Brochure Eglise Santé 09

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  • 7/30/2019 Brochure Eglise Sant 09

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    Et si on parlait sant ?

    Departement SantSelon une ide originale de

    Danielle C & Jessica - Dec 2012Participation conception : Dept. Com,Virginie, Alexia, JessicaDesign Graphique : Eddy UGPhoto Creative Commons

    Le cancer

    N09 - 2013

    Recettes du mois

    Ralisation

    1. Mettez le riz intgral tremper pendant unenuit dans de leau froide Pelez et hachez lail Coupez les tomates en ds Congelez le tofu pendant la nuit, dconge-lez-le, laissez le goutter et coupez-le en ds.

    2. Faites cuire le riz dans de leau salependant 30 minutes, puis gouttez-le sincessaire Rtissez les poivrons. Laissez-les refroidiret pelez-les. Chauffez lhuile dans une pole. Faites-yrevenir lail et, avant quil soit dor, ajoutez lepaprika. Remuez et ajoutez le tofu, le basilicet le sel. Faites revenir feu doux pendant 5minutes, puis ajoutez les tomates ; 5 minutesplus tard, incorporez le riz. Mlangez bien etlaissez sur le feu quelques minutes de plus. Farcissez les poivrons avec le contenu de lapole. Fermez-le avec un petit bton. Placez les poivrons farcis dans un plat,versez-y la sauce crmeuse damandes, et

    enfournez pendant 10 minutes.

    3. Servez chaud

    Ingrdients

    (4 personnes) 4 poivrons rouges 300g de tofu 100g de riz intgral 2 tomates 3 gousses dail 200g de sauce crmeuse damande

    Ingrdients complmentaires

    basilic 3 cuillre soupe dhuile dolive (chaque

    cuillere ajoute la recette 133 kcal, cest--dire, environ 33 kcal par personne. 1 cuillre caf de paprika Sel marin

    Au cours de la priode 2004-2008, le cancer a re-prsent la 1re cause de dcs en France chez

    lhomme (33% de lensemble des dcs masculins)

    et la 2me cause chez la femme (24% de len -

    semble des dcs fminins). En moyenne, 148 737

    dcs par cancer ont t enregistrs chaque anne

    en France dont 88 378 hommes et 60 359 femmes.

    Dfnition du cancer

    Durant toute la vie cellulaire, notre patrimoine gn-

    tique (ADN) est soumis des agressions. Dans la

    majeure partie des cas, ces modications de lADN

    passent inaperues car des mcanismes rpa-

    rateurs corrigent ces dfauts. Pourtant, dans de

    rares cas, une mutation peut atteindre et modier lastructure dun gne spciant un facteur qui rgle le

    contrle de la multiplication cellulaire (oncogne ou

    gne suppresseur de tumeur).

    Par exemple : les substances cancrignes pr-

    sentes dans la fume de cigarette peuvent causer

    de tels dommages. La plupart du temps, la cellule

    rpare lerreur automatiquement. Si lerreur est

    irrparable, la cellule meurt (on parle dapoptose).

    Lorsque la rparation ou la destruction de la cel-

    lule ne se fait pas, la cellule reste endommage

    et passe ltape suivante. Dans ce cas, la cellule

    peut acqurir un avantage slectif qui lui permettra

    de donner naissance un premier clone de cellules

    anormales (lsions prcancreuses).

    Le cancer (ou tumeur maligne) est une maladie

    caractrise par une prolifration cellulaire anor-

    malement importante au sein dun tissu normal de

    lorganisme, de telle manire que la survie de ce

    dernier est menace.

    Les caractristiques dune cellulecancreuse

    Multiplication drgle : Les cellules se repro-

    duisent sans cesse malgr les signaux darrt de

    croissance qui lui parviennent.

    Le cancer est une maladie redoute, souvent perue comme la pire desmaladies. Elle est la premire cause de dcs avant lge de 65 ans, auCanada et en France.

    Perte dutilit : Les cellules ne remplissent plus

    leurs fonctions dorigine

    Immortalit : leur processus de suicide cellu-

    laire (apoptose) nest plus possible

    Rsistance aux dfenses du systme immunitaire :

    les cellules cancreuses djouent leurs assas-

    sins habituels (cellules NK) ainsi que dautres cel-

    lules censes limiter leur progression.

    Types de cancer

    Les carcinomes : cancer dun pithlium (cd une

    surface compose uniquement de cellules)

    Les sarcomes : cancers prolifrant dans des tissus

    conjonctifs comme les os

    Les cancers hmatopotiques : cancer des cel-

    lules sanguines

    Les causes

    Plusieurs facteurs peuvent acclrer ou engendrer

    lmergence dun cancer.

    Les facteurs de risque du cancer peuvent tre en-

    dognes (provenant de lorganisme) ou exognes

    suppose de plus que dans la nature, les animaux

    sauvages victimes de tumeurs sont plus rapide-

    ment limins par leurs prdateurs ou limins par

    la slection naturelle. Par contre les animaux do-

    mestiques, dont chiens et chats sont frquemment

    victimes de cancers semblables aux humains. Une

    mdication et des moyens spciques (incluant

    chimiothrapie et radiothrapie) a t dvelopp

    pour les animaux.

    Contacts utiles

    Ligue contre le cancer : 0 810 111 101 (prix dun

    appel local) ou mail : http://forum.ligue-cancer.net/

    Comit de la Ligue contre le cancer dans votre

    dpartement (paris et IDF) : 01.53.55.24.13 : des

    groupes de parole de proches sont galement orga-

    niss.

    Poivrons farcis

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    (extrieurs de lorganisme).

    1. endognes

    Lge est un facteur important.

    Les facteurs hrditaires seraient responsables de

    5 15% des cas (exemple : cancer du sein)

    2. Mais on admet de nos jours quenviron les 2/3

    des cas de cancer sont imputables aux causes

    exognes (dites risques environnementaux) :

    Alcool et tabac : le tabac est le risque majeur

    pour diffrents cancers (voies respiratoires, ORL,vessie) ; les cancers les plus favoriss par lal -

    cool incluent le cancer du foie et le cancer du

    pancras, les cancers des voies arodigestives

    suprieures.Lalcool est en France la 2me cause

    de mortalit vitable par cancer aprs le tabac

    Radiations : les radiations dont les UV du soleil et

    les rayonnements ionisants sont cancrignes. Il

    est notamment important de respecter les rgles de

    radioprotection dans lindustrie nuclaire ou duti-

    liser correctement les crmes solaires lors dune

    exposition prolonge au soleil car cela augmente

    considrablement le risque des cancers de la peau.

    Les virus et les bactries font partie des fac-teurs exognes du cancer : environ 15% des

    cancers humains. Cela peut tre des virus (virus de

    lhpatite B et cancer du foie, papillomavirus humain

    et cancer du col de lutrus), plus rarement des

    bactries (Helicobacter et cancer gastrique). Dans

    tous ces cas, lagent infectieux nintervient qu une

    tape du processus de transformation cellulaire.

    Lobsit :elle jouerait un rle dans prs de 4%

    des cancers, et pour beaucoup des cancers hormo-

    no-dpendants (du sein et de lutrus et semble-t-il

    colorectal, de la vsicule biliaire, de la prostate, du

    pancras et des reins ; cause dune production

    oestrognique anormale et accrue dans les tissus

    gras).

    Lalimentation : joue un rle dans la survenue

    de cancers. Selon le Fonds mondial de recherche

    contre le cancer, 30 40% des cancers seraient

    imputables lalimentation. La consommation rgu-

    lire de fruits et lgumes diminuerait le risque de

    survenue dun cancer.

    Les polluants : leur rle exact dans la gense des

    cancers reste difcile valuer. Les cancrologues

    accusent notamment lexposition aux pesticides

    dtre responsable de cancers chez les agriculteurs.

    Relvent galement de la pollution les cancers pro-

    voqus par le contact, en milieu professionnel, avec

    des produits cancrognes, notamment : amiante,

    benzne, arsenic, iode 131, radon, etc. et des pro -

    duits de mlanges telles les poussires de bois,

    le goudron de houille et la suie.

    Evolution

    De son foyer initial, le cancer va (en dehors de tout

    traitement ou si le traitement nest pas efcace) :

    Se dvelopper de manire locale. Il provoque dans

    ce cas une compression des organes voisins, voireun envahissement et une destruction des tissus

    adjacents ;

    Se dvelopper de manire rgionale. Il envahit les

    ganglions lymphatiques, o logent les cellules du

    systme immunitaire ;

    Se propager distance de la tumeur initiale et for-

    mer des mtastases. Il y a souvent une confusion

    chez les patients et leur famille : un cancer du sein

    avec des mtastases au niveau du cerveau ne

    donne pas un cancer du cerveau ; cest toujours le

    cancer du sein initial, mais qui sest dvelopp ail-

    leurs. Il faut continuer le traiter comme un cancer

    du sein.

    Lvolution dpend du type de cancer et de sa priseen charge : certains ne font que trs peu de mtas-

    tases et sont trs sensibles aux traitements per-

    mettant daboutir dans la grande majorit des cas

    une rmission complte et prolonge. Dautres sont

    encore trs difcilement matrisables et peuvent

    entraner le dcs court terme. Une valuation

    prcise du type du cancer auprs dun mdecin

    spcialis est donc indispensable.

    Prvention

    La prvention du cancer se fonde sur :

    Lvitement ou la diminution de lexposition aux

    cancrognes de lenvironnement et industriels : la

    lutte contre le tabagisme, la consommation exces-

    sive dalcool et de graisses animales, lexposition

    excessive au soleil, les normes de construction

    (dsamiantage), radioprotection, manutention de

    produits dangereux dans le cadre professionnel

    Le rle protecteur de certains lments : bres,

    vitamines et autres antioxydants (crales, lgumes

    verts, fruits) ainsi que le th vert ou le chocolat et

    plus prcisment les aliments contenant de la cat-

    chine. Consommer une gousse dail par jour rduit

    de moiti le risque de cancer de lestomac, du colon

    et du rectum.

    Dpistage

    Il consiste en la dtection la plus prcoce possible

    des lsions prcancreuses ou de cancers, chez

    des personnes ne prsentant pas encore de symp-

    tmes vidents. Le but est de trouver, dans une

    population donne, des lsions que lon peut encore

    traiter facilement : si lon attend les symptmes, il

    est souvent ncessaire davoir recours des traite-

    ments plus lourds pour traiter la maladie.

    Cela se ferait par lexamen clinique du patient :palpation des seins, toucher rectal, etc. et des exa-

    mens paracliniques (radiographies, dosages biolo-

    giques : prise de sang)

    Certains dpistages ont prouvs leur intrt en dimi-

    nuant le nombre de dcs par cancer. Ce sont les

    frottis du col utrin, pour dpister les lsions pr-

    cancreuses et les petits cancers du col utrin et la

    mammographie, pour dpister des cancers du sein

    un stade prcoce.

    Lintrt de la recherche de saignements minimes

    dans les selles (test hmocult) fait encore lobjet

    de discussion pour le dpistage des polypes et des

    petits cancers du colon.

    Diagnostic

    Le diagnostic de certitude ne se fait que sur analyse

    au microscope (anatomopathologie) dun chan-

    tillon de la tumeur. Cet chantillon vient soit dune

    biopsie (simple prlvement dun morceau de la

    tumeur) qui peut tre faite, suivant la localisation,

    suivant diffrentes procdures (broscopie, ponc-

    tion travers la peau), soit dune pice opratoire

    (tumeur enleve par le chirurgien).

    Traitements

    Le traitement est effectu en milieu spcialis, en

    rgle sur une stratgie dnie par une quipe mdi-

    cale pluridisciplinaire (cest--dire comportant des

    mdecins de plusieurs spcialits : oncologie, radio-

    thrapie, chirurgie, gyncologie, gastro-entrologie,

    etc.).

    Il ncessite davoir un diagnostic de certitude et de

    connatre le type du cancer ; dvaluer son exten-

    sion locale, rgionale et la prsence ou non de m-

    tastases ; et dvaluer ltat gnral du patient (ge,

    fonctions cardiaque et rnale, prsence dautres

    maladie).

    Suivant les cas, il repose sur :

    lexrse (lablation) chirurgicale large de la tu -

    meur quand cela est possible, large voulant dire que

    le bistouri du chirurgien passe uniquement par des

    tissus sains ;

    une chimiothrapie qui sattaque au cancer et

    ses mtastases

    une radiothrapie, lirradiation de la tumeur per -

    mettant de faire fondre, voire disparatre, celle-ci.

    Certains cancers peuvent bnfcier galement :

    dun traitement hormonal

    dun traitement base dultrasons, une technolo-

    gie en plein dveloppement sappuyant sur la foca-lisation dun faisceau ultrasonore trs puissant sur

    une mtastase ;

    dun traitement par photochimiothrapie qui

    consiste dtruire les cellules cancreuses (no-

    tamment dans les cancers de la peau) au moyen

    de substances chimiques devenant toxiques la

    lumire.

    Souvent, plusieurs de ces types de traitements

    sont ncessaires chez un mme patient. Il ne faut

    pas oublier le traitement des consquences sur la

    tumeur, la prise en charge des effets secondaires

    du traitement et le traitement de la douleur.

    Le taux de gurison dpend dune multitude defacteurs : du type de cancer (le pronostic est ex-

    cellent en cas de cancer de la thyrode, mais il lest

    beaucoup moins en cas de cancer du pancras),

    de ltendue du cancer au moment du diagnostic,

    de la malignit des cellules, de la disponibilit dun

    traitement efcace, etc.

    A notrer

    Les cancers de lenfant sont en forte augmenta-

    tion. Les leucmies (450 nouveaux cas par an en

    France) sont les cancers les plus frquents chez

    les enfants, devant (principalement) : des tumeurs

    crbrales (300/an en France) ; des lymphomes

    (190/an en France, dont 56% de lymphomes non-

    hodgkinien dclars entre 2 et 3 ans).

    Les tumeurs embryonnaires sont plus frquentes

    les premires annes de la vie, et des sarcomes

    osseux et des tissus mous chez les grands enfants.

    Des relations certaines de cause effet sont dif-

    ciles tablir mais les pesticides (ingrs ou inha-

    ls par lenfant, ou ses parents avant la naissance)

    semblent tre lune des causes daugmentation,

    notamment pour les tumeurs du cerveau.

    Chez les animaux : quelques espces animales

    (requins) semblent pargnes par les cancers. On