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M1 Science des matériaux matériaux pour la médecine D. Bazin LPS Sept 2011 Polymères & Sondes - 1 - M1 Science des matériaux matériaux pour la médecine CHAPITRE 1.A - SONDES Science des mat ériaux Techniques de caractérisation Médecine Biomat ériaux D. Bazin Laboratoire de Physique des Solides UMR 8502, Université Paris Sud, Bât 510 91405 Orsay Cedex, France.

Biomat ériaux M édecine caract érisation Science des mat ...€¦ · caract érisation M édecine Biomat ériaux D. Bazin Laboratoire de Physique des Solides UMR 8502, Université

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    – Polymères & Sondes - 1 -

    M1 Science des matériaux matériaux pour la médecine

    CHAPITRE 1.A - SONDES

    Science des mat ériauxTechniques de

    caractérisation

    Médecine

    Biomat ériaux

    D. Bazin

    Laboratoire de Physique des Solides UMR 8502,

    Université Paris Sud, Bât 510 91405 Orsay Cedex, France.

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    – Polymères & Sondes

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    Chapitre 1 Sondes

    Partie A Chapitre 1A.0 Diversité des biomatériaux

    Chapitre 1A.1 Quelques définitions

    Chapitre 1A.2 Critères de choix des matériaux

    Chapitre 1A.3 Nature des matériaux Chapitre 1A.3.1 Les polymères

    Chapitre 1A.3.2 Les copolymères

    Chapitre 1A.3.3 Les élastomères

    Chapitre 1A.3.4 Les polyéthylènes

    Chapitre 1A.3.5 Les polychlorures de vinyle

    Chapitre 1A.3.6 Les polyuréthanes

    Chapitre 1A.3.7 Les silicones

    Chapitre 1A.3.8 Le Latex

    Chapitre 1A.3.9. Relargage de plastifiants

    Chapitre 1A.3.10. Détérioration d’un dispositif médical (infection et biofilm)

    Chapitre 1A.4 Ajouts de radio-opacifiants & additifs. Chapitre 1A.4.1 Nature chimique des radioopacifiants (Baryum, Tantale, Tungstène) Chapitre 1A.4.2 Absorption des rayons X Chapitre 1A.4.3 Les radio-opacifiants et leur détection par fluorescence X Chapitre 1A.4.4 Etats de surface

    Partie B Chapitre 1B La microscopie électronique à balayage Chapitre 1B.1 Introduction

    Chapitre 1B.2 Les processus d’interaction électrons – matière Chapitre 1B.3 Les électrons rétrodiffusés

    Chapitre 1B.4 Les électrons secondaires

    Chapitre 1B.5 Les électrons Auger & Les photons de fluorescence Chapitre 1B.6 Aspects expérimentaux

    Chapitre 1B.7 Analyse dispersive en énergie

    Chapitre 1B.8 quelques exemples d’études Chapitre 1B.9 Analyse dispersive en longueur d’onde

    Chapitre 1B.10 Les sondes urinaires JJ Chapitre 1B.10.1 généralités

    Chapitre 1B.10.2 Propriétés mécaniques – mémoire de forme

    Chapitre 1B.10.2 Infections nosocomiales Chapitre 1B.11 Généralités sur les calcifications Chapitre 1B.11.1 Généralités sur les concrétions

    Chapitre 1B.11.2 Diversité chimique des concrétions

    Chapitre 1B.11.3 Epidémiologie Chapitre 1B.11.4 Caractéristiques structurales

    Chapitre 1B.11.5 Quelques exemples de calculs urinaires

    Chapitre 1B.11.5.1 Le cas des oxalates de calciques Chapitre 1B.11.5.2 Le cas des apatites

    Chapitre 1B.11.5.3 Autres types de calcifications

    Partie C Chapitre 1C.1 Calcifications présentes sur une sonde urinaire Chapitre 1C.2 Présentation d’une sonde à l’hôpital Necker – Laboratoire CRISTAL

    Chapitre 1C.3 Premières observations au microscope optique

    Chapitre 1C.4 Généralités sur la localisation des calcifications

    Chapitre 1C.5 Répartition des calcifications sur la sonde urinaires

    Chapitre 1C.6 Calcifications à l’extérieur de la sonde Chapitre 1C.7 Calcifications à l’extérieur de la sonde et sur les ouvertures latérales

    Chapitre 1C.8 Nature chimique des calcifications et morphologie des cristallites.

    Chapitre 1C.9 Calcifications présentes sur des défauts à la surface de la sonde Chapitre 1C.10 La notion de Biofilm & la calcification & Empreintes de bactéries.

    Chapitre 1C.11 Interaction possible entre les cristallites et la sonde urinaire

    Partie D Chapitre 1D.1 Généralités sur l’interaction photons-matière Chapitre 1D.2 la spectroscopie infra rouge

    Chapitre 1D.3 Caractérisation par spectroscopie infra rouge : cas de l’apatite

    Chapitre 1D.4 la spectroscopie RAMAN Chapitre 1D.5 Caractérisation par RAMAN de calcifications à la surface de lentilles oculaires

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    Chapitre 1A.0 Diversité des biomatériaux

    Dans ce cours, nous allons aborder différents types de matériaux mis en

    œuvre dans l’élaboration de dispositifs médicaux.

    Ainsi, les alliages métalliques qui sont présents dans les prothèses de

    hanche par exemple et les composés non métalliques comme les polymères dont

    sont constituées différentes sondes (urinaires par exemple) ou les céramiques

    seront présentés.

    LES POLYMERES

    les Phosphates de Calcium

    TiO2

    ZrO2

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    Chapitre 1A.1 Quelques définitions

    Sur le plan médical, on distingue

    Les sondes1 : introduction dans une cavité naturelle sans effraction - contact avec les

    muqueuses

    2

    Figure 1A.1 Sonde urinaire JJ

    1. http://www.urologieversailles.org/sonde-jj.html

    2. http://www.urologieversailles.org/images/sondejj1.jpg

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    Les drains :

    Introduction dans une cavité naturelle avec effraction – contacts avec les tissus

    Figure 1A.2 Drains thoraciques3

    3. http://www.perousemedical.com/fr/produit_13_1.html

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    Les Catheters 4

    Figure 1A.3 Cathéters

    4. http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9ter

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    Chapitre 1A.2 Critères de choix des matériaux5

    Pour les sondes

    6

    Figure 1A.4 Sonde JJ

    - Souplesse du matériau

    - Biocompatibilité

    - Risque d’obstruction et d’incrustation

    - Nombre d’yeux latéraux, extrémité

    - Facilité de pose

    - Opacité aux rayons X (vérification de son positionnement)

    - Coût

    Pour les sondes, trois points sont à étudier attentivement :

    - Les caractéristiques de la sonde et notamment l’état de surface car cette zone constitue

    directement l’interface avec l’urothélium,

    - L’effet de l’urine sur la sonde et en particulier l’existence éventuelle de produits toxiques

    extraits par l’urine et/ou l’existence de dépôts organiques ou minéraux,

    - L’effet de la sonde sur la voie excrétrice.

    5. J.L. Pariente, P. Conort, Progrès en Urologie (2005), 15 897-906

    6. http://www.urologique.fr/UROlogique/Py%C3%A9loplastie_%28jonction%29.html

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    Chapitre 1A.3 Nature des matériaux

    Le matériau constitutif des sondes urinaires7,8

    a progressivement évolué

    avec l’apparition des matières plastiques. Les sondes sont aujourd’hui

    constituées, pour leur quasi-totalité, de polymères. Il s’agit de produits issus de

    la chimie organique, constitués de macromolécules à base essentiellement

    d’atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et d’azote et caractérisés par la

    répétition d’un ou plusieurs types d’unités chimiques de base appelées

    monomères.

    Différents matériaux peuvent être utilisés : des polymères

    thermodurcissables (polyuréthanes réticulés) ou thermoplastiques (Polychlorures

    de vinyle, les polyéthylènes) et des élastomères, plus souples (silicones et

    polyuréthanes linéaires).

    7. J.L. Pariente, P. Conort, Progrès en Urologie (2005), 15 897-906

    8. J.L. Pariente, P. Conort, Progrès en Urologie (2005), 15 893-896

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    Chapitre 1A.3.1 Les polymères

    Définitions

    Un polymère9 (étymologie : du grec pollus, plusieurs, et

    meros, partie) est un système formé par un ensemble de

    macromolécules de même nature chimique reliées par des

    liaisons covalentes.

    Exemple :

    Figure 1: Polymère

    9. http://fr.wikipedia.org/wiki/Polym%C3%A8re

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    10

    Réticulation : La réticulation d'un matériau polymère est une réaction chimique,

    se produisant lors d'une polymérisation, d'une polycondensation ou d'une

    polyaddition, et qui lie entre elles de manière permanente (par liaison covalente)

    les macromolécules qui le constituent.

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    Chapitre 1A.3.2 Les copolymères

    Un copolymère10

    est un matériau composé de plusieurs séquences de polymères de structure

    chimique différente.

    Figure 1A.8 : Copolymère linéaire et réticulé

    11

    Figure 1A.9 : Gant copolymère à usage unique utilisés par les professionnels de santé.

    10. http://fr.wikipedia.org/wiki/Copolym%C3%A8re

    11. http://www.lavoisier.com/fr/produits/dispositifs-medicaux/materiel-medico-

    chirurgical/gants-steriles_112_0-0-1.html

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    Chapitre 1A.3.3 Les élastomères

    Un élastomère est un polymère présentant des propriétés « élastiques », obtenues après réticulation. Il supporte de très

    grandes déformations avant rupture. Donc on a presque la

    même structure que les polymères avec des nœuds chimiques

    en plus.

    Figure 2: Structure d'un élastomère.

    Les points rouges marquent ici des nœuds physiques

    réversibles, les points noirs marquent des nœuds chimiques.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Polym%C3%A8rehttp://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9formation_%C3%A9lastiquehttp://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9ticulationhttp://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9formation_des_mat%C3%A9riauxhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Rupture_(mat%C3%A9riau)

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    la température de transition vitreuse (Tg) se situe en dessous de la température

    d’utilisation, c’est-à-dire la température ambiante ou 37°C pour les matériaux

    implantables.

    Extrusion12

    : L'extrusion est un procédé de fabrication (thermo)mécanique par

    lequel un matériau compressé est contraint de traverser une filière ayant la

    section de la pièce à obtenir. On forme en continu un produit long (tube, tuyau,

    profilé, fibre textile) et plat (plaque, feuille, film). ..

    12. fr.wikipedia.org/wiki/Extrusion

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    14

    Chapitre 1A.3.4 Les polyéthylènes

    - Les polyéthylènes13

    , qui sont des polymères dérivés de l’éthylène appartenant à la

    famille des polyoléfines, se dégradent au contact de l’urine et deviennent cassants. Pour cette

    raison, ils ne sont plus utilisés.

    14

    15

    Figure 1A.11 : polyéthylène

    où n est le degré de condensation du polymère.

    Le polyéthylène basse densité (PEBD) a été inventé en 1933 par les ingénieurs anglais E.W.

    Fawcett et R.O. Gibson de la firme ICI.

    13. http://en.wikipedia.org/wiki/Polyethylenes

    14. http://fr.wikipedia.org/wiki/Poly%C3%A9thyl%C3%A8ne

    15. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Polyethylene-repeat-2D-flat.png

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    15

    16

    Figure 1A.12a: Une poche de perfusion :

    Extrait du site http://www.char-fr.net/expos/2000/panneau06/06.html

    Le flacon semi-rigide (en polypropylène

    puis en polyéthylène) et la poche souple

    offrant des volumes de 50 à 3 000 ml vont se

    substituer aux flacons en verre dans

    pratiquement tous les pays européens à la fin

    des années 1980".

    16. http://www.medicopedia.net/term/17970,1,xhtml#ixzz0w5v9xI1E

    http://www.char-fr.net/expos/2000/panneau06/06.html

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    16

    Chapitre 1A.3.5 Les polychlorures de vinyle17

    Ce sont des polymères obtenus à partir de l’acétylène, plastifiés en vue de cette

    application. Ils peuvent contenir jusqu’à 35% de plastifiant. Ils sont plus ou moins rigides et

    sensibles aux incrustations et de ce fait, ont été abandonnés également.

    Figure 1A.12b : Chlorure de vinyle

    où n est le degré de condensation du polymère.

    Le chlorure de vinyle, également connu sous le nom de chloroéthène

    dans la nomenclature IUPAC, est un important composé chimique

    industriel principalement utilisé pour produire son polymère, le

    polychlorure de vinyle (PVC). À température ambiante, il se présente sous

    la forme d’un gaz toxique incolore à l’odeur douceâtre.

    17. http://www.encyclopedie-gratuite.fr/Definition/chimie/PVC.php

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    17

    18

    Figure 1A.12b : Gants vinyle poudrés

    Confort tactile : excellente sensibilité.

    Une alternative au latex, une formule particulièrement économique à l’usage.

    Bord roulé pour un gantage plus facile.

    18. http://www.lch-medical.com/gants/gants-vinyle.html

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    18

    Chapitre 1A.3.6 Les polyuréthanes19

    Ce sont des polymères obtenus par des réactions d’addition entre le groupe isocyanate (-

    N=C=O) et le groupe hydroxyle (-OH). Cette famille générique inclut des élastomères dont

    les propriétés peuvent varier en fonction des additifs et plastifiants utilisés.

    Figure 1A.13 : Cpolyuréthane

    Ces polymères sont plus rigides que les silicones et possèdent une excellente mémoire

    de forme. Dans cette famille, on trouve de très nombreuses sondes. Il peut s’agir de

    polyuréthanes purs ou modifiés : Carbothane® (Carboline Company, St Louis, Missouri) ou

    de copolymères à base de polyuréthanes : Percuflex® (Microvasive Urology, Boston

    Scientific, Natick, Massachusetts), Tecoflex® (Thermedics, Wilmington, Massachusetts).

    19. http://fr.wikipedia.org/wiki/Polyur%C3%A9thane

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    19

    20

    Figure 1A.13 : circuit vent lifecare

    Figure 1A.13 : Reusable Circuit Vent

    20. http://dowdywise.info/q-care-medical-cq-circuit-vent-lifecare-1-ea.asp

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    20

    Chapitre 1A.3.7 Les silicones21

    Ce sont des composés chimiques intermédiaires entre la chimie organique et la chimie

    minérale. En effet, ces polymères associent en alternance des atomes de Silicium (Si) sur

    lesquels sont greffés des radicaux carbonés et des atomes d’oxygène. C’est cette liaison

    “silicium - oxygène” qui est à l’origine de l’appellation “silicone”.

    Les silicones, ou polysiloxanes, sont des composés inorganiques formés d'une chaine

    silicium-oxygène (...-Si-O-Si-O-Si-O-...) sur laquelle des groupes se fixent, sur les atomes de

    silicium. Certains groupes organiques peuvent être utilisés pour relier entre elles plusieurs de

    ces chaines (...-Si-O-...). Le type le plus courant est le poly(diméthylsiloxane) linéaire ou

    PDMS. Le second groupe en importance de matériaux en silicone est celui des résines de

    silicone, formées par des oligosiloxanes ramifiés ou en forme de cage.

    Figure 1A.15 : silicones

    Suivant la nature des groupements rattachés au silicium et suivant les conditions de

    fabrication, les produits obtenus seront extrêmement variés : huiles, gommes et élastomères,

    résines. Les silicones sont intéressants pour leur stabilité thermique, leur résistance au

    vieillissement, leur souplesse, l’absence de phénomènes irritatifs et leur résistance aux

    incrustations liée à leur caractère hydrophobe.

    Il existe également des copolymères originaux à base de silicone : Silitek®(Surgitek,

    Racine, Wisconsin), C-Flex® (Consolidated Polymer Technology, Clearwater, Florida).

    21. http://fr.wikipedia.org/wiki/Silicone

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    21

    22

    Figure 1A.16 : Silicone Muffin Coupes

    Caractéristiques23:

    1) Matériel: 100% silicone de grade alimentaire

    2) Sans danger pour les lave-vaisselle, micro-ondes, four et

    congélateur

    3) Garde sa forme

    4) disponible dans n`importe quelle couleur

    5) peuvent être stockés facilement

    6) Non-stick finition

    7) facile de mise en liberté

    8) Les ordres d`OEM sont les bienvenus

    22. http://www.asia.ru/fr/Catalog/?page=5&category_id=14751

    23. http://www.asia.ru/fr/ProductInfo/966059.html

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    22

    24

    25

    Figure 1A.16 : Replacement Nipple - Regular Neck - Beginner Flow

    24. http://www.diytrade.com/china/4/products/3060270/high_adhesive_medical_silicone_scar_sheet.html

    25. http://onemotherearth.com/shop/index.php?main_page=index&cPath=69

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    23

    Chapitre 1A.3.8 Le Latex26

    27

    Figure 1A.16 : le Latex

    En 1736, le naturaliste Français Charles Marie de La Condamine ramène en Europe, le

    caoutchouc naturel découvert au Pérou.

    En 1811, l’Autrichien J.N. Reithoffer fabrique les premiers produits en caoutchouc.

    En 1820, l’Anglais Tomas Hancock découvre que la plasticité du caoutchouc est

    augmentée par la mastication. Le caoutchouc naturel provient de la coagulation du Latex de

    plusieurs plantes, principalement de l’hévéa, famille des euphorbiacées, originaire

    d’Amazonie.

    26. J.-L. Pariente, P. Conort, Le Latex : un biomatériau historique à proscrire aujourd’hui,

    Progrès en Urologie (2005), 15 : 893-896.

    27. http://www.irbv.umontreal.ca/cours/caoutchouc/html/vulcanisation.htm

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    24

    28

    Figure 1A.16 : Hévéa

    28. http://fr.academic.ru/pictures/frwiki/76/Latex_dripping.JPG

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    25

    Il existe un grand nombre de caoutchoucs différents que l’on peut classer en deux

    grandes catégories :

    - Caoutchoucs naturels : Sous forme liquide (le Latex) ou sous forme solide,

    - Caoutchoucs synthétiques :

    Caoutchoucs dits normaux (Polyisoprène, Polybutadiène,

    Polybutadiènestyrène),

    29

    Caoutchoucs dits spéciaux (Polychloroprène,Polybutadiène-nitrile acrylique,

    Polyisobutylène-isoprène ou Caoutchouc butyl, Copolymère d’éthylène-propylène,

    Terpolymère d’éthylène-propylène, Polyéthylène chlorosulfoné) et caoutchoucs dits

    très spéciaux (Fluorés, Acryliques, Siliconés, Copolymères Ethylène-acétate de vinyle,

    Polysulfures, Polyuréthane)

    29. http://www.antistat.co.uk/section.php/90/1/gloves

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    26

    L’allergie au Latex est le plus souvent due aux résidus protéiniques non-dénaturés

    présents dans la sève de l’hévéa. Les autres types d’allergie au Latex sont dues aux additifs

    utilisés lors des processus de fabrication du caoutchouc.

    Trois groupes d’additifs sont particulièrement allergisants : il s’agit du

    mercaptobenzothiazole (MBT) utilisé comme accélérateur de vulcanisation, des thiurames et

    di-disulfure de tétraméthylthiurame (TMTD) utilisé également comme accélérateur de

    vulcanisation et de l’isopropylphénylparaphénylènedi-a-amine (IPPD) utilisé comme

    antioxydant.

    Actuellement, dans le cadre des normes publiées par l’AFNOR, le Latex est considéré

    comme témoin positif de toxicité, c’est-à-dire induisant une réaction cytotoxique importante

    et reproductible.

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    27

    30

    Figure 1A.13 : Allergie au caoutchouc

    Pour toutes ces raisons, le Latex doit être définitivement abandonné comme matériau,

    en particulier pour la fabrication de sondes urétrales même enduites.

    30. http://www.vulgaris-medical.com/images/dermatologie-14/allergie-au-caoutchouc-70.html

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    28

    Chapitre 1A.3.9 Relargage de plastifiants

    Certains plastifiants utilisés lors de la fabrication des sondes en silicone pur, peuvent

    être relargués sous la forme d’un peracide toxique.

    R OO

    HO

    31

    Un peracide (ou acide peroxycarboxylique ou acide peroxylique) est une molécule

    comportant un groupement peroxyde (deux atomes d'oxygène liés par une liaison simple)

    pour lequel un oxygène est lié à un hydrogène, l'autre étant lié à un carbone substitué par un

    oxygène avec lequel il forme une double liaison (ou groupement carbonyle).

    Cette fonction peracide est très labile, notamment au contact du verre

    borosilicaté. Pour mettre en évidence la formation de ce composé, il faut utiliser

    des tubes en polypropylène. Ce type de composé doit être recherché car le

    peroxyde de 2,4- dichlorobenzoyle (PDB) est un additif de vulcanisation des

    élastomères, utilisé à la concentration de 0,5 à 1,5% dans le mélange de base

    lors de la fabrication de la sonde.

    31. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Peroxy-acid-skeletal.svg

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    29

    Chapitre 1A.3.10 Détérioration d’un dispositif médical – la cas de

    la sonde JJ

    L’arbre urinaire est normalement stérile

    Définition d’une ECBU

    L'examen cytobactériologique des urines, (en France ECBU, en

    Belgique EMU = examen microscopique des urines) est un examen de

    biologie médicale, étudiant l'urine d'un patient et déterminant

    notamment la numération des hématies et des leucocytes, la présence

    ou non de cristaux et de germes. Il est fréquemment utilisé pour

    détecter une infection urinaire.

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    – Polymères & Sondes

    30

    Définition32

    : Un biofilm peut être défini de la façon suivante : c’est un ensemble de

    microorganismes emprisonnés dans une matrice de polymères organiques, adhérant à une

    surface. En conditions naturelles, les microorganismes se développent préférentiellement sur

    une surface plutôt qu’en suspension ; aucun métal (excepté le cuivre qui est toxique), ni

    plastique ne résiste à la colonisation bactérienne. L’organisation, la forme, la densité de ces

    assemblages ne sont pas liés au hasard. Cette construction est une réponse aux variations des

    conditions écologiques.

    33

    32. Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes Projet Binômé Option méthodologies d'analyse

    33. http://www.ifremer.fr/gdr2614/fr/objectif.htm

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    31

    Clichés de microscopie électronique à balayage de biofilms 34

    ,35

    34. http://www.lille.inra.fr/nos_unites_et_recherches/nos_unites/pihm/presentation_generale_des_activites

    35. http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Staphylococcus_aureus_biofilm_01.jpg

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    32

    Chapitre 1.4 Ajouts de Radio-opacifiants et additifs.

    Lors de l’extrusion d’une sonde, en plus des additifs de fabrication (agent de

    réticulation, lubrifiant, colorant), une charge minérale est associée au polymère organique.

    Cette charge minérale est le plus souvent composée d’un radioopacifiant pour rendre la sonde

    visible aux rayons X. Le mélange est homogène, mais dans le produit fini, on obtient une

    distribution relativement aléatoire de cette charge prisonnière dans le polymère.

    36

    Figure 1A.18 : Structure d’une sonde : association d’une charge radio-opaque et d’un

    polymère.

    36. J.L. Pariente, P. Conort, Progrès en Urologie (2005), 15 893-896

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    33

    Les principaux radio-opacifiants utilisés sont des sels et oxydes de Baryum, de Bismuth,

    de Tantale et de Tungstène. Ces atomes possèdent un numéro atomique élevé, cette propriété

    permet de majorer l’atténuation des rayons X, essentiellement par effet photoélectrique.

    37

    Figure 1A.19 : Vérification du positionnement d’une sonde JJ par rayons X

    L’efficacité de ces radioopacifiants est directement proportionnelle à leur

    concentration par rapport au polymère. La charge nécessaire est souvent importante jusqu’à

    25 ou 35 % en poids, ce qui peut poser des problèmes de fragilisation et de vieillissement

    prématuré du produit fini, de relargage de ces métaux lourds, voire d’incrustation au contact

    de ces molécules.

    37. http://www.urologique.fr/UROlogique/Py%C3%A9loplastie_%28jonction%29.html

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    34

    Chapitre 1A.4.1 Nature chimique des radioopacifiants

    Le sulfate de Baryum

    Le sulfate de Baryum est insoluble et n’est pas absorbé, mais la présence de chlorures dans

    les urines, permet l’extraction de ces sels sous la forme de chlorure de Baryum selon la

    réaction

    BaCl2 + Na2 SO4 -------> Ba SO4 + 2 NaCl.

    Le Chlorure de Baryum est, lui, soluble et absorbable par les cellules. La toxicité des

    métaux lourds, a été rapportée chez l’Homme et sur des cultures cellulaires. Pour mémoire le

    taux de Baryum maximum admissible pour l’eau potable est de 0,1 mg/L. Les sels solubles de

    Baryum sont très toxiques. Ils provoquent une stimulation des muscles lisses, striés et du cœur

    par blocage des canaux calciques entraînant ainsi une hypokaliémie et une hyperkalicytie.

    Le chlorure de Baryum bloque l’activité métabolique cellulaire à partir de la

    concentration de 1mg/L. Pour opacifier un ciment utilisé en orthopédie une concentration de 7

    % de sels de Baryum est suffisante, mais pour opacifier un cathéter en polyuréthane, dont les

    parois sont très fines, il faut atteindre des concentrations de l’ordre de 40 à 60 % ce qui pose

    des problèmes. Les sels de Baryum sont donc difficiles et dangereux à utiliser.

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    35

    Le Tantale

    Le Tantale et ses sels sont considérés comme étant très peu toxiques pour l’homme. Il

    semble que son utilisation puisse provoquer une certaine hyperplasie épithéliale comme cela a

    été montré lors de son usage comme opacifiant bronchique dans les années 70. Les sels de

    Bismuth et de Tantale doivent être évités à des concentrations relargables de 3 mg/L.

    Hyperplasie

    C'est l'augmentation d'un tissu ou de cellules pour compenser une perte

    anormale ou en réaction à une agression.

    Le Tungstène

    Le Tungstène, inhibe les enzymes activées par le molybdène, notamment la xanthine-

    oxydase et la sulfite-oxydase. Cependant il n’est pas retrouvé de toxicité à des concentrations

    élevées (150mg/L). Par contre il est curieux de noter qu’à faible dose les sels de Tungstène

    semblent provoquer une hyperactivité métabolique qui s’explique peut-être par des déviations

    de voies métaboliques.

    Ces phénomènes d’extraction du radio-opacifiant au cours du temps expliquent la

    mauvaise visibilité à l’ASP de certaines sondes laissées en place pendant longtemps et leur

    fragilisation.

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    36

    Chapitre 1A.4.2 Absorption des rayons X

    Les rayons X38

    sont une forme de rayonnement électromagnétique à haute

    fréquence dont la longueur d'onde est comprise approximativement entre 5

    picomètres et 10 nanomètres. L'énergie de ces photons va de quelques eV

    (électron-volt), à plusieurs dizaines de MeV.

    C'est un rayonnement ionisant utilisé dans de nombreuses applications

    dont l'imagerie médicale et la cristallographie.

    39

    Figure 1A.20 : Rayonnement électromagnétique

    38. http://fr.wikipedia.org/wiki/Rayons_X

    39. http://www.experts-thermographie.com/lumiere-infrarouge.html

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    37

    Processus d’excitations associées

    40

    Figure 1A.20 : Rayonnement électromagnétique

    Nature du rayonnement électromagnétique Nature des excitations

    Micro-ondes Rotations moléculaires

    Infra rouge Vibrations moléculaires

    Ultra violet -visible Transitions électroniques en couches externes

    Rayons X Transitions électroniques en couches internes

    Rayons Excitations du noyau

    Les rayons X suivent la loi habituelle d’absorption des rayons lumineux en fonction de

    l’épaisseur d de la matière absorbante :

    40. http://www.experts-thermographie.com/lumiere-infrarouge.html

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    38

    I = I0 e-µd

    I0 est l’intensité incidente

    I l’intensité transmise,

    µ est un coefficient d’absorption caractéristique du matériel absorbant et de la longueur

    d’onde utilisée.

    d : épaisseur du matériau

    le coefficient d’absorption des rayons X est donné par la loi de Bragg-Pierce :

    µ = k Z4

    3

    où Z est le numéro atomique

    longueur d’onde utilisée

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    39

    le coefficient d’absorption des rayons X est donné par la loi de Bragg-Pierce :

    µ = k Z4

    3

    où Z est le numéro atomique

    longueur d’onde utilisée

    Tableau périodique des éléments41

    41. http://www.lachimie.fr/definitions/tableau-periodique-agrandissement.php

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    40

    42

    Figure 1A.19 : Vérification du positionnement d’une sonde JJ par rayons X

    42. http://www.urologique.fr/UROlogique/Py%C3%A9loplastie_%28jonction%29.html

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    41

    Chapitre 1A.4.3 Les radio-opacifiants et leur détection par fluorescence X

    le coefficient d’absorption des rayons X est donné par la loi de Bragg-Pierce :

    µ = k Z4

    3

    où Z est le numéro atomique

    longueur d’onde utilisée

    Tableau périodique des éléments43

    Le sulfate de Baryum

    Le Tantale

    Le Tungstène

    43. http://www.lachimie.fr/definitions/tableau-periodique-agrandissement.php

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    42

    La fluorescence X et les éléments opaques aux Rayons X.

    Historique44

    Henry Moseley est tué à 27 ans en 1915, à la bataille des Dardanelles, 2 ans

    après avoir démontré que les rayons X émis par un échantillon obéissent une

    relation, entre la longueur d'onde du rayon X et le numéro atomique de

    l'échantillon, ouvrant ainsi la voie à ce qui va devenir la spectrométrie par

    fluorescence X

    44. http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1741449

    http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/193889http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1414742http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/1248369

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    43

    En éclairant notre échantillon avec le rayonnement synchrotron45

    , les photons

    incidents éjectent un électron de coeur du cortège électronique de l’atome (1).

    L’atome est donc placé dans un état excité.

    Pour revenir à son état initial, le cortège électronique de l’atome se réarrange :

    – soit par un mode non radiatif (2), correspondant

    cette fois à une émission d’électrons, c’est l’effet Auger ;

    – soit par un mode radiatif associé à une émission d’autres photons (3).

    46

    45. Bazin, et al., S.R. techniques for structural characterisation of biological entities: an

    example with renal stone analysis, Annales de Biologie Clinique 64, 125-139, 2006.

    46. http://www.ikp.uni-koeln.de/research/pixe/bildchen/p_bomb_Auger.jpg

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    44

    La fluorescence X se réfère à la voie radiative. Le retour de l’atome dans son

    état initial est un processus complexe qui dépend notamment du numéro

    atomique de l’élément et qui met en jeu plusieurs électrons du cortège

    électronique de l’atome. Il existe ainsi différentes désexcitations électroniques.

    Chacune d’elles est associée à l’émission de photons dont l’énergie est

    spécifique à cette désexcitation.

    47

    47. http://fr.wikipedia.org/wiki/Spectrom%C3%A9trie_de_fluorescence_X

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    45

    On observe donc non pas des photons d’une seule énergie mais un

    ensemble de photons d’énergies différentes.

    Chaque énergie définit une raie d’émission caractéristique de l’élément

    présent dans le matériau. C’est l’analyse de cette collection de raies dénommée

    spectre d’émission qui permet de savoir quels sont les éléments présents au sein

    du matériau. L’énergie de la raie d’émission permet de connaître le numéro

    atomique de l’élément. On a ainsi une information qualitative. La proportion de

    cet élément est donnée en analysant l’intensité de la raie d’émission.

    48

    48. http://fr.wikipedia.org/wiki/Spectrom%C3%A9trie_de_fluorescence_X

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    46

    49

    La théorie de l'émission de fluorescence X a été traitée par plusieurs auteurs. Elle a été étudiée

    initialement en 1947 par Von Hamos 50

    pour ce qui concerne la fluorescence primaire. Le

    tableau 3 reporte l'expression de l'intensité de la fluorescence primaire pour un échantillon

    épais.

    49. N. Broll, Fluorescence X : de la découverte des rayons de Rontgen aux identités de

    Tertian, JOURNAL DE PHYSIQUE IV, Colloque C4, supplément au Journal de Physique III,

    Volume 6, juillet 1996 p583.

    50. VON HAMOS L., Ark. Mat. Astron. Phys. 31, 1 (1945).

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    47

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    48

    51

    51. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:XRFScan.jpg

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    49

    CHAPITRE 1A.4.4 ETATS DE SURFACE52

    La surface la plus favorable à une implantation prolongée est théoriquement la surface

    la plus lisse. Les sondes en silicone pur, comme celles en polyuréthane, possèdent des états de

    surface assez réguliers. Cependant on peut voir à leurs surfaces des granulations irrégulières

    correspondant à la charge minérale qui est ajoutée. Il existe de nombreuses méthodes qui

    permettent d’étudier la surface et le cœur d’un polymère. Les méthodes classiques utilisent

    des techniques de microscopie électronique à balayage sans ou avec microsonde (EDXA), des

    techniques d’étude de mouillabilité, des techniques de spectrométrie infrarouge et des

    techniques de spectroscopie électronique.

    Figure 1B.1: Photographies en microscopie électronique à balayage, de la surface de sondes

    52. J.L. Pariente, P. Conort, Progrès en Urologie (2005), 15 897-906