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1 Bilan du mandat 2012-2016 de la Section 17 Table des matières 1. Composition de la Section 2. Recrutement de chercheurs CNRS 2.1. Concours CR JAD Auditions Evolution des recrutements CR depuis 2000 Recrutement de chercheurs contractuels handicapés Age moyen au moment du recrutement Genre Fléchage et coloriage des postes 2.2. Concours DR2 HDR Genre 3. Évaluations 3.1. Distinction entre mi-vague et vague 3.2. Cas particuliers 3.3. Suivi Post Evaluation (SPE) 3.4. Évaluation des unités de recherche 4. PEDR 5. Promotions 6. Médailles du CNRS 7. Éméritat 8. Accueil en délégation 9. Rôle des élus C 10. HCERES et comités de visite 11. Prospective 12. Rapport de conjoncture 13. Evolution des effectifs chercheurs de la Section 17

Bilan du mandat 2012-2016 de la Section 17 · 2016. 10. 3. · 1 Bilan du mandat 2012-2016 de la Section 17 Table des matières 1. Composition de la Section 2. Recrutement de chercheurs

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Bilan du mandat 2012-2016 de la Section 17

Table des matières

1. Composition de la Section 2. Recrutement de chercheurs CNRS 2.1. Concours CR JAD Auditions Evolution des recrutements CR depuis 2000 Recrutement de chercheurs contractuels handicapés Age moyen au moment du recrutement Genre Fléchage et coloriage des postes

2.2. Concours DR2 HDR Genre

3. Évaluations 3.1. Distinction entre mi-vague et vague 3.2. Cas particuliers 3.3. Suivi Post Evaluation (SPE) 3.4. Évaluation des unités de recherche

4. PEDR 5. Promotions 6. Médailles du CNRS 7. Éméritat 8. Accueil en délégation 9. Rôle des élus C 10. HCERES et comités de visite 11. Prospective 12. Rapport de conjoncture 13. Evolution des effectifs chercheurs de la Section 17

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1. Composition de la Section Tout comme les autres sections du comité national de la recherche scientifique, la Section 17 « Système solaire et Univers lointain » est composée de 18 chercheurs ou enseignants chercheurs (11 élus et 7 nommés) et 3 ingénieurs (tous élus). La composition de la section est restée identique pendant les 3 premières années du mandat. Une élue C a due être remplacée après avoir été élue au CS du CNRS et deux chercheurs CNRS ont dû être remplacés la dernière année après avoir démissionné, suite à leur charge de travail (liée à une prise de direction de laboratoire pour un des deux).

2. Recrutement de chercheurs CNRS Parmi les nombreuses charges des sections, le recrutement de chercheurs CNRS est certainement celle qui mobilise le plus et demande le plus de travail aux 18 chercheurs ou enseignants chercheurs. 2.1. Concours CR JAD Le nombre croissant de candidats à l’entrée au CNRS a amené à une présélection des dossiers retenus pour l’audition. Cette phase du concours, appelée JAD (Jury d’Admissibilité sur Dossier) est effective depuis 2012 pour notre section (c'est-à-dire depuis la dernière année du précédent mandat). Elle a lieu en février et se déroule sur 2 jours, pour choisir les candidats qui seront retenus pour être auditionnés. La fraction de candidats retenus pour les concours CR en 2013 a été de 54% et nous l’avons ensuite réduite lorsque nous avons réduit le nombre de sous-jurys : la proportion de candidats retenus varie entre 38.5% et 39.5 % sur la période 2014-2016. Cette réduction a été mal vécue par certains candidats qui avaient été retenus pour l’audition en 2013 mais n’ont pas pu être retenus pour être auditionnés les années suivantes. Le tableau ci-dessous donne le détail du nombre de candidats admis à concourir et du nombre de candidats admis à poursuivre, à l’issue du JAD, pour les concours CR de 2013 à 2016. Le nombre entre parenthèses pour le concours CR1 correspond aux candidats auditionnés pour le seul concours CR1 : la plupart des candidats auditionnés pour le concours CR1 sont donc aussi candidats pour le concours CR2.

Concours CR2 Concours CR1

Admis à concourir Admis à poursuivre Admis à concourir Admis à poursuivre

2013 2013 (fléché)

196 14

99 9

70 43

2014 171 66 41 16 (4)

2015 173 71 55 25 (2)

2016 152 61 46 24 (3)

Auditions Les auditions ont lieu en mars ou avril suivant les années. Après une première année où nous avons fonctionné avec 3 sous-jurys, nous avons décidé de réduire à 2 sous-jurys (afin que chaque candidat soit vu par le maximum de personnes, évitant ainsi la dispersion des jugements). Ce choix s’est avéré judicieux et nous avons continué avec 2 sous-jurys pour les 2 années suivantes. Les auditions se sont déroulées sur une semaine et les délibérations se sont faites sur 3 jours, au début de la semaine suivante.

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Évolution des recrutements CR depuis 2000

Nombre d’admis aux concours CR2 et CR1 de 2000 à 2016

(Postes contractuels "handicap" non compris)

Si le nombre de postes CR aux concours de la Section 17 a diminué de manière significative au cours des dernières années, surtout en 2016, le nombre de départs à la retraite attendu laisse espérer une amélioration à partir de 2018 (sous réserve du remplacement de tous ces départs). Il convient toutefois de rappeler que les décès et les départs pour convenance personnelle (vers le privé par exemple) ne sont pas remplacés.

Recrutement de chercheurs contractuels handicapés Il convient aussi de prendre en compte les recrutements de contractuels au titre du handicap. Un CR2 et un CR1 ont été recrutés à ce titre pendant notre mandat (en 2013 et 2016 respectivement). Ils ne sont pas comptabilisés dans le graphique ci-dessus mais ont permis, au cours de notre mandat, d’atténuer un peu la chute du nombre de postes mis au concours CR. Rappelons que les DUs ayant connaissance de candidats pouvant être recrutés par cette voie doivent le mentionner dans la base GESLAB. L’INSU, ainsi informé, peut ensuite demander au CNRS de lancer la procédure pour un tel recrutement qui sera, de fait, affiché géographiquement et thématiquement. Il serait souhaitable que l’ouverture de ce type de poste soit affichée avant la date limite des inscriptions aux concours. En effet, dans le contexte actuel où le nombre de postes mis au concours est très faible, les laboratoires bénéficiant de ce type de recrutement contractuel ont peu de chance d’obtenir un autre recrutement et les candidats ayant demandé un tel laboratoire en première priorité se retrouvent, de fait, pénalisés. Nous sommes intervenus en ce sens directement auprès de Mr Fuchs (Président du CNRS), lors de la réunion de la CPCN (Conférence des Présidents du Comité National) de juillet 2016.

Age moyen au moment du recrutement Lorsque les candidats sont évalués, c’est le nombre d’années après la thèse qui est pris en compte (avec correction éventuelle pour prendre en compte les maternités, et les suspensions d’activité) et non pas l’âge réel. Ceci afin d’éviter de pénaliser des candidats aux parcours atypiques. Sur la période 2013-2016, on a observé les valeurs suivantes pour les candidats admis au concours CR en Section 17 : CR2 : 3,9 ans après la thèse (mini 2,4 – maxi 5,4) Âge réel moyen des candidats admis : 31,3 ans (mini 29,5 - maxi 34,1) CR1 : 5,9 ans après la thèse (mini 4,4 – maxi 7,3) Âge réel moyen des candidats admis : 33,0 ans (mini 30,7 - maxi 36,3) N.B. La moyenne d’âge lors du recrutement pour l’ensemble du CNRS, et pour la même période, est 32,5 ans en CR2 et 37,5 ans en CR1.

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Genre Nous avons veillé le plus possible à conserver la même proportion femmes/hommes tout au long du processus de concours (et cela dès le JAD). Nous avons constaté une diminution assez nette du nombre de candidatures de femmes, 3 à 4 ans après la thèse (voir histogramme suivant), ce qui conduit automatiquement à une forte diminution de la proportion femmes/hommes à partir de 5 ans après la thèse. Cela explique vraisemblablement le peu de candidates admises en CR1 dès lors que l’on n’a qu’un ou deux postes à offrir à ce niveau là. Aucune femme n’a été recrutée au niveau CR1 pendant notre mandat (concours 2013 à 2016) ni non plus pendant le précédent mandat (concours 2009 à 2012). Il convient cependant de noter le recrutement contractuel d’une femme au titre du handicap en 2016, au niveau CR1, qui vient atténuer ce déficit.

On voit bien, sur cet histogramme du nombre de candidats au concours CR2, la nette diminution du nombre de femmes au-delà de 3 ans après la thèse, alors que le nombre d’hommes se maintient jusqu’à thèse + 6.

Les deux histogrammes ci-dessus montrent l’évolution de la part des femmes parmi les candidats et les lauréats aux concours CR2, CR1 et DR2 en Section 17, au cours des trois derniers mandats. On y voit une augmentation marquée de la proportion de femmes dans les candidatures, que l’on retrouve assez bien dans l’histogramme des lauréates en CR2 et en DR2 mais pas du tout en CR1… La diminution du nombre de femmes à partir de 3 à 4 ans après la thèse, est sans doute à l’origine de ce déficit de femmes dans les recrutements CR1.

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Proportion de femmes recrutées aux concours en Section 17 pendant le mandat 2012-2016 La proportion de femmes dans les grades CR2, CR1 et DR2 est de 21% en Section 17 (pour chacun des trois grades) et le tableau ci-dessus montre que les recrutements aux concours en Section 17 sur la période 2013-2016 amènent à une conservation de la proportion de femmes au niveau CR (avec une augmentation en CR2 qui est malheureusement neutralisée par le manque de recrutement en CR1) et à une augmentation de la proportion de femmes au niveau DR2. Le tableau suivant fait le bilan des recrutements par laboratoire sur nos 4 années de mandat (2013 à 2016). On a 26 recrutements au total, dont 13 en province et 13 en région parisienne.

Laboratoire Total par labo Répartition par grade

AIM (Saclay) 2 2 CR1

CRAL (Lyon) 1 1 CR2

GEPI (Paris-Meudon) 1 1 DR2

IAP (Paris) 2 2 CR2

IAS (Orsay) 1 1 CR2

IPAG (Grenoble) 2 2 CR2

IRAP (Toulouse) 2 1 CR1 + 1 CR2

LAB (Bordeaux) 1 1 CR2

Lagrange (Nice) 2 2 CR2

LAM (Marseille) 3 1 CR1 + 2 contractuels « handicap » (1 CR1 + 1 CR2)

LATMOS (Guyancourt) 2 2 CR2

LERMA (Paris) 1 1 CR1

LESIA (Paris-Meudon) 2 1 CR1 + 1 CR2

LPC2E (Orléans) 1 1 CR2

LPP (Palaiseau) 1 1 CR2

LUTH (Paris-Meudon) 1 1 CR2

UTINAM (Besançon) 1 1 CR2

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Les camemberts ci-dessous donnent respectivement la répartition par thématique (Programmes Nationaux et ASGRAM) des candidats et des 26 recrutements CNRS de 2013 à 2016 y compris les 2 recrutements de CR au titre du handicap et le DR externe. N.B. Certains des candidats recrutés émargent à plusieurs programmes, dans des proportions qui ne sont pas toujours faciles à définir.

N.B. La répartition du nombre de candidats par thématique n’a pas été faite en 2013 mais ce

pourcentage ne varie pas beaucoup d’une année à l’autre sur les 3 années suivantes.

N.B. Le poste CR2 fléché « plasmas » de 2013 a dopé les recrutements en PNST.

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Le camembert ci-dessous donne la répartition des recrutements CNRS de 2013 à 2016 par méthodologie, en distinguant les méthodes suivantes :

- Expérimentation - Instrumentation : nouveaux concepts (implication dans les équipes techniques) - Instrumentation : projets (participation au montage de projets, livres blancs, réduction, etc) - Observation : rôle moteur dans les programmes, réduction et analyse. - Modélisation : modélisation/analyse d'observations de grandes missions (mise au point

d’outils avec ingrédients physiques clé pour comprendre les observations, ou utilisation de codes assez lourds développés par d'autres, ou analyse statistique etc).

- Simulations lourdes : contribution majeure à un code et utilisation pour en déduire compréhension physique et/ou prédiction d'observables.

N.B. Beaucoup de candidats utilisent plusieurs méthodes, dans des proportions variables qui ne sont pas toujours faciles à évaluer.

Fléchage et coloriage des postes Nous avons eu un poste fléché (plasmas pour le LPC2E) en 2013. Un coloriage a été affiché pour le concours CR 2016, proposé par l’INSU en s’appuyant sur l’exercice de prospective astronomie & astrophysique de 2014. Le coloriage est beaucoup plus souple qu’un fléchage car il n’y a pas obligation de résultat et il s’étale dans le temps (idéalement sur la durée d’un mandat). Il convient de noter que nous avions anticipé ce coloriage en prenant en compte, dès le concours 2015, les conclusions de l’exercice de prospective alors que le coloriage n’a été affiché par le CNRS que lors du concours 2016. 2.2. Concours DR2 Contrairement aux concours CR, il n’y a pas de présélection possible des dossiers pour le concours DR2 et il faut donc auditionner tous les candidats (c’est l’option que nous avons prise) ou alors n’en auditionner aucun. Plusieurs sections (dont la nôtre) ont demandé au CNRS à pouvoir faire un JAD

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comme pour le concours CR. Sous la pression de la CPCN cette possibilité serait à l’étude au ministère, d’après Alain Fuchs. Le nombre de postes au concours DR2 en Section 17 a diminué significativement au cours de notre mandat, passant de 9 en 2013 (dont 7 seulement ont été pourvus pour cause de « non HDR » de certains des candidats admissibles) à 8 en 2014, puis 5 en 2015 et 6 en 2016 (chiffre porté à 7 par le jury d’admission qui a pris le candidat classé sous la barre). La plupart des sections du comité national ont connu cette même évolution. Elle s’explique par le souhait du CNRS de voir se résorber le bouchon qui existait au passage CR1-DR2 après des années de vaches maigres. Le bouchon ayant été en grande partie résorbé, le nombre de postes mis au concours DR2 a donc tout naturellement diminué. HDR Elle n’est en principe pas requise pour être admis DR2, mais il faut des arguments particulièrement forts pour qu’un candidat admissible DR2 soit finalement déclaré admis par le jury d’admission. C’est ainsi que nous avons eu trois candidats déclassés au concours DR2 2013, faute de HDR. On notera que, malheureusement, personne de la Section 17 ne faisait partie de ce jury d’admission… Cela nous a conduits à afficher cet avertissement sur le site web de la Section 17 : "L'Habilitation à Diriger les Recherches (HDR) n'est pas strictement obligatoire pour les concours DR2. Cependant, la proposition de candidats sans HDR au jury d'admission du CNRS requiert une justification particulière fondée sur des éléments de carrière exceptionnels.". Genre Le problème de genre est apparemment moins marqué que pour les concours CR comme on peut le voir sur les graphiques du bas de la page 4. Le tableau du haut de la page 5 montre même que, au cours de notre mandat, la proportion de femmes recrutées au concours DR2 a été supérieure à la proportion de candidates au concours, en 2013, 2015 et 2016, et très légèrement inférieure en 2014.

3. Évaluations L’évaluation de chercheurs CNRS et d’unités de recherche se fait lors des deux sessions, automne et printemps. Elle se fait en phase avec les visites du HCERES, comité de visite qui remplace l’AERES depuis 2016 (voir section 10) et le passage du mandat des sections à 5 ans est justifié par l’étalement sur 5 ans du calendrier des visites de laboratoires. 3.1. Distinction entre mi-vague et vague Pour leur évaluation par la section, les chercheurs doivent fournir un rapport dit « à vague » tous les 5 ans et un rapport « à mi-vague » dans l’intervalle de 2 ans et demi. La différence principale, outre la période couverte, est que le rapport « à vague » doit contenir une partie projet de recherche. La production du rapport à vague correspond au moment de la visite du laboratoire de rattachement du chercheur par le HCERES. Compte tenu de la périodicité de production des rapports, chaque chercheur sera vu deux fois par une section au cours d’un mandat de 5 ans. N.B. Notre section n’a pas fait beaucoup de différence entre les deux types de rapport (vague et mi-vague) et a toujours produit un rapport détaillé à destination des chercheurs. Toutefois, beaucoup de sections se contentent de vérifier, pour le rapport « à mi-vague », que les chercheurs ont une activité satisfaisante, conforme à leur statut. Elles ne donnent alors pas de rapport détaillé et se contentent de cocher la case « avis favorable ». Au cours du mandat 2012-2016, la Section 17 a évalué au total 505 dossiers de chercheurs, pour lesquels elle a rendu les avis suivants : 468 avis favorables, 28 avis différés, 8 avis réservés, et 1 avis d'alerte.

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3.2. Cas particuliers En dehors des évaluations récurrentes de l’activité des chercheurs, les sections sont régulièrement sollicitées pour l’examen de cas particuliers tels que changement d’affectation, détachement, mise à disposition, etc. Bien souvent, lorsque la section examine un cas particulier, le chercheur concerné a déjà pris ses nouvelles fonctions car c’est l’INSU qui prend la décision, mais l’examen du dossier par la section fait partie des dispositions statutaires… N.B. Les changements de direction (ou sous-direction) des unités de recherche font partie de ces cas particuliers pour lesquels l’avis de la section est demandé, le plus souvent a posteriori. 3.3. Suivi Post Evaluation (SPE) Lorsque l’évaluation d’un chercheur montre que son activité pose problème et que la section émet un avis réservé (ou un avis d’alerte dans le pire des cas) cela déclenche un processus appelé « Suivi Post Evaluation » (SPE) qui a été mis en place lors du mandat précédent. N.B. Il suffit qu’un chercheur ne fournisse pas de rapport d’activité deux fois de suite, même s’il a rempli son CRAC (Compte Rendu Annuel des Chercheurs) pour que l’avis émis lors de l’évaluation soit un « avis réservé » (lors de la première absence de rapport, l’avis est seulement différé et le chercheur est invité à fournir son rapport de manière à pouvoir être évalué lors de la session suivante). Lorsqu’un chercheur est mis en SPE, il est généralement convoqué par sa délégation régionale pour un entretien avec le service des ressources humaines, afin de comprendre l’origine de l’insuffisance d’activité et y répondre du mieux possible. Au cours de notre mandat, on a constaté que l’on avait typiquement de 3 à 5 chercheurs en SPE. Il y avait, lors de chaque session, 2 ou 3 chercheurs qui sortaient de ce dispositif (par reprise d’activité de recherche ou par départ à la retraite) pendant que 2 ou 3 y entraient, de sorte que le nombre de chercheurs en SPE restait constant. Cela représente 1 à 2 % de l’effectif chercheurs de la Section 17 et il n’y a donc a priori rien d’alarmant. Il convient de noter que, pendant notre mandat et à notre demande, certains SPE n’ont pas été déclenchés malgré l’émission d’un avis réservé, dans des cas particuliers tels qu’un départ à la retraite imminent ou des problèmes médicaux. On peut cependant déplorer le fait que les chercheurs placés en SPE se retrouvent dans un circuit à part, que l’on pourrait qualifier d’administratif, et échappent quelque peu au suivi par leurs pairs de la Section 17. La chose a été améliorée au cours de notre mandat, en donnant accès (par voie informatique) au dossier des chercheurs placés en SPE, permettant de faire le point régulièrement. 3.4. Évaluation des unités de recherche Si l’évaluation des unités de recherche (UMR, USR, UMI, etc) a été longtemps une des activités principales des sections du comité national, l’avènement de l’AERES, en 2007, pour l’évaluation de ces mêmes unités de recherche a fait passer cette activité au second plan. De sorte que les sections ont été par la suite sollicitées seulement pour émettre un « avis de pertinence sur le renouvellement d’association au CNRS » de telle ou telle unité. La transformation de l’AERES en HCERES devrait changer la donne à ce sujet (voir section 10).

4. PEDR

En 2015, la PEDR (Prime d’Encadrement Doctoral et de Recherche) a remplacé la PES (Prime d’Excellence Scientifique). L’attribution de cette prime, qui ne peut être accordée à un chercheur que s’il en a fait la demande, est une source de discorde pour l’ensemble des sections du comité national. Une vingtaine de sections ont d’ailleurs refusé de la discuter, ce qui a alors été fait par des comités ad hoc mis en place par les instituts concernés (e.g. INSU pour la Section 19). En Section 17 nous avons environ un tiers des membres qui ont systématiquement refusé de prendre part à la discussion et, en 2015, la décision du président du CNRS, Alain Fuchs (attribution automatique aux jeunes entrants) a brouillé un peu plus le débat, de sorte que nous avons discuté en petit comité (6 personnes) la liste de noms proposée à l’INSU pour l’attribution de la PEDR.

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Parmi les nombreux biais liés à la PEDR on a noté une autocensure marquée des femmes, avec moins de 10% qui la demandent alors qu’elles représentent plus de 21% de notre communauté (et on retrouve cela dans les autres sections de l’INSU). N.B. Les membres d’une section peuvent postuler pour la PEDR mais ils sont examinés par un comité adhoc mis en place par leur institut. Cela a été le cas pour 3 des membres de la Section 17 au cours du mandat 2012-2016.

5. Promotions Tout comme dans la plupart des autres sections du comité national, pendant le mandat 2012-2016, les membres de la Section 17 ont décidé de ne pas demander de promotion pendant la durée de leur mandat. Le nombre de promotions a été le suivant au cours de ces quatre années : 2012 : 6 DR2->DR1 ; 1 DR1->DRCE1 ; 1 DRCE1->DRCE2 2013 : 7 DR2->DR1 ; 1 DR1->DRCE1 ; 1 DRCE1->DRCE2 2014 : 7 DR2->DR1 ; 1 DR1->DRCE1 ; 1 DRCE1->DRCE2 2015 : 6 DR2->DR1 ; 2 DR1->DRCE1 Il convient de noter que nous avons obtenu trois années de suite (2012 à 2014) une promotion DRCE1->DRCE2, ce qui est assez exceptionnel du fait qu’il y a généralement une vingtaine de promotions de ce type par an pour l’ensemble des 41 sections (et 5 CID) du CNRS, soit une promotion tous les deux ans. Nous n’en avons pas eu en 2016 mais nous avons eu par contre deux promotions DR1->DRCE1 cette année là alors qu’il n’y en a généralement qu’une seule par an et par section.

6. Médailles du CNRS Chaque année, le CNRS décerne une médaille de bronze par section du comité national, et une ou deux médailles d’argent par Institut. Après analyse des candidatures proposées par les Programmes nationaux, par les laboratoires, ou par des personnalités scientifiques, la Section 17 a proposé chaque année une personne pour le bronze et une pour l’argent. D’autres sections préfèrent proposer plusieurs noms, laissant ainsi le choix final à l’institut concerné. Durant notre mandat, outre les 4 médailles de bronze automatiquement obtenues, 2 médailles d’argent furent attribuées à des candidats proposés par la Section 17. Il convient de rappeler que les scientifiques proposés pour l’attribution d’une médaille ne sont pas nécessairement des agents du CNRS. Le tableau suivant donne quelques éléments sur les candidatures proposées (nombre, genre, proposant). A noter que souvent, les candidatures nous sont parvenues par plusieurs canaux différents, par exemple un Programme national et une personnalité scientifique. Pour ces cas-là, dans le tableau, nous avons retenu l’instance représentant la plus grande collectivité. Le faible nombre de candidats proposés pour l’argent en 2012 peut s’expliquer par les délais très courts entre la demande de la Section 17 à la communauté et la tenue de la session d’automne : 3 semaines seulement, au lieu de 2 ou 3 mois les années suivantes ! Lors du renouvellement des sections du comité national, il ne faut donc pas attendre le message de la nouvelle Section 17 pour monter des dossiers de candidatures. Nous attirons aussi l’attention sur le fait qu’une année, une seule candidature féminine avait été proposée pour la médaille de bronze, ce qui ne reflète pas la proportion F/H de notre discipline.

Bronze Argent

nombre (genre) N (F ; H)

proposant PN_AS ; labo ; ind.

nombre (genre)

N (F ; H)

proposant PN_AS ; labo ; ind.

2012 15 (4 ; 11) 4 ; 8 ; 3 6 (2 ; 4) 4 ; 2 ; 0

2013 11 (4 ; 7) 5 ; 6 ; 0 12 (4 ; 8) 7 ; 3 ; 2

2014 16 (1 ; 15) 8 ; 8 ; 0 12 (4 ; 8) 6 ; 5 ; 1

2015 20 (4 ; 16) 10 ; 10 ; 0 17 (4 ; 13) 7 ; 8 ; 2

PN_AS : Programme National ou Action Spécifique. labo : laboratoire/Institut ou Observatoire. ind. : personnalité scientifique.

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7. Éméritat Lors de notre première année de mandat, la Section 17 a émis plusieurs avis défavorables pour des renouvellements d’éméritat, estimant que le flambeau avait été passé et que la poursuite de l’éméritat n’était pas justifiée. Le Conseil Scientifique du CNRS a néanmoins approuvé toutes ces demandes de renouvellement et il est intéressant de voir ce qui figure dans le compte-rendu des élus du CS du CNRS, à propos de la réunion de ce CS les 26 et 27 septembre 2013 : Attribution des éméritats Le CS a renouvelé sa position de principe : l'éméritat est accordé à tous ceux qui en font la demande, même lorsque leur activité de recherche est moyenne. Les seuls motifs de refus sont 1) activité notoirement insuffisante (absentéisme par ex) 2) Risque de conflit au sein du laboratoire ou mauvaise insertion dans le laboratoire. Ses propositions ont toutes été basées sur ces principes. Dans quelques rares cas, où des DU avaient donné un avis favorable ambigu, il leur sera demandé de s'exprimer clairement, par écrit, en faveur ou non de l'éméritat demandé.

A partir de là, notre section a strictement appliqué cette règle et n’a émis d’avis défavorable que dans un cas où un DU avait lui-même clairement affiché un avis défavorable.

8. Accueils en délégation L’accueil en délégation des enseignants-chercheurs leur permet d’avoir une décharge d’enseignement au profit de leur activité de recherche au CNRS. L’enseignant-chercheur délégué au CNRS continue d’être rémunéré par son administration d’origine ; il cesse tout service d’enseignement pendant le temps de sa délégation (6 mois à temps plein, 1 an à temps plein ou 1 an à mi-temps) pour se consacrer à une activité de recherche dans une unité du CNRS. Ce dispositif, financé par le CNRS, est intéressant mais difficile à traiter de manière satisfaisante par les sections du comité national car, pour des raisons de calendrier, les dossiers nous sont toujours soumis en urgence et à une mauvaise période (entre JAD et concours). De sorte que l’examen des dossiers et le classement qui en découle sont faits, la plupart du temps, par les présidents de sections et le DAS (Directeur Adjoint Scientifique) de l’institut de rattachement. Notre section n’a pas échappé à ces contraintes pendant toute la durée de son mandat. La première année (2013) fut la pire, les dossiers étant alors arrivés pendant les auditions des concours, obligeant le président à traiter les dossiers en interaction avec le DAS sans que les autres membres de la Section 17 aient matériellement le temps d’examiner les dossiers. Nous avons pu avoir accès aux dossiers un peu plus tôt les deux années suivantes, ce qui a permis d’associer le Bureau à l’examen des dossiers et nous avons même pu, lors de la 3ème année, y associer des membres de la Section 17 en tant que rapporteurs. Enfin, la dernière année (2016) le calendrier des concours n’a pas permis de traiter les dossiers de manière satisfaisante et, comme en 2013, les dossiers n’ont pu être vus que par le président qui a transmis son classement au DAS. À ce sujet, il convient de préciser que nos propositions faites n’ont jamais été suivies à 100% par le DAS même si, globalement, il y avait un assez bon accord. Le tableau ci-dessous fait le bilan des accueils en délégation par année scolaire sur l’ensemble de notre mandat, avec le détail des temps de délégation attribués. On peut voir que c’est en moyenne un dossier sur deux qui est retenu pour un accueil en délégation.

Nombre de demandes d’accueil en délégation

Nombre de dossiers retenus

Répartition des dossiers retenus

1 an à 100%

1 an à 50%

6 mois à 100%

2013-2014 18 8 2 4 2

2014-2015 15 7 3 4 0

2015-2016 15 9 4 3 2

2016-2017 13 7 3 4 0

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9. Rôle des élus C Les élus C ne peuvent pas participer aux processus de concours chercheurs (à l’exception de l’Instance d’Equivalence) ni aux promotions des chercheurs, ils jouent néanmoins un rôle actif lors des sessions d’automne et de printemps, ainsi que lors des évaluations d’unités de recherche où ils font partie des comités de visite (voir section suivante). Parmi les expertises qui leur ont été confiées au cours de notre mandat, il y a l’évaluation des écoles thématiques ainsi que des changements de direction d’unités ou encore des avis de pertinence sur un renouvellement d'association au CNRS. Nos élus C sont également intervenus de manière active dans le cadre de l’exercice de prospective (voir section 11). A propos de l’Instance d’Equivalence évoquée ci-dessus, il s’agit de la toute première phase des concours chercheurs, qui consiste simplement à vérifier que le dossier de candidature contient les diplômes ou les justificatifs du niveau requis pour être admis à concourir. Les dossiers de candidatures sont répartis sur l’ensemble des membres de la section (y compris les élus C) et une heure suffit en général pour traiter ce point, par téléconférence.

10. HCERES et comités de visite Créée en 2007, l’AERES (Agence pour l’Evaluation de la recherche et de l’Enseignement Supérieur) a déchargé les sections du comité national d’une grande partie de l’évaluation des unités de recherche, même si elles sont restées associées à cette évaluation en étant invitées à participer aux comités de visite des laboratoires. Critiquée souvent sévèrement pour son mode de fonctionnement, l’AERES a été remplacée par le HCERES (Haut Conseil de l’Evaluation de la recherche et de l’Enseignement Supérieur) au cours de notre mandat, mais le retard pris par la publication du décret de fonctionnement puis dans la nomination de son président (Michel Cosnard) a fait que le HCERES n’est devenu opérationnel qu’à la fin de notre mandat. Au cours de notre mandat, nous avons été régulièrement sollicités pour désigner des représentants de la Section 17 aux comités de visite : un titulaire et un remplaçant pour les chercheurs ainsi qu’un élu C. Cette représentation de la Section 17 au sein des comités de visite s’est faite sur la base du volontariat. Nous avons systématiquement proposé le nom d’un élu C pour participer aux comités de visite mais cette proposition n’a pas toujours été retenue, sur l’argument que certains laboratoires n’avaient pas un volet technique suffisant pour justifier une telle expertise. De manière générale nos élus C ont été relativement bien traités et considérés comme experts à part entière, contrairement à d’autres sections du comité national dont les élus C étaient seulement invités comme observateurs et écartés de la discussion finale au cours de laquelle était élaboré le rapport. Certaines sections se sont même plaintes de ne jamais avoir eu un seul élu C invité à participer aux comités de visite, même à titre de simple observateur. En ce qui concerne la Section 17 nous avons eu toutefois une mauvaise surprise pour l’évaluation d’un laboratoire (LUPM) dont l’institut de rattachement principal est l’IN2P3. En effet, il ne nous a pas été possible d’y envoyer un chercheur en tant qu’expert à part entière et on nous a seulement proposé d’en envoyer un en tant qu’observateur. Aucun des chercheurs de la Section 17 n’a voulu de ce strapontin et nous n’avons donc pas été représentés au comité de visite du LUPM, bien que plusieurs chercheurs de cette unité soient rattachés à la Section 17. Le passage de l’AERES au HCERES devrait se traduire par une réappropriation de l’évaluation des unités de recherche par les sections du comité national. Elle devrait aussi permettre une meilleure considération de la place des élus C au processus d’évaluation, en assurant leur participation comme experts à part entière et non comme simples observateurs.

11. Prospective Depuis une trentaine d’année, la communauté Astronomie/Astrophysique de l’INSU se réunit tous les 4 à 5 ans, afin de réfléchir sur l’évolution de l’Astrophysique, sur la feuille de route des moyens et sur l’organisation générale de la discipline. Pendant notre mandat, cet exercice s’est déroulé de l’été 2013 à l’été 2014 et les conclusions ont été présentées au colloque de prospective à Giens, en

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octobre 2014 (N.B. Les précédents colloques de prospective avaient eu lieu en 2003 et 2009). Comme pour les précédents exercices de prospective, c’est l’INSU qui a piloté l’opération, avec la CSAA et la Section 17, laquelle a été principalement impliquée en ce qui concerne l’évolution des thématiques, avec l’aide des six Programmes Nationaux et de l’ASGRAM. Des représentants de la Section 17 (chercheurs et élus C) étaient également présents dans les différents groupes de travail de cet exercice. Les éléments du rapport de prospective issus de ce colloque sont disponibles ici : http://www.insu.cnrs.fr/prospective-AA-2015

12. Rapport de conjoncture Le rapport de conjoncture est un document que doivent remettre l’ensemble des sections du comité national au cours de la deuxième année de leur mandat (N.B. Ce phasage va probablement glisser avec l’allongement du mandat des sections à 5 ans). Ce rapport fait l’analyse de la conjoncture scientifique et de ses perspectives. Tout comme nos prédécesseurs à la Section 17, nous avons largement profité de l’exercice de prospective pour élaborer ce rapport. Il convient de souligner que les instituts du CNRS n’organisent pas tous des exercices de prospectives, comme le fait l’INSU, de sorte que de nombreuses sections ne peuvent pas s’appuyer sur ce type de travail. Le rapport de conjoncture 2014 est disponible ici : http://rapports-du-comite-national.cnrs.fr/rapport-conjoncture/rapport-de-conjoncture-2014

13. Evolution des effectifs chercheurs de la Section 17 Parmi les trois sections principales de l’INSU, la Section 17 est celle qui subit la plus forte érosion depuis 2004. Nous avons attiré l’attention de Pascale Delécluse sur ce point précis, par un courriel du 4 novembre 2015, en lui demandant de faire tout son possible pour rattraper ce déséquilibre au sein de l’INSU. Nous avions joint à notre courriel le graphique ci-dessous, basé sur les chiffres provenant des bilans sociaux du CNRS pour la période 2004-2012 et du système d'information Zento pour novembre 2015. Il montre clairement la diminution drastique des effectifs de notre Section par rapport aux Sections 18 et 19, puisqu'elle a subi une perte de 15% en 12 ans, contre 4% pour la Section 18 et 7% pour la Section 19.

Michel MARCELIN et Patrick BOUMIER Président et Secrétaire scientifique de la Section 17 (2012-2016)