout tenté pour une aventure rapprochant deux mondes à priori inconciliables : l’Inde et la musique classique. Sept ans, onze éditions, dix villes, trente-quatre musiciens, quarante-cinq voyages et plus de vingt-deux-mille spectateurs après, le pari est gagné et la musique de chambre a trouvé sa place en Inde. Reste à développer, à reprendre la route vers d’autres pays : en novembre 2013, la famille Arties donnera ses premiers concerts au Vietnam et en Indonésie.

D’Arties festival à Arties Records.

En 2011, avec le pianiste Romain Descharmes et le clarinettiste Olivier Patey, Gauthier fonde Arties Records. Une seconde étape, un label « d’artistes au service des artistes ». Un premier disque Brahms en 2012, puis la musique de chambre d’Ernest Chausson et Max Bruch …

Si le voyage est l’identité première d’Arties, la famille en est la seconde. Les interprètes présents dans le label Arties Records constituent le noyau dur du projet : des musiciens de haut niveau réunis par la passion du répertoire. Placer l’œuvre avant les individus, forger des liens musicaux suffisamment forts pour faire des uns et des autres de véritables compagnons de route. Formé de solistes, de musiciens d’orchestre, de chambristes et d’enseignants, la famille Arties est en perpétuel renouvellement. Jamais fermé, toujours reformé au gré des projets, des concerts, des voyages, des rencontres.

Troisième étape, LdB-prod

LdB ou Louis de Beethoven, hommage francisé à son idole en musique. Car la musique de Beethoven nourrit et anime les futurs projets ; intégrale des quatuors, des trios avec piano, des trios à cordes de Beethoven au sein de formations rassemblant des musiciens d’Arties : entre autres le Trio con Fuoco créé avec le violoniste Sullimann Altmayer et le pianiste Samuel Parent en 1998, le Trio HNG rassemblant le violoniste Hugues Borsarello, et l’altiste Nicolas Bône…

Fondé et co-dirigé avec le complice Antoine Manceau en 2012, LdB-prod mutualise les concerts de la famille Arties, imagine et propose des saisons de musique de chambre avec une ambition assumée : réinstaller une intimité entre la salle et la scène, rapprocher les artistes de leur public. L’œuvre reste au centre mais peut être découverte dans une salle de concert ou dans un appartement. Seuls comptent la rencontre de l’auditeur avec la musique, et le plaisir des artistes à s’en emparer. En bon voyageur insatiable, nombreux sont aujourd’hui les projets de Gauthier : voir grandir sa famille, défendre sa tribu de musiciens, poursuivre le rêve Arties, et bien entendu, ne jamais cesser d’entreprendre.

http://www.gauthier-herrmann.com/

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LES MUSICIENS Soprano : Mayuko Yasuda Violons : Mathilde Borsarello-Herrmann Eric Lacrouts (Quatuor Psophos) Doriane Gable Laurent Manaud-Pallas Laurence del Vescovo Bleuenn Le Maitre (Quatuor Psophos) Altos : Cécile Grassi (Quatuor Psophos) Claudine Legras Corentin Bordelot Violoncelles : Guillaume Martigné (Quatuor Psophos) Caroline Boita Contrebasse : Ulysse Vigreux Harpe : Emilie Gastaud

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Mardi 26 juillet à 19h : Lever de rideau/ Pigeonnier d’Yvernes, Murviel-Les-Béziers Lecture –concert – Durée 1h20

Le Masque de la mort rouge Le Conte fantastique d’Edgar Allan Poe, traduit par Charles Baudelaire et mis en musique par André Caplet, ne cesse de marquer les esprits depuis sa publication en 1842. Notamment Stephen King qui y fera référence à plusieurs reprises dans Shining. Avant de plonger dans cet univers gothique et surprenant, le Quatuor Psophos nous offre un hymne à la vie avec le grand Quatuor à cordes de Maurice Ravel.

Maurice Ravel (1875-1937) : Quatuor à cordes, en fa majeur André Caplet (1878-1925) : Conte fantastique, d’après la nouvelle Le Masque de la mort rouge, extrait des

Histoires extraordinaires d’Edgar Poe

Avec le Quatuor Psophos, Emilie Gastaud, harpe Jean Varela, récitant

Quatuor Psophos Premier Grand Prix du Concours International de Quatuor à Cordes de Bordeaux en 2001, le Quatuor Psophos - en grec: événement sonore a été créé en 1997. De prestigieuses salles comme le Concertgebouw d’Amsterdam ou le Wigmore Hall de Londres les accueillent et les Folles Journées (Nantes, Tokyo, Lisbonne), les Prom’s et bien d’autres festivals de renom enrichissent leur parcours. C’est ainsi qu’il partage la scène avec de belles personnalités musicales telles que Cédric Tiberghien, Emmanuelle Bertrand, Vladimir Mendelssohn, Renaud et Gauthier Capuçon, Nicholas Angelich, Bertrand Chamayou, Nemanja Radulovic... Le quatuor Psophos, à l’instar de ses ainés le Quatuor Ysaÿe qui furent leurs professeurs, va accueillir de nouveaux membres Eric Lacrouts violon et Guillaume Martigné violoncelle dans le courant de l’année 2009. Ce changement fut un enrichissement tant sur le plan humain que musical. L’équilibre de ces nouvelles forces donne à cet ensemble une sérénité qui pérennise sa maturité et sa qualité. Premier quatuor français sélectionné de la prestigieuse New Generation Artists de la radio BBC 3 à Londres, nommé en janvier 2005 aux Victoires de la musique, le quatuor a enregistré de nombreux disques (Mendelssohn, Berg, Schoënberg, Ohana, Bacri, Dvorak...) tous récompensés par la critique musicale, dont un Choc du Monde de la Musique et 5 de Diapason pour les quatuors de Maurice Ohana. Sa curiosité le pousse à rencontrer de nouveaux artistes, danseurs, comédiens, metteurs en scène. Lors de tournées le quatuor va jouer en Asie, en Afrique, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient, en Europe où il donnera aussi de nombreuses classes de Maître pour partager son expérience. Formé par le grand quartettiste Walter Levin auprès duquel il étudie pendant des années à Bâle, le quatuor sera marqué par sa passion, son engagement et son exigence musicale. Pendant trois ans, le Quatuor Psophos est en résidence à l’Athénée Théâtre Louis Jouvet à Paris où il propose sa propre série de concerts de musique de chambre. Auprès de Philippe Decouflé notamment, il se produit au Théâtre National de Chaillot à Paris et à l’Opéra de Lyon. Un nouveau spectacle avec Christophe Malavoy «Qui se souviendra» sera donné à la rentrée 2014 à Paris et en province. Une belle rencontre avec Jean-Marie Machado et Dave Liebman les entraîne vers le jazz avec «Painting notes in the air», spectacle souvent joué en tournée. Leur disque "Media Luz" né de cette collaboration vient de sortir en 2014 distingué par un Choc Jazzmann. Un autre enregistrement avec les premiers quatuors de Brahms et Dohnanyi ainsi qu’une magnifique collaboration avec Marie-Nicole Lemieux pour son disque Récital viennent de paraître en 2014. “Une des Meilleure jeune formation à cordes d’Europe” selon le Times, le Quatuor Psophos est assurément un nom phare du paysage musical européen.

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Mardi 26 juillet à 22h Domaine de Ravanes – Thézan Les Béziers Théâtre

Touchée par les fées De Marie Desplechin Mise en scène Thierry Thieu Niang Avec Ariane Ascaride Lumières et régie : Jimmy Boury / Costumes : Merima Trailovic, Lucie Mestre / Production Les Petites Heures

Durée 1h – tout public

Dans ce monologue, Ariane Ascaride nous raconte sa propre histoire, inextricablement liée au théâtre : son père, coiffeur d’origine napolitaine, qui mettait en scène et jouait des pièces du répertoire tous les dimanches, avec une troupe de théâtre d’amateurs marseillais issus de la Résistance. Mon lien avec le théâtre est un lien familial. Mon père, né à Marseille, est issu de l’immigration italienne. À l’âge de vingt ans, il entre dans la Résistance où il rencontre un ami de Marcel Pagnol qui animait le Théâtre des Quatre Vents, une troupe de théâtre d’amateurs, héritière des valeurs de la Résistance. C’est dans cette troupe que mon père écrivait des pièces, jouait et mettait en scène. Avec mes frères Pierre et Gilles, devenus respectivement metteur en scène et écrivain, nous allions le dimanche le voir jouer par exemple du Brecht qu’ils étaient les premiers à monter à Marseille ! Ce théâtre voulait faire découvrir d’autres textes que ceux du théâtre bourgeois. Je me suis trouvée là, enfant, à jouer avec mon père et mes frères. Quand j’ai eu dix ans, nous avons joué une pièce qui racontait l’histoire d’Abraham et Isaac au Concours national de théâtre amateur à Vichy, et j’ai reçu le premier prix d’interprétation ! Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait... Vous savez, je n’ai jamais choisi consciemment de devenir actrice professionnelle, c’est venu tout seul, doucement... J’ai fait le Conservatoire à Marseille puis, tout en faisant des études de sociologie, le Conservatoire national à Paris, dans les classes de Marcel Bluwal et Antoine Vitez... Plus tard, on a inventé avec mon frère Pierre le théâtre en appartement en 1978, dans les tours de Bobigny, une aventure incroyable. J’aime créer des liens forts avec les personnes avec lesquelles je travaille, en bande, comme sur ce spectacle : l’alchimie avec Marie Desplechin - que je connaissais déjà - et Thierry Thieû Niang a été immédiate et très forte !

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Recréer de la complicité, de la connivence, chercher les personnes avec lesquelles je peux avoir un langage commun est très important pour moi. Si je suis surtout connue par mes films, je n’ai jamais quitté le théâtre qui reste vital. C’est une excellente école : sur un plateau de cinéma, il y a un capitaine, le réalisateur ; sur un plateau de théâtre, on est son propre capitaine... il faut aller au combat. Et puis, il y a cette émotion première quand vous terminez un spectacle, quand la lumière s’éteint... Il n’y a qu’au théâtre qu’on vit ces moments de partage, forts, irremplaçables. Et j’ai de plus en plus envie de partager ! C’est ce que je fais avec Touchée par les fées : passer un moment avec des gens, leur raconter comment ça s’est passé et pourquoi on ne m’a jamais fait jouer Puck dans Le Songe d’une nuit d’été, un rôle dont je rêve depuis toujours... Ariane Ascaride Une présence éblouissante et tendre. Un objet théâtral parfait, original, plein ! Le Figaro Rencontre avec Ariane Ascaride à l’issue de la représentation, mardi 26 juillet. Ariane Ascaride Après avoir suivi les cours d’Antoine Vitez et de Marcel Bluwal au Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique de Paris, Ariane Ascaride débute dans les pièces de son frère Pierre Ascaride et joue dans des petits rôles au cinéma. Son premier rôle lui est offert par René Féret dans La Communion solennelle (compétition officielle au Festival de Cannes 1977). Son époux Robert Guédiguian fait appel à elle dans tous ses films, et la consécration arrive avec son interprétation dans Marius et Jeannette qui lui vaut la reconnaissance du public et un César de la Meilleure actrice en 1998, ainsi que le prix San Jordi à Barcelone. On la voit ensuite dans les films de Dominique Cabrera, Nadia et les hippopotames, Olivier Ducastel et Jacques Martineau Ma vraie vie à Rouen et Drôle de Félix, Eléonore Faucher dans Brodeuses, ou encore Emmanuel Mouret dans Changement d’adresse et Mona Achache dans L’Elégance du hérisson. En 2000, Ariane Ascaride obtient le Prix d’interprétation au Festival de Valladolid pour son rôle dans La Ville est tranquille de Robert Guédiguian. Elle est aussi nominée la même année aux Awards Européens. Elle sera enfin nominée deux fois aux Césars pour son interprétation dans Marie Jo et ses deux amours, Brodeuses et Les Neiges du Kilimandjaro. Le dernier film de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride Une Histoire de fou poursuit une belle carrière internationale, après un grand succès tant public que critique en France. Le théâtre jalonne également sa carrière avec bonheur, dans les pièces de Véronique Olmi, Eduardo de Filipo, Serge Valletti, Simon Abkarian. Ariane Ascaride a notamment triomphé dans La Maman Bohême et Médée de Dario Fo mis en scène par Didier Bezace. En 2015, elle interprète Le Silence de Molière de Giovanni Macchia mis en scène par Marc Paquien. La télévision enfin accueille régulièrement Ariane Ascaride : George et Fanchette, réalisé par Jean- Daniel Verhaege ; Les Mauvais jours de Pascale Bailly et Enfin seule d’Olivier Peray. En 2010 Ariane Ascaride a signé sa première réalisation – elle s’en était déjà approchée en coécrivant avec Robert Guédiguian le scénario de Le Voyage en Arménie, pour lequel elle a obtenu le Prix d’interprétation au Festival de Rome en 2007 - avec Ceux qui aiment la France dans la collection Identités de France 2.

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Mercredi 27 juillet à 19h Saint-Nazaire de Ladarez Chanson

Je hais les gosses Entre deux caisses/ Mise en scène Juliette Textes : Allain Leprest / Dominique Bouchery : accordéon chromatique, Clarinettes, chant / Bruno Martins : contrebasse, chant / Jean-Michel Mouron : guitare, chant / Gilles Raymond : guitare, accordéon diatonique, dulcimer à marteaux, chant / Dominique Bouchery et

Bruno Martins : livret / Entre 2 Caisses : arrangements musicaux

Durée 1h – A voir en famille

Après leur venue cette saison dans le Grand Tour ! pour un mémorable Sous la peau des Filles, nous retrouvons avec bonheur le quatuor de chantistes de Entre deux caisses. Mettre en scène Je hais les gosses, des chansons d'Allain Leprest interprétées par "Entre 2 caisses", et de derrière les fagots, voilà une aimable proposition… Allain Leprest a certes écrit pour les enfants (Pantin Pantine) mais l'idée excitante est ici de faire entendre aux petits gniards, des chansons qu'il a écrites… pour tout le monde ! Juliette Dès que l'enfant paraît, j'me casse J'peux pas sentir les pue-la-pisse J'leur mords les joues quand j'les embrasse Et quand ils pleurent j'leur pince les cuisses C'est mon truc, c'est mon sacerdo-o-ce Je hais les gosses . Allain Leprest Magnifique et généreux, rythmé et inventif ! La Nouvelle République

Nous avons fait la connaissance de Leprest à nos débuts, en 1997. Sur le conseil de Romain Didier, nous avions intégré A l’assaut de l’Île à notre répertoire. Nous avons croisé Allain dans les coulisses d’un théâtre à Bourg en Bresse. Petit à petit, une relation s’est nouée. Nous chantions quelques-unes des œuvres de l’auteur.

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En 2003 il nous a écrit La veuve du soldat inconnu. En 2006, il est venu passer quelques jours avec nous, dans notre province, pour une session d’écriture intense. Intenses devinrent ses migraines. Nous l’avons remis dans le train juste à temps. Deux jours plus tard on l’opérait du cerveau. Depuis, il se disait en dette de chansons avec nous. Nous avions pris rendez-vous pour une nouvelle session, en octobre 2011… S’il dit « haïr les gosses » c’est sans doute qu’il les aime beaucoup. D’emblée le titre s’impose. Né en 1954, il a chanté ses premières années dans un monde pour une part disparu. Il a aussi chanté le monde d’aujourd’hui, que les enfants de 2012 connaissent trop bien : le racisme, les SDF… Parions que l’auditoire de son œuvre mérite de s’élargir aux plus jeunes. Pourquoi en seraient-ils privés ? Intéressera-t-il les enfants autant que les adultes? Il faut examiner, trier. Il n’est pas difficile de trouver parmi ses quelque quatre-cents chansons la matière d’un spectacle à partager entre le grand-père et la petite dernière. Le propos consiste à confronter les différents regards de Leprest, les mettre en friction, en étincelles, faire la lumière et mettre le feu : Naïf, son regard d’enfant sur un monde incompréhensible, croit encore que les adultes le comprennent. Nostalgique d’un monde révolu, son regard d’adulte, aigu et impitoyable, dissèque la société des humains. Un autre plus décalé, cherche le salut dans l’absurde. Pessimiste, optimiste ou empathique, il enveloppe souvent l’enfance d’aujourd’hui. Nous avons délicatement posé le projet sur les épaules de Juliette pour la mise en scène. Entre 2 Caisses Le groupe Entre 2 caisses Entre 2 Caisses, est un quatuor de musiciens, de « chantistes » fondé en 1997. Il se compose de Dominique Bouchery (accordéon chromatique, clarinettes, chant), de Bruno Martins (contrebasse, chant),, de Jean-Michel Mouron (chant), et de Gilles Raymond (guitare, accordéon diatonique, dulcimer à marteaux, cajón, chant). Amoureux du verbe, de la mélodie, autant que de l’humour décapant, le groupe révèle tout son talent sur scène. Un rien déjanté mais avec le coeur grand comme ça, Entre 2 Caisses rend un hommage permanent aux plus belles plumes telles que celles : d’Allain Leprest, Sarclo, Loïc Lantoine, JeHaN, Romain Bouteille, Gérard Morel, Gaston Couté ou Claude Semal. En 2003, le groupe remporte le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros, avec Faute de grives.

http://entre2caisses.com/

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A 21h – Saint-Nazaire de Ladarez Cirque -

BOI Jonas Séradin/Galapiat Cirque Conception, écriture, jeu : Jonas Séradin Regard extérieur et conseiller à l'écriture : Pierre Déaux/ Regard intérieur et conseillère à l'écriture : Barbara Gay Regard vocal Haim Isaac/ 50 mn – à partir de 10 ans

Quelques bûches, planches et rondins, un musicien rencontré la veille de la représentation, un lieu insolite ouvert juste pour l’occasion… BOI raconte l’histoire d’un homme aux rebonds sensibles, un acrobate, qui joue et se joue de ses forces et de ses fragilités. Il repousse ses limites, prenant comme partenaire de jeu tantôt le bois, tantôt la musique, tantôt la hache, tantôt l’alcool. BOI, c’est l’histoire de rencontres D’abord, entre le cirque et la musique. BOI est le fruit d’une production artisanale, qui a pris le temps de la construction avec les autres. Ecrire une forme de spectacle accueillant, où la musique serait prétexte à rencontrer un compagnon musical de l’instant. Mais comment écrire pour et avec celui qui n’est jamais le même ? Comment écrire dans la rencontre ? La forme actuelle est l’aboutissement de deux ans d’itinérance, deux ans de chemin d’écriture d’un spectacle vivant, qui s’est écrit au fil des résidences. - Un an d’étapes de travail brut : quelques bouts de bois, les images et les chansons d’un acrobate qui rencontre un musicien, avec comme regard extérieur le public rencontré ici, là, maintenant, en toute simplicité. Un an sur les routes d’accueil en résidences, de guitariste en clarinettiste, de public en public. - Et puis, un an de travail d’écriture ouvert à un regard extérieur particulier, en complicité, toujours en itinérance et avec le désir d’écrire au présent. Ainsi, depuis le début de l’histoire, BOI invite un musicien différent à chaque représentation hors-les-murs, choisi par la structure accueillante, et un musicien à chaque saison pour la version en salle (choisi par l’équipe de BOI). Une création « brut de scierie », sans fioritures ; de l'énergie et du mouvement à l'état pur, comme pour mieux révéler un concentré d'émotion et de poésie... Le Telegramme Ces rencontres, ancrées dans le partage d’une expérience artistique forte, participe à la re-création perpétuelle du spectacle. Le musicien est intégré au propos avec toute son identité, son univers musical et sa spécificité esthétique (du pianiste jazz au chanteur, en passant par l’accordéon ou le beat box). Ce choix participe à l’écriture d’un spectacle vivant, qui s’écrit avec ceux qui sont là, pour le faire, pour le regarder, pour l’accompagner.

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Parce que c’est un spectacle dont la vocation est d’être joué en extérieur, la rencontre se crée aussi avec le lieu de représentation, souvent insolite. BOI s’adapte et s’imprègne de l’environnement et des contraintes physiques inhérentes au lieu d’accueil : spécificité du sol, choix du musicien, choix du placement des éléments scénographiques et écho avec le patrimoine local (bois, forêt, côte, plage, au détour d’un chemin de campagne, jardin botanique, usine...). En fin de représentation, les spectateurs sont invités à partager un verre, dans l’espace de jeu transformé pour l’occasion : un prétexte convivial pour échanger avec le public au-delà du temps du spectacle. En poussant la démarche jusqu’au bout, BOI se charge dans un camion et une caravane. Vivre un spectacle en itinérance, provoquer la rencontre en chemin pour continuer l’écriture de cette histoire avec les autres.

Galapiat Cirque L’association et la Compagnie Galapiat naissent dans les couloirs des écoles de cirque de Rosny-Sous-Bois et du CNAC de Châlons-en-Champagne, de la rencontre de six artistes, dont Jonas Séradin, dans les années 2000. En 2008, la compagnie donne naissance à Risque ZérO, création collective qui ne cesse de tourner depuis, tant en France qu’à l’international. L’association porte quant à elle plusieurs autres projets, dont le collectif Pétaouchnock (projet artistique et socio-culturel en chapiteau), le festival de cirque et musique Tant qu’il y aura des Mouettes. Elle assure la production et la diffusion d’une petite dizaine de spectacle, portés par les artistes de la compagnie. En 2015, l’association se structure et devient une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). Galapiat Cirque est soutenu par le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général des Cotes d’Armor, Saint Brieuc Agglomération, Mairie de Langueux - Le Grand Pré, Institut Français, DGCA, DMDTS – Aide à l’itinérance.

www.galapiat-cirque.fr

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Théâtre – Création

Lundi 25, mardi 26 et jeudi 28 juillet à 19h Mercredi 27 juillet à 22h L’Instant T, Thézan Les Béziers Durée 1h30

Les Chaises Eugene Ionesco/ Mise en scène Bernard Levy Avec Thierry Bosc, Emmanuelle Grangé, Alexis Danavaras Collaboration artistique Jean Luc Vincent Scénographie Alain Lagarde Lumières Christian Pinaud Création son Xavier Jacquot / Costumes Claudia Jenatsch

Un des grands classique du 20

ème siècle par l’auteur de la célèbre Cantatrice Chauve

À l'origine de ce projet, il y a ma rencontre avec Thierry Bosc sur Fin de Partie et En attendant Godot de Beckett, puis celle de sa femme, la comédienne Emmanuelle Grangé. C'est en les ayant côtoyés sur scène et dans la vie que m'est venue l'idée de relire Les chaises. Dans la pièce d'Eugène Ionesco, un vieux couple accueille des invités imaginaires pour leur faire une grande annonce. Le couple formé par Thierry et Emmanuelle me semblait pouvoir incarner cela, mêler le réel au poétique, le vrai à l'imaginaire, le vécu au jeu. Bernard Levy

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Deux vieux, âgés de 94 et 95 ans, vivent isolés dans une maison située sur une île battue par les flots. Pour égayer leur solitude et leur amour désuet, ils remâchent inlassablement les mêmes histoires. Mais le vieil homme, auteur et penseur, détient un message universel qu’il souhaite révéler à l’humanité. Il a réuni pour ce grand jour d’éminentes personnalités du monde entier. Un orateur, spécialiste dans l’art des mots, est missionné pour traduire cette pensée. Un à un, les invités invisibles se présentent à la porte de leur demeure et viennent prendre place sur les chaises préparées pour les accueillir. Bientôt la maison est encombrée de ces fantômes auxquels vient se joindre l’Empereur en personne. Cette multitude d’absences devient un piège dont ils sont prisonniers, éloignés l’un de l’autre, aux deux confins de la scène. Submergés par ce flot de chaises vides qui ne cesse de monter, ils ne peuvent se rejoindre et se jettent chacun par une fenêtre au moment où l’orateur sourd et muet trace au tableau des hiéroglyphes illisibles. Cette pièce où le drame devient cocasse confère au tragique un sens nouveau, celui de l’inaccomplissement de l’homme face à son impossibilité de communiquer. Cette farce tragique, écrite en 1951, recèle en elle toute la complexité de la dramaturgie de l’auteur français d’origine roumaine Eugène Ionesco et construit sur les cendres du drame bourgeois un nouveau langage théâtral. Les Chaises mettent en scène « l’absence et le vide ontologique », l’irréalité du monde qui s’exprime dans le foisonnement obsédant de la matière. L’incompréhension du réel et son incommunicabilité se manifestent par l’angoisse inhérente à l’humanité. Ionesco réussit, par la force de ses procédés comiques, à traduire avec une concise perfection cette solitude existentielle. Son œuvre joyeusement désespérée le place en chef de file du théâtre de l’absurde au côté de Beckett et de Pinter.

La Compagnie Depuis la création de la Compagnie Lire Aux Eclats en 1994, Bernard Levy au travers de ses mises en scènes, s’attache à rendre sensible la polysémie profonde de textes aux résonances universelles, qu’ils appartiennent au répertoire classique comme Bérénice (2005) ou moderne comme En attendant Godot (2010), ou qu’ils soient contemporains comme Saleté de Robert Schneider (1997). La compagnie tient d’ailleurs son nom de l’essai Lire aux éclats, éloge de la caresse de Marc-Alain Ouaknin : une réflexion sur l’interprétation des textes envisagée comme une lecture éclatée, infiniment ouverte. Très sensible à la langue des auteurs, à leur voix, Bernard Levy explore des dramaturgies diverses, qui passent notamment par l’adaptation de romans : Le Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard en 2007 ou Histoire d’une vie d’Aharon Appelfeld en 2014. Il articule ces écritures à des propositions scénographiques simples et épurées, qui laissent une grande place à l’imaginaire et à l’émotion. Le travail du texte, du jeu et de l’image se retrouvent ainsi inextricablement liés et menés par la même exigence d’émotion et d’ouverture. Fidèle à une équipe artistique qui l’accompagne depuis une dizaine d’années, Bernard Levy envisage chaque mise en scène comme la mise en place d’un équilibre singulier et fragile entre abstraction poétique et vérité humaine aussi bien dans l’image que dans le jeu. L’enjeu de chaque mise en scène est de créer les conditions d’une représentation où le public puisse se lire en mettant en travail son imaginaire à travers sa propre histoire. La Compagnie Lire Aux Eclats est soutenue depuis 2001 par le ministère de la Culture via son conventionnement à la DRAC Ile-de-France. L’ensemble de ses productions est diffusé sur le réseau institutionnel National (Théâtres Nationaux, Scènes Nationales, Centres Dramatiques Nationaux) Depuis 2011, année de création de Didon et Enée de Purcell au Théâtre Musical de Besançon, repris ensuite à l’Opéra National de Bordeaux, la Compagnie coproduit des projets destinés aussi bien à des maisons classiques d’Opéra que des Scènes Nationales.

Jean-Luc Vincent - Dramaturge

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Formé à l’EDA puis au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris entre1985 et1988, Bernard Levy est metteur en scène et travaille comme comédien pour le théâtre et le cinéma. En 1994, il crée la compagnie Lire aux éclats, avec laquelle il met en scène Entre chien et loup, la véritable histoire de Ah Q de Christoph Hein, Saleté de Robert Schneider, L’Échange de Paul Claudel. Il est l’assistant à la mise en scène aux côtés de Georges Lavaudant pour L’Orestie, Fanfares et Un Fil à la patte au Théâtre National de l’Odéon. Après Un cœur attaché sous la lune (2002) de Serge Valetti, Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (2003), Bérénice de Racine (2006), il crée : Fin de partie de Beckett créé en 2006 à l’Athénée, Théâtre Louis Jouvet, Le Neveu de Wittgenstein de Thomas Bernhard créé en 2007 au Théâtre national de Chaillot, En attendant Godot de Samuel Beckett créé en 2009 à l’Athénée, Théâtre Louis Jouvet, et L’Échange, nouvelle création de Paul Claudel créé en 2011 à l’Athénée, Théâtre Louis Jouvet.

En 2011, il crée Didon et Énée de Henry Purcell sa première mise en scène pour l’opéra.

Thierry Bosc Au cinéma, a notamment tourné avec: Costa-Gavras - Jean-Pierre Thorn / Christine Laurent Vertiges / Roger Planchon L'Enfant Roi / Arnaud des Pallières Drancy Avenir / Serge Lalou Entre Nous / Gilles Marchand Qui a tué Bambi / Didier Bourdon Sept Ans de Mariage / Arnaud Desplechin Rois et Reine / Arnaud des Pallières Adieu / Fabien Gorgeart Comme un Chien dans une Eglise c-m / Franck Mancuso Contre-Enquête / Arnaud Desplechin Un Conte de Noël / Steve Suissa Mensch / Fabien Gorgeart L’Homme qui aimait la Mer c-m / Sébastien Matuchet Lapsu c-m / Valérie Donzelli Marguerite et Julien / Emmanuel Courcol « Cessez le Feu » / Arnaud des Pallières « Orpheline » et à la télevision : a notamment tourné avec: Janusz Majewski « Napoléon et l'Europe » / Jean-Louis Benoît « Le Bal » / Jean-Pierre Denis « Les Yeux de Cécile » / Jacques Rouffio « Jules Ferry » / Patrice Martineau « Avocats & Associés » / Thomas Vincent « Le SAC, les Hommes de l’Ombre » / Jean-Loïc Portron « L’Energumène » / Cathy Verny « Hard 2 » / Vincent Lanno « Trepalium»… Au théâtre : A notamment travaillé avec Stéphane Braunschweig, Bernard Lévy, Jean-Louis Benoit, Krystian Lupa, Carole Thibaut, Dan Jemmet, Laurent Fréchuret, Florian Zeller, André Engel, Renaud-Marie Leblanc, Guillaume Delaveau, Bérangère Jannelle, Irina Brook, Gregory Motton, Ramin Gray, Hèlène Vincent, Jean-Pierre Wenzel, Dominique Pitoiset, Dominique Lurcel, Claude Yersin, Claude-Alice Peyrottes, Stuart Seide, Christian Caro, Jacques Nichet, Jean-Louis Hourdin, Claude Yersin, Jean-Pierre Vincent, Jean-Louis Benoit Emmanuelle Grangé Elève comédienne à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg sous la direction de Jean-Pierre Vincent. Depuis 1993 Intervenante comédienne dans les lycées en classe A3 de théâtre et en fac pour des stages de théâtre. Au théâtre a notamment travaillé avec Guillaume Delaveau, Carole Thibaut, François Christophe, Nils Öhlund, Ludovic Le Lez, Fabien Gorgeart, G.Pierre Couleau, Claude Alice Peyrottes, Gilberte Tsaï, Serge Lalou, Christian Caro, Jérôme Robart, Christian Caro, Karen Rencurel, Jean-Marie Patte, Jean Jourdheuil, Michel Dubois, Madeleine Laïk, Jean Jourdheuil et Jean-François Peyret, Jacques Nichet, Gilles Gleizes, René Allio, Jacques Lassalle, Manfred Karge et Mathias Langhoff, Jean-Paul Wenzel, Alain Knapp Louis-Charles Sirjacq, Agnès Célérier, Patrick Guinand André Steiger.

http://www.lireauxeclats.org/

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NUIT DU THEATRE Jeudi 28 juillet/19h L’instant T, Thézan-Les-Béziers

Les Chaises Eugene Ionesco/ Mise en scène Bernard Levy Avec Thierry Bosc, Emmanuelle Grangé, Alexis Danavaras

Jeudi 28 juillet/ 19h30 Domaine de Ravanès, Thézan-Les-Béziers

Du côté de la vie Inspiré par Récits d’un jeune médecin de Mikhaïl Boulgakov / Texte de Pascal Lainé / Mise en scène et interprétation Philippe Goudard Production Aries et Scorpio Durée 1h20

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D’après Boulgakov, nourri d’expériences personnelles, sous la houlette inspirée de Pascal Lainé, un médecin de campagne se livre, intime. On est ému et on rit à ce spectacle à prescrire à tous. Un éloge de la bienveillance. A cet échange intime avec le public, il convie, au-delà du temps, le docteur Michaël Boulgakov, qui fut, en 1917, au sortir de ses études à Kiev, jeune médecin chef d’un hôpital de campagne perdu dans la Russie enneigée d’alors, où il apprit autant sur son métier que sur lui-même. Découvrant les « Récits jeune médecin » en 1980, j’avais été saisi par la beauté et la justesse des récits du docteur Boulgakov, en même temps que par la permanence des caractéristiques de l’exercice du métier de médecin de campagne, que tant de jeunes gens et jeunes filles ne veulent malheureusement plus exercer aujourd’hui. C’est dommage pour les patients non citadins, mais aussi pour les jeunes professionnels, car on s’initie là, dans la solitude et le dévouement, en même temps qu’on acquiert une solide expérience, à l’essentiel de la médecine : la place de la relation humaine, les doutes et les joies du thérapeute et les mystères de la vie et de la mort. C’est pourquoi je m’étais promis de porter un jour ces textes à la scène, quand mon métier d’artiste de cirque m’en laisserait le temps. C’est chose faite aujourd’hui, et bien au-delà, car plus qu’une adaptation pour laquelle je l’avais sollicité, Pascal Lainé m’a fait l’honneur d’un texte original, nourri des souvenirs de mon exercice médical et par nos conversations, et inspiré par Boulgakov, à qui il laisse une place importante, en le faisant dialoguer avec un médecin d’aujourd’hui, du côté de la vie. Philippe Goudard Philippe Goudard est connu comme l’une des figures les plus singulières du cirque contemporain. À la fois artiste et auteur de quarante créations originales en même temps que professeur des universités et directeur du programme de recherche « Cirque : histoire, imaginaires, pratiques » à l’Université Paul Valéry Montpellier, il a aussi un parcours théâtral comme acteur pour Jacques Nichet, Yves Gourmelon ou encore Gao Xingjian, débuté par un apprentissage auprès des pionniers de la décentralisation théâtrale. Conjointement, il a pratiqué comme médecin urgentiste et médecin de campagne, avant de se consacrer durant 30 années au métier d’artiste et producteur de cirque, tout en œuvrant à la reconnaissance des spécificités des problèmes santé des artistes. En souvenir de cette pratique médicale au plus près des patients, il s’était promis d’adapter un jour à la scène Récits d’un jeune médecin de Mikhaïl Boulgakov.

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Théâtre musical

Jeudi 28 juillet / 22h Domaine de Ravanes, Thézan-Les-Béziers

Revue Rouge Durée 1h10

Norah Krief / Éric Lacascade / David Lescot

Chant : Norah Krief/ Mise en scène : Éric Lacascade/ Conception et direction musicale : David Lescot Piano, Choeur : Fred Fresson / Basse, choeur : Antonin Fresson / Batterie, choeur : Flavien Gaudon / Guitare et trompette, choeur : David Lescot / Assistanat à la mise en scène : Rachid Zanouda Collaboration artistique Alain Lewkowicz / Production : Théâtre National de Bretagne / Rennes ; Châteauvallon – Scène Nationale Coproduction Compagnie Lacascade / Éric Lacascade est artiste associé au Théâtre National de Bretagne / Rennes

Ce sont des chansons révolutionnaires écrites ou composées par Brecht, Eisler, Vaillant-Couturier et parfois par des anonymes. Certaines ont été créées pour cette Revue Rouge, initiée par la comédienne et chanteuse Norah Krief et la compagnie Lacascade, qui proposent là une plongée dans des chants de lutte célébrant aussi l’amitié.

C’est la suite d’un parcours entamé depuis quelques années avec Norah sur la chanson. Un travail parallèle à notre activité théâtrale, qui y ressemble, mais qui engage une énergie différente, un autre rapport au public, une autre façon de porter et de faire passer le texte en relation permanente avec la musique. Dans notre rapport de travail, dans la connaissance que nous avons l’un de l’autre de chaque côté du plateau, moi la regardant et elle jouant, le concert vient interroger, nourrir, mettre en question, radicaliser notre approche commune. C’est ainsi que nous essayons à chaque fois de trouver une thématique forte dans les textes et les musiques proposées. Cette fois-ci nous nous attelons à des chansons de lutte. Elles sont à la fois témoignages d’espoirs collectifs et de révoltes, souvenirs d’insurrections et de résistances mais surgissant de l’histoire elles nous embrasent. Aujourd’hui encore ces paroles, ces refrains, ces musiques nous soutiennent, nous portent et j’espère nous entraînent vers de nouveaux combats. Il est temps.

Éric Lacascade

Revue rouge, sur un mode rock, survolte la nostalgie avec feu et flamme. On y adhère avec cœur. L’Humanité Actrice de théâtre merveilleuse, Norah Krief explore depuis des années d’autres horizons. Redonner voix et corps à des chants révolutionnaires, est un petit bijou d’intensité, extrêmement revigorant. Théâtre

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Entretien avec Norah Krief et David Lescot Comment est née l’idée de reprendre en concert ces chansons révolutionnaires, engagées, militantes ? Norah Krief : La Revue rouge est un travail à plusieurs voix avec Éric Lacascade et David Lescot, une œuvre collective qui est aussi le fruit d’expériences précédentes. J’ai toujours chanté et incarné ces chants de luttes, ces chants de la mémoire collective, qui sont traces d’Histoire. Je ne suis pas une militante politique mais sur scène, en tant qu’artiste, je m’engage politiquement. David Lescot : Depuis quelques années, lors de mes créations, je propose un cabaret dans le prolongement du spectacle. Ce qui est d’autant plus facile que je travaille avec des comédiens qui sont aussi musiciens ou chanteurs. Comme après Nos occupations, le spectacle de l’an dernier, sur un thème plutôt politique. Norah Krief : J’ai toujours chanté dans les colonies de vacances des chansons très engagées, sans tout comprendre mais c’était très fraternel. J’ai toujours aimé ce sentiment d’écoute et de solidarité. Ce répertoire-là, ces chansons-là, ces textes doivent-ils être entendus à nouveau ? Norah Krief : Plus je les chante, plus je découvre qu’elles font écho à l’actualité d’aujourd’hui. Ces chansons nous émeuvent et nous mettent en mouvement collectivement. Un hymne peut avoir une influence sur le déroulement de l’histoire, sur l’évolution des mœurs, sur un évènement politique. Il y a des œuvres savantes et des chansons populaires ; certaines gardent leur pertinence au fil du temps, parce qu’elles révèlent poétiquement le désir de liberté ou parce qu’elles se font l’écho d’une conscience collective, sociale. Ces chansons libèrent la parole, traversent les continents, les époques. David Lescot : Ces textes résonnent et en même temps nous tiennent à distance. Je n’utilise pas le théâtre pour dire aux gens comment s’engager ; le théâtre peut préparer à cela, mais n’est pas une action militante. C’est un acte symbolique qui a une portée politique, et qui peut rendre compte d’une émotion propre au politique. Ces textes qui appartiennent à l’histoire dégagent une force aigüe, une énergie. Ne serait-ce pas le propre de tout mouvement collectif ? David Lescot : La scène installe un détour, une distance, pour mieux ressentir les choses. Alors il est vrai que ces chants usent d’un vocabulaire un peu daté, L’appel du Kominterm peut faire sourire et en même temps propose un geste immédiat : tout simplement renverser la machine. Vous ne devez pas être les esclaves de vos machines, ou de vos organisations. Norah Krief : Ce sont des appels à la liberté. Chaque chanson appelle à se libérer de quelque chose et de soi-même. David Lescot : Ce sont des moments de l’histoire où des gens ont mis leur vie au service d’une cause, au risque de leur vie. Et cette valeur-là, elle me touche et elle me touchera toujours. Aujourd’hui des gens sacrifient la vie à leur cause, mais au nom de valeurs qui nous menacent, de valeurs obscurantistes. Je ne veux pas faire d’angélisme. L’histoire du communisme, de l’anarchisme, est pleine de moments épouvantables mais ces mouvements portés par une cause commune, une lutte collective, ce sont des moments de l’histoire à rappeler, à ranimer. Quelle période couvrent ces chansons ? David Lescot : La Varsovienne apparaît à la fin du 19ème. Mais le creuset est, grosso modo, la révolution d’Octobre, les premiers combats, les luttes ouvrières, prolétariennes. Puis vient la guerre d’Espagne, et des chansons plus récentes. Souvent de grands musiciens ont composé ces morceaux. Ils ont mis leur art au service d’une cause. Par exemple Hans Eisler, l’élève préféré d’Arnold Schönberg. Éric Lacascade met en scène ce concert ? Norah Krief : Oui, afin de trouver une partition d’ensemble de ces textes. Nous essayons de trouver une forme, un déroulé qui relierait ces chansons entre elles, qui les feraient résonner les unes avec les autres et dessinerait l’histoire qui s’en dégage. Ce travail se complète avec l’exigence d’Éric qui me demande de chanter ces textes révolutionnaires dans une nécessité et une urgence, de maintenant.

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En quoi consiste le travail musical ?

David Lescot : Nous adaptons les morceaux ; nous ne les reprenons pas avec leurs arrangements d’époque. Il fallait pouvoir les chanter dans la rue, dans une usine. C’est de la musique portative. Il y a une couleur d’ensemble qui est assez électrique, assez tendue, et en même temps des mouvements beaucoup plus relâchés, émouvants. Certaines sont jouées très simplement. Et pour d’autres, nous changeons les arrangements. El pueblo unido nous en avons fait une sorte de rumba. La grève des mères a une couleur blues, un côté blues-rock. Ce sont des thèmes qu’il faut réactualiser, comme en jazz.

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Répertoire El pueblo unido jamás será vencido Musique de Sergio Ortega, paroles des Quilapayun La Varsovienne Paroles de Waclaw Swiecicki L’Appel du Komintern Musique de Hans Eisler, paroles de Franz Jahnke Die Solidarität Musique de Hans Eisler, paroles de Bertolt Brecht Le Front des Travailleurs Musique de Hans Eisler, paroles de Bertolt Brecht Makhnovtchina Musique de T. Atourov, paroles d’Etienne Roda-Gil La Grève des Mères Musique de David Lescot et Philippe Thibault, paroles de Monthéus Chant de bataille Chant populaire Tire une balle dans ma tête Musique de Damien Lehman et David Lescot, paroles de David Lescot El quinto Regimiento Musique et paroles de Rolando Alarcón Les Anarchistes Musique et paroles de Léo Ferré Ay Carmela ! (El paso del Ebro) Chanson populaire espagnole apparue en 1808

www.t-n-b.fr

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Vendredi 29 juillet – à partir de 21h : Château Coujan, Murviel-Les-Béziers

Alfredo Rodriguez Tocororo Alfredo Rodriguez, piano Reinier Elizarde Ruano, contrebasse Michael Olivera, batterie

Découvert par Quincy Jones au festival de Montreux, le pianiste cubain Alfredo Rodriguez poursuit sa carrière aux Etats-Unis sous la houlette du compositeur-arrangeur cher à Miles Davis. Il représente la grande

tradition de l’île des Caraïbes, alliant musicalité et énergie, tout en s’ouvrant aux musiques du monde.

Pour cette aventure musicale, Alfredo Rodriguez a mis à contribution des musiciens venus de tous horizons, de

Richard Bona à Ibrahim Maalouf et aux sœurs jumelles Lisa et Naomi Diaz.

Croisement de folies rythmiques, d’envolées évocatrices de la 1ère période de Miles Davis et d’une belle

énergie pianistique. Le Monde

Le cliché déconstruit ou simplement bousculé, c’est avec le tube de Compay Secundo que le pianiste cubain Alfredo Rodriguez, 30 ans tout juste, ouvre le bal pour son album Tocororo, du nom de l’oiseau national cubain, ici démultiplié comme dans un kaléidoscope sur la couverture.

Procédé tout indiqué pour un disque qui veut jouer de ses racines et les faire rayonner par des angles nouveaux… La volonté de brasser large (du côté de l’Inde, de l’orient et du flamenco) est manifeste.

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Pour mémoire « Chan Chan » même si c’est une chanson récente (date de 1986) est déjà devenue un classique de la musique cubaine parce qu’elle porte le souvenir d’un vieux conte cubain (l’histoire de Juanita et Chan Chan) et mais aussi une géographie : « d' Alto Cedro pour Marcané, j'arrive à Cueto et pars pour Mayari » ce sont des noms de petites villes cubaines dans le Sud de l’île.

Alfredo Rodriguez organise le voyage en bonne compagnie : produit par Quincy Jones, il invite le trompettiste Ibrahim Maalouf, les sœurs Ibeyi, et le bassiste Richard Bona avec qui il visite un autre classique : « Ay Mama Inés » d'Eliseo Grenet. Chanson de 1927 devenue un classique cubain international (Maurice Chevalier l'avait reprise pour en faire Môme Inès). Difficile de savoir qui est cette Mamá Inés, visiblement celle-ci habitait avec sa fille dans le quartier Jesús María, dans la vieille Havane. France Culture

http://www.alfredomusic.com/

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Spanish Harlem Orchestra

Le must de la salsa made in New York

OSCAR HERNÁNDEZ- PIANO, DIRECTEUR MUSICAL/ JEREMY BOSCH – CHANT/ MARCO BERMUDEZ – CHANT/ CARLOS CASCANTE – CHANT GEORGE DELGADO – CONGAS/ LUISITO QUINTERO – TIMBALES/ JORGE GONZALEZ – PERCUSSION/GERARDO "JERRY" MADERA – BASSE/ MITCH FROHMAN - SAXOPHONE/FLUTE/ REYNALDO JORGE – TROMBONE/ DOUG BEAVERS – TROMBONE/ HÉCTOR COLÓN – TROMPETTE/ MANUEL "MANECO" RUIZ - TROMPETTE

Le Spanish Harlem Orchestra, lauréat de deux Grammy Awards est un tour de force musical perpétuant la

tradition da la « salsa dura ». Le dernier album a été produit par Oscar Hernandez avec deux invités

prestigieux: Chick Corea et le saxophoniste Joe Lovano. On retrouve le son authentique de la salsa New

Yorkaise. Leur premier album Un Gran Dia En El Barrio, sorti en octobre 2002 et a été immédiatement acclamé

et reconnu mondialement.

Il n’y a pas beaucoup de pianistes qui ont été directeur musical de Paul Simon et de Ruben Blades, qui ont écrit

et arrangé des thèmes pour des séries cultes comme “Sex and the City” et ont enregistré avec des stars comme

Tito Puente et Célia Cruz: Oscar Hernandez, pianiste arrangeur et producteur de renommée mondiale du All

Stars de 13 instrumentalistes acclamés dans who's who" de la salsa: le Spanish Harlem Orchestra, lauréat de

deux Grammy Awards est un tour de force musical perpétuant la tradition da la “salsa dura” .

Le nouvel album “Spanish Harlem Orchestra” sortira en Europe en 2015. Produit par Oscar Hernandez avec deux invités prestigieux: Chick Corea et le saxophoniste Joe Lovano. On retrouve dans cet album le son authentique de la salsa New Yorkaise.

Créé par Aaron Levinson en 2000 qui a uni ses forces au géant de la salsa Oscar Hernandez, ils ont ensemble

construit le groupe qui allait devenir le Spanish Harlem Orchestra. Leur premier album ‘Un Gran Dia En El

Barrio’ (Ropeadope/Rykodisc) est sorti en octobre 2002 et a été immédiatement acclamé et reconnu

mondialement. En plus d’avoir reçu le prix du meilleur nouvel artiste au Billboard latin Music Awards en 2003,

ils ont été également nominés en 2002 pour le Grammy du meilleur album salsa de l’année.

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Dédié à la préservation de l’histoire des orchestres de danse latine classique mais aussi tourné vers le public

d’aujourd’hui en écrivant et en arrangeant de nouvelles musiques, le Spanish Harlem Orchestra est un groupe

qui touche les personnes de tous âges, toutes races et conditions.

Hong Kong, Istanbul, Glasgow, Bruxelles, Londres, Paris, Montreal, cette liste non exhaustive est celle des villes

qui ont déjà succombé au Spanish Harlem Orchestra. Que ce soit au Carnegie Hall de Manhattan, dans un

dance hall du sud du Bronx ou encore dans le sud de la France le Spanish Harlem a emballé aussi bien les

auditeurs que les danseurs.

Avec des musiciens solo de classe mondiale comme Jimmy Bosch, Raul Agraz et Bobby Allende couple avec des

chanteurs expérimentés comme Ray De La Paz et Marco Bermudez le groupe a offert de nombreux cadeaux

musicaux. Alors que les chanteurs et les musiciens sont certainement le cœur du groupe le SHO est fier de

travailler avec certains des arrangeurs les plus reconnus dans l'histoire de la musique latine. Du brillant Marty

Sheller (Mongo Santamaria) aux 70 passés de Gil Lopez (Tito Puente) les arrangeurs du Spanish Harlem

emmènent le groupe dans des arrangements qui font ressortir toute sa sophistication et sa musicalité. Sur ce

nouvel album, Across 110th Street (Libertad Records/Rykodisc), SHO est rejoint par l'homme de la renaissance

actuelle Ruben Blades. La musique du Monde a dominé sa carrière ces dernières années et en gagnant quatre

Grammy Awards dans cette catégorie genre il a clairement apporté quelque chose. Mais il a commencé comme

salsero au début des années 70 et c'était dans ce style qu'il est devenu un très connu dans les communautés

Latino du monde entier.

Cette collaboration entre le Spanish Harlem Orchestra et Ruben Blades n’aurait pu se faire sans l’amitié et le

respect constant depuis 30 ans entre Ruben et Oscar. Depuis leur premier concert ensemble en 1976 avec Ray

Barretto, ces deux hommes ont une place à part dans les annales de la musique américaine. Cet album est le

dernier chapitre en date de leur remarquable collaboration.

Deux trompettes, deux trombones et un sax bariton composent la section cuivre de ce groupe ; des joueurs de

conga, bongo et timbales composent les percussions et la basse droite et le piano acoustique sont le glaçage

sur ce gâteau assaisonné salsa. Avec un son aussi moderne qu’historique et un swing qui pourrait faire revivre

le Spanish Harlem Orchestra disparu : c’est la signature de la musique latine du 21è siècle.

http://www.spanishharlemorchestra.com/

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Samedi 30 juillet/ 21h45 :

Lisa Simone My World Château Coujan, Murviel-Les-Béziers

Lisa Simone : Chant

Hervé Samb : guitare, piano, choeurs

Reggie Washington : basse, double bass, choeurs

Sonny Troupé : batterie, percussions, choeurs

Elle avait un nom, elle s’est fait un prénom. Lisa Simone, fille unique de l’iconesque Nina, s’est libérée de l’influence maternelle. Actrice réputée de comédie musicale aux Etats-Unis, elle a entamé en France une seconde carrière et remporte un vif succès. Lisa Simone marie puissance vocale et émotion mises au service d’un répertoire personnel. All is Well sorti à l’automne 2014 l’a propulsé révélation de l’année, avec pas moins d’une centaine de concerts à travers le monde. My World est son second album. 1000 vies ! Fille de Nina Simone, Lisa a eu une trajectoire singulière. Ballotée d’un continent à l’autre dans son enfance - au gré des péripéties de son illustre mère, Lisa sort de l’orbite maternelle pour intégrer l’US Air Force. Vétéran de la guerre en Irak, elle bifurque et se retrouve à accompagner la star hispanophone Raphael dans le monde entier pendant quelques années. La reconnaissance aux Etats-Unis viendra un peu plus tard avec le groupe phare du courant acid-jazz Liquid Soul (nommé aux Grammy Awards). Le chemin de la scène se faisant de plus en plus impérieux, c’est à Broadway que celle qui se fait appeler Simone prend son véritable envol. C’est là qu’elle y apprend véritablement le « métier ». Un vrai sacerdoce. Se produire quotidiennement, faire frémir le public peu importe l’humeur et le moment.

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Simone gravit rapidement les échelons. D’abord engagée comme chanteuse remplaçante, ses prestations convainquent les productions de lui offrir les premiers rôles. Elle enchaîne les succès dans des shows à gros budget (Rent, Aïda, Le Roi Lion…) et atteint la consécration et se voyant remettre le National Broadway Theater Award (Meilleure Actrice dans une comédie musicale). L’événement est tel que Nina vient spécialement du sud de la France (où elle réside dans la ville de Carry-le-Rouet) pour assister au succès de sa fille unique : joli moment de retrouvailles après tant d’années. Mais un bonheur vient rarement seul. Nina décède peu après. Simone part en France pour s’occuper de la complexe succession de sa mère. La coupure avec Broadway est brutale, mais elle coïncide avec d’autres aspirations. Peut-être aura-t-il fallu que Nina quitte la scène du jazz pour que Simone ressente le besoin (ou ose !) de s’y mesurer. Lisa ne revient pas à Broadway et se produit alors en dehors des Etats-Unis dans le cadre de tournées internationales avec d’autres stars. D’abord avec les Daughters of Soul (Lalah Hathaway, Nona Hendrick, Indira Khan…), puis avec Sing the Truth (Dianne Reeves, Angélique Kidjo, Lizz Wright). Une rencontre déterminante Simone devient Lisa Simone en croisant la route d’Hervé Samb début 2014. Une belle histoire de compagnonnage entre deux musiciens accomplis débute. Electron libre de la scène jazz parisienne, Samb a lui aussi pas mal bourlingué. Né à Dakar, résident new-yorkais (où il a collaboré entre autres avec Meshell Ndegeocello, Jimmy Cliff, Amadou et Mariam) puis parisien, il est l’un des fers de lance du son africain d’aujourd’hui, à la croisée du blues, du jazz, de rythmiques ancestrales comme de la pop. A l’instar d’autres protagonistes de sa génération, Samb positionne l’Afrique dans l’actualité. Il donne le change à la création européenne actuelle, loin des clichés habituels sur la musique africaine traditionnelle, et développe un langage musical inédit puisé dans les différentes cultures qui l’habitent. Cette rencontre prend tout son sens dans la lignée des Simone. Nina bien sûr avait en son temps souvent œuvré à contre-courant pour «son peuple». Lisa, à sa manière, continue le chemin tracé. Aux côtés d’Hervé Samb, on entend un des bassistes les plus en vue de ces quinze dernières années, l’Afro-Américain Reggie Washington, et l’ardent batteur guadeloupéen Sonny Troupé. La diaspora est réunie, le projet fait sens. Une alchimie musicale All is Well, le précédent LP, a été une forme d’antichambre de My World. Hervé Samb, directeur musical du projet dès le début, est allé plus loin dans le processus d’arrangement et d’orchestration initié alors. Les compositions et les arrangements reposent sur des choix simples et organiques, choix dictés par la force évidente du groupe : sa valeur acoustique, le « son live », une patine qui ne trompe pas, patiemment rodée au fil de l’activité scénique du groupe. My World est l’aboutissement d’un équilibre très efficace que Lisa Simone, Hervé Samb et leurs musiciens ont su faire exister sur scène sans discontinuer deux années durant. My World est le fruit de cette collaboration totale entre Lisa Simone et Hervé Samb, et a été enregistré dans deux lieux différents : dans les contreforts des Cévennes au Studio Recall (qui a accueilli dans le passé Alain Bashung, Noir Désir, Césaria Evora…) et en région parisienne au studio Yellow Sub (Zazie, Garou…). De nouveaux instruments sont venus étoffer le groupe originel. Une section de cuivres et des percussions pour soutenir les titres les plus groovy (Unconditionnaly, Hold on, Tragic Beauty), et un quatuor de cordes pour apporter un supplément d’âme sur My World, Expectations, This Place. Mais cet album est né sous le signe du vocal avant tout : la voix de Lisa Simone est accompagnée par celle de Lisa Spada dans les chœurs, ainsi que par celles des musiciens qui apportent un contrepoint saisissant notamment sur le titre éponyme My World. L’intérêt majeur de cette production repose en effet sur le placement vocal, une forme d’expression humaine primitive, comme pour faire résonner pleinement le message de paix intérieure si cher à Lisa Simone.

Son monde intérieur, des chansons, rien que des chansons Avec My World, Lisa Simone ouvre les portes de l’intime en grand. Au gré des chansons, on découvre l’importance de sa famille : un fils lointain dans Ode to Joe ; sa fille RéAnna à laquelle s’adresse la chanson Unconditionnaly et qui interprète avec sa mère un titre clé du disque - I Pray ; sa mère Nina bien sûr, qui lui a dédié le magnifique If You Knew dans lequel elle exprime tout son amour pour sa fille et son besoin d’être auprès d’elle. Nina Simone est également présente dans Tragique Beauty que Lisa a écrit au moment même de la mort de sa mère, et dans This Place qui fait référence à la maison où Lisa a choisi de poser ses valises, à Carry-le-Rouet, et qui a été la dernière demeure de Nina (elle y est décédée il y a douze ans).

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A 53 ans, Lisa Simone chante pour nous parler du bonheur de trouver enfin sa place dans ce monde, de vivre tout simplement. Au fil des expériences et des rencontres, elle a su transcender les souffrances passées et souhaite aujourd’hui partager avec le public une joie profonde, une sérénité nouvelle. Voici ce qu’il restera de ces chansons simples, faussement naïves et somptueuses. La fille de la célèbre interprète de My baby just cares for me est revenue à la musique et marche avec talent sur les traces de sa mère. Le Figaro

http://lisasimonemusic.com/

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Alfredo Rodriguez Tocororo

C’est dans un climat rêveur, par quelques notes jouées en pinçant les cordes de son piano que débute Tocororo, le troisième album du pianiste cubain Alfredo Rodriguez – homonyme de son confrère et compatriote, mort le 3 octobre 2005 à l’âge de 69 ans. Toujours produit par Quincy Jones, comme le précédent The Invasion Parade (2014). Et toujours avec quelques invités en plus de la souple rythmique constituée par Reinier Elizarde (basse) et Michael Olivera (batterie). Les voix d’Ibeyi, Antonio Lizana, Richard Bona, par ailleurs à la basse électrique, le trompettiste Ibrahim Maalouf, le saxophoniste, clarinettiste et flûtiste Ariel Bringuez… A ses racines musicales cubaines, Alfredo Rodriguez, au jeu délié, véloce, ajoute des éléments venus du jazz, des évocations du tango (Adios Nonino), du flamenco (Gitanerias), de musiques de l’Afrique de l’Ouest. Un album voyageur entre des passages de plein allant rythmique et des développements mélodiques au joli pouvoir d’émotion. C’est d’ailleurs lorsqu’il évolue dans des climats apaisés que le pianiste fait entendre son plus intéressant (Raices, le début de Tocororo, Venga La Esperanza…). Sylvain Siclier

CD Mack Avenue Records-Qwest/Harmonia Mundi.

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La guinguette del Catet Sur tous les lieux du festival, à partir de 19h, Sagne Traiteur, La Ferme Marine, le Colibri et Carless café vous accueillent. Sagne traiteur vous propose des plats du jour, assiettes tapas et desserts. La ferme Marine, un grand choix de fruits de mer, planchas, tielles. Le colibri un choix de tartes, salades, poulet mariné, soupe froide, des tartines, purées, desserts au chocolat, aux amandes, aux pommes ; thés glacés, des jus de fruits, citronnades. Ouverture du Parc du Château Coujan dès 19h les 29 et 30 juillet. La Bouquinerie l’Air de rien / [email protected] Lors des soirées théâtre et concerts, un large choix de livres neufs et occasions et également vinyls et Cd.

Les Tarifs Théâtre Dromesko / de 16 à 6€ Concerts classiques de 18 à 7€ Les Chaises / De 16 à 6€ Le masque de la mort rouge / Tarif unique : 10€ Touchée par les fées / 18 à 7€ Je hais les gosses / De 10 à 5€ Boi / de 10 à 5€ Du côté de la vie / de 10 à 5€ * Revue rouge / de 16 à 6€ Alfredo Rodriguez / Spanish Harlem Orchestra/ Lisa Simone de 26 à 16€

Quatre formules d’abonnement Abonnement : TA 5 spectacles (hors concerts Coujan) : 50 € + possibilité de bénéficier du tarif abonné sur les concerts Coujan (20 €) 5 spectacles et 1 concert : 70 € Pass Festival : TF Tous les spectacles et tous les concerts : 80 € Pass Coujan : PC / 2 concerts au château Coujan : 40 € Pass Classique : TC / 2 concerts : 26 € Tarifs préférentiels : réservé exclusivement aux cartes sO et Duo du Printemps des Comédiens •tarif réduit pour tous les spectacles •une place concert Chateau Coujan offerte pour l’achat d’un pass festival Tarif jeunes / - de 18 ans et étudiants : 10 € Tarif – de 12 ans : 5 € Renseignements et réservations Du lundi au vendredi de 10h-13h et de 15h-19h sortieOuest 04.67.28.37.32 / www.sortieouest.fr A partir du 4 juillet : Mjc de Murviel-les-Béziers : 04.67.37.82.61 / 06.08.07.08.36 (de 15h - 18h) Galerie Marchande de Super U de Thézan-les-Béziers du lundi au vendredi (de 10h - 13h et de 17h à 19h) Fnac : www.fnac.com / Ticketnet : www.tickenet.fr Accès recommandé au Château Coujan par Murviel-les-Béziers (Suivre la route de St Genies de Fontedit)

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LES LIEUX DU FESTIVAL LE DOMAINE DE RAVANES Le Domaine de Ravanès, un lieu chargé d'histoire et de tradition viticole depuis l'époque romaine, est situé au Nord-Ouest de Béziers sur un terroir de graves argilo-calcaires en bordure de l'Orb. Pionniers du réencépagement qualitatif en Languedoc, notamment avec l'introduction du Merlot, du Cabernet Sauvignon ou du Petit Verdot dès le début des années 70, Guy et Marc Benin, y produisent depuis 1978 des vins de pays haut de gamme, de fort caractère, originaux et atypiques. La recherche constante et sans compromis du Grand Vin a permis aux crus d'exception du domaine, issus des cépages les plus nobles, d'être présents chez les amateurs les plus exigeants et sur les tables des restaurants les plus réputés. http://www.ravanes.com

LA CHAPELLE MONTALAUROU (PAILHES) Située à quelques centaines de mètres de Pailhés, sur la colline de Montalaurou (mont à lauriers), la chapelle de Montalaurou est dédiée à l’Immaculée Conception. Construite au XVIIIème siècle, elle est encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage. La chapelle est située en haut de la colline qui domine les alentours et offre une vue panoramique sur les nombreux villages et la vallée de l’Orb. La pinède dispose d’une aire de pique-nique et vous permettra de découvrir Pailhés, ses vignes et ses garrigues à pied. www.decouverte34.com/chapelle-de-montalaurou,784.html

SAINT-NAZAIRE-DE-LADAREZ Citée en 978 sous le nom de In Lezatezo, la commune serait née à l’époque romaine. Un marbre décoratif trouvé dans une villae romaine datant de l’an 500, aurait son origine dans une des carrières de la commune. Au Moyen-âge, ce village fortifié subit un incendie et de nombreux assauts. En 1578, il fut envahi par une horde de pillards qui venaient, sous couleur de protestantisme, de tenir un siège de plus 3 mois à Thézan. Le seigneur du château s’appelait alors Gabriel de Plantavit. L’Eglise, citée en 1142, sous le patronage des saints Nazaire et Saint Celse, était située dans le cimetière actuel avant d’être déplacée sur la place du village. A partir du 17ème siècle, bénéficiant de l’exploitation "industrielle" du marbre, le village s’équipe de plusieurs fabriques, notamment une tannerie, 3 moulins, des charbonnières pour la chauffe de l’acier, et de multiples fours à chaux. http://www.tourisme-des-pechs.com/villages/saint-nazaire-de-ladarez-6.html

CHATEAU COUJAN C’est en 1868 que la famille Guy s’est établie au Domaine de Coujan. Depuis, elle y entretient son amour de la nature et du vin, tirant magnifiquement partie de la richesse rare de ce terroir du Saint Chinian. Imaginez un îlot de corail fossilisé pour drainer idéalement le sol d’un vignoble et plantez le de cépages nobles comme l’a fait François Guy, ajoutez y la passion de cet homme, qui est pour beaucoup dans le développement de l’appellation St Chinian et vous aurez une meilleure vision de ce qui a fait la renommée des vins de Coujan. http://chateau-coujan.com

CAUSSES-ET-VEYRAN Le petit plateau sur lequel est bâti le village de Causses garde des traces d’une présence humaine vieille de près de 4 millénaires. Des urnes funéraires, datées de 2700 ans avant JC (âge du fer) ont été découvertes à côté de Fonsalade (les Pradines), en 1999. On trouve également une station néolithique sur le Pech du Mont Peyroux. La présence romaine persiste sous la forme de deux piliers cylindriques, planté au beau milieu d’une vigne. De multiples théories ont essayé de donner un sens à leur présence sans réel succès. Des tombes wisigothiques sont présentes à Varailhac, Veyran et le village de Causses. Carrière de marbre incarnat exploitée encore vers 1880. Nombreux encadrements en marbre dans le village. La seigneurie : On possède peu d’informations sur le château de Causses, il dépend de la châtellenie de Cessenon. Il est cité en 1199 comme « castrum de Caucio ».

http://www.tourisme-des-pechs.com/villages/causses-et-veyran-2.html

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Les Nuits de La Terrasse et Del Catet sont financées par La Communauté de communes Orb et Taurou, le Conseil Départemental de l’Hérault, la Région Languedoc-Roussillon Midi Pyrénées / Programmation et maîtrise d’œuvre sont assurées par la compagnie In situ co-dirigée par Dag Jeanneret, Christian Pinaud et Jean Varela et conventionnée par la DRAC Languedoc–Roussillon – associée à sortieOuest, domaine départemental d’art et de culture de Bayssan – Scène conventionnée pour les écritures contemporaines / Remerciements : Domaine de Ravanès, Printemps des Comédiens, Communauté de communes La Domitienne, Ville de Cazouls- Les-Béziers, Walgreen, Château Coujan / Clubs des partenaires : Autocars Théron, Le Panier fleuri, Ruan Bureautique, Groupama Murviel, Languedoc Pianos, DGL Conseils, Super U Thézan-les-Béziers, Aéroport Béziers Cap d’Agde, Mediaffiche, Midi Libre, Hôtel Impérator, Sogetralec, SML.

Festival Les Nuits de La Terrasse et Del Catet – 16ème

édition

Communauté de Communes Orb et Taurou

Cie In situ, associée à sortieOuest, Béziers domaine départemental de Bayssan

Bayssan le haut - Route de Vendres 34500 Béziers - 04.67.28.37.32

www.sortieouest.fr

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