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Le Stephanais Vente Olivier, c’est parti Ipelec, première entreprise à s’installer sur le nouveau parc d’activités de la Vente Olivier. p. 3 Reconstruire le lien social Le point des chantiers en cours et une rencontre avec les associations qui mènent l’accompagnement social dans les quartiers. p. 4 et 5 3 + 1 = Gravure Quatre graveurs exposent en octobre au Rive Gauche. p. 12 Testez vos muscles Tout un week-end de découverte sportive avec Hugues Dubosc à l’occasion de l’inauguration de la piscine Marcel-Porzou le 15 octobre. p. 15 Les carrefours giratoires contribuent à l’aménagement de la ville en régulant la circulation. p2 La priorité accordée aux giratoires Sciences en fête au Madrillet À l’occasion de la fête de la science les 13,14 et 15 octobre, le Stéphanais vous invite à découvrir la ville univer- sitaire avec ses 2 500 étudiants de haut niveau. p.10 Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 29 septembre au 13 octobre 2005 n°3

Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne

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Page 1: Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne

Le StephanaisVente Olivier,c’est partiIpelec, première entreprise às’installer sur le nouveau parcd’activités de la Vente Olivier.

p. 3

Reconstruirele lien socialLe point des chantiers en

cours et une rencontre avec

les associations qui mènent

l’accompagnement social

dans les quartiers.

p. 4 et 5

3 + 1 = GravureQuatre graveurs exposent enoctobre au Rive Gauche.

p. 12

Testezvos musclesTout un week-end dedécouverte sportive avecHugues Dubosc à l’occasionde l’inauguration de la piscineMarcel-Porzou le 15 octobre.

p. 15

Les carrefours giratoires contribuent à l’aménagement de la ville en régulant la circulation. p2

La priorité accordéeaux giratoires

Sciences en fêteau MadrilletÀ l’occasion de la fête de la scienceles 13,14 et 15 octobre, le Stéphanaisvous invite à découvrir la ville univer-sitaire avec ses 2 500 étudiants dehaut niveau. p.10

Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 29 septembre au 13 octobre 2005 n°3

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Le Stéphanais2

Deux carrefours giratoires viennent d’être réalisés et d’autres le serontbientôt. Bénéfices attendus : réduire la vitesse sans gêner la circulation.

Le giratoire au carrefour des rues Julien-Grimau et des Cateliers.

Temps fort� Le Stéphanaisen ligneLe journal est enligne surwww.ville-saintetiennedurouvray.fr dès levendredi de saparution.

� RectificatifLe numéro de téléphonedu centre social de LaHoussière est erronédans le guide de la villepage 38. Il convient delire 02 32 91 02 33.

� Attention aux fauxdémarcheursPour ne pas êtrevictimes dedémarcheurs oudémarcheuses seprésentant sous de fauxprétextes (mairie,EDF...), il estrecommandé de vérifierl’identité des personneset de réclamer une carted’accréditation.

� Journées des malvoyantsLes 8 et 9 octobre,journées nationales desassociations d’aveugleset de malvoyants. Ellesvous informeront surleurs actions etsolliciteront votregénérosité.

Àvo

tre

serv

ice

A utomobilistesne loupezpas le virage.Pour des rai-

sons de sécurité et d’aménage-ment du paysage urbain, deuxgiratoires ont été réalisésrécemment. Le premier, à proxi-mité du centre de tri postal,marque l’articulation entreTechnopôle et futur quartierdes Cateliers. Le deuxième, ruede l’Orée du Rouvray, est l’unedes entrées des Cateliers etdonne accès au futur parcurbain. D’autres aménagementsde carrefours sont prévus. L’un,très attendu des habitants, seraréalisé au croisement des ruesde Stockholm, Pierre-Sémard etMarcel-Paul. Il réduira la vitesseen cassant la ligne droite. « Les

stops sont rarement respectés,la vitesse des voitures et desmotos est excessive dans lalongue ligne droite de la rueSémard », regrette un riverain.Les travaux commenceront ennovembre. Autres travaux annoncés ennovembre : au croisement dela rue Docteur Cotoni avec laPremière avenue, la rueDocteur Cotoni sera rétréciepour limiter la vitesse et un îlotcentral permettra aux riverainsd’entrer et sortir en toute sécu-rité. Cet aménagement est lefruit d’une rencontre des élusavec les habitants. Enfin, ungiratoire est prévu avenue deFelling début 2006, il desservirale quartier Jean-Macé en pleinetransformation. Si l’aménage-

ment de tels carrefours sedéveloppe, c’est que leurs avan-tages font la différence et justi-fient le surcoût de réalisation.En obligeant les conducteurs àréduire leur vitesse, le giratoirecontribue à diminuer les acci-dents. De plus, il facilite la flui-dité de la circulation et donc

occasionne moins de bruits etréduit la consommation de car-burant. Enfin, les ronds-pointsconstituent un élément du pay-sage urbain, particulièrement àSaint-Étienne-du-Rouvray oùun effort important est faitpour leur végétalisation. �

journal municipal d’informations locales.Directeur de la publication : Jérôme GosselinRéalisation : service municipal d’information et de communication 02 32 95 83 [email protected] 458 – 76806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEXMise en page : Aurélie MaillyConception : AnatomeInfographie : Daniel Coat, Emilie RevêchonRédaction/photographies : Michel Chaussade,Nicole Ledroit, Dan Lemonnier, Francine Varin,Isabelle Friedmann.Photographes : Jérôme Lallier, HEKA, Gérard Chantier, Pierre Pytckowicz.Distribution : Claude AllainTirage 15 000 exemplairesImprimerie : ETC, 02 35 95 06 00Publicité : Médias & publicité, 01 49 46 29 46

Le StéphanaisRappel de sécurité routièrePour entrer sur le giratoire, vous devez céder le passage à ceuxqui y sont déjà engagés. Lorsque le giratoire dispose de plu-sieurs voies de circulation, vous devez circuler sur la voie dedroite. Toutefois, si vous prévoyez de sortir à gauche de votreaxe d’entrée, vous pouvez emprunter la voie la plus proche duterre-plein central. Si vous changez de voie, vous devez signa-ler votre intention avec le clignotant et laisser la priorité àceux qui circulent sur la voie que vous souhaitez rejoindre.Pour sortir du giratoire, n’utilisez votre clignotant qu’aprèsavoir dépassé la dernière sortie avant la vôtre.

Les giratoires,priorité de la Ville

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I pelec, InstallationPréfabriqué Électricité,a tranché. L’entreprise

actuellement installée àSotteville-lès-Rouen annoncesa future implantation sur leparc d’activités de la VenteOlivier. Le permis deconstruire a été délivré et l’en-treprise devrait ouvrir ses por-tes au printemps 2006. Ipelecest spécialisée dans la fabrica-tion et l’installation de réseauxde câblages électriques préfa-briqués, dits « pieuvres électri-ques ». Sa clientèle, principale-ment des entreprises du bâti-ment, s’étend sur toute laFrance. Ipelec a choisi la Vente Olivierparce que son site de

Sotteville-lès-Rouen devenaittrop exigu. « Nous n’avons pastrouvé de bâtiment adapté ànos activités », constate Jean-Louis Robert, directeur de lasociété, « donc nous faisonsconstruire ; et comme 80 % demes salariés habitent la rivegauche de Rouen, la VenteOlivier c’est le mieux pournous ». L’entreprise emploie unequarantaine de salariés.L’installation sur le nouveauparc d’activités, sur un terrainde 3 400m2, va lui permettrede développer sa production :« l’objectif premier est d’amé-liorer notre productivité, maisnous allons aussi embaucher,au minimum une dizaine de

personnes », annonce le direc-teur. « La Vente Olivier a desatouts », rappelle le service del’Agglo chargé de la commer-cialisation, « une bonne liaisonautoroutière, un environne-ment vert et il n’y a pas d’autresite à proximité sauf leMadrillet, mais qui a une thé-matique précise ». �

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La société de câblage électrique est la première entreprise à s’installer sur le parc d’activités de la VenteOlivier.

L’installation sur le nouveau parc d’activités va permettre à Ipelec de développer sa production.

L’agglomération se réunit à la Salle FestiveLundi 3 octobre, le Conseil d’agglomérationtiendra séance à Saint-Étienne-du-Rouvray. Les102 élus communautaires de l’agglomérationrouennaise se retrouveront à 18 heures à la sallefestive. Comme les séances du Conseil munici-pal, les séances du conseil d’agglomération sont

ouvertes au public : c’est donc l’occasion d’allerécouter les débats. L’agglomération gère d’im-portants dossiers pour les habitants : l’assainis-sement, l’eau, les transports, l’environnement, laculture, le sport, la politique de la ville. �

Ipelec se raccordeà la Vente Olivier

Elle court, elle court, la fibre optiqueLes services techniques travaillent depuis l’été à la pose defibres optiques dans les sous-sols de plusieurs quartiers. La fibreoptique est passée en juillet rue Gambetta et rue Jean-JacquesRousseau, en août rue Roger Salengro, avenues du Val-l’Abbé etdu Bic-Auber ; elle est passée en septembre rue Julian-Grimau.D’autres travaux sont prévus pour 2006. Cette technologie per-met de constituer des réseaux informatiques de haut débit ; lesservices municipaux pourront ainsi être reliés entre eux par intra-net et renforcer leur efficacité. �

C’est en cours

À mon avis

Pas un jour ne se passesans que le Président de laRépublique et le gouver-nement Villepin-Sarkozyne prennent des mesuresqui vont contribuer àaggraver la précarisationde l’emploi, comme avecle contrat nouvelleembauche qui donne lapossibilité au patronat delicencier comme il l’entendou, pour prendre un autreexemple, celles qui vontpriver l’Etat de ressourcesessentielles, avec la réduc-tion des tranches d’impôtpour les plus riches.Le summum est atteintavec le prix des carbu-rants, véritable racket desc o m p a g n i e spétrolières et del’ Etat qui provo-que une légitimecolère.

Tous les aspects de l’orga-nisation de notre sociétésont visés comme la santé,l’éducation, le logement,l'énergie, tous les servicespublics sont attaqués.La riposte doit être à lahauteur de toutes cesattaques !Pour ma part, je participe-rai à toutes les initiativesde contestation de cettepolitique, comme celleque les syndicats organi-sent le 4 octobre, et j’agiraipour construire, avec lepeuple de gauche danstoutes ses composantes,une véritable alternative,rompant franchementavec le libéralisme.

Hubert Wulfranc

maire,

conseiller génèral

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Le Stéphanais4

Logement

Chaque opérationde renouvelle-m e n t u r b a i n(ORU) boule-

verse la vie de ses habitants. Ilsdoivent déménager, parfoisdeux fois, quand le chantiernécessite un relogement tran-sitoire. Le moment peut êtreencore plus délicat à vivrepour les populations fragiles :familles monoparentales oupersonnes âgées, familles dont les parents ne parlent pasfrançais, ou éprouvent des difficultés avec la lecture etl’écriture. Chaque renouvelle-ment urbain met donc enœuvre des dispositifs d’ac-compagnement social. ÀHartmann et Macé, l’accompa-gnement des familles estconfié à deux associations :l’Œuvre hospitalière de nuit(OHN) et le Comité d’action et de promotion sociale(CAPS). Les animateurs sociauxde l’OHN interviennent sur le quartier Hartmann depuis

� Les élus àvotre rencontre• le 6/10 à 14 h,quartier Langevin/Thorez, au centreG.-Brassens,permanence de

Jacques Dutheil, maire-adjoint à l’urbanisme• le 11/10, 14 h, M

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sociaux du quartierVerlaine, permanencede Pascale Mirey, éluedéléguée au logement• le 13/10 à 10 h,quartier Macé, 15 rueGeorges-Courteline,permanence de HubertWulfranc, maire.

� Assemblées générales• La Fédérationnationale des décorésdu travail se réunit le 2 octobre à la Halle auxToiles à Rouen. Contact :Jacques Langlois, 2, rueGérard-Philipe, tél. : 02 35 65 30 29.• Les cheminotsretraités CGT seréuniront jeudi 6 octobreà 10 h 30 à la sallefestive.

� UnrpaLa section stéphanaiseappelle les retraités etfuturs retraités quisubissent la dégradationde leurs ressources à unrassemblement à Rouenle 12 octobre, suivied’un banquet à Yvetot.Transport assuré.Inscriptions au 02 35 66 46 21 ou 02 35 66 53 02 ou 02 35 66 28 89.

� Salon du boisAnoribois vous invite au5e salon du bois du 14 au 17 octobre auparc expo.

Vit

e d

it

Les familles bienaccompagnées

Louée soit la location-accessionLouer puis devenir propriétaire… C’est possible avec la location-accession proposée pour deux programmes de construction depavillons (type 4 et type 5) prochainement lancés par Logiseine,quartier Verlaine et résidence Jean-Lurçat. Le système permet auxfamilles de tester pendant quatre années leur capacité et leurvolonté de devenir propriétaire. Après une phase locative de 48mois, avec paiement d’une redevance et constitution d’une épargne,la phase d’accession varie entre 16 et 20 ans selon les capacités finan-cières de la famille. Les locataires-accédants bénéficient de prêtssociaux (selon ressources), d'une TVA à 5,5 %, d'une exonération detaxe foncière pendant 15 ans.

Par exemple, un couple avec deux enfants, aux ressources men-suelles de 2 600 € se porte acquéreur d’un T 4 sur 400 m2, vendu 120 000 €. Pendant 4 ans, il paie une redevance mensuelle de 566 €et épargne 214 €. Il constitue ainsi un apport personnel de 10 272 €.Pour emprunter, il bénéfice d'une avance du Conseil général (tauxzéro, remboursable sur 16 ans) de 14 875 €, d'une subvention del'Agglo de 7 000 €, d'un prêt Ciliance remboursable sur 11 ans de 9 000 € et d'un prêt social 75 413 €. Le remboursement mensuel deleurs prêts n’excèdera pas le montant payé en redevance + épargne,soit 780 €. Si vous êtes intéressés par les deux programmes deLogiseine, contactez Mme Laumier au 02 35 52 65 65. �

juin dernier. « Certaines famil-les ont des problèmes de surendettement », relève le responsable StéphaneLefebvre. « Pour d’autres, ils’agit de les aider dans leurdéménagement ou de leurapprendre à améliorer leurlogement ». En parallèle, les servicesmunicipaux du contrat de ville travaillent à susciter laparticipation des habitants àla vie du quartier. Le CAPSintervient à Macé avec un ani-mateur socioculturel, un édu-cateur spécialisé et uneconseillère en économiesociale et familiale. « Nousrepérons les difficultés etnous aidons les habitants à yfaire face », précise ChristelleLefevre, responsable de l’in-sertion par le logement. « Enfait, nous utilisons le renou-veau du quartier pour essayerde régler les difficultés desfamilles ». �

Deux associations interviennent sur les quartiers René-Hartmann et Jean-Macé depuis juin dernier. Objectif : accompagner les familles concernées par les opérations de renouvellement urbain.

« Info-café » quartier Verlaine où les habitants viennent parlerdes problèmes du quartier, du chantier, de leurs inquiétudes.En trois ans le CAPS a suivi plus de quarante familles.

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C’est en cours

un raccord défectueux et au bon fonctionne-ment des appareils. Le secteur concerné va del’avenue du Val-l’Abbé à la ligne SNCF, jusqu’auxrues Rondeaux et Victor-Hugo au Nord, et lesrues du Pont du Moulin et du Docteur Magnierau Sud, exceptés les quartiers Hartmann et Ruelle Danseuse. Pour tout renseignement, un numéro vert : 0805 806 060 de 8 h à 19 h (9 h/12 h le samedi). �

Permis de reconstruire

Les opérations de renouvellement urbain (Oru) entrentdans une nouvelle phase sur le plateau du Madrillet.

Façade quartier Verlaine. Les travaux de réhabilitation se poursuivent sur 189 logements.

En chantier

Q uartier Verlaine, lesdémolitions sontterminées. Elles ont

permis de modifier les ruesPaul-Verlaine et Alfred-de-Musset et de faire disparaître lapartie la plus dense du quartier.La deuxième phase de recons-truction a commencé en sep-tembre. Dans le même temps,les réhabilitations se poursui-vent sur 16 immeubles, soit 189logements. Les travaux consis-tent à remplacer les portes deshalls, à poser des portiers élec-

triques et à remettre en état lesfaçades détériorées par letemps. Quartier Jean-Macé, les tra-vaux de reconstructions débu-teront en 2006. Les travauxd’aménagement de réseaux etde voiries réalisés par la Villeont débuté pendant l’été. D’ici à2008, 162 logements individuelsou maisons de ville verront lejour. Centre commercial Renan,l’importante rénovation initiéepar la Ville entre aujourd’hui

dans sa phase finale : la démoli-tion de la partie ancienne estréalisée et la construction par leFoyer Stéphanais de la nouvelleagence de l’ANPE et de 21 loge-ments sociaux pourra débuter.Toutefois, des soucis financiersapparaissent avec des incertitu-des sur le financement du loyerde l’ANPE. L’agrément de l’Étatsur le financement des loge-ments est aussi en retard. Desdifficultés qui pourraient mal-heureusement allonger lesdélais de reconstruction. �

Afin d’améliorer la desserte eneau potable, l'Agglo. de Rouen va

accroître la pression de distribution au centreville. Le 10 octobre, la pression passera de 2 bars à une valeur comprise entre 3 et 4,5 bars. Toutesles installations en bon état sont conçues pouradmettre ces valeurs. Il est cependant recom-mandé d’être attentif, pendant les jours qui sui-vront le basculement, à une éventuelle fuite sur

La pression de l’eau augmente

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Au Madrillet,la science enterre d’accueil

C’est une nouvelle page qui s’ouvre.Avec le développement du Madrillet, Saint-Étienne-du-Rouvray est devenue une ville universitaire etscientifique de premier plan dans l’agglomération.Découverte à l’occasion de la Fête de la science. D e la matière

grise pourporter hautles couleurs

de la ville. C’est, à la fin desannées 1980, le choix des éluspour s’inscrire dans la traditionindustrielle de la commune,avec l’implantation duTechnopôle au Madrillet.Quelques années plus tard, le territoire du Madrillet navi-gue dans les hautes sphères dela science et des technologiesperformantes. L’implantation

d’un Technopôle compétitifrépond « à une nécessaireréorientation économiqued’une ville industrielle commela nôtre » explique le maire,Hubert Wulfranc. Depuis l’an2000, l’objectif est de renfor-cer un peu plus cette dynami-que, en favorisant le dévelop-pement d’une ville universi-taire. « La proximité du pôlede compétitivité, des labos derecherche et, sans doute, àterme d’une pépinière d’entre-prises, est très attractive

Dossier

w

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Le Stéphanais8

pour les étudiants », reconnaîtCafer Özkul, le doyen de lafaculté des sciences de Rouen. Plus de 2 500 étudiants arpen-teront cette année les amphisdes établissements publics ouprivés qui se partagent le site.Les plus anciens à avoir emmé-nagé sur ce campus, en 1997,sont des élèves de l’INSA(Institut national des sciencesappliquées). La totalité deseffectifs de cette école presti-gieuse – soit 1 600 étudiants –s’installera au Madrillet pour larentrée 2009. Deuxième écoled’ingénieurs à avoir élu domicile à Saint-Étienne-du-Rouvray, l’Esigelec (École supé-rieure d’ingénieurs en génieélectrique) compte plus demille élèves. Le plus gros bataillon estdésormais formé des étu-diants en mathématiques, phy-sique et informatique de lafaculté des sciences de Rouen,soit 1 400 personnes. Preuve del’importance prise par cesmatières, le transfert en cetterentrée d’une partie de labibliothèque universitaire.L’arrivée de cette populationjeune et qualifiée réjouit

le maire, qui compte « sur lavitalité sociale que cela peut engendrer pour la population toute entière ». Un nouveau souffle en quelquesorte. Toutefois, dans l’immé-diat, les relations ne se tissentpas naturellement entre étudiants, chercheurs etStéphanais. Pour faciliter lagreffe et obtenir que les étu-diants restent à Saint-Étienne-

du-Rouvray au-delà des horai-res de cours, la ville ne ménagepas ses efforts. Elle a mis à ladisposition de l’État cinq sites,à la fois proches du campus etintégrés au tissu urbain, pourque soient construits des loge-ments étudiants. C’est aujourd’hui la priorité.Mais les objectifs du contratÉtat-Région 2000-2006 ontpris du retard et les premières

opérations commencerontdans quelques mois. Ainsi, lanaissance d’une Maison del’étudiant, lieu de vie par excel-lence, a été ajournée. Dans cesconditions, pas facile de déve-lopper la vie sociale. Quantaux étudiants, ils font tous lemême constat que Pierre del’Esigelec : « Au Madrillet, ilmanque des logements et desnanas ! » Ceux qui ont connu

le campus de Mont-Saint-Aignan regrettent la proximité des écoles de commerce, plus féminisées. À terme, lapopulation estudiantine duMadrillet devrait frôler les 5 000 âmes. Avec peut-êtreune plus grande mixité. �

Dans le hall de l’Institut National des Sciences Appliquées.

Les labos vous ouvrent leurs portes,les scientifiques ouvrent le dialogue…Du 13 au 15 octobre, la Fête de lascience bat son plein avec l’installationd’un village des sciences auTechnopôle dont l’accès est gratuit. Encette année mondiale de la physique,une vingtaine de stands dressés dansle hall de la faculté des sciencesaccueillent les scolaires et le grandpublic. Au programme : exposition surEinstein, atelier sur la propulsion avecdragster et fusées à eau, énergies

renouvelables, démonstration derobots par les élèves du club E=M6.On retiendra également un ambi-tieux programme de conférencesjeudi 13 et samedi 15 dans l’amphithéâ-tre de la faculté (réservations au 02 3295 36 78). Ainsi, le 13 à 10 heures,Claude Clément, présidente de l’Unionrégionale des ingénieurs de Haute-Normandie, évoquera le « Rôle dessciences et techniques dans les enquê-tes de police ». À 11 heures, Pierre-Emmanuel Berche, maître de confé-

rences, parlera des « Lois d’échelles oupourquoi les montagnes sont-ellesplus hautes sur Mars que sur terre,pourquoi les autruches ne volent-ellespas, pourquoi l’éléphant vit-il pluslongtemps que la souris ? ». Côté visites, cinq laboratoires vousreçoivent. Jeudi 13 octobre, les portessont ouvertes au Centre d’étude et derecherches technologiques et indus-trielles sur les énergies propres et, éga-lement à l’Insa, au laboratoire demécanique de Rouen (renseignements

au 02 32 95 97 07). Vendredi 14, l’Esigelec reçoit par grou-pes de 15 personnes. Vous pouvezdécouvrir les travaux menés par leComplexe de recherche interprofes-sionnel en Aérothermochimie (Coria)vendredi 14 après-midi et samedi 15(renseignements 02 32 95 37 49). Enfin,SGS Multilab officiellement inauguréle 15 septembre, vous invite à décou-vrir ses laboratoires.

Le village fête les sciencesAu programme

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Ville-campus, rencontred’un nouveau type

D e jeunes ingé-nieurs quiphosphorentà quelques

pâtés de maison, c’est unechance pour les Stéphanais. Siles deux populations s’obser-vent parfois avec méfiance,les quelques contacts organi-sés l’an dernier prouvent queles idées reçues ne résistentpas aux rencontres. Face àl’augmentation des demandesde subventions d’associationsétudiantes, la mairie a mis enplace une commission « vieestudiantine » : elle sélec-tionne les dossiers selon descritères plus humanitaires quefinanciers. Pas question desubventionner des opérationssi elles ne profitent pas, enretour, aux jeunes de la ville. Une logique de partenariatqui se base sur « la réciprocitéd’intérêts » explique JérômeLalung, responsable du servicejeunesse. « Ce n’est pas uni-quement un soutien aux asso-ciations étudiantes, il fautaussi que les projets aient unintérêt pour les Stéphanais ».Ce fut le cas avec un projethumanitaire des étudiants del’INSA : ceux-ci demandaient500 euros d’aide municipalepour aller installer une salleinformatique dans un villagesénégalais. La Ville leur aaccordé cette enveloppe àcondition qu’ils mettent en

place, à l’occasion de leurvoyage, une correspondanceentre écoles primaires sénéga-laises et stéphanaises. À leurretour, les étudiants ont orga-nisé une soirée de restitutionde l’opération, ouverte à tous,avec la projection d’un film.Autre exemple de partenariat :le club électronique E=M6 del’Esigelec a obtenu 1 500 eurosde la ville pour la fabricationde robots capables de concou-rir à la coupe de France derobotique. En contrepartie, lesjeunes ingénieurs ont associéhuit jeunes Stéphanais à leursateliers de robotique. « La ren-

contre qui ne peut pas se fairenaturellement s’est faiteautour d’un projetcommun » explique JérômeLalung. « C’est très valorisantpour les jeunes, ils ont fait de l’électroniqueavec des étudiants-ingénieurs,dans leur école. En plus, ils ontappris quelque chose que,nous, nous ne maîtrisons pas ».Bilan très positif : les deux par-ties souhaitent reconduire cepartenariat.Opérations de sensibilisa-tion des écoliers à l’impactdes piles sur l’environnement,démonstrations tout public

de logiciels informatiquesdans le centre commercial ouencore actions de soutienscolaire sont autant d’opéra-

tions qui visent à tisser desrelations plus étroites entredes jeunes aux itinéraires sou-vent différents. �

Au restaurant de la faculté des sciences.

Inciter les étudiants à s’investir dans la vie sociale de Saint-Étienne-du-Rouvray,donner aux Stéphanais le goût des sciences et leur montrer que l’université n’est pasinaccessible… C’est le pari de la rencontre entre deux mondes.

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« Pas de blé, pas de rentrée », les étudiants de l’Université deRouen étaient en colère, mi-septembre. « La dotation globalede fonctionnement de l’université est insuffisante », expliqueCafer Özkul, le doyen de la faculté des sciences. « Depuis2000, on rogne sur nos réserves, elles sont épuisées. Il faudrajouer sur le calendrier universitaire pour rattraper les temps decours perdus ». Pour Hubert Wulfranc, le maire de Saint-Étienne-du-Rouvray, « on a eu la confirmation de la situation exsangue du budget accordé par l’État à ses grandes missionsrégaliennes. »

Rentrée chahutée à l’université

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Depuis 2002, votre laboratoireainsi que l’Institut desmatériaux de Rouen, ont migréau Madrillet. Quels sont lesatouts du site ?

AM : Le campus de Mont-Saint-Aignan est saturé et n’offreplus aucune possibilitéd’expansion. Or, pourdévelopper les sciences, il nousfallait de la place. On a aussivoulu rapprocherl’enseignement et la recherche,pour plus de cohérence. Autreavantage pour nous : lasituation du Madrillet, trèsaccessible, nous rapproche deslabos d’Île-de-France.Quels sont vos projets pourtoucher une population qui nes’intéresse pas aux sciences ? AM : Pour augmenter le nombre

de scientifiques en France, cequi est nécessaire, il fautsensibiliser les élèves dès leprimaire. J’ai reçu le soutienfinancier du CNRS, del’Université et du Rectorat pourmettre en place une « classescientifique » au Madrillet. Elleaccueillera les instituteurs et

leurs élèves : ils ytrouveront dumatériel scientifiqueà usagepédagogique, maisaussi quelqu’un quipeut accompagner letravail d’éveil auxsciences. Les élèvessont très réceptifs,c’est fabuleux detravailler avec eux, leschercheurs sontenthousiastes. Il fautdonner aux jeunes, etparticulièrement auxfilles sous-représentées dans cesdisciplines, l’envie desuivre les filièresscientifiques.D’autant qu’elles

débouchent sur des carrièresoù le chômage est faible.Vous souhaitez que lesrelations entre l’université et laville qui l’accueilles’intensifient.AM : Il manque une liaisonroutière simple entre leTechnopôle et la ville. C’estaujourd’hui un projet à rendreprioritaire. L’Université doitjouer un rôle attractif pourl’ensemble de la rive gauche, ceserait dommage que lacommune sur laquelle elle setrouve n’en profite pas.

La science doit faire envie

Alain Menand est profes-seur de physique àl’Université de Rouen etdirecteur de la physiqueau ministère del'Enseignement supérieuret de la Recherche.

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Les moyens de laréussite manquentDes universités plus chères, des étudiants plus pauvreset des résultats médiocres… La situation des universitésfrançaises inquiète en cette rentrée universitaire. Le phéno-mène n’est pas uniquement rouennais. Ainsi, le syndicat étu-diant Unef dénonce une hausse des coûts d’inscription de20 % sur cinq ans, mais aussi des cotisations à la sécuritésociale, des tarifs de restaurants universitaires. Sans mêmeparler du logement en véritable crise avec 151 000 places dis-ponibles pour 450 000 demandes. Cette situation précariseles étudiants issus des familles les moins aisées : les aides del’État, en particulier les bourses sociales, n’ont que très faible-ment augmenté ou sont restées stables. Résultat : 65 % desétudiants doivent travailler pour payer leurs études.

Officiellement, l’augmentation des droits d’inscriptiondoit permettre d’offrir de meilleures prestations aux étu-diants. Les mouvements de contestation engagés par les étu-diants et les professeurs montrent une réalité plus délicate.Beaucoup dénoncent un désengagement de l’État à l’originede l’inquiétante misère des Universités françaises. Ainsi, aumois de septembre l'Organisation de coopération et dedéveloppement économiques (OCDE) rappelle que le niveaude l’investissement de la France dans l’enseignement supé-rieur reste en dessous de la moyenne des pays membres avec1,1 % du produit intérieur brut contre 1,4 %. En outre, la France compte une trop faible proportion de jeu-nes diplômés des filières générales avec 26,7 % d'une généra-tion contre 32,2 % en moyenne dans l'OCDE et un tauxd’échec de 40 % en premier cycle. Dès lors, le classementinternational réalisé par l’Université chinoise de Shanghain’étonne pas : sur les 100 premières Universités, 4 seulementsont françaises.

Interview

Manifestation sur le campus.

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Les artistes gravent leur messageEx

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R obert Cheminprivilégie lacréation surcuivre avec la

taille-douce, l’eau-forte. Jean-Paul Mallard, lui, utilise tousmatériaux récupérés de notresociété dite de consomma-tion : plastique ; bois agglo-méré, CD... Jean-Pierre Poupionpréfère la taille en réserve, lebois gravé et, parfois, la lino-

gravure. Ces trois artistes membres del’Union des arts plastiquesengagent le dialogue avec leurinvité, Pierre Duclou. « Il nousdonne à voir une partie de sonengagement de l’art dans la vieau travers de ses gravures »,indique Gérard Chantier, prési-dent de l’UAP. « Sa gravure estpuissante dans sa forme, lacouleur, tous les éléments

construisant le dire qu’ellessous-entendent. Pierre Ducloumûrit une recherche qui tend àconcilier la rigueur de la struc-ture devenue forme, à sponta-néité du geste qui grave, trace,lie la couleur et la matière. Ildonne équilibre et personna-lité à la liberté ; liberté d’expri-mer, liberté d’interpréter »,analyse Gérard Chantier.Pierre Duclou collabore égale-

ment au Mouvement de la Paix.Il estime en effet que« l’homme militant peut êtreprésent avec ce qu’il fait demieux. Ça n’en fait pas une œuvre militante mais cela se situeclairement comme un engage-ment. » �

Jean-Pierre Poupion, en pleine séance de gravure sur bois, est l’un des quatre artistes qui exposent au Rive Gauche. À voir également, les œuvres de Pierre Duclou(en haut à gauche), Robert Chemin (en bas à gauche) et Jean-Paul Mallard.

UAP 3+1, au Rive Gauche du 7 octobre au 10 novembre.

Trois graveurs de l’Union des Arts Plastiques se réunissent autour de leur invité,Pierre Duclou, et posent la question de l’engagement de l’artiste.

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� Jeux decartesSamedis 1er et 29 octobre,concours decoinchée à 14h(inscriptions dès

13h30) et de tarotà 20h30 (inscriptionsdès 20h) organisés parle Comité associatif desquartiers de SER.

� Lotos Les 13 octobre et 17 novembre à partir de14h30, salle festive,organisés parl’Orphelinat national deschemins de fer.

� Sortie des seniorsJeudi 13 octobre visiteguidée de Rouen, de 14hà 16h. 4 € par personne,transport compris.Contact : 02 32 95 83 94.

� Goûters-spectacledes retraités Les 17, 19, 20 et 21 octobre à la sallefestive. Inscriptionslundi 10 au foyerBourdon de 9 h à 11h ;mardi 11 à Brassens de9 h 30 à 11 h ; mercredi12 à La Houssière de 9 h 30 à 11 h et jeudi 13 octobre à Croizat de9 h à 11 h.

� Concours de dessin L’Union commercialedes artisans etcommerçants du centreanime une semaine surl'automne du 7 au 12 octobre. Un concoursde dessin sur ce thèmeest organisé pouradultes et enfants. Lesgagnants serontdésignés le 14 octobre.

Un nouvel Octobre en Normandie

P lus grand, pluslarge. Le nou-veau FestivalOctobre en

Normandie qui associe désor-mais la Région et les départe-ments de l’Eure et de la Seine-Maritime prend de l’ampleur.Ainsi, à la musique, l’opéra et ladanse, s’ajoute cette année lethéâtre. Le festival occupeaussi un nouveau territoire : ilest toujours au Havre, àDieppe, à Rouen, mais égale-ment dans l’Eure. Le festival jettera plusieurs foisson ancre au Rive Gauche : les4 et 5 octobre à 19 h 30 mar-queront un retour aux sourcesdu metteur en scène normandPaul Desveaux avec LesBrigands. De ce texte deFriedrich Schiller, il tire unefresque magnifique, uneréflexion sur la liberté, portéepar quinze acteurs flamboyants. Le Concerto Köln guidé parDavid Stern et la violonisteIsabelle Faust nous transpor-

tera aux XVIIe et XVIIIe siècles avec le concerto HeiligeDankesgesang, longtemps jugé« injouable » en raison de savirtuosité, et à la Symphonien°2 de Beethoven. Ce sera à 16 h, dimanche 23 octobre.Le festival déborde large-ment sur novembre : les 3, 4,5, 8 et 9 novembre à 20 h 30,place au théâtre avec Violette

sur la terre de CaroleFréchette. Le texte qui parled’une mine désaffectée et desgens qui y vivent, a séduit lenormand Maxime Leroux poursa première mise en scène ; ilen a confié l’interprétation àOlivier Saladin (ex Deschiens).Enfin, un des évènements de larentrée théâtrale sera aussi auRive Gauche avec Richard III

de William Shakespeare du 15 au 19 novembre à 19 h 30. Pour nous donner sa vision de cette fresque sanglante,Philippe Calvario s’est entouréde splendides comédiens dont le charismatique PhilippeTorreton dans une miseen scène qui s’annonce d’un« esthétisme barbare ». �

G authier Cristol aété reçu cet étéaux épreuves d’en-

trée de l’Orchestre pop-sym-phonique de l’agglomérationde Rouen. Élève de l’école demusique dans la classe detrompette de Sylvain Dubos etdans la classe de jazz de LucGosselin, Gauthier joue de la

trompette depuis huit ans.« On peut tout faire avec »estime-t-il, « du classique , dujazz, du contemporain, de l’or-chestre ou du trio ». À 13 ans,Gauthier est un des plus jeu-nes de ce bel orchestre de l’ag-glomération qui rassemble 70jeunes musiciens sous laconduite de Jean-Philippe

Dambreville et Didier Beloeil,et dont le répertoire alliemusique classique et jazz. Ilalterne désormais études aucollège et concerts pendantles vacances et les week-ends.Il a joué récemment enAllemagne et se produira bien-tôt au Zénith. �

Gauthier Cristol, jeune trompette de la renommée…

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Nouvelle formule pour le festival d’automne normand qui élargit sa palette au théâtre et étend son territoire à toute la région. Avec le RiveGauche parmi ses ports d’attache.

Le concerto Köln.

Jeune talent

Rendez-vous

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D epuis trois ans,le FCSERcompte uneéquipe de

foot féminine. « Nous avionsdes équipes mixtes jusqu’à 13ans. Après les filles devaientaller dans d’autres clubs si ellesvoulaient continuer à jouer »,résume Jean-Pierre Galliot, leprésident. « Nous avons pro-fité du renfort des emplois-jeunes pour monter uneéquipe en 2003. C’était du footà 7 et l’équipe jouait en districtuniquement ». Il a fallu bien

sûr faire de la place dans leplanning des entraînements et,surtout, trouver des vestiaireset des douches indépendants !En 2004 l’équipe a commencéà jouer à 11 et est passée auniveau des compétitions deLigue. Elle attire désormais denouvelles adeptes, avec le sou-tien de la municipalité quiapporte des subventions com-plémentaires pour encouragerle sport féminin. Bruno Burel, l’entraîneur del’équipe, estime que tout achangé depuis la coupe du

monde de 1998 : « l’engoue-ment a aussi touché les filles ».Marion 15 ans a intégré legroupe en suivant sa sœur.Fabienne, la gardienne de but,joue au football « de père en fille », sa fille fait d’ailleurspartie de l’équipe. Carolinejoue en défense, elle a com-mencé « dans la rue avec lescopains quand j’avais 6 ans.Dans un club, s’est cadré, voustenez une place, c’est bien, ça développe l’espritd’équipe ». Le goût du foot-ball, « un sport intelligent », l’a

conduit aujourd’hui à seconderBruno Burel comme entraîneuradjoint. Elle estime qu’en sportles filles sont plus appliquées,« ça fait un jeu plus collectif ;quand le ballon tourne, c’estvraiment joli ». « Entre lavolonté d’avoir une équipeféminine et la concrétisation,ce n’était pas évident », sesouvient Jean-Pierre Galliot,« il fallait trouver le souffle.Aujourd’hui c’est une section àpart entière ». Renseignementsau 02 35 65 47 73 (après 17h). �

Football : les filles occupent le terrain

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Elles ont entre 15 et 40 ans et sont membres de l’équipe féminine du FCSER.Elles se retrouvent deux fois par semaine à l’entraînement pour répéter dribbles, passes et tirs au but.

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� Kung fu et taï chi chuan

L’associationsportive etculturelle euro-chinoise organisedes cours de kungfu et taï chi chuanles lundi, mercredi

et jeudi à partir de 18 h 30 au gymnaseMacé. Pour les enfants,les cours de kung fu ontlieu le mercredi augymnase Macé à 15 h 30et le vendredi au parcsportif Gagarine à 17 h 30. L’associationpropose deux séancesgratuites pour découvrirces disciplines.Renseignements au 02 35 66 26 31.

� Full contactLe club stéphanais defull contact accueilledimanche 23 octobre lechampionnat lightenfant, au gymnasePaul-Eluard.

� Football, lesprochains matchs

• 2 oct. 15 h, stadeGagarine, Coupe deFrance (4°tour) FCSER / US Quevilly• 8 oct. 15 h 30, stadeCélestin-Dubois,benjaminsASMCB/Mont-Saint-Aignan• 9 oct.15 h, stadeCélestin-Dubois :ASMCB/Houppeville• 16 oct. 10 h,stadeCélestin-Dubois , 18 ansASMCB/Sotteville CC,15 h, stade des Sapins,seniors CCRP/Argueil,• 23 oct. 10 h stadeYouri-Gagarine, 13 ans,FCSER/Bihorel13 h, 18 ansFCSER/MesnilFranqueville

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qu

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U n nouveau clubpour une nouvellediscipline. Un club

de qwan ki do, ou quan khi dao,s’est créé à Saint-Étienne-du-Rouvray. Cet art martialsino-vietnamien élaboré il y aplus de vingt ans repose surdeux éléments de base, le Khiet le Do, et signifie « voie del’énergie vitale ». Il peut sepratiquer dès 14 ans. Commetout art martial, le qwan ki doest un travail de maîtrise de soi. Sa pratique vise aucontrôle des mouvements etde la respiration pour apporterdétente et concentration inté-rieure. Le combat est unmoyen de progresser et nonune fin en soi. Les armes tradi-tionnelles du qwan ki do sontle bâton et le fléau à deux

branches, les armes tranchan-tes étant réservées aux prati-quants expérimentés. Le clubest animé par Kerran Le Gressu,un jeune professeur d’éduca-tion physique et sportive de 32 ans. Il a découvert le qwan ki

do à Caen et a décidé de l’im-porter sur l’agglomérationrouennaise. « Le qwan ki doest passionnant par sa diver-sité et sa richesse technique,prévient-il, mais surtout par ses valeurs morales fortes.

C’est une activité qui dépassela pratique sportive ». Le clubpropose deux séances d’essaigratuites. Les entraînementsont lieu le mardi de 18 h 30 à 21 h au gymnase Jean-Macé.Renseignements : 02 35 91 62 86.�

Le 15 octobre, la Municipalitéinaugure les nouveaux équipe-ments de la piscine Marcel-Porzou. Pour permettre à tousde découvrir les nouvelles sal-les, une véritable fête sportiveest organisée pendant deuxjours. Un programme totale-ment gratuit, dans une piscinerénovée, désormais accessibleaux personnes à mobilitéréduite. Le samedi de 10 h à 12 h et de 17 h à 19 h vous aurezaccès libre aux appareils demusculation et à de mini-cours

de gym, d’aquagym et de step.L’après-midi, à partir de 14 h etjusqu’à l’inauguration officielleprévue à 16 h, vous êtes invitésà plonger dans la piscine pourparticiper à un relais qui battrapeut-être des records, chacundoit parcourir 50 mètres.Le nageur havrais HuguesDubosc, invité d'honneur,champion mondial et médailléolympique, participe au relais,il sera difficile de lui tenir tête.Ensuite, des démonstrations denatation synchronisée et des

baptêmes de plongée sontproposés. Le dimanche, mêmeprogramme de découverte de9 h à 12 h et de 14 h à 18 h : gym,

step, accès aux appareils, ausauna et au hammam… �

Deux jours de fête à la piscine Marcel-Porzou

Le nouvel espace forme.

Démonstration de qwan ki do à la Jounée des Loisirs.

À découvrir

Rendez-vous

L’énergie du qwan ki doNouvelle discipline dans notre ville, cet art martial vise à développerdétente et concentration.

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Lakhdar Taleb,la mécanique intellectuelle

Enseignant, chercheur, ce Stéphanais dirige le Laboratoire de Mécanique de Rouen, implanté au Madrillet. Il y met à l’épreuve l’endurance des matériauxpour l’automobile, l’aéronautique et le nucléaire.

Portrait

D ans un moteur, dans une centrale nucléaire, mieuxvaut savoir combien de temps les structures résis-tent aux variations thermiques, aux efforts, brefleur endurance… C’est ce à quoi travaille une

équipe du Laboratoire de Mécanique de Rouen dirigé par LakhdarTaleb depuis deux ans, installé dans les locaux de l’Institut natio-nal des sciences appliquées (Insa). Après l’école polytechnique

d’Alger, Lakhdar Taleb a rejoint l’Insa de Lyon où il a passé sondiplôme d’études approfondies (DEA) puis sa thèse de doctorat.Enseignant chargé de recherche, il est arrivé en 2000 à Saint-Étienne-du-Rouvray pour mettre en place une équipe de pointedans ce laboratoire qui compte une trentaine de personnes. Ilassure en même temps des cours de mécanique à l’Insa. Il a habitéquelque temps à la Ruelle Danseuse avant d’acheter une maison« juste en face du nouveau parc, le quartier des Cateliers me plaîtbien » confie-t-il. Il s’agit du seul laboratoire de mécanique dessolides de la région. Ce qu’explique son directeur : « notre recher-che vise la maîtrise du comportement des structures mécaniques.Dans l’automobile, dans l’aéronautique ou dans le nucléaire quisont parmi nos principaux secteurs de recherche, nous étudionspar exemple comment se comporte tel matériau sur le long termeou dans des sollicitations extrêmes ». Prenez un moteur ; pour unfonctionnement optimum, il faut maîtriser et assurer une combus-tion efficace, c’est la mécanique des fluides. Il faut aussi connaîtreet optimiser le comportement des pièces du moteur, c’est lamécanique des solides.

Le laboratoire compte beaucoup d’ordinateurs et de grandstableaux où s’accumulent les formules mathématiques. Dans unemachine, des bouts de tuyaux d’acier, identiques à ceux des condui-tes de refroidissement d’une centrale nucléaire, sont testés pen-dant des millions de tours pour définir leur point de rupture. Il y adonc là des enjeux de sécurité industrielle, mais aussi des enjeuxpour l’environnement puisque, indique Lakhdar Taleb, « une meil-leure connaissance du comportement des structures permet defaire plus avec moins de matière : on a appris ainsi à faire des voi-tures moins lourdes, plus résistantes, plus confortables » « notreoriginalité réside dans notre savoir-faire et nos moyens d’analyse enthermomécanique », précise Lakhdar Taleb, le laboratoire s’inscritd’ailleurs dans le Normandy Motor Valley, le pôle de compétitivitéreconnu au Madrillet par le gouvernement l’été dernier. �

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