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W Bimestriel n°99 Fév.-Mars 2013 4,60 - Réf. C. 122 Entreprise du mois : Groupe Rousseau Homme du mois : Gérard Maury TRIBUNAL DE COMMERCE © Citroën

Bimestriel n°99 du mois : Fév.-Mars 2013 · 2018-01-08 · consommée n’est que de 26 watts. Dans un futur proche, ce module équipera d'autres véhicules haut de gamme et grand

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WBimestriel n°99Fév.-Mars 2013

4,60 € - Réf. C. 122

Entreprise du mois :GroupeRousseau

Homme du mois :Gérard MauryTRIBUNAL DE COMMERCE

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Edito

SOMMAIRE

Annonceurs

DOSSIERVéhicules de demain .............p.5 à 9

ARETECH - BNP PARIBAS - CFA ST JEAN -

COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION D’ARGENTEUIL-

BEZONS - CONSEIL GÉNÉRAL DU VAL D’OISE -

CORMEILLES AUTO - EMILIE - EURO IMPACT -

GARAC -HEXATECH - IRIS IMPRESSION -

LECLERC SAINT OUEN L’AUMONE -

MONTI - OLIVIER VIGNAL PAYSAGISTE -

PUBLICITÉ WIDERKHER - THEATRE 95 - VALODIS

L’industrie automobile de demain

Dans un monde qui change à lavitesse grand V, des pans entiersde notre industrie phare,l’automobile se fissurent et

s’écroulent ; nos deux grandes marques Renault etPSA Citroën cherchent les parades pour se maintenirdans un marché mondial hyper concurrentiel. L’automobile en France a-t-elle encore un avenir ?Nous avons cherché sur notre département despistes qui nous permettent de croire et d’espérer enune industrie automobile renouvelée, créative etprésente demain. Il faut savoir que des réseauxd’entreprises (Movéo, Ravi) s’appliquent depuis desannées à trouver des solutions, échanger descompétences, proposer de nouvelles technologies. 1250 chercheurs du privé en recherche etdéveloppement et 200 dans les laboratoires publicsplanchent sur les véhicules de demain, rien que surnotre département. L’esprit français a toujours surebondir. Nous ne doutons pas que dans nosentreprises de pointe liées à l’automobile,l’innovation fasse la part belle à de nouveauxvéhicules sur nos routes.Electriques, hybrides, individuels ou collectifsl’imagination est au pouvoir.Sur notre territoire de grandes écoles forment lesingénieurs qui travailleront sur de nouveauxconcepts en matière de mobilité. Pour n’en citer quedeux : l’ENSEA, fleuron en matière de formationd’ingénieurs en électronique et le GARAC spécialisédans les métiers de l’automobile, du CAP mécaniqueau diplôme d’ingénieur.Toute cette industrie automobile tendue vers l’avenir,soutenue par ses sous-traitants nombreux sur le Vald’Oise, se transforme et évolue.C’est dans ce dossier que nous évoquons différentespistes possibles.

Bonne lecture

Sincèrement vôtreVirginie Paviot

3

DÉTENTE .................................... p. 22

INFOS ENTREPRISES ............p. 14 à 21

www.contact-entreprises.net

Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises

ENTREPRISE DU MOISRousseau Automobile ................p. 10

Édition : MF PROMOTION, Agence Conseil en Communication - BP 78447 - 95807 Cergy-Pontoise cedex - Téléphone : 01 34 25 97 08 - Fax : 01 34 24 84 83- www.mfpromotion.fr - Directrice de la publication : Virginie PAVIOT [email protected] - rédactrice en chef : Audrey LEMEUR [email protected] - rédacteurs : Hélène Besombes - Mise en page : Sébastien Buisson - SARL au capital de 7622,45 € - RCS Pontoise B 352 519 292 - Code APE 744B - Tirage : 8 000 exemplaires • Abonnements Tarifs et conditions (1 an, 6 numéros) 1 an : 45 € - Réglement à l’ordre de MF PROMOTION

ACE .................................... p. 12 à 13

HOMME DU MOISGérard Maury, Président du Tribunal de Commerce ................p.11

Photo couverture :concept car Citroën Numéro 9 :

Le concept car Numéro 9 sublime l’ADN des modèles de laligne DS en adoptant un parti pris de création, avec un styleunique et reconnaissable, fort en imaginaire et en émotion,un raffinement et des finitions d’exception, des sensationsde conduite inédites et de réelles prestations pour un usagequotidien. Sa silhouette charismatique revisite le concept deshooting brake, tout en introduisant une nouvelle identitéde face avant, conçue pour être dotée de la technologie Full-hybrid Plug-in. Ce concept car affiche ainsi desperformances remarquables (50 km d’autonomie, 295 ch, boost, 39 g/km de CO2). De l’audace, de l’exigence,de la créativité et le meilleur de la technologie.

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5Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises

DOSSIER

Véhiculesde demain

Automobile : les acteurs se fédèrent autour de

Pôle de compé-titivité en R&DAutomobile etTransports pu-blics, Mov'eo

développe des projets collaboratifs innovants pourrenforcer la compétitivité internationale des entre-prises françaises et des territoires. Implanté sur lesrégions Basse-Normandie, Haute-Normandie et Ile-de-France, son territoire représente plus de 70% dela R&D automobile française. Les projets collabora-tifs de Mov'eo se construisent autour de septdomaines d'activités stratégiques, parmi lesquelsla mobilité intelligente, les véhicules décarbonnésou encore le système et stockage de l’énergie…. Ilsont vocation à associer l’ensemble des acteurs deMov’eo (PME, grands industriels, laboratoires etpouvoir publics).

Usine à projetsDepuis sa création en 2006, Mov'eo compte333 membres et a labellisé 291 projets de R&D dont148 qui ont reçu le soutien des pouvoirs publics àhauteur de 310 millions d'euros. Plusieurs groupesindustriels, dont les centres de recherche sont ins-tallés en Val d’Oise, y sont parties prenantes : Valeo,Johnson Controls et Autoliv à Cergy-Pontoise, parti-culièrement en pointe dans les interfaces pour lesmoteurs électriques, les systèmes électroniques em-barqués du futur ainsi que les équipements desécurité. Le nombre de chercheurs privés sur le ter-

ritoire du département est estimé à 1250, soit 12 %du total de la R&D privée du pôle*.

Les PME, un rôle prégnant Le territoire du Val d’Oise s’appuie, en outre, sur laprésence de nombreuses PME travaillant directe-ment en liaison avec les principaux équipementiersautomobiles. Mov’eo contribue à ce rapproche-ment, qui permet aux industriels d’utiliser facilementles compétences et les produits des PME. “Nous tra-vaillons actuellement sur plusieurs projets,témoigne Arnaud CURET, dirigeant de la société Ja-cret, PME basée au Thillay, membre de Mov'eo,spécialisée dans les adhésifs acryliques utilisésdans les secteurs aéronautique, automobile, ferro-viaire et nautique. Les constructeurs ont bien prisconscience qu'il fallait travailler en totale synergieavec des PME innovantes pour pouvoir rebondir. Leclimat de confiance entre PME et grands groupesest bien palpable et très moteur pour relancer notreindustrie automobile, qui n'a pas dit son derniermot. Les constructeurs français se donnent tous lesmoyens pour innover et rattraper leur retard par rap-port à d'autres constructeurs européens. Ce n'estpas le moment de baisser les bras ! Ils ont la capa-

cité et les technologies pour pouvoir développer desvéhicules plus légers en utilisant des moteurs moinslourds et moins gourmands en énergie donc beau-coup moins polluants. Beaucoup de créationsd'emplois durables en France sont à la clef.”

La recherche publique associéeLe nombre de chercheurs publics présents en Vald’Oise et impliqués dans ce domaine est estimé à200, soit 20 % du total de la R&D publique dupôle*. Certains laboratoires de l’Université de CergyPontoise travaillent sur des thématiques de re-cherche en lien avec celles du pôle MOV’EO. Citonspar exemple le laboratoire des Equipes Traitementde l'Information et Système (ETIS), unité de re-cherche mixte de l’ENSEA, de l'Université deCergy-Pontoise et du CNRS ainsi que le laboratoireSATIE (UCP) qui axe ses projets autour des systèmesd’énergie pour le transport et l’environnement, enparticulier sur la commande et la modélisation deces systèmes.

* source CEEVO

Mov'eo Ile-de-France : www.pole-moveo.orgHélène Rambert au 06 29 18 32 51 [email protected]

L’avenir de la voiture thermique nous pose aujourd’hui question. L’épuisement progressif du pé-trole, les contraintes environnementales, les nouvelles technologies mais aussi les attentes desconsommateurs poussent les constructeurs à reconsidérer la voiture individuelle qui va devoir évo-luer profondément pour répondre à ces nouveaux défis. Quels seront les nouveaux usages, lesnouveaux looks de nos véhicules dans les années à venir ? Voiture intelligente, zéro émission, tech-nologies permettant de consommer moins, performances et sécurité, la mobilité sera-t-elleindividuelle ou collective ? Comment se déplacer mieux et plus vite dans une urbanisation toujoursplus dense tout en réduisant notre empreinte environnementale. Véhicules, infrastructures, éner-gies…, quelle sera la nouvelle mobilité de demain ? Et dans quelle mesure les entreprisesvaldoisiennes y contribueront-elles ?

Le réseau RAVICréé en janvier 2005 et porté par les CCI du Val d’Oise et des Yvelines, le réseau RAVI (réseau au-tomobilité et véhicules en Ile-de-France) a commencé ses actions sur deux départements, le 95et le 78, pour s’étendre sur toute l’Ile-de-France depuis 2011. L'association a pour objet de favo-riser la création, le développement et la pérennité des entreprises de la filière automobile enIle-de-France, en partenariat avec les acteurs régionaux du développement économique et ceuxde la filière. Elle compte à ce jour 100 adhérents. Estelle Duflot, déléguée générale du RAVI au 01 30 75 35 43 - www.reseauravi.fr

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DOSSIER

Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises6

Comptant parmi les premiers équipementiers mondiaux, Valeo, impliquédans de nombreux projets labellisés par Mov’eo, consacre sa R&D à laconception de technologies liées à la réduction des émissions de CO2 desvéhicules de demain. Parmi les premiers “déposeurs” de brevets en France,l’équipementier dédie près de 9% de son chiffre d’affaires “premièremonte” à la R&D. Les ingénieurs du centre R&D de Cergy St-Christophe,site qui compte actuellement près de 1150 salariés, travaillent sur destechnologies innovantes qui s’ap-puient sur l’amélioration du ren-dement énergétique des motorisa-tions, la récupération et la réu-tilisation de l'énergie du véhicule.Parmi elles, “l’hybride pour tous”qui sera possible grâce à l'inventiond'un système électrique pouvants'adapter sur les moteurs. Chacunpourra bientôt, à moindre frais,faire de sa voiture un véhicule hy-bride (moteur thermique couplé àun moteur électrique). Les ingé-nieurs de Valeo ont en effet mis aupoint ce système “d’hybridation” dela taille d'une grosse boîte deconserve qui peut être installé dansle moteur, qu'il soit à essence oudiesel, à la place de l'alternateur,

sans avoir à modifier la transmission. Il pourra équiper les petites voiturescomme les Twingo, les Opel Corsa ou les Clio et permettra de générer, no-tamment en ville, 15% d'émissions de CO2 en moins. Les premièresvoitures équipées sortiront des usines à partir de 2017.Autre technologie signée Valeo, un module qui équipe les phares 100 %LED pour la nouvelle Ford Mondeo. Doté d’une lentille en verre organique,il passe instantanément de la position code à pleins phares. En position

code, la puissance électriqueconsommée n’est que de 26 watts.Dans un futur proche, ce moduleéquipera d'autres véhicules haut degamme et grand public chez diffé-rents constructeurs. Touchant àtoutes les parties du véhicule, l’équi-pementier se penche aussi sur lenettoyage du pare-brise avec lasuppression des gicleurs qui projet-tent le liquide lave-glace. Muni derampes de distribution de fluide, sonnouveau système répartit le liquidevia une multitude de trous sur toutela longueur du balai. Le volume deliquide lave glace nécessaire estainsi divisé par deux, diminuant lepoids du système de deux kilos.

Des voitures toujours plus silencieuses grâce à ACB Acoustique

GRANDS GROUPES

LES PME EN POINTE

Valeo : la recherche, moteur de développement

Depuis près de trente ans, 3M participe activement au développement de la batterie LMP qui équipeles bluecar, les petites voitures électriques développées par Bolloré, aujourd’hui en circulation dansParis par la biais du service Autolib. Depuis 1979, aux côtés du groupe Bolloré, 3M a participé à larecherche et au développement de la technologie LMP (lithium Metal Polymère) en fournissant lessels de lithium LITFSI, qui donnent aux batteries de ce type des propriétés exceptionnelles. La bat-terie LMP stocke, à poids équivalent, cinq fois plus d’énergie qu’une batterie traditionnelle et serecharge en quelques heures. Elle a une durée de vie de l’ordre de 200 000 km. En fin de vie, ellesera récupérée et tous ses composants seront recyclés ou valorisés. Dans un futur proche, ces bat-teries pourraient également avoir de nombreuses applications stationnaires, permettant de stockerl'énergie électrique fournie par le réseau, ou d'origine photovoltaïque ou éolienne, pour la redistri-buer en temps de fortes demandes ou pénuries.

3M et Bolloré : 30 ans departenariat autour de la Bluecar

D’où vient le bruit ? Pour concevoir des véhiculesplus calmes, réduire les nuisances sonores outester l’efficacité de protections phoniques, lesconstructeurs n’ont d’autre choix que de cher-cher à localiser leur origine. C’est dans cetteniche technologique que Vincent BENOÎT, ingé-nieur issu du CNAM, se positionne depuis 1997avec ACB Acoustique. Société de R&D et d'ingé-nierie en imagerie acoustique basée à Herblay,elle est la seule en France et l’une des rares auniveau mondial dans ce domaine très en pointe.Son équipe d’ingénieurs conçoit, développe et

commercialise des systèmes complets “clés enmain”, basés sur les techniques de formation devoies et d’holographie. Ces systèmes sont asso-ciés à des logiciels de calcul, d’analyse et devisualisation, développés également par la so-ciété française. “Nous analysons et localisons lessources sonores en utilisant l'imagerie acous-tique, explique le dirigeant. Le système superposeune photo ou une vidéo de l'objet et une palettede couleurs, telle une cartographie qui permetd'identifier les zones bruyantes recherchées parun spot rouge.” Bruits d'air, souffleries, ventila-

teurs, moteurs, boite de vitesse, crissement, fuite,tout est passé au crible. Si ACB Acoustique réa-lise l’essentiel de son chiffre d’affaires dans lesecteur automobile, son offre se destine aussi àune large variété d’applications dans l’industrie,la R&D et l’environnement. Depuis 2009, face auxdifficultés économiques des constructeurs auto-mobiles, l’entreprise s’est largement interna-tionalisée, notamment en Chine et commerciali-sera, d’ici six mois, un tout nouveau systèmed’imagerie pour Smartphone, tout juste breveté… http://www.acb-engineering.fr

3M planche aussi sur la pile à combustibleLe groupe investit depuis 1995 dans la rechercheconcernant le domaine de la pile à combustible commesource nouvelle d'énergie fiable et moins polluante. Lapile à combustible est une réponse technologiqueadaptée aux besoins énergétiques croissants et aux ré-serves limitées des sources d'énergies fossiles (pétroleet gaz) et peut utiliser des biocarburants tels que l'hy-drogène ou l'alcool. 3M est l'un des leaders dans lafabrication automatisée des "Assemblages de Mem-branes Electrodes" constituant du cœur de la pile. Lesapplications de cette technologie productrice d'énergieélectrique et de chaleur sont variées, elles vont du do-maine du transport individuel ou collectif à l'habitationindividuelle ou commerciale en passant par l'électro-nique portable.

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7Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises

Les “Mooville” bientôt à Cergy-PontoiseNOUVEAUX VÉHICULES

Six PME valdoisiennes et yvelinoises* aux com-pétences complémentaires, des synergies trans-versales fédérées par le réseau RAVI** et un pro-jet innovant qui séduit depuis le départ lesbusiness angels : voici comment naît en 2009la société Muses (labellisée par le Pôle de com-pétitivité Mov’éo) qui mène une réflexionvisant à repenser en profondeur la notionde mobilité et le rôle du véhicule en milieuurbain. Cette réflexion a abouti à la créa-tion des Mooville, petits véhicules utilitairesà motorisation électrique, dédiés à la livrai-son urbaine. Ils offrent à ce jour desvolumes utiles de 2 à 8,5 m3 pour livrer duvrac, des colis, du frais, de la restaurationhors foyer, de la palette et, d’ici l’été 2013,des véhicules allant jusque 14 m3. Dédiésaux livreurs professionnels, ils sont entiè-rement conçus pour limiter le pluspossible toute perte d’espace et optimiserle volume des colis (poste de conduite uniqueet siège central surélevé). Un marché sur lequela misé la start-up, après avoir identifié les be-soins et contraintes en terme d’exploitation enlogistique urbaine de certains grands groupes

tels que Chronopost, Dilitrans, et bien d’autres(Dachser, Géodis, Exapaq…). De nombreux Mooville sont déjà en circulation,prêtés à des collectivités ou futures entreprisesutilisatrices dans le cadre d’essais. Les multiples

levées de fonds et plusieurs millions d’euros in-vestis (la société compte quelque 72 actionnaires)ont permis à l’équipe de Muses de concevoir eninterne la motorisation, le design extérieur et lechâssis (les autres éléments sont achetés à des

équipementiers). Après la réalisation des proto-types et les phases de tests, la fabrication etl’assemblage ont démarré dans ses ateliers basésà Conflans pour honorer les premières comman-des. Dans un premier temps, la production seraunitaire avec un objectif de 3 véhicules par mois.D’ici juillet, un partenaire industriel prendra le re-lais pour assurer une fabrication en petite série(jusqu’à 5 véhicules jour). Aujourd’hui, la sociétéet sa vingtaine de collaborateurs ciblent des en-treprises et transporteurs (France et export)assurant des livraisons en ville tout en menantun travail auprès des collectivités engagées dansune démarche de développement durable afin degénéraliser l’usage des véhicules électriques encentre ville. Dans cette dynamique, la commu-nauté d’agglomération de Cergy-Pontoiseexpérimentera, grâce à un cofinancement de larégion, un véhicule durant 6 à 8 mois pour lalivraison de ses points presse, avant de peut-être définitivement adopter ce mode dedéplacement écolo.

* ACB Engineering, Brukair, Indust Design, Pecan Technologies, SABMC, Yaka Solutions

**RAVI : réseau automobile Ile-de-France

www.mooville-by-muses.com

C’est à un domaine de niche que se dédie la société SGC : le développe-ment et la fabrication d’architectures électriques et électroniques trèsinnovantes, dont le but principal est de rendre “le fonctionnel plus facileet cohérent”. Dans le cadre de ses recherches, SGC travaille en collabora-tion avec un laboratoire russe en pointe dans ce domaine. L’idée repose surun constat : les véhicules actuels intègrent des systèmes faisant appel àtoujours plus d’électronique, jusqu'à atteindre aujourd'hui une extrêmecomplexité. Certaines voitures récentes abritent près d’une cinquantainede boitiers électroniques, avec des capteurs qui reçoivent et transmettentdes informations au moyen de multiples bus de communication. SGC sepositionne sur ce marché avec une vision très novatrice consistant à dé-velopper une nouvelle architecture électrique/électronique simplifiée parrapport aux solutions actuelles, capable d’apporter aux véhicules ther-miques, mais aussi électriques ou hybrides, de substantielles améliorationsen terme de consommation énergétiques, de coûts et de fonctionnalités.Ces développements font l’objet de brevets au niveau européen et intéres-

sent de très près le constructeur PSA. SGCest actuellement en phase de R&I pour cedernier. Ses systèmes devraient équiper lesprochaines générations de véhicules de lamarque au lion. Tél. : 01 84 18 03 30www.smartgridcontrol.euwww.cpc-premium.fr

DOSSIER

Xavier PETIT, ingénieur électronicien, a passé 15 ans chez PSA. Une carrière qui l’aconduit à travailler sur le développement d’architectures électriques et électroniques,puis sur des projets “recherche et innovations”, avant de bifurquer vers les achats. En2008, ce spécialiste de l’automobile quitte le constructeur français pour se lancerdans le conseil. Il crée d’abord, avec plusieurs associés également issus du monde au-tomobile, CPC Premium, spécialisé en ingénierie qualité et trois ans plus tard, démarrel’activité de SGC.

Architectures électriques : SGC prône moins de complexité

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Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises8

DOSSIER

La Poste,première flottemondialeC’est un projet d’envergure qu’a officialisé laPoste fin 2011. Le groupe s’équipe progressi-vement de véhicules électriques. D’ici 2015,pas moins de 10 000 seront déployés sur leterritoire national. Les constructeurs retenussont Peugeot et Renault (Kangoo ZE). Avec10 000 voitures et plusieurs milliers de quadsélectriques d’ici 2015, mais également plus de10 000 vélos à assistance électrique, la Postedisposera de la plus importante flotte de véhi-cules électriques au monde. Dans le Val d’Oise,50 véhicules électriques sont arrivés en 2012à Domont, Groslay et l’Isle Adam, 40 supplé-mentaires arriveront en 2013.

Eragny, lesagents se dé-placent en VEEn 2012, la commune s’est dotée d’un véhiculeoriginal, la Twizy (Renault) qui s’apparenteplus à un gros scooter qu’à une voiture et asouhaité faire évoluer l’ensemble de son parcde véhicules électriques en se dotant de sixvélos à assistance électrique et d’un utilitaireKangoo ZE.

Spie déploie les bornesC’est une double stratégie que développe aujourd’hui le groupe SPIE dans le domaine de la mobilitéélectrique, en s’engageant à acquérir 730 véhicules électriques d’ici à 2015, soit 10 % de sa flotte ac-tuelle. Cette commande est intervenue dans le cadre de l'appel d'offres initié par la Poste (et conduitpar l'UGAP* fin 2011). SPIE entend ainsi donner l'impulsion nécessaire au lancement d'une véritablefilière industrielle et commerciale “véhicules électriques” en France (constructeurs automobiles etfournisseurs de batterie, loueurs, fabricants et installateurs des infrastructures de recharge). Lui-même acteur de la filière, le groupe déploie à présent sur tout le territoire les infrastructuresde recharges nécessaires auprès des entreprises et collectivités. SPIE Ile-de-France Nord-Ouest dont

une des agences est basée à Eragny, adans ce cadre obtenu des com-mandes significatives, notammentl'installation d'une centaine de bornesde recharge pour des sites Renaultimplantés en Ile-de-France (Techno-centre de Guyancourt) et enNormandie.* Union des groupements d’achats publics

Atos signe avec BolloréAprès les particuliers avec Autolib’, le groupe Bolloré s’intéresse à une nouvelle cible pour le déploie-ment de voitures électriques : les entreprises. Premier groupe concerné : Atos, qui, en décembredernier, a dévoilé sa première flotte de véhicules 100% électriques ciglées Mycar. Le parc automo-bile comprend 10 véhicules destinés aux collaborateurs. La principale originalité de ce projet estd’associer la voiture électrique à une source d’énergie renouvelable. Les véhicules seront notammentrechargés grâce aux 60 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur le site de Bezons et fourniront,dans un premier temps, une puissance de 12 Mégawatts/heure permettant la recharge complèted'un véhicule, l'objectif étant d'atteindre 60 Mégawatts/heure dans le courant de l'année prochaine.MyCar s’inscrit au cœur de la politique environnementale “Atos Zéro Carbone”, dont l’objectif est deréduire son empreinte carbone de 50 % d’ici 2015.

Jean-Claude SIMON-MAIZIER et Eric CLOUZEAUportent ensemble depuis 2008 un projet ambi-tieux : celui de créer une navette urbaine detransport en commun, de faible gabarit et àforte capacité de transport, devant permettrel'accès à des zones urbaines aujourd'hui nondesservies par les moyens capacitaires tradi-tionnels. “À partir de cette idée et de deuxenquêtes de marché réalisées en 2010, expliqueJean-Claude SIMON-MAIZIER, nous avons en-trepris une étude exploratoire au mois de janvier2011, concevant un véhicule répondant totale-ment à la problématique et s'inscrivant dansune démarche d'éco développement. Nous nousappuyons sur la structure juridique Trans-cityConstructeur SAS (en cours de création), accom-pagnés de partenaires et fournisseurs pour laphase de développement, l'industrialisation etla production des véhicules.” Quelle est l’origi-nalité de Trans-City ? Premier atout, lavariabilité capacitaire de cette navette intégra-lement électrique. Cet autobus multi-articulé,constitué d'une voiture pilote et de voitures sui-

veuses (de une à quatre pourformer un ensemble), est tota-lement modulable en nombred'éléments, en fonction des be-soins. Sa capacité de transportpeut donc varier de 20 à100 passagers en modeassis/debout (en version trans-port public) et aller jusqu’à7,5 tonnes maximum (en ver-sion transport de fret). Secondatout : la “manœuvrabilité” de cet engin, qui,grâce à un rayon de braquage réduit de 5,5 m,évolue facilement dans des rues étroites ou si-nueuses, sans nécessité de travauxd’infrastructure… Au niveau technologique, ceconcept homologable, bas sur des solutionsindustrialisables pour une mise en circulationd’ici trois ans, ne compte pas d’équivalent enFrance voire en Europe. Le concept mobilise : denombreux acteurs tels que Heuliez, EDF et StGobain… ont décidé de participer au projet enrejoignant le groupement et en s'engageant

dans le développement industriel du produit etdu process. Plusieurs investisseurs ont réitéréleur positionnement pour la seconde levée defonds. Récemment, une société appartenant àun solide groupe industriel s’est engagée au-près de Trans-City Constructeur. Une maquettestatique devrait être dévoilée en juin 2013 lorsdes deux grands salons parisiens consacrés auxtransports en commun. Ce sera la prochaineétape avant la phase de tests auprès de deuxsites pilotes déjà identifiés.www.trans-city.fr

Trans-city : un projet né à Beauchamp

CES ENTREPRISES ET COLLECTIVITÉS QUI ROULENT À L’ÉLECTRIQUE

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9Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises

DOSSIER

Greenway Services : le transport 100% propreLe “green” c’est le fonds de commerce de la so-ciété Greenway Services, entité spécialisée dansle transport urbain de marchandises 100 %électrique. L’aventure commence en 2010lorsque Nicolas MORISSE et Grégory ROMAN, di-rigeants de deux entreprises basées àSt-Ouen-l’Aumône* décident de s’associer pourlancer cette nouvelle activité. “Nous avions desclients communs sensibles à l’environnement du-rable, une expertise déjà acquise dans le domainedu transport. Au démarrage, nous avons investidans sept véhicules électriques et pris un entre-pôt basé à la Plaine Saint-Denis grâce au soutienfinancier du groupe Horus Finance (auquel ap-partient Eurodislog).” Du simple colis à la palette,l’entreprise est aujourd’hui pionnière sur le mar-ché de l’éco-livraison urbaine, avec une zoned’intervention essentiellement parisienne.“L’électrique nous impose de repenser totalementnotre mode de distribution, étant tenus par descontraintes de poids et d’autonomie. Il nous fautoptimiser les tournées, massifier les flux pour êtreéconomiquement viables. Nous nous sommesdotés d’un logiciel très pointu de traitement des

flux de transport et distances parcourues pouréviter le déchargement des batteries avant le re-tour au dépôt.” Aujourd’hui, la société disposed’une flotte d’une quinzaine de véhicules (essen-tiellement des Maxity Electrique Renault Truck)d’une capacité de 500 kg à 1,2 t et envisage denouvelles commandes dans l’année. Avec prèsde 60 000 livraisons annuelles, 90 000 km par-courus et 2000 t de marchandises livrées, lasociété s’est imposée auprès de grandes entre-prises (Yves Rocher ou l’Occitane, Coca Cola,Nestlé…) mais aussi auprès de PME - PMI sou-cieuses des problématiques environnementales.Quasi seul sur le marché de la livraison 100%électrique, Greenway Services, avec un effectifd’une dizaine de personnes, a déjà dupliqué sonconcept à Lille avec l’ouverture d’une premièreagence et pourrait également tenter l’aventurelyonnaise.

*Eurodislog spécialisée dans la logistique du marketing et de lacommunication et l’un de ses fournisseurs, Europ Express, spécia-

lisé dans le transport urgent, également basé sur les parcs

Tél. : 01 53 26 68 68www.greenway-services.fr

Toutes les marques s’y sont mises. L’électriqueest bien une réalité, même si certainescontraintes techniques demeurent. Le véhiculede demain se décline déjà aujourd’hui. Il est vrai,le marché reste encore confidentiel, commenous l’a expliqué Julien PAVIOT, directeur dugarage Cormeilles auto. L’occasion, également,de dresser un état de l’offre en véhicules pro-pres proposés par la marque aux chevrons,actuellement disponibles sur le marché.

Les moteurs thermiques n’ont plus l’apanage,quelles alternatives proposez-vous à ceuxqui souhaitent rouler “vert”?Citroën a lancé, il y a un an, la DS5 dans sa ver-sion hybride Diesel, une première sur le marché.C’est un véhicule haut de gamme, puissant(200 chevaux), peu polluant (émissions de CO2très réduites, 99 g/km) et qui bénéficie d’aidesintéressantes de l’état (bonus écologique). Le

moteur électrique fonctionne jusqu’à 70 km/h etse recharge automatiquement. Au-delà, le mo-teur diesel prend le relais. Couplé au dispositifd'arrêt et de redémarrage automatique Stop &Start, les économies de carburant sont signifi-catives (consommation diminuée de 30 %).Aujourd’hui, les ventes d’hybrides sont réaliséesà 80 % auprès des sociétés.

Qu’en est-il de l’électrique ?Nous proposons désormais la C zéro, un véhicule100 % électrique, pour une utilisation essentiel-lement urbaine et qui dispose d’une autonomiede 150 km. Ces véhicules se rechargent sur lesecteur classique en 6 heures ou via des sys-tèmes de prise renforcée (trente minutessuffisent pour recharger la batterie à 80 % pourun coût de 1,50 €). Les collectivités ont un inté-rêt tout particulier pour cette citadine que nousvendons aussi en milieu urbain, essentiellement

à Paris. Le coût à l’achat est de 29 000 € avec unbonus écologique de 5000 à 7000 €. La voitureélectrique ne nécessite pas d’entretien, ni de vi-dange et les batteries sont garanties 10 ans.

Pourquoi n’en voit-on pas plus sur les routes ?Les gens sensibles à l’écologie s’y intéressent detrès près mais il y a encore des attentes du côtédes consommateurs, notamment en terme d’au-tonomie et une demande sur de plus grandsmodèles. Reste un autre frein, le prix d’achat, qui,pour l’heure est encore élevé. Mais comme pourtoutes nouvelles technologies, des améliorationsviendront dans les années à venir et nous nedoutons pas que les batteries des VE seront d’icipeu capables de tenir 300 à 400 km.

* agent Citröen, réparation de véhicules toutes marques

Tél. : 01 39 78 01 64 27 bd. Joffre - 95240 Cormeilles en Parisis

C’est à l’heure de renouveler une partie de sonparc auto que la question s’est posée. Et pour-quoi pas un véhicule électrique ? SébastienCOGUIC, dirigeant des Menuiseries Saint-An-toine basées à Ennery (14 personnes), a choisicette alternative “verte”. L’entreprise artisanalede menuiserie/charpente vient de faire l’acqui-sition d’un véhicule 100% électrique, une maxikangoo ZE d’une autonomie de 100 à 120 km,qui va lui permettre de réaliser ses déplace-ments de proximité. Une borne va être installéeau sein de l’entreprise pour assurer sa re-charge. “Nous sommes sensibles aux questionsenvironnementales. Sans doute notre activité yest-elle pour quelque chose, explique SébastienCOGUIC. Nous travaillons une matière premièrenoble et naturelle, cela fait partie de notre phi-losophie. Le bonus écologique de 7000 € remispar l’état nous a aussi aidés à franchir le pas.”Pour donner un écho à cette démarche, l’en-treprise concourt actuellement dans le cadredes Ecos-Défis mis en place par le Parc naturelrégional du Vexin en partenariat avec la Cham-bre des métiers et formera prochainement sescollaborateurs à l’éco-conduite. www.menuiseriesaintantoine.fr

MenuiserieSt Antoine :un artisan écolo

l’avis d’un agent CitroënHybrides, voitures électriques…

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Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises10

Après un dossier sur l’avenir de l’automobile, voici une mise en lumière d’une entreprise familiale,concessionnaire de marques françaises et étrangères, qui a toute sa place dans cette page.Six sites dans le Val d’Oise, 310 collaborateurs, l’entreprise Rousseau Automobile s’est entièrement développée sur notre territoire. Pleins phares sur une PMEreprésentative du département.

Rousseau AutomobileUne histoire de famille

Une saga familialeC’est en 1936 que Robert ROUSSEAU, aidé par son employeur Citroën, dontil était l’un des meilleurs ouvriers, ouvre un des premiers garages de l’en-seigne à Neuilly-sur-Seine. Au début des années 60, ses trois fils, Pierre,Henri et Jean le rejoignent afin de développer l’agence familiale. En 1970une concession Citroën est ouverte à Osny, il s’agit de la première implan-tation dans le département, qui sera suivie en 1976 d’un autre site àEnghien, puis de la création, en 1979, de Salva, location de véhicules courteet longue durée. L’entreprise devient alors définitivement valdoisienne. En1990, la société Rousseau reprend un établissement Citroën à Argenteuilpour changer d’enseigne en 1994 et devenir Renault.Puis, c’est l’ouverture vers d’autres marques ; en 2001, une concession Audià la Cité de l’Auto de St Ouen l’Aumône et une carrosserie ultra modernesont lancées.En 2008, Audi déménage et s’installe dans le centre de Cergy-Pontoise,avenue François Mitterrand dans un bâtiment très ouvert, visible de l’A15.Hyundai et Mitsubishi sont implantés dans les locaux de St Ouen l’Aumôneet en 2010, Suzuki les rejoint.2012 voit l’ouverture d’une “Dacia box” sur la Cité de l’Auto. A partir du1er mars, l’entreprise représentera Kia et Opel.

Un métier de service et de proximitéIssus de la 3e génération, Michel, Gilles et Hervé ROUSSEAU développentleur stratégie sur le service et la proximité : “Nous souhaitons offrir unepalette de produits et de prestations automobiles la plus large possible afind'être toujours en capacité de proposer la bonne solution. Nous jouons lacarte de la proximité: nos établissements sont judicieusement placés le longde l'A15 épine dorsale du département. Un automobiliste valdoisien n'estjamais à plus de 15 minutes de l'un de nos établissements. Nous proposonsune gamme de véhicules allant du low cost en passant par les citadines, lesfamiliales, les SUV (véhicules sports tout terrain), les familiales, les utili-taires, jusqu'au premium et ultra sportives. Bien conscients que tout lemonde ne souhaite pas faire l'acquisition d'un véhicule neuf, nous dispo-sons d'un stock permanent de 400 véhicules d'occasion toutes marquesprêts à partir.”Parallèlement à la vente de véhicules, le groupe a développé une palette deservices complète : de l’entretien à la location auto longue et courte du-rée, en passant par le financement et l’assurance auto.

L’automobile de demain“Dans 10 ans, le moteur thermique qui a fait d'énormes progrès en termede rendement énergétique sera encore majoritaire.L'électrique est une solution très intéressante en particulier pour des cir-cuits urbains et péri-urbains. L'hybride rechargeable (ne pas confondre avecl'hybride disponible aujourd'hui) sera probablement une alternative entrele thermique et le tout électrique: électrique en circuit urbain et thermiquesur long parcours”, précise Michel ROUSSEAU.Dans notre gamme, plusieurs véhicules sont innovants en matière environ-nementale. A titre d’exemple ZOE, la première belle vraie citadine toutélectrique sera lancée en mars prochain, cette belle automobile marque unenouvelle ère de la mobilité”.Mais il y a aussi beaucoup d’innovations liées à la connectivité (multimé-dia, téléphone, voiture intelligente qui vous mène au parking le plus proche,réception de vos mails, envoi d'un message d'urgence en cas d'incident,réservation à distance), à la sécurité active (correcteur de trajectoires, dé-tecteurs d'obstacles y compris la nuit, calcul instantané des distances desécurité en fonction du trafic) et à la personnalisation. L’automobile necesse de surfer sur les technologies de pointe.

Avec des équipes dynamiques et très professionnelles régulièrementformées (+de 1260 heures en 2012), l’utilisation d’internet pour lesprises de rendez-vous, des plages horaires étendues, une gestion rigoureuse, le groupe Rousseau, avec un chiffre d’affaires de 135 M€tire son épingle du jeu. L’entreprise souhaite rester à taille humaine.Dans chaque établissement, l’initiative et la prise de responsabilité sonttrès prisées par le management. Dans un monde complexe et en forteaccélération, l’humain restera encore le meilleur facteur de succès.

Adresse du siège : Rousseau Automobile 6 Chaussée Jules César 95520 OsnyChiffre d’affaires : 135 millions d’EurosEffectif : ARGENTEUIL : Renault / Dacia / Salva courte durée : 58 personnesENGHIEN : Renault / Dacia / Salva courte durée : 39 personnesCERGY-PONTOISE : Renault / Dacia / Salva courte durée : 110SAINT-OUEN L’AUMÔNE : Hyundai / Mitsubishi / Suzuki : 18Valodis Rousseau Automobile : Audi : 46SALVA location longue et courte durée toutes marques à Osny : 28Siège : DG, RH, gestion, marketing, digital (web), services généraux : 8

Entreprise du mois

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Il joue un rôle clef dans la vie de la cité. Gérard Maury, président du tribunal decommerce de Pontoise, se dédie totalement à cette fonction, qu’il occupe depuistout juste un an. Ce juriste de formation, qui a fait carrière dans le pétrole, metaujourd’hui ses compétences managériales et son sens du relationnel au servicede cette instance. Energie, volontarisme, action, Gérard Maury est un homme deconviction, qui préfère susciter l’adhésion plutôt que d’imposer. Entretien à huisclos, au cœur de la cité judiciaire.Parlez nous de votre parcours profes-sionnel et de vos débuts en tant que jugeJe suis diplômé d’une maîtrise de droit des affairesque j’ai obtenue à Aix en Provence, dont je suisoriginaire. Après mes études, j’ai intégré la sociétéAntar, puis travaillé chez Elf et Total, où j’ai oc-cupé des postes de direction commerciale. J’aiterminé ma carrière en tant que directeur com-mercial lubrifiant Elf Antar. Au moment de prendrema retraite, un de mes meilleurs amis, présidentde chambre au Tribunal de Bobigny, m’a suggéréde devenir juge consulaire. Connaissant mon tem-pérament - je suis un homme actif, qui aime lecontact -, il savait que je m’épanouirais dans cettefonction. Je ne l’en remercierai jamais assez !

Comment êtes-vous devenu président ?J’ai d’abord passé trois années au contentieux gé-néral, puis quatre autres aux procédurescollectives, avant, il y a un an, d’être soutenu etchoisi par mes pairs pour prendre la présidence duTribunal. Cette fonction représente une charge detravail très importante, environ quatre jours etdemi par semaine. Je me partage entre le traite-ment interne des différents dossiers et ma missionde représentation à l’extérieur du tribunal, quim’amène à rencontrer régulièrement les fédéra-tions professionnelles, les associations de chefsd’entreprise mais aussi les représentants de l’état.

Quels messages leur faites-vous passer ?Je leur explique sans relâche que le tribunal nedoit pas être perçu comme un lieu de sanction,mais qu’au contraire, les juges sont à l’écoute desentreprises. Celles-ci doivent impérativement ve-nir y exposer leurs difficultés avant qu’il ne soittrop tard et rencontrer notre cellule de préven-tion, qui se tient à leur disposition pour lesorienter et leur proposer des procédures adap-tées à leur situation (mandats ah hoc,conciliation, sauvegarde, redressement judi-ciaire…). On le sait, par nature, le chefd’entreprise est un homme qui prend des risques,

mais quand la situation devient critique, il fautsavoir faire preuve de clairvoyance et de discer-nement. On espère toujours que demain, arriverala commande qui peut sauver l’entreprise. C’estun cheminement sournois qui peut parfoisconduire à la liquidation sèche de l’entreprise.J’attache également une grande importance aurespect de la personne humaine. Je n’accepteraijamais que des justiciables ne soient pas traitésavec toute l’humanité et le respect qui leur sontdus. La procédure collective est suffisammentstressante pour ne pas y ajouter de la brutalité.C’est un des messages que je fais passer avecforce, en interne, et auprès des administrateurset mandataires judiciaires et leurs collaborateurs.

Président, juges, tous sont bénévoles,qu’est ce qui motive cet engagement ?Notre investissement personnel est avant toutmotivé par la satisfaction de pouvoir être utile àla société et au monde économique, de jouer unrôle social. Comprendre une situation, sortir l’en-treprise de ses difficultés, parvenir à mettre enœuvre un plan de continuation, sauver des en-treprises et des emplois… c’est la plus belle desrécompenses ! Malheureusement, le pourcentaged’issues favorables demeure bien faible, car, je lerépète, les dirigeants frappent encore trop tardà notre porte. A titre personnel, j’éprouve beau-coup de plaisir à m’impliquer dans cette fonction,je peux dire que je suis un président “heureux”.

Avez-vous imposé un style particulier,quels dossiers vous tiennent à cœur ? Tout d’abord, je crois beaucoup aux relations hu-maines, je côtois régulièrement mes homologuesd’autres grandes juridictions. Secondé par monvice-président Yves CHARON, je consulte avantde prendre une décision pour recueillir l’adhésiondes présidents de chambre quant à la politique degestion adoptée. Il y a une notion qui m’estchère : l’assertivité, c’est à dire l'affirmation desoi dans le respect d'autrui, en s'exprimant

directement, sans détour, mais avec considéra-tion. Pour ce qui est du fond, je suis personnel-lement très attaché à la formation continue, quime semble absolument essentielle. J’ai, dans cecadre, nommé un juge délégué. Par ailleurs, nousavons créé un comité d’éthique pour garantirl’impartialité et l’indépendance des juges, car onne peut être juge et partie. Il ne peut pas y avoird’intérêts croisés. Si un doute survient, je de-mande alors la délocalisation de l’affaire. Nousavons également initié un “comité des bonnespratiques” qui devra proposer des axes d’amélio-rations au plus tard fin mai 2013 pour mise enœuvre dès la rentrée de septembre. Si Pontoisen’a pas à rougir de la comparaison avec les autresgrandes juridictions, il n’en demeure pas moinsque nous devons certainement nous inspirer dece qui peut se faire mieux ailleurs et le mettre enpratique chez nous.

Aux salles de cinéma et aux terrains de golf(auxquels il n’a pas renoncé !), Gérard MAURYa préféré l’ambiance feutrée du tribunal. Il yconsacre tout son temps, avec beaucoup d’éner-gie et d’équité. Lecteur assidu, amoureux devoyages, cet Enghiennois de “cœur” est aussipère de trois enfants et grand-père à six re-prises. Un homme pleinement investi dans sesfonctions, pondéré, mais qui sait affirmer sespoints de vue pour faire progresser l’institution.

Gérard Maury, président du Tribunal de commerce

Quelques chiffres (2011)Quelques chiffres (2011)Jugements et ordonnances : 18 679/an dont : 1030 ouvertures de procé-dures collectives1000 jugements de contentieux général

Homme du mois

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InfosACE

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Vie du club…

Dégustation œnologiqueavec Jean-Christophe Pouteau

Pour finir l’année de manière conviviale, le clubACE a organisé le 14 décembre une soiréeœnologique à Enghien-les-Bains, dans lessalons Pergola Nova du Groupe Lucien Barrière,représenté par Jérôme CHARAOUI, directeurcommercial du groupe Lucien Barrière,adhérent du club. Cette animation àlaquelle a participé une cinquantained’adhérents a été proposée avec le concoursdu sommelier Jean-Christophe POUTEAU(Franconville), qui nous a fait découvrirquatre vins d’exception, choisis par sessoins, en accord avec les plats concoctés parle chef. Après la visite des salons Jean-ChristophePOUTEAU a initié les participants aux grandsprincipes de la vinification et des cépages :

taille de la vigne, carte de France des vins,couleurs, robes et notes, reconnaissance desarômes… Le sommelier a ensuite présentéchaque vin retenu (région d’origine, type de sol,

producteur…) et organisé un petit quizz pourfaire gagner quelques bouteilles. Quatre de nosparticipants se sont distingués lors de ce jeu,mixant technique et créativité :

Ludovic LAVIGNE (Valodis), ColetteMARILLER (Jym Consultants), Marie-CécileTOMASINA (Château d'Auvers), PatriciaGUILLEMOT (Iris Impression). Nous avonspu déguster : un Château Bellevue EntreDeux Mers 2011, un Juliénas, un St EmilionGrand Cru (les Roches de Yon Figeac 2007)et terminer par un Pacherenc du Vic Bilh. Des mets et vins de qualité, un accueil etun service d'exception, pour une animationtrès réussie, qui s’est poursuivie, pour ceuxqui le souhaitaient, au casino du groupeLucien Barrière.

Rencontre économique et culturellepour la 1re animation de l’annéeCe traditionnel temps d’échanges autour de la galettedes rois s’est déroulé le 25 janvier au Novotel de Cergy,en présence d’une quarantaine d’adhérents. Jean-

François BENON, directeur duCEEVO, accompagné du vice-président du conseil général,Michel MONTALDO, a adresséquelques mots aux chefsd’entreprise. Il s’est exprimé surle dossier du Grand Paris et“l’aberration économique” d’unreport en 2030 voire 2040. “Lerapport Auzannet est unecatastrophe, a-t-il insisté. Nousavons organisé une conférencede presse avec les élus pourdéfendre le projet, si cela échouenous nous battrons. Il y a aussi

d’autres enjeux autour de la Confluence : le prolongementde l’A104, la Ligne Paris Normandie qui ne se fera pas, leCanal Seine Nord. Une bataille se joue pour que cesinvestissements d’avenir aboutissent.” Le conseillergénéral a également évoqué la mise en place de relationsavec des provinces chinoises, afin d’établir un climatrelationnel privilégié, des partenariats culturels,économiques et universitaires, à l’image des échangesavec le Japon et Osaka. Parenthèse culturelleLe secrétaire général du Théâtre 95, Jean-Philippe LUCASRUBIO, nous a présenté, en quelques mots, le nouveauthéâtre dont les travaux de rénovation se sont achevésen juin 2012, et a convié les chefs d’entreprise àdécouvrir cette scène de création dont les piècess’interrogent sur le monde d’aujourd’hui. Le 22 février,une soirée des amis du théâtre est organisée afin dedécouvrir les lieux.

De gauche à droite : Marie-Cécile Tomasina (Château d'Auvers), Colette Mariller(Jym Consultants), Ludovic Lavigne (Valodis), Jean-Christophe Pouteau et Patricia Guillemot (Iris Impression)

Michel MONTALDO, vice-président du conseilgénéral en charge des affaireseuropéennes, du Grand pariset des relations avec lescollectivités territoriales

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Aurélie WILLEMOTTE, 30 ans, estco-fondatrice, avec Florence MATHIEU, de la société AxeConcept lancée en mars 2011, ba-sée à la pépinière de Cergy.L’agence est spécialisée dans lacréation de documents de com-munication, avec des prestationspour tous types de supports :print, objets publicitaires, cata-logues, bâches, livres (contesd’auteurs, catalogues d’art), prises

de vues de produits, mais également créations desites internet. Après une formation d’infographisteau lycée Notre Famille à Osny, Aurélie WILLEMOTTE atravaillé pendant huit ans au sein des éditions du Val-hermeil, où elle rencontre sa future associée.Complémentaires, les deux partenaires cultivent unepolitique “de proximité” et viennent de rejoindre leclub pour étendre leur réseau local.Tél. : 01 30 38 30 62 - [email protected]

Après 10 ans comme employé de banque àla BNP, Jean-Christophe POUTEAU, 41 ans,rejoint la cave familiale tenue par son pèreJean-Luc POUTEAU, à Franconville. Il l’ac-compagne et se forme à ses côtés durant dixans puis obtient un diplôme d’œnologie àl’université du vin de Suze la Rousse, dans laDrôme. Il y a deux ans et demi, il reprend lagérance de la cave. Une vraie passion pource petit-fils de vigneron et fils de sommelier,qui baigne “dedans” depuis sa plus tendreenfance. Aujourd’hui, la cave Pouteaucompte 450 références, principalement des

vins français, quelques vins étrangers ainsi que des spiritueux. Poursélectionner ses produits, Jean-Christophe POUTEAU n’hésite pas àrencontrer directement les producteurs et fonctionne aux “coupsde cœur”. A Franconville, il prodigue à ses clients conseils et anec-dotes, anime parallèlement des rencontres dans le cadre de clubsd’amateurs de vin. Tél. : 01 34 14 63 02 - [email protected]

C’est après un cursus de comptabilité, un pas-sage de quelques années dans la grandedistribution (en tant que directeur d’exploita-tion puis directeur adjoint) que PhilippeTHIRIOT met un pied dans le monde du net-toyage. Il intègre différents groupes commedirecteur général avant de créer sa proprestructure en 2004, Propreté Maitrise du Net-toyage (P.M.Net). “Mon idée était d’insister surla réactivité et le service, notions parfois misesde côté dans les grandes entreprises, tout enmettant à profit l’expérience acquise”, explique

Philippe THIRIOT. Rayonnant sur toute l’Ile-de-France, son entreprisebasée à Pontoise compte aujourd’hui une cinquantaine de personneset de belles références comme l’école St-Martin à Pontoise quis’étend sur 26 000 m2 de bâtiments. Méthodologie, réactivité et ser-vice, trois atouts qui font la différence. L’entreprise a par exemplemis en place des petits “plus” comme du dépannage en électricité,plomberie et sanitaire pour des interventions de maintenance d’ur-gence. Philippe THIRIOT est marié et père d’une grande famille de4 enfants.Tel: 01 30 75 21 64 - http://p.m.net.free.fr - [email protected]

Aurélie Willemotte, Axe Concept

Karine GASCON a réalisé la première partiede sa carrière dans les ressources humaines,aussi bien des PME que des grands groupes,et acquis une solide expérience en gestiondes emplois et des compétences en entre-prise. Elle passe ensuite 9 ans à l’APEC(Association pour l’emploi des cadres) pourconseiller les cadres sur leur évolution pro-fessionnelle ou leur recherche d’emploimais aussi les entreprises en matière de re-crutement et d’évaluation des compétences.Elle réalise de nombreux bilans de compé-tences et développe une réelle expertise sur

les problématiques d’orientation. Il y a deux ans, Karine GAS-CON est à son tour amenée à faire des choix professionnels etdécide de développer sa propre activité, Karine GASCONConseil, basée à Cergy-préfecture (place de la Fontaine), pouraccompagner les personnes et les entreprises dans la gestionde leurs compétences et de leurs parcours. Son cabinet estCentre de bilan de compétences agréé par le Fongecif. Paral-lèlement à son activité, elle prend part à d’autres réseaux telsque les Mampreneurs 95, regroupant les femmes mamans etchefs d'entreprise, et s’implique au sein de l’ANDRH 95, asso-ciation nationale des DRH.Tél. : 01 30 38 09 93 - [email protected]

Karine Gascon, KG Conseil

Jean-Christophe Pouteau, Cave Pouteau

Après avoir passé 20 ans comme directrice de clientèleau sein de diverses agences de communication, dési-reuse de “s’affranchir” et de mener seule sa barque,Isabelle DUCHET-FAUCONNIER crée DDVO Communi-cation il y a 5 ans. Epaulée par une équipe de5 salariés, cette valdoisienne s’est installée dans deslocaux situés au golf de St-Ouen l’Aumône. Membredu Centre des jeunes dirigeants du Val d’Oise, mem-bre de BNI Pissaro, Isabelle propose à ses clients laréalisation de supports de communication (print etmultimédia), jusqu’à la fabrication. A 50 ans, cettemère de deux enfants est également très impliquée

dans le vie locale en tant qu‘adjointe chargée des affaires scolaires à la mai-rie de St-Ouen l’Aumône. Tél. : 01 79 85 71 01 - [email protected]

Isabelle Duchet-Fauconnier, DDVO Communication Catherine HUBLIN change decasquette. Après avoir dirigéplusieurs années l’ESAT leGîte de St-Ouen l’Aumône,dans la continuité de sonparcours professionnel, ellevient de rejoindre le cabinetBleu social (Paris), créé en2008 par Luc DAHAN. Elle apour mission de sensibiliser,de conseiller et d’accompa-gner les entreprises dési-

reuses de recruter des personnes handicapéesou de faire appel à des prestataires extérieursafin de satisfaire leurs obligations d’emploi enfaveur des personnes handicapé[email protected]

Catherine Hublin, Bleu Social

Philippe Thiriot, P.M. Nettoyage NouveauxA

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Infos entreprises

Le ministre des Affaires Étrangères, Laurent FA-BIUS, s’est rendu le 9 janvier dernier à Osny, surle site de l’entreprise Morpho* Safran,société du groupe Safran, spécialiséedans les systèmes d’identification et desécurité. Une visite organisée dans le ca-dre de la “diplomatie économique auservice des entreprises françaises”, thé-matique défendue par le ministre pourpromouvoir le développement des en-treprises françaises à l’international, lesexportations et l’attractivité de la France.Dans ce domaine, Morpho Safran en estun très bel exemple. Elle réalise 80 % deson chiffre d’affaires à l’export et gère,notamment, la base de données du FBI,le fichier automatisé des empreintes di-

gitales du ministère de l’intérieur français ou lesystème d’identification des visas à la demande

de l’Union européenne. Elle développe des tech-nologies innovantes et compétitives qui lui ont

permis d’être retenue pour des pro-grammes aussi divers que la créationd’une base de données et la fourniturede documents d’identité pour 1,3 mil-liard de personnes en Inde ainsi quel’installation des systèmes électorauxen Guinée, ou tout récemment au Ke-nya. A Osny, Morpho Safran, quireprésente 650 emplois, concentre sesactivités de recherche et développe-ment aux systèmes d’identification etde sécurité.

*Anciennement Sagem Sécurité, la société a été renommée Morpho en 2010

Morpho Safran, la haute technologie française

Le 14 décembre dernier, trois semaines aprèsavoir lancé le pacte Défense PME qui marquela volonté du gouvernement de soutenir lesPME- PMI au service de la défense, Jean-YvesLE DRIAN, le Ministre de la Défense, a effectuésa première visite de terrain à Cergy, en se ren-dant chez Rellumix. Installée à CergySt-Christophe depuis 2007, cette entreprise de35 salariés enregistre un chiffre d’affaires de5 millions d’euros. C’est en 2001, suite à un dé-pôt de bilan, que Thierry VOIRIOT arepris Rellumix, alors basée à Seri-fontaine (60). Le ministre s'estentretenu avec le PDG de l’entre-prise, également président du comitéaéro-PME du groupement des indus-tries françaises aéronautiques etspatiales (GIFAS)*. PME spécialiséedans la conception, la production etla commercialisation des filtres, desséparateurs et des systèmes de dis-tribution des fluides et de traitementdes eaux, Rellumix exerce la moitiéde son activité dans le domaine mi-

litaire. Dans ses ateliers cergyssois, sont no-tamment conçus, fabriqués et assemblés desfiltres de véhicules de transport militaire, maisaussi des bancs d’essais de moteurs d’hélicop-tère, d’avion de combat Rafale (assemblés chezDassault, à Argenteuil) et d’avions civils desti-nés à Airbus.

* Ce groupement, chargé de valoriser les performances des PMEdans ce domaine de pointe, réunit des entreprises très présentessur le marché international au travers de grands programmes aé-ronautiques multinationaux.

Rellumix reçoit le ministre de la Défense

L’état s’engage à travers son pacte défense PMEPremier investisseur industriel public et privé (16

milliards d’euros en 2013), le ministère de la

Défense souhaite faire des 4 000 PME d’arme-

ment la priorité de son action industrielle. Ce

programme s’inscrit dans le cadre de l’action

gouvernementale pour restaurer la compétitivité

industrielle, et des engagements pris par le Pré-

sident de la République en faveur des PME.

Parmi les principales mesures, les crédits consa-

crés à la recherche amont seront augmentés de

10% en 2013 et pérennisés au-delà. Le minis-

tère s’engagera au travers de conventions

bilatérales avec les grands donneurs d’ordre du

secteur (tels que EADS et Thalès) pour inciter à

de meilleures relations entre eux et les PME. Les

marchés inférieurs à 15 000 euros seront prio-

ritairement attribués aux PME et les procédures

de passation des marchés devront privilégier le

réflexe PME.

DES MINISTRES EN DÉPLACEMENT À CERGY-PONTOISE

Philippe DEJEAN (au centre), directeur de la R&T de Morpho(Osny) présente au Ministre des Affaires Etrangères, LaurentFABIUS et à Jean-Paul JEANDON, Vice-Président de laCommunauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise, un détecteurde sécurité de bagages à mains.

Jean-Yves Le Drian, Ministre de la Défense, visiteRellumix aux côtés de Thierry VOIRIOT, PDG

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Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises 15

Brot, une PME au service de l’industrie ferroviaire Brot technologies, entreprise de 24 personnes,créée en 1919, est implantée depuis près de 10ans à Argenteuil. La PME conçoit et réalise dessystèmes essuie-vitres et lave-vitres pneuma-tiques, exclusivement destinés à un usageferroviaire. Equipementier indépendant, il in-nove en permanencepour rester à la pointeet toujours mieux ré-pondre aux exigencesde ses donneurs d’ordre,constructeurs et utilisa-teurs (Alstom, Bombardier,Siemens, SNCF…). Brot, un desleaders dans ce domaine, fournitaux constructeurs le systèmecomplet : actionneurs, bras etbalais, certains mesurant par-fois plus d’un mètre. Au fil desannées, la PME a adapté sesproduits aux nouvelles géné-rations de trains, dotés devitres optimisées pour plusde performances aérody-namiques, en concevantdes moteurs toujoursplus puissants, afind'entrainer efficace-ment les bras.Pour être homo-logués, leséquipements dé-

veloppés par Brot doivent subir des essais “à laboue” : la vitre, préalablement enduite de boue,doit ainsi être nettoyée efficacement après 10cycles maximum. L’essai est effectué en situa-tion réelle, à 250 km/h. Poursuivant sondéveloppement, la PME table sur la vente de500 moteurs en 2013.Tél. : 01 34 10 78 78www.brot-technologies.fr

Gericke, un savant dosageLorsqu’on fait des crêpes, mieux vaut éviter lesgrumeaux ! Une façon très “schématique” etimagée d’expliquer l’activité de Gericke àl’échelle industrielle. Ce groupe suisse, dont lafiliale française est installée à Argenteuil estconcepteur, fabricant d’installations et d’équi-pements pour produits en vrac. Depuis 119 ans,Gericke propose des solutions pour le trans-port, le tamisage, le dosage de précision et lemélange de nombreux produits tels que lesgranulés, les poudres, les fibres de verre… uti-lisés dans les industries agroalimentaire,chimique ou pharmaceutique... Au départ spé-cialisée dans la vente d'équipements pour lesmoulins à blé, les moulins à fourrage et lesbrasseries, l’entreprise n’a cessé d’innover pourrépondre aux exigences actuelles des industriescomme l’agro-alimentaire (tamisage de pou-dre, mélange de fruits secs, de céréales,d’épices, de salades diverses, préparations pourdesserts...). La filiale française, qui compte unequinzaine de personnes pour un chiffre d’af-

faires de 9 M€, assure la commercialisation dessystèmes et équipements du groupe sur le ter-ritoire national, ainsi qu’en Belgique et dans lespays du Maghreb. Son site argenteuillais estégalement doté d’une station pilote pour desessais de validation de mélange. Tél. : 01 39 98 29 29 - www.gericke.net/f

A bon port avecTecnopac Eviter la casse, c’est le métier de cette PME re-prise en 2006 par Jean-Patrick TOUTLEMONDE.Ce spécialiste de l’emballage industriel cale etprotège les produits confiés par ses clients dansdes emballages bois ou carton fabriqués sur-mesure. Les destinations peuvent êtrelointaines, les conditions de transport difficiles(camion, bateau ou avion) avec divers transbor-dements. Toutes les caissières en bois sontfaites pour résister aux chocs les plus rudes etaux chutes éventuelles. La PME, qui compte 17salariés, est amenée à transporter aussi bien desœuvres d’art (marbres, statues, tableaux…), desserveurs informatiques, que des machines in-dustrielles pouvant peser jusqu’à 30 tonnes !Tecnopac est également membre du Syndicatde l’Emballage Industriel et agréé par EDF pourl’emballage nucléaire. Basée à Argenteuil, la so-ciété développe ses activités sur son site de2500 m2, dont 1000 m2 d’ateliers couverts. Tél. : 01 39 81 04 04 - www.tecnopac.fr

Infos entreprisesARGENTEUIL - BEZONS

Les industriels exposent leurs savoir-faireL’ADPAVAB (*Association pour le Développement des Parcs d’Activités des villes d’Argenteuil-Bezons), présidée par Philippe ECRAN (Sitour), a organisé en janvier son premier Forum des entreprises d’Argenteuil et de Bezons, dans les nouveaux locaux de l’hôtel de la Communauté d’Agglomération d’Argenteuil-Bezons (Bezons). Une rencontre conviviale entre acteurs économiques du bassin. Une trentaine d’adhérents y exposaient leurs produits et savoir-faire, danstous les domaines. Un panel représentatif des entreprises du territoire qui a permis de mettre en exergue un territoire comptant à lui seul près de 15 000 emplois industriels sur un totalde 45 000 (soit un tiers des effectifs). Avec des PMI telles que ERA SIB, ADN Découpe, Gattegno,Gericke, SFDO, Brot (lire nos “zooms” ci-dessous), le bassin prouve qu’il dispose d’un savoir-faireunique et historique en production et sous-traitance industrielle, tout en gardant un regard tournévers l’avenir. En atteste le tout nouveau pôle mécatronique qui sera inauguré en mars au cœur del’hôtel d’agglomération, et dont la vocation est de regrouper, au sein d’une pépinière, des entre-prises en pointe dans ce domaine. Six jeunes pousses ont d’ailleurs déjà rejoint les locaux du pôle.

n, Ministre de la Défense, visiteés de Thierry VOIRIOT, PDG

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Infos entreprises

Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises

Came France fait actuellement construire à Cor-meilles-en-Parisis un bâtiment de 7000 m2 àusage mixte (2 000 m2 de bureaux, 5 000 m2

d'activité et d'entreposage), implanté sur1,3 hectare. Il abritera le futur siège social del’entreprise, filiale française du groupe italienCame Group SPA. Créé en 1972, le groupe Cameest présent sur le marché de l'automatisme deportails et du contrôle d'accès avec 17 filiales,plus de 350 concessionnaires agréés dans le

monde entier et intervient dans 118 pays à tra-vers le monde. D'origine italienne, ce groupefamilial est devenu la référence parmi les fabri-cants d'automatismes pour portes et portails(usage résidentiel, industriel et collectif).

En France, pour faire face à la croissance de l’ac-tivité, agrandir l’espace logistique et dans unsouci de centralisation, la direction a décidé deregrouper ses bureaux de Nanterre et sa plate-forme logistique et SAV basée à Argenteuil ausein d’un seul et unique bâtiment, qui regrou-pera près de 80 personnes. Cet investissementaccompagne la politique de développement dugroupe dans l’hexagone, qui souhaite intensi-fier sa présence sur le marché national del’automatisme, de la domotique et du contrôled’accès, mais aussi proposer des solutions glo-bales à ses clients (BE, hôpitaux, collectivités,administrations, grands comptes…). Sa plate-forme logistique aura vocation à devenireuropéenne pour le transit des produits à des-tination de l’Europe du Nord. Avec un chiffred’affaires de 52 millions d’euros en 2012 (+6%par rapport à 2011), la filiale française sera cer-tainement amenée à renforcer ses équipes sur lesite de Cormeilles, afin de mener à bien les pro-jets de développement d’activités nouvelles. www.came-france.com

Came Francebientôt à Cormeilles-en-Parisis

Il y a quelques années lors d'un voyage itiné-rant, Mario DE WEERD, ingénieur électroniqueet électrotechnique, crée un système permet-tant de positionner les photos et son itinérairesur une carte afin de les rendre visibles à sonentourage. Il met cette application multiplate-forme à disposition de la “communauté“ sousla forme du logiciel libre. L’ingénieur suscitealors l’intérêt d’entreprises, désireuses d’êtreaccompagnées dans la mise en œuvre et le dé-ploiement de systèmes de géolocalisation(animaux, personnes, biens, voyages, coursesde motos...). Pour répondre à cette demande,Mario DE WEERD décide de créer Ynamics en2010 et conçoit des solutions de géolocalisa-tion innovantes standards ou sur mesure. Lasociété compte aujourd’hui des clients auxquatre coins du monde. Les applications sontmultiples : pour une entreprise spécialiséedans la distribution de prospectus dans lesboîtes aux lettres, la société a développé unesolution permettant de mesurer, grâce à unenregistreur GPS, le parcours réalisé par lesagents. Une telle solution permet de s’assurerque tous les secteurs ont été couverts et d’op-

timiser la gestion de l’activité. Pour un clientfrançais, l’entreprise a développé des sysèmesde géolocalisation pour : collier GPS pourchien, ceinture GPS destinée aux maladesd’Alzheimer et système de tracking pour la sé-curisation des biens… Après avoir débuté àNeuvitec, c’est désormais au sein du pôle mé-catronique argenteuillais que Ynamicspoursuit ses développements, dans un secteuroù les besoins sont vastes.www.ynamics.com Tél. : 01 83 62 33 06

Ynamics,entreprise en mouvement

ARGENTEUIL - BEZONS / PÔLE MÉCATRONIQUE “NOUVEAU PÉPIN”

Pour répondre à l'introduction croissantedes solutions hybrides et électriques com-mercialisées par les constructeurs, leGarac, l'école nationale des professions del'automobile, a créé un "pôle vert", ouvertdepuis la rentrée 2012. Cet atelier permetaux étudiants d'intervenir sur des véhi-cules nouvelle génération. L'établissementargenteuillais fait ainsi évoluer en perma-nence ses formations pour mieuxs'adapter aux méthodes de travail spéci-fiques à la maintenance des véhiculesélectriques et hybrides. Au total, le Garaca investi près de 200 000 euros dans cetteinstallation, qui fera l'objet de travauxcomplémentaires au cours de l'été 2013.Dotée d'emplacements pour quatre véhi-cules, d'un pont élévateur à deuxcolonnes, d'une borne de recharge pourvéhicule électrique, d'un poste vulcainpour la gestion des dossiers de réparation,ainsi que de tous les équipements de sé-curité obligatoires, cette zone verte estdestinée à accueillir la première sectionde CQP TE AVA (certificat de qualificationprofessionnelle post-bac « Technicienaprès-vente auto »). Les jeunes peuventainsi intégrer les nouvelles technologies(sécurité automobile, maitrise de l'électro-technique désormais incontournable,méthodes d'intervention...). Cette forma-tion à valeur ajoutée technologiquecorrespond à une tendance très forte desuréquipement électronique et électriquedes véhicules actuels. À noter égalementque l'ensemble des cursus proposés parl'établissement intègre depuis déjà plu-sieurs années des modules en électriqueet électronique en complément de la mé-canique "traditionnelle".

Tél. : 01 34 35 33 [email protected]

Le Garacs’équipe d'un“pôle vert”

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Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises18

Infos entreprises

La Fédération Française du Bâtiment a décidé, en ce début 2013, demobiliser l’ensemble de son réseau départemental pour alerter lespouvoirs publics sur les dangers qui se profilent en 2013 pour la pé-rennité des entreprises et l’emploi du secteur. A travers unecampagne baptisée “Trop c’est trop !”, les langues se délient et les ac-teurs de la filière exposent leurs inquiétudes. Nous nous sommesentretenus avec Patrick RAMÉ, président de la FFB 95, qui nous afait part de ses préoccupations sur certains dossiers afin de mobili-ser les décideurs et d’informer le grand public des enjeux à venir.

Comment s’engage l’année 2013 ?Elle s’annonce difficile. Il faut savoir quele secteur du bâtiment représentechaque année, dans le Val d’Oise, 1 mil-liard d’euros de chiffre d’affaires,3500 entreprises et 3000 artisans, soitprès de 30 000 salariés au total. Dans ledépartement, nous estimons que 800 à1000 postes disparaitront en 2013. Selon les dernières enquêtes deconjoncture publiées, la baisse des car-nets de commande est notable. Seuls 8 % des entreprises de gros œuvreauraient, au 4e trimestre 2012, une visibilité à 6 mois, contre 38 % le tri-mestre précédent. Pourtant, les entrepreneurs ne souhaitent pas se séparerde leurs collaborateurs, formés et opérationnels, dont les compétences leursont précieuses. Dans ce contexte, certaines mesures actuellement envi-sagées nous inquiètent.

Quels sont les points les plus préoccupants ?Le passage de la TVA de 7 à 10 % appliquée à la construction sociale et auxtravaux de rénovation est une mauvaise nouvelle. Dans le cadre de la mo-dulation des taux, nous aurions bien sûr souhaité que celui-ci soit abaissé

à 5 %, mais je ne suis malheureusement pas très optimiste sur ce point.Cette hausse va évidemment encourager le travail dissimulé et nous met-tre en concurrence déloyale avec les auto-entrepreneurs qui ne sont pasassujettis à la TVA. Pour y faire face, nous demandons la sortie du secteurdu bâtiment du régime de l’auto-entrepreneur, préjudiciable pour nos en-treprises. Le gouvernement mène actuellement une “missiond’évaluation” concernant ce régime et dévoilera les résultats en juin avecune possible réforme à la clef. Autres facteurs d’inquiétude, l’alourdisse-ment de la taxation des plus-values immobilières qui ne va pas dans le sensdes investisseurs puisqu’il faudra attendre 30 ans pour libérer un bien sans

taxation supplémentaire et la re-mise en question des projets duGrand Paris, que nous ne com-prenons pas. Nous sommes aussi“remontés” contre l’embauche detravailleurs européens et le re-cours abusif aux intérimaires,notamment polonais, dans le bâ-timent. La différence de salaireset de charges sociales conduit àcasser les prix sur le marché.

Comment s’organise cette mobilisation ?Nous avons demandé à rencontrer le Préfet ainsi que le Président duConseil Général pour évoquer avec une délégation d’entrepreneurs les pro-jections de baisse d’activité et surtout de perte d’emplois qui guettent nosentreprises en 2013. Nous avons également adressé à tous les élus, séna-teurs, députés, maires, un document relatant les mesures à impactsnégatifs et celles à impacts positifs pour notre secteur.

Tél. : 01 34 20 11 90 [email protected]

Pour les entreprises du bâtiment, “Trop c’est trop !”

L’agence cergyssoise de travail temporaire, di-rigée par Carine MULLER, a reçu en décembredes représentants des pôles publics et des col-lectivités territoriales du département pouréchanger sur les problématiques de recrute-ment rencontrées et les informer des services etoutils mis à leur disposition dans ce domainepar Randstad. Depuis 2009, travail temporaireet fonction publique ne sont en effet plus in-

compatibles, puisque les DRH territoriaux peu-vent avoir recours à cette voie de recrutement,qui reste encore sous-exploitée et mal connue.En complément des centres de gestion, l’inté-rim ouvre de nouveaux horizons auxcollectivités. Randstad met par exemple à leurdisposition des outils d’évaluation qui mesurentles compétences des candidats, permettant ainside dénicher des profils très pointus, répondant

à des demandes bien spécifiques. L’apport depersonnel issu du privé favorise également undécloisonnement des « genres » et un apport decompétences nouvelles qui profite au secteurpublic. En élargissant ainsi leurs domaines decompétences, les groupes de travail temporairescomme Randstad s’éloignent des schémas clas-siques de l’intérim pour se positionner commedes sociétés de solutions RH à part entière. Tél. : 01 34 35 33 [email protected]

Randstad se rapproche des collectivités territoriales

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Infos entreprises

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Elle sera officielle le 21 mars prochain à l’Auditorium “Les Rives d’Enghien”Lucien Barrière. L’association FCE 95 (Femmes chefs d’entreprise) se lancedans notre département. Interprofessionnel, ce réseau international a pourobjectif la prise de responsabilités des femmes chefs d’entreprises dans lavie économique et le renforcement de leur présence dans les instances dé-cisionnelles au niveau local, régional et national. FCE 95 est présidée parAnne-Laure NABAT FLECHER, présidente de la société Tellier à Argenteuil, en-treprise industrielle (matériel de cuisine) de 50 personnes. Parmi les autresmembres fondateurs, citons Annick AUBERT, présidente de DCF95 (Dirigeantset Commerciaux de France) et de la Société Act and Go, Claudia KESPI YAHI,présidente de Cap Enfants (crèches avec bulle musicale) à Argenteuil, Lau-rence PATRY, présidente de Patry à Persan, entreprise industrielle (rails pourtransports internes dans les usines), Louise VANDRIESSCHE, présidente de laGazelle Verte (transports de personnes) à Taverny, ou encore Joëlle CASTRO,directrice générale déléguée de la société AGS/Mobilitas, installée à Beau-champ (déménagements et aides aux expatriés). La soirée de lancement de ladélégation FCE Val d’Oise se déroulera en présence de la présidente nationaleet Vice Présidente Monde, Marie-Christine OGHLY, également présidente duMEDEF Ile-de-France et aura pour thème le coaching des Chefs d’[email protected] - www.fcefrance.com

FCE Val d’Oise, un nouveau réseau dédiéaux femmes dirigeantes

Fernand RIOT, président deChambre au Tribunal deCommerce de Pontoise, encharge des recrutements,24 ans d’ancienneté entant que juge consu-laire, se fait au-jourd’hui porte pa-role de l’institutionafin d’encourager denouveaux chefs d’en-tre- prise à endosserla robe. Parallèlementà son engagement ausein du Tribunal , Fernand RIOT a derrière lui une car-rière professionnelle de près de 60ans et un beau parcours en tant queDRH au sein de Chromalloy France.“Aujourd’hui, sur la cinquantaine dejuges que compte le TCP, une dizainearrive en fin de mandat, précise Fer-nand Riot. C’est pourquoi, nouscherchons à susciter de nouvellesvocations. Pour être éligibles, les fu-turs juges doivent avoir au minimum30 ans, être responsables d’entre-prise ou cadres supérieurs.L’entreprise doit être inscrite dans leressort du tribunal (ou départementlimitrophe) depuis au moins 5 ans.Nous opérons ensuite une sélectionet recevons les candidats afin de leurexpliquer la fonction de juge : il fautêtre disponible car la charge de tra-vail est relativement conséquente etdemande une implication person-

nelle importante, avoir debonnes capacités rédaction-

nelles, d’analyse et de synthèse.”Elus par leurs pairs pour une

première période proba-toire de deux ans, les

juges du Tribunal decommerce prêtent

le même sermentque les jugesprofessionnelset débutent auconten- t i eux

général (traite-ment des litiges

entre entreprises). Au terme de cesdeux ans, ils peuvent prétendre àtrois mandats successifs, d’une du-rée de quatre ans, durant lesquels laformation fait partie intégrante duparcours. “Etre juge est un engage-ment bénévole au service de lajustice commerciale, poursuit Fer-nand RIOT. C’est une missionimportante et exaltante. On ne restepas juge durant 14 ans, commebeaucoup le font, sans une vraie mo-tivation !”Pour faire acte de candidature,les chefs d’entreprise ou cadres en activité, désireux des’investir dans le cadre du tri-bunal peuvent prendre [email protected] 3 Rue Victor Hugo95300 PontoiseTél. : 01 34 25 47 60

Le Tribunal de Commerce recrute

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Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises20

Infos entreprises

Bernard CAYOL,43 ans, devient directeur gé-néral délégué départemental.C’est en 2006 qu’il rejoint laCCI Versailles Val d’Oise Yve-lines (CCIV) comme directeurde la délégation Val d’Oise etdirecteur de cabinet, puis, en2007, est nommé directeururbanisme aménagement.Avant de rejoindre l’institu-tion, Bernard CAYOL, diplôméd’un CAAE et d’un DESS Urba-nisme aménagement etdéveloppement local, a exercédifférentes fonctions : chargéd’études à l’agence de déve-loppement économique de laMartinique où il a débuté sacarrière, chargé de mission

“développement local” au Conseil régional de Picardie de 1994 à 1998,chargé de mission au sein du Comité d’expansion économique de Seine-Maritime de 1998 à 2000 puis directeur de l’Aéropole, pépinièred’entreprises innovantes à Roissy CDG de 2001 à 2006.

Odette De AZEVEDO,C’est après un DESS Tech-niques de gestion desPME-PMI qu’elle intègre laCCIV en tant que conseil-lère en gestion industrielleà la direction du dévelop-pement des entreprises.Elle se voit rapidementconfier des postes de ma-nagement à responsabilités : directrice des projets industriels de 2000 à2004, directrice du développement économique et des territoires de 2005à 2008 puis directrice des réseaux d’entreprises et filières jusqu’en 2012.Ces 20 années passées au sein de l’institution, en conduite de projet, dé-veloppement territorial et management d’équipes commerciales lui ontpermis, à 42 ans, d’acquérir une parfaite connaissance de l’environnementinstitutionnel, des acteurs locaux ainsi que des dispositifs d’appui aux en-treprises et de financement publics et privés.

Patrick LEBIHAN est également nommé responsable du départementmarketing opérationnel et coordination commerciale ; Céline VITHE, responsable du département développement desentreprises ; Régine CASTAGNET, responsable du département entrepreunariat etDamien WALKER, responsable du département projets de territoireset de collectivités.

CCI Val d’Oise : une nouvelle équipe de direction

Le contrat de travail d’une salariée embauchéeen qualité de médecin coordonnateur compor-tait une clause de conciliation préalable rédigéecomme telle: “En cas de désaccord sur l’inter-prétation, l’exécution ou la résiliation duprésent contrat, les parties s’engagent préala-blement à l’action contentieuse, à soumettreleur différend à deux conciliateurs, l’un désignépar la salariée parmi les membres du conseil del’ordre, l’autre par le directeur d’établissement”.

La salariée prend acte de la rupture de soncontrat de travail en raison de divers manque-ments de son employeur. Elle saisit directementle Conseil des prud’hommes afin d’obtenir uneindemnisation pour licenciement sans causeréelle et sérieuse. L’employeur fait appel de ladécision.

La Cour d’appel accueille favorablement les de-mandes de l’employeur au motif que la clause

de conciliation préalable obligatoire est licite.La Cour de cassation casse l’arrêt d’appel aumotif que, “en raison de l’existence en matièreprud’homale d’une procédure de conciliationpréliminaire et obligatoire, une clause ducontrat de travail qui institue une procédure deconciliation préalable en cas de litige survenantà l’occasion de ce contrat n’empêche pas lesparties de saisir directement le juge prud’homalde leur différend”. La Cour met en avant la spé-cificité du contentieux prud’homal, quicomporte déjà une phase obligatoire de conci-liation. La chambre sociale se démarque ainside la jurisprudence dégagée dans un arrêt de lachambre mixte du 14 février 2003 (n°00-19.423). La Cour avait ainsi déclaré qu’uneclause de conciliation préalable constituait unefin de recevoir qui s’imposait au juge si les par-ties l’invoquaient. Cette décision ayantnéanmoins été rendue à propos d’un acte decession d’actions, il était permis de douter de la

transposition pure et simple de cette jurispru-dence au contrat de travail.

L’arrêt du 5 décembre permet de lever l’ambi-guïté. Une clause de conciliation préalable peutêtre prévue au contrat – ce qui présente d’ail-leurs certains avantages (rapidité de laprocédure, caractère moins onéreux, pas d’ex-position médiatique et d’aléa judiciaire) –, maiselle ne peut présenter de caractère obligatoireet entraver la liberté des parties de saisir direc-tement le juge. Ce dernier ne peut opposeraucune fin de non-recevoir au salarié sur lefondement d’une telle clause.

Cass. Soc. 5 décembre 2012 n°11-20.004

Joëlle Berenguer-Guillon, avocate, gérante du cabinet SocialexTél. : 01 30 32 66 [email protected]

Une clause contractuelle de conciliation préalablen’empêche pas la saisine du juge

JURIDIQUE : PRUD’HOMME ATTENTION

Le 1er janvier 2013 marque la création officielle d’une Chambre de commerce et d’industrie départementale, émanation locale de la CCI de région Paris Ile-de-France, et son installationdans des locaux plus adaptés à ses services à Cergy. Près de 120 personnes travaillent au service des entreprises. Dans le cadre de cette nouvelle organisation, Bernard CAYOL a été nommé directeur généraldélégué départemental et Odette De AZEVEDO, directrice générale adjointe de la CCI Val d’Oise.Deux visages déjà bien connus à la Chambre.

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21Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises

Carnet

Jean-Paul JEANDON,Maire de CergyJean-Paul JEANDON, 55 ans, a été élu mairede Cergy le 11 janvier 2013 et succède à Dominique Lefebvre. Vexinois d’origine, en-gagé en politique depuis les années 70, ils’installe à Cergy en 1987 puis devientconseiller municipal et conseiller territorial duVerger en 1995. Investi depuis 18 ans dans sacommune, Jean-Paul JEANDON “a choisi dene pas vivre de la politique” et d’exercer desfonctions de cadre dans une grande entre-prise (Orange). Cette expérience profes-sionnelle contribue à renforcer les axes de sonengagement en direction de la sauvegarde del’emploi et du développement économique.Une volonté qui se traduit depuis 2008 dansles actions menées en tant que vice-présidentde la Communauté d’agglomération deCergy-Pontoise en charge du développementéconomique pour renforcer et consolider letissu économique de Cergy-Pontoise et préserver l’emploi.

Jean-Luc NEVACHE : Préfet du Val d’Oise Jean-Luc NEVACHE, 53 ans, a pris ses nou-velles fonctions de préfet du Val d’Oise lelundi 28 janvier dernier, succédant à Pierre-Henry MACCIONI devenu préfet deHaute-Normandie et de Seine-Maritime.Jean-Luc NEVACHE a été nommé le 17 jan-vier dernier, au cours d’une cérémonieorganisée au monument aux morts deCergy-Village, par le ministre de l’Intérieur,Manuel VALLS, en présence de nombreuxélus. Titulaire d’une maîtrise de droit publicet diplômé de l’institut d’Etudes Politiquesde Grenoble, il a été titularisé sous-préfet en1991 puis préfet en 2010. En 2011, il prendles fonctions de délégué interministériel à lasécurité routière et en 2012, devient direc-teur du cabinet de la ministre des affairessociales et de la santé. La sécurité sera l’undes premiers grands chantiers du nouveaupréfet tout comme le développement éco-nomique, la cohésion sociale, l’accompa-gnement des entreprises en difficulté ou en-core la lutte contre le chômage, enapportant son soutien à de grands projetscréateurs d’emplois tels que le Grand Paris.

Codjovi TOSSOU, président de laJCE de Cergy-PontoiseA l’occasion de son assembléegénérale élective en décembre,la Jeune chambre économiquede Cergy-Pontoise a élu sonnouveau président 2013, Cod-jovi TOSSOU. A 38 ans, cegraphiste de métier, entouré deson équipe, a présenté le pro-gramme “Osons Ensemble”. Dèsle mois de mars, la JCE deCergy-Pontoise organisera unepremière action citoyenne sou-tenue par les Nations Unies“Nothing But Nets” dont le butest de collecter des fonds pourla lutte contre le paludisme parl’achat de moustiquaires. LaJCE et ses partenaires se réuni-ront ensuite au cours del’année sur des actions autourde l’emploi et de l’économie so-ciale et solidaire.

Bruno DIDIER, président du Comité mécaniqueIle-de-FranceAprès douze ans d’implication, lecréateur du Comité mécanique Ile-de-France, Gilbert TCHIVITDJI aannoncé qu’il souhaitait quitter sesfonctions à la présidence du CMIDF.En janvier, Bruno DIDIER a été élupour lui succéder. Chef d’entrepriseet industriel passionné, il a exercéla fonction de vice-président depuis2001 et a une parfaite connais-sance des dossiers et acteurs de lafilière mécanique. Il dirige la so-ciété Promofiltres, située àSarcelles, spécialisée dans la fabri-cation et le négoce de filtresmétalliques à usage industriel. Il estégalement un élu impliqué au seinde la nouvelle Chambre de Com-merce et d’Industrie de Région ParisIle-de-France et de la Chambre deCommerce et d’Industrie départe-mentale du Val-d’Oise.

Patrick REDON, Bâtonnier du Barreau du Val d’OiseAncien conseil juridique, Patrick REDON estavocat depuis 1992, installé à Argenteuil, lau-réat de la faculté de droit de Paris XIII, il estégalement docteur en droit et maître deconférences à l’Université Paris XIII où il dis-pense des cours de droit des sociétés et dedroit civil. Il intervient plus spécialement dansle domaine du droit de l’entreprise, en parti-culier en droit du travail et en droit del’immobilier. La clientèle de son cabinet estconstituée pour l’essentiel de PME qu’il as-siste et conseille, notamment en droit dutravail, dans le cadre de conventions d’assis-tance juridique dont l’objectif est depermettre aux chefs d’entreprise d’évoluerdans un environnement juridique sécurisé.Membre du Conseil de l'Ordre des Avocats duBarreau du Val d'Oise depuis le 1er janvier2009 où il était en charge de la commission"relations avec les entreprises", Patrick RE-DON est devenu bâtonnier du Barreau du Vald'Oise au 1er janvier 2013, fonction qu'il assu-mera pour les années 2013 et 2014.

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22 Février-Mars 2013 – n°122 – Contact Entreprises

Détente

Royaumont : de nouvelles visites concerts en 2013L’abbaye de Royaumont propose deux nouveautés en 2013.la visite-concert orgue. L’orgue Cavaillé-Coll de la FondationRoyaumont est un instrument classé, construit en 1864. Undimanche par mois, les jeunes organistes du CNSM de Paris,en résidence à Royaumont, présentent l’histoire de l’instru-ment, son fonctionnement (jeux, registres…) et fontdécouvrir une sélection d’œuvres. Cette visite–concertorgue peut être complétée par une visite guidée historiquede l’abbaye de Royaumont. A noter : les dimanches 24 février à 15h30 (Bach), 31 mars à 15h30 (Marcel Dupré) et 28 avril à 15h30 (G. Pierné et

A. Guilmant). Entrée libre dans le cadre de la visite du monument sans réservation (durée 1h).

Visites contées pour les familles (enfants à partir de 3 ans). Laurence BENEDETTI et Muriel

BLOCH, deux dénicheuses d’histoire présenteront à tour de rôle des récits sur l’abbaye, son

parc et ses jardins. Prochaines dates : Les dimanches 17 mars et le 21 avril à 11h.

“Artisanat et patri-moine” s’exposent à la Chambre de métiersDu 14 janvier au 31 mai, vous pourrez apprécier à laChambre de Métiers et de l’Artisanat du Val d’Oise àCergy, l’exposition “Artisanat et patrimoine, l’héri-tage en images”, réalisée et prêtée par l’office detourisme de Cergy-Pontoise Porte du Vexin. Cette ex-position de photographies présente les savoir-fairedes artisans cergypontains et du Vexin qui partici-pent à la restauration de nospatrimoines avec passion. Du grosœuvre aux détails les plusfins, sont présentés le plus large-ment possible les artisansqui œuvrent à la restauration despatrimoines tout en participantau développement de l’activitééconomique du territoire.1, Avenue du Parcà CergyTél. : 01 34 35 80 00

ADP ouvre son Espace MuséesAéroports de Paris propose, dans le Hall M du termi-nal 2E, un musée gratuit, destiné aux passagers del'aéroport. Cette nouvelle vitrine culturelle, destinéeà promouvoir le patrimoine artistique français, ac-cueille une première exposition, "Rodin, les Ailes de laGloire", réalisée en partenariat avec le musée Rodin.Elle présente 50 œuvres originales de l'artiste dontles chefs-d'œuvre le Penseur, le Baiser ou encorel’Age d’airain. La thématique de cette première ex-position, liée à l’envol, permet de dévoiler des œuvres

moins connues d'Auguste Rodin. Pour lapremière fois, sont exposées quelques fi-gures ailées, ainsi qu’une grande aile enplâtre, venant rappeler ce mythe de laconquête du ciel et de l’espace, véritabledéfi pour un sculpteur. L'Espace Musées estlibre d'accès, gratuit et ouvert du premierau dernier vol. Chaque année, deux expositions théma-tiques seront présentées aux passagers.

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Le 23 février

de 11h à 19h30 et le

24 février

de10h à 18h, 6e édition

du salon des vins

de Sannois au centre

Cyrano de Bergerac.

Les producteurs feront

découvrir leurs produits

(vins de toutes régions,

champagne, foie gras ,

charcuterie, produits

antillais, fromages,

huiles, chocolat,

biscuits ...).

Entrée : 1 €

Parking gratuit.

Situé sur le parc d’activités des Bellevues à Eragny, au bord de la RN184, le restaurant le Bistrot du Comfort’Hotel propose à ses clients lemidi, du lundi au vendredi une formule rapide, dans un cadre mo-derne et design. Tout en préservant l’intimité des invités grâce à desclaustras qui délimitent l’espace, le restaurant peut servir une soixan-taine de couverts. Une formulesimple, rapide de plats tradition-nels différents est proposéechaque jour pour 19 € (entréeplat ou plat dessert) et 27 €(pour entrée plat dessert).Nous avons pu apprécier, ce jourlà, en entrée, un feuilleté auxchampignons frais de saison etfoie gras, croustillant, léger ettrès goûteux. En plat principal,assez classique, la brochetted’onglet et ses frites cuites à

point rapidement servies. Pour la suite, nous avons opté pour un cafégourmand et ses trois mini-desserts (fondant au chocolat, crème bru-lée et sorbet). Le service est rapide, souriant et réactif. Le rapport qualité prix estd’un niveau très correct, il faut compter 5 euros pour un bon pichet

de vin. C’est un lieu idéal pour déjeuner entre col-lègues ou avec des clients dans des délais souventimpartis et qui sont respectés. Dès les beaux jours, uneterrasse vous accueille et vous pouvez y déjeuner degrandes salades à 14 €.L’hôtel comprend aussi une salle de séminaires quipeut recevoir 15 à 30 personnes pour un déjeuneren privé.

Parc d’activités des BellevuesRN 184 à Eragny sur Oise. Tél. : 01 34 21 91 55 [email protected]

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oiS Le bistrot du Comfort’Hotel

au cœur d’un parc d’activités

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