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Brahmanand Hegde7 mars 2011
Structure et croissance du financement de l’agriculture Le bilan de l’expérience indienne
Pour AgriFin – La Banque mondiale
2
Cadre institutionnelCadre institutionnel
Description du financement de l’agricultureDescription du financement de l’agriculture
Rôle de l’ÉtatRôle de l’État
RésultatsRésultats
Bilan de l’expérienceBilan de l’expérience
Intérêt pour le publicIntérêt pour le public
Part de l’agriculture• Environ 15 % du PIB : la part de l’agriculture dans
le PIB a reculé, de plus de 50 % dans les années 1950 à 15 % en 2010
• Plus de 55 % de la population est employée dans l’agriculture et les activités connexes même aujourd’hui : principal moyen de subsistance des populations rurales et à faible revenu
• Plus de 650 millions de tonnes de production, dont 230 millions de tonnes environ de céréales alimentaires
L’agriculture est vitale pour l’économie indienne
L’agriculture est vitale pour l’économie indienne
L’État a lancé plusieurs programmes destinés à développer l’agriculture et accroître le flux du crédit institutionnel vers
l’agriculture et les activités connexes
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• Premier producteur de lait
• Deuxième producteur de céréales alimentaires, de fruits, de légumes, etc.
• Plus de 32 millions d’agriculteurs ont reçu des crédits à la production de banques commerciales
• Plus de 17,5 % de l’ensemble du crédit bancaire bénéficie au secteur de l’agriculture (directement et indirectement)
L’agriculture est vitale pour l’économie indienne - suite….
L’agriculture est vitale pour l’économie indienne - suite….
L’État a lancé plusieurs programmes destinés à développer l’agriculture et accroître le flux du crédit institutionnel vers
l’agriculture et les activités connexes
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• Le financement de l’agriculture en Inde bénéficie du soutien de l’État et de l’organisme de réglementation qui mènent une politique proactive• Secteurs prioritaires et définition large du crédit
agricole de façon à inclure certaines infrastructure – chaîne du froid, transformation, etc.
• Intervention directe et indirecte de la Banque centrale (RBI) et de la Banque nationale pour l'agriculture et le développement rural (NABARD)
• Approche par plusieurs circuits – Banques commerciales agréées publiques et privées, banques rurales régionales, banques coopératives et établissements financiers non bancaires
La RBI et l’État ont pris des mesures pour accroître le flux de
crédit
La RBI et l’État ont pris des mesures pour accroître le flux de
crédit
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La RBI et l’État ont pris des mesures pour accroître le flux de
crédit - suite …
La RBI et l’État ont pris des mesures pour accroître le flux de
crédit - suite …• Le flux de crédit vers l’agriculture a été multiplié par
3 depuis 10 ans• Prédominance des crédits à la production à court
terme• La plupart des prêteurs préfèrent le court terme• Aide au refinancement aux banques commerciales
pour les crédits à long terme
Encours de l’ensemble des crédits à l’agriculture au 31 mars 2010Détails Encours en milliards de Rs Part en %Banques agréées 3707 72Banques rurales régionales 458 9Banques coopératives 994 19 6
Cadre institutionnelCadre institutionnel
Rôle de la RBI :
• Supervision des banques commerciales agréées
• Politique de crédit, y compris définition d’orientations sur les priorités du secteur
• Licences aux banques/agences
• Aide à la NABARD – Banque de financement de la production et des exportations agricoles
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• Rôle de la NABARD : sous la supervision générale du ministère de l’Agriculture• Politique en matière de financement de
l’agriculture• Contrôle des banques rurales régionales (RRB)
et des banques coopératives centrales de district (DCCB)
• Aide au refinancement à toutes les banques pour améliorer le flux du crédit vers l’agriculture et les régions peu avancées
• Apport de capitaux aux DCCB 8
Cadre institutionnel - suite…Cadre institutionnel - suite…
Cadre institutionnel - suite..Cadre institutionnel - suite..• Banques commerciales agréées
• Banques du secteur public : principal actionnaire, gouvernement indien
• Banques privées• Banques étrangères - structures ad hoc, agences• Activités dans tout le pays – zones urbaines et
rurales• Banques rurales régionales
• Les banques initiatrices (du secteur public) détiennent la majorité du capital, 15 % du capital venant des États fédérés
• Activités dans des zones plus limitées - quelques districts, principalement ruraux et semi-urbains
Toutes les banques du secteur public de l’État et les banques rurales régionales sont organisées sur une base commerciale avec un conseil
d’administration indépendant
9
Cadre institutionnel - suite...
Cadre institutionnel - suite...Banques coopératives centrales de district
• Activités dans 1 ou 2 districts• Capitaux publics et apport limité de capitaux
d’agriculteurs• Essentiellement crédits à court terme aux agriculteurs
par l’intermédiaire de coopératives de crédit agricoleBanques de développement foncier (LDB)• Publiques. Activités dans un État• Structure destinée à octroyer des crédits à
l’investissement à long terme dans l’agricultureÉtablissements financiers non bancaires• Essentiellement financement d’équipements et crédits
à l’investissement (tracteurs, équipement agricole, pompes d’irrigation, etc.)
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Chaque catégorie d’établissement dessert
une clientèle précise
Chaque catégorie d’établissement dessert
une clientèle précise
…mais certains éléments sont communs
Catégorie d’établissement
Clientèle ciblée Volume des prêts – Fourchette
Banques du secteur public
Agriculteurs moyens et grands, entreprises
Aucune limite, mais la plupart sont inférieurs à 6666,67 USD
Banques du secteur privé
Agriculteurs moyens et grands, entreprises, financement d’équipement agricole
Aucune limite, mais la plupart se situent entre 2 200 et 11 000 USD
Banques rurales régionales
Agriculteurs petits et marginaux, ouvriers agricoles, ménages menant des activités connexes
Généralement inférieurs à 1 100 USD
Banques coopératives Agriculteurs petits et marginaux, ouvriers agricoles, ménages menant des activités connexes
Généralement inférieurs à 1 100 USD
Établissements financiers non bancaires
Grands agriculteurs, équipement agricole
Aucune limite, généralement entre 6 670 et 11 000 USD
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Les établissements privilégient différents produits
Les établissements privilégient différents produitsCatégorie
d’établissementProduits privilégiés Fourchette de taux
d’intérêtBanques du secteur public
Crédits à la production à court terme, crédits à l’investissement et prêts à l’achat de machines agricoles, prêts au secteur laitier
7 % à 13 % en fonction de l’objet et du volume des prêts et de la catégorie des clients
Banques du secteur privé
Crédits à la production à court terme et prêts à l’achat de machines agricoles
11 % à 18 % en fonction de l’objet et du volume des prêts et de la catégorie des clients
Banques rurales régionales
Crédits à la production à court terme, crédits à l’investissement, prêts en faveur d’activités agricoles connexes
7 % à 13 % en fonction de l’objet et du volume des prêts et de la catégorie des clients
Banques coopératives
Crédits à la production à court terme, prêts en faveur d’activités connexes
7 à 11 % avec exceptions quand les taux d’intérêt sont subventionnés par les États
Étab. financiers non bancaires/Banques de dév. foncier (LDB)
Prêts à l’achat d’équipement agricole et crédits à l’invest. pour les grands agriculteurs
14 % à 24 %
Dans l’ensemble, les taux des crédits à l’investissement à long terme sont faibles
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Depuis 40 ans, la clientèle des agences s’est multipliée dans les régions rurales et semi-urbaines
Depuis 40 ans, la clientèle des agences s’est multipliée dans les régions rurales et semi-urbaines
Clientèle des agences bancaires
Types de banquesNombre approximatif
d’agences
Banques commerciales agréées 67 000
Banques rurales régionales 16 000Banques coopératives centrales de district - Banques coopératives 35 000Coopératives de crédit agricole – Sociétés coopératives (fonctionnelles) Plus de 150 000
Les coopératives de crédit agricole (PACS) sont essentiellement des societés coopératives agricoles au niveau des villages qui
servent de point de contact avec les agriculteurs. Elles reçoivent des fonds des banques coopératives centrales de district.
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Clients pouvant bénéficier de crédits agricoles• Agriculteurs individuels• Coopératives agricoles• Entreprises qui font de l’agriculture/de la culture
directe (plantations de thé par exemple)• Sociétés de production : appartenant à des
agriculteurs
Alors que les banques commerciales peuvent financer toutes sortes de catégories de clients, les banques rurales régionales et les
banques coopératives financent une clientèle particulière
Les banques octroient des fonds à une clientèle très
variée
Les banques octroient des fonds à une clientèle très
variée
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Clients pouvant bénéficier de crédits agricoles• Entreprises ayant des activités post-récolte,
d’agriculture de pointe, de culture sous serre/serre en polyéthylène, de production de semences et de marketing, etc.
• Sociétés mères, partenariats dans le domaine de l’agriculture
• ONG
Alors que les banques commerciales peuvent financer toutes sortes de catégories de clients, les banques rurales régionales et les
banques coopératives financent une clientèle particulière
Les banques octroient des fonds à une clientèle très
variée
Les banques octroient des fonds à une clientèle très
variée
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Rôle de l’ÉtatRôle de l’État
Depuis les années 70, le gouvernement indien a orienté très activement le flux du crédit vers l’agriculture
• Nationalisation des banques dans les années 70
• Création d’institutions spécialisées : NABARD, banques rurales régionales, banques et sociétés coopératives, etc.
• Définition de l’agriculture comme secteur prioritaire et changement de certaines définitions pour suivre l’évolution du marché
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• Accès aux capitaux et refinancement : banques rurales régionales, banques coopératives centrales de district (DCCB) et banques commerciales
• Contrôle et suivi permanents et définition d’objectifs
• Mesures de réduction des risques
• Systèmes de garanties de crédits, produits d’assurance récolte
Gouvernement indien par l’intermédiaire de l’Agriculture Insurance Company (AIC)
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Rôle de l’État - suite…Rôle de l’État - suite…
Système d’assurance récolte
Couverture :
• Cultivateurs-propriétaires individuels/ exploitants fermiers/ métayers
• Agriculteurs dans le cadre de l’agriculture contractuelle, de façon directe
• Groupes/associations d’agriculteurs desservis par des fabricants d’engrais
• Fabricants de pesticides, associations d’agriculteurs, groupes d’entraide
Rôle de l’État - suite…Rôle de l’État - suite…
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Système d’assurance récolte
Cultures couvertes
• Cultures vivrières : céréales
• Oléagineux
• Cultures annuelles commerciales et horticulture
• Risques couverts : sécheresse, inondations, nuisibles, longues périodes sèches qui empêchent les semis et certaines pertes après récolte
Rôle de l’État - suite…Rôle de l’État - suite…
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Rôle de l’État (suite)... ÉtapesRôle de l’État (suite)... Étapes
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Capitalisation des banques par le gouv.
indien/la NABARD
Principaux
acteursNABARD, RBI,
banques,
banques coop., gouv. indien
Suivi trimestriel par la RBI
Doublement des crédits à
l’agricultureBanques,
coopératives
Incitations aux banqueset mesures dissuasivesen cas de manquement
Aide au refinancementde la part de la NABARD
aux banques rurales régionales et aux banques
coopératives
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover...
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover...
• La concurrence accrue et la nécessité de constituer un portefeuille de qualité incite les banques à dépasser l’approche traditionnelle
• Innovation au niveau des circuits :• Passage d’une approche fondée sur les agences à
une approche fondée sur des partenariats avec d’autres prestataires de services
• Partenariats avec des fabricants de semences et d’engrais et des entreprises agro-industrielles (laiteries, entreprises agro-alimentaires, etc.) pour atteindre le client final
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La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
• Réduire au minimum le coût d’attribution des crédits
• Diminuer les risques : liens avec le marché et capture des flux de trésorerie
• Valeur ajoutée grâce au crédit accompagné
• Association : en nature plutôt qu’en espèces
• Une partie importante du crédit coopératif est accordée aux agriculteurs en nature, sous forme d’engrais, de semences, etc.
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La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite…
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite…
Innovations en matière de produits :• Cartes de crédit Kisan (KCC) : plus de 90,6 millions
de cartes délivrés par les banques au 31 mars 2010• Il s’agit d’un crédit renouvelable. Il est inutile de
faire de nouvelles demandes et on évite les sanctions
• Les agriculteurs titulaires de cartes KCC peuvent rembourser les intérêts et le principal et le plafond est automatiquement renouvelé
• La banque peut réviser et approuver un nouveau plafond de crédit et le plafond de la carte KCC est ainsi relevé
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La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
Innovations en matière de produits, suite…
• Ceci a simplifié le processus, à la fois pour les banques et les agriculteurs, et a réduit les coûts de transaction pour les banques
• Certaines banques ont autorisé les titulaires de cartes KCC à accéder aux GAB et à utiliser leurs cartes chez les commerçants pour acheter des intrants agricoles
• Les cartes KCC ont aidé les agriculteurs à accéder rapidement au crédit et ont augmenté la production agricole
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La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
Utilisation de la technologie• Les banques font de plus en plus appel à la
technologie pour réduire leurs coûts et faciliter l’accès au crédit
• GAB en milieu rural : certaines banques ont installé des GAB en milieu rural pour privilégier l’accès des agriculteurs aux services bancaires à des sites stratégiques : comités des marchés de produits agricoles (APMC), centres de services agricoles, etc.
• Utilisation de terminaux pour faciliter l’octroi de crédits chez les commerçants 25
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
La concurrence dans le crédit agricole incite les prêteurs à
innover - suite...
Utilisation de la technologie (suite)
• Utilisation de cartes intelligentes pour faciliter les transactions : décaissements mais aussi encaissements
• Activités bancaires de base : même les banques rurales régionales et les banques coopératives regroupent toutes leurs succursales au sein des activités bancaires de base
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Principaux enseignementsPrincipaux enseignements
• Le financement de l’agriculture en Inde est le résultat des interventions et des apports de capitaux du gouvernement indien et de la RBI depuis plus de 40 ans
• Apport de capitaux aux banques du secteur public et aux banques coopératives pour soutenir leur stratégie
• Avantages pour les prêteurs au secteur agricole• L’octroi de licences aux agences rurales est entièrement
libéralisé• La vaste ouverture des agences a contribué à accroître le
flux du crédit vers les régions rurales• Les innovations en matière de produits et de circuits,
conjuguées à l’utilisation des technologies, aident les banques et les autres prêteurs à réduire les coûts des services 27
Principaux enseignements - suite…
Principaux enseignements - suite…
• Les agriculteurs petits et marginaux ont peu accès aux financements des banques
• Il faut d’autres circuits pour desservir les petits agriculteurs (institutions de microfinancement par exemple)
• Facilitateurs commerciaux : introduits depuis 4 ans. Il faut passer à l’échelle supérieure
• Loi sur l’héritage : entraîne une fragmentation de la propriété foncière
• Le secteur non agricole a été exclu du secteur bancaire• Il n’y a pas d’objectif secondaire pour les prêts non
agricoles 28
Principaux enseignements - suite…
Principaux enseignements - suite…
• La disparité régionale du flux de crédit s’explique par le champ d’action inégal des agences
• La RBI et le gouvernement indien doivent encourager de nouveaux acteurs à combler cet écart. À titre d’exemple, les institutions de microfinancement (IMF)/ établissements financiers non bancaires ont de plus faibles coûts de service et doivent être incités à prendre pied dans ces zones.
• Utilisation finale du crédit agricole
• Nécessité de mettre en place une micro-infrastructure pour mieux utiliser le crédit : centres d’information agricole, analyse des sols, contrôle de qualité, etc. 29
Principaux enseignements - suite…
Principaux enseignements - suite…
• Encourager les crédits à l’investissement
• Améliorer le marché et la valeur ajoutée des produits agricoles pour rendre l’agriculture plus rentable
• La définition du crédit agricole doit être large de façon à inclure la période après la récolte et les infrastructures sources de valeur ajoutée
• Intervention du gouvernement indien, de la RBI et de la NABARD
• Améliorer la couverture d’assurance pour réduire le risque, à la fois des agriculteurs et des prêteurs. En Inde, 60 % environ des cultures sont pluviales, il faut donc couvrir le risque pluviométrique 30
Principaux enseignements - suite…
Principaux enseignements - suite…
• Ingérences politiques :
Certains États ont privilégié le court terme et renoncé aux prêts agricoles à des fins politiques. Ces mesures à court terme ont créé une culture dans laquelle les prêts ne sont plus remboursés. Les États doivent au contraire s’attacher à renforcer la capacité des agriculteurs à supporter les chocs et les risques et à rembourser leurs prêts.
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Intérêt pour le publicIntérêt pour le public
L’accès au crédit est une considération importante pour les agriculteurs et la croissance de l’agriculture
• Nécessité de rendre les prêts intéressants pour les banques
• Action des pouvoirs publics• Réduction des risques : assurances récoltes• Coût des services : utilisation de la technologie• Souplesse des circuits : facilitateurs commerciaux,
partenariats avec d’autres prestataires de services (entreprises agro-alimentaires, fabricants de semences et d’engrais, etc.)
• Développer une saine concurrence en autorisant de nouveaux acteurs à faible coût sur un pied d’égalité (IMF et établissements financiers non bancaires par ex.)
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Intérêt pour le public - suite…
Intérêt pour le public - suite…
L’accès au crédit est une considération importante pour les agriculteurs et la croissance de l’agriculture
• Il faut réduire au minimum les risques politiques pour inciter les banquiers à financer les agriculteurs
• Encourager le crédit à l’investissement
• Large définition de l’agriculture de façon à inclure des infrastructures tels que les entrepôts, les stations de triage et de conditionnement, le transport des produits agricoles, etc.
• Innovations en matière de produits : cartes de crédit Kisan
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En résuméEn résumé
• Le cadre réglementaire doit être favorable et inciter les bailleurs de fonds à pénétrer dans ce secteur
• Encourager les banques/d’autres prêteurs
• Accès facile aux capitaux et aux ressources empruntables
• La structure des circuits doit être adaptée aux services aux petits agriculteurs
• Se rapprocher des clients
• Faible coût
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En résumé - suite…En résumé - suite…
• Il faut réduire au minimum les risques liés à cette activité
• Risque lié aux récoltes
• Risque politique
• Risque de crédit
• Il faut définir largement le crédit agricole
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Merci ! Merci !