L'ENTUraiSI AU SMVICI 01 LA TtMl BRGM Assemblée régionale Corse

Direction régionale de l'industrie et de la recherche - région Corse

VALORISATION DES R O C H E S O R N E M E N T A L E S

Investigation de cinq carrières existantes

Dominici R. - Gonzalez G . - Sedan O . et Silvestre J.P.

novembre 1990 R 30214 CSC 4 S 90

BRGM - CORSE Immvubl* Agottinf - Z.I. d« Furiont - 20600 Battra, Franc* Tél.: (33) 95.33.75.67 - T4U<opi«ur : (33) 95.30.62.10

R E S U M E

A l'initiative de la Direction régionale de l'industrie, l'Assemblée régionale Corse a confié à 1'Agence régionale Corse du BRGM la réalisation d'un audit sur cinq (5) carrières en cours d'exploitation dans les secteurs de Calvi, Porto, Propriano, Porto-Vecchio et Monte. Les quatre premières exploitations concernent des carrières de granité, alors que celle de Monte correspond à une carrière de lauzes (cipolin).

Le présent rapport concerne une partie seulement des investigations menées dans le cadre de cet audit, car la partie complémentaire a été assurée par ARMINES (synthèse en concertation avec le BRGM) et son sous-traitant ACGC.

Le rapport présente un bref historique des implantations de carrières et analyse la bibliographie relative à la géologie des granités et des cipolins.

L'examen de la fracturation globale in situ et à partir des photographies aériennes montre l'existence d'une fracturation importante difficilement compatible avec la production de gros blocs.

La géologie des fronts et des abords des carrières de granité met en évidence des variations latérales (horizontales et verticales) des faciès, parfois importantes et rapides, aléatoires et imprévisibles dans les trois dimensions de l'espace.

La géologie, la localisation et l'environnement immédiat des carrières peuvent être pénalisants en raison :

• des conditions d'accès difficile aux fronts d'exploitation (Porto),

• du trajet important entre la carrière et les lieux de consommation (Zonza, Monte),

+ de la proximité des sites classés (Porto, Notre-Dame de la Serra).

Une extension des exploitations nécessitera la réalisation de sondages carottés et de diagraphies radar pour apprécier la fracturation en profondeur et latéralement dans la masse du granité.

Tous les aspects de l'étude sont abordés par le biais de photos géologie, fracturation, accès, impact visuel, etc., de manière à présenter au lecteur une synthèse visuelle aussi complète que possible et lui permettre, même s'il n'est pas exploitant ou géologue, d'appréhender les problèmes inhérents à 1'exploitation des pierres ornementales en Corse.

SOMMAIRE

1. RAPPEL DES OBJECTIFS FIXES 2. GENERALITES SDR LES CARRIERES

2.1. Historique des implantations

2.2. Analyse de la bibliographie

3. SITUATION ET ENVIRONNEMENT

4. ANALYSE DE LA FRACTDRATION

4.1. Introduction

4.2. Secteur de Calvi (entreprise Munier)

4.3. Secteur de Porto (entreprise Brignoli)

4.4. Secteur de Propriano (entreprise Mozzigonacci)

4.5. Secteur de Porto-Vecchio (entreprise Agostini)

4.6. Secteur de Monte (entreprise Trojani)

5. GEOLOGIE DES ABORDS

5.1. Introduction

5.2. Secteur de Calvi

5.3. Secteur de Porto

5.4. Secteur de Propriano

5.5. Secteur de Porto-Vecchio

5.6. Secteur de Monte

6. LEVES GEOLOGIQUES DES FRONTS

7. CONCLUSION

Liste des annexes

Annexe 1 - Figures n" 1 à 28

Annexe 2 - Schémas de repérage à 1/1 000 environ (tracés d'après

des photos obliques aériennes

Annexe 3 - Planches photographiques

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1 . R A P P E L D E S O B J E C T I F S F I X E S

L'exploitation actuelle de cinq carrières réparties dans les secteurs de Calvi, Porto, Propriano, Porto Vecchio et Monte (fig. 1) est le résultat d'une volonté évidente d'une profession en cours d'organisation de créer une industrie de la pierre.

A l'initiative de la Direction régionale de l'industrie (DRIR) et du BRGM, l'Assemblée régionale Corse a confié à ce dernier, par convention, la réalisation d'un audit dont l'objectif est :

• d'émettre un avis sur l'homogénéité et la qualité des matériaux des carrières en cours d'exploitation ;

• d'examiner les potentialités géologiques éventuellement nécessaires pour développer ces carrières ;

• de donner des recommandations pour le développement de la filière "pierre" en Corse.

L'Agence régionale Corse du B.R.G.M., maître d'ouvrage de l'opération, a été amené à l'initiative de la D.R.I.R., à se rapprocher de l'Association pour la recherche et le développement des méthodes et processus industriels (A.R.M.I.N.E.S.) pour réaliser ce travail dont le financement est assuré par le Ministère de l'industrie, sur fonds propres de service public du B.R.G.M., et par l'Assemblée de Corse.

Par ailleurs, à la demande de la D.R.I.R., les investigations de terrain ont été réparties entre les deux partenaires avec, en ce qui concerne ARMINES, une délégation de sous-traitance à l'A.C.G.C.

Les carrières examinées concernent (cf fig. 1) :

• le secteur de Calvi : entreprise Munier à Notre-Dame-de-la-Serra ;

• le secteur de Porto : entreprise Brignoli ;

• le secteur de Propriano : entreprise Mozziconacci à Olmeto ;

• le secteur de Porto-Vecchio : entreprise Agostini à Zonza-l'Ospedale ;

• le secteur de Monte : entreprise Trojani.

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2 - G E N E R A L I T E S S U R L E S C A R R I E R E S

2.1. HISTORIQUE DES IMPLANTATIONS

La production granitière corse a, jusqu'à présent, été artisanale. Nombreux sont les documents qui signalent cà-et-là des zones d'extraction qui ont donné lieu à une exploitation intermittente. Toutefois, la valorisation des roches corses ne saurait être entreprise sans prendre en compte tous les problèmes qui se posent à la bonne marche de cette industrie.

La volonté de créer une industrie granitière existe et une certaine activité à caractère industriel commence à voir le jour. La profession s'organise et des carrières se sont ouvertes. La production est assurée, à ce jour, en grande partie par cinq carrières extrayant des produits différents (granités rose, gris, lauzes,...) depuis seulement quelques années.

Or, sur ces sites, les exploitations ont débuté à la suite d'une brève observation générale, en profitant du désir d'investir d'une entreprise en cours de reconversion et d'une opportunité foncière (carrière de Calvi) alliant parfois le beauté de la roche (Porto) ou la poursuite d'une activité familiale dans un secteur bien délimité (Propriano).

La carrière Agostini (Porto-Vecchio) a vu le jour à la suite d'une première tentative faite dans le même secteur par un autre exploitant. L'exploitation des boules du même matériau et sa commercialisation, avaient rencontré un certain succès auprès de la clientèle.

Enfin, la carrière de Monte est un peu à part : il s'agit d'un site traditionnellement exploité pour la fabrication de la chaux mais qui comportait à sa périphérie (en contrebas dans la série des schistes lustrés) un certain nombre de "zones d'emprunts" qui subvenaient aux besoins locaux. Les lauzes extraites étaient, selon la terminologie des carriers, plus "grasses" que celles produites aujourd'hui par la carrière Trojani.

Si quelques uns de ces sites ont bénéficié d'études générales (Porto), aucune étude préalable de définition n'a été entreprise ponctuellement avant leur ouverture.

2.2. ANALYSE DE LA BIBLIOGRAPHIE

La connaissance générale du batholite corse s'est faite progressivement depuis le début de ce siècle, d'abord grâce à la contribution des auteurs de la carte géologique à l'échelle du 1/80.000 puis, plus récemment, par des travaux régionaux et/ou thématiques et, enfin, par le lever de la nouvelle carte géologique à 1/50.000 en cours d'édition.

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Le travail de J. Maisonneuve (1960) couvre un vaste secteur qui s'étend largement en Corse du Sud. La carte géologique accompagnant son mémoire couvre à peu près les coupures Ajaccio, Bastelica et Porto Bello (Sartene à 1/80.000). Dans le mémoire même est étudiée et recensée pratiquement la majorité des types pétrographiques rencontrés au Sud de Corte. Un certain nombre d'hypothèses formulées par J. Maisonneuve a été abondonné depuis la soutenance de son mémoire de thèse. Citons en particulier l'attribution au paléozoïque de la formation des "Schistes lustrés" s.l., ainsi que la théorie de 1'endomorphisme des corps basiques. Ce travail fournit cependant des renseignements objectifs sur la composition pétrographique des roches qui composent le batholite et la carte brosse schématiquement la répartition d'ensemble des principales masses granitoïdes. Aucune étude structurale n'accompagnant cette étude, il est donc délicat de l'utiliser seule pour discriminer des zones favorables à l'exploitation de roches ornementales.

La thèse de W. van Tellingen (1965), qui a pour objet le secteur de Porto, précise les contours des granités blanc et rouge. Ce dernier auteur n'a cependant pas observé de contact entre ces deux types pétrographi­ques et suggère l'existence d'un passage continu d'un faciès à l'autre.

La thèse de J.P. Quin (1969) intéresse l'ensemble des granités alcalins de la Corse, mais est régionalement surtout focalisée sur la région de Porto et Evisa. C'est un travail d'un très grand intérêt pétrographique qui a pour la première fois décrypté les paragenèses caractéristiques des granités alcalins et hyperalcalins. Les schémas cartographiques qui accompagnent le mémoire ne sont que des localisations assez approximatives des contours des intrusions et ne peuvent guère servir à un repérage précis.

La thèse de P.J. Vellutini (1977) apporte une vision synthétique du plutonisme et du volcanisme permien du N.O. de la Corse. L'ensemble des processus intrusifs et éruptifs stéphano-permiens est intégré dans un modèle structural de caldera. L'ensemble des faciès pétrographiques recensés par les auteurs précédents trouve sa place logique dans ce modèle et concourt à sa crédibilité. La carte jointe à ce travail constitue, pour l'ensemble du Cinto et des environs, la meilleure information actuellement disponible sur la nature et la localisation des formations volcano-plutoniques (rhyolites et granités alcalins).

La thèse de J.B. Orsini (1980) embrasse l'ensemble du batholite corso-sarde. Elle conclut sur la distinction, adoptée depuis par tous les auteurs, de deux associations magmatiques, l'une à caractère fortement potas­sique (les monzogranites porphyroïdes à sphère de J.P. Quin) et l'autre, à caractère calco-alcalin plus classique. L'anatomie des corps intrusifs n'est esquissée qu'en Sardaigne dans le massif de Santa Restituta. Pour ce qui est de la Corse, l'étude a un caractère très novateur sur le plan de l'organi­sation du batholite, mais n'apporte que peu de renseignements sur la locali­sation des différentes roches, ni sur la dynamique des processus de mise en place. Le travail effectué dans la région de Calvi permet de repérer des intrusions distinctes dans le secteur de la basse Balagne, la feuille Calvi publiée depuis par le même auteur est, à cet égard, beaucoup plus riche d'informations.

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Durant la même période, B. BONIN date du Permien les granités alcalins et développe leur étude détaillée pour l'ensemble de l'île. Il considère ces intrusions subvolcaniques comme structuralement et génétiquement distinctes du reste du batholite, c'est-à-dire des granités calco-alcalins carbonifères.

Par ailleurs, trois thèses de 3ème cycle apportent une intéressante contribution à la connaissance de ces granitoïdes calco-alcalins en Corse du Sud : F. BOURGES (1982) pour la région de Sartène à Levie ; L. GIRAUD (1983) pour l'Alta Rocca de Quenza à Zicavo et R. VEZAT (1986) dans le secteur de Petreto-Bicchisano à Zicavo.

Enfin, P. ROSSI (1986) dans sa thèse d'Etat, fait le point sur le plutonisme magnésio-potassique du N.O. de la Corse, développe les résultats de ses propres recherches sur les autres granitoïdes calco-alcalins ou basiques de l'île et termine par une reconstitution géodynamique du continent corso-sarde au Carbonifère en proposant un modèle de mise en place de ces intrusions, en accord avec les récents progrès de la géologie océanique.

En ce qui concerne la structure des intrusions, le relevé systématique dès informations structurales en relation avec les corps plutoniques sont de deux ordres :

a/ - informations enregistrées durant la mise en place et la cristallisation du magma, qui sont enregistrées par les schlierenc*>, les enclaves mafiquest*"'>, l'orientation de marqueurs comme les mégacristaux de feldspath, etc. ;

b/ - informations enregistrées après cette mise en place : joints tri-orthogonaux, fracturations postsolidus, etc.

Les données issues de "a" permettent de reconstituer dans l'espace la forme des corps intrusifs et ceci est aisé quand la densité des marqueurs est suffisante (cas par exemple des granités potassiques). Les données "b" permettent, dans le cas de recherche de zones favorables à l'exploitation de roches à fins de décoration ou de construction, d'éliminer les secteurs affectés par une cataclase trop importante ou un débit trop facile.

Ces derniers aspects ne sont pas abordés dans les thèses ci-dessus analysées.

(') Schlieren : concentrations planaires de biotite figurant des trainées soibres plus ou aoins diffuses, soulignant la structure lagaatique (cf photos Hiluccia)

(**) Enclaves «afiques : "crapauds" ferro-iagnésiens de couleur noire.

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Pour ce qui concerne le domaine métamorphique, les ouvrages consultés ainsi que les cartes géologiques à 1/50.000 en cours de publication donnent des renseignements sur la structure des unités des schistes lustrés (MATHELY, 1979 ; CARON et DELCEY, 1979 ; SEDAN, 1983). Elles signalent l'extrême complexité de ce domaine pétrographique dont les unités auraient été tardivement reprises dans une vaste voussure antiforme d'axe N-S, ce qui rend difficile le repérage des contacts anormaux.

Ces ouvrages intéressants régionalement ne peuvent guère apporter de précisions sur le choix de sites de carrières.

En conclusion, la connaissance qu'apportent les travaux évoqués ci-dessus sur les granitoïdes du batholite ne concerne que leur localisation et les processus génétiques qui peuvent avoir été à leur origine. Les thèses analysées n'apportent pas de renseignements utilisables quant au degré d'alté­ration météorique des roches ni au degré de fracturation et/ou de métamor­phisme qu'elles ont subi lors des phénomènes alpins dont l'influence très nette sur la marge orientale du batholite se fait sentir plus à l'Ouest, le long des zones de fractures dont l'ensemble n'a pas été recensé systématique­ment à ce jour (voir par exemple les zones broyées qui sont figurées sur la feuille Sartène).

3 - S I T U A T I O N E T ElSTVTROISIlSrEiyiEISrT

On se reportera aux différentes planches photographiques. Parmi les cinq carrières étudiées, trois d'entre elles se situent à proximité de centres de consommation : Calvi, Porto, Olmeto-Casalabriva et leur accès ne constitue pas un handicap (fig. 2, 3, 4).

Parmi ces trois carrières, seule la carrière de Porto, locali­sée dans les ravins d'Enova et de Mori, se trouve pénalisée par sa situation en pied de versant escarpé. Celle-ci nécessite, pour accéder aux différents fronts d'exploitation successifs, la construction de pistes sinueuses dont les coûts de réalisation ne sont pas nuls.

Les deux carrières restantes se trouvent éloignées des lieux de consommation régionaux et de ce fait sont pénalisées (fig. 5 et 6).

L'accès à la carrière Agostini, située sur la commune de Zonza, est facilité par l'emprunt de la route forestière n° 11, mais la montée de l'Ospedale et la distance qui la sépare de Porto-Vecchio, constituent un handicap indéniable. Un site plus près de Porto-Vecchio devrait être recherché (fig. 5).

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L'accès à la carrière de Monte est plus difficile encore du fait de la position de ce village, situé dans une vallée "cul de sac" et du fait du chemin d'accès à la carrière proprement dite qui est en mauvais état et inaccessible à la plupart des véhicules par temps de pluie (fig. 6) .

Au point de vue environnement (se reporter aux planches photographiques), seule la carrière de Porto peut poser des problèmes d'impact visuel, compte-tenu de sa position dans le golfe de Porto. Des mesures de conservation, de protection sont à prendre (reboisement des bords de pistes, par exemple).

4 - A N A L Y S E D E H . A F R A C T U R A T I O N

4.1. INTRODUCTION

L'interprétation des photos aériennes de la mission IFN 85 07 170 P pour chaque secteur de carrières considérées a conduit à la réalisation de cartes à 1/17 000 de la répartition des fracturations. Le traitement informa­tique de ces données a permis d'établir les représentations sous forme de rosaces des longueurs cumulées et des fréquences relatives.

D'autre part, les fracturations affectant les différentes carrières, ont été mesurées in situ. Les résultats de ces analyses ont été reportés par station sur canevas de Wulf.

Il y a donc deux approches complémentaires de la fracturation à des échelles très différentes. Le champ d'investigation à l'échelle du 1/17 000 est plus vaste et englobe, de ce fait, un grand éventail de familles de fractures4*>.

Par ailleurs, il est rappelé qu'il existe un phénomène de distorsion des échelles et donc des éléments observés (fractures, failles par exemple) du centre vers la périphérie des photographies aériennes. Ce phénomène est encore amplifié dans les secteurs où les contrastes topographiques sont importants, d'où parfois des différences entre les mesures "in situ" et les résultats de l'analyse des photos.

(*) Le terne "fracture" doit être pris au sens de discontinuité lécanique de la roche dont la trace au sol apparaît en photo. Ce terie englobe donc les fractures et les failles d'origine tectonique, les diaclases, etc.

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4.2. SECTEUR DE CALVI (ENTREPRISE MONTER)

4.2.1. PHOTO-INTERPRETATION

La densité de fracturation augmente concentriquement vers le milieu de la zone considérée et autour de quelques lots qui l'entourent, comme le montre la figure 7. Ceci est dû à la position topographique de la carrière située à flanc de versant d'un thalweg peu profond, à l'absence d'altérite (roche à nu) qui ne favorise pas l'installation de la végétation..

La rosace de fréquences relatives présentent 4 grandes familles de fractures (fig. 8) :

• N 40-50 et N 50-60 avec des fréquences supérieures à 10 %, • N 90 avec une fréquence égale à 10 %, • N 160 avec une fréquence égale à 8 %.

Toutes les autres directions sont représentées avec des fréquences de l'ordre de 5 %, sauf celles comprises entre N 110 et N 140 dont les fréquences sont de l'ordre de 2 %.

La rosace des longueurs cumulées est très semblable à celle des fréquences cumulées

4.2.2. MESURES DES FRACTURATIONS (cf fig. 9)

Les principales familles déduites de la photo-interprétation ne se retrouvent pas tout à fait sur le site de la carrière où 5 stations ont été distinguées.

Les directions majeures sont N 10, N40-50, et une très forte dispersion entre N 80 et N 140.

4.3. SECTEUR DE PORTO (ENTREPRISE BRIGNOLI)

4.3.1. PHOTO-INTERPRETATION

Les fracturations sont plus fréquentes dans la moitié nord du secteur considéré sans répartition vraiment particulière. Ceci est dû au fait que la moitié sud de la zone étudiée correspond à des zones d'éboulis de versant, de fonds de vallée, où les affleurements sont masqués (fig. 10).

On note l'intersection d'au moins quatre grandes failles d'ordre kilométrique près de laquelle se situe la carrière de Porto.

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La rosace des fréquences réalisées illustre bien cette dispersion des fractures. Toutefois, deux grandes familles peuvent s'inscrire dans des fourchettes assez larges : de N 110 à N 30 et de N 90 à N 140 avec des fréquences inférieures à 8%. La rosace des longueurs cumulées présente la même distribution (fig. 11).

4.3.2. MESURES DE FRACTURATIONS

L'examen des reports des plans de fractures sur canevas de Wulf fait apparaître la même distribution très étalée que sur les rosaces (fig. 12).

4.4. SECTEUR DE PROPRIANO (ENTREPRISE MOZZICONACCI à OLMETO)

4.4.1. PHOTO-INTERPRETATION

La carte des fracturations montre que celles-ci sont réparties de la manière suivante (fig. 13) :

• une bande EW au Sud de Miluccia,

• un amas au SE de Miluccia,

• un autre amas au NW de Miluccia,

• une bande N25 , au NE de Miluccia, bande longeant à l'W une faille de même direction.

La rosace des fréquences relatives fait apparaitre très distincte­ment deux familles principales et deux familles secondaires :

• Familles principales

- N20 à 30, - N130 à 140, de fréquence supérieure à 10%,

• Familles secondaires

- N 60 à 110, - N140 à 150, de fréquence inférieure à 10%,

La rosace des longueurs cumulées est semblable à celle des fréquen­ces relatives sauf pour les fractures N 70 à 80 qui sont bien mieux représen­tées (fig. 14).

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4.4.2. MESURE DES FRACTURES

Les deux familles principales se retrouvent bien sur le site, en particulier la seconde : N130 à N140 (fig. 15).

Toutefois la distinction très nette entre les différentes familles n'apparaît pas aussi clairement sur les diagrammes de Wulf, du fait de l'exiguïté de la carrière.

4.5. SECTEUR DE PORTO-VECCHIO (ENTREPRISE AGOSTINI A ZONZA)

4.5.1. PHOTO-INTERPRETATION

La carte des densités de fracturation montre que ces dernières sont réparties préférentiellement suivant les axes de deux grands acidents N10 et N45 (fig. 16).

La rosace des fréquences relatives montre que la quasi-totalité des fractures ont une direction comprise entre NO et N135 et N140-N180 (fig. 17).

Quatre familles principales se distinguent nettement.

• NO-10 fréquence environ 17%,

• N10-20 fréquence environ 12%,

• N20-30 fréquence environ 10%,

• N170-N180 fréquence environ 7%.

Pour toutes les autres fractures N30 à N160, on note une fréquence < 5%. La rosace des longueurs cumulées est très semblable à celles des fréquences relatives (fig. 17).

4.5.2. MESURES DE FRACTURATION

Les mêmes directions observées précédemment ont été retrouvées sur le terrain avec la même absence de fractures de direction N135 à N170. De plus aucune fracture de directions N20 à N75 n'a été relevée (fig. 18).

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4.6. SECTEUR DE MONTE (ENTREPRISE TROJANI)

4.6.1. PHOTO-INTERPRETATION

Les fracturations sont réparties, pour l'ensemble, sous le forme d'un V ouvert vers l'Ouest dont les branches sont N60 et N145. Elles affectent principalement le Mont San' Angelo. Ceci est vraisemblablement dû au couvert végétal qui masque sur les versants l'observation directe de la fracturation (fig. 19).

Quatre grandes familles d'accidents apparaissent lors du traitement des fréquences relatives (fig. 20) :

• la famille N75 représentant 15% des fractures,

• la famille N30 représentant 10% des fractures,

• la famille N90 à NI10 représentant de 7 à 9% des fractures,

• la famille N170 représentant 5% des fractures.

D'autres directions mineures se distinguent également telles N10, N50, N130 représentant chacune moins de 5% du total des fractures.

On note qu'il n'existe pas de relation entre les directions des fractures et leur répartition en surface (cf. branches du V).

4.6.2. MESURE DE FRACTURATION

Deux stations ont été distinguées dans la carrière de Monte correspondant à chaque front d'exploitation. Une troisième station concerne un réseau de failles sub-verticales parallèles, visibles en bordure du chemin d'accès (fig. 21).

Les deux principales familles de fracturation, à savoir N30 et N70, qui apparaissent en photo-interprétation, se retrouvent sur le site de la carrière. Les familles N50 et N170 sont inégalement représentées, mais de façon moins significative que les deux précédentes.

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5 . G E O L O G I E D E S A B O R D S

5.1. INTRODUCTION

La cartographie des affleurements en domaine cristallin ne répond pas à la même logique que celle des levers géologiques en terrains sédimen-taires. En effet, on ne peut se contenter de suivre les affleurements sur le terrain sans les replacer dans un réseau de mailles plus ou moins serrées en fonction des objectifs recherchés, où chacune d'elles correspond à un prélèvement d'échantillons susceptible d'être étudié en laboratoire (lame mince, géochimie, etc) et à partir desquels sera réalisée la carte définitive.

Pour des raisons inhérentes au cahier des charges, cette démarche logique n'a pu être réalisée et seuls sont donc abordés ici les suivis sur le terrain des affleurements qui sont reportés sur des fonds topographiques à 1/5.000, résultat d'aggrandissements des cartes IGN à 1/25.000.

Naturellement, la précision de ces aggrandissements n'est qu'appro­ximative. Des plans cotés à 1/5.000 voire à 1/1000 réalisés à partir de photographies aériennes où l'utilisation de photos tramées représentaient des supports cartographiques mieux adaptés.

Enfin l'expérience du terrain et des professionnels montre qu'une telle cartographie des affleurements ne peut être une fin en soi car ce qui est carte à l'affleurement ne se retrouve pas souvent sous la surface du sol, d'où l'utilité des sondages carottés de reconnaissance géologique qui complètent les observations de surface.

5.2 SECTEUR DE CALVI (CARRIERE MDNIER)

Pour ce secteur, nous disposons d'une carte géologique à 1/1000 sur laquelle sont représentés la carrière et ses abords (fig. 22<,k>). On se reportera également aux planches photographiques 1A et 1B qui réalisent une synthèse visuelle de la carrière.

Quatre types de granités apparaissent à l'affleurement :

• granité pauvre en grands cristaux de feldspath potassique, • granité clair à grain moyen, • granité fin, • granité à gros grains (exploitation).

L'ensemble de ces affleurements est recoupé par des filons de ddolérite et un filon de quartz correspondant à une zone broyée.

(*) Cette planche reiplace la carte à 1/5.000 et le schéaa de repérage à 1/1.000.

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La figure 23 représente la coupe interprétative SW-NE passant au NE du front actuel.

5.3. SECTEUR DE PORTO (ENTREPRISE BRIGNOLI)

La carrière est ouverte dans le granité rouge de Porto et a débuté au fond du vallon d'Enova qui se localise sur le tracé d'une faille plurikilo-métrique injectée de filons de dolérite (cf. planches photographiques et figures 24 et 25. L'autre lèvre de la faille est constituée par le granité blanc de Porto.

Compte tenu de la présence de cet accident majeur, on ne peut pas parler ici de bordure figée entre deux granités d'âge et de faciès différents et entre lesquels une dolérite s'est mise en place postérieurement.

La figure 24 résume la position des différents granités.

Au niveau de la cartographie à 1/5.000 on n'a pas noté de diffé­rences flagrantes dans la constitution du granité (grain fin, moyen, gros grain, pourcentage de quartz ou de biotite, etc).

Seule est significative pour l'exploitation :

• la présence de filons de dolérite calés sur des réseaux de fractures secondaires liée à l'accident au sein du vallon d'ENOVA;

• la présence d'une zone de "crapauds" ferro-magnésiens dans l'ancien front d'exploitation supérieur;

• la présence d'une zone de fissuration "injectée" de quartz blanc et de fluorine violette.

5.4. SECTEUR DE PROPRIANO (ENTREPRISE MOZZICONACCI)

La carrière étudiée en dessous de Miluccia se trouve au contact de trois faciès différents et correspond à une zone de transition entre ceux-ci (planches photographiques) :

• monzogranites à grain fin dont le type a été pris au relai de Miluccia, C'est un granité clair dont les cristaux d'orthose sont colorés en jaune à la suite des phénomènes d'altération ("granité jaune");

• granodiorite à grains fins (où le quartz est supérieur à 10 %) et les minéraux noirs peu abondants;

• diorite gréseuse noirâtre à verdâtre où l'on note une augmentation des amphiboles et des feldspaths ainsi qu'une diminution du quartz.

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La carte à 1/5.000 de la figure 26 montre les recoupements mutuels de ces différents faciès. Il est bien évident dans ces conditions que cette zone est très défavorable à une exploitation industrielle, voire même artisanale, du faciès "granité jaune" qui est lui-même un faciès non constant du fait même de son origine.

Par ailleurs, le site de la carrière est traversé par des filons acides, type micro-granite, qui recoupent à l'emporte pièce le site et les abords de la carrière (fig. 26 et planches photographiques 3A à 3D).

5.5. SECTEUR DE PORTO-VECCHIO (ENTREPRISE AGOSTINI A ZONZA)

Dans ce secteur, à l'échelle du 1/5.000, on a pu différencier plusieurs faciès (fig. 27 et planches photographiques 4A à 4C) :

1. le monzogranite leucocrate à grain moyen, tricolore (gris, blanc, rose), à biotite peu abondante, est exploité dans la carrière actuelle : c'est le faciès "Bacinu" des intrusions "leucocrates" :

2. le granité à phénocristaux de microline ( 2 x 4 cm), dont le type a été pris à l'Ospédale ; ce granité d'aspect général rosé est en fait une monzogranodiorite recoupée par le précédent ;

3. un monzogranite à grain fin qui affleure en particulier après le col d'Illarata à l'approche de la maison cantonnière : c'est le monzogranite type "Quenza", lui aussi antérieur au granité exploité;

4. affleurement important d'albitite, résultant de l'altération hydrothermale du granité ;

5. un faciès rouge au col d'Illarata qui correspond à une rubéfac­tion classique de surface des granités leucocrates fissurés ;

6. des filons acides dont l'épaisseur peut atteindre 50 cm, recou-pente l'ensemble. Un même filon peut avoir un faciès rhyolitique, microgranitique, voire aplitique et prendre diverses couleurs : blanc, jaune, rose, voire rouge foncé.

- 14 -

5.6. SECTEUR DE MONTE (ENTREPRISE TROJANI)

Ce secteur se trouve dans la Corse "schisteuse" sous le San' Angelo (planches photographiques 5A à 5AC).

La carrière est située à flanc de versant ce qui implique des affleurements plus ou moins masqués par les éboulis et le couvert végétal.

On a pu observer néanmoins que les affleurements de Cipolin sont sus-jacents à la série plissée des schistes lustrés qui comprend entre autres des prasinites et des gabbros. La figure 28 résume les observations de terrain effectuées.

Au niveau de la carrière on observe une faille inverse*** avec un rejet de 15 m environ qui rabaisse la base de la formation des cipolins ce qui implique au niveau de l'exploitation :

• le front d'exploitation "sud", d'où sont prélevées les lauzes grises de faibles dimensions utilisées en voirie, correspond à la découverte des cipolins verdâtres sous-jacents qui constituent dans la topographie une falaise masquée par la végétation. L'épaisseur, la fracturation, la couleur de la partie basale des cipolins sont à reconnaître par sondages carottés;

• le front d'exploitation "nord" d'où sont tirées les plaques de cipolins verdâtres se trouve au contact des prasinites et des gabbros de la série des schistes lustrés. Il faut remonter le versant pour retrouver le cipolin gris exploité dans l'autre partie de la carrière.

La barre massive de cipolin et le contact avec la série des schistes lustrés se suit sur plus d'un kilomètre le long du chemin d'accès à la carri­ère ce qui suppose des potentialités importantes.

Notons enfin, dans le cadre du lever à 1/5.000 (fig. 19) la présence dans la série des schistes lustrés d'une colline bordée de filonnets de quartz où l'on observe de beaux "cristaux de roches".

(*) De part et d'autre de cette faille, les pendages des plans S.O. et N sont respectiveient N165* et 21* 0, N175* et 22*0 pour le coupartiient affaissé (S.O. de la faille) ; H21* et 32* 0-NO pour le coipartivent N.E.

- 15 -

6 - R E L E V E S G E O L O G I Q U E S D E S F R O N T S

Les relevés à 1/1.000 tels qu'ils ont été préconisés ne sont pas adaptés à l'échelle des exploitations corses actuelles du fait :

• de la variation latérale rapide des différents faciès; • de l'intensité de la fracturation; • de la faible dimension des carrières et des fronts d'exploitation.

Pour ces raisons, nous avons jugé utile de les remplacer par des photographies des fronts qui présentent des échelles comprises entre le 1/100 et le l/800<">. Les différents faciès rencontrés ainsi que la position (et le numéro correspondant) des différentes fractures mesurées sont reportés sur ces photos qui sont accompagnées de légendes appropriées complétant les informa­tions données dans les paragraphes précédents (annexe 3).

"7 . C O N C L U S I O N S

Les quatre carrières de granité étudiées présentent des caractéris­tiques communes :

• à l'affleurement, fracturation importante qui peut être une gêne pour une exploitation en gros blocs (production réduite). Il nous paraît nécessaire de programmer la réalisation de sondages carottés suivant un maillage approprié et d'étudier la fracturatipon en profondeur à partir de l'analyse des carottes et à partir de diagraphies radar effectuées en trou nu ;

• variations latérales horizontale et verticale de faciès impor­tantes et rapides, aléatoires et imprévisibles dans les trois dimensions de l'espace sans étude préliminaire (sondages carottés) ;

• conditions d'exploitation difficiles en raison de la topographie et de l'environnement (Porto) et/ou des accès (Illarata).

Le cas des cipolins de Monte est différent car la continuité du gisement existe. Seules sont pénalisantes dans ce cas les conditions d'accès. L'ouverture d'une piste en direction du col de Teghie permettrait de résoudre en partie ce problème.

(') Cette dernière échelle est obtenue par réduction des planches couleur A3 au foraat M.

ANNEXE 1

FIGURES DE 1 à 28

Liste des figures

fig. 1 - Localisation des cinq carrières fig. 2 - Carrière de Calvi fig. 3 - Carrière de Porto fig. 4 - Carrière de Casalabriva Olmeto fig. 5 - Carrière de Zonza - l'Ospedale fig. 6 - Carrière de Monte fig. 7 - Télédétection de la fracturation - secteur de Calvi fig. 8 - Calvi - rosace de fracturation fig. 9 - Diagramme de Wulf - carrière de Calvi fig. 10 - Télédétection de la fracturation - secteur de Porto fig. 11 - Porto - rosace de fracturation fig. 12 - Diagramme de Wulf - carrière de Porto fig. 13 - Télédétection de la fracturation - secteur d'Olmeto fig. 14 - Olmeto - rosace de fracturation fig. 15 - Diagramme de Wulf - secteur d'Olmeto fig. 16 - Télédétection de la fracturation - secteur de Porto Vecchio fig. 17 - Porto Vecchio - rosace de fracturation fig. 18 - Diagramme de Wulf - secteur de Porto Vecchio fig. 19 - Télédétection de la fracturation - secteur de Monte fig. 20 - Monte - rosace de fracturation fig. 21 - Diagramme de Wulf - secteur de Monte fig. 22 - Géologie des abords de la carrière de Calvi fig. 23 - Coupe interprétative fig. 24 - Coupe schématique du massif de Porto fig. 25 - Géologie des abords de la carrière Brignoli fig. 26 - Géologie des abords de la carrière Mozziconacci fig. 27 - Géologie des abords de la carrière Agostini fig. 28 - Position structurale du cipolin de Monte (schéma interprétatif)

Fig.l -LOCALISATION DES CINQ CARRIERES

K> 10 M «01*

1. Secteur de Calvi : entreprise Munier à Notre-Dame de la Serra 2. Secteur de Porto : entreprise Brignoli à Ota 3. Secteur de Propriano : entreprise Mozziconacci à Olmeto-Casalabriva 4. Secteur de Porto-Vecchio : entreprise Agostini à Zonza l'Ospedale 5. Secteur de Monte : entreprise Trojani à Monte

Fig. 2

Carrière de CALVI

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Fig. 3

Carrière de PORTO

»1 A A . y muta % m -"*

r"&i>LLi

Fi g. 4

Carrière de CASALABRIVA - OLMETO

**—r.

Fig. 5

Carrière de Z O N Z A - l'OSPEDALE

FIG. 6 - CARRIERE DE MONTE

Fig. 7 - TELEDETECTION DE LA FRACTURATION - SECTEUR DE CALVI

Filon de dolérite

Ancienne carrière (emprunt pourla construction du port)

Décharge d'ordures ménagères

Source captée

Carrière actuelle

Failles,fractures,linéamentsdiaclase,etc..-

Fig. 8

CALVI ROSACE DE FRACTURATION (d'après digitallsatlon des llthoclases de ta figure 7)

LONGUEURS CUMULEES

10% / 20%

FREQUENCES RELATIVES

10% / 20%

100 X

50_

100 X

50.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

CALVI CALVI

CALVI CALVI

CALVI

Fig. 9 - DIAGRAMME DE WULF - CARRIERE DE CALVI stations de mesure SI à S 2 (voir position sur planche)

Fig. 10 - TELEDETECTION DE LA FRACTURATION - SECTEUR DE PORTO

D Site carrière

Fig. 11 - ROSACE DE FRACTURATION

OTA Secteur de Porto

LONGUEURS CUMULEES

0» • * • •

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N "

«. <* «. •» «• mm —

10% / 20%

100 X

BOL

: / r i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i J 1 2 3 4 8 8 7 8 9 10 11 12 13 14 18 16 17 18 19 20

FREQUENCES RELATIVES

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i' © \ ViTVV

» * ** x - — - /

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10% / 20%

100 X

BOL

i

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l i i i 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 I 1 1 ) 1 2 3 4 8 8 7 8 9 10 11 12 13 14 18 18 17 18 19 20

PORTO S2-2-3 P 0 R T 0

S3«4-5-6-76 S4»9«S5»7

PORTO PORTO

PORTO

Fig. 12 - DIAGRAMME DE WULF - CARRIERE DE PORTO

Fig. 13 _ TELEDETECTION DE LA FRACTURATION - SECTEUR D'OLMETO

[ J Site carrière non étudiée (exploitation de boules)

1 J Carrière étudiée

Flg. 14 - ROSACE DE FRACTURATION

CELACCIA Secteur d'Olmeto

LONGUEURS CUMULEES

10% / 20%

FREQUENCES RELATIVES

10% / 20%

100 X

BO-

100 X

BOL

i i i i i i i i 1 i 1 i i i—i—i i i i — r 0 1 2 3 A 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

FIG. 15

DIAGRAWESEE WUIF

SECMJR D'OLMETO

OLMETO 1-20

OLMETO 21-34

FRONT INFERIEUR FRONT INFERIEUR

OLMETO 35-48

FRONT SUPERIEUR

FIG. 16

TELEDETECTION DE LA FRACTURATION

SECTEUR DE PORTO VECCHIO

D SITE CARRIERE

IG.

ROSACES DE FRACTURATION

ILLARATA Secteur de Porto-Vecchio

LONGUEURS CUMULEES

10% / 20%

FREQUENCES RELATIVES

10% / 20%

100 X

SOL

100 X

BOL

1 — I 1 1 I i I — i — i — i — i — I — r 0 1 2 3 4 B 6 7 B 9 10 11 12 13 14 18 16 17 18 10 20

i—i—n—i i i — i i i i — i — n — 0 1 2 3 4 B 6 7 8 9 10 11 12 13 14 1B 18 17 18 1» 20 .

FIG. 18

DIAGRAMME DE WUIF

SECTEUR DE PORTO-VECCHIO

ILLARATA

4>I0

CARRIERE AOOSTINI

Station SI

Ph.t. n' 2«S%

FIG. 19

TELEDETECTION DE LA FRACTURATION

SECTEUR DE MONTE

[ j Carrière étudiée

j _ _> Contact anormal

Filon de quartz dans la sériedes schistes lustrés

MONTE ROSACE DE FRACTURATION FIO. 20

LONGUEURS CUMULEES

s '

s '

— -

10X / 20%

100 X

50_

^y '—1__ , 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 M 1 1 1 1 1 1 1 1 1

3 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20

FREQUENCES RELATIVES

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«. -• » _ - •

10X / 20%

100 X

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MONTE Slb MONTE Sla

MONTE S.3 MONTE

t W

FIG. 21

DIAGRAIWE DE WU1F

CARRIERE DE MDNIE

[ application cadastrale sommaire\_ plan d'origine au 1/4000

Filon de Dolente

Granité pauvre en rj»ands cnslau» deF .K

Granité clair à grain m o y e n

Granité Im

Granité à gros grain (exploitation)

Zone broyée (hlon de quartz)

Faille

Sondage de reconnaissance

Sondage Oe reconnaissance préconise

Coupe interDrelativfl

(d'après 87 SQN 423 PAC)Fig. 22 Géologie des abords de la carrière de Calvl

Cd'apres P. ROSSI et R. DOMINICI)

s.w

© 2 oo "a

140

N . E

© Forog* dt rtconnaitionc*

prtconité)

projet»

TTT7T»

* • * *

Fig. 23

Coupe interprétative

CD E3 en E33 D

» 0 BBr

fenutfont encafsstntes

Grinite "rouge" de Porto

Crintle "bïenc" de Porto

Cebbro d'Ota

Po^U» A U <«irti>« M W a i

f .U J« *J«V;k

Cipu «lit Vett<

J*ki

2 km

Fig. 24

Coupe schématique du massif de Porto

(Hypothèse Vellutini) commentaire rajouté BRGM

SUD outst

Fig. 26

GEOLOGIE DES ABORDS DE LA CARRIERE MOZZICONACCI £ch<îlle 1-50OO

V»>.».1

Dibn*te^renue^noirâtre a verdatne

ôrano-di'on'te â" rai*n P m (minéraux noirs p e u abondants)

S. \ \ Monro^ran i t e ifgnain-Pîn a v \ \l moyen ; type Miluccia

/".grani'bejaune)

FVJon aci'de

F,g. 25

GEOLOGIE DES ABORDS DE LA CARRIERE BRIGNOLI

échelle ^/5 00O

Dolerite JCSrani'te b|an< cj© Porte

+ + I _ +• + 4 6ranite rouage

L j — " - 1 d e Porto

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Di'orfte / T . ' T V l Albitrte

Filon a&fde: granophyres,rhyol»'fces, aplîtes , mi'cro^ranite

Granité «sa~ phénocn'staux de mTcrocline -("type Ospeciale)

Mon2.oqrs>nt'tre if_cjr,ai*n -F/n type Quenzra

Monzo^ranite rou^e ( orthose coloréJ)

-}- Monzo<gran«'te 1 eucocrate tncolore, a~ rain moyen

ng.27_GE0L0GIE DES ABORDS DE LA CARRIERE AGOSTINI £.<=,h<3lle l / 5 o û o

Fig. 28

- POSITION STRUCTURALE DU CIPOLIN DE MONTE

(SCHEMA INTERPRETATIF)

f--Affleurement de gabbro du San'Angelo

ccntact anormal

? ? «

Eboulis de versant, couvert végétal

Falaise (15m)

lCm Cipolin gris

lCm Cipolin verdâtre

Position du front Nord d'exploitation dans la formation

Série des schistes lustrés

Position du front Sud d'exploitation dans la formation

Slumps

Plis centimétrique

Microfaille synsédimentaire

ANNEXE 2

SCHEMAS DE REFERENCE AU 1/1.000 (environ) (dressées d'après des photos obliques aérienne

Schéma de repérage

CARRIERE BRIGNOLI

(Ota Porto)

/

°^cf

Ancien Jardin /'terrasses)

é ^ ' ^ 7 ^ Front d<? carrière

\f- + 4-\ 6 r a n û b e d e Porto

C^uarb^. et -fluorine violette

JDolerite. en filon ou en amas ££5£Ù

Blocs en a m a s ("découverte)

L<>AC^ Macjuis^arbres

Scrielle l / l O O O

• - - • \ i ^STonfi d e c r a p a u d s " (accumulat'on d e bîobite)

Schéma de repérage

CARRIERE MOZZIGONACCl

Olmeto _ Casalabrïva

mlcroira

• 5 N°de-fra<

Filon aci'de Çmicroqi'jnite)

ZTone £a>llée

A m a s dl& blocs ('da'aîuverte)

S\«!s~îi«€ Maquis et arbres

£.<=.helle l / | o o o

Schéma de repérage

C A R R I E R E AGOSTINI

Illarata (Ospedale)

"V^-i->. + + + 4- + 4- +

^ ^ W ï f e •<- + <-

Nord

Sa

Ma*7ufs arbres

Sloes en a m a s ^dàrouverte)

rflon âcTciâ (microqranite)

Filon d e pe3mabîte

2 o n e -failfée /'rubéfacti'oti » u niveau cies plans de Çra ctu res) altitude -en m è t r e s

-ê^heJIe î/tOOO

ANNEXE 3

PLANCHES PHOTOGRAPHIQUES SYNTHETIQUES

1. SECTEUR DE GALVI

Carrière MUNIER

à. 1STD - <3.^ lëi SGXTXTSL

l.A.A. - CARRIERE HUNIER A ND. DE LA SERRA (CALVI)

Vue panoramique de la carrière et des différents fronts de taille successifs. La vue est orientée suivant un axe Ouest-Est ; le bas de la photo est

au Sud et le haut représente le Nord. A droite l'entrée de la carrière à partir de la route d'accès qui conduit à ND. de la Serra. A gauche, la déchar­

ge d'ordures ménagères de Calvi située à l'emplacement d'une ancienne carrière (bloc de granité pour la construction du port).

Le site de la carrière est traversé en son milieu par un épais filon de dolérite d'orientation N 45-50° qui correspond à une famille majeure de frac­

tures (AA). Cette famille et les filons associés sont recoupés par la route d'accès à la carrière immédiatement après le carrefour avec la D81 (voir

photo n° 1BG).

5 stations de mesure de la fracturation correspondant aux 5 fronts récents d'exploitation ont été réalisées. Les traces cycliques des plans donnent

l'orientation générale des différentes familles de fractures et la flèche des arcs de cercle correspondant donnent un ordre de grandeur de leur pendage.

l.A.B. - Le site de la carrière surplombe

la mer et la route départementale n°81 qui

mène de Calvi à Porto.

l.A.E. - Front d'exploitation (06.88)

Plusieurs familles de fractures apparais­

sent dans ce secteur. La famille dominante

est sub-méridienne et correspond au front

actuel d'exploitation représenté sur les

photos n° 1BC et 1BI.

Station S2

l.A.C. - Ancien front d'exploitation (S55)

Il existe au moins 3 types

fractures dans ce secteur.

de

l.A.D. - Ancien front d'exploitation (détail)

Au premier plan à droite, affleurement de micro-granite leucocrate recoupé par un filon étroit (0,15cm environ) de dolérite de direction N 80° et de pendage 79° SE (n° 43). Voir aussi photo 1BA. Plusieurs familles de fractures existent dans ce secteur en particulier de direction Est-Ouest.

l.A.F. - Ancien front d'exploitation

Front abandonné car à la limite du

faciès à grain fin (microgranite) et

sur le trajet des eaux d'évacuation de

la source captée (voir photos n°lAA, 1BA).

l.A.G. - Ancien front d'exploitation (détail)

Apparition à gauche à 1 m sous le sol du faciès

microgranite (voir détail photo n°lL) non identifiable

à partir de la cartographie des affleurements. Prospec­

tion par sondage obligatoire pour reconnaître de telles

zones.

1A - SECTEUR DE CALVI (Entreprise MUNIER A ND. DE LA SERRA)

l.B.A. - Carrière HUNIER à ND de la Serra (Calvi). Ancien front de la carrière (stations S4 et S5).

Au niveau de ce front, on se trouve au contact entre la zone de micro-granite qui occupe la partie centrale du site de la carrière actuelle

et le granité à gros grains qui fait l'objet de l'exploitation.

L'exploitation dans ce secteur a été gênée par l'existence d'une source captée située immédiatement à l'amont et dont les eaux s'évacuent vers le Sud-Est en direction de la station S3.

l.B.B. - Facturation au-dessus du front actuel d'exploitation. Famille de fractures N 10 vertica­les et N 50° à pendage 60° SE, les premières recou­pant les secondes. Débit métrique > 1 m.

l.B.E. - Zonation granité ——>

microgranite dans un ancien

front d'exploitation (voir

photos n° 1AF et 1AG). Plan de

fracture n°33 avec dendrites de

manganèse (N 150°, pendage 48 E).

l.B.F. - Détail

de 1BH. Le

carnet donne

l'échelle.

l.B.C. - Front actuel d'exploita­tion correspondant à un plan de fracture subvertical 89° et de direction N 0°. Hauteur 8 m envi­ron.

l.B.D. - Vue de la route départementale n°81, menant de Calvi à Porto, du site de la carrière. On aperçoit dans le cadre la déchangeidîordures ména­gères implantée sur une ancienne carrière. La carrière actuelle se trouve en amont. Impact visuel nul de la carrière. Noter l'intense fracturation soulignée par la végétation.

l.B.G. - Route d'accès à ND de la Serra. Failles d'orientation N 50 à 65° verticales injectées de dolérite. Familles de failles et de fractures dominantes dans le secteur.

l.B.H. - Accumulation d'oxydes

de fer dans la masse du granité

au sommet du front d'exploita­

tion correspondant à la station

S5.

l.B.I. - Front actuel d'exploitation (stations SI et S2 de la fracturation) largeur 38 m, échelle approximative l/800e.

l.B.J. - Front actuel d'ex­

ploitation. Détail de l'éro­

sion en boule. Bloc découpé

de dimension 1,6 x 9,0 x 4,5m

Hauteur front 8 m.

l.B.K. - Altération en boule des granités gris de ND de la Serra en bordure de la route d'accès. Erosion actuel­le en taffoni.

1B - SECTEUR DE CALVI (Entreprise MUNIER A ND. DE LA SERRA)

2 . SECTEUR DE E»ORTO

Carrxère BRIGNOLI à. 0~tz.SL

2A. SECTEDR DE PORTO (ENTREPRISE BRIGNOLI)

2.A.A..- CARRIERE BRIGNOLI (PORTO)

Position générale du site de la carrière par rapport au golfe de Porto. Au premier plan à droite granité leucocrate parcouru par la route D81 de Porto à Piana par les Calanches.

2.A.B. - CARRIERE BRIGNOLI

Détail de la photo 2AA.La végétation souligne les réseaux de fractures. L'axe du vallon par lequel on accède à l'usi­ne et à la carrière correspond à un accident majeur d'orientation (voir aussi photos n° 2BA, 2BB, 2CG).

2.A.C. CARRIERE BRIGNOLI

Détail de la photo 2AB. La factura­tion soulignée par la végétation apparait très nettement et correspond à une famille de fractures parallèles à l'accident majeur qui sépare le granité rouge de Porto du granité leucocrate.

2.A.E. - Vue subverticale des fronts d'exploitation. Position des stations de mesure de la fracturation. Les encadrés noirs renvoient à des photos commentées (n° 2AF, 2AI).

2.A.G. - Usine de PORTO

(détail) Vue aérienne des installation: du parking et de la station SI de mesure de la fractura­tion.

2.A.F. - CARRIERE BRIGNOLI (PORTO)

Front supérieur d'exploitation en Juin 88 en bordure du ruisseau de Hori. Ce front est aujourd'hui abandonné. Noter les structures lamellaires en fuseau. Voir également les photos n° 2CA, 2CC.

Dans la partie inférieure de la photo, premier front d'exploitation de la carrière qui est aujourd'hui abandonné (voir photos n° 2AI, 2BJ pour détail).

2.A.H. - CARRIERE BRIGNOLI (PORTO)

Vue subverticale de la carrière et des installations. Les encadrés noirs renvoient aux photos 2AF, 2AI, 2AG.

Dans le cercle, future zone d'exploi­tation du granité rouge.

2.A.D. - Détail de la photo 2AC. Le

reseau phique

hydrogra-est bien

individualisé. Au

premier plan affleu­rement

blanc. de granité

Dans le cer-

cle, future zone d'exploitation du granité rouge.

2.A.J. - Vue subver­

ticale des fronts

d'exploitation.

2.A.I. CARRIERE BRIGNOLI

Premier front d'exploitation (abandonné) recoupé par le ruisseau de Hori.

ARfiM.

2.B.A. - Chemin d'accès à la carrière. Filon de dolérite

injecté dans un réseau de

failles parallèles (détail de la photo 2BB) de direction

N 86° à 70° et de pendage ver­

tical.

2.B.E. - Blocs de granité

prêts à être scier dans

l'usine de Porto (2 x 1,0 x 0,5!

2.B.I. - Moellons de granité rouge éclatés. Utilisation : pierre de constructions (usine de Porto).

2.B.B. - Failles parallèles en série corres­

pondant à un accident majeur qui délimite le

granité de Porto du granité blanc.

umrwt»

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2.B.F. - Chaos .de blocs cyclopéens dans le

fond du vallon de Enova.

L'origine des blocs est variée : ici, une

boule de granité gris clair transporté par

les eaux du ruisseau.

2.B.J. - Front de carrière inférieur aujour­

d'hui abandonné en raison de l'altération du

granité."Fracture"subhorizontale avec dévelop­

pement de lichens à la faveur du ruisselle­ment des eaux, (structure planaire)

2.B.K. - Moellons de granités rouges taillés

et chanfreinés. Utilisation : pierres de

construction (usine de Porto).

2.B.C. - Filon horizontal

plurimétrique de dolérite • dans le granité de Porto au

droit du parking auto.

- « - _ — - - - _ _ ^ _ —

2.B.G. - Détail de la photo

2BD. Le carnet de terrain

donne l'échelle.

2.B.O. - Fracture injectée de

dolérite à l'extrémité Est du

front de carrière inférieur. Dolérite en relation avec les

accidents kilométriques observés

à l'entrée du vallon de Enova.

2.B.L. - "Fractures" subhorizontales

délimitant des structures lamellaires en fuseau dans le deuxième front de la carrière aujourd'hui abandonné. Struc­tures limitées à l'Est par une faille subverticale-.(voir photos n° 2CA, 2CC).

2.B.H. - Chanfreinage

des arêtes d'un pilier

de granité dans l'usine

de Porto.

PLANCHE 2B - SECTEUR DE PORTO (ENTREPRISE BRIGNOLI)

tettt

2C - SECTEUR DE PORTO (ENTREPRISE BRIGNOLI)

2.C.A. - Ancien front d'exploitation de la carrière (détail de la photo 2CC) limité à gauche par "le. ruisseau

de Hori et à droite par 2 failles subverticales N 70° pendage 82° S et N 25° pendage 81° W. L'ensemble est

recoupé par un filon de dolérite de direction N 80° et'de pendage'70° Nord. Dans la partie inférieure droite

du front, on note une zone de crapauds centimétriques (accumulation de biotite) recoupée par des filonnets

de quartz blanc et de fluorine violette. Stotion7

2.C.C. - Ancien front d'exploitation

en bordure du ravin (gauche photo).

Noter les structures lamellaires en

fuseaux limitées à l'Est par une : faille subverticale.

2.C.B. - Filon minéralisé

(pyrite cubique), sur

fracture dans le granité

rouge de Porto en bordure

.de la D81 (x = 524,3 -

y = 421,40 - Z - 100 m.

2.CD. - Impact visuel actuel de la

carrière à partir de la D 81 à la sortie

de Porto (direction Piana).

2.CE. - Détail de la photo 2CH prise à partir

de la future zone d'exploitation qui semble limi­

tée de part et d'autre par les 2 failles subver-r.

ticàles NE-SW.

2.CF. - Partie supérieure de la carrière.

Chemin d'accès à la future zone d'exploita­

tion calé sur une faille N 130° pendage

82° NE qui constitue le talus amont.

En face colline boisée de Suaglione composée

de granité blanc.

2.CG. - Position de la future zone d'exploitation

(encadré noir) par rapport au reste de l'exploita­

tion.

Noter la fracturation NW-SE soulignée par la végé­

tation, l'entrée de la carrière en bordurede la

D 124.

2.CH. - Détail de la photo 2CG.

Noter les 2 miroirs de failles

subverticaux (cercle noir) de

direction NE-SW.

3 . S E C T E U R D E P R O P R I A N O

C a r r i è r e M O Z Z I C O N A C C I

à. O l m e t o — C a s a l a b r i v a

«MP.o

3.A.A. - CARRIERE HOZZICONACCI - Vue aérienne vers le

NE en Sept. 89. Les carrières se situent de part et

d'autre de la Nationale n°196 qui passe au col de

Celaccia (encadré noir). Impacts visuels rapprochés et

éloignés nuls à faibles. Les deux carrières à l'Ouest

sont abandonnées au profit d'une exploitation de boules

sur l'autre versant du vallon de Mulini à Sant'Andrea

(cf. photo 4DA).

3.A.D. - CARRIERES HOZZICONACCI -

Exploitation abandonnée sous le Monte

Rossu.

Noter la zone de faille (Nord-Ouest-Sud-

Est) parallèle à la ligne de crêtes et

soulignée par la végétation plus sombre.

3.A.B..- CARRIERE HOZZICONACCI - Vue aérienne vers le

Nord-Ouest en Septembre 89. Noter sous la carrière

de Hiluccia le réseau de failles et fractures souli­

gné par la végétation (NNE-SSW, NE-SW). Le col à

gauche de la photo correspond au passage d'une

faille de direction N 135°.

3.A.E. - Détail de

la photo 3AD. Exploitation de boules.

3.A.F. - CARRIERE HILUCCIA

Gros plan sur la partie

principale de l'ancienne

exploitation de granité

jaune.

3.A.C. - CARRIERE HILUCCIA

Position de la carrière par

rapport au lotissement.

Noter la proximité des pre­

mières habitations en amont

de l'ancienne exploitation.

3.A.G. - CARRIERE HOZZICONACCI

à Hiluccia. Gros plan sur

l'ensemble des installations

avec renvoi aux autres plan­

ches photos.

3.A.G. -Relais Télécom, de Hiluccia (voir détail

photos n° 3AI et 3DD).

3.A.I. - Amas chaotique de blocs résultant de la fracturation et du couple érosion-altération au relai de Miluccia. Cet affleurement a servi de faciès "type" pour carac­tériser les granités de même nature de ce secteur. Granité "jaune" par colo­ration des orthoses (voir détail n° 3DD).

3.A.J. - CARRIERE HILUCCIA

Vue aérienne en

Septembre 89. Lame de

granité "jaune" entre

deux miroirs de faille

de direction N 120°

et de pendage 80° NE

(voir photos n° 3BA

et 38B).

PLANCHE 3 A - SECTEUR DE PROPRIANO - CARRIERES DE CASALABRIVA-OLMETO (Entreprise MOZZICONACCI)

PLANCHE 3b - SECTEUR DE PROPRIANO - CARRIERES DE CASALABRIVA-OLMETTO (Entreprise MOZZICONACCI)

OUMCTO 21-34

3.B.B. - Partie Nord-Est du front d'exploitation inférieur (carrière MOZZICONACCI).

Cette partie de la carrière se caractérise par : - 2 zones broyées où le granité reste très altéré, - la présence d'un filon de microgranite épais de 50 cm avec à sa périphérie des inclusions pegmatitiques de gros quartz et d'orthose rose (cf. Photo n° 3CA), - la présence à l'Est du front de zones pauvres ou au contraire enrichies en biotite, - l'existence ailleurs de granité moucheté (altération des biotites).

fTCNT DfERjHjR

OLMETO 1-20

3.B.A. - Partie Sud-Ouest du front d'exploitation inférieur (carrière MOZZICONACCI).

Elle se caractérise par une variété de faciès et une fracturation importante : - granité "jaune" moucheté à gros grains. L'aspect moucheté est dû aux biotites altérées

(fractures 1 à 3), - zone argileuse correspondant au passage d'une faille, - fibres de microgranite d'épaisseur variable, - minéralisation de muscovite radiaire sur le plan de fracture N 45°, 58° SE et de manganèse

(dentrites)sur les plans de fractures de la famille N 120°, 80° NE. - filon de pegmatite à grosses orthoses roses et gros quartz.

fTENT INFEUIHJR

3.C.A. - Détail du front de carrière inférieur. Filon pegmatitique (gros cristaux d'orthose rose et de quartz). Le marteau (33 cm) et la pièce de 10 F donne l'échelle.

3.C.B. - Front de carrière supérieur dans

"la lame de granité jaune". Noter les nombreuses inclusions dioritiques dans la

masse du granité. Vue de trois quarts.

Mesures 35 à 48 de la fracturation réalisées sur le front d'exploitation supérieur. Le canevas de Wulf ci-dessous répertorie

les différentes fractures mesurées.

OLMETO

3.C.C. - Gros plan sur un bloc découpé

au pied du front supérieur d'une

inclusion dioritique.

mesure 3S-48

3.CD. - Front d'exploitation supérieur de la carrière

Hozziconacci. Détail de la photo 3CC, vue de face.

Noter l'aspect "bleuté" du granité "jaune" et la présence d'une bande étroite subverticale où il y a accumulation de

biotite. Au NE cette "lame de granité jaune" est interrompue

par une faille N 125°, 82° NE (36). Mesures 35 à 48 de la

fracturation.

3.CF. - Partie Nord-Est du front supérieur de la carrière MOZZICONACCI, zone de transition entre des faciès granitiques en majorité (photos n° 3CB, 3CD) et les faciès franchement dioritiques qui apparaissent à droite de la photo. Noter la zone de faille à gauche (38), la présence de filons microgranitiques (y y) et pegmati-ques. Mesures 35 à 48 de la fracturation (cf. canevas de Wulf sur légende 3CB).

3.CE. - Détail

de la photo

3.CG. -

Gros plan sur des inclusions dioritiques dans la partie basse de l'exploitation

MOZZICONACCI. Voir situation de la photo

sur la photo n° 3AG.

PLANCHE 3C - SECTEUR DE PROPRIANO, CARRIERES DE CASALABRIVA-OLMETTO (Entreprise MOZZICONACCI)

3.D.A. - CARRIERE MOZZICONACCI (CELACCIA)

Dans le cercle on aperçoit une boule en cours de débitage. Hauteur de la boule 15 à 20 m. Roche exploitée = granité gris rosé de Sainte Andréa. En amont de l'exploitation, il faut noter l'existence de captages d'eau potable.

3.D.D. - Sommet de Miluccia au relais Télécom. Amas chaotique de boules de granité jaune type Miluccia. (détail delà photo 3 AI)

3.D.F. - Altération en boules actuelle des

diorites grises. Le carnet (0,15 x 0,22 cm)

donne l'échelle. Position de la photo voir

photo 3AC.

3.D.6. - Exploitation abandonnée (voir position sur photo n° 3AH). Contact entre le granité jaune de Miluccia et le faciès gris dioritique. Le carnet (0,15 x 0,22 cm) donne l'échelle. Fracture N 105°, pendage 62° Sud.

3.D.E. - Exploitation abandonnée (voir position sur

photo n°3AH). 2 familles de fractures principales

débitent le granité "jaune" : N 65° pendage 55° SE

et N 150° pendage 83° NE (vue vers l'amont).

3.D.G. - Exploitation abandonnée (voir position sur photo 3AH). Vue vers l'aval et le vallon de Vadina di Mulini.

3.D.C. - Détail de la photo n°3CF.

Le marteau (33 cm) donne l'échelle.

Imbrication des faciès dioritiques

et microgranitiques à l'Est du

front d'exploitation supérieur de

la carrière MOZZICONACCI.

3.D.H. - Altération en boule en cours dans la partie Est du front inférieur de la carrière MOZZICONACCI (détail de la photo n° 3B).

PLANCHE 3D - SECTEUR DE PROPRIANO - CARRIERES DE CASALABRIVA-OLMETTO (Entreprise MOZZICONACCI)

4 . SECTEUR DE E»ORTO— VECCHIO

Carrière AGOSTINI

à. Zonss-a.— 1 ' Ospédale

4.A.A. CARRIERE AGOSTINI (ZONZA) - PANORAMA DE SITUATION

Position de la carrière par rapport à la route forestière n°ll - Impact visuel rapproché faible à moyen de l'exploitation compte-tenu de l'écran constitué par les pins. Impact visuel éloigné nul en raison de la position sur une zone tabulaire en altitude (Cf. photo 4AB). Les amas de blocs situés au pied de l'exploitation correspondent à des granités altérés : dépigmentation et/ou moindre cohésion qui rend le sciage aléatoire. La fracturation principale en bandes parallèles d'orientation Nord apparait nettement soulignée par la végétation de pins qui a colonisé les zones d'altérites et d'accu­mulation de sols. Impact visuel rapproché : voir aussi photos n° 4BA, 4BF.

4.A.B. SECTEUR DE L'OSPEOALE - Vue aérienne de la

zone tabulaire. Au premier plan falaise de granité

et sa cascade. Au fond alignement de crêtes.

Encadré noir, voir détail photo 4AH.

4.A.E. CARRIERE AGOSTINI

Etat de la carrière en Juin 89.Les zones d'accès au front principal de la carrière évoluent en permanence (comparaison avec la photo 4AG) à ce stade de l'ex­ploitation que l'on peut assimiler à une découverte : élimination des granités décolorés par dépigmentation de la roche et des granités qui ont conservé leur couleur rosé originelle mais qui ont une cohésion entre les grains plus faible.

4.A.C. CARRIERE AGOSTINI - Vue

aérienne en Sept. 89. Famille de

fractures principales N 0° et ré­

seau de fractures transverses

moins importantes.

En hachuré, position du filon de rhyolite subvertical au Sud à subhorizontal au N.

Le front d'exploitation principal est axé sur le premier réseau de fractures (cf. photo 6AF).

4.A.F. Débitage du

granité en blocs de dimension 1,50 x 3 m x 1,50 m environ sur le front Nord de la carrière (front principal).

4.A.D. Le Bull donne l'échelle des blocs.

4.A.G. CARRIERE AGOSTINI - Vue

aérienne en septembre 89. On distingue nettement les différentes familles de fractures, la position du filon de rhyolite (zone hachurée) et celle du filon de pegmatite (cf. photo 4BG encadré noir).

La zone brune qui sépare les fronts d'exploitation N et S coïncide avec une petite source positionnée sur une fracture N 125°.

4.A.H. Détail de la photo 4AB. A partir du réseau de frac­turation, l'éro­sion et l'alté­ration sculptent le paysage.

4.A.I. Réseau de fractu­ration à maille serrée dans le secteur de l'Ospédale.

PLANCHE 4 - SECTEUR DE PORTO VECCHIO (Entreprise AGOSTINI à ZONZA - OSPEDALE)

4.B.A. - CARRIERE AGOSTIM (ZONZA)

Route forestière n°ll au Col d'Illarata

(altitude 991 m). Noter le faible impact visuel

de la carrière.

4.B.D. Filon de microgranite rose immédiate­ment à l'Ouest de la carrière. Le carnet de terrain donne l'échelle (larg. 15 cm) N 180°, pendage 70° Ouest. Voir position sur photo 4AC.

4.B.E. - Filon de micro-grani-

te rose en bordure de la rou­

te forestière (voir carte

géologique l/5000e) - Epais­

seur 0,40 cm - Direction N

subvertical. La pièce de 10 F

donne l'échelle.

4.B.B. - CARRIERE AGOSTINI (ZONZA)

Détail de la photo 4BC. Noter, entre les deux lèvres de la faille,distantes de 10 cm environ, la présence d'argile brune produite par l'altération des consti­tuants du granité sous l'action de l'infiltration des eaux météoriques.

Noter dans les 2 cadres, l'existence de nodules de granité rose qui constrastent avec le reste de la masse rocheuse.(rubéfaction à partir de la fissuration voir aussi 4 B I ).

4.B.F. - CARRIERE AGOSTINI (ZONZA)

Impact visuel très réduit de la carrière à partir

de la route forestière en raison de l'écran végé­

tal constitué par les pins.

4.B.G. - CARRIERE AGOSTINI (ZONZA)

Gros plan sur un filon de pegmatite qui recou­

pe le granité rose . Les pièces

de monnaie donnent l'échelle. Noter la couleur

rose des feldspaths potassiques (orthose et/ou

microcline) et les gros quartz blancs.

4.B.H. CARRIERE AGOSTINI

Front actuel de la carrière. Ce filon

de microgranite rose limite l'exploita­

tion actuelle au Nord. Direction N 90°,

pendage 51° N, épaisseur 0,40 m.se pour­

suit vers l'Ouest. Voir position sur

photo 4AF.

4.B.C. - CARRIERE AGOSTINI

Le front actuel de l'exploita­

tion (septembre 89) correspond

à un miroir de faille de direc­

tion N 03° et de pendage 79°

Ouest.

Cette famille de failles débite

le massif de granité auquel est

adossé l'exploitation actuelle.

Le plan de faille a une teinte

verdltre qui correspond à l'al­

tération en chlorite des micas

(biotite).

Le cadre noir correspond à

la photo 4BB.

4.B.I. - Fissura­tion du granité rose et altération des orthoses sui­vant les plans de fracture (rubé­faction). Chemin d'accès au front actuel de la carrière.

4.B.J. - Détail de la photo 4BC. Schistosité de fracture parallèle au plan principal de

la faille et rubéfaction des orthoses par action de l'eau d'infiltration.

4 B - SECTEUR DE PORTO-VECCHIO : CARRIERE AGOSTINI (ZONZA)

4C - SECTEUR DE PORTO-VECCHIO (Entreprise AGOSTINI)

4.C.A. - Front "Nord" de la carrière (station de mesure SI)

Le front correspondant en fait à un miroir de faille de direction N 03° et de pendage 79°W. Au niveau du miroir on note une schistosité de fracture qui "débite" le front en plaque de 1 à 2 cm d'épaisseur. La largeur du front est de 36 m ; il est limité au Nord (gauche de la photo) par un filon de microgranite de direction N 90° et de pendage 51° N. Il est difficile de parler de front d'exploitation puisque les blocs extraits jusqu'à aujourd'hui correspondent en fait au "recyclage" des déblais de la découverte.

4.C.B. - Front "Sud" de la carrière (station de mesure SI)

Il prolonge vers le Sud le front "Nord" et se trouve actuellement en cours d'abattage. Il ne correspond pas à un miroir de faille et se trouve limité de part et d'autre par des fractures de famille voisine N 100° à 130° pen­dage 78°S à 69° SU.

Le canevas de Wulf ci-contre donne la position de toutes les fractures mesurées sur ce site et sa pe'riphériç'

5 - SECTEUR DE MONTE

Carrière TROJANI à. Monte

»ROMMONTE

5.A.A. - CARRIERE TROJANI (HONTE) - Panorama général à partir du Col de Teghie.

Les masses rocheuses qui s'ennoient vers le NE en formant falaise correspondant à des affleurements de gabbro vraisemblablement en contact anormal

sur les cipolins de Honte. Le sommet correspond au Honte Sant' Angelo (1218 m ) . La carrière de cipolin est située au Sud-Est du Sant' Angelo (cadre noir).

Noter l'accès à la carrière à partir de Honte et la disposition des différents villages et hameaux. La vallée de Honte constitue un cul de sac ; de ce fait l'impact visuel à partir des grands axes routiers est nul.

5.A.B. - CARRIERE TROJANI (HONTE)

Exploitation Nord. Falaise de cipolin. Contact anormal*à la base au niveau du chemin. Fracture subverticale N 3 4 ° , 7 9 ° N E

(* interprétation choisie).

5.A.E. - Détail de la photo 5AB. Figure de sédimentation ou contact anormal masse de cipolin ?

5.A.F. - CARRIERE TROJANI (HONTE) Exploitation Nord. Falaise de cipolin. Noter la faille inverse de direction N 3 2 0 ° et de pendage44NE qui "rejette" le cipolin en contrebas du chemin. Rejet estimé .. 10 à 20 m.

5.A.C. - Front de la

carrière dans la part

Sud de l'exploitation

Noter l'importance

de la factura­

tion et de l'al­

tération des

plans de frac­

ture au niveau

de la faille.

Faille subverticale

de direction N 100°

et de pendage 70° N.

îe

5.A.G. - Détail de la photo 5AF. Fracture subverticale de direction N 80° et de pendage 85° NE, plansS0 et Si N 175°, 22° E.

5.A.D. - CARRIERE TROJANI (HONTE)

Détail de la photo 5AA. Au premier plan carrière abandonnée (accès par le col de Teghie). La partie amont du ruisseau de Fornelli (cadre noir) corres­pond au passage d'une faille kilométrique de direction

N90°.10C/3et de pendage 90° qui limite la carrière au Sud. Sur cette faille se localise la Fontaine de Fornelli. Cette faille est légèrement décrochante (décrochement dextre).

5.A.H. - CARRIERE DE TROJANI (HONTE)

Extrémité Ouest du front de la carrière (exploita­tion Sud).

Noter la faille épaisseur de sol sous l'arbre, la zone altérée des cipolins (cf. 5BA, 5BJ), les plans de stratification S 0 de direction N de pendage 12° et les différentes familles de fractures.

5.A.I. - CARRIERE DE TROJANI (HONTE) Noter la faible longueur de la découverte (4 à 6m) par rapport au front actuel de la carrière (ex­ploitation Sud). Noter également la faible épais­seur de sol (0,20 à 0,40 cm).

5.A.J. - HONTE Détail de la photo 5AD. Compar­timent sénestre formant falaise. Le remplissage argileux de la faille décrochante et la présence d'eau souterraine sont responsables de la végétation "luxuriante".

5 A - S E C T E U R D E M O N T E ( E n t r e p r i s e T R O J A N I )

5.B.A. - CARRIERE TROJANI Alternance entre bancs de cipolin centimétriques et niveaux micassés incompétents moins épais. Les micis altérés en saillie entre 2 bancs compétents suggèrent des dé­placements latéraux. Cette struc­ture favorise le débitage en lauze. Le couteau donne l'échelle sous la surface du sol.

5.B.B. - CARRIERE TROJANI (HONTE)

Amas calcitique au sein d'un banc de cipolin gris foncé. Le couteau, lame déployée (15 cm), donne l'échelle.

5.B.C. - CARRIERE TROJANI (HONTE)

- Chemin d'accès à la carrière Trojani en contrebas

d'une falaise de cipolin.

- Noter un plan de contact anormal ( ) entre le cipolin

gris finement lité et les gabbros verdâtres sous-jacents.

Ce contact peut être interprété soit comme une discor­

dance angulaire (transgression après érosion), soit com­

me une interruption dans la rythmicité des dépôts

(présence de slumps), soit comme un plan de chevauche­

ment.

5.B.D. - CARRIERE TROJANI

Bloc de cipolin gris de dimension 0,50xl,20m, Le cache de l'objectif photo donne l'échelle. Noter les plans de frac­tures orangés (dépôts ferriques) provoqués par les eaux d'infil­tration.

5.B.E. - TROJANI (HONTE)

Dalle de cipolin verdâtre.

Le couteau lame déployée

(15 cm) donne l'échelle.

Détail de la photo 5BG.

5.B.J. - CARRIERE TROJANI (HONTE)

- Joint argileux dégagé (niveaux micassés) mettant en évidence le plan So de stratification altéré par les eaux d'infiltration, qui ruissellent. - Le couteau donne l'échelle. - Pendage de 12° vers SE direction N 75°

- Certains auteurs interprètent les plans S0 comme des plans S de foliation.

5.B.F. - TROJANI (HONTE)

Pli métrique dans les schistes en bordure du chemin d'accès à la carrière. Le couteau donne l'échelle (cercle noir). Ces schistes plissés sont sous-jacents aux affleurements 'Je cipolin.

5.B.G. - CARRIERE TROJANI (HONTE)

Dalles de cipolin verdâtre. Le couteau dans le cercle donne l'échelle. Noter au deuxième plan l'altération des couches en argile dans une zone de faille où circulent les eaux d'in­filtration. Pendages des couches N 21° 32° WSW

5.B.K. - CARRIERE TROJANI

Gros bloc de cipolin (le plus impor­tant observé lors de notre visite en septembre 89).

5.B.H. - TROJANI Palettes de Lauzes pour dallage prêtes pour la livraison sur une zone en remblais surplom­bant la vallée.

5.B.I. - TROJANI (HONTE) Lauzes pour toiture de 1 à 2 cm d'épaisseur. Noter les plans de frac­tures orangés.

5.B.L. - CARRIERE TROJANI (HONTE)

Détail de la photo 5AB. Base de la falaise de cipolin exploité.

Noter : les plans de fracture parallèles à la vallée, la patine grise de la roche à l'affleurement et la couleur beige de la même roche qui était auparavant recouverte par les éboulis, les joints de sédimenta­tion et le contact anormal p qui sépare le cipolin des prasinites verdâtres sous jacentes de la série des schistes lustrés.

5B - SECTEUR DE MONTE (Entreprise TROJANI)

5C - SECTEUR DE MONTE (Entreprise TROJANI)

5.C.A. - Front "Sud" de la carrière.

Cette partie de la carrière correspond à l'exploitation de la zone supérieure du gisement de cipolin

de Honte qui est représentée par un cipolin gris. Elle est limitée au SE par le ravin de Fornelli

axé sur un décrochement dextre NE-SW sur lequel se localise la Fontaine de Fornelli. Sous le front

actuel de cette partie de l'exploitation, on retrouve le cipolin vert et blanc qui forme falaise.

Lescanevas de Wulf ci-contre localisent les différentes fractures mesurées sur ce front. ait UONTK

5.C.B. - FRONT NORD DE LA CARRIERE

Poursuite vers le Nord de la barre massive de

cipolin. Hauteur apparente 15 m en moyenne dont

10 m environ de cipolin verdâtre.

(Echelle l/300e environ).

5.C.C. - Front "Nord" de la carrière

Il s'agit de l'exploitation de la base du gisement de cipolin qui est de cou­leur verte à blanche. La faille inver­se (N 320°-44 NE) abaisse le comparti­ment Sud d'une quinzaine de mètres. Le canevas de Wulf ci-contre localise les différentes fractures mesurées sur ce front d'exploitation.