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Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 25 juin au 6 juillet 2009 N° 86 La crise frappe de nombreux Stéphanais. En réponse, la Ville adapte ses services pour faciliter les démarches de ceux qui ont besoin d’aide. p. 7 à 10. Solidarité, urgence Les derniers jours de Sagittaire La démolition de la tour Sagittaire aura lieu cet été. Pendant les travaux, la maison de la petite enfance déménage à l’école Victor-Duruy. p. 2 Mis au vote De nouveaux petits programmes d’habitat sont au menu du conseil municipal du 25 juin. p. 3 Ados: à vos vacances! Radio, sorties, création de jeux, kit loisirs et sacs à dos… toutes les vacances des jeunes sont dans Horizons 11/25. p. 4 Bol d’air culturel De la danse, du cirque, de la musique et du théâtre, la prochaine saison culturelle du Rive Gauche s’annonce savoureuse. Avec des prix d’amis pour les Stéphanais. p. 12

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Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 25 juin au 6 juillet 2009 N° 86

La crise frappe de nombreux Stéphanais.En réponse, la Ville adapte ses servicespour faciliter les démarches de ceux qui ont besoin d’aide. p. 7 à 10.

Solidarité, urgence Les derniersjoursde SagittaireLa démolition de la tour

Sagittaire aura lieu cet été.

Pendant les travaux,

la maison de la petite

enfance déménage

à l’école Victor-Duruy.

p. 2

Mis au voteDe nouveaux petits

programmes d’habitat

sont au menu du conseil

municipal du 25 juin.

p. 3

Ados: à vosvacances!

Radio, sorties, création

de jeux, kit loisirs

et sacs à dos… toutes les

vacances des jeunes

sont dans Horizons 11/25.

p. 4

Bol d’air culturelDe la danse, du cirque,

de la musique et du théâtre,

la prochaine saison culturelle

du Rive Gauche s’annonce

savoureuse. Avec des prix

d’amis pour les Stéphanais.

p. 12

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Le Stéphanais du 25 juin au 6 juillet 20092

w Propretédes quartiersLe service de lavoirie procèdera àun grand nettoyage

de l’avenue de l’Universitéet des avenues Galilée,Isaac-Newton etHedmund-Halley les 6 et 7 juillet dans le cadre de Ma ville en propre.

w Fête nationaleLe feu d’artifice du14 juillet sera tiré dans le parc omnisports Youri-Gagarine à partir de23 heures. Possibilité des’y rendre en Mobilo’bussur inscription au0232958394.

w Commémorationde la LibérationLe 65e anniversaire de laLibération de la ville parles Alliés sera célébrélundi 31 août place de laLibération, avec un dépôtde gerbes au monumentaux morts à 17h30, suivid’une réception en mairie.

w Réunionsd’information surles centres de loisirsLes réunions d’informationsur les centres de loisirs,destinées aux parents, ontlieu le 26 juin à 18h30 àPergaud et à Anne-Frank(et non Langevin commeindiqué par erreur dans leprécédent Stéphanais), etle 30 juin à 18h30 à LaHoussière.

D u haut de ses30 mètres, latour Sagittairene contemple

plus le quartier du ChâteauBlanc que pour quelques semai-nes encore. Le chantier avaitdû être décalé d’un an, maiscette fois c’est sûr, elle va pro-gressivement s’effacer du pay-sage durant l’été. Le chantiermarque une nouvelle étapedans l’avancement des opéra-tions de renouvellementurbain (Oru) menées sur le sec-teur Robespierre.L’importance des travaux et la proximité de l’immeubleavec une structure d’accueil dejeunes enfants, la maison de la petite enfance Anne-Frank,ont conduit la municipalité à organiser le déménagementde la crèche, la halte-garderieet le centre de loisirs durantles grandes vacances. À comp-ter du 6 juillet, l’ensemble des activités et du matérielnécessaire seront transférés à l’intérieur du groupe scolaireVictor-Duruy. « Nous avonsprévenu les familles depuisplusieurs semaines, précise la directrice d’Anne-Frank,Josiane Godard. En dehors dela localisation, cela ne modifieen rien les modalités d’accueilet notre fonctionnement. »Côté travaux, depuis débutjuin, le bâtiment a été confinépour permettre aux ouvriers

de pratiquer les dernières opé-rations de désamiantage sansdispersion des poussières dansl’environnement. Une fois l’année scolaire ter-minée et les jeunes enfantsconfortablement installés àl’école Victor-Duruy, les tra-vaux lourds démarreront.Dans un premier temps, et afind’éviter tout risque de projec-tions, les différents niveauxsupérieurs de la tour serontsupprimés à la pelle mécani-que. Ces opérations se feronten présence d’un rideau métal-lique pouvant contenir leséventuelles projections.Les plus gros désagrémentsseront provoqués par les pous-sières. « Afin de les limiter

et de les plaquer au maximumau sol, l’entreprise de démoli-tion arrosera en continu lechantier, explique DéborahLefrançois, du service munici-pal de l’urbanisme. Mais nousaurons tout de même pris soinde calfeutrer toutes les ouver-tures, ventilations des bâti-ments publics proches. Dansles cours d’école et de la mai-son de la petite enfance, lesjeux aussi seront protégés. »Pour les mêmes raisons, il estconseillé aux riverains de nepas stationner leurs véhiculestrop près.Enfin, autre contrainte techni-que du chantier, la proximitédu métro. Les rames serontamenées à ralentir à hauteur

de la tour et un signal sonoreavertira les intervenants del’arrivée d’un métro.Et la suite? Une fois que placenette aura été faite, la parcellerestera entièrement ceinturéede barrières. Des projets deconstructions sont à l’étude.Début 2011, une vingtaine delogements individuels ou semi-individuels devraient commen-cer à sortir de terre. u

Derniers joursavant démolition

Cet été, la tour Sagittaire, au Château Blanc, va progressivement être démolie. Un chantier lourd qui nécessite le déménagement de la maison de la petite enfance Anne-Frank.

Tour Sagittaire

Le StéphanaisJournal municipal d’informations locales.Directeur de la publication : Jérôme Gosselin.Directeur de la communication : Bruno Lafosse.Réalisation : service municipald’information et de [email protected] 458 – 76806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEXMise en page : Aurélie Mailly.Conception : Anatome.Rédaction : Nicole Ledroit, Sandrine Gossent,Isabelle Friedmann, Francine Varin, Grégory Mesnil.Photographes : Marie-Hélène Labat, Jérôme LallierDistribution : Claude Allain.Tirage : 15000 exemplaires.Imprimerie : ETC, 0235950600.Publicité : Médias & publicité, 0149462946.

15 jours en ville

Vit

e d

it

Les enfants habituellement accueillis à la maison de la petite enfance iront cet été à l’école Victor-Duruy.

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Des loisirsvraiment pour tous

À mon avis

Dans quelques jours va s’ouvrir la période d’été. Ce seral’occasion pour chacun de vivre des moments propicesau repos et aux loisirs et pour ceux qui peuvent se lepermettre, aux vacances.Pourtant, de plus en plus de personnes ne bénéficientpas d’un pouvoir d’achat suffisant pour profiter de cestemps de loisirs qui sont encore plus menacés par lesprojets gouvernementaux et patronaux d’instaurationdu travail du dimanche ou d’allongement de la duréedu travail.Consciente que l’accès aux loisirs coûte cher et que deplus en plus de personnes ne peuvent pas partir envacances, la municipalité va proposer tout au long del’été de nombreuses activités en accès libre ou à un prixmodique, pour les enfants, les jeunes, les familles et lesadultes.C’est aussi une des dimensions des mesures d’accompa-gnement de solidarité que la municipalité met enœuvre pour la prochaine rentrée.Les loisirs pour tous, ce ne doit pas être un luxe !

Hubert Wulfranc,maire, conseiller général

P lusieurs délibéra-tions, présentées le25 juin, poursuivent

l’effort engagé pour doter laville d’un habitat diversifié,accessible à tous. « Il y a dulocatif et de l’accession à lapropriété, des pavillons et desappartements, ce qui permetde répondre à la diversité desdemandes et de rendre tousles quartiers accessibles à tous,souligne Joachim Moyse, pre-mier adjoint au maire. Nousvisons en même temps uneurbanisation équilibrée, ni tropdense, ni trop étalée. »Rue Pierre-Sémard, la Villecède un terrain à la sociétéHLM Le Toit familial pour réali-ser onze logements locatifssociaux. La future résidence, unpetit immeuble de deux éta-ges, participe à la revitalisationdu quartier Saint-Yon où la dis-parition de commerces, unejardinerie et un magasin de bri-

colage, avait laissé des terrainsvides depuis plusieurs années.De même, dans la rue voisine,la rue Fernand-Léger, le promo-teur Nexity construira 40 loge-ments en accession à la pro-priété. La commercialisation a commencé en juin. Un autreprojet est engagé rue de Paris,plus près du centre ancien, oùles élus vendent les terrains del’ex-chantier Moisan au Foyerstéphanais pour y construireune vingtaine de logementslocatifs sociaux.Sur le Madrillet, les élusapportent leur soutien, une garantie d’emprunt, à la réhabilitation du parcEugénie-Cotton menée parle Foyer stéphanais. Il s’agit deredonner de l’attractivité auxquatre immeubles Calypso,Circé, Minerve et Diane.Parallèlement à une politiquesociale renforcée et d’uneamélioration des services aux

locataires, le Foyer stéphanaisprévoit de rénover les quatreimmeubles en quatre ans.Pour ce dernier conseil avantles vacances, Fabienne Burel,maire adjointe aux affaireséconomiques, a présenté ledispositif « jobs d’été »: huitpostes dans divers servicessont ouverts pour juillet etaoût à des jeunes sans expé-rience ou à des chercheursd’emplois de longue date. Ledispositif, piloté par la Maisonde l’information sur l’emploi et la formation (Mief), permetde renouer avec le travail, le temps d’évaluer ses capaci-tés et de retrouver confiancepour intégrer un parcours deformation ou poursuivre sarecherche d’emploi.Autre dossier à l’ordre du jour,le plan de solidarité pour ten-ter de venir en aide aux per-sonnes touchées par la crise(lire le dossier p 7 à 10). u

Nouveaux projetsde logements

Outre l’aide aux habitants touchés par la crise,le lancement de programmes de logements figure à l’ordre du jour du conseil municipal.

Conseil municipal

Le projet du Toit familial rue Pierre-Sémard, un immeuble de deux étages quartier Saint-Yon.

Ce journal est le dernier de la saison dans sa forme classi-que. À partir du 6 juillet, vous trouverez dans votre boîteaux lettres ou dans les accueils municipaux un supplémentspécial vacances. Après une année riche en actualités, la rédac-tion du Stéphanais vous propose une pause détente.Ainsi, dans ce journal d’été vous redécouvrirez la forêt duRouvray et un circuit de balade à parcourir en famille. Nous met-trons en lumière aussi tous ces lieux en ville ouverts à la pratiqued’activités sportives ou de loisirs, seul ou en famille. Nous vousdévoilerons les dessous du nouveau feu d’artifice du 14 juillet. Àretrouver également, des idées de sorties dans la région, dessélections de livres et de jeux, et vos commerces ouverts cet été.Enfin, nous vous rappellerons toutes les informations pratiquespour préparer la rentrée en toute sérénité.Nouveauté cette année, le guide des loisirs et des associationssera distribué non plus à la rentrée mais avec le numéro de juil-let. Là encore, c’est pour vous la possibilité de bien choisir vosactivités sportives, de loisirs ou culturelles de rentrée.Enfin, sachez que Le Stéphanais qui sortira le 27 août aura profitéde l’été pour se refaire une petite jeunesse. C’est avec une formule nouvelle que nous continuerons à vous informer sur l’ac-tualité locale. u

À la page estivale

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Le Stéphanais du 25 juin au 6 juillet 20094

w Préparez la rentréeL’inscription des enfants aux garderies

scolaires peut être faitedèsmaintenant en mairieou à la maison du citoyen.Cela concerne les écoles :Ampère, Joliot-Curie,Rossif, Ferry-Jaurès-Kergomard, Langevinet Duruy.

w Trente ans de bon voisinageLes habitantsdes impasses de La Grande-Ourse, Pégase et de la Licorne,fêtent dimanche 28 juinles trente ans de laconstruction de leurspavillons. Ils se donnentrendez-vous, vers 12h30,dans l’espace vert situérue Victor-Duruy pour un pique-nique partagé entre voisins.

w Pôle emploi, l’adresseContrairement à ce quiétait indiqué dans le N° 85 du Stéphanais,les locaux de Pôle emploi(après fusion de l’Assedicet de l’ANPE) dédiés à l’accueil du public sesituent 7, rue Abel-Ganceet non rue Ernest-Renan.Et pour tout contacttéléphonique, un numérounique, le 3949.

w École ouverteLe collège Robespierrereste ouvert du 3 au10 juillet et propose auxenfants du CM1 à la 5e,des ateliers ludiques,éducatifs et de plein air,de 10 à 12 heures et de14 à 16 heures. Inscriptionau collège: 0235653243.

C ette annéeHorizons 11/25,le dispositifvacances pro-

posé aux jeunes de 11 à 25 ans,se décline par thèmes. Chaquestructure affiche une couleurdominante : réalisation d’émis-sions de radio au Périph’, créa-tion de jeux à la ludothèque,sorties évasion au centre Jean-Prévost, sport à Youri-Gagarine,l’eau au centre Georges-Brassens (puis sciences et tech-niques en août), sorties natureet moments collectifs au cen-tre Georges-Déziré, découver-tes des musées au centre asso-ciatif de La Houssière, sortiesen famille à la CSF. « Celadevrait faciliter le repérage desdifférents lieux », espère DenisSouillard, responsable du ser-vice jeunesse et coordonnateurdu dispositif. Dans chaquethème, les jeunes retrouventdes temps sportifs, culturels,collectifs… Pour participer, ilsuffit de s’inscrire pour obtenirsa carte Horizons à 1€.

Pour ceux qui veulent partirseuls, le service jeunesse aprévu 150 kits loisirs. Ce kitcomprend, des tickets demétro, de bowling, de cinéma,des entrées pour certains sitesde loisirs, pour faire le pleind’activités entre copains dans

l’agglomération, pour un prixmodique (17,50€). Les sacs àdos (46€) sont réservés auxplus de 16ans, ils contiennentdes Chèques vacances, des bil-lets de train et permettent departir plus loin, à conditiond’avoir fait valider son projet. Et

pour ceux qui veulent se payerleurs vacances, la Ville propose 17 places pour une semaine detravail dans des chantiers deproximité.Enfin Horizons 11/25, c’est aussiles espaces détente ouverts parles centres socioculturels.Chacun y passe comme il veut,voir les copains, jouer au baby-foot et rencontrer les anima-teurs. « C’est un accueil infor-mel qui a aussi son intérêt,estime Denis Souillard. C’estune forme de loisirs et untemps d’information qui sou-vent peut conduire à une acti-vité plus construite. » u

• Horizons 11/25

du 6 juillet au 21 août.

Renseignements et inscriptions

dans toutes les structures partici-

pantes. Les kits loisirs sont vendus

au Périph’ et à la ludothèque.

• La Station, Point information

jeunesse (Pij), est ouverte tout l’été,

et propose d’informer, d’orienter et

d’accompagner les jeunes et les

étudiants.

Changezd’Horizons

Que faire pendant les vacances ? Avec Horizons 11/25 ans, les jeunes ont l’embarras du choix : sport, jeux, sorties, en groupe ou en autonomie.

JeunesV

ite

dit

Le 27 juin, le quartier Thorez/Langevinse retrouve autour du centre socialGeorges-Brassens pour un moment fes-tif et familial. « Le quartier manque d’ani-mations, il y a une attente des habitants,note Bertrand Pécot, responsable du centresocioculturel. Nous proposons d’investirl’espace public pour un temps de détenteensemble. » Au programme de 10 à 18 heu-

res : théâtre de rue, jeux de plage, démons-trations des ateliers, balades à poney, ker-messe animée par les enfants fréquentantle Clas et restauration assurée par les ado-lescents pour financer leurs vacances.Le 3 juillet, ce sera au tour du Parc cen-tral d’être à la fête. Le service de déve-loppement social, l’Aspic, la Caf, la CSF, lecollège Robespierre proposent aux habi-

tants du Château Blanc de passer ensembleun moment convivial. Début en musique à11h30, puis chacun est invité à prendre sonpanier et ses provisions pour venir pique-niquer dans le parc. L’après-midi, sont pré-vues, jusqu’à 18 heures, une chasse au tré-sor, des démonstrations de l’atelier bois etd’un sculpteur de ballons et une informa-tion sur le programme Horizons 11/25. u

Fêtes dans les quartiersConvivialité

Découvrir de nouveaux horizons avec l’arborescalade.

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w Don du sangL’établissementfrançais du sangorganise unecollecte de sang

jeudi 2 juillet place del’église, de 15h30 à19 heures. En été, il y amoins de donneurs et plusde besoins, pensez àparticiper.

w Jeunes talents: les lauréats

Chaude ambiance, samedi20 juin à la salle festivepour l’édition 2009 dufestival Jeunes talents quis’est déroulée face à unpublic de plus de400 personnes. Le jury deprofessionnels a rendu sonverdict : à la 1re place, legroupe de pop/rockRosaparks ; 2e, Ricky Dozen(rock) et enfin 3e place pourles locaux de la soirée, lesrappeurs d’Authentik(photo). Une mentionspéciale a également étédécernée à la formationDoo-Dap (pop/folk).

w Piscine en arrêttechniqueLa piscine Marcel-Porzousera fermée du 28 juin,13 heures, au 2 juillet.

w Vaccinations gratuitesProchaines séances devaccination pour tous àpartir de 6 ans, le 8 juilletde 9h30 à 11 heures ; le23 juillet de 16h45 à18h15, au centre médico-social du Bic Auber,immeuble Cave-Antonin.Tél. : 0235640103.

Vit

e d

it

«L es jeunestapent sur unclavier à une

vitesse… alors que nous, onrame! » Jean-Claude Chupin,jeune retraité cheminot, quoiqu’il en dise, sait déjà sedébrouiller sur l’ordinateur.Comme une trentaine deretraités, il suit, une heure par semaine, les cours d’infor-matique donnés par LatifaLafdael dans les foyers restau-rants Ambroise-Croizat etGeneviève-Bourdon. « Pourceux qui sortent peu, internetest une ouverture au monde,remarque Latifa Lafdael, c’estplus actif que la télévision. »75 % des élèves ont déjà leurordinateur et 67 % ont uneconnexion à internet.Manque le savoir-faire. « Nous,on n’a pas appris l’informati-que à l’école », rappelle Jean-Claude Chupin. Messagerie,internet, photo numérique,tout l’intéresse : « On peutavoir des contacts avec la

famille, les amis, s’échangerdes photos… » Les cours l’ai-dent à mieux se débrouiller :traitement de texte, carnetd’adresses… et en cas de pro-blème Latifa Lafdael est debon conseil, « parce qu’il vautmieux ne pas cliquer n’importeoù! », estime le retraité.Rolande et Georges Lemery

suivent aussi les leçons. « Il y alongtemps qu’on y pensait, lestage a été une occasion d’ap-prendre et aussitôt nous avonsacheté l’ordinateur, avec inter-net », explique Rolande. « Lesdémarches administratives,chercher un itinéraire, mainte-nant on fait ça sur ordina-teur. » Ce n’est pas la première

fois que le service d’animationpour les personnes âgées pro-pose ce type d’initiation. Lepublic répond toujours pré-sent. D’ailleurs, dans un son-dage organisé en mai dernier,les inscrits ont dit vouloircontinuer, et même bénéficierde plus d’une heure de courspar semaine. Les trois quartsaimeraient aussi disposer d’unaccès libre aux ordinateursdans les foyers restaurants.Une autre enquête est encours pour mesurer lademande de formation desretraités. « Cela reste de l’ini-tiation, précise Francine Goyer,maire adjointe en charge despersonnes âgées. L’objectif estd’avoir de nouveaux inscrits et que chacun devienne auto-nome avec l’ordinateur chezsoi ou dans d’autres lieux d’accueil. » u• Renseignements

au 0232958394 ou dans les foyers

restaurants Ambroise-Croizat

et Geneviève-Bourdon.

Y’a pas d’âge pour internet

Les retraités stéphanais sont aussi intéressés par internet que les jeunesgénérations. La preuve dans les foyers restaurants de la Ville.

Personnes âgées

L’été est là et l’heure est venue pourles services municipaux de réactiver leplan de prévention de la canicule. Lepremier travail consiste à connaître leshabitants susceptibles d’avoir besoind’aide en cas de hausse des températures.Les personnes âgées ou handicapées, fra-giles, isolées, sont invitées à prendrecontact avec la mairie. Parents ou voisins,si vous avez connaissance d’une personnevulnérable, n’hésitez pas à alerter le gui-

chet unique. Actuellement une centainede personnes sont inscrites.Ce recensement permet d’intervenir sil’alerte canicule est déclenchée par lapréfecture. La Ville prévoit d’appeler cha-que jour les personnes concernées afin des’assurer qu’elles se portent bien. Les ser-vices peuvent aussi organiser des distribu-tions d’eau, de brumisateurs ou de venti-lateurs. Et le Mobilo’bus peut emmenerles personnes fragiles vers des établisse-

ments équipés de pièces climatisées.En cas de canicule, il est conseillé de boirede l’eau régulièrement, de rester dans desendroits relativement frais, d’éviter lesefforts. Ces conseils valent pour tous, etsurtout pour les enfants en bas âge, lessportifs et les travailleurs de force. u

• Inscription au registre municipal des per-

sonnes fragilisées auprès du guichet unique

au 0232958394.

Personnes fragiles, inscrivez-vous !Canicule

Une initiation à l’informatique très appréciée des retraités.

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Le Stéphanais du 25 juin au 6 juillet 20096

L a salle d’attente de la protectionmaternelle infantile

(PMI) du Bic Auber est pleinede jouets qui aident les enfantsà patienter avant la visitemédicale et à oublier l’immi-nence de la piqûre. SylvieGilles-Coppalle s’est installéeparmi les jouets, avec son sacplein de livres, attendant qu’unenfant les choisisse. Animatricede l’association parents enfantset lieu d’échanges (Apele), ellevient une fois par mois pen-dant deux heures faire la lec-ture aux tout-petits, s’ils ledésirent.Athéna, déjà grande, accrochetout de suite ; le petit livre avec

une tête de renard qui sort dela couverture a sa préférence.Lucie, plus petite, joue à côté àla poupée et écoute d’uneoreille. Les enfants sont attiréspar tous les jouets, mais ilsreviennent à un moment ou àun autre vers leur lectrice, pourcommenter une image, ou sim-plement lui sourire. Lesmamans, complices, observentla scène. « C’est un plus, certai-nes mamans sont très isolées »,approuve Julie Vauchel-Vinault,infirmière à la PMI.Soukeima a choisi un livre,écoute un peu mais l’aban-donne vite. « Elle n’est pastrop patiente », s’excuse samaman. « C’est juste que l’his-

toire ne l’intéresse pas », relati-vise la lectrice bénévole. « Jepartage un moment de lectureavec les enfants, en présencedes parents, précise-t-elle.Cela leur permet de voir queles tout-petits sont intéresséspar les histoires, les images. »Et parfois de découvrir que lalecture peut être un momentde partage merveilleux avecson bébé. L’animation, subven-tionnée par le Département etla Caf de Rouen, s’appelle joli-ment « Bouquin câlin ». u

• Renseignements au lieu

d’accueil parents enfants,

Interlude, 60, rue du Docteur-

Cotoni. Tél. : 02 3564 84 44.

ÉTAT CIVIL

MariagesOlivier Malerba et Gaelle Brun, Guillaume Duchemin etMylène Harel, Malik Dehani et Imen Methlouthi, MalikLabaci et Aurélie Souai, Mickaël Lorenzini et Julie LeRoux, Pascal Duriaux et Esther Gosselin, Eric Tronchet etLynda Ragot, Olamide Sobukanla et Mylène Cacheleux,Rachid Kammou et Hasna Ghzili, Nacime Makour et BadraSeddiki, Fakredine Guinoubi et Najla Zaghouani.

NaissancesOisam Azoum, Yacine Boizoragh, Gabrielle Cocagne, AliyaDiallo--Ricoeur, Hamza El Mahi, Mahel Esseid, Enzo Galli,Ilyès Hamadache, Sultan Kirat, Hélène Lefebvre,Chamseddine Malki, Lynn Mellet, Esteban Mignon--Launay, Téo Monnier, Ayoub Ben Addi, Liam Bettahar,Antoine Bitaille, Hamza Bouziane, Marwa Charafi, XériDogala, Lina Fekih, Lubin Goupil, Fanny Houis, LéaLangevin, Tiago Larchevesque--Goudin, Abdelhamid Laribi,Léa Lecoutey, Teycir Temajnit.

DécèsLaszlo Cegany, Christian Prioul, Marguerite Canry,Geneviève Marie, Sylvain Lefèbvre, Salah Belgacemi,Franck Surplie, Maud Duthil, Robert Simon, GenevièvePoulain, Andrée Payen, Claude Charbonnel, Guy Bidault,Francis Viel, Jean-Pierre Gallet, Roger Letellier, OlgaCauvin, Claude Aubry, Luisa Reina Macias, Patrick Courtel,Maurice Hans, Jean Hamon, Henri Coustenoble, GisèleDelacourt, Michelle Allard, Philippe Unan.

NOCES D’OR

BM_StEtienne09_sem 26.indd 2 17/06/09 14:07:56

Patienter en écoutant une histoire, c’est quand même plus doux avant un vaccin.

Des bénévoles de l’association Apele racontent des histoires aux enfants dans les salles d’attente des PMI.

Andrée et ClaudeSainsaulieuont tous deux travaillé dans lecommerce. Ils habitent lequartier des Castors et ontfêté leurs 50 ans de mariage le 6 juin en mairie.

Lecture

Bouquins câlins

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7

Dossier

Crise:la ville à vos côtésQQuuee ffaaiirree ffaaccee àà llaa ccrriissee ?? EEllllee ttoouucchhee ddee nnoommbbrreeuuxxmméénnaaggeess ssttéépphhaannaaiiss,, aaggggrraavvaanntt llaa ssiittuuaattiioonn ddeess ffaammiilllleess mmooddeesstteess eett ffrraaggiilliissaanntt cceeuuxx qquuiijjuussqquu’’aalloorrss ééttaaiieenntt ééppaarrggnnééss.. AAuu nniivveeaauu nnaattiioonnaall,,lleess rrééppoonnsseess ssee ffoonntt aatttteennddrree.. AAvveecc sseess mmooyyeennss lliimmiittééss,, llaa VViillllee mmeett eenn ppllaaccee ddeess rrééppoonnsseess..PPaass uunn ppllaann aannttii--ccrriissee,, mmaaiiss ddeess mmeessuurreess ssoolliiddaaiirreessppoouurr aaiiddeerr,, iinnffoorrmmeerr eett ffaaiirree vvaallooiirr vvooss ddrrooiittss..

L es intérimai-res, d’abord,les titulairesde contrats à

durée déterminée, ensuite,puis des licenciements desalariés bien implantés sur lemarché du travail : la crisefrappe par coups successifs.Elle fait chaque semaine denouvelles victimes. Y compris

dans des familles qui,jusqu’alors, s’en sortaient plu-tôt bien. Face à ce raz-de-marée, le maire souhaiteenvoyer un signe auxStéphanais, notamment àceux que la crise vient de tou-cher : « Nous nous rendonsbien compte de la gravité dela situation, explique HubertWulfranc, c’est pourquoiw

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Le Stéphanais du 25 juin au 6 juillet 20098

j’ai demandé aux servicesmunicipaux qu’ils mettent en place des dispositifs d’accompagnement des famil-les. » « Depuis l’été dernier,certains indicateurs ont attiré notre attention, expliqueDominique Goupil, directeurgénéral des services munici-paux. L’évolution des impayésde la restauration scolaire, par exemple, révèle de nouvel-les situations familiales précai-res. » Des signes que certainessituations se dégradent etque, pour de nombreusesfamilles, la rentrée risqued’être difficile.Dans ce contexte, les effortsde solidarité développés par la municipalité se décli-nent selon plusieurs axes. « Ils’agit d’abord, insiste HubertWulfranc, de faciliter l’accèsaux droits, notamment pourdes familles qui n’ont pas l’habitude de se tourner versles services sociaux. » Dès le 26 juin, la création d’unnuméro vert, Allô solidarité :0800 076 800, de permanen-ces décentralisées et l’éditiond’ici la fin de l’année d’un guidedes droits (voir ci-contre) doi-vent permettre de faciliter lesdémarches dans le respect despersonnes.

LLaa VViillllee mmeett eenn ppllaaccee uunn nnuumméérroo vveerrtt AAllllôô ssoolliiddaarriittéé..

La Ville veut aussi se donner lesmoyens d’évaluer de façonplus fine la situation des famil-les : pour cela, une commissionsociale exceptionnelle estcréée, elle se réunira deux fois

par mois, les lendemains descommissions ordinaires. « C’estle moyen de s’autoriser, defaçon officielle, de déroger auxcritères d’attribution des aides,explique Hubert Wulfranc,pour se donner plus de sou-plesse et de réactivité. » Enfin,la municipalité a adopté toutun volet de mesures qui nesont pas nouvelles mais qui

permettent d’adapter les dis-positifs existants : accélérationde la politique d’insertion, pro-grammation de spectacles àprix réduits au Rive Gauche dèsseptembre ou encore possibi-lité d’échelonner le paiementdes activités de loisirs à la ren-trée. « On ne va pas être capa-ble de régler fondamentale-ment les conséquences abrup-

tes de la crise sur les salariés,conclut le maire, mais il est denotre responsabilité morale etpolitique de tenter d’offrir uneréponse dans cette situationexceptionnelle. » u

Dessins : Faujour-Iconovox.

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Tarifs et modes de paiementCCrrééaattiioonn dd’’uunnee ccoommmmiissssiioonn ssoocciiaallee eexxttrraaoorrddiinnaaiirree ::aauu lleennddeemmaaiinn ddee llaa ccoommmmiissssiioonn oorrddiinnaaiirree,, cceetttteennoouuvveellllee iinnssttaannccee ééttuuddiieerraa ll’’aaddééqquuaattiioonn ddeess ddiissppoo--ssiittiiffss dd’’aaiiddee aauuxx bbeessooiinnss rrééeellss ddeess ffaammiilllleess.. EEllllee aannaa--llyysseerraa lleess ddeemmaannddeess rreejjeettééeess eenn ccoommmmiissssiioonn oorrddii--nnaaiirree,, ppoouurr pprrooppoosseerr ddeess aajjuusstteemmeennttss oouu ddeess aaiiddeesseexxcceeppttiioonnnneelllleess aauu rreeggaarrdd ddeess ssiittuuaattiioonnss.. «« IIll ss’’aaggiittdd’’aammoorrcceerr uunn aassssoouupplliisssseemmeenntt ddee nnoottrree ssyyssttèèmmeedd’’aaiiddeess eett ddee sseess bbaarrèèmmeess,, eexxpplliiqquuee AAnnnnee--CCllaaiirreeCChhaarrlleett,, rreessppoonnssaabbllee dduu sseerrvviiccee ssoolliiddaarriittéé ddee llaa

VViillllee.. LLaa ccoommmmiissssiioonn ssoocciiaallee nnee ppeeuutt ppaass ffaaiirree ddeeddéérrooggaattiioonnss,, llaa ccoommmmiissssiioonn eexxttrraaoorrddiinnaaiirree vveeuuttppoouuvvooiirr eexxaammiinneerr ddeess ssiittuuaattiioonnss nnoouuvveelllleess qquuii nneerreennttrreenntt ppaass ddaannss lleess bbaarrèèmmeess ccllaassssiiqquueess.. »»

> Des aides plus souplesÀÀ cchhaaqquuee rreennttrrééee ssccoollaaiirree,, lleess ffaammiilllleess ssoonntt ccoonnffrroonn--ttééeess àà ddeess ddééppeennsseess ccoonnssééqquueenntteess :: lleess ffoouurrnniittuurreess,,mmaaiiss aauussssii lleess iinnssccrriippttiioonnss aauuxx aaccttiivviittééss ssppoorrttiivveess,,ccuullttuurreelllleess,, ddee llooiissiirrss…… «« MMêêmmee ssii lleess ttaarriiffss pprrooppoossééssiiccii ssoonntt aasssseezz bbaass ppaarr rraappppoorrtt aauu rreessttee ddee ll’’aagggglloomméé--rraattiioonn,, iill yy aa ttoouujjoouurrss eeuu ddeess ddeemmaannddeess ddee ppaaiieemmeennttéécchheelloonnnnéé,, nnoottee PPaattrriicciiaa MMaaxxiimmoovvttiicchh,, ddiirreeccttrriicceeggéénnéérraallee aaddjjooiinnttee ddeess sseerrvviicceess.. DDèèss llaa rreennttrrééee,, iill sseerraappoossssiibbllee ddee ffrraaccttiioonnnneerr lleess ppaaiieemmeennttss,, ssuurr ddeemmaannddeeééccrriittee aaddrreessssééee aauu MMaaiirree.. »»

> Payer en plusieurs fois

Quelques mesures phares

SSii lleess bbaarrèèmmeess rreesstteenntt lleess mmêêmmeess,, ssaacchheezz qquuee vvoouussppoouuvveezz ffaaiirree rrééeexxaammiinneerr vvoottrree ddoossssiieerr àà ttoouuttmmoommeenntt,, ssii vvoottrree ssiittuuaattiioonn aa cchhaannggéé..

> Restauration scolaire

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0800 076 800. C’est le numéro vert, gratuitdepuis un poste fixe à composer pour joindreles agents municipaux du service social, à par-tir du 26 juin. Des professionnels sont au boutdu fil les mardis et jeudis de 8h30 à 12 heureset de 13 à 17 heures. Ils répondent aux deman-des d’informations des Stéphanais qui voientleur situation financière se dégrader en raisonde la crise. Pour ceux qui le souhaitent, il estpossible de garder l’anonymat.Quelles démarches suivre quand on est licen-cié? Quels sont les dispositifs d’aide socialeproposés par la mairie? Quels sont les diffé-rents domaines d’intervention de chaqueacteur du secteur social : mairie, Conseil

général, Caf, Pôle emploi… Ce sont aussi desconseils simples qui pourront être donnés àce numéro, comme celui de ne pas perdre detemps pour écrire à son banquier ou à sonpropriétaire, pour anticiper des difficultés depaiement.Si vous appelez en dehors des horaires d’ou-verture du service, vous tomberez sur unrépondeur : laissez vos coordonnées, vousserez rappelé. Il est également possible d’ob-tenir des renseignements en se rendant direc-tement au service social en mairie ou à lamaison du citoyen (sauf le mercredi matin etle vendredi matin).

> Allô solidarité,un numéro vert pour informer

Un jeudi sur deux, de 14 à 17 heures, l’espaceassociatif des Vaillons, dans les ancienslocaux de la cuisine centrale à proximité del’espace Georges-Déziré, accueille une per-manence des services sociaux municipaux. Letravailleur social qui assure ces permanencesreçoit au choix, sur rendez-vous ou sans ren-

dez-vous. La Ville a sollicité la Caisse d’alloca-tions familiales et le Conseil général pourqu’ils s’associent à cette initiative et partici-pent à ces permanences. Premiers rendez-vous les 9 et 23 juillet, puis les 6 et 20 août,267, rue de Paris.

> Des permanences sociales aux Vaillons

Calcul des tarifs et des quotients, aides duCCAS… la Ville a décidé de regrouper, dans unseul et même support, l’ensemble des infor-mations concernant les aides municipales.« L’objectif est de passer d’une logique où lescitoyens doivent aller à la recherche de leursdroits, à un système d’affichage et de trans-parence », explique Bruno Lafosse, directeurde la communication. Ce guide sera distribué

dans toutes les boîtes aux lettres, en mêmetemps que Le Stéphanais, d’ici la fin de l’année. Dans le même temps, la rubrique« droits et démarches » du site internet de laVille sera complétée : elle permet d’avoiraccès aux droits nationaux, avec des déclinai-sons et précisions locales : lieux et horairesd’ouverture, accessibilité, pièces spécifiques àfournir…

> Un guide des droits et aides municipales

Le Secours populaire a alerté, début janvier,les communes de l’agglomération qu’il ris-quait de ne plus pouvoir faire face à l’accrois-sement des demandes auquel il estconfronté : la ville de Saint-Étienne-du-Rouvray lui a accordé une subvention excep-tionnelle de 5000 €.

> Aide d’urgence au Secours populaire

Vos droits Emploi et formation

La Ville organise dès les vacances de La Toussaint unstage à destination des jeunes qui veulent passer leBafa (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur).Payant, ce stage est souvent un frein pour les jeunes,les élus veulent ainsi leur faciliter l’accès à une for-mation qui permet de postuler à des postes d’ani-mateurs et de constituer une première expériencedes responsabilités.

> Bafa : un stage pourles jeunes stéphanais

L’inscription de clauses d’insertion dans les marchéspublics, qui permettent de réserver 10 % des heuresde travail à l’insertion, est désormais étendue à l’en-semble de la commande publique : bâtiment, maisaussi transport, informatique, etc. Objectif affiché :atteindre le seuil de 10 000 heures d’insertionannuelle.

> Clauses d’insertiongénéralisées

Dix nouveaux contrats d’accompagnement versl’emploi (CAE) sont créés à Saint-Étienne-du-Rouvray pour renforcer l’engagement de la Villeauprès de publics en difficulté. Ce sont ainsi, autotal, près de 40 personnes qui bénéficient de cetteopportunité de renouer avec le monde du travail.« Ces contrats sont considérés comme des levierspar la Ville, explique Emmanuel Jousselme, respon-sable de la Maison de l’information pour l’emploi etla formation (Mief). À cette occasion, nous aidonsles bénéficiaires à régler les problèmes de santé oude logement qu’ils rencontrent souvent. C’est unechance supplémentaire pour réussir à terme leurinsertion professionnelle. Tout est lié. »

> Coup de pouce à l’emploi aidé

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Le Stéphanais du 25 juin au 6 juillet 200910

«Nos

effortstémoi-g n e n t

d’une volonté politique, maisleur portée est nécessaire-ment limitée, avertit HubertWulfranc, en présentant lesmesures de solidarité munici-pale. Nous voulons envoyerun signe aux familles, leurapporter quelques élémentsde réponse mais nos margesde manœuvre sont limitées. »Le maire, qui ne veut pas créerd’illusion, tient à souligner lesdysfonctionnements qui tou-chent le pays : « On nousdemande toujours plus derigueur budgétaire sur lesdépenses sociales utiles,regrette-t-il, alors même quela demande sociale explose… »Dans les caisses d’allocationsfamiliales, le constat est lemême: les demandes augmen-tent, mais les moyens allouésaux Caf reculent, comme l’ex-plique Jacques Longuavesne,administrateur CGT à la Caf deRouen : « La dernière conven-tion d’objectifs de gestion,signée entre la caisse natio-nale et l’État, a entraîné la sup-pression de 1 000 postesentre 2005 et 2008 et sur lapériode 2009 à 2012, c’est lamême tendance. L’État plongeles Caf dans le rouge, au nomde la modernisation du ser-vice public et de l’améliora-tion de la productivité. » Desobjectifs qui ne tiennent pascompte de la nature de la rela-

tion qui se noue dans les Cafentre les agents du servicepublic et les usagers, qui ontbesoin d’un accueil humain etd’une écoute. En plus de cettedégradation du service public,Jacques Longuavesne s’in-quiète de l’insuffisance desmoyens attribués au fondsnational d’action sociale, « quisert à financer les actionssociales de la Caf, notammentcelles qui relèvent de partena-riats avec les collectivitéslocales. »

«« IIll ffaauutt eexxiiggeerr qquuee ll’’uurrggeennccee ssoocciiaallee

ppaassssee ppaarr llaa ssoolliiddaarriittéénnaattiioonnaallee.. »»

Licenciements, précarité desfamilles, si le monde salarié esttouché de plein fouet, lesretraités aussi font les frais dela crise actuelle. « En appa-rence, on pourrait considérerque la crise n’a pas d’impactsur les retraités, expliqueFrancisco Garcia, responsabledépartemental de l’unionnationale des retraités et per-sonnes âgées. Mais dans lesfaits, c’est plus complexe :d’abord, le niveau des pen-sions est gelé, ensuite, le coûtde la vie augmente, notam-ment celui des mutuelles.Enfin, beaucoup de retraités seretrouvent à devoir aider leursenfants et petits-enfants. »Et le responsable de l’UNRPAd’évoquer « un phénomène demisère cachée chez les retrai-

tés, avec plus d’un million quivit sous le seuil de pauvreté ».Dans ce contexte de crise, quitouche les Français à tous lesniveaux, Hubert Wulfranclance un appel : « Il faut exigerque l’urgence sociale passe parla solidarité nationale etqu’une redistribution des

richesses s’opère en directionde la population qui vit leseffets de la crise. Les choixpolitiques actuels, comme lebouclier fiscal, ne vont pasdans le bon sens. » En rappe-lant les valeurs qui ont fondéle système de retraite parrépartition, en 1945, Francisco

Garcia souligne que « le pactede solidarité nationale nefonctionne plus, car tous lesrevenus n’y participent pas ».Plus que jamais, la notion desolidarité est au cœur despolitiques publiques, au niveaumunicipal, comme au niveaunational. u

L’urgence d’un bouclier social

On prête surtout aux riches… C’est le sentiment que peuvent donner les mesures gouvernementales. Élus, responsables associatifs et syndicaux souhaiteraient que l’État se donne les moyens de la solidarité pour soutenir les communes et leurs habitants modestes.

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Élus communisteset républicains

Élus socialisteset républicains

Élus UMP,divers droite

Droits de cité,100 % à gauche

Tribunes libres

Le dimanche 28, à Dieppe, à 11 heures,à l’appel du collectif unitaire « stop àl’EPR, ni à Penly, ni ailleurs », manifes-tons pour dire non à la construction duréacteur nucléaire.Cet EPR est dangereux : les déchetsradioactifs, qu’il faut au risque despopulations, transporter et enfouir,durent des millions d’années. Il est inu-tile : la France exporte de l’électricité.14 sites nucléaires sur la Manche ! Ilcoûte cher : 4 milliards d’euros pourl’EPR de Flamanville.L’EPR, avec son VRP Sarkozy, c’est lafolie nucléaire pour les profits d’Areva,GDF-Suez, EDF, avec les risques pourles salariés lorsque prime la logique dumoindre coût.Contre la mise en concurrence, exi-geons un monopole public de l’énergiesous contrôle des salariés et de la

population. C’est aussi le sens de lalutte des électriciens-gaziers pourleurs salaires.Les milliards engloutis dans les EPRdoivent servir à la recherche et audéveloppement des énergies renouve-lables pour sortir du nucléaire, soit10 000 emplois contre 300 prévuspour l’EPR !Incidents, accidents, nuage, irradia-tions… cinquante ans de nucléaire, cin-quante ans de mensonges ! Tchernobyl,Three mile island, Forsmark, Tricastin…N’acceptons pas cela ! Pour nous, pournos enfants ! Si l’impensable arrivait ?Réagissons !

Michelle Ernis.

Au lendemain du scrutin du dimanche7 juin pour les élections européennes,les élus de l’UMP de Saint-Étienne-du-Rouvray tiennent à remercier les élec-teurs de notre commune qui ont portéleur voix sur nos candidats de la majo-rité présidentielle. En effet, malgrél’appel au vote sanction de l’équipedirigeante socialo-communiste notreliste avec 733 voix arrive en 3e positionsur 18 et l’UMP en 1re position au niveaunational avec plus de 28 % ce qui dou-ble son nombre de députés auParlement européen (30). Pour l’UMPc’est un encouragement pour conti-nuer à changer l’Europe afin qu’elleprotège et unisse les Européens. Seulsles candidats qui ont su parlerd’Europe comme le développementdurable, la protection sociale et l’éco-nomie l’ont emporté. Une nouvelle

fois l’abstention s’est mise en évidencesurtout à Saint-Étienne avec 63,66 %comme à toutes les élections. Sa signi-fication se situe dans les résultats du7 juin qui sont un signal fort à l’opposi-tion hystérique et obsessionnelle de lagauche et particulièrement à l’équipedirigeante de Saint-Étienne qui par sesmessages accusateurs éloigne lesStéphanais des urnes. La France abesoin de se rassembler pour le biende tous les Français et particulière-ment les Stéphanais.

Serge Cros,

Louisette Patenere,

Gérard Vittet.

Le 7 juin dernier, près de 64 % des élec-teurs stéphanais ont voté à gauche auxélections européennes, en plaçant,avec 22 %, la liste du Front de gauche,menée par le député communisteeuropéen Jacky Hénin, en tête dansnotre ville. Ces résultats traduisent ladéfiance des Stéphanais à l’égard despolitiques de casses sociales en coursen France et en Europe. Ils savent qu’iln’y a rien de bon à attendre d’un gou-vernement qui parle de reporter à67 ans l’âge de départ à la retraite etqui prétexte un déficit de 20 milliardsd’euros pour préparer de nouvellescoupes claires dans les prestations dela sécurité sociale. Un déficit dû pourl’essentiel, aux destructions massivesd’emplois que n’arrivent pas à enrayerles politiques inefficaces du gouverne-ment. Les élus communistes proposent

de revenir sur les 33 milliards d’eurosd’exonérations de cotisations socialesdont bénéficient les entreprises, etdont l’efficacité en termes de créationsd’emplois n’a jamais été prouvée, pourfinancer un haut niveau de protectioncollective. De même, ils proposent deréduire les taux de cotisations desentreprises qui accroissent les salaireset d’augmenter, à l’inverse, ceux desentreprises qui suppriment des emploisou compriment les salaires.

Hubert Wulfranc, Joachim Moyse,

Francine Goyer, Michel Rodriguez,

Fabienne Burel, Jérôme Gosselin,

Marie-Agnès Lallier, Pascale Mirey,

Josiane Romero, Francis Schilliger,

Robert Hais, Najia Atif, Murielle Renaux,

Houria Soltane, Daniel Vezie,

Vanessa Ridel, Malika Amari,

Pascal Le Cousin, Didier Quint.

« Les transports en commun devraientêtre gratuits dans notre aggloméra-tion », entend-on parfois autour denous. C’est l’exemple même de lafausse bonne idée.En effet, notre Communauté d’agglo-mération mène déjà une politiquesociale en pointe en termes de trans-port en commun.Deux exemples :pour les allocataires du RMI/RSA etles demandeurs d’emploi sous condi-tion de ressources, les transports sontgratuits. Pour les jeunes de 6 à 26 ans,les membres des foyers bénéficiairesde la Couverture maladie universellecomplémentaire (CMUC), les bénéfi-ciaires de l’Allocation adulte handi-capé (AAH), les familles nombreuses…,les transports sont à moitié prix.Globalement, le prix moyen d’un

voyage est de 0,56€ et plus de 60 %des voyages sont effectués avec destarifs réduits ou gratuits, pour un prixmoyen de 0,23€.La gratuité totale obligerait à préleversur les contribuables entre 17 et 18 mil-lions d’euros d’impôts supplémentaireschaque année pour compenser larecette perdue des ventes des billets.Ce que souhaitent avant tout les usa-gers, les enquêtes le prouvent, c’estdavantage une augmentation des fré-quences des bus et métros plutôt quela gratuité du transport.

Rémy Orange, Annette de Toledo,

Patrick Morisse, Danièle Auzou,

Daniel Launay, Thérèse-Marie Ramaroson,

Catherine Depitre, Philippe Schapman,

Dominique Grevrand, Catherine Olivier,

David Fontaine, Béatrice Aoune-Sougrati.

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Le Stéphanais du 25 juin au 6 juillet 200912

Culture en scène

L a culture ne serait-ellequ’une cerise sur legâteau qu’on s’offre unefois les factures payées

et les soucis du quotidien enfin résolus.Eh bien non! La Ville refuse cette fata-lité et décide d’appliquer dès la rentréele tarif réduit aux Stéphanais. « Le RiveGauche est leur maison, il est donc logi-que qu’ils bénéficient de cet avantagetarifaire, revendique l’élu à la cultureJérôme Gosselin. Je suis particulière-ment attaché à la proposition d’unabonnement à trois spectacles pour24€ qui encourage à revenir. »« Nous craignons que l’augmentation dela précarité éloigne un certain nombrede Stéphanais du Rive Gauche, s’in-quiète le directeur Robert Labaye. C’estpourtant aujourd’hui qu’il faut respirerle bon air du spectacle. »Avec une programmation à la fois ambi-tieuse, éclectique, pointue et parfoisplus grand public, ouverte sur le monde,le Rive Gauche renforce son rôle d’équi-pement culturel de proximité et àrayonnement large.Scène conventionnée pour la dansedepuis six ans, le centre culturelcontinue de tracer son sillon choré-graphique. « Le public nous suit et nousrenforçons nos actions d’éducationartistique auprès des collégiens etlycéens de la région. » Nadine Beaulieuou Dominique Boivin viendront présen-ter leur nouvelle création. De belles ren-contres métissées devraient aussi voir lejour avec, en novembre, Douar, de KaderAttou et la compagnie Accrorap pourun hip-hop exécuté sur des mélopéestraditionnelles arabes. En mars, la pièce

Babemba de Serge Aimé Coulibaly célé-brant quatre grandes figures del’Histoire africaine récente est annoncéecomme un grand moment.Le Rive Gauche poursuit aussi sonexploration de l’univers du cirque.Premier temps fort programmé le16 octobre avec Fears de Manu Kroupit« un bijou qui nous plonge par le biaisdu mime et des effets visuels dans lemonde fantasque d’un célèbre musi-cien ». À ne pas rater en janvier, LesClowns de François Cervantes, ou la ren-contre de trois clowns qui vont d’abordapprendre à se connaître, avant de s’ap-proprier une des célèbres tragédies sha-kespeariennes.En musique, il faudra compter avec despersonnalités aussi différentes que les

Puppini Sister’s, trio féminin britanniquede pop/jazz a cappella ; Mano Solo etses chansons entre rock alternatif etmusette ou encore l’inclassable belge àla rock’n’roll attitude: Arno.Huit spectacles de théâtre seront égale-ment à l’affiche avec des formes très dif-férentes : depuis les monologues à60 personnages dans Le dire trouble des choses de Patrick Lerch ; duthéâtre–danse de Tous des gagnantsd’Arne Sierens ; Macbett, un classiquerevisité par Ionesco et mis en scène parla compagnie Caliband; ou encore leretour de Vanessa Vandurme qui, aprèsRegarde maman, revient avec UneFemme blanche. Enfin, comme chaque année, une vérita-ble place est faite aux graines de specta-

teurs avec cinq spectacles jeune public.Premier rendez-vous avec Flash marion-nettes, en décembre et la très libreadaptation d’Alice, d’après LewisCarroll. u

«Respirons le bon air du spectacle»

Le centre culturel le Rive Gauche dévoile sa programmation pour la saison prochaine.Et en ces temps difficiles, il propose un tarif préférentiel destiné aux Stéphanais.

Rive Gauche

Le cirque hirsute et son Bal Caustique, les Puppini Sister’s et de la danse hip-hop par la compagnie Accrorap.

Prenez dateLes inscriptions se feront par cor-respondance au moyen d’un formu-laire disponible dans le programmedu Rive Gauche avec le Stéphanais du27 août ou à télécharger sur le sitewww.saintetiennedurouvray.fr à par-tir du 1er septembre. Les réservationshors abonnement sont à effectuerdirectement à la billetterie à partir demardi 15 septembre, 13 heures ou partéléphone au 0232919494.

© J.Ruiz de la Hermosa

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O livier Gosse s’estfait un nom dans la ville. Le livre

de témoignages d’habitantsd’Hartmann On appelle ça del’humanité, fruit de la relationqu’il est parvenu à tisser durantcinq années, a marqué lesesprits. Aujourd’hui, l’auteur,metteur en scène, chanteur,poursuit son projet et multiplieles rencontres avec d’autresfemmes de quartiers de la ville.Intitulée Autour de la femmemosaïque, cette nouvelle aven-ture l’a conduit à faire laconnaissance d’habitantesd’horizons assez divers. Lesrécits collectés lui permettrontde nourrir un spectacle qui seprésentera sous la forme demonologues féminins. « Mais,je n’ai pas d’idées trop arrêtées.Dans les arts, on est toujours un peu comme ChristopheColomb: on part pour rejoindreles Indes et finalement ondécouvre les Amériques. C’estce qui est passionnant. »Ce jeudi après-midi, l’artiste arendez-vous avec les habituéesde l’atelier communication del’Aspic. Dans la salle, Hassina,Zahra, Martha ou Tsolmon-

Chimed se racontent dans unfrançais hésitant. Malgré cettebarrière, elles apprécient l’ex-périence. « J’ai parlé des problè-mes quand on quitte le pays,c’est ma vie, mais elle ressem-ble à celle d’autres femmes »,estime Hassina. « C’est impor-tant de parler, de ne pas êtreseule », ajoute Chimed.Olivier Gosse est touché parla liberté de ton lors de cesdiscussions. « Nous avons deriches débats sur la sexualité,l’éducation des filles, le com-portement des hommes, à pro-

pos desquels les points de vuemodernes ou plus traditionnelsse confrontent. » Afin d’enrichirsa collecte, l’auteur a contactéde nombreuses structures :l’Aspic, mais aussi l’antennesociale Caf, le collègeRobespierre où les élèves dedeux classes de 6e ont inter-viewé des mamans, l’associationÉducation et formation, les cen-tres sociaux Georges-Brassenset de La Houssière…Parallèlement à ces récits devie, l’auteur tente d’animer unatelier d’écriture, permettant

de coucher sur le papier cesparoles. Véronique Jacobs arépondu à cette invitation. « Jerêve d’écrire ma vie, c’est uneexpérience, l’occasion de direce que je pense de ma ville, demon environnement… » Deprochains ateliers sont pro-grammés chaque jeudi soir jus-que fin juillet. u

• Ateliers d’écriture,

gratuits, ouverts à tous, les jeudis

soirs de juillet de 17 à 19 heures,

bibliothèque Elsa-Triolet,

place Jean-Prévost.

Les femmes ont la parole

Avant que naisse la pièce de théâtre « Autour de la femme mosaïque »,Olivier Gosse poursuit sa collecte de récits oraux ou écrits d’habitantes.

Témoignages

La saison des traditionnelles auditionsde fin d’année au conservatoire demusique et de danse de la villes’achève lundi 29 juin avec un concertdonné par une quinzaine d’élèves issus detrois cours différents. Participent à la soi-rée, des adultes de l’atelier chanson de

François Pognon, des enfants de la choralemenée par Corentin Pavie et quelques pia-nistes, élèves de Marie-Christine Pognon.Ensemble, ils interprèteront une partie durépertoire de Boris Vian dont on fête lecinquantenaire de la mort. Ainsi le publicpourra ré-entendre ou découvrir quelques

classiques du poète, auteur et musicien dejazz, comme Le déserteur ou La java desbombes atomiques. u• Concert, lundi 29 juin, 19 heures,

espace Georges-Déziré (271, rue de Paris),

salle Raymond-Devos. Entrée libre.

Les élèves chantent Boris VianConcert-audition

Collecte de témoignages, ateliers d’écriture, Olivier Gosse multiplie les rencontres en vue de nourrir son projet artistique.

Exposition Õ du 3 au 23 juillet

80 ansde papierMichel Ryckeghem,en collaboration avecle groupe histoireet patrimoine du centresocioculturel Déziré,présente l’expositionretraçant les 80 ansd’existence des

papeteries de la ChapelleDarblay. Entrée libreaux horaires d’ouverturede l’espace Georges-Déziré,276, rue de Paris.

Balade Õ 28 juin

Baladecommentée

La Maison des forêts(chemin des Cateliers)organise une baladecommentée le 28 juinde 10 à 12 heures,à destination d’un publicfamilial, sur le thème« traces et empreintes »à découvrir en forêt du Rouvray.Réservation conseilléeau 02 35 52 93 20.

Fête nationale Õ 14 juillet

Feu d’artificeLe feu d’artifice du 14 juillet sera tiré dans le parc omnisports Youri-Gagarine à partir de 23 heures. Possibilité de s’y rendre en Mobilo’bus sur inscription au 02 32 95 83 94.

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Journal des sports

E nchaînements techni-ques, lancers acroba-tiques, figures gymni-ques… les onze athlè-

tes du club des Crazy girls, en justau-corps bleu turquoise et blanc, âgéesde 6 à 19 ans, n’ont pas à rougir deleurs performances. Le 22 février der-nier, à Voves, en Eure-et-Loir, elles ontraflé deux prix au championnat deFrance de twirling bâton en duo.Carolane et Camille, âgées de 11 ans,décrochent une 3e place catégoriehonneur 1 ; Pascaline Guizier et NinaKhabouri, une 6e place en excel-lence 4. À peine six mois d’existenceet déjà un premier palmarès. Fondé enseptembre dernier par PascalineGuizier, le club de twirling majorettesde la ville connaît un certain succèsauprès des adolescentes. « Et bientôtpeut-être auprès des garçons ! »,espère la jeune capitaine de 17 ans. Eneffet, le genre féminin n’a aucuneexclusivité dans cette discipline qui sepratique seul, en duo ou en équipe.Majorettes depuis onze ans et ex-capitaine au sein du Réveil quevillais,Pascaline Guizier voue une passionsans borne à ce sport. « À 6 ans, jeparticipais déjà à mon premier cham-pionnat de France. J’ai terminé 4 e aupied du podium, un sacré souvenir ! »Et la différence entre le twirleur et lamajorette ? « Les premières dansenten salle, alors que les secondes prati-quent le défilé en extérieur. »L’an prochain, le club devrait intégrerla fédération de twirling bâton, plussérieuse et de surcroît reconnue par le comité olympique. Du haut de ses18 ans, Pascaline pourra passer sondiplôme de moniteur et « faire passerles “ bâtons ” à mes filles », lance-t-elle d’un air décidé.

Aujourd’hui ce sport a évolué. Onest bien loin de l’image de JosianeBalasko dans Nuit d’ivresse, bienloin des clichés de majorettes kitchqui s’affichent dans les fêtes de villageou de quartier. Au contraire, le twir-ling bâton, est une activité sportivecomplète qui nécessite des qualitésphysiques et artistiques. Pour mieuxs’en rendre compte, il suffit de faire untour du côté du gymnase Jean-Macé.Et admirer Pascaline et ses twirlingmajorettes durant leurs entraîne-ments : l’ambiance y est plutôt festive,mais la rigueur est de mise. Tandis que

les enceintes crachent des airsd’Aretha Franklin, les majorettes che-vronnées dansent, sautent et fontvirevolter leur bâton, tantôt entreleurs doigts, tantôt en l’air.Sport artistique qui allie dextérité,gym au sol et danse, les exigences queréclame le twirling bâton sont aussiimportantes que celles de la gymnas-tique rythmique et sportive (GRS).« Esprit d’équipe, harmonie et énergiesont requis sur le praticable ! », souli-gne celle qui tient le club à bout debras, secondée par sa maman, FannyMorel, présidente de l’association.

Pour Pascaline, les vacances serontl’occasion de travailler sa nouvellechorégraphie qu’elle exécutera lors duchampionnat de France en solo enoctobre prochain. Là, ce sera dusérieux. u

• Contact: Crazy girls,

association présidée par Fanny Morel,

6, rue de l’Orée du Rouvray,

tél. : 0235604744.

Mél. : [email protected]

À bâtons rompusLe lancer de bâton est de nouveau pratiqué à Saint-Étienne-du-Rouvray.Avec l’association Crazy girls, la ville retrouve un club de twirling majorettes.

Twirling bâton

La discipline a beaucoup évolué pour devenir une activité sportive à part entière nécessitant de nombreuses qualités.

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Le Stéphanais du 25 juin au 6 juillet 200916

Invitée

D epuis 1964, led e r n i e rd i m a n c h ed’août, la fête

des Castors s’installe place desNations-Unies. Jeu de boules,repas sous la tente, poneys,musique et vide greniers… la fête du quartier fut untemps la dernière à survivre àSaint-Étienne-du-Rouvray.D’autres quartiers ont pris larelève récemment, mais seulecelle des Castors peut aligner 45 bougies. « Les anciensdisent encore “ la fête duparti” parce que ce sont lescommunistes du quartier quil’ont montée », raconteGeneviève Lugat, présidentedu comité d’organisation etune des fondatrices avec sesvoisins, les Blasquez, Bonnard,Bodere, Leclerc, Gautrais…« Au début, la fête se faisait le14 juillet avec une retraite auxflambeaux. Mon mari etNicanor* assuraient le toro defuego. Quand il y a eu lesbagarres entre les bandes deSotteville, du Château Blanc,d’Elbeuf, on a arrêté pourrefaire autre chose le dernierdimanche d’août, autour de laLibération. » Dans ce quartiercheminot construit en 1958,tout le monde se connaissait.« Le gros œuvre des maisonsétait fait par des tâcherons etchacun faisait les finitions avecl’aide des voisins. Nous avonscreusé nos caves nous-mêmes,c’est pour ça qu’on s’appelleles Castors, et c’est pour çaaussi qu’on s’entend bien entrevoisins », résume Geneviève

Lugat qui fêtera ses 79 ans à lafin de l’année.

«« JJee nnee ssuuiiss ppaass dduu ggeennrree àà rreesstteerr aassssiissee.. JJ’’aaii ééttéé

éélleevvééee ccoommmmee ççaa »»

L’âge n’a pas limité ses engage-ments. Toujours partante, la septuagénaire rentre deGiverny, le voyage offert par

la municipalité aux anciens ;elle y est allée trois fois desuite en tant qu’accompagna-trice. Le vieillissement de sesamis, ses voisins, la navre. « Ilfaut les bousculer ! Chez toitout seul, tu fais quoi? » Demême, elle accompagne lesvoyages organisés par lecomité local de l’UNRPA,l’union nationale des retraités

et personnes âgées dont elleest membre du bureau, « maisl’UNRPA, c’est d’abord pourdéfendre les retraites, la sécu-rité sociale ».Elle est aussi animatrice d’ate-liers manuels, à l’associationFemmes solidaires, et suit elle-même des cours. L’anciennefemme de service dans lesécoles est toujours au syndicat

CGT des communaux retraités.Elle est encore membre ducomité de jumelage, des asso-ciations Droujba et Circolo ita-liano… C’est simple, elle estpartout. « J’ai été élevéecomme ça. J’ai commencé à laJac, la jeunesse agricole chré-tienne, j’ai fait du théâtre. Monmari n’était pas du genre à res-ter assis non plus. Enfants etpetits-enfants sont tous enga-gés aussi. » Même si elle lâche en riantqu’il faudra bien qu’elle prennesa « retraite de retraitée », etqu’elle veut garder « un peu detemps libre », Geneviève Lugatne paraît pas vouloir s’arrêter.Après avoir appris le russepour accueillir les délégationsdu comité de jumelage, elles’est mise à l’italien. Elle a aussien projet un atelier manuel aufoyer Geneviève-Bourdon,parce qu’elle trouve que c’esttrop calme.En attendant, elle prépare lafête des Castors. Le collectif achangé mais rassemble tou-jours des gens d’un peu par-tout : du quartier bien sûr, maisaussi de Sotteville, LaHoussière, le Château Blanc.De premières réunions en juinont tracé les contours de laprochaine édition, ne resteplus qu’à trouver l’animationmusicale. « Aujourd’hui la Villenous aide, au début c’était unvoisin, M. Leroux, qui venaitavec son accordéon et sonharmonica. » u

* Pierre Lugat et Nicanor Blasquez,

De mémoire de CastorsGeneviève Lugat est une septuagénaire hyperactive. En ce moment, elle s’attelle avec un collectif à l’organisation de la plus ancienne fête de quartier, la fête des Castors.