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www.atmo-auvergnerhonealpes.fr Bilan de qualité de l’air en 2018 Puy-de-Dôme / Agglomération de Clermont-Ferrand Siège social : 3 allée des Sorbiers 69500 BRON Tel. 09 72 26 48 90 [email protected] Diffusion : mai 2019

Bilan Qualité de l’Air 2018 – Puy-de-Dôme (63) · Sur le territoire du Puy-de-Dôme, la tendance est à la diminution depuis 2016 après plusieurs années de stagnation : 2018

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Bilan de qualité de l’air

en 2018 Puy-de-Dôme / Agglomération de Clermont-Ferrand

Siège social :

3 allée des Sorbiers 69500 BRON

Tel. 09 72 26 48 90

[email protected]

Diffusion : mai 2019

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Sommaire

1. Contexte en enjeux du territoire ................................................................................... 3

1.1. Eléments de contexte .............................................................................................................. 3

1.2. Polluants à enjeux .................................................................................................................... 4

2. Bilan 2018 en cartes et en chiffres ................................................................................ 7

2.1. Cartes d’exposition de la population en 2018 ...................................................................... 7

2.2. Tendances et évolutions 2007-2018 .................................................................................... 14

2.3. Les épisodes de pollution en 2018 ....................................................................................... 18

3. Leviers et actions ........................................................................................................... 24

3.1. Sources d’émissions ............................................................................................................... 24

3.2. Actions sur le territoire ......................................................................................................... 28

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1. Contexte en enjeux du territoire

1.1. Eléments de contexte

Dans le département du Puy-de-Dôme, les activités

humaines responsables des émissions polluantes

dans l’air se concentrent dans la plaine de Limagne

qui accueille des espaces densément peuplés

(agglomération clermontoise), des autoroutes,

quelques sites industriels et une agriculture

intensive.

Les zones de reliefs abritent deux parcs naturels

régionaux : celui des Volcans d’Auvergne à l’ouest

et celui du Livradois-Forez à l’est. Ces derniers, bien

que préservés en matière d’émissions polluantes, connaissent les niveaux d’ozone les plus

importants du territoire durant l’été (influence de l’altitude sur l’intensité du rayonnement

Ultra-Violet favorable à la formation de ce polluant secondaire). Toutefois, les surfaces et les

populations exposées restent modérées.

Chiffres clés du territoire

Département du Puy de Dôme

✓ 649 021 habitants (2016)

✓ 467 communes (2018)

✓ superficie de 7 970 km2

Métropole de Clermont-Ferrand

✓ 288 435 habitants (2016)

✓ 21 communes (2018)

✓ superficie de 301 km2

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1.2. Polluants à enjeux

La qualité de l’air à l’échelle régionale

L’année 2018 a été de nouveau une année favorable à la qualité de l’air et confirme la

tendance à l’amélioration, excepté pour l’ozone. Il s’agit de la seconde année consécutive au

cours de laquelle aucun dépassement de valeur réglementaire n’est constaté pour les

particules sur l’ensemble de la région.

Malgré ces bonnes nouvelles, la baisse globale des concentrations ne doit pas occulter les

dépassements des valeurs fixées par la réglementation pour le dioxyde d’azote,

essentiellement sur des zones à proximité du trafic, et pour l’ozone, sur une grande partie à

l’est de la région et sur les zones d’altitude.

Concernant les particules (PM10 et PM2,5), les valeurs réglementaires sont respectées. Mais,

sur plusieurs zones de la région, une grande partie de la population demeure encore

exposée à des niveaux de concentrations supérieurs aux seuils préconisés par l’OMS.

Concernant le Benzo(a)Pyrène, 2018 est la seconde année consécutive sans dépassement

réglementaire constaté. Néanmoins, malgré la baisse régulière, les valeurs dans la vallée de

l’Arve (en Haute-Savoie) restent très proches de la valeur cible visée par la réglementation

européenne et ce secteur reste sous étroite surveillance.

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Pour les polluants primaires (directement émis par des sources de pollution) réglementés,

les niveaux continuent de montrer une baisse entre 2007 et 2018 :

• -31% pour le dioxyde d’azote (NO2)

• -41% les particules PM10

• -60% pour les PM2,5

• -73% pour le benzo(a)pyrène (BaP)

• -51% pour le dioxyde de soufre (SO2) et -54% pour le benzène (C6H6) : ces 2 polluants

ne présentent plus de véritables enjeux réglementaires ou sanitaires. Les

pourcentages de réduction relatifs à 2007 semblent importants mais ne sont pas

véritablement significatifs car les niveaux sont faibles.

Pour l’ozone (O3), polluant secondaire (issus de la transformation de polluants primaires),

après une situation globalement stable sur plusieurs années, les concentrations moyennes

ont tendance à augmenter depuis ces deux dernières années. L’augmentation atteint +27%

en 2018 par rapport à 2007.

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La qualité de l’air sur mon territoire

Si le département du Puy-de-Dôme ne fait pas figure d’un territoire particulièrement pollué

à l’échelle régionale, la Limagne, qui concentre les activités humaines, correspond à la zone

la plus marquée en matière de pollution, notamment pour les particules fines (PM10 et

PM2.5). La topographie influence fortement la météorologie et joue un rôle majeur dans la

dispersion des polluants en favorisant parfois la stagnation de la pollution. Ainsi, des pics de

pollution aux particules fines peuvent être constatés quelques jours par an, notamment

l’hiver en cas d’inversion thermique.

Les niveaux d’exposition au dioxyde d’azote (NO2) sont également problématiques à

proximité des axes de circulation les plus fréquentés au sein de l’agglomération

clermontoise.

Enfin, le territoire est aussi concerné par la pollution à l’ozone en période estivale.

Bilan 2018 des dépassements réglementaires aux stations

Même si les concentrations des différents polluants diminuent et qu’il n’y a aucun

dépassement constaté des valeurs limites sur le département du Puy-de-Dôme, ce territoire

reste concerné par des problèmes réglementaires pour l’ozone avec le dépassement des

valeurs cible pour la protection de la santé et de la végétation en zones d’altitude.

L’estimation des concentrations par modélisation indique un probable dépassement de la

valeur limite annuelle pour le NO2, principalement dans les zones sous influence du trafic.

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2. Bilan 2018 en cartes et en chiffres

2.1. Cartes d’exposition de la population en 2018

Dioxyde d’azote (NO2) – Moyenne annuelle

▪ Le dépassement de la valeur limite annuelle n’est plus constaté via les mesures mais

il reste un enjeu de qualité de l’air à surveiller : l’évaluation par modélisation montre

qu’environ 1 000 personnes, situées aux abords des grandes voiries, seraient encore

touchées par des niveaux supérieurs à cette valeur réglementaire.

▪ Compte tenu de la

diminution des

concentrations en 2018 par

rapport aux années

précédentes, l’exposition de

la population a été divisée

par 2 par rapport à 2017.

▪ Sur le millier d’habitants

exposés à des niveaux

supérieurs à la valeur limite,

700 sont situés aux abords

des grands axes de

l’agglomération

clermontoise.

Agglomération de Clermont-Ferrand

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Particules PM10 – Moyenne annuelle

▪ A l’instar des années précédentes, pour les PM10 en moyenne annuelle, aucun

dépassement réglementaire de la valeur limite n’a été constaté dans le Puy-de-Dôme

et les concentrations continuent de baisser.

▪ En revanche, l’agglomération

clermontoise observe des

niveaux supérieurs à la valeur

recommandée par l’OMS (20

μg/m3 en moyenne

annuelle) : moins de 500

habitants sont encore

exposés à ce dépassement de

seuil, contre 1 000 en 2017.

▪ Le reste du département du

Puy-de-Dôme reste préservé

et respecte le seuil annuel de

l’OMS.

Agglomération de Clermont-Ferrand

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Particules PM10 – Moyenne journalières

▪ Le Puy-de-Dôme, comme toute la région Auvergne-Rhône-Alpes en 2018, n’est pas

visé par un dépassement réglementaire, comme les années précédentes.

Agglomération de Clermont-Ferrand

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Particules PM2.5 – Moyenne annuelle

▪ A l’instar des PM10, les concentrations des particules PM2.5 sont encore en

diminution en 2018 par rapport à 2017.

▪ Tout comme les années précédentes, la valeur limite annuelle n’est pas dépassée et

aucune exposition de population n’est à signaler pour cette valeur réglementaire.

▪ En revanche, il n’en est pas de même pour la valeur annuelle recommandée par l’OMS

(10 µg/m3) : 19 300 personnes sont exposées à un dépassement de ce seuil, soit 3%

de la population départementale, chiffre en nette diminution puisqu’en 2017, il en

était décompté 490 000 habitants exposés, soit 76% du Puy-de-Dôme

▪ La majorité des personnes

exposées sont situées dans

l’agglomération de

Clermont-Ferrand : encore

18 500 habitants (6,5% de

la population) mais en

nette diminution par

rapport à 2017 qui affichait

277 000 individus (97%

des habitants de la

métropole).

Agglomération de Clermont-Ferrand

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Ozone (O3) – Valeur cible pour la santé

▪ Sur le territoire auvergnat, la formation d’ozone touche principalement des zones

d’altitude, peu peuplées.

▪ En 2018, les concentrations de ce polluant sont en hausse par rapport à l’année

dernière.

▪ Environ 200 personnes ont été exposées à un dépassement de la valeur cible pour la

protection de la santé, situées en dehors de la métropole clermontoise, chiffre

toutefois similaire à celui de 2017.

Agglomération de Clermont-Ferrand

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Ozone (O3) – Valeur cible pour la végétation

▪ Le département du Puy-de-Dôme est aussi concerné par le dépassement de la valeur

cible pour la protection de la végétation, valeur réglementaire qui est plus impactée

par l’augmentation des niveaux d’ozone en 2018 que celle pour la santé.

▪ Environ 368 km2 sont situés en dessus de cette valeur réglementaire, soit 5% de la

superficie totale du département contre 183 km2 en 2017 (2%).

▪ Très peu de km2 concernés par ce dépassement réglementaire sont situés sur le

pourtour de l’agglomération clermontoise : 17 km2 en 2018 contre 13 en 2017.

Agglomération de Clermont-Ferrand

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Benzo(a)pyrène B(a)P – Moyenne annuelle

▪ Le Puy-de-Dôme est peu touché par des concentrations importantes de

Benzo(a)Pyrène : aucune exposition à des niveaux supérieurs à la réglementation n’a

été observée en 2018.

▪ Ce polluant est très lié aux concentrations de particules et, hors industrie spécifique,

il est émis par les mauvaises combustions, particulièrement les chauffages au bois de

mauvaise qualité. Cependant, pour trouver des concentrations importantes dans l’air,

il faut combiner une certaine densité d’habitations équipées d’un tel mode de

chauffage avec un milieu géographique défavorable à la dispersion de la pollution

émise.

Agglomération de Clermont-Ferrand

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2.2. Tendances et évolutions 2007-2018

Dioxyde d’azote (NO2)

Sur le territoire du Puy-de-Dôme, la tendance est à la diminution depuis 2016 après plusieurs

années de stagnation : 2018 est ainsi la seconde année consécutive sans dépassement de la

valeur réglementaire annuelle sur les sites localisés à proximité des axes de circulation,

même si l’évaluation des concentrations par modélisation montre encore quelques linéaires

pouvant être sujets à de tels dépassements.

Concernant les sites localisés en fond, toutes les mesures du Puy-de-Dôme respectent la

valeur limite annuelle avec marge et ne posent donc pas de problème réglementaire.

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Particules PM10 Depuis 2014, la valeur limite annuelle ainsi que la valeur recommandée par l’OMS sont

respectées, tant pour les mesures situées en fond, que pour celles positionnées en proximité

routière.

Ce respect des valeurs réglementaires est la conséquence de la diminution régulière des

niveaux depuis 12 ans, même si cette évolution s’est freinée ces dernières années avec des

concentrations plutôt stables voir en très légères augmentation pour certains sites.

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Particules PM2.5

A l’instar des PM10, la valeur limite annuelle est respectée, quelles que soient les typologies

des sites.

En revanche, la valeur recommandée par l’OMS reste franchie : même si les niveaux sont

globalement en diminution et proches de cette valeur, la tendance des 5 dernières années

fait plutôt apparaître un risque de maintien de ce dépassement.

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Ozone (O3)

Mis à part le site d’altitude situé au sommet du Puy-de-Dôme, toutes les autres stations

respectent la valeur cible pour la protection de la santé, et ce, depuis plusieurs années. Les

niveaux d’ozone sont stagnants, avec une variation interannuelle liée à la météorologie, mais

en dessous de la valeur réglementaire.

Le site rural du sommet du Puy-de-Dôme est représentatif de l’exposition des territoires

d’altitude dans le département, mais aussi dans l’ensemble du territoire auvergnat, puisque

la formation d’ozone est plus importante à cause du rayonnement solaire plus intense en

altitude qui favorise les réactions chimiques.

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2.3. Les épisodes de pollution en 2018

Malgré l’amélioration régulière de la qualité de l’air, les épisodes de pollution persistent, avec

des hausses temporaires, mais marquées, des concentrations de polluants.

Activations du dispositif préfectoral

En 2018, 30 journées ont connu une activation de dispositif préfectoral en Auvergne

Rhône-Alpes.

En comparaison des années précédentes, les activations en période hivernale ont été peu

fréquentes en 2018, puisque la majeure partie a été observée durant les mois de juillet

et août. Le reste de l’année a été relativement préservé, sans épisode de longue durée, quel

que soit le territoire.

Le bassin lyonnais Nord-Isère a été le secteur le plus touché par des épisodes pollués

en 2018. Comparativement à 2017, le bassin grenoblois, la vallée de l'Arve et la vallée du

Rhône notamment ont été moins concernés, avec une réduction de moitié du nombre

d’activations. A noter cette année l’absence complète de déclenchement sur la zone alpine

Haute-Savoie, la Haute-Loire et le Cantal.

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Bilan Qualité de l’Air 2018 – Puy-de-Dôme (63) 19 / 29

Polluants concernés

Fait notable en 2018, contrairement à toutes ces dernières années, l’ozone est à l’origine de

la majorité des activations. Selon Météo-France, l'été 2018 a été marqué par la persistance

quasi continue de températures supérieures aux valeurs saisonnières et par une vague de

chaleur exceptionnelle qui a concerné l'ensemble du pays du 24 juillet au 8 août. Ainsi, cet

été 2018 se classe au 2ème rang des étés les plus chauds, assez loin derrière 2003 (+3,2 °C)

mais devant 2017 (+1,5 °C). L'ensoleillement a été excédentaire sur la quasi-totalité du pays,

favorisant les réactions photochimiques et donc, la formation d’ozone troposphérique.

A l’inverse, les mois hivernaux ont été relativement perturbés avec une forte pluviométrie,

des tempêtes, des températures plus douces qu’à l’accoutumée. Ces facteurs, entre autres,

ont limité l’accroissement des besoins énergétiques des ménages, ainsi que l’apparition des

phénomènes d’inversions de températures… Les pics de pollution aux particules ont donc

sensiblement diminué durant les mois hivernaux de 2018.

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Les faits marquants de l’année écoulée

Si l’on s’intéresse aux épisodes pollués de 2018, il est préférable de scinder l’année en trois

périodes distinctes :

- Les épisodes de janvier, mars, novembre et décembre, de type « combustion »

- Les épisodes de février et octobre, dont l’origine semble plus multiple

- Les épisodes de juin à août, de type « estivaux »

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Les épisodes hivernaux

Les journées du 15 et 30 janvier, du 2 mars, du 22 et 23 novembre, du 14, 27, 28 et 31

décembre, ont été concernées par des activations de vigilance jaunes ou oranges, de courtes

durées, exclusivement sur la Vallée de l’Arve et le Bassin lyonnais Nord-Isère.

Il s’agissait globalement de journées froides (températures inférieures à 0°C),

anticycloniques, lors desquelles des inversions de températures ont été constatées.

Ces épisodes de type « combustion » ont été essentiellement dus aux émissions de

particules fines et d’oxydes d’azote issues du chauffage et du trafic routier.

Les épisodes « mixtes »

Deux épisodes de courte durée ont été observés, en février puis en octobre, couvrant de

multiples territoires. Ces épisodes ont occasionné des activations de vigilances jaunes et

oranges.

Du 22 au 24 février, huit bassins d’air furent impactés. Des niveaux de particules fines

relativement homogènes furent mesurés sur différents secteurs de la région, y compris en

milieu rural, comprenant une part très significative de particules secondaires. Les particules

secondaires étaient composées d’une fraction importante de nitrate d’ammonium. Ce

composé se forme à partir des émissions d’oxydes d’azote (source majoritaire : trafic routier)

et d’ammoniac (source majoritaire : agriculture). Lors de cet épisode, un vent de nord-nord-

est assez établi a entrainé un phénomène d’import de particules. L’épisode était d’ampleur

nationale, l’est, le nord, le centre, l’ouest et le sud-ouest ont également été touchés, avant

Auvergne-Rhône-Alpes pour les territoires au nord. L’épisode a pris fin le 25 février 2018,

lors du changement de masse d’air, n’impliquant plus d’inversion de température dans les

basses couches.

Les 20 et 21 octobre, le bassin lyonnais Nord-Isère et le bassin lémanique ont également été

placés en vigilance, en raison d’un épisode « mixte » de pollution aux particules fines. A

l’instar de l’épisode de février, la part des particules dites secondaires était importante et les

concentrations d’ammoniac ont augmenté progressivement au cours du mois.

Les épisodes estivaux

L’été 2018 a connu trois épisodes de pollution liés à la présence d’ozone.

Le premier épisode significatif de l’été est survenu le 29 juin. D’une durée assez limitée (trois

jours), il a été suivi d'un épisode de durée et d’ampleur territoriale équivalentes mi-juillet, et

d’un épisode nettement plus conséquent à compter de fin juillet et jusqu’au 8 août.

Alors que les premiers cas ne concernaient principalement que le Rhône, l’ouest de l’Ain et

le nord de l’Isère, les suivants ont touché la quasi-totalité de la région. Au total, toutes zones

confondues, 16 jours ont fait l’objet d’une vigilance pollution à l’ozone durant l’été 2018,

contre huit jours en moyenne sur la période 2011 à 2017. Les années 2017 et 2015,

également affectées par la présence d’ozone, avaient connu respectivement 10 et 11

journées de vigilance.

La concentration maximale mesurée, de 223 µg/m3, est inférieure au seuil d’alerte (240

µg/m3), et du même ordre de grandeur que celle enregistrée en 2017 (219 µg/m3).

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Les conditions météorologiques caniculaires ont favorisé la formation et d’accumulation

d’ozone, qui fut donc le polluant à l’origine des vigilances pollution durant tout l’été.

Ponctuellement, des pics de particules et dioxyde de soufre ont été enregistrés, mais sans

dépassement ou risque de dépassement des seuils d’information ou d’alerte.

Des actions contraignantes visant tous les secteurs d’activités ont été mises en place sous

l’autorité des Préfets, notamment la restriction de circulation.

En conclusion, l’été 2018 a été caractérisé par une importante fréquence de journées durant

lesquelles le seuil d’information pour l’ozone a été franchi ou approché, sur une grande

partie du territoire régional, avec un épisode particulièrement long (huit jours consécutifs

de vigilance). Toutefois, la situation de 2018 est restée moins critique qu’en 2003, année qui

détient toujours le record historique, tant en durée qu’en intensité (14 jours consécutifs de

vigilance, valeur maximale horaire 306 µg/m3).

Et par rapport aux années précédentes ?

Depuis 2011, le nombre d’activations de dispositifs d’informations et d’alertes est en

diminution quasi constante. L’année 2018 ne fait pas exception à cette tendance.

Toutes zones confondues, 30 journées ont connu un dispositif d’information ou d’alerte

(prévu ou constaté) contre 43 en 2016 et 38 en 2017.

Cependant, cette constatation globale peut varier localement, puisque certaines zones ont

été plus impactées en 2018 qu’en 2017.

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Bilan Qualité de l’Air 2018 – Puy-de-Dôme (63) 23 / 29

Paru en 2018 sur ce thème

✓ 4 avril 2018 - Episode de particules désertiques

✓ 20 avril 2018 - Dépassement ponctuel du seuil d’information pour l’ozone à Lyon

✓ 30 juin 2018 - Episode de pollution par l’ozone en Auvergne-Rhône-Alpes

✓ 18 juillet 2018 - Bilan de l'épisode de pollution atmosphérique (ozone) du 29 juin au

2 juillet 2018

✓ 25 juillet 2018 - Episode de pollution par l’ozone en Auvergne-Rhône-Alpes du 24

au 28 juillet 2018

✓ 31 juillet 2018 - Pollution à l'ozone, arrivée de l'ambroisie, canicule : soyez vigilants !

✓ 1er août 2018 - Bilan de l'épisode de pollution atmosphérique (ozone) du 25 au 28

juillet 2018

✓ 9 août 2018 - Bilan de l'épisode de pollution par l'ozone du 31 juillet au 8 août 2018

✓ 16 octobre 2018 - Bilan des épisodes de pollution estivaux liés à l'ozone en 2018

✓ 26 octobre 2018 - Amélioration des connaissances sur l'ammoniac

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3. Leviers et actions

3.1. Sources d’émissions

Toutes les données d’émissions sont issues de la dernière version disponible du cadastre, qui date de

2018.

Evolution 2000-2016

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Les émissions de polluants sont en diminution sur la période 2000-2016 :

• Pour les PM10 et les PM2.5, la baisse observée sur plusieurs années est imputable au

secteur résidentiel (renouvellement progressif des appareils individuels de chauffage

au bois), au transport routier (renouvellement du parc automobile, avec la

généralisation des filtres à particules à l’ensemble des véhicules neufs à partir de 2011)

et à l'industrie (amélioration des procédés de dépollution, fermeture de certains sites

ou réduction d'activité).

A cette tendance à la baisse sur le long terme viennent s'ajouter des fluctuations

annuelles en lien direct avec les variations de la rigueur climatique, qui conditionnent

les besoins en chauffage et les consommations de combustible associées, en particulier

le bois de chauffage. C'est ainsi que les émissions sont plus fortes en 2010, 2012 et

2013 par exemple, années marquées par un hiver plus froid.

• Pour les NOx, la baisse significative observée depuis 2000 est surtout liée aux secteurs

de l’industrie et du transport.

La diminution des émissions industrielles, principalement entre 2005 et 2010, est en

grande partie imputable à une efficacité grandissante des technologies de dépollution

(afin de répondre à la réglementation).

La diminution des émissions du transport routier (en raison du renouvellement du parc

automobile) est en partie contrebalancée par l’augmentation des distances parcourues.

• Pour le CO, la baisse des émissions est consécutive à des gains réalisés sur les secteurs

résidentiels et des transports routiers, en particulier grâce à l’amélioration

technologique des systèmes de chauffage (rendement) et des véhicules routiers.

• Pour le SO2, les niveaux d’émissions sont globalement plus stables depuis le début des

années 2010, ce qui est majoritairement lié à la diminution des émissions de l’industrie

et des transports routiers, en raison du renforcement de nombreuses réglementations

(telles que la réduction de la teneur en soufre des combustibles ou à des contraintes

réglementaires d’émissions plus sévères).

Cette diminution est cependant parfois irrégulière en raison des variations d’émissions

de certains établissements industriels, comme on peut observer en 2011 par exemple.

• La baisse des émissions de GES est moins marquée que pour les polluants

atmosphériques, du fait d’une consommation d’énergie soutenue jusqu’à 2005. La crise

économique de ces dernières années a toutefois contribué à une diminution plus

marquée à partir de 2009 dans le secteur de l’industrie. L’évolution vers un mix

énergétique de moins en moins carboné, combinée à des politiques volontaristes de

rénovation thermique et de report modal vers les transports en commun, expliquent la

baisse observée dans les autres secteurs.

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Détail des émissions 2016

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TRANSPORTS : le secteur des transports demeure le principal émetteur de NOx dans le

département, avec presque deux tiers des émissions, très majoritairement imputables aux

véhicules Diesel. Pour les autres polluants présentés sur les graphiques, la part liée aux

transports dans le bilan global est plus modérée, mis à part pour les GES.

Les contributions du transport aux émissions polluantes sont plus élevées dans

l’agglomération clermontoise, en particulier pour les NOx, les particules et le CO. Cela traduit

l’influence du poids démographique et de l’attractivité économique de l’agglomération, qui

génèrent des flux importants, auxquels s’ajoutent ceux de transit sur les autoroutes urbaines

à forts trafics (A71, A75).

RÉSIDENTIEL : le chauffage individuel au bois est l’émetteur majoritaire de particules et de

CO, représentant de la moitié à 2 tiers des émissions.

Le secteur résidentiel participe également significativement aux rejets de SO2 dans

l’atmosphère, avec des contributions allant jusqu’à 40% dans l’agglomération clermontoise.

TERTIAIRE : le secteur tertiaire impacte peu le bilan départemental des émissions de

polluants. C’est pour les GES que la part est la plus important (6%).

Dans l’agglomération clermontoise, les contributions de ce secteur sont légèrement plus

élevées, excepté pour le SO2 (un tiers des émissions). Cet impact plus marqué en zone

urbaine découle d’une plus forte concentration des activités tertiaires (hôpitaux, universités,

centres commerciaux, etc…).

INDUSTRIE/ENERGIE/DECHETS : le secteur de l’industrie, de l'énergie et des déchets est

responsable d’une part très significative des émissions de SO2, représentant près des 80%

des émissions départementales (environ 20% dans l’agglomération clermontoise). C’est

également le premier émetteur de GES avec les transports sur l’agglomération clermontoise.

Pour les autres polluants présentés, les contributions industrielles aux bilans territoriaux

restent minoritaires.

AGRICULTURE : la part des émissions polluantes agricoles départementales est très faible

pour le SO2 et le CO, mais les émissions agricoles sont en revanche significatives pour les

autres substances présentées, avec en particulier une contribution d’environ 25% pour les

PM10.

Ce secteur impacte très peu le bilan de l’agglomération clermontoise, en lien avec une faible

implantation des activités de culture et d’élevage sur ce territoire.

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3.2. Actions sur le territoire

Observatoire de la qualité de l’air

La surveillance de la qualité de l’air est assurée par une modélisation sur l’ensemble du

département du Puy de Dôme à une résolution de 10 mètres afin d’appréhender l’exposition

chronique des habitants du territoire. Ces cartographies sont validées par les mesures des

stations de référence implantées sur la région, dont 12 sont sur le Puy de Dôme.

A ce dispositif s’ajoute ponctuellement des mesures par moyens mobiles : une surveillance

industrielle renforcée a été conduite à Saint-Eloy-les-Mines et à Vertolaye en 2018.

Le site de Montferrand est l’un des quatre sites régionaux inscrit à la campagne nationale

exploratoire de mesure des produits phytosanitaires dans l’air menée par l ’ANSES, l’INERIS

et ATMO France durant un an (printemps 2018 au printemps 2019). Cette campagne

comprend l’analyse d’environ 80 substances, selon un protocole harmonisé dans toutes les

régions françaises. Cette campagne ambitionne de définir une stratégie de surveillance

nationales des pesticides dans l’air (molécules non réglementées aujourd’hui).

De manière quotidienne, une cartographie journalière à l’échelle du kilomètre pour tout le

département et à une échelle plus fine (environ 10m) pour l’agglomération clermontoise

sont également disponibles afin de prévenir les épisodes de pollution.

Accompagnement des acteurs territoriaux

Atmo Auvergne-Rhône-Alpes accompagne la DREAL dans le cadre du suivi du PPA de

l’agglomération clermontoise et dans la construction de la feuille de route sur la qualité de

l’air.

Dans le cadre de l’ingénierie départementale pour l’élaboration des Plans Climat Air Energie

Territoriaux (collaboration avec le Conseil Départemental 63, ADUHME et Atmo Auvergne-

Rhône-Alpes), l’observatoire a accompagné Riom Limagne et Volcans et Thiers Dore et

Montagne en apportant ces outils et son expertise sur le volet « Air ». Cet accompagnement

s’est traduit concrètement par :

• La fourniture et la mise en forme des données relatives à la qualité de l’air pour la

construction des diagnostics conformes aux exigences règlementaires et au-delà ;

• La participation aux différents Comités techniques, Comités de pilotage en vue

d’apporter un œil expert et une connaissance du territoire ;

• La participation aux réunions de concertations et de suivi de l’élaboration des PCAET

sur les zones identifiées comme prioritaires au regard de la qualité de l’air ;

• L’évaluation du plan d’action ;

• La co-construction d’indicateurs de suivi des PCAET et fournir un bilan annuel.

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Au côté de Clermont Auvergne Métropole, Atmo Auvergne Rhône Alpes a conduit une étude

spécifique sur les émissions locales en particules fines liées au chauffage au bois afin de

fournir les éléments clefs pour la mise en place d’une éventuelle aide financière au

renouvèlement des appareils anciens et peu performants.

Enfin, Atmo Auvergne Rhône Alpes a participé à la révision du Plan de Déplacements Urbains

de l’agglomération clermontoise auprès du SMTC en évaluant les scénarii proposés au

regard des émissions atmosphériques.

✓ 1 PPA

✓ 1 PDU

✓ 8 PCAET

Chiffres clés