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Édition de MERCREDI U ne bonne dose de réalisme, voilà ce qu’il faut pour faire taire les détracteurs de la vaccination. Les tenants de l’immunisation peuvent commencer par diriger les détracteurs vers le site http://www. jennymccarthybodycount.com. Pendant son allocution qui aura lieu le mercredi 5 décembre, entre 8 h 30 et 10 h, le D r Brian Ward, professeur de médecine et de microbiologie, Centre universitaire de santé McGill, Montréal, présentera de solides arguments scientifiques pour confondre les sceptiques, peu importe le vaccin. Au nombre de ces arguments, un site Web qui présente quelques chiffres bien réels : Cas de maladies évitables par la vaccination (du 3 juin 2007 au 20 oct. 2012) : 107 847 Décès évitables par la vaccination (du 3 juin 2007 au 20 oct. 2012) : 1017 Cas d’autisme dont le lien avec la vaccination a été prouvé scientifiquement : 0 «Comparons des pommes avec des pommes», affirme le D r Ward. La plupart des parents mettent leur enfant de 4 ans dans la baignoire sans la moindre hésitation. Or, selon des statistiques canadiennes, l’utilisation de la baignoire a été liée à plus de 350 décès (jeunes et moins jeunes) durant la seule année de 2006 – «plus de décès que tous les décès imputables à la vaccination en une année, de tout temps», poursuit le D r Ward. Autre exemple : on assoit les enfants dans un siège d’auto sans même y penser. Or, même avec les sacs gonflables et les autres dispositifs de sécurité des véhicules modernes, il est infiniment plus dangereux de se déplacer en voiture que de se faire vacciner. Les éclairs tuent chaque année plus de Canadiens que les vaccins – encore là, de tout temps. Souvent, les gens pensent que les fabricants de vaccins «achètent» les médecins. «Ce à quoi je rétorque : primo, je n’aurais pas donné toute la panoplie de vaccins à mes 3 enfants; secundo, ce que je reçois de l’industrie pour améliorer les vaccins et les rendre plus sûrs représente moins de 2 % de mes revenus totaux.» En revanche, les soi-disant experts qui dirigent le mouvement anti-vaccination – contrairement aux médecins qui prônent la vaccination – tirent souvent la totalité des 500 000 $ qu’ils empochent de leurs activités anti-vaccination. Une bonne dose de réalisme pour faire taire les détracteurs D r Brian Ward À METTRE À VOTRE AGENDA : MERCREDI 5 décembre 8 h 30 – 10 h Réticence à l’égard des vaccins : facteurs déterminants et communication de la réfutation scientifique Salle d’exp. A 10 h 30 – 12 h Améliorer l’expérience de la vaccination Salles 11-12 10 h 30 – 12 h La méningococcie et les vaccins préventifs Salle d’exp. A 13 h 30 – 15 h Immunisation des adultes : un nouveau millénaire Salle d’exp. A «Si l’industrie m’achète, eh bien ils m’ont eu pour une bouchée de pain», lance-t-il. La confiance joue en faveur des tenants de la vaccination. «Si le parent fait confiance à la personne qui le conseille, son avis pèsera beaucoup plus lourd dans la balance que celui d’un détracteur anonyme sur Internet», poursuit-il. Les vaccinateurs doivent toutefois brosser un tableau honnête des risques et des avantages de la vaccination et répondre sans détour aux inquiétudes des parents. «Les vaccins ont d’énormes avantages qui l’emportent haut la main sur leurs risques, et on doit le dire clairement», insiste le D r Ward. «Mes enfants sont tous vaccinés»... n’y a-t-il pas meilleur argument? Outil de communication Dans une allocution connexe qui aura lieu le mardi 4 décembre (15 h 30 à 17 h), Tamsin Morgana, inf. et responsable de l’immunisation, Vancouver Coastal Health, présentera la méthode A-S-K pour apprendre aux vaccinateurs à répondre aux questions difficiles que leur adressent invariablement parents et patients. Que veut dire cet acronyme? Le «A» (acknowledge) signifie qu’il faut légitimer les inquiétudes du patient et déterminer ses besoins d’information, explique M me Morgana. Le «S» (steer) signifie qu’il faut orienter la conversation après avoir déboulonné les mythes. «Dans ma présentation, j’insiste beaucoup sur la composante “S”», dit-elle. Il faut amorcer et clore la conversation très habilement. Pour mener la conversation à bon port, les vaccinateurs apprendront à cerner rapidement le type de client auquel ils ont affaire : le client crédule (on le convainc vite); le patient décontracté (idem); l’opposant consciencieux (on veut éviter un long débat pour gagner du temps), et le client «prudent» : c’est celui qui demande le plus de temps, car il faut répondre à ses inquiétudes à l’aide de solides arguments et le rassurer pour le convaincre. Le «K» (knowledge) fait référence aux connaissances requises. L’outil de communication pour les vaccinateurs – ressource qui énumère une foule d’inquiétudes courantes et d’arguments scientifiques pour les apaiser – aide le vaccinateur à discuter de vaccins avec confiance et conviction. «Cette formation est concrète, pragmatique et facile à assimiler. C’est aussi un outil flexible. Si l’une de vos discussions échoue, servez-vous de la méthode A-S-K et voyez comment vous pourrez améliorer votre performance la prochaine fois, ajoute M me Morgana. C’est une façon de s’assurer que le vaccinateur est bien préparé à naviguer rapidement et habilement lors de conversations cruciales.» Organisation d’accueil : En collaboration avec : Welcome to Québec City! http://www.facebook.com/pages/Agence-de-la- santé-publique-du-Canada/14498271095 http://twitter.com/phac_gc mot-clé dièse #CIC2012 Médias sociaux utilisés pour la promotion de la CIC : RAPPEL : Votre opinion compte! Les délégués sont priés de remplir le questionnaire d’évaluation de la Conférence canadienne sur l’immunisation, qui se trouve à l’adresse suivante : http://phac-aspc.sondages-surveys.ca/s/sessions-seances/langfra/ Tous les répondants seront admissibles au tirage donnant droit à une inscription gratuite à la CCI de 2014. Du 3 au 5 décembre 2012 CONFÉRENCE CANADIENNE SUR L’IMMUNISATION EXCELLENCE EN IMMUNISATION : habiliter, mobiliser et éduquer Vancouver 2012 INFO-Vaccins, journal officiel du CCI, est publié grâce à l’aimable collaboration de nos partenaires de l’industrie, que nous remercions chaleureusement. Cette année, nos commanditaires sont : CONFÉRENCE CANADIENNE SUR L’IMMUNISATION 2012 COMITÉ ORGANISATEUR D r John Spika, Coprésident de la conférence Directeur général, Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses (CIMRI-ASPC) D re Joan Robinson, Coprésident de la conférence Faculté de pédiatrie, Université de l’Alberta Stollery Children’s Hospital, Représentant SCP David J. Allison Région de santé de l’Est, Représentant la Société nationale de spécialistes pour la médecine communautaire Mary Appleton Centre canadien de vaccinologie, Représentant l’Association canadienne de santé publique Gordean Bjornson Association canadienne pour la recherche et l’évaluation en immunisation Ron Boch BIOTECanada Susan Bowles Régie régionale de la santé Capital, Représentant l’Association des pharmaciens du Canada Vivien Brown Médecin de famille, Ontario, Représentant le Collège des médecins de famille du Canada Gillian Butler Gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador Représentant la Canadian Nursing Coalition on Immunization Marie Adèle Davis Société canadienne de pédiatrie Andrea Derban Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique Martine Dubuc Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, Santé Canada Lesley Edwards Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques, Santé Canada Dawn Grakist Santé publique Ottawa, Représentant l’Association canadienne des infirmières et infirmiers du Canada Elaine Holmes Ministère de la Santé du Mieux-être de la Nouvelle-Écosse, Représentant la province de la Nouvelle-Écosse Marilyn McIvor Anciennement du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique, Représentant la province de la Colombie-Britannique Kathleen Messner Santé Manitoba, Représentant la province du Manitoba Anne Opavsky Joseph Brant Memorial Hospital, Représentant l’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie Canada Marc Ouellette Instituts de recherche en santé du Canada Elaine Sartison Ministère de la santé de l’Alberta, Représentant la province de l’Alberta Jill Skinner Association médicale canadienne Jennifer Stevens/Lucie Bucci Immunisation Canada Bruno Turmel Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, Représentant la province du Québec Lianne Vardy Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses, Agence de la santé publique du Canada Bryna Warshawsky Bureau de santé de Middlesex-London ÉQUIPE DE COORDINATION DE LA CONFÉRENCE Lyne Cantin Josée Lynch Jocelyne Roy (CIMRI-ASPC) INFO-VACCINS/ RÉSEAU D’ÉDUCATION MÉDICALE Éditeur : Robert McKinnon Journaliste médicale : Pam Harrison Traduction : Linguapharm Graphistes : Lou Milicevic, Liliane Pearson Rédaction : Suzie Côté, Léna Coïc Ajout à l’article sur la couverture optimale (numéro 2, page 1) : D re Vivian Brown, professeure adjointe, Université de Toronto Durant la séance plénière de mardi matin, la D re Noni MacDonald, lauréate du Prix de la Conférence éminente l’immunisation au Canada, a encouragé les congressistes à «Mettre fin à l’hésitation quant aux vaccins».

Bienvenue à Québec! - Mednet · Kathleen Messner Santé Manitoba, Représentant la province du Manitoba Anne Opavsky Joseph Brant Memorial Hospital, Représentant l’Association

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Page 1: Bienvenue à Québec! - Mednet · Kathleen Messner Santé Manitoba, Représentant la province du Manitoba Anne Opavsky Joseph Brant Memorial Hospital, Représentant l’Association

Édition de MERCREDI

Une bonne dose de réalisme, voilà ce qu’il faut pour faire taire les

détracteurs de la vaccination. Les tenants de l’immunisation peuvent commencer par diriger les détracteurs vers le site http://www.jennymccarthybodycount.com.

Pendant son allocution qui aura lieu le mercredi 5 décembre, entre 8 h 30 et 10 h, le Dr Brian Ward, professeur de médecine et de microbiologie, Centre universitaire de santé McGill, Montréal, présentera de solides arguments scientifiques pour confondre les sceptiques, peu importe le vaccin. Au nombre de ces arguments, un site Web qui présente quelques chiffres bien réels :

• Casdemaladiesévitablesparlavaccination (du 3 juin 2007 au 20 oct. 2012) : 107 847

• Décèsévitablesparlavaccination (du 3 juin 2007 au 20 oct. 2012) : 1017

• Casd’autismedontlelienavecla vaccination a été prouvé scientifiquement : 0

«Comparons des pommes avec des pommes», affirme le Dr Ward. La plupart des parents mettent leur enfant de 4 ans dans la baignoire sans la moindre hésitation. Or, selon des statistiques canadiennes, l’utilisation de la baignoire a été liée à plus de 350décès(jeunesetmoinsjeunes)durantlaseuleannéede2006–«plusdedécèsquetouslesdécèsimputablesàlavaccinationenune année, de tout temps», poursuit le Dr Ward.

Autreexemple:onassoitlesenfantsdansunsièged’autosansmême y penser. Or, même avec les sacs gonflables et les autres dispositifs de sécurité des véhicules modernes, il est infiniment plus dangereux de se déplacer en voiture que de se faire vacciner. Les éclairs tuent chaque année plus de Canadiens que les vaccins – encore là, de tout temps.

Souvent, les gens pensent que les fabricants de vaccins «achètent» les médecins. «Ce à quoi je rétorque : primo, jen’aurais pas donné toute la panoplie de vaccins à mes 3 enfants; secundo, ce que je reçois de l’industrie pour améliorer les vaccins et les rendre plus sûrs représente moins de 2 % de mes revenus totaux.» En revanche, les soi-disant experts qui dirigent le mouvement anti-vaccination – contrairement aux médecins qui prônent la vaccination – tirent souvent la totalité des 500 000 $ qu’ils empochent de leurs activités anti-vaccination.

Une bonne dose de réalisme pour faire taire les détracteurs

Dr Brian Ward

À M E T T R E À V O T R E A G E N D A :

MERCREDI 5 décembre 8 h 30 – 10 h Réticence à l’égard des vaccins : facteurs déterminants et communication de la réfutation scientifique Salle d’exp. A

10 h 30 – 12 h Améliorer l’expérience de la vaccination Salles 11-12

10 h 30 – 12 h La méningococcie et les vaccins préventifs Salle d’exp. A

13 h 30 – 15 h Immunisation des adultes : un nouveau millénaire Salle d’exp. A

«Sil’industriem’achète,ehbienilsm’onteupourunebouchéedepain», lance-t-il.

La confiance joue en faveur des tenants de la vaccination. «Si le parentfaitconfianceàlapersonnequileconseille,sonavispèserabeaucoup plus lourd dans la balance que celui d’un détracteur anonyme sur Internet», poursuit-il. Les vaccinateurs doivent toutefois brosser un tableau honnête des risques et des avantages de la vaccination et répondre sans détour aux inquiétudes des parents.

«Les vaccins ont d’énormes avantages qui l’emportent haut la main sur leurs risques, et on doit le dire clairement», insiste le Dr Ward. «Mes enfants sont tous vaccinés»... n’y a-t-il pas meilleur argument?

Outil de communication Dans une allocution connexe qui aura lieu le mardi 4 décembre (15 h 30 à 17 h), Tamsin Morgana, inf. et responsable de l’immunisation, Vancouver Coastal Health, présentera la méthode A-S-K pour apprendre aux vaccinateurs à répondre aux questions difficiles que leur adressent invariablement parents et patients.

Que veut dire cet acronyme? Le «A» (acknowledge) signifie qu’il faut légitimer les inquiétudes du patient et déterminer ses besoins d’information, explique Mme Morgana. Le «S» (steer) signifiequ’ilfautorienterlaconversationaprèsavoirdéboulonnéles mythes. «Dans ma présentation, j’insiste beaucoup sur la composante “S”», dit-elle. Il faut amorcer et clore la conversation très habilement. Pour mener la conversation à bon port, lesvaccinateurs apprendront à cerner rapidement le type de client auquel ils ont affaire : le client crédule (on le convainc vite); le patient décontracté (idem); l’opposant consciencieux (on veut éviter un long débat pour gagner du temps), et le client «prudent» : c’est celui qui demande le plus de temps, car il faut répondre à ses inquiétudes à l’aide de solides arguments et le rassurer pour le convaincre.

Le «K» (knowledge) fait référence aux connaissances requises. L’outil de communication pour les vaccinateurs – ressource qui énumère une foule d’inquiétudes courantes et d’argumentsscientifiques pour les apaiser – aide le vaccinateur à discuter de vaccins avec confiance et conviction.

«Cette formation est concrète, pragmatique et facile àassimiler. C’est aussi un outil flexible. Si l’une de vos discussions échoue, servez-vous de la méthode A-S-K et voyez comment vous pourrez améliorer votre performance la prochaine fois, ajoute Mme Morgana. C’est une façon de s’assurer que le vaccinateur est bien préparé à naviguer rapidement et habilement lors de conversations cruciales.»

Organisation d’accueil : En collaboration avec :

Welcome to Québec City!

Bienvenue à Québec!

http://www.facebook.com/pages/Agence-de-la-santé-publique-du-Canada/14498271095

http://twitter.com/phac_gcmot-clé dièse #CIC2012

Médias sociaux utilisés pour la promotion de la CIC :

RAppEl : Votre opinion compte!

Les délégués sont priés de remplir le questionnaire d’évaluation de la Conférence canadienne sur l’immunisation, qui se trouve à l’adresse suivante : http://phac-aspc.sondages-surveys.ca/s/sessions-seances/langfra/Tous les répondants seront admissibles au tirage donnant droit à une inscription gratuite à la CCI de 2014.

Du 3 au 5 décembre 2012

CONFÉRENCE CANADIENNE SUR L’IMMUNISATION EXCELLENCE EN IMMUNISATION : habiliter, mobiliser et éduquer

Vancouver 2012

INFO-Vaccins, journal officiel du CCI, est publié grâce à l’aimable collaboration de nos partenaires de l’industrie,

que nous remercions chaleureusement.

Cette année, nos commanditaires sont :

ConférenCe Canadienne sur l’immunisation 2012

COMITÉ ORGANISATEUR

Dr John Spika, Coprésident de la conférenceDirecteur général, Centre de l’immunisation et des maladies respiratoires infectieuses

(CIMRI-ASPC)

Dre Joan Robinson, Coprésident de la conférenceFaculté de pédiatrie, Université de l’Alberta

Stollery Children’s Hospital, Représentant SCP

David J. AllisonRégion de santé de l’Est, Représentant la

Société nationale de spécialistespour la médecine communautaire

Mary AppletonCentre canadien de vaccinologie, Représentant

l’Association canadienne de santé publique

Gordean BjornsonAssociation canadienne pour la recherche et

l’évaluation en immunisation

Ron BochBIOTECanada

Susan BowlesRégie régionale de la santé Capital,

Représentant l’Association des pharmaciens duCanada

Vivien BrownMédecin de famille, Ontario, Représentant le Collège des médecins de famille du Canada

Gillian ButlerGouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador

Représentant la Canadian Nursing Coalition onImmunization

Marie Adèle DavisSociété canadienne de pédiatrie

Andrea DerbanCentre de contrôle des maladies de la

Colombie-Britannique

Martine DubucDirection générale de la santé des Premières

nations et des Inuits, Santé Canada

Lesley EdwardsDirection des produits biologiques et des

thérapies génétiques, Santé Canada

Dawn GrakistSanté publique Ottawa, Représentant

l’Association canadienne desinfirmières et infirmiers du Canada

Elaine HolmesMinistère de la Santé du Mieux-être de la

Nouvelle-Écosse, Représentant la province de la Nouvelle-Écosse

Marilyn McIvorAnciennement du Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique,

Représentant la province de laColombie-Britannique

Kathleen MessnerSanté Manitoba, Représentant la province du

Manitoba

Anne OpavskyJoseph Brant Memorial Hospital,

Représentant l’Association pour la microbiologiemédicale et l’infectiologie Canada

Marc OuelletteInstituts de recherche en santé du Canada

Elaine SartisonMinistère de la santé de l’Alberta, Représentant

la province de l’Alberta

Jill SkinnerAssociation médicale canadienne

Jennifer Stevens/Lucie BucciImmunisation Canada

Bruno TurmelMinistère de la Santé et des Services sociaux

du Québec, Représentant la province du Québec

Lianne VardyCentre de l’immunisation et des maladies

respiratoires infectieuses, Agence de la santé publique du Canada

Bryna WarshawskyBureau de santé de Middlesex-London

ÉQUIPE DE COORDINATION DE LA CONFÉRENCE

Lyne CantinJosée LynchJocelyne Roy(CIMRI-ASPC)

INFO-VACCINS/ RÉSEAU D’ÉDUCATION MÉDICALE

Éditeur : Robert McKinnonJournaliste médicale : Pam HarrisonTraduction : LinguapharmGraphistes : Lou Milicevic, Liliane PearsonRédaction : Suzie Côté, Léna Coïc

Ajout à l’article sur la couverture optimale (numéro 2, page 1) :

Dre Vivian Brown, professeure adjointe, Université de Toronto

Durant la séance plénière de mardi matin, la Dre Noni MacDonald, lauréate du Prix de la Conférence éminente l’immunisation au Canada, a encouragé les congressistes à «Mettre fin à l’hésitation quant aux vaccins».

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Une « visite guidée » du Guide canadien d’immunisation donnera aux délégués un aperçu de nouvelles recommandations sur

l’utilisation des vaccins trop récents pour figurer dans l’édition de2006

«Lorsque nous avons rédigé les recommandations de 2006,certains vaccins n’existaient pas», explique la Dre Bryna Warshawsky, présidente, Comité consultatif national sur l’immunisation (CCNI). Les membres du CCNI se sont réunis le lundi 3 décembre entre 16 h et 17 h 30 pour une séance visant à souligner les principales modifications depuis la versionde2006etlesrecommandationssurlesnouveauxvaccins,dont voici un résumé :

• Vaccins antiméningococciques : Certaines provinces offrent le vaccin conjugué contre le méningocoque de sérogroupe C (Men C) en 2 ou 3 doses aux nourrissons de <12 mois alors que le Manitoba l’offre en 4e année. S’il est administré avant l’âge de 12 mois, une dose de rappel s’impose, idéalement entre 12 et 18 mois. On recommande aussi le Men C ou un vaccin quadrivalent au début de l’adolescence, même si l’adolescent l’a déjà reçu dans le cadre d’un programme de vaccination systématique. Le CCNI recommandera un vaccin quadrivalent particulier pour les enfants de <2 ans à risque élevé, mais aucun des deux vaccins quadrivalents n’est actuellement indiqué chez les enfants de <2 ans. À partir de l’âge de 2 ans, l’un et l’autre peuvent être utilisés chez les enfants à risque élevé.

• Vaccins contre le virus du papillome humain (VPH) : Le vaccin bivalent et le vaccin quadrivalent sont tous deux recommandés chez les filles de 9 à 13 ans, avant le début de la vie sexuelle, les bénéfices associés à la vaccination étant alors optimaux. Les deux vaccins sont aussi recommandés chez les femmes de 14 à

De simples gestes peuvent rendre la vaccination beaucoup plus agréable,

voire atténuer la douleur.Anna Taddio, PhD, scientifique

associée principale, Institut de recherche, Hospital for Sick Children, et ses collègues BettyGolightly, Go Travel Health, et Susan Bowles, Pharm.D, Régie régionale de la santé Capital, expliqueront à la lumière deleur vécu comment améliorer l’expérience de la vaccination pour les enfants et les personnes frêles le mercredi 5 décembre, entre 10 h 30 et midi. «Il n’y a pas que l’enfant qui soit en détresse, tout son entourage l’est aussi. De nombreuses données montrent que l’on peut faire une foule de choses pour rendre la vaccination moins stressante pour l’enfant, ses parents et le professionnel de la santé», affirme Mme Taddio

C’est en fait très important, car unemauvaise expérience àun jeune âge peut fomenter une attitude négative vis-à-vis de la vaccination jusqu’à l’âge adulte. D’abord et avant tout, il faut réconforter l’enfant pendant la vaccination. «Nous pensons tous que les parents savent comment faire, mais ce n’est pas forcément le cas; il faut leur montrer», poursuit-elle.

Pendant l’injection, l’enfant se sentira réconforté s’il est allaité. «Il pleurera peut-être, mais en général, il se remet tout de suite à téter»;laproximitédesamèrelerassureraetatténuerasadouleur.On peut aussi donner de l’eau sucrée à l’enfant. Dans la plupart des hôpitaux, on en donne aux nourrissons pendant les interventions désagréables, mais en milieu communautaire, «les parents ne savent pas qu’ils peuvent apporter du sucre» pour la vaccination, fait remarquer Mme Taddio. Il suffit de diluer un sachet de sucre dans quelques cuillérées à thé d’eau et de faire boire la solution à l’enfant juste avant la vaccination.

«Tenir l’enfant est une autre possibilité». Les parents ont l’habitude de déposer l’enfant et de s’éloigner pour ne pas déranger, mais tout sera plus facile si le parent tient l’enfant dans sesbras.«Mêmesil’enfantnetètepas,lamèrepeutletenircontreelle, ce qui ne dérange en rien le vaccinateur.» Ce truc fonctionne pour les enfants de tout âge, ajoute-t-elle.

L’enfant peut rester assis, mais plutôt que de l’immobiliser ou de le restreindre – la recette par excellence pour le rendre anxieux – le parent peut le tenir, le réconforter et le distraire pendant l’injection.Pourlesenfantsde4à6ans,quiréagissentsouventencriant et en donnant des coups de pied, les anesthésiques topiques sontefficaces.Leparentpeutappliquerla«crèmemagique»dansla salle d’attente une vingtaine de minutes avant la vaccination. (Assurez-voustoutefoisqueleparentsaitoùappliquerlacrème,prévient Mme Taddio; autrement, si le parent promet à l’enfant que ça ne fera pas mal et que l’injection est douloureuse parce que le vaccin a été donné ailleurs, l’enfant se sentira trahi et sera d’autant plus méfiant à l’égard du vaccinateur.)

«Ça ne paie pas de tromper l’enfant. On ne peut pas lui mentir en lui disant que ça ne fera pas mal. Il faut lui expliquer que ça fera tout de même un peu mal malgré l’anesthésique, mais que ça ne durera pas; bref, il faut préparer l’enfant, ajoute Mme Taddio. Quelle que soit sa réaction au vaccin, le parent doit lui faire un gros câlin à la toute fin. Enfin, la technique d’injection est importante – l’injection doit être rapide et sans aspiration quand il s’agit d’une injection intramusculaire. Si vous devez faire plusieurs injections, gardez la plus douloureuse pour la fin», prévient-elle.

Le vaccinateur peut aussi frotter la peau à proximité du point d’injection pendant la vaccination. «Du bruit blanc pour distraire l’enfant», conclut Mme Taddio.

Pour s’y retrouver dans les recommandations sur les nouveaux vaccins De simples gestes peuvent améliorer l’expérience de la vaccination

10e Conférence canadienne sur l’immunisation

26ans,mêmesiellessontdéjàactivessexuellementetsiellesont déjà eu un frottis cervical anormal ou des verrues génitales externes, car elles n’ont probablement pas été infectées par tous les types vaccinaux du VPH. Contrairement au vaccin bivalent, le quadrivalent est recommandé pour la prévention des dysplasies périanales et des cancers connexes ainsi que desverruesanogénitaleschezleshommesde9à26ansetleshommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.

• Vaccins anti-rotavirus : RotaTeq® et RotarixMC sont tous deux recommandéspourlesnourrissonsentrel’âgede6semaineset de 15 semaines exactement. Les prématurés sains et non hospitalisés peuvent recevoir l’un ou l’autre vaccin entre l’âge de 6 semaines et de 8mois (exactement), la première dosedevantêtreadministréeentrel’âgede6semainesetjusteavant15 semaines.

• Vaccins antipneumococciques : Tous les schémas de vaccination du nourrisson doivent inclure un vaccin antipneumococcique conjugué (Pneu-C), et le Pneu-C-13 est actuellement le vaccin de choix. Dans le contexte d’un programme de vaccination, le schéma à 3 doses du Pneu-C-7 n’est pas inférieur au schéma à 4 doses, mais la 3e dose des programmes à 3 doses doit être administrée à 12 mois. Dans le cas du Pneu-C-10 et du Pneu-C-13, on ne sait pas encore si le schéma à 3 doses est non inférieur au schéma à 4 doses. Chez les enfants de 12 à 23 mois qui n’ont pas encore reçu de Pneu-C, on recommande 2 doses du Pneu-C-13, séparées par un intervalle de ≥8 semaines. Si le nourrisson a déjà reçu toutes ses doses sans avoir reçu le Pneu-C-13, il devrait recevoir une dose du Pneu-C-13. Les enfants de 24 à 35 mois n’ayant pas encore reçu une seule dose ou toutes les doses du Pneu-C devraient aussi recevoir 1 dose du Pneu-C-13. Une dose du Pneu-C-13 est aussi recommandée chezlesenfantsde36à59moisn’ayantpasencorereçudedosede Pneu-C ou toutes les doses de la série.

• Vaccins antigrippaux : Un vaccin intranasal à virus vivant atténué est recommandé chez les 2 à 17 ans. Le CCNI recommande aussi le vaccin trivalent à virus inactivé (Fluad®) avec adjuvant aux personnes de ≥65 ans, mais pas depréférence aux autres vaccins trivalents à virus inactivé.

INFO-Vaccins est publié par le Réseau d’éducation médicale Canada inc. à l’occasion de la Conférence canadienne sur l’immunisation (CCI). INFO-Vaccins a pour objet de promouvoir les activités organisées dans le cadre de cette rencontre biennale et de faire naître un sentiment d’appartenance chez les délégués. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et suggestions. Pour communiquer avec nous : [email protected] ou www.mednet.ca.

INFO-Vaccins est publié par le Réseau d’éducation médicale (www.mednet.ca).

Anna TaddioDre Bryna Warshawsky

Organisationd’accueil :

En collaboration avec :

LA PAROLE AUx CONGRESSISTES

Dr David Scheifele, University of British Columbia, Vancouver, C.-B. : C’est un forum unique pour les ‘aficionados’ de la vaccinologie. Cette conférence nous permet de tous nous réunir et d’actualiser nos connaissances, sans compter que c’est un baume pour le cœur. Je pense que nous repartons tous chargés à bloc, déterminés

à faire avancer la cause, encore plus conscients des lacunes et de la nécessité de les combler, et surtout, encouragés d’avoir échangé sur nos petites victoires.

Dre Julie Bettinger, University of British Columbia, Vancouver, C.-B. : Je trouve que c’est l’endroit par excellence pour rencontrer tous ceux qui ont les mêmes intérêts que moi. Nous pouvons échanger nos impressions, nous mettre à jour et nous tenir au courant. Je peux savoir ce que font mes confrères et

consœurs de la Nouvelle-Écosse, sur quels projetsilsonttravailléetàquelsproblèmesilssesontheurtésdepuisladernièreconférence.S’ilyavaituncongrèssimilaireauxÉtats-Unis,il ne serait assurément pas aussi enrichissant que cette conférence canadienne, car les vaccins utilisés au Canada ne sont pas les mêmes qu’aux États-Unis.

Q : Quel est l’intérêt particulier de la CCI pour les vaccinateurs du Canada?Dr Philippe de Wals, Université Laval, Québec, Québec : C’est une belle occasion de revoir des confrères etconsœurs. L’important à mes yeux, ce sont les contacts et les discussions de couloir. Ilyabeaucoupdeprojetsparallèlesetdenouveaux projets de collaboration avec d’autres agences de santé publique et

d’autres universités qui découlent directement de la conférence. C’est aussi l’occasion pour les étudiants de présenter leur premièrecommunication.

Loretta Van Haarlem, ministère de la Santé de la Saskatchewan, Regina, Saskatchewan : Cette conférence nous donne une idée juste de l’avenir de la vaccinologie. Nous obtenons l’information depremièremaindesfabricants:vaccinsen préparation et changements à venir. Le vaccin Prevnar 13, par exemple, est

maintenant offert aux adultes. Le réseautage esttrèsimportant,etlescommunicationsparaffichesonttrèsutilesparcequ’ellesdécriventsouvent les programmes d’autres provinces et que nous pouvons y puiser de belles idées. C’est la première fois que je viens,mais j’aibien l’intention de revenir!

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10e Conférence canadienne sur l’immunisation Vancouver, C.-B. / 3-5 décembre 2012

Vaccin contre le méningocoque de sérogroupe B : du développement à l’acceptation Vancouver - Les nourrissons et les adolescents sont les groupes d’âge les plus vulnérables à l’infection invasive à méningocoque (IIM). Jusqu’à tout récemment, les vaccins pouvaient protéger contre les méningocoques de quatre des cinq principaux sérogroupes à l’origine des IIM, mais pas contre le méningocoque de sérogroupe B, maintenant le plus souvent en cause dans les IIM. L’évaluation d’un nouveau vaccin multicomposants contre le méningocoque de sérogroupe B élaboré au moyen de techniques novatrices a révélé que ce dernier était efficace chez les nourrissons et les adolescents. Lorsque ce vaccin sera commercialisé au Canada, on devra sans délai répondre aux questions que se posent les professionnels de la santé. Et pour que les parents acceptent bien le nouveau vaccin, il est par ailleurs essentiel de comprendre ce qui les motivera à l’accepter et la grande importance que revêt la recommandation d’un professionnel de la santé.

Rédactrice médicale en chef : Dre Léna Coïc, Montréal, Québec

La bactérie N. meningitidis se présente dans une capsule polysaccharidique, et c’est cette capsule qui définit le sérogroupe, les sérogroupes les plus répandus étant A, B, C, W-135 et Y. Le méningocoque de sérogroupe B (méningocoque B) a été incriminé dans plus de la moitié des cas d’infection invasive à méningocoque (IIM) signalés en 2006 au Canada (la dernière année pour laquelle nous ayons des données complètes), selon la déclaration de 2009 du Comité consultatif national sur l’immunisation (CCNI) (RMTC 2009;35:DCC-3). La prévention des IIM de sérogroupe B est donc importante chez les nourrissons et les adolescents, les deux groupes d’âge les plus vulnérables à l’infection méningococcique.

Au Canada, on trouve actuellement sur le marché deux types de vaccins antiméningococciques conjugués : le vaccin contre le méningocoque de sérogroupe C et deux vaccins quadrivalents contre les méningocoques de sérogroupe A, C, Y et W-135.

Dans une mise à jour sur l’utilisation des vaccins antiméningococciques au Canada réalisée par le Comité des maladies infectieuses et d’immunisation de la Société canadienne de pédiatrie (Paediatr Child Health 2011;16[8]:485), les auteurs principaux, les Drs Salvadori et Bortolussi, notent que tous les enfants du Canada doivent recevoir un vaccin antiméningococcique C conjugué à 12 mois et une dose de rappel, soit du même vaccin, soit de l’un des vaccins quadrivalents (Menactra, Menveo) vers l’âge de 12 ans.

Les enfants à risque élevé d’IIM doivent recevoir le vaccin antiméningococcique C conjugué à 2 mois et l’un ou l’autre vaccin quadrivalent à titre de dose de rappel à l’âge de 2 ans. Le vaccin quadrivalent peut aussi être envisagé chez les enfants de ≥2 ans infectés par le VIH.

Vaccin contre le méningocoque B : un défi

Mais, que faire pour protéger les patients contre l’infection par le méningocoque B, maintenant la plus fréquente des causes d’IIM au Canada? Il n’y a pas si longtemps, il était impossible de mettre au point un vaccin contre l’infection à méningocoque B en raison de la faible réponse immunitaire inhérente aux vaccins standard contre des antigènes de la capsule du méningocoque B.

Contrairement aux méthodes standard, la «vaccinologie inverse» permet de décoder la séquence du génome de la bactérie et de sélectionner les protéines les plus susceptibles d’être des candidats-vaccins à efficacité élargie.

À l’aide de cette technologie, les chercheurs ont fini par repérer trois nouveaux antigènes qui participent étroitement à la pathogenèse des IIM : fHbp (factor-H-binding protein), NadA (Neisserial adhesin A) et NHBA (Neisserial heparin-binding antigen). Ces trois antigènes, couplés à des fragments de vésicule de membrane externe d’une souche incriminée dans une éclosion d’infections en Nouvelle-Zélande qui exercent aussi un effet immunomodulateur, ont été incorporés dans le nouveau vaccin multicomposants contre le méningocoque B (4CMenB). Le Dr Marc Lebel, professeur agrégé de clinique en pédiatrie, Université de Montréal, Québec, a passé en revue l’innocuité et l’efficacité du 4CMenB.

Résultats d’études d’immunogénicité

Dans l’étude pivot de phase IIb sur l’immunogénicité, 1885 nourrissons ont été randomisés dans trois groupes. Le premier groupe recevait le vaccin 4CMenB à 2, 4 et 6 mois en même temps que les vaccins usuels de l’enfance. Le deuxième groupe recevait aussi le vaccin 4CMenB à 2, 4 et 6 mois, mais les vaccins usuels étaient donnés séparément, à 3, 5 et 7 mois. Le troisième groupe recevait quant à lui le vaccin 4CMenB avec les vaccins usuels de l’enfance à 2, 3 et 4 mois. Un groupe témoin recevait uniquement les vaccins usuels de l’enfance à 2, 3 et 4 mois. Les chercheurs ont mesuré la réponse immunitaire d’après l’activité bactéricide du sérum en présence de complément humain (hSBA), un titre ≥5 étant considéré comme protecteur.

Les résultats ont montré que la majorité des nourrissons ayant reçu le vaccin 4CMenB selon l’un des schémas, avec ou sans vaccins usuels de l’enfance, avaient atteint un titre hSBA ≥5 contre tous les antigènes vaccinaux.

Dans le cadre d’une étude de phase III, plus de 1500 très jeunes enfants qui avaient reçu les trois doses de primovaccination du vaccin 4CMenB à 2, 4 et 6 mois ont reçu une dose de rappel en concomitance avec le vaccin RRO à 12 mois. Là encore, les

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© 2012 Réseau d’éducation médicale Canada inc. Tous droits réservés. Presse prioritairemc est un service indépendant de journalisme médical qui fait le point, à des fins éducatives, sur les opinions professionnelles exprimées lors de congrès médicaux et scientifiques du monde entier donnant droit à des crédits de formation et/ou publiées dans des revues médicales dotées d’un comité de lecture. Les vues exprimées sont celles des participants et ne reflètent pas nécessairement celles de l’éditeur ou du commanditaire. La distribution de la présente publication éducative est possible grâce au financement de l’industrie en vertu d’un accord écrit qui garantit l’indépendance. Tout traitement mentionné dans la présente publication doit être utilisé conformément aux renseignements posologiques en vigueur au Canada. Aucune allégation ou recommandation n’y est faite quant aux produits, aux utilisations ou aux doses à l’étude. Aucune partie de la présente publication ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit ni être distribuée sans le consentement écrit de l’éditeur. L’information contenue dans la présente publication n’est pas destinée à justifier à elle seule les soins à prodiguer à quiconque. Notre objectif est d’aider les médecins et les autres professionnels de la santé à mieux comprendre les tendances actuelles de la médecine. Nous aimerions avoir vos commentaires.

Réseau d’éducation médicale Canada inc. 132, chemin de l’Anse, Vaudreuil (Québec) J7V 8P3

Remarque : Sauf indication contraire, les opinions présentées dans ce compte rendu appartiennent à leurs auteurs et ne reflètent aucunement celles de la 10e Conférence canadienne sur l’immunisation ou de l’Agence de la santé publique du Canada.

données montrent que, dans ce groupe d’âge, le vaccin 4CMenB s’est révélé hautement immunogène contre tous les antigènes vaccinaux et que l’administration concomitante des deux vaccins ne compromettait pas la réponse immunitaire.

Dans une étude où les examinateurs ignoraient le schéma administré, des adolescents de 11 à 17 ans ont été randomisés de façon à recevoir 1, 2 ou 3 doses du vaccin 4CMenB ou un placebo durant la phase principale, puis une autre dose ou un placebo 6 mois plus tard, durant la phase de prolongation de l’étude. L’immunogénicité était principalement déterminée par un titre hSBA ≥4. Parmi les adolescents qui ont reçu une dose du vaccin 4CMenB, 92 à 97 % avaient atteint un titre ≥4 1 mois après la vaccination, vs 99 à 100 % parmi ceux qui avaient reçu 2 ou 3 doses du même vaccin. Ces résultats – obtenus contre les trois souches testées, vs 29 à 50 % des sujets sous placebo – étayent un schéma à 2 doses pour les adolescents.

L’administration d’une dose de rappel à 40 mois chez des nourrissons qui avaient reçu quatre doses de primovaccination à 2, 4, 6 et 12 mois ont aussi donné lieu à des titres hautement protecteurs d’anticorps à 41 mois.

Le vaccin 4CMenB cause des réactions au point d’injection chez les nourrissons, mais ces réactions ne sont pas beaucoup plus fortes lorsqu’il est administré en concomitance avec les vaccins usuels de l’enfance. Des accès de fièvre surviennent, et ils sont d’autant plus probables que d’autres vaccins sont donnés simultanément, précise le Dr Lebel.

«Les accès de fièvre sont généralement brefs et prévisibles», enchaîne le Dr Lebel. Il est ressorti d’une étude que l’administration prophylactique d’acétaminophène permettait d’atténuer l’élévation transitoire de la température, ajoute le Dr Lebel.

Difficultés et possibilités

Le Dr Tajdin Jadavji, professeur titulaire de microbiologie, d’infectiologie et de pédiatrie, University of Calgary, Alberta, a discuté des difficultés et des possibilités qui découleront de l’introduction du vaccin 4CMenB dans le calendrier vaccinal du Canada.

Afin de faciliter l’intégration et l’utilisation du candidat-vaccin contre le méningocoque B, il faudra combler les besoins d’information des professionnels de la santé afin qu’ils comprennent mieux le vaccin et qu’ils sachent le recommander. Fruit d’un processus de collaboration, le projet Foire aux questions sur le méningocoque B avait pour but de créer un document de référence fondé sur des preuves qui ferait le pont avec les guides de pratique et qui répondrait au besoin immédiat de réponses aux questions que se posent de nombreux professionnels de la santé.

Les questions qu’ont posées des professionnels de la santé lors de différentes séances de formation médicale continue sur les IIM

et les questions que le Centre d’information médicale de Novartis Canada a acheminées ont été regroupées dans les catégories suivantes : épidémiologie et fardeau des IIM, physiopathologie et données cliniques sur les vaccins, et vaccination contre les IIM. Un groupe d’experts du Canada et d’autres pays en vaccinologie, en infectiologie et en santé publique ont fourni des réponses pratiques à ces questions dans le cadre d’une séance de travail de 2 jours. Il est important de comprendre les questions que se posent souvent les professionnels de la santé et d’y donner suite si l’on souhaite optimiser la couverture de ce vaccin dans la pratique clinique.

Acceptation des parents

William Fisher, PhD, professeur titulaire de psychologie, University of Western Ontario, London, a discuté de l’acceptation des vaccins en général d’après le sondage Ekos mené en 2011 ainsi que de l’acceptation par les parents du vaccin 4CMenB en particulier selon une étude plus récente. Lors du sondage de 2011, 89 % des parents ont indiqué que leur enfant avait reçu tous les vaccins recommandés pour les enfants de son âge. Dans l’étude plus récente, on a interviewé une centaine de parents qui avaient emmené leur enfant pour lui faire donner les vaccins usuels.

«Nous leur avons d’abord parlé du pour et du contre de la vaccination en général; après la vaccination, les médecins parlaient aux parents du nouveau vaccin antiméningococcique B et leur demandaient s’ils avaient l’intention d’accepter le nouveau vaccin», affirme le Dr Fisher. Au terme de son analyse des données, le Dr Fisher en est venu à la conclusion que les parents comprenaient la gravité de l’infection à méningocoque B.

Les parents comprennent aussi que le nouveau vaccin est protecteur et, en général, «ils sont plutôt favorables à l’idée de donner le nouveau vaccin à leur enfant, dit-il. Plus de 80 % des parents font vacciner leurs enfants, et les professionnels de la santé peuvent tirer avantage du fait que les parents croient aux vaccins et qu’en outre, ils font confiance à ceux qui les recommandent.»

Résumé

Toute discussion avec les parents sur le nouveau vaccin 4CMenB devra être axée sur la prévalence élevée des infections par le méningocoque B et sur l’efficacité observée du vaccin contre ces infections. Les parents voudront s’informer davantage sur l’innocuité du vaccin et sur les effets indésirables auxquels ils peuvent s’attendre. Fait encore plus important, ils voudront savoir ce qu’en pensent les professionnels de la santé eux-mêmes parce qu’en définitive, c’est fort probablement leur recommandation qui déterminera si l’enfant est vacciné ou non.

Supplément clinique

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Organisations d’accueil :

Welcome to Québec City!

WEDNESDAY EDITION

Dismay over anti-vaccination voices needs to be countered with a cold

dose of reality and immunization supporters can start by directing detractors’ attention to a very good reality check at http://www.jennymccarthybodycount.com.

During his Wednesday, December 5th lecture between 8:30 and 10 am, Dr. Brian Ward, Professor of Medicine and Microbiology, McGill University Health Centre, Montréal, will provide examples of solid scientific rebuttal when confronted by the hesitant in the face of any sort of vaccine. One of the more solid of possible rebuttals can be found in numbers posted on the “body count” website.

• Numberofvaccine-preventableillnesses (June 3, 2007 to Oct. 20, 2012): 107,847 • Numberofvaccine-preventabledeaths (June 3, 2007 to Oct. 20, 2012): 1017• Numberofautismdiagnosesscientifically

linked to vaccination: 0“We also need to insist that people compare like to like,”

Dr. Ward told InfoVaccine. For example, most parents think nothing of putting their 4-year old in the bathtub. Yet, according to Canadian data, over 350 deaths (young and old) were associated with bathtub use in 2006 alone – “more deaths than all vaccine-related deaths put together in any year,” Dr. Ward observed.

Similarly, people plop their children into a car seat with nary a thought but even with air bags and all the modern safety features cars have today does not mitigate the fact that car travel is infinitesimally more dangerous than getting a vaccine. So, too, is lightening: More people are killed by lightning in Canada every year than have died from vaccines – ever, he added.

People also think that doctors are “bought” by industry members who make vaccines. “My response to that is, ‘If I were bought, I would not have fully immunized my own 3 children and secondly, the money I receive from industry to make vaccines better and safer is less than 2% of my total livelihood.’” Compare that, as Dr. Ward suggested, to “experts” who are essentially “shilling” for the anti-vaccination movement, who often earn over half a million dollars a year and which, unlike physicians, represents 100% of their income. “If I am bought, I was bought very very cheap,” Dr. Ward quipped.

What supporters of immunization usually have on their side is trust. “If a parent trusts the person who is giving them advice, that person has a huge advantage over some anonymous source on the Internet,” Dr. Ward said. Immunizers do, however, have

Cold dose of reality helps counter anti-vaccination voices

Dr. Brian Ward

P l e a s e P l a n t o a t t e n d:

WEDNESDAY, December 5

8:30-10:00 Vaccine Hesitancy: Its Determinants and Communicating the Scientific Rebuttal Exh Hall A

10:30-12:00 Improving the Immunization Experience Rooms 11-12

10:30-12:00 Meningococcal Disease and the Vaccines to Prevent It Ballroom A

13:30-15:00 Adult Immunization: A New Millenium Exh Hall A

INFO-Vaccine, the official newspaper of the CIC, is made possible through the collaboration of industry partners.

Thank you to this year’s supporters!

http://www.facebook.com/pages/Public-Health-Agency-of-Canada/10860597051

http://twitter.com/phac_gcTag #CIC2012

Use of social media hoped to promote interest in the CIC

Canadian immunization ConferenCe 2012

CONFERENCE ORGANIZING COMMITTEE

Dr. John Spika, Co-chairDirector General, Centre for Immunization and Respiratory Infectious Diseases (CIRID)-PHAC

Dr. Joan Robinson, Co-chairDepartment of Paediatrics, University of AlbertaStollery Children’s Hospital, CPS Representative

David J. AllisonEastern Health Region, Representing the

National Specialty Society for Community Medicine (NSSCM)

Mary AppletonCanadian Center for Vaccinology,

CPHA Representative

Gordean BjornsonCanadian Association for Immunization

Research (CAIRE) Representative

Ron BochBIOTECanada

Susan BowlesCapital District Health Authority, Representing

the Canadian Pharmacists Association

Vivien BrownFamily Physician, Ontario, Representing the

College of Family Physicians of Canada

Gillian ButlerGovernment of Newfoundland and Labrador

Representing the Canadian Nursing Coalition on Immunization

Marie Adèle DavisCanadian Paediatric Society

Andrea DerbanBritish Columbia Centre for Disease Control

Martine DubucFirst Nations and Inuit Health Branch,

Health Canada

Lesley EdwardsBiologics and Genetic Therapies Directorate,

Health Canada

Dawn GrakistOttawa Public Health, Representing the

Canadian Nurses Association

Elaine HolmesNova Scotia Health and Wellness,

Representing the province of Nova Scotia

Marilyn McIvorFormerly from British Columbia Centre for

Disease Control, Representing the province of British Columbia

Kathleen MessnerManitoba Health, Representing the

province of Manitoba

Anne OpavskyJoseph Brant Memorial Hospital,

Representing the Association of Medical Microbiology and Infectious Disease Canada

Marc OuelletteCanadian Institutes of Health Research

Elaine SartisonGovernment of Alberta, Alberta Health, Representing the province of Alberta

Jill SkinnerCanadian Medical Association

Jennifer Stevens/Lucie BucciImmunize Canada

Bruno TurmelMinistère de la Santé et des Services sociaux

du Québec, Representing the province of Québec

Lianne VardyCentre for Immunization and Respiratory

Infectious Diseases, Public Health Agency of Canada

Bryna WarshawskyMiddlesex-London Health Unit

CONFERENCE COORDINATION TEAM

Lyne CantinJosée LynchJocelyne Roy(CIRID-PHAC)

INFO-VACCINE/ MEDICAL EDUCATION NETWORK

Publisher: Robert McKinnonMedical Writer: Pam HarrisonTranslation: LinguapharmGraphic Design: Lou Milicevic, Liliane PearsonCopy Editors: Suzie Côté, Léna Coïc

Vancouver 2012

December 3–5, 2012

CANADIAN IMMUNIZATION CONFERENCE EXCELLENCE IN IMMUNIZATION: Empowering, Engaging and Educating

to be frank about the risks and benefits of vaccines and address parental concerns as squarely as they can.

At the same time, “we need to be really clear about the benefits of vaccination and how dramatically they outweigh the risks,” Dr. Ward said. “And it’s a very powerful argument to say, ‘My children are fully vaccinated.’ How can you have a stronger statement than that?”

Communication Tool In a related talk on Tuesday, December 4th (3:30 to 5 pm), Tamsin Morgana,RNandImmunizationLeaderwithVancouverCoastalHealth, will take delegates through a communication skills-building tool aimed at preparing immunizers for the difficult questions they invariably get from parents and other clients. Called the A-S-K Approach, “the tool helps move us to action,” MorganatoldInfoVaccine.

The A stands for “Acknowledge your client’s concerns and clarify what their learning needs really are”, Morgana explained. “S” is for Steer your conversation, but first refute any myths. “Most of my presentation addresses the ‘S’ component,” Morgana noted. This phase requires skillfully opening or closing a conversation. To help steer the direction of their conversation, immunizers learn how to do a quick assessment involving 4 clients types: the believer (don’t need much time); the relaxed parent (ditto); the conscientious objector (avoid a lengthy debate and spend less time), and the “cautious” parent, with whom, notes Morgana, immunizers need to focus on, as these are the people who require a lot of time because we need to address their concerns with good information and reassurances before they embrace the idea of immunization.

The “K” is the knowledge component. The Communication Tool for Immunizers is a support resource, replete with common concerns and scientific answers which helps prepare immunizers to discuss immunization with their clients with confidence and conviction.

“The training process is concrete, practical and learnable and it’s also flexible so if you had a conversion that did not go well, you can take the A-S-K approach and see how you could do better next time,” Morgana added. “It’s one way to ensure immunizers are well prepared to respond quickly and easily to crucial conversations”.

RemindeR: We want your feedback!

Delegates are reminded to complete an on-line conference evaluation about the Canadian Immunization Conference this year. To complete the evaluation, go to http://phac-aspc.sondages-surveys.ca/s/sessions-seances/langeng/Delegates who complete their on-line conference evaluations will be entered into a draw to win free registration to the 2014 Canadian Immunization Conference.

Distinguished lecturer in Canadian Immunization, Dr. Noni MacDonald, encourages delegates to “Shake off the Shackles of Vaccine Hesitancy” during her plenary address on Tuesday morning.

addendum to optimal coverage article (issue #2, page 1):

Dr. Vivian Brown, Assistant Professor, University of Toronto

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A “guide” to the new Canadian Immunization Guidelines should provide

delegates with a concise tour through new recommendations for the use of vaccines not covered in the 2006 guidelines because they are too recent.

“At the time we wrote the 2006 guidelines, some vaccines didn’t exist,” Dr. Bryna Warshawsky, Chair, National AdvisoryCommittee on Immunization, told InfoVaccine. In a session organized to highlight key changes from the old guidelines, NACIcommitteemembersgottogetheronMonday, December 3rd between 4 and 5:30 pm to provide guidance on the use of newly included vaccines, a select summary of which follows.

• Meningococcal vaccines: A few provinces offer either 2 or 3 doses of meningococcal C (Men C) conjugate vaccine to infants <12 months of age while Manitoba offers it in Grade 4. If given to infants <12 months of age, a booster dose is needed, ideally between 12 and 18 months of age. The Men C vaccine or a quadrivalent vaccine should also be given in early adolescence even if the adolescent was previously vaccinated as part of a routine vaccination program. A new NACI statement not yet releasedwill recommend a specificquadrivalent vaccine for high-risk children <2 years of age but neither quadrivalent vaccine is currently authorized for use in children under the age of 2. At 2 years of age and older, either quadrivalent vaccine can be used in high-risk children.

• Human Papillomavirus (HPV) vaccines: Both the bivalent and the quadrivalent vaccines are recommended for females between 9 and 13 years of age, prior to their sexual debut when the benefit from vaccination is the greatest. Both vaccines are also recommended for females between 14 and 26 years of age even if they are sexually active or if they have had previous Pap

Simple manoeuvres can make the immunization experience far more pleasant for the

recipient, including minimization of pain associated with injection.

Dr. Anna Taddio, PhD, Senior Associate Scientist, Research Institute, Hospital for Sick Children, and colleagues Betty Golightly, Go Travel Health, and Susan Bowles, Pharm.D, Capital District Health Authority, will share their experience on improving the immunization experience for children and the frail on Wednesday, December 5th, between 10:30 and noon. “It’s not just the child that is distressed, everyone is distressed and we have a lot of good evidence that we can do many things to make immunization less stressful for children, parents and healthcare professionals,” Dr.TaddiotoldInfoVaccine.

This is actually very important, she added, as unpleasant experiences with childhood immunization can cement a negative attitude towards future immunization that can persist long into adulthood. The first step towards improving the immunization experience is to comfort the child during the procedure. “We all think parents should know how to do this but they don’t necessarily know and they need to be taught,” she explained.

Putting the infant on the breast, for example, when they are receiving the shot is already a source of comfort for them. “They might cry,” Dr. Taddio noted, “but they usually go right back on the breast,” – and they will be comforted by the closeness of the mother and have less pain. Another strategy is to give the infant or child sugar water. Most hospitals routinely give infants sugar water during unpleasant procedures but in the community, when infants are getting vaccinated, “parents don’t know they can bring sugar,” she observed. All parents have to do is dilute a pack of sugar with a few teaspoons of water and give it to the infant just prior to the procedure.

“The other thing is just to hold the baby,” Dr. Taddio suggested. In her experience, parents are used to putting the baby down and getting out of the way during the procedure but it works better for infants if they are in the parent’s arms. “Even if you are not breast-feeding, parents can still hold the baby close and they won’t be interfering with people giving the shot.” This actually works for children of all ages, she added.

Children may be sitting upright but instead of being held down or restrained in any way –guaranteed to make any child anxious – parents can hold them and comfort them and generally distract them while they are receiving the injection. For children between the ages of 4 and 6 years who are prone to react to vaccination with lots of kicking and screaming, topical anesthetics work well – “magic cream” that parents can bring to the waiting room and rub on approximately 20 minutes prior to the injection so it has time to induce analgesia. (And make sure parents know where to apply the cream, Dr. Taddio warned; otherwise, if parents promise the child that it won’t hurt and it does hurt because the injection goes into another site, the child will feel betrayed and will distrust immunization all that much more).

“It doesn’t work to be deceitful. You can’t lie to children that immunization won’t hurt. You’ve got to teach children that something like a topical anesthetic cream will help them get through it, that it might hurt a bit but it won’t last so you have to coach the child and prepare them for the process,” Dr. Taddio said. “And no matter how the child gets through it, parents need to give the child a big hug when it’s over.” As for the immunizers themselves, injection technique is important – quick injections without aspiration for intramuscular injections. If there are multiple shots, “give the most painful shot the last,” Dr. Taddio advised.

And they can rub the skin beside the injection site while the injection is going in – “white-noise,” Dr. Taddio said, “to distract the child.”

“Guide” to the guidelines updates delegates on recent vaccines Simple manoeuvres improve immunization experience for children

10th Canadian Immunization Conference

abnormalities or external genital warts as they are unlikely to have been previously infected by all HPV types. Thequadrivalent but not the bivalent vaccine is recommended for the prevention of perianal dysplasias and associated cancers as well as anogenital warts for males between 9 and 26 years of age as well as men who have sex with men.

• Rotavirus Vaccines: Both RotaTeq® and Rotarix™ are recommended for infants starting at 6 weeks and up to exactly 15 weeks of age. Healthy, unhospitalized preterm infants between 6 weeks and exactly 8 months may receive either rotavirus vaccine, the first dose being given between 6 weeks and just shy of 15 weeks.

• Pneumococcal Vaccines: All routine infant immunization schedules should include a pneumococcal conjugate vaccine (PCV)andthe13-valentPCV(PCV-13)vaccineisthecurrentvaccine of choice. In the context of a population-based program, the3-dosescheduleofthePCV-7vaccineisnotinferiortothe4-dose schedule but programs using a 3-dose schedule should offer the 3rd dose at 12 months of age. In contrast, it is not yet known if a 3-dose schedule is non-inferior to the 4-dose schedule for either the PCV-10 or the PCV-13 vaccine. For childrenbetween12and23monthsofagewhohavenotreceivedaPCV,2 doses of the PCV-13 vaccine are recommended, each dosegiven at least 8 weeks apart. If infants have already completed thePCVseriesbuthavenotyetreceivedthePCV-13vaccine,childrenshouldreceive1doseofthePCV-13vaccine.Childrenbetween24and35monthswhohavenotyet receivedaPCVorcompletedtheseriesshouldalsoreceive1doseofPCV-13,as should children who have not previously received a dose of PCV-13.OnedoseofPCV-13isalsorecommendedforchildrenbetween 36 and 59 months of age if they have not yet received a PCVdoseorcompletedtheseries.

• Influenza Vaccines: A live attenuated intranasal vaccine is recommended for children and adolescents between the agesof2and17years.NACIalsorecommendstheuseofanadjuvanted trivalent inactivated vaccine (Fluad®) for those 65 years of age or older although it is not preferentially recommended over other trivalent inactivated vaccines.

INFO-Vaccine is published by Medical Education Network (www.mednet.ca).

DELEGATES CORNER

Dr. Anna Taddio

Dr. Bryna Warshawsky

INFO-Vaccine is published by Medical Education Network Canada Inc. for the bi-annual meeting of the Canadian Immunization Conference. The purpose of INFO-Vaccine is to promote events organized by the CIC, and to bring delegates closer together by fostering a sense of community spirit at the meeting. Your comments/suggestions are welcome. Contact us at [email protected] or www.mednet.ca

Note: Unless specifically stated otherwise, the opinions presented in this report are those of individuals and do not represent the opinions of the 10th Canadian Immunization Conference or the Public Health Agency of Canada.

Dr. David Scheifele, University of British Columbia, Vancouver, BC: This is the only opportunity for vaccine ‘aficionados’ to gather together. So this is a chance to basically draw the troops together, bring us up to date with new information and it’s good for the heart. I think everyone comes away energized,

re-dedicated to the task, more cognizant of the short-comings and the need to overcome them, but in particular, encouraged by being reminded of our successes.

Dr. Julie Bettinger, University of British Columbia, Vancouver, BC: For me, this is the place to meet with everybody else who’s doing the same thing I’m doing. We can compare notes and touch base and just see what’s happening. I can find out what my colleagues in Nova Scotia are doing,what projects they’ve worked on and what

issues they’ve been having since we last had this meeting. As well, the vaccines we use in Canada are different from the vaccines for example, they use in the States. So you couldn’t go to this meeting in the States and get the same thing out of it as you get having it in Canada.

Q: Why is this meeting particularly important for Canadian immunizers?

Dr. Philippe de Wals, Laval University, Quebec City, Quebec: For me it’s an excellent opportunity to meet colleagues. So what’s most important for me are the contacts, the discussions we have outside the actual meeting. So we have a lot of side projects and new collaborations with colleagues from other public

health agencies and universities which is an important by-product of the meeting. And it’s a good opportunity for students to come and present their first paper as well.

Loretta Van Haarlem, Saskatchewan Ministry of Health, Regina, Saskatchewan: I think the meeting really tells us what the future will look like in terms of potential vaccines—so getting that information from the manufacturers—what vaccines are coming down the pipeline and any changes they are looking

at for their vaccines. For example, the Prevnar 13 vaccine now is being offered to adults. Networkingisveryimportantandtheposterpresentations are very valuable too because they often describe programs from other provinces and you can get great ideas. It’s my first time but I’m planning to come again.

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10th Canadian Immunization ConferenceVancouver, BC / December 3-5, 2012

Meningococcal Vaccine Against Serogroup B Disease: From Development to Acceptance

Vancouver - Infants and adolescents are the most vulnerable groups for invasive meningococcal disease (IMD). Until recently, vaccines could protect against 4 of the 5 main serogroups for IMD, but not against the now most prevalent serogroup B. Using innovative technology, a new multicomponent meningococcal vaccine against serogroup B disease has been developed and has proven safe and efficacious in infants and adolescents. Addressing the immediate need for answers to commonly asked questions from health care professionals (HCPs) will be essential to support its introduction in Canada. Understanding parental acceptance of the new vaccine and the important role of the HCP’s recommendation are critical success factors for vaccines.

Chief Medical Editor: Dr. Léna Coïc, Montréal, Quebec

N. meningitidis is a polysaccharide-encapsulated bacteria and it is this polysaccharide capsule that defines the serogroup, the most prevalent of which are serogroups A, B, C, W-135 and Y. Over half of all cases of invasive meningococcal disease (IMD) in Canada reported in 2006 (the latest year for which complete data are available) were caused by serogroup B, according to a 2009 statement from the National Advisory Committee on Immunization (NACI) (CCDR 2009;35: ACS-3). Prevention of serogroup B IMD is therefore important in infants and adolescents, the 2 most vulnerable age groups for meningococcal infection.

There are 2 main types of meningococcal conjugate vaccines now available in Canada: serotype C meningococcal conjugate vaccine and 2 quadrivalent conjugate vaccines that protect against serotypes A, C, Y and W-135.

In an update on the use of meningococcal vaccines in Canada by the Infectious Diseases and Immunization Committee of the Canadian Paediatric Society (Paediatr Child Health 2011;16(8):485), principal authors Salvadori and Bortolussi noted that all Canadian children should receive a conjugate meningococcal C vaccine at 12 months of age and either a booster dose of the same vaccine or one of the quadrivalent vaccines (Menactra, Menveo) at approximately 12 years of age.

Children at high risk of IMD should receive the conjugate C vaccine at 2 months and be given a booster dose with 1 of the quadrivalent vaccines at 2 years of age. The quadrivalent vaccine may also be considered for HIV-positive children ≥2 years of age.

Serogroup B Vaccine: A Challenge

This brings us to the question about protecting patients from serogroup B, now the most important cause of IMD across the country. Until recently it was impossible to develop a vaccine against serogroup B disease due to the inherently poor

immunogenic response elicited by standard vaccines to the serogroup B capsule. In contrast to conventional methods of developing vaccines, reverse vaccinology decodes the genome sequence of the bacteria and selects those proteins that are most likely to be broadly-effective vaccine candidates.

Using this technology, researchers were eventually able to identify 3 novel antigens important to the pathogenesis of IMD: factor-H-binding protein (fHbp), Neisserial adhesin A (NadA) and Neisserial heparin-binding antigen (NHBA). These 3 antigens, together with the outer membrane vesicles from a New Zealand outbreak strain that also exert an immunomodulatory effect, have been incorporated into the new multicomponent meningococcal B (4CMenB) vaccine. Dr. Marc Lebel, Associate Clinical Professor of Pediatrics, University of Montreal, Quebec, reviewed the safety and efficacy of the new 4CMenB vaccine.

Immunogenicity Study Results

In the pivotal phase IIb immunogenicity study, 1885 infants were randomized to 1 of 3 groups. The first received the 4CMenB vaccine at 2, 4 and 6 months together with routine infant vaccines. The second received the 4CMenB vaccine again at 2, 4 and 6 months with routine vaccines given separately at 3, 5 and 7 months and the third group received the 4CMenB vaccine together with routine infant vaccines at 2, 3 and 4 months. A control group received only routine vaccines at 2, 3 and 4 months. Immune response was measured using the human serum bactericidal antibody (hSBA) assay with a titer ≥5 being the accepted level that correlates with protection.

Results showed that the majority of infants who received the 4CMenB vaccine at either schedule with or without routine vaccines achieved an hSBA titer ≥5 against all vaccine antigens.

In a phase III study, more than 1500 toddlers who had already received a 3-dose primary series of the 4CMenB

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Note: Unless specifically stated otherwise, the opinions presented in this report are those of individuals and do not represent the opinions of the 10th Canadian Immunization Conference or the Public Health Agency of Canada.

vaccine at 2, 4 and 6 months received a booster dose concomitantly with the MMR vaccine at 12 months. Again, data showed the 4CMenB vaccine was highly immunogenic in this age group against all vaccine antigens and that immune response was not affected when both vaccines were given concomitantly.

In an observer-blinded study, 11 to 17 year old adolescents were randomized to receive either 1, 2 or 3 doses of the 4CMenB vaccine or placebo during the primary phase, and then to another dose or a placebo 6 months later during the extension phase of the study. Primary immunogenicity outcome was an hSBA titer ≥4. Of adolescents who received 1 dose of the 4CMenB vaccine, hSBA titers ≥4 were achieved in 92 to 97% one month after vaccination and in 99 to 100% of those who received 2 or 3 doses of the same vaccine. These results were achieved against the 3 test strains compared with 29 to 50% of placebo recipients and supports a 2-dose schedule for adolescents.

A booster dose at 40 months of age in infants who had received the primary series at 2, 4, 6 and 12 months of age again resulted in highly protective antibody titers at month 41.

The 4CMenB vaccine does result in injection site reactions in infants but these reactions are not appreciably more prominent when it is given with routine infant vaccinations. Fever occurs as well and is more likely when other vaccines are given concomitantly, Dr. Lebel noted.

“When fever occurs, it generally follows a predictable pattern of limited duration,” Dr. Lebel observed. Transient increases in temperature were also shown in one study to be limited by prophylactic administration of acetaminophen, as Dr. Lebel observed.

Addressing Challenges and Opportunities

Dr. Tajdin Jadavji, Professor of Microbiology, Infectious Disease and Pediatrics, University of Calgary, Alberta, discussed the challenges and opportunities of introducing the 4CMenB vaccine into the Canadian Immunization schedule.

In order to facilittae the introduction and use of the candidate MenB vaccine, existing gaps in understanding of this vaccine and immunization recommendations by health care professionals (HCPs) will need to be addressed. Through a collaborative engagement process, the MenB Frequently Asked Question project was initiated towards developing an evidence-based reference document to bridge to guidelines and address the immediate need for answers to commonly asked questions by HCPs.

Questions posed by HCPs during different IMD Continuing Medical Education sessions and those sent

through the Medical Information Centre at Novartis Canada were grouped according to the following categories: epidemiology and burden of IMD, pathophysiology and vaccine clinical data, and IMD immunization. Practical responses to these questions were developed by a group of Canadian and international experts in vaccinology, infectious diseases and public health following a 2-day working session. Understanding and addressing common questions by HCPs is important towards ensuring an effective and optimal implementation of this vaccine into routine clinical practice.

Parental Acceptance of Vaccines

William Fisher, PhD, Professor of Psychology, University of Western Ontario, London, discussed acceptance of vaccine in general based on an Ekos Research survey in 2011, and more recent research on parental acceptance of the 4CMenB vaccine in particular. In the 2011 survey, results indicated that 89% of parents indicated that their child had received all vaccines recommended for children of their age. More recent research includes findings following interviews of over 100 parents who took their infants for routine vaccinations.

“We talked to them about the pros and cons of vaccination in general and once they had gone through with the routine immunization, physicians informed parents about the new meningococcal B vaccine and asked them about their intention to take up the new vaccine,” Dr. Fisher said. Having just finished analyzing the data, Dr. Fisher revealed that parents do understand that meningococcal B disease is very serious.

Parents also understand that the new vaccine is protective and generally, “they are fairly positive in terms of their intention to take up the new vaccine,” he said, adding, “Over 80% of parents have their children vaccinated and HCPs have to capitalize on the trust that parents have not only in childhood vaccine but in those who are recommending them.”

Summary

In any discussion about the new 4CMenB vaccine, it’s important that HCPs convey the high prevalence of serogroup B disease and the effectiveness the new vaccine appears to have against serogroup B infection. Parents will want to know more on the vaccine safety and what events can be expected. Most importantly, they will want to know what HCPs themselves think about the vaccine because ultimately, the HCP’s recommendation will most likely dictate whether the child is immunized or not.

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