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Brochure Master LoPhiSC (Logique, Philosophie des sciences et de la connaissance) Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne & Université Paris 4 Paris-Sorbonne 2015-2016

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Brochure Master LoPhiSC (Logique, Philosophie des sciences et de la connaissance)

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

& Université Paris 4 Paris-Sorbonne

2015-2016

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Brochure LoPhiSC, version du 2/9/2015

Master LoPhiSC

Spécialité cohabilitée de master recherche

Logique, Philosophie des Sciences, Philosophie de la connaissance

Présentation de la formation

Paris 1 Paris 4

Responsables de la mention de Master

Philippe Büttgen

Mention Philosophie

Jean-Baptiste Rauzy

Mention Philosophie

Responsables de la spécialité LoPhiSC

Max Kistler Pascal Ludwig

Trois Parcours

• Logique

• Philosophie et histoire des sciences

• Philosophie des sciences et théo-

rie de la connaissance

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Informations pratiques essentielles

Conférences de rentrée du Master LoPhiSC (la présence de tous les étudiant(e)s est indispensable) : les lundi 14 sep-tembre, de 9h15 à 17h30 et mardi 15 de 9h30 à 18h. Lieu : Sorbonne salle F 368 (escalier F, 2e étage).

• Journées de présentation des mémoires de Master 2 (communes P1-P4) : avril 2016.

• Dates importantes du calendrier universitaire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne :

o 1er semestre : du 14 septembre 2015 au 19 décembre 2015

o Examens 1er semestre : du 4 janvier 2016 au 16 janvier 2016

o 2ème semestre : du 18 janvier 2016 au 16 avril 2016

o Examens 2ème semestre : du 2 mai 2016 au 17 mai 2016

o Examens deuxième session 1er et 2e semestre : du 13 juin 2016 au 5 juillet 2016.

o L'inscription se fait sur le site "SESAME" : http://www.univ-paris1.fr/formations/sinscrire-a-paris-1/, cliquer ensuite sur « sésame ».

o Attention : ne pas attendre d'avoir soutenu votre travail d'études et de recherche de M1 pour candidater en

Master 2, même si vous étiez déjà étudiant à Paris 1 en 2014/2015. Tous les dossiers sont examinés

par une commission. Pour les dossiers remis en juillet, la réponse est susceptible d'intervenir en

septembre.

• Dates importantes du calendrier universitaire de l’Université Paris 4 Paris-Sorbonne :

o 1er semestre : lundi 21 septembre 2015 au samedi 19 décembre 2015

o Examens 1er semestre : 11 janvier 2016 au 21 janvier 2016

o 2ème semestre : 1er février 2016 au 14 mai 2016

o Examens 2ème semestre : 23 mai 2016 au 1er juin 2016

o Date limite d'inscription administrative : voir site de l’université Paris-Sorbonne

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Sommaire

Principes de la formation p. 3 Structure globale de la formation (parcours et enseignements partagés)

Master 1 p. 4 Master 2 p. 5

Organisation de la formation à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1) p. 6 Organisation de la formation à l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4) p. 11 Programme des enseignements p. 15

– Liste récapitulative des cours de 2014-2015 -Master 1 p. 15 -Master 2 p. 16

– Programme des études en première année Semestre 1

Tronc commun aux trois parcours p. 17 Parcours « Logique » p. 17 Parcours « Philosophie des sciences » p. 18 Parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » p. 18

Semestre 2 Tronc commun aux trois parcours p. 19 Parcours « Logique » p. 20 Parcours « Philosophie des sciences » p. 20 Parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » p. 21

— Programme des études en seconde année

Parcours « Logique » p. 22 Parcours « Philosophie des sciences » p. 23 Parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » p. 24

— Présentation détaillée des cours LoPhiSC en 2014-2015 (Résumés et bibliographies)

Master 1 p. 26 Master 2 p. 41

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Principes de la formation

La spécialité LoPhiSC est un diplôme cohabilité Paris 1/Paris 4, associé par convention avec le diplôme LO-PHISS-SC2 de Paris 7/École normale supérieure (Ulm)/École Polytechnique, et avec le Master de sciences cogni-tives de l’École normale supérieure (Ulm)/EHESS/Paris-Descartes. Son objectif est de donner une formation fondamentale de haut niveau, équilibrée et ouverte, dans les domaines de la philosophie des sciences, de la lo-gique et de la philosophie de la connaissance, qui en constituent les trois parcours. La formation ménage aussi une place significative à l’histoire des sciences et aux études sociales sur les sciences, ainsi qu’à d’autres dimen-sions contemporaines des sciences, comme les approches cognitivistes. Elle s’adresse à des étudiant(e)s venant de cursus différents : philosophie, mais également sciences exactes, sciences de la vie et de la Terre, sciences humaines et sociales, sciences médicales, sciences de l’ingénieur. Une attention particulière est donnée à l’accueil des étudiant(e)s étrangers.

Du fait de l’association de plusieurs établissements, les étudiant(e)s ont accès à un ensemble de compétences exceptionnellement étendu, tout en bénéficiant d’un encadrement personnalisé dans leur établissement d’inscription. Ils suivent un itinéraire adapté à leur formation et à leurs intérêts, qui les prépare aussi bien à un M2 et à une thèse qu’aux concours de recrutement, ou encore à toute une gamme de métiers à l’interface de la philosophie et des sciences et technologies. Au cours de leurs études de master, ils ont accès aux meilleures équipes de recherche, tant dans les spécialités philosophiques et historiques du secteur que dans des domaines interdisciplinaires en plein développement, comme les sciences cognitives, les sciences sociales, l’environnement, la santé.

Les universités Paris 1 et Paris 4 offrent trois parcours : — Logique (Paris 1).

— Philosophie des sciences (Paris 1). En M2, ce parcours comporte deux options : • Philosophie et histoire de la physique ;

• Philosophie et histoire de la biologie.

— Philosophie des sciences et de la connaissance (Paris 4). Ce parcours comporte deux options : • Option A, Philosophie et histoire des sciences ; • Option B, Philosophie de la connaissance et du langage.

Les enseignements LoPhiSC de Paris 1 et Paris 4 sont hautement intégrés. Dans tous les parcours, de nom-breux cours sont accessibles à l’ensemble des étudiant(e)s sans restriction particulière. En outre, bon nombre de cours peuvent être pris dans les deux autres établissements partenaires (Paris 7 et ENS), en fonction du parcours choisi. Dans ce cas, l’étudiant(e) s’assurera préalablement de l’accord de son directeur de TER (mémoire).

Les enseignements obéissent à une structure commune, représentée dans les tableaux ci-après. Les étu-diant(e)s doivent cependant comprendre que les enseignements sont regroupés dans des UE (unités d’enseignement) de nombre et de contenu différent à Paris 1 et Paris 4, car la spécialité LoPhiSC est incluse dans les masters propres des deux établissements partenaires. Cette structure administrative se traduit dans les formulaires d’inscription pédagogique propres aux établissements. Elle n’affecte ni la structure générale, ni les horaires, ni les coefficients et crédits des enseignements.

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Structure globale des enseignements en M1

Parcours « Logique »

(P1)

Parcours « Philosophie et histoire des

sciences » (P1)

Parcours « Philosophie des sciences et de

la connaissance » (P4)

TRONC COMMUN

1. Histoire des sciences ; sciences et société

• Méthodologie de l’histoire des sciences ; histoire générale des sciences

• Histoire d’un champ scientifique particulier

• Science, technique et société, philosophie de la technologie

À chaque semestre, l’étudiant(e) choisit un cours dans l’une des trois rubriques

2. Philosophie des sciences et théorie de la connaissance

• Philosophie générale des sciences

• Philosophie d’un champ scientifique particulier

• Théorie de la connaissance

À chaque semestre, l’étudiant(e) choisit un cours dans l’une des trois rubriques

ENSEIGNEMENTS SPÉCIFIQUES

3. Dominante disciplinaire

• Programme obligatoire sans options

• Enseignements choisis dans une autre spécialité du master de philosophie de Paris 1

• Enseignements choisis dans une autre spécialité du master de philosophie de Paris 4

Mêmes principes pour les deux semestres

4. Formation scientifique complémentaire

• Logique : programme obliga-toire sans options

• Soit initiation à la logique (enseignements dispensés à P1)

• Soit formation avancée en logique (enseignements du parcours de logique de P1 (après RV avec l’enseignant concerné)

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• Soit formation complémentaire (initiale ou avancée) dans les do-maines suivants : mathématiques, physique, biologie, sciences cogni-tives, sciences du comportement, linguistique, sciences sociales et économiques. Ces enseignements sont dispensés soit à P1 ou P4, soit dans le cadre de conventions avec P7 ou l’ENS.

Mêmes principes pour les deux semestres

LANGUES ÉTRANGÈRES, INFORMATIQUE, TER

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Structure globale des enseignements en M2

Parcours « Logique »

(P1)

Parcours « Philosophie et histoire des

sciences » (P1)

Parcours « Philosophie des sciences et de

la connaissance » (P4)

ENSEIGNEMENTS SPÉCIALISÉS

• Même programme pour tous les étudiant(e)s du parcours

• Option « Philosophie et histoire de la physique »

• Option « Philosophie et histoire de la biologie »

• Option « Philosophie et histoire des sciences »

• Option « Philosophie de la connaissance et du langage »

À chaque semestre, l’étudiant(e) suit les enseignements obligatoires de l’option qu’il ou elle a choisie (ou du parcours s’il n’y a pas d’option). 3h hebdomadaires

ENSEIGNEMENTS MUTUALISÉS

Un élément au choix (3h hebdomadaires) : • Perspectives cognitivistes sur la philosophie des sciences (semestre 1)* • Enseignement d’une option (ou d’un parcours) autre que l’option (ou le parcours) où l’étudiant(e) est

inscrit* • En fonction du projet pédagogique de l’étudiant(e), un élément de volume comparable dans l’offre des

établissements liés par convention (Paris 7, ENS-Ulm)** • En fonction du projet pédagogique de l’étudiant(e), un élément de volume comparable dans les masters

« Philosophie » ou « Philosophie et sociologie » de Paris 1/Paris 4, ou dans une autre formation, dans ou hors de l’établissement d’inscription, sous réserve d’accord de l’enseignant**.

• * Libre choix de l’étudiant(e) ** Après accord du tuteur.

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Organisation de la formation à Paris 1

Responsabilité scientifique et administrative

La spécialité LoPhiSC est placée à Paris 1 sous la responsabilité du professeur Max Kistler, avec le concours de Pierre Wagner pour le parcours logique. Elle est assurée par une équipe de formation comprenant en 2014-2015 : Christian Bonnet, professeur à Paris 1, [email protected] Andrew Arana, maître de conférences à Paris 1, [email protected] Jean-François Braunstein, professeur à Paris 1, [email protected] Ronan de Calan, maître de conférences à Paris 1, [email protected] André Charrak, maître de conférences (HDR) à Paris 1, [email protected] Nadine de Courtenay, maître de conférences à l’université Paris-Diderot (Paris 7), [email protected] Jean Fichot, maître de conférences à Paris 1, [email protected] Frédéric Fruteau de Laclos, maître de conférences à Paris 1, [email protected] Jean Gayon, professeur à Paris 1, [email protected] Philippe Huneman, Directeur de recherche au CNRS, IHPST, [email protected] Maximilian Kistler, professeur à Paris 1, [email protected] Francesca Merlin, chargée de recherche au CNRS, IHPST, <[email protected]>, Michel Morange, professeur à l’École normale supérieure, [email protected] Matteo Mossio, chargé de recherche au CNRS, IHPST, <[email protected]> Alberto Naibo, maître de conférences à Paris 1, <[email protected]> Marco Panza, directeur de recherche au CNRS, IHPST, [email protected] Francesca Poggiolesi, chargée de recherche au CNRS, IHPST, [email protected] Philippe de Rouilhan, directeur de recherche émérite au CNRS, IHPST, [email protected] Marion Vorms, maître de conférences à Paris 1, [email protected] Pierre Wagner, professeur à Paris 1, [email protected]

Tous les membres de l’équipe enseignante peuvent être contactés par mail.

La spécialité prend place dans le master recherche, mention « Philosophie », de l’Université Paris 1-Panthéon

Sorbonne. Le directeur du master « Philosophie » est le professeur Philippe Büttgen.

Les dispositions générales du master de philosophie de Paris 1 s’appliquent aux étudiant(e)s de la spécialité LOPHISC inscrits à Paris 1.

Conditions d’accès

M1 Parcours « Philosophie et histoire des sciences »

• Etudiant(e)s titulaires d’une licence de sciences humaines, mention philosophie : accès de droit.

• Etudiant(e)s titulaires d’une licence de sciences humaines (autres mentions) : examen du dossier par le conseil de spécialité, sur la base d’un cv et d’une lettre de motivation. Celui-ci tiendra compte d’éléments de philosophie et/ou formation scientifique dans le cursus antérieur de l’étudiant(e).

• Etudiant(e)s ayant réalisé un cursus de sciences, de médecine ou pharmacie, ou titulaires d’un diplôme d’ingénieur : examen du dossier par le conseil de spécialité sur la base du cv et d’une lettre de motivation.

Parcours « Logique »

• Étudiant(e)s titulaires de la licence de philosophie –spécialité « logique » de Paris 1–, et licence de lo-gique.

• Autres étudiant(e)s : examen du dossier par le conseil de spécialité (commission spéciale de logique). Une équivalence partielle ou totale avec la licence de logique peut être accordée, en fonction du parcours an-térieur de l’étudiant(e) (par exemple : formation antérieure en logique dans un cursus français ou étran-ger, diplôme de mathématiques ou d’informatique).

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Validation des acquis

• Les demandes sont examinées par la commission de validation des acquis de l’UFR de philoso-phie de Paris 1, sur proposition du conseil de spécialité.

M2 Pour les trois parcours de la spécialité LOPHISC, un jury d’admissibilité commun aux deux établissements

cohabilités examine l’ensemble des candidatures sur la base d’un CV et d’un projet de recherche (2 pages avec ébauche de bibliographie).

Les candidat(e)s ayant une formation philosophique doivent avoir obtenu la mention AB en 1re année du mas-ter Logique, philosophie des sciences, philosophie de la connaissance dans l’un des établissements partenaires de la spécialité, ou justifier de compétences équivalentes acquises dans d’autres établissements français ou étrangers. Il peut leur être demandé d’acquérir une formation scientifique, en fonction de leur projet de recherche.

Les candidat(e)s de formation scientifique doivent être titulaires d’un diplôme d’ingénieur, d’un doctorat, d’une agrégation, ou au minimum d’un master recherche (ou titre équivalent) dans leur filière d’origine. En règle générale, il est demandé à ces étudiant(e)s de compléter leur formation en suivant d’une part, un module de mise à niveau en philosophie, d’autre part tel ou tel enseignement de niveau M1 dans la spécialité LoPhiSC.

Dispositions particulières aux deux parcours (« philosophie des sciences », « logique ») : pour les étudiant(e)s ayant réalisé leur M1 à Paris 1, les demandes de changement de parcours en M2 sont examinées par le conseil de spécialité. En rège générale, la validation du parcours « logique » en M2 exige d’avoir validé les exigences de ce parcours en M1.

Validation des acquis

Les demandes sont examinées par la commission de validation des acquis de l’UFR de philosophie, sur pro-position du conseil de spécialité.

Poursuite des études et/ou débouchés

M1 • Accès sous condition en 2e année de la spécialité « Logique, philosophie des sciences, philosophie de la

connaissance », soit à P1 soit à P4. L’admission est décidée par le Conseil de spécialité, sur la base des ré-sultats de l’étudiant(e) (mention AB minimum exigée, et lettre d’intention comportant un projet de re-cherche).

• Des réorientations sont possibles au sein du master de philosophie à l’issue du M1. La décision revient au Conseil de spécialité.

• Des réorientations sont aussi possibles vers d’autres masters, selon des modalités variables, dépendant des établissements et des disciplines.

• Tout étudiant(e) ayant validé la 1re année du master de philosophie peut se présenter au CAPES de philo-sophie. Cependant, la nomination comme professeur de lycée suppose désormais non seulement le suc-cès à un concours de recrutement, mais aussi l’obtention d’un M2.

• Pour le parcours « Logique » : accès (sous condition) en M2 de mathématiques, informatique, ou sciences cognitives dans divers établissements parisiens (P6, P7, EHESS).

M2 • Doctorat de philosophie, notamment à Paris 1 (école doctorale de philosophie), dans l’équipe d’accueil

« Histoire et Philosophie des Sciences et des Techniques » (UMR 8590 CNRS/Paris 1), et doctorat de phi-losophie de Paris 4 (école doctorale « Concepts et langages »), dans l’équipe « Rationalités contempo-raines.

• Autres doctorats (sous condition).

• Préparation à l’agrégation de philosophie

• Concours de la fonction publique, concours administratifs.

• Médiation scientifique.

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Procédure d’inscription

M1 Voir le chapitre « Inscriptions » de la brochure du master 1 de philosophie de Paris 1 M2 Voir le chapitre « Inscriptions » de la brochure du master 2 de philosophie de Paris 1

Conditions de validation

Voir les brochures M1 et M2 du master de philosophie.

Secrétariat et information

Les étudiant(e)s s’adressent pour l’ensemble de leurs démarches et pour les renseignements portant sur les enseignements dispensés à Paris 1 (inscriptions pédagogiques, horaires, notes, etc.) au secrétariats M1 ou M2 de l’UFR de Philosophie, 17 rue de la Sorbonne :

M1 Mme Lazaar Tél. 01 40 46 27 91 ; courriel : [email protected] M2 Mme Remtoula Tél. 01 40 46 27 95 ; courriel : [email protected]

Le site dédié http://www.lophisc.org/ fournit en temps réel toutes les informations actualisées.

Pour les enseignements dans les établissements partenaires, l’étudiant(e) doit s’adresser au secrétariat corres-pondant, et consulter régulièrement les pages web pour se tenir informé(e) de changements éventuels :

• Université Paris 4, UFR de Philosophie et sociologie.

– Responsable administrative : Mme Florence Filliâtre. Adresse postale : 1, rue Victor Cousin, 75230, 75230 Paris Cedex 05. Implantation : Sorbonne (aile Sud), esc. P, 2e étage. Tél. : 01 40 46 26 37. Fax : 01 40 46 32 69. Courriel : [email protected]

• Université Paris Diderot-Paris 7. Département Histoire et Philosophie des sciences (UFR Biologie), Bâ-timent les Grands Moulins – Case 7019, 75205 Paris Cedex 13. Localisation des bureaux : 8e étage- Accès C, 6-10 Esplanade des Grands Moulins.

– Responsable administrative : Françoise Contamina. Tél. 01 57 27 68 81. Courriel : [email protected]

• Ecole normale supérieure : Département de philosophie, 45, rue d’Ulm, 75005 Paris.

– Responsable administrative : Tél : 01 44 32 21 93. Courriel : [email protected]

• Master de sciences cognitives, Université Paris-Descartes, Centre universitaire des Saints-Pères, Rue des Saint-Pères, 75006 Paris. http://lumiere.ens.fr/~cogmaster/.

– Responsable administrative : Alexia Chatirichvili. Tél. 01 42 86 43 17. Courriel : [email protected]

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Pour tout enseignement pris à l’extérieur une fiche de liaison est remise à l’étudiant(e), qu’il de-vra faire compléter par l’enseignant extérieur pour valider ses notes.

Contacts

Tous les membres de l’équipe enseignante peuvent être contactés par mail (Voir liste plus haut). Le responsable de la spécialité LoPhiSC pour Paris 1, le professeur Max Kistler, reçoit les étu-

diant(e)s à l’IHPST, 13 rue du Four. Il peut être contacté en passant par les secrétariats M1 et M2 de l’UFR de philosophie ou par courriel : [email protected], en précisant impérativement dans le sujet du message : Etudiant Lophisc/Nom de l’étudiant(e). Pour les questions relatives au parcours « Logique », les étudiant(e)s contacteront M. Pierre Wagner, responsable de ce parcours. Courriel : [email protected]

Calendrier de l’année universitaire

Voir p. 1 de cette brochure et les brochures M1 et M2 du master de philosophie de Paris 1.

Journées de rentrée Pour l’ensemble des étudiant(e)s de la spécialité LOPHISC (M1 et M2), des journées de rentrée seront organisées qui auront lieu les Paris 4), deux « journées de rentrée » sont organisées. Elles se tiendront les lundi 14 septembre 2015, de 9h15 à 17h30 et mardi 15 septembre de 9h30 à 18h. Lieu : Sorbonne salle F 366 (escalier F, 2e étage). La présence de tou(te)s les étudiant(e)s est obligatoire. Au cours de ces journées, outre des renseignements pratiques, les étudiant(e)s seront sensibilisé(e)s aux sujets qui cons-tituent le domaine de la spécialité et à ses débouchés, ainsi qu’aux modalités de préparation de leur mémoires et travaux personnels : choix du directeur, choix du sujet, modalités d’évaluations, etc.

Échanges Erasmus

Il est proposé aux étudiant(e)s de passer un ou deux semestres de leur scolarité dans une université européenne dans le cadre des échanges Erasmus, le système d’équivalence ECTS permettant de vali-der les UE de Paris 1 tout en suivant les cours de l’université d’accueil. Différents systèmes de bourse rendent généralement le séjour peu onéreux, même s’il n’est pas gratuit. Il semble que le moment le plus propice pour un tel séjour soit la première ou la seconde année de master. Les dossiers de candi-dature doivent être préparés au moins 6 mois avant le départ.

Voir les pages consacrées aux échanges Erasmus sur le site de Paris I, rubrique « International ».

Responsable des échanges Erasmus à l’UFR de philosophie : M. Alberto Naibo <[email protected]>

Échanges internationaux (hors Erasmus)

De nombreuses possibilités sont offertes aux étudiant(e)s.

Consulter le site http://www.univ-paris1.fr/international/ et, le cas échéant, prendre contact avec le service des relations internationales de Paris 1 : Centre Arago – Maison internationale, 58 boulevard Arago, 75013 Paris. Tél. 01 44 07 76 79. Courriel : [email protected]

Étudiant(e)s étrangers : http://www.univ-paris1.fr/menus-speciaux/menu-rapide/etudiant-etranger/. Contact : Centre Arago – Maison internationale, 58 boulevard Arago, 75013 Paris. Tél. 01 44 07 76 79. Courriel : [email protected]

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Présentation du TER (mémoire) en M1 et M2

Les étudiant(e)s se reporteront aux instructions données dans les brochures générales du master 1 et du mas-ter 2 de philosophie.

Doctorat, contrat doctoral

Voir les informations consacrées à ce sujet sur la brochure M2 du master de philosophie de Paris 1.

Organisation de la formation à Paris 4

Responsabilité scientifique et administrative

La spécialité LOPHISC est placée à Paris 4 sous la responsabilité de Pascal Ludwig et assurée par une équipe de formation comprenant en 2015-16 :

Anouk Barberousse, professeur de philosophie Claire Crignon, maître de conférence en philosophie Renaud Debailly, maître de conférences en sociologie, Laboratoire GEMASS Pierre Demeulenaere, professeur de sociologie, responsable de la spécialité Sociologie Isabelle Drouet, maître de conférences de philosophie Pascal Ludwig, maître de conférences de philosophie Elise Marrou, PRAG en philosophie Cédric Paternotte, maître de conférences de philosophie Jean-Baptiste Rauzy, professeur de philosophie

La spécialité prend place dans la mention Philosophie et sociologie du Master recherche de Paris-Sorbonne,

placée sous la responsabilité générale du professeur Alain Renaut, lequel est assisté d’un conseil des respon-sables de spécialité.

Procédure d’admission

L’admission comprend un volet pédagogique et un volet administratif. Ces deux volets sont in-dépendants, et appellent deux démarches distinctes de la part des candidat(e)s. Les dates-limites doivent être respectées ; elles sont annoncées sur les sites internet concernés et par voie d’affichage.

• Sur le plan pédagogique, l’admission, tant en M1 que directement en M2, est décidée par le conseil

pédagogique de la spécialité. En M1, elle est de droit pour les titulaires d’une licence de philosophie, qui sont néanmoins invités

à se conformer à la procédure générale, afin d’assurer la meilleure orientation possible. Pour les étu-diant(e)s issu(e)s d’autres cursus, le jury prend en considération un dossier comprenant les pièces mentionnées ci-dessous (alinéa « Procédure générale »).

En M2, l’admission est soumise à certaines conditions et fait l’objet d’une décision formelle d’un ju-ry. Les conditions sont les suivantes ; les candidatures des étudiant(e)s provenant de cursus équiva-lents (en particulier d’autres spécialités du master de philosophie de P4 ou de P1) seront appréciées au vu de l’ensemble du dossier ; les candidat(e)s de formation scientifique doivent normalement être titu-laires d’un diplôme d’ingénieur, d’un doctorat, d’une agrégation, ou au minimum d’un DEA (master recherche) dans leur filière d’origine. Tout étudiant(e) doit soumettre un projet de recherche ayant reçu l’agrément d’un directeur (qui doit être un professeur de Paris 4, mais qui peut relever d’une autre spécialité).

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Procédure générale : Dans tous les cas, les candidats sont invités à adresser les pièces suivantes au respon-sable de la spécialité, par courrier postal ou électronique (toutes les coordonnées utiles se trouvent à la fin de la présente brochure) :

• Un CV détaillé, comprenant les coordonnées postales, téléphoniques et électroniques • Pour les étudiant(e)s non francophones, une note précisant le niveau de connaissance du fran-

çais et éventuellement des documents permettant de l’évaluer • Une lettre de motivation • Un relevé de notes aussi complet que possible, certifié sur l’honneur si les pièces originales ne

sont pas disponibles. D’autre part, les candidat(e)s en M2 devront prendre contact avec un professeur ou un maître de

conférences de la spécialité (ou exceptionnellement, d’une autre spécialité de la mention Philosophie et sociologie de Paris-Sorbonne) en vue de déterminer le sujet de leur mémoire (un formulaire spécial doit être signé par le directeur de mémoire et remis au secrétariat).

L’épreuve de culture générale et l’entretien ont lieu début septembre, à des dates dont conviennent le candidat et le responsable de la spécialité.

• Sur le plan administratif, les étudiant(e)s doivent se conformer aux instructions générales four-nies par le Service de la scolarité de l’Université.

Orientation et suivi des études

Chaque étudiant(e), en première comme en seconde année, choisit un tuteur, professeur ou maître de confé-rences membre de l’équipe enseignante, avec lequel il établit en début d’année son cursus personnel. Ce cursus est consigné sur une fiche téléchargeable et disponible au secrétariat ainsi que sur le site du LoPhiSC (http://www.lophisc.org/), qui une fois visée par le tuteur permet à l’étudiant(e) d’effectuer ses inscriptions péda-gogiques. Pour les étudiant(e)s en M2, le tuteur est de préférence distinct du directeur de mémoire. En re-vanche, il dirige en général et valide le ou les travaux encadrés de recherche (TER). Il peut changer d’une année sur l’autre. L’étudiant(e) a la responsabilité de rencontrer son tuteur au moins une fois par semestre, et de le contacter en cas de difficulté.

Secrétariat et information

• Les étudiant(e)s s’adressent pour l’ensemble de leurs démarches et pour les renseignements portant sur les enseignements dispensés à Paris IV (inscriptions pédagogiques, horaires, notes, etc.) au secrétariat Sorbonne de l’UFR de Philosophie et sociologie :

Responsable Florence Filliâtre Adresse postale 1, rue Victor Cousin, 75230 Paris Cedex 05

Implantation : Sorbonne (aile Sud), esc. P, 2e étage

Tél. : 01 4046 2637 ; fax : 01 4046 3269 ; e-mail : [email protected]

• Le site dédié http://www.lophisc.org/ fournit en temps réel toutes les informations actualisées.

• Pour les enseignements dans les établissements partenaires, l’étudiant(e) doit s’adresser au secrétariat cor-respondant, et consulter régulièrement les pages web pour se tenir informé de changements éventuels :

• Université Paris 1 : UFR de Philosophie, 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris, escalier C, 1er étage.

– Responsable administratif du Master 1 : Mme Lazaar; tél. : 01 4046 2791 ; e-mail : [email protected]

– Resp. adm. Du Master 2 : Mme Remtoula : tél. 01 4046 2795 ; e-mail : [email protected]

• Université Paris Diderot-Paris 7. Département Histoire et Philosophie des sciences (UFR Biologie), Bâ-timent les Grands Moulins – Case 7019, 75205 Paris Cedex 13. Localisation des bureaux : 8e étage- Accès C, 6-10 Esplanade des Grands Moulins.

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13

– Responsable administrative : Françoise Contamina. Tél. 01 57 27 68 81. Courriel : [email protected]

• Ecole normale supérieure : Département de philosophie, 45, rue d’Ulm, 75005 Paris.

– Responsable administrative : Tél : 01 44 32 21 93. Courriel : [email protected]

• Master de sciences cognitives, Université Paris-Descartes, Centre universitaire des Saints-Pères, Rue des Saint-Pères, 75006 Paris. http://lumiere.ens.fr/~cogmaster/.

– Responsable administrative : Alexia Chatirichvili. Tél. 01 42 86 43 17. Courriel : [email protected]

Pour tout enseignement pris à l’extérieur une fiche de liaison est remise à l’étudiant(e), qu’il devra faire com-pléter par l’enseignant extérieur pour valider ses notes à Paris IV.

Contacts

• Le responsable du LoPhiSC, M. Pascal Ludwig, reçoit les étudiant(e)s qui le souhaitent lors de permanences le mardi de 11h à 12h 30 ou 15h à 16h à l’UFR de philosophie (bureau des enseignants). Il peut d’autre part être contacté par mail.

• Tous les membres permanents de l’équipe enseignante peuvent être contactés par mail : Daniel Andler : Philosophie générale des sciences, fondements des sciences cognitives, logique et raisonne-

ment, épistémologie sociale, philosophie des sciences appliquée, sciences et technologies de l’éducation ([email protected])

Anouk Barberousse : [email protected]

Claire Crignon : <[email protected]>

Pierre Demeulenaere : Sociologie, philosophie des sciences sociales, théorie de la rationalité ([email protected])

Isabelle Drouet : Philosophie des probabilités, causalité, philosophie des sciences sociales ([email protected])

Renaud Debailly : Sociologie des sciences ([email protected])

Pascal Ludwig : Logique, philosophie de l’esprit, philosophie du langage ([email protected]) Elise Marrou : <[email protected]>

Cedric Paternotte : [email protected]

Jean-Baptiste Rauzy : Philosophie du langage, philosophie de l’esprit, métaphysique ([email protected])

Calendrier de l’année universitaire

Voir les sites de l’UFR de Paris 4 et du LoPhiSC.

Journées de rentrée Pour l’ensemble des étudiant(e)s de la spécialité LOPHISC (M1 et M2), des journées de rentrée se-

ront organisées. La présence de tou(te)s les étudiant(e)s est obligatoire. Au cours de ces journées, outre des renseignements pratiques, les étudiant(e)s seront sensibilisé(e)s aux sujets qui constituent le domaine de la spécialité et à ses débouchés, ainsi qu’aux modalités de préparation de leur mémoires et travaux personnels : choix du directeur, choix du sujet, modalités d’évaluations, etc. À propos des échanges Erasmus

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14

Il est proposé aux étudiant(e)s de passer un ou deux semestres de leur scolarité dans une université européenne dans le cadre des échanges Erasmus, le système d’équivalence ECTS permettant de vali-der les UE de Paris IV tout en suivant les cours de l’université d’accueil. Différents systèmes de bourse rendent généralement le séjour peu onéreux, même s’il n’est pas gratuit. Les dossiers de candidature doivent être préparés au moins 6 mois avant le départ.

Voir les pages consacrées aux échanges Erasmus sur le site de Paris IV, rubrique « International ».

Responsable : Pascal Ludwig : [email protected] À propos des échanges internationaux hors Erasmus

De nombreuses possibilités de séjours à l’étranger sont proposées aux étudiant(e)s, notamment au Canada et aux Etats-Unis, dans des conditions financières parfois remarquablement avantageuses. At-tention, les dossiers doivent être rendus très tôt dans l’année pour un départ l’année suivante. Le TOEFL est généralement indispensable pour un séjour dans un pays anglo-saxon.

Voir les pages consacrées aux échanges internationaux sur le site de Paris IV, rubrique « Inter-national »

Responsable : Pascal Ludwig : [email protected]

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15

Programme des enseignements

Liste récapitulative des enseignants et des cours pour 2014-2015 (M1 & M2) MASTER 1

Élement pédagogique S1 S2

Enseignant Intitulé de cours Enseignant Intitulé de cours

Hist. Générale des sc., méthodologie de l’histoire des sciences

Charrak Les classifications des sciences

Ronan de Calan Les classifications des sciences 2 : Les classifications des sciences humaines (XVIIIe-XXe) (cours de la spécialité philosophie con-temporaine)

Hist. d’un champ sc. particulier

Fichot Logique et mathématiques constructives

Fruteau de La-clos

Épistémologie et anthropolo-gie

Science et Société Demeulenaere Épistémologie des sciences sociales 1

Phil. Générale des sc. Kistler Concepts fondamentaux de la philosophie des sciences

Rauzy Introduction à la métaphy-sique analytique

Barberousse Les fondements cognitifs de l’activité scientifique

Marrou La première personne

Philosophie des sciences sociales

Drouet Données et hypothèses

Phil. d’un champ sc. particulier

Crignon Histoire et philosophie de la médecine

Wagner Philosophie de la logique (mutualisé avec M2)

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16

Gayon Introduction à la philoso-phie de la biologie

Ludwig Les approches neuroscientifiques de la conscience

Barberousse Philosophie de la physique

Théorie de la connais-sance et philosophie des sciences

Arana La connaissance théorique et la connaissance pratique

Paternotte Epistémologie sociale

Théorie de la connais-sance et philosophie des sciences

Rauzy Introduction à l'épistémologie Rauzy Introduction à la métaphysique analytique

Formation scientifique complémentaire

Ludwig Logique pour philosophes P6 Boucheron-Dubuisson & Delgado

Introduction à la biologie

Debailly Sociologie des sciences P6 Guilbaud

Introduction à l'histoire des sciences mathématiques (18e-20e siècles)

P6 Le Guillou

Introduction à la physique : Introduction à l’énergie Nucléaire

Théorie de la démons-tration

Fichot Théorie de la démonstration 1

Naibo Théorie de la démonstra-tion 2

Théorie des modèles Arana Théorie des modèles 1 Arana Théorie des modèles 2

Théorie des ensembles Dzamonja Théorie des ensembles 1 Dzamonja Théorie des ensembles 2

(In-)décidabilité des théories

Wagner Complétude et indécidabili-té

Logiques non clas-siques

Naibo Logique des modalités

Informatique Naibo Calculabilité —

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17

Intro. à l’anglais philo-sophique

Marrou Introduction à l’anglais philosophique 1

Paternotte Introduction à l’anglais phi-losophique 2

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18

MASTER 2

Élément pédago-gique

S1 S2

Enseignant Intitulé de cours Enseignant Intitulé de cours

Philosophie de la logique et des mathématiques

Panza Philosophie des mathématiques Wagner Philosophie de la logique (mutualisé avec M1)

Philosophie et histoire de la phy-sique

Kistler Causalité et dispositions de Courtenay Le problème de la mesure

Philosophie et histoire de la bio-logie

Gayon Philosophie de la biologie Morange Histoire de la biologie

Philosophie et histoire des sciences et de la technologie

Barberousse La connaissance de la biodiversité (philosophie de la biologie)

Barberousse Philosophie de l'expertise scientifique

Philosophie de la connaissance, de l’esprit et du lan-gage

Rauzy Constructionnismes : De Carnap à Chalmers

Rauzy LeibniXX : thèmes leibniziens dans la philosophie d’aujourd’hui

Cours de mise à niveau en philo-sophie pour les étudiant(e)s venant de cursus non philosophiques

Bonnet, Braunstein, Wagner. Jeudi 9h-13h, 10 séances à partir du 8/10/2015. Lieu IHPST. Séances : 8 octobre Pierre Wagner, 22 octobre PW, 5 novembre Jean-François Braunstein, 19 novembre JFB, 3 dé-cembre JFB, 17 décembre Christian Bonnet, 21 janvier CB, 4 février JFB, 18 février JFB.

Anglais philoso-phique

Marrou Paternotte

Programme des études en Master 1

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19

SEMESTRE 1

PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES ET THEORIE DE LA CONNAISSANCE » (P4)

Code Élément pédago-

gique Enseignant Titre du cours Jour & Ho-

raire Lieu

UE1

5ECTS Tronc commun Kistler Concepts fondamentaux de la philo-

sophie des sciences Lundi 14h-

16h Sorbonne,

Salle Cavail-

lès

Rauzy Intro épistémologie Vendredi 11h-13h

Salle Epigra-phie

UE2

5ECTS

Enseignement

spécifique 1

Au choix

Demeulenaere Épistémologie des sciences sociales I Mer, 15-17h ; premier cours le 7 octobre

Maison de la recherche, D40.

Arana (P1) La connaissance théorique et la con-naissance pratique

Mardi 10h-

12h Sorbonne,

Salle Lalande

Drouet (P4) Données et hypothèses Vendredi 9h-11h

Salle F050

U

UE3

5ECTS

Enseignement

spécifique 2

Au choix

Crignon (P4) Philosophie de la médecine Lundi 16h-17h30

Serpente, salle à pré-ciser

Gayon (P1) Introduction à la philosophie de la

Biologie Vendredi

16h30 -18h30 salle D421,

maison de la

recherche (28

rue Serpente),

sauf le 9/10

(salle D323

maison de la

recherche) et

le 20/11 (salle

D116

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20

Fichot (P1) Logique et mathématiques construc-

tives Ve 14-16 Sorbonne,

Salle Lalande

Barberousse (P4) Les fondements cognitifs de l’activité scientifique

jeudi 9h-11h Salle F671

UE4

5ECTS Formation com-

plémentaire

Au choix

Ludwig Logique pour philosophes Mardi 9h-11h Sorbonne F

050

Debailly Sociologie des sciences Mardi 16h-

18h, premier

cours le 23

septembre, 7

séances

Serpente

D323

Charrak (P1) La classification des sciences Vendredi

14h-16h salle Picard,

Sorbonne,

esc. C, 3e

étage, au bout

du couloir de

droite (UFR

d’histoire)

Un enseignement spécifique du parcours Logique de P1

UE5

5ECTS Ouverture ET

anglais philoso-

phique

Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des Master de P1 et P4

Marrou Introduction à l’Anglais philo-

sophique 1 Jeudi 12h-13h30 Amphi

Michelet

UE6

5ECTS Rapport d’étape Travail personnel supervisé : document d’étape obligatoire en fin de S1

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21

TRONC COMMUN AUX DEUX PARCOURS DE PARIS 1 :

Parcours

« Logique »

(P1)

Parcours

« Philosophie et histoire des sciences » (P1)

Code Élément pédagogique Enseignant Titre du cours Jour & ho-raire

Lieu

Histoire des sciences, sciences et société (tronc commun) — 5 ECTS Un élément à choisir parmi les trois rubriques

UE1 A

1. Hist. générale des sc., Méthodologie de l’histoire des sc.*

Charrak (P1) Les classifications des sciences

Ve 14-16 salle Picard, Sor-bonne, esc. C, 2e étage (UFR d’histoire)

Panza (P1) Philosophie des ma-thématiques

10h-13h aux dates sui-vantes: 21/10, 18/11, 25/11, 2/12 9/12 et 16/12, IHPST salle de confé-rences ; 4/11 IHPST salle de confé-rences de 12h à 15h ; 1/12 IHPST salle de réunion (1er étage) de 10h à 13h.

IHPST, salle des conférences

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22

UE1 A 2. Hist. D’un champ scientifique particulier*

Fichot (P1) Logique et mathéma-tiques constructives

Ve 14-16 Lalande

UE1 A 3. Science et société* Demeulenaere (P4) Epistémologie des sciences sociales 1

Mer, 15h-16h30

Maison de la re-cherche, D035

Debailly (P4) Sociologie des sciences Mar, 16-18 (7 séances, 1ere séance 23 septembr)

Maison de la re-cherche, D323

Philosophie des sciences et théorie de la connaissance (tronc commun) — 5 ECTS Un élément à choisir parmi les rubriques ci-dessous

UE1 B 1. Philosophie générale des sciences

Kistler (P1) Concepts fondamentaux de la philosophie des sciences

Lundi 14h-16h Sorbonne, salle Cavaillès

UE1 B 3. Théorie de la connais-sance et philosophie des sciences

Arana (P1) La connaissance théo-rique et la connaissance pratique

Mardi 10h-12h Sorbonne, salle Lalande

ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « LOGIQUE » (P1) :

Code P1

Élément pédago-gique

Enseignant Titre du cours Jour & horaire

Lieu

Dominante disciplinaire (logique) — 7 ECTS

UE2 Théorie de la dé-monstration 1

Fichot (P1) Théorie de la démonstra-tion 1

Je 16:30-18:30

Sorbonne, Halbwachs

UE2 Théorie des modèles 1

Arana (P1) Théorie des modèles 1 Ma 16-18 Halbwachs

Formation scientifique complémentaire (logique) — 6 ECTS

UE2 Théorie des en-sembles 1

Dzamonja (P1) Théorie des ensembles 1 Je 13-14:30 Halbwachs

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23

UE2 (In-)décidabilité des théories

Wagner (P1) Complétude et indécidabilité Me 17-18:30 Halbwachs

Langues, Informatique, TER — 7 ECTS

UE3 Informatique (P1) [2 ECTS]

Naibo (P1) Calculabilité Me. 14h-15h30.

Salle infor-matique 03

UE3 Langues [2 ECTS]

Service des langues étrangères de P1 Ou : Introduction à l’anglais philosophique (assuré par E. Marrou, P4,

jeudi 12h / 13h30 amphi michelet

UE3 TER [3 ECTS]

Travail personnel supervisé par le directeur de TER, Document d’étape en janvier (8-10 pages)

ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES SCIENCES» (P1) :

Code P1

Élément pédago-gique

Enseignant Titre du cours Jour & ho-raire

Lieu

Dominante disciplinaire (Philosophie) — 5 ECTS

UE2 A Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des masters de philosophie de P1 et de P4

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24

Formation scientifique complémentaire — 5 ECTS

UE 2B Au choix :

Drouet (P4) Données et hypothèses Vendredi 9h-11h

Salle F050

Gayon (P1) Introduction à la philosophie de la biologie

Vendredi 16h-18h

salle à préci-ser ???

Ludwig (P4) Introduction à la logique Mardi 9h-11h

salle F 050

Crignon (P4) Histoire et philosophie de la médecine

Lundi 16h-17h30

Serpente, salle à pré-ciser

Formation avancée en logique : un enseignement au choix du parcours de logique de P1 (après RV avec l’enseignant concerné)

Formation complémentaire (initiale ou avancée selon les compétences de l’étudiant(e)) dans l’un des domaines suivants : mathématiques, physique, biologie, sciences cognitives, sciences du comportement, sciences économiques, sciences sociales. Ces enseignements sont dispensés à Paris 1, Paris 4, ou dans le cadre de conventions de collabo-ration avec d’autres établissements. Dans tous les cas, l’étudiant(e) soumet son choix au directeur de son TER et au directeur de la spécialité.

Langues, Informatique, TER — 10 ECTS

UE3B Langues [5 ECTS]

Service des langues étrangères de P1 Ou : Introduction à l’anglais philosophique (assuré par E. Marrou, P4,

jeudi 12h/ 13h30 amphi Michelet

UE3 TER [5 ECTS]

Travail personnel supervisé par le directeur de TER, document d’étape en janvier (8-10 pages)

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25

SEMESTRE 2

PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES ET THEORIE DE LA CONNAISSANCE » (P4)

Code Élément péda-

gogique Enseignant Titre du cours Jour & Ho-

raire Lieu

UE1

5ECTS Tronc commun Rauzy Introduction à la métaphysique

analytique Vendredi 12h-14h

Amphi Chasles

UE2

5ECTS Enseignement

spécifique 1

Au choix

Paternotte (P4) Epistémologie sociale Mardi 17h-

19h D665

Wagner (P1) Philosophie de la logique Mercredi 9h30-11h30

IHPST, salle des confé-rences

Fruteau de Laclos

(P1) Épistémologie et anthropologie Jeudi 15-17 Sorbonne,

Halbwachs

Marrou (P4) De « nous » à moi, l’autorité en première per-sonne

mardi 14h-16h

J326

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26

UE3

5ECTS

Enseignement

spécifique 2

Au choix

Barberousse Philosophie de la physique jeudi 9h-11h

F671

Ludwig Philosophie des sciences cogni-

tives lundi 15h-17h

F368

UE4

5ECTS

Formation com-

plémentaire

Au choix

Guilbaud (P6) Introduction à l’histoire des

sciences mathématiques

Le Guillou (P6) Introduction à la physique :

introduction à l’énergie nu-

cléaire.

Boucheron-

Dubuis-

son&Delgado (P6)

Introduction à la biologie

S. Samadi et P.

David

Les mécanismes de

l’évolution (Muséum) Mardi 17-19

D665

Paternotte Epistémologie sociale

Un enseignement spécifique du parcours Logique de P1

UE5

5ECTS Ouverture &

anglais philoso-

phique

Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des Master de P1 et P4

Paternotte Introduction à l’Anglais

philosophique 2 Lundi 17h30-19h Sorbonne

salle F051

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27

UE6

5ECTS Rapport d’étape Travail personnel supervisé : document d’étape obligatoire en fin de S1

TRONC COMMUN AUX DEUX PARCOURS de PARIS 1 :

Code Élément pédagogique Enseignant Titre du cours Jour & horaire Lieu

Histoire de sciences, sciences et société (tronc commun) — 5 ECTS Un élément à choisir parmi les trois rubriques

UE1 A

1. Hist. générale des sc., Méthodologie philoso-phique*

De Calan (P1) Les classifications des sciences humaines (XVIIIe-XXe) (cours de la spécialité philo contempo-raine)

Ve 14-16 Sorbonne, Halbwachs

UE1 A 2. Hist. d’un champ scientifique particulier*

Barberousse (P4) Philosophie de la physique jeudi 9h-11h Sorbonne F671

Fruteau de Laclos (P1)

Épistémologie et Anthropologie

Jeudi 15-17 Sorbonne, Halbwachs

Science et société Paternotte (P4) Epistémologie sociale Mardi 12h-14h Halbwachs

Philosophie des sciences et théorie de la connaissance (tronc commun) — 5 ECTS

Un élément à choisir parmi les rubriques ci-dessous

UE1 B 1. Philosophie générale des sciences

Rauzy (P4) Introduction à la métaphysique analytique

Ven 12h -14h Amphi Chasles

UE1 B 2. Philosophie d’un champ sc. particulier*

Wagner (P1) Philosophie de la logique Mercredi 9h30-11h30

IHPST, salle des conférences

Ludwig (P4) Philosophie des sciences cogni-tives

Lundi 15h-17h

F368

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28

ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « LOGIQUE » (P1) :

Code P1

Élément pédago-gique

Enseignant Titre du cours Jour & horaire

Lieu

Dominante disciplinaire (logique) — 7 ECTS

UE2 Théorie de la dé-monstration 2

Naibo (P1) Théorie de la démonstra-tion 2

Lundi 18h-19h

Lalande

UE2 Théorie des modèles 2

Arana (P1) Théorie des modèles 2 Jeudi 15h-16h30

Sorbonne, D619

Formation scientifique complémentaire (logique) — 6 ECTS

UE2 Théorie des en-sembles 2

Dzamonja (P1) Théorie des ensembles 2 Mardi 18h00-19h30

Sorbonne, F615

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29

UE2 Logique non clas-sique

Naibo (P1) Logiques des modalités Lundi 12h-14h

Sorbonne, D631

TER — 7 ECTS

UE3 TER Travail personnel supervisé par le directeur de TER. Soutenance en fin d’année

ENSEIGNEMENTS SPECIFIQUES AU PARCOURS « PHILOSOPHIE ET HISTOIRE DES SCIENCES» (P1) :

Code P1

Élément pédago-gique

Enseignant Titre du cours Jour & ho-raire

Lieu

Page 32: brochure-LOPHISC-2015-16-29-sept-2015...2015/09/29  · Brochure LoPhiSC, version du 2/9/2015 Master LoPhiSC Spécialité cohabilitée de master recherche Logique, Philosophie des

30

Dominante disciplinaire (Philosophie) — 5 ECTS

UE2 A Enseignement choisi par l’étudiant(e) dans l’offre générale des masters de philosophie de P1 et de P4

Formation scientifique complémentaire — 5 ECTS Au choix :

UE 2B Initiation à une discipline scienti-fique

Barberousse (P4) Philosophie de la physique Jeudi 9h-11h Sorbonne F 671

Paternotte (P4) Epistémologie sociale Vendredi 17h-19h

Sorbonne, D 665

S. Samadi et P David (Muséum)

Les mécanismes de l’évolution

Guilbaud (P6) Introduction à l'histoire des sciences mathématiques (18e-

20e siècles)

Mercredi 18h15-20h15

Le Guillou (P6) Introduction à la physique : Introduction à l’énergie

nucléaire

Mar après-midi

Formation avancée en logique : un enseignement au choix du parcours de logique de P1 (après RV avec l’enseignant concerné)

Formation complémentaire (initiale ou avancée selon les compétences de l’étudiant(e)) dans l’un des domaines suivants : mathématiques, physique, biologie, sciences cognitives, sciences du comportement, sciences économiques, sciences sociales. Ces enseignements sont dispensés à Paris 1, Paris 4, ou dans le cadre de conventions de collabo-ration avec d’autres établissements. Dans tous les cas, l’étudiant(e) soumet son choix au directeur de son TER et au directeur de la spécialité.

Langues, TER — 10 ECTS

UE3B Langues [5 ECTS]

Anglais philosophique (C. Paternotte) : lundi 17h30 à 19h salle F 051

UE3 TER [5 ECTS]

Travail personnel supervisé par le directeur de TER, soutenance en fin d’année

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Programme des études en Master 2 IMPORTANT : Les étudiants dont le cursus antérieur n’a pas comporté de philosophie suivent un module de mise à niveau en philosophie : 40h TD. Jeudi 9h-13h, 10 séances à partir du 8/10/2014. Lieu : IHPST. Séances : 8 octobre Pierre Wagner, 22 octobre PW, 5 novembre Jean-François Braunstein, 19 no-vembre JFB, 3 décembre JFB, 17 décembre Christian Bonnet, 21 janvier CB, 4 février JFB, 18 février JFB. La note est intégrée dans celle du module « Enseignements mutualisés » du second semestre (moitié de la note de ce module).

PARCOURS « LOGIQUE » (P1)

Semestre 3 Code P1

Élément pédagogique Enseignant Titre du cours Jour & horaire Lieu

UE1 Enseignements spécialisés — 8 ECTS Un cours à valider

Philosophie des mathéma-tiques

Panza (P1) Philosophie des mathématiques

10h-13h aux dates sui-vantes: 21/10, 18/11, 25/11, 2/12 9/12 et 16/12, IHPST salle de conférences ; 4/11 IHPST salle de confé-rences de 12h à 15h ; 1/12 IHPST salle de réunion (1er étage) de 10h à 13h.

IHPST

UE2 Enseignements mutualisés — 7 ECTS Au choix :

Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « philosophie des sciences » de P1

Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » de P4

Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans les enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)

UE3 TER — 15 ECTS Document d’étape en janvier, exposés, etc. L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en sou-

tenance en fin d’année

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Semestre 4

Code P1

Élément pédagogique Enseignant Titre du cours Jour & horaire

Lieu

UE1 Enseignements spécialisés — 8 ECTS Un cours à valider

Philosophie de la logique et des mathé-matiques

Wagner (P1) Inférence et consé-quence logique

Mercredi 9h30-11h30

IHPST, salle des conférences

UE2 Enseignements mutualisés — 7 ECTS Au choix :

Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « philosophie des sciences » de P1

Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connais-sance » de P4

Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans les enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équiva-lent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)

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UE3 TER — 15 ECTS Soutenance publique du mémoire (~100 pages) devant un jury.

L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année

PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES » (P1)

Semestre 3 Code P1

Élément pédago-gique

Enseignant Titre du cours Jour & horaire

Lieu

UE1 Enseignements spécialisés — 8 ECTS Le(s) éléments de l’option choisie par l’étudiant(e). L’option doit être la même pour les deux semestres

OPTION « Philoso-phie et histoire de la physique »

Kistler (P1) Philosophie de la physique Lundi 9h-12h

IHPST

OPTION « Philoso-phie et histoire de la biologie »

Gayon (P1) Philosophie de la biologie Mardi 9h-12h

IHPST

UE2 Enseignements mutualisés — 7 ECTS Au choix :

-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P1 dans l’UE1

-Les enseignements du parcours « Logique » de P1.

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-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » de P4

-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans les enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseigne-ment de niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)

UE3 TER — 15 ECTS Document d’étape en janvier, exposés, etc. L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note

unique attribuée en soutenance en fin d’année

Semestre 4

Code P1

Élément pédago-gique

Enseignant Titre du cours Jour & ho-raire

Lieu

UE1 Enseignements spécialisés — 8 ECTS Le(s) éléments de l’option choisie par l’étudiant(e). L’option doit être la même pour les deux semestres

OPTION « Philoso-phie et histoire de la physique »

De Courtenay (P7)

Histoire de la physique : Histoire et épistémologie de la mesure

Mardi, 13h-16h, à partir de 21/1.

Université Paris Dide-rot (Paris 7), bâtiment Condorcet, salle 054A.

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OPTION « Philoso-phie et histoire de la biologie »

Morange (ENS) Histoire de la biologie Mardi 9h-12h, à partir de 21/1.

IHPST

UE2 Enseignements mutualisés — 7 ECTS Au choix :

-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P1 dans l’UE1

-Les enseignements du parcours « Logique » de P1.

-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences et théorie de la connaissance » de P4

-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité : un élément dans les enseignements de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équivalent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)

UE3 TER — 15 ECTS Soutenance publique du mémoire (~100 pages) devant un jury.

L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année

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PARCOURS « PHILOSOPHIE DES SCIENCES & THÉORIE DE LA CONNAIS-SANCE » (P4)

Semestre 3

Code P1

Élément pédagogique Enseignant Titre du cours Jour & ho-raire

Lieu

UE1 Enseignements spécialisés — 8 ECTS Un élément à choisir

« Philosophie et histoire des sciences et de la tech-nologie »

Barbe-rousse(P4)

La connaissance de la biodiversité

Vendredi 9h30-11h30

Salle G063

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« Philosophie de la connaissance, de l’esprit et du langage »

Rauzy (P4) Constructionnismes : De Carnap à Chal-mers

Jeu 13h-15h D 116

UE2 Enseignements mutualisés — 7 ECTS Un élément à choisir

-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P4 dans l’UE1

-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences » de P1

-Le(s) enseignements du parcours « Logique » de P1

-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité de master : un élément dans les enseigne-ments de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équiva-lent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)

UE3 TER — 15 ECTS Document d’étape en janvier, exposés, etc.

L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année

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* Ou, si l’étudiant(e) a déjà suivi cet enseignement, un mini-mémoire défini en accord avec le directeur de la spé-cialité de master.

Semestre 4 Code P1

Élément pédagogique Enseignant Titre du cours Jour & horaire

Lieu

UE1 Enseignements spécialisés — 8 ECTS Un élément à choisir

« Philosophie et histoire des sciences et de la technolo-gie »

Barberousse (P4)

Philosophie de l'expertise scienti-fique

vendredi 9h30-11h30

G063

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« Philosophie de la connaissance, de l’esprit et du lan-gage »

Rauzy (P4) Thèmes leibnizien dans la philoso-phie contempo-raine

jeudi 13  h  - 15  h  

Maison de la Recherche 28, rue Ser-pente D116

UE2 Enseignements mutualisés — 7 ECTS Un élément à choisir

-Le(s) enseignements de l’option autre que celle où l’étudiant(e) s’est inscrit à P4 dans l’UE1

-Le(s) enseignements de l’une des options du parcours « Philosophie des sciences » de P1

-Le(s) enseignements du parcours « Logique » de P1

-Sur autorisation du directeur de recherche et du directeur de la spécialité de master : un élément dans les enseigne-ments de seconde année du master LOPHISS (P7/ENS), ou tout autre enseignement de niveau et de volume équiva-lent justifié par le projet de recherche de l’étudiant(e)

UE3 TER — 15 ECTS Soutenance publique du mémoire (~100 pages) devant un jury.

L’évaluation du mémoire fait l’objet d’une note unique attribuée en soutenance en fin d’année

*Ou, si l’étudiant(e) a déjà suivi cet enseignement, un mini-mémoire défini en accord avec le directeur de la spécialité de master.

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Titres et résumés des cours de la spécialité LoPhiSC en 2015-2016

Master 1 (Par ordre alphabétique des enseignants)

N.B. Les bibliographies données ci-après sont sélectives. Des listes plus détaillées seront fournies par les enseignants. Andrew Arana Théorie des modèles 1 (S1) La théorie des modèles étudie les structures mathématiques avec une attention particulière à leur descriptions linguistiques. Ce cours considérera ces études en detail. On considérera, par exemple, les questions suivantes. 1) Qu’est-ce que c’est l’expressivité des langues spécifiques? En particulier, quels ensembles sont-ils définissables dans des structures particuliers du premier ordre ? Étonnamment, l'ensemble des structures finies n’est pas défi-nissable par un ensemble infini des énoncés. C’est une conséquence du théorème de compacité de la logique du premier ordre, qui sera un théorème clé de ce cours. Aussi surprenante, l'ensemble de toutes les structures des univers infinis dénombrables (comme les nombres naturels) n’est pas définissable par un ensemble infini des énoncés. C’est une conséquence du théorème de Löwenheim-Skolem, un autre théorème clé du cours. 2) Peut-on définir un prédicat de vérité pour un langage ? Tarski a répondu négativement à cette question pour une classe importante de langages. On sait aussi qu’on peut définir un prédicat de vérité pour un langage, si on utilise des ressources au-delà de ce langage dans la définition. Ce cours considérera ces résultats. 3) Peut-on donner une axiomatisation finie de particuliers théories intéressantes comme l’arithmétique du premier ordre ? Les travaux de Gödel dit qu’on doit choisir entre axiomatisabilité et complétude. Ce cours considérera ces résultats aussi. Donc ce cours examinera les théorèmes de complétude, compacité, et de Löwenheim-Skolem, pour la logique du premier ordre. Il appliquera ces résultats à l'arithmétique et les théories de la vérité. Poizat, B. (1985) Cours de théorie des modèles. Nur al-Mantiq wal-Ma'rifah, distribué par Offilib. Traduction an-glais (2000): A Course in Model Theory, Springer. Marker, D. (2002) Model Theory: An Introduction. Springer Zilber, Boris. (2009). « Model Theory », dans A Course in Mathematical Logic for Mathematicians par Y. Manin, deuxième edition, Springer. Andrew Arana Théorie des modèles 2 (S2) Ce cours continuera l’étude des structures mathématiques avec une attention particulière à leur descriptions lin-guistiques. Ces études ont donné plusieurs applications aux mathématiques concrètes. Ce cours considérera la théorie des modèles géométrique, dans laquelle on étude la théorie des modèles de structures de l’analyse, des géométries projectives et affines, et de la géométrique algébrique. Ces applications montrent des interactions étonnantes entre la théorie de modèles et la géométrie, et suggèrent des liens plus profonds entre définissabilité et géométricité. Références: Voir semestre 1. Andrew Arana Théorie de la connaissance et philosophie des sciences

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La connaissance théorique et la connaissance pratique Ce cours se orientera sur la distinction entre la connaissance théorique et la connaissance pratique, et comment cette distinction informe des conceptions de la connaissance scientifique. Concernant les connaissances théoriques, on peut se demander ce qu'on doit ajouter à un croyance vraie afin de produire la connaissance ; c'est-à-dire, qu'est-ce que c'est la justification d'une croyance ? Concernant la connais-sance pratique, on peut se demander si le « savoir-faire » est réductible à la connaissance théorique, ou si elle re-présente un type de connaissance différent, peut-être un type non propositionnelle de connaissance. La première partie de ce cours cherché à clarifier, distinguer, et critiquer ces deux types de connaissances. Après cette enquête sur ces deux types de connaissances, le cours se tournera vers l'explication scientifique. On cherche des réponses aux questions de type interrogative : pourquoi se produit cet événement, ou pourquoi se produisent régulièrement tels événements ? Dans la tradition, on dit qu’on cherche des causes. Ce cours considé-rera deux types des théories de l’explication causale. D’abord, les théories déductive-nomologiques disent qu’une explication d'un événement est une déduction logique d'une expression de cet événement qui utilise quelques lois de la nature dans une façon essentielle. Deuxièmement, les théories de l’explication mechaniques cherche d’une connaissance de le façon de production d’un événement. Ces théories interprètent les explications causales du point de vue des « interventions » et « manipulations ». On peut se demander comment le type de connaissances résultant des théories déductive-nomologiques d'explication diffère du type de connaissances résultant des théo-ries mechaniques d'explication. Ce cours examinera cette question en appuyant sur la distinction entre les con-naissances théoriques et pratiques développées dans la première partie du cours. Hempel, C. (1942). « The Function of General Laws in History », Journal of Philosophy, 39: 35–48 Plantinga, A. (1993). Warrant: The Current Debate. Oxford University Press Stanley, J. (2011). Know How, Oxford University Press Woodward, J. (2003). Making Things Happen. Oxford University Press Anouk Barberousse Les fondements cognitifs de l’activité scientifique (S1) Quelles capacités cognitives l'activité scientifique exploite-t-elle ? Peut-on se fonder sur les sciences cognitives pour comprendre l'origine de l'activité scientifique ? L'apparition de la science moderne au XVIIe siècle s'est-elle accompagnée d'une transformation des capacités cognitives humaines ? Autant de questions qui seront au coeur de ce cours consacré aux approches cognitives de l'activité scientifique et à ce qu'elles peuvent nous apprendre sur quelques questions centrales de la philosophie des sciences, comme celles portant sur la nature de l'explica-tion, la place de l'enquête causale, celle des représentations non linguistiques. Carruthers, Peter; Siegal, Michael; and Stich, Stephen, (eds.) The Cognitive Basis of Science, Cambridge Universi-ty Press, 2002 Stanislas Dehaene, La Bosse des Maths. Odile Jacob, Paris, 1997 Stanislas Dehaene and Elizabeth Brannon, editors. Space, Time and Number in the Brain. Searching for the Foundations of Mathematical Thought. Academic Press, 2011. MacLeod, M. & Nersessian, N.J. (2015): Modeling Systems-Level Dynamics: Understanding without Mechanistic Explanation in Integrative Systems Biology to appear in Studies in History and Philosophy of Science Part C — Biological and Biomedical Science Anouk Barberousse Philosophie de la physique (S2) Le fil directeur du cours sera le rapport entre théories et modèles physiques. Il sera construit à partir d'une série d'exemples, du pendule simple aux modèles du climat, permettant de mettre au jour les types d'idéalisation et de simplification qui sont utilisés dans la construction de modèles physiques. Une large place sera faite à la discus-sion des modèles numériques. On abordera à partir de ces exemples les questions suivantes : - En quoi et pouquoi les représentations mathématisées sont-elles efficaces ? - Qu'est-ce qu'un modèle "phénoménologique", par opposition à un modèle théorique ? - L'utilisation des ordinateurs transforme-t-elle la nature de l'activité de modélisation ?

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Bibliographie Cartwright, Nancy (1983), How the Laws of Physics Lie. Oxford: Oxford University Press. Humphreys, Paul (2004), Extending Ourselves: Computational Science, Empiricism, and Scientific Method. Ox-ford: Oxford University Press. McMullin, Ernan (1985), “Galilean Idealization”, Studies in the History and Philosophy of Science 16: 247–73. Morgan, Mary and Margaret Morrison (1999), Models as Mediators. Perspectives on Natural and Social Science. Cambridge: Cambridge University Press. Redhead, Michael (1980), “Models in Physics”, British Journal for the Philosophy of Science 31: 145–163. Winsberg, Eric (2001), “Simulations, Models and Theories: Complex Physical Systems and their Representations”, Philosophy of Science 68 (Proceedings): 442–454. André Charrak (S1)/ Ronan de Calan (S2) Les classifications des sciences S2 : Les classifications des sciences humaines (XVIIIe-XXe). Descriptif: « Prenant appui sur l’étude des formes de classification des sciences proposées dans le cours d’histoire des sciences au premier semestre (André Charrak), le cours du second semestre se tournera vers le cas typique mais en réalité relativement mal étudié des classifications des sciences humaines établies entre la fin du XVIIIe siècle et les années 1950 qui voient se dessiner les cursus scolaires et universitaires dont nous sommes aujourd’hui les héri-tiers. On examinera précisément trois grands régime de classifications, qui correspondent aussi bien à des pério-des qu’à des aires géographiques ou encore des régimes politiques déterminés : le régime des sciences morales (1790-1840), le régime des sciences de l’esprit et de la culture (1880-1945), le régime des sciences humaines (1950 - ). Dans chacun des cas on interrogera le contexte historique et académique (au sens large: les institutions), les classi-ficateurs (les agents), les formes de classifications et l’image de la science (l’axiologie) que ces classifications ren-ferment. On reviendra aussi largement sur le cahier des charges donné à la philosophie dans ces régime de classi-fications et le rapport très ambivalent que ces systèmes entretiennent avec les sciences constituées. » Bibliographie indicative: Condorcet, Arithmétique politique. Textes rares ou inédits (INED) Destutt de Tracy, Éléments d’idéologie. Cabanis, Rapports du physique et du moral de l’homme. Comte, Cours de philosophie positive J.-S. Mill, Système de logique W. Dilthey, Introduction aux sciences de l’esprit; L’édification du monde historique dans les sciences de l'esprit H. Rickert, Sciences de la nature et sciences de la culture. G. Gusdorf, Introduction aux sciences humaines. M. Foucault, Les mots et les choses Claire CRIGNON Introduction à l’histoire et à la philosophie de la médecine. Le cours part d’une réflexion sur le domaine relativement de la philosophie de la médecine pour tenter de com-prendre sa spécificité par rapport à la philosophie de la biologie. Pour ce faire, on adopte tout d’abord (1e partie) une démarche historique en revenant à l’identité du médecin-philosophe et aux débats entre sectes médicales particulièrement virulents pendant l’Antiquité. La réflexion sur le statut de la médecine et ses rapports à la philosophie fait en effet apparaître différents positionnements (dogma-tisme ou « rationalisme », « méthodisme », « empirisme ») et met sur les devants de la scène le problème du choix d’une méthode (methodus medendi). On examine par exemple la manière dont le raisonnement médical a pu ap-paraître à certains philosophes comme un modèle (la méthode d’Hippocrate dans le Phèdre de Platon), mais aussi la façon dont la médecine a permis de poser le problème d’une connaissance de l’individuel (Hippocrate, Aristote). On tente ensuite de comprendre comment les médecins ont eux-mêmes cherché à rendre compte d’une sépara-tion progressive entre médecine et philosophie (Celse). La seconde partie du cours étudie le statut de la médecine, entre art et science et pose la question des conditions d’un progrès médical. On s’intéresse à la fois à la manière dont les médecins et les philosophes ont posé ce pro-

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blème, en particulier à l’époque moderne (Bacon, Descartes, Locke, puis au XIXes C. Bernard) et on se penche sur la manière dont l’historiographie des sciences médicales a elle-même tenté de retracer les étapes d’une transfor-mation de la rationalité médicale (avec l’œuvre de Canguilhem ou de Foucault). Enfin dans une troisième partie on aborde des problèmes épistémologiques plus spécifiques qui se posent en phi-losophie de la médecine : celui de la causalité, de la classification des maladies, de l’expérimentation et de l’observation. On pose la question des limites de la rationalité médicale et on envisage le statut de la médecine comme technique (Canguilhem) ou comme art (Gadamer, Jonas). La troisième partie débouche sur une réflexion plus spécifique autour des concepts de santé et de maladie et des débats actuels entre normativistes et naturalistes (Boorse, Wakefield, Engelhardt, Nordenfelt) Sources primaires C. Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, éd. F. Gzil, le livre de poche, Paris, 2008. Canguilhem, G, Le normal et le pathologique, Paris, Vrin, 1994 (comprend Essai sur quelques problèmes concer-nant le normal et le pathologique, 1943). « les maladies », dans L’univers philosophique, Paris, Puf. « Descartes et la technique », Travaux du IXe congrès international de philosophie, Études cartésiennes, IIe partie, Actualités scientifiques et industrielles, Hermann, Paris, 1937, p. 81. « Le statut épistémologique de la médecine », History and Philosophy of Life Sciences, 1988. « La fin des théories médicales au XIXe siècle : le rôle de la bactériologie », dans Idéologie et rationalité dans l’histoire des sciences de la vie, Paris, Vrin, 1977. « L’homme de Vésale dans le monde de Copernic », dans Études d’histoire et de philosophie des sciences. « L’idée de Médecine expérimentale selon Claude Bernard », conférence donnée au Palais de la Découverte, 6 février 1965, dans Études d’Histoire et de Philosophie des Sciences, Paris, Vrin, p.127-141. Celse, De la médecine, tome I (livres I et II), éd. G. Serbat, Paris, Belles Lettres, 1995. La préface du ‘De Medicina’ de Celse, texte, traduction et commentaire Ph. Mudry, Lausanne, Institut suisse de Rome, 1982. Anne Fagot-Largeaut, Leçon inaugurale, Collège de France, 2001. Galien, Que l’excellent médecin est aussi philosophe, Œuvres, éd. V. Boudon-Millot, tome I, Paris, Belles Lettres, 2007, Paris, Belles Lettres, 2007. Exhortation à la médecine, Œuvres, t. II, Paris, Belles Lettres, 2000. Hippocrate, L’art de la médecine, traduction et présentation J. Jouanna et C. Magdelaine, Paris, GF, 1999. Nordenfelt, Lennart, Talking about Health, A Philosophical Dialogue, Amsterdam, Atlanta, 1997, ch. II, « Of the Tools of Philosophy », p. 9-14. H. G. Gadamer, Philosophie de la santé, chapitres I et VII, éd. Mollat, 1998 (1993).

Sources secondaires

Debru, Cl, « l’engagement philosophique dans le champ de la médecine : Georges Canguilhem aujourd’hui », dans Canguilhem, Histoire des sciences et politique du vivant, Paris, Puf, 2007, p. 45-62. Georges Canguilhem, Philosophe, historien des sciences, Bibliothèque du Collège International de Philosophie, Actes du Colloque 6-7-8 décembre 1990, Paris, Albin Michel, 1980. Partie II, Médecine , p. 104-144. Evans, A, S, « Causation and disease : the Henle-Koch Postulates revisited », American Journal of Epidemiology, 108, 1978, p. 249-258. « Causation and disease : a Chronological Journey », American Journal of Epidemiology, 108, 1978, p. 249-258. Fisher, R, A, Smoking : The cancer controversy, Edinburgh, 1959 et L. Berlivet, « Association or Causation ? » the debate on the scientific status of risk factor epidemiology, Clio medica 75, 2005, p. 39-74. Gaille, M, Philosophie de la médecine, dossier de la Revue de Métaphysique et de Morale sur G. Canguilhem, 2013. Giroux, E, « Philosophie de la médecine », ch. XII de Précis de Philosophie des Sciences, dir. D. Andler, J. Du-bucs, etc., Paris, Vuibert, 2011, §3, « Classification, recherche causale et expérimentation, p. 422-435. Voir aussi « quelle rationalité pour la clinique ? », p. 435-441. Moulin, Anne-Marie, « la médecine moderne selon Georges Canguilhem, ‘concepts en attente’, ds Georges Camguilhem, philosophe historien des sciences, Paris, Albin Michel, p. 121-133. Rivers, Thomas, « Viruses and Koch’s Postulates », Journal of Bacteriology, 33, 1937, p. 1-12. E. Giroux, Précis de Philosophie des Sciences, ch.XII, Philosophie de la médecine, §2, les concepts de santé et de maladie : naturalisme versus normativisme ? p. 408-422. Philosophie de la médecine, vol. II. Scadding, J, G, « Health and Disease : What can medicine do for Philosophy ? », Journal of Medical Ethics, 14, 1988, p. 118-124. Nordenfelt, Lennart, Talking about Health, A Philosophical Dialogue, Amsterdam, Atlanta, 1997.

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W. J. van der Steen & P. J. Thung, Faces of Medicine, Kluwer, 1988, ch. IV, « Concepts of Health and Disease ». Philosophie de la médecine, textes clés, Paris, Vrin, vol. I M. Gaille. Philosophie de la médecine, textes clés, Paris, Vrin, vol. II, M. Lemoine & E. Giroux. Renaud DEBAILLY Sociologie des sciences

Les cours ont lieu tous les 15 jours à la Maison de la Recherche (les dates seront affichées au secrétariat ; les dates du premier semestre figurent dans les tableaux ci-dessus)

Sociologie des sciences : les interactions sciences/société (S1)

Les expressions de « Société de la connaissance », d’« Economie de la connaissance », ou de « Société du risque » sont aujourd’hui reprises par différents acteurs pour qualifier les sociétés occidentales contemporaines à partir de la place prépondérante des sciences et des techniques. En mettant en avant les implications sociales, éthiques, et environnementales des sciences et des techniques, ces conceptions véhiculent différentes représenta-tions des rapports sciences/société. L’objectif de ce cours est d’appréhender ces rapports sciences/société et leurs éventuelles transformations dans une perspective mobilisant à la fois la sociologie de sciences et les Science and Technologies Studies (STS). Il s’agit donc, dans un premier temps, de présenter les objets et les débats de la socio-logie des sciences et des STS en insistant sur la manière dont ces domaines éclairent les relations entre les sciences et la société. L’enjeu est notamment d’étudier comment ces approches se distinguent de la philosophe et de l’histoire des sciences tout en nouant des dialogues sur certaines problématiques. La seconde partie du cours interroge la thèse d’une transformation récente des relations sciences/société à partir d’études de cas. Nous abor-derons en particulier le domaine des politiques scientifiques à travers les phénomènes de mondialisation et de marchandisation de la science. Enfin, nous nous interrogerons sur l’émergence de sciences d’Etat et de pratiques de régulation (Regulatory Science).

Références

• Beck U. (2001). La société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, Paris, Champs Flammarion, [1986].

• Bensaude-Vincent B. (2009). Les vertiges de la technoscience. Façonner le monde atome par atome, Paris, La Découverte

• Berthelot J.-M. (2008). L’emprise du vrai. Connaissance scientifique et modernité, Paris, PUF.

• Callon M., Lascoumes P., Barthe Y. (2001). Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie tech-nique, Paris, Seuil.

• Kitcher P. (2010). Science, vérité et démocratie, Paris, PUF, [2001].

• Pestre D. (2003). Science, argent et politique, Paris, INRA.

• (2013). À contre-science. Politiques et savoirs des sociétés contemporaines, Paris, Seuil.

• Shinn T., Ragouet P. (2005). Controverses sur la science. Pour une sociologie transversaliste de l’activité scientifique, Paris, Raisons d’agir.

Pierre Demeulenaere Epistémologie des sciences sociales Epistémologie des sciences sociales, 1 (S1) Résumé

Dans ce cours seront examinés les débats épistémologiques qui ont accompagné la naissance des sciences so-ciales: statut des sciences sociales vis-à-vis des sciences de la nature, problème de l’existence de lois dans la vie sociale et leur relation à l’histoire, nature et validité de l’explication en sciences sociales, relation entre explication et compréhension, relation entre expérience et modélisation, place du terrain et de la dimension statistique dans les données. Cette recherche se fera à partir des textes classiques de la constitution des principales disciplines des sciences sociales envisagées dans leurs relations réciproques: sociologie, science économique, histoire, anthropo-logie mais aussi psychologie.

Références

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• Dilthey Wilhem [1883] Introduction aux sciences de l’esprit in Oeuvres, 1, Paris, Cerf, 1992.

• Durkheim Emile [1894] (1937, 1987) Les règles de la méthode sociologique Paris, P.U.F.

• Malinowski Bronislaw [1922](1963, 1989) Les Argonautes du Pacifique occidental, Paris, Gallimard

• Menger Carl [1883] (1996) Investigations into the Method of the Social Sciences, Grove City, Libertarian Press.

• Mill John Stuart [1843] (1866, 1988) Système de logique, Livre VI, Liège, Pierre Mardaga.

• Simmel Georg [1892, 1905,1907] (1984) Les problèmes de la philosophie de l’histoire, Paris, P.U.F.

• Weber Max (1965, 1992) Essais sur la théorie de la science Paris, Plon, Presses Pocket. Isabelle Drouet Données et hypothèses (S1) Ce cours porte sur le rapport entre hypothèses théoriques et données empiriques qui parlent en faveur ou en dé-faveur de ces hypothèses. C’est une question classique de philosophie de la connaissance qui a été principalement traitée à propos de la connaissance scientifique, dans le cadre des théories de la confirmation. Une première par-tie du cours présentera les principaux travaux de philosophie des sciences qui, au vingtième siècle, ont abordé cette question. Après être revenus sur le problème de l’induction, nous expliquerons à quelles réactions il a don-né lieu. Nous nous attacherons en particulier à présenter les obstacles que rencontre le projet général d’une théo-rie de la confirmation et la façon dont les approches probabilistes prétendent les contourner. Une deuxième partie du cours s’attachera à réinscrire ces discussions dans un cadre plus large, en montrant que le problème tel qu’il est généralement posé en philosophie des sciences fait abstraction de nombreuses dimensions de la tâche qui consiste à déterminer si et dans quelle mesure des données empiriques établissent une hypothèse théorique. La littérature relative aux preuves juridiques nous donnera des arguments en faveur de cette thèse ainsi que des élé-ments d’analyse des dimensions de notre objet qui sont ignorées par la philosophie des sciences. Une troisième et dernière partie du cours procèdera d’un mouvement de focalisation et non d’élargissement. Elle portera sur un type particulier d’hypothèses et de données, qui jouent un rôle essentiel dans les sciences empiriques : les hypo-thèses probabilistes et les données statistiques. Nous présenterons les principales questions et positions dans le domaine de la philosophie des statistiques. Références principales - Carnap, R. (1950/1962) Logical Foundations of Probability, Chicago : University of Chicago Press. - Glymour, C. (1980) Theory and evidence, Princeton : Princeton University Press. - Goodman, N. (1955) Faits, fictions et prédictions, trad. française : Minuit, Paris, 1984. - Hacking, I. (1965) The Logic of Statistical Inference, Cambridge University Press. - Hacking, I. (2001) An Introduction to Probability and Inductive Logic, Cambridge University Press, trad. française

remaniée et adaptée : L’ouverture au probable. Éléments de logique inductive, Armand Colin, Paris, 2004. - Hempel, K. (1945) “Studies in the logic of confirmation”, Mind, 54(213) : 1-26 et 54(214) : 97-121. - Howson, C. et P. Urbach (2003) Scientific Reasoning: The Bayesian Approach, Open Court. - Hume, D. (1739) Enquête sur l’entendement humain, trad. française : G.F.-Flammarion, Paris, 1983. - Mayo, D. et A. Spanos (2010) Error and Inference, Cambridge University Press. - Reichenbach, H. (1938) Experience and prediction, Chicago : University of Chicago Press, chapitre 5. - Salmon, W. (1967) The Foundations of scientific inference, Pittsburgh : University of Pittsburgh Press. - Schum, D. (2001) The Evidential Foundations of Probabilistic Reasoning, Northwestern university press. Mirna Džamonja Théorie des ensembles 1 (S1)

Au cours du 19e siècle, une crise profonde toucha les mathématiques dans leurs fondements, soulevant plu-sieurs questions concernant la nature de cette discipline et le statut ontologique de ses entités. Cela a engendré le programme de Hilbert envisageant une axiomatisation complète des mathématiques. Dans le cours, nous présen-terons l’univers ensembliste développé par Cantor à travers lequel certaines réponses ont été envisagées.

La théorie des ensembles est en fait la science de l’infini ou au moins de sa manifestation mathématique. Nous analyserons notamment les infinis différents ( !), la construction des ordinaux et des cardinaux, ainsi que leurs arithmétiques, dont la distinction est exigée dans le cas infini. Aux travaux précurseurs de Cantor succédèrent

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plusieurs tentatives de formalisation de la théorie des ensembles. Nous verrons les motivations à la source de ces entreprises, puis étudierons la plus célèbre : l’axiomatique de Zermelo-Fraenkel, en portant un regard attentif sur l’axiome du choix, axiome à l’efficacité mathématique indéniable mais à la légitimité parfois contestée.

Références

• K.J.B. Devlin, The joy of sets : Fundamentals of contemporary set theory. Springer, 1993.

• H.B. Enderton, Elements of set theory. Academic Press, 1977.

• P. Halmos, Naive Set Theory. Princeton, NJ: D. Van Nostrand Company, 1960. Reprinted by Springer-Verlag, New York, 1974

• T. Jech, Set Theory, the Third Millenium Edition, Springer 1997.

• K. Kunen, Set thery- an introductions to the independence proofs, North Holland, 1980.

• R. Smullyan et M. Fitting, Set theory and the continuum problem, Clarendon Press, Oxford, 1996.

• J.L. Krivine, Théorie des ensembles, Cassini, 2007. Une bibliographie supplémentaire, ainsi que des notes de cours seront distribuées. Mirna Džamonja Théorie des ensembles 2 (S2)

Cet enseignement est le prolongement de celui du premier semestre et développe les idées qui montrent que le programme de Hilbert a été trop optimiste. Nous discutons les notions de cohérence et la multiverse. Dans le contexte qui nous intéresse, la cohérence d’une théorie est équivalente à l’existence d’un modèle de cette théorie. Nous étudierons donc de près les différents modèles de la théorie de Zermelo-Fraenkel, notamment l’univers constructible introduit par Gödel et les univers construits par forcing. Nous discutons l’impossibilité de la résolu-tion de l’hypothèse du continuu dans la théorie des ensembles et des idées qui nous rapprochent de sa résolution, notamment des axiomes supplémentaires.

Bibliographie : Voir semestre 1. Jean Fichot Histoire d’un champ scientifique particulier. Logique et mathématiques constructives. (S1) Résumé

L’accent sera mis sur les questions suivantes (entre autres): comment peut-on justifier le rejet d’une loi logique? Ce refus peut-il se fonder uniquement sur des arguments de nature mathématique? Si d’autres arguments, con-ceptuels et philosophiques, sont en plus nécessaires, quels sont-ils? De la logique et des mathématiques, laquelle de ces deux disciplines est première? Quels rapports entretiennent les notions d’effectivité humaine et de calcula-bilité mécanique? Bibliographie

• Dummett M.A.E. « The philosophical basis of intuitionnistic logic », in Rose, Shepherdson (éd.) : (1975) Logic Colloquium 73, North-Holland, Amsterdam. Traduction française et présentation de Fabrice Pa-taut : Philosophie de la Logique, Editions de Minuit.

• Dummett M.A.E. Elements of intuitionism. Clarendon Press, Oxford.

• Troelstra A.S., van Dalen D. Constructivism in mathematics, An Introduction, I&II, 2 vol., North-Holland, Amsterdam.

• Largeault J. Intuitionisme et théorie de la démonstration, (éd. trad.), Mathesis, Vrin, Paris.

• Largeault J Intuition et intuitionisme, Mathesis, Vrin, Paris.

Jean Fichot Théorie de la démonstration 1 (S1) Résumé

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Variantes et fragments de la déduction naturelle classique du premier ordre. Propriétés des preuves sans cou-pures. Elimination des coupures et applications : démonstrations de cohérence et d'indépendance, constructivité (le cas intuitionniste: théories de Harrop, arithmétique de Heyting ; aspects constructifs de la logique classique : théorème de Kreisel, théorème de Herbrand). Déduction naturelle multi-conclusions. Bibliographie

• polycopié (150 p.) distribué en cours et couvrant l'ensemble du programme.

• David René, Nour Karim, Raffalli Christophe, Introduction à la logique : Théorie de la démonstration, Du-nod, Paris,2001.

• Girard Jean-Yves, Laffont Yves, Tailor Paul, Proofs and types, Oxford University Press, 1989.

• Girard Jean-Yves, Le point aveugle (tome 1 et 2), Hermann, Paris, 2006 et 2007

• Negri Sara, von Plato Jan, Structural proof theory, Cambridge University Press, 2001.

• Prawitz Dag, Natural Deduction, Almquist et Wiksell, Stockholm, 1965 Frédéric Fruteau de Laclos Epistémologie et anthropologie, Science et sens commun Résumé

La tradition épistémologique française oppose une analyse des vérités scientifiques à une compréhen-sion psychologique (ou psychanalytique) du sens commun. La continuité proclamée par la pensée analy-tique entre science et sens commun se fait de son côté au bénéfice des sciences : dans quelle mesure peut-on logiciser les voies du sens commun ? jusqu’à quel point le sens commun est-il lui-même con-forme à la logique ? Face à ces deux approches, le biais « grammatical » apparaît à la fois indispensable et insuffisant : indispensable en vue de dépasser les disqualifications épistémologiques du sens com-mun, insuffisant car incapable de rendre raison des conditions dynamiques-génétiques de constitution des savoirs. On se propose dans ce cours de repartir de ces conditions telles que la psychologie et l’anthropologie de la fin du XXe siècle permettent de les appréhender. On s'interrogera sur le bénéfice théorique que l'épistémologie peut tirer d'un tel détour anthropologique. Indications bibliographiques :

• R. Blanché, Le raisonnement, Paris, PUF, 1973.

• D. Bloor, Sociologie de la logique, Paris, Pandore, 1976.

• J. Bruner, …car la culture donne forme à l’esprit, Paris, Eshel, 1991.

• Ph. Malrieu et alii, Traité de psychologie de l’enfant, Paris, PUF, 1973.

• J. Schlanger, Le comique des idées, Paris, Gallimard, 1977.

• P. Watzlawick et alii, Une logique de la communication, Paris, Points-Seuil, 1972 et Changements, Paris, Points-Seuil, 1975.

Jean Gayon Philosophie de la biologie (S1) Le cours a lieu au premier semestre, tous les vendredi de 16h à 18h, Sorbonne, salle à préciser {À confirmer} Synopsis

Le cours donne une image d'ensemble de la philosophie de la biologie contemporaine. La première partie du cours examine comment des notions centrales de philosophie générale des sciences (explication, lois et théories, causalité, mécanismes, modèles) s'appliquent à la biologie. La seconde partie porte sur des notions plus spécifi-quement biologiques et transversales à l'ensemble des sciences de la vie: notions de fonction, adaptation, environ-nement). La troisième partie du cours porte sur des questions qui mettent en jeu les rapports de la biologie avec d'autres sciences particulières: médecine (concepts de maladie et de santé), et sciences sociales (question des "races humaines", et épistémologie et éthique évolutionnaires, évolution culturelle).

Pour chaque leçon, un à trois textes sont adressés aux étudiants par voie électronique. Les étudiants doivent avoir lu attentivement tous les textes et préparé leurs questions.

Indications bibliographiques

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1. Revues : La part la plus significative de la littérature en philosophie de la biologie se trouve dans des revues. Les ressources les plus significatives sont: Biology and Philosophy, Philosophy of Science, British Journal for the Philosophy of Science, History and Philosohpy of the Life Sciences, Biological Theory, Studies in History and Philosophy of the Biomedical Sciences.

2. Quelques ouvrages d’ensemble (recueils et précis) Elliott Sober, ed., Conceptual Issues in Evolutionary Biology, 3

e

ed., Cambridge (MA), MIT Press, 2006; Anya Plutynski & Sahotra Sarkar, eds. A Companion to the Philosophy of Biology, London, Blackwell, 2010. Alexander Rosenberg & Daniel McShea, Philosophy of Biology: a Contemporary Introduction, New York and Oxon, Routledge, 2008 (existe en version électronique libre accès; C Arthur Caplan, Tristram H. Engelhardt, & James McCartney, James (eds.), Concepts of Health and Disease. Interdisicplinary Perspec-tives, Reading MA), Addison-Wesley Publishing Company, 1981; Georges Canguilhem, Le Normal et le pathologique, Paris, Presses Universitaires de France, Coll. « Quadrige », 1984; Christian Sachse, Philosophie de la biologie, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes; Thierry Hoquet et Francesca Merlin (éds.), Précis de philoso-phie de la biologie, Paris, Éditions Vuibert, 2014. 3. Sujets particuliers Pour chaque sujet traité dans le cours, une série de textes sera distribuée sous forme électro-nique (pour les recevoir, assurez-vous d’être inscrit sur la liste d’abonnement qui sera crée lors du premier cours; à défaut, adresser un courriel à [email protected]). Max Kistler Concepts fondamentaux de la philosophie des sciences (S1) Résumé

Ce cours abordera quelques problèmes fondamentaux de la philosophie des sciences. On commencera par « le problème de l’induction » : peut-on connaître des régularités universelles ou lois de la nature ou confirmer des hypothèses qui portent sur ces lois, à partir d’un nombre nécessairement fini d’expériences ? Voilà déjà trois con-cepts fondamentaux de la philosophie des sciences : loi de la nature, confirmation et induction. L’explication des phénomènes et la découverte de leurs causes sont traditionnellement considérées comme des buts primordiaux de la science. Nous examinerons la question de savoir en quoi ces deux buts consistent et s’ils sont différents. Nous nous interrogerons sur le statut des observations dans la science contemporaine. Le recours massifs à des instruments sophistiqués ne signifie-t-il pas que les observations dépendent désormais des théories qui nous permettent d’interpréter ces instruments ? Les observations faites dans le cadre de théories différentes sont-elles comparables, ou au contraire « incommensurables » ? Nous aborderons aussi les questions suivantes : est-ce que les théories scientifiques nous donnent accès à la structure de la réalité ou ne s’agit-il que d’instruments utiles pour prédire les phénomènes ? Enfin, est-ce que la physique a un statut privilégié par rapport aux autres sciences, au sens que toutes les théories scientifiques sont en principe réductibles à la physique ? Qu’est-ce qu’on entend par une telle réduction ? Bibliographie générale

• Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vuibert 2011. • Anouk Barberousse, Max Kistler, Pascal Ludwig, La philosophie des sciences au XXe siècle,

Flammarion, Collection Champs Université, 2000. • Carl Hempel, Philosophy of Natural Science, Prentice Hall, 1966, trad. Eléments d'épistémologie, A.

Colin, 1972. • Michael Esfeld, Philosophie des sciences, Presses polytechniques et universitaires romandes,

Lausanne, 2006. Evaluation

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Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.

Pascal Ludwig Introduction à la logique (S1) Le cours constitue une introduction à la logique pour la philosophie. Aucun pré-requis n’est demandé : le cours sera accessible à tous les étudiants, même ceux qui n’ont pas de familiarité avec les systèmes formels. Nous com-mencerons, dans la première partie du cours, par présenter le langage formel de la logique du premier ordre, ainsi qu’un système de preuve formelle pour ce langage, le système de la déduction naturelle. Dans la seconde partie, nous nous intéresserons à la formalisation des concepts modaux, et nous introduirons le langage de la logique modale propositionnelle. Bibliographie : des notes de cours seront disponibles, mais l’on peut consulter les deux ouvrages suivants : G. Forbes, 1994, Modern Logic, Oxford University Press. J. W. Garson, 2006, Modal Logic for Philosophers, Cambridge University Press. Pascal Ludwig Philosophie des sciences cognitives : peut-il y avoir une science de la conscience ?(S2) Résumé

Le but de ce cours est d'introduire à la philosophie contemporaine des sciences cognitives, plus particulièrement à la philosophie de la conscience. Après avoir présenté le problème métaphysique des relations entre le corps et l’esprit et passé en revue les grandes théories physicalistes de la cognition (béhaviorisme, théorie de l’identité et fonctionnalisme), nous aborderons un problème spécifique : celui de la nature de l'expérience consciente. Cette année, nous nous intéresserons plus particulièrement aux relations entre conscience et attention. Une série d’expériences largement discutées dans la littérature récente montre que des modifications considérables peuvent être introduites dans des scènes visuelles sans que les sujets en soient conscients. Ce phénomène, connu sous l'appellation de “cécité au changement” (change blindness) doit nous conduire à nous interroger sur le lien entre l’attention visuelle et la conscience visuelle : devons-nous considérer que nous voyons des détails importants des scènes visuelles auxquels nous ne prêtons pas attention, même si nous ne sommes pas sensibles à des modifications de ces détails ? Ou devons-nous considérer au contraire que l’expérience visuelle consciente est beaucoup plus pauvre que nous le pensons naïvement ? Nous discuterons de façon approfondie les problèmes méthodologiques que posent les approches neuroscientifiques de la conscience en suivant comme fil conducteur ce problème du lien entre conscience et attention. Bibliographie

· Daniel Andler, dir., Introduction aux sciences cognitives, Paris: Gallimard, coll. Folio, nouvelle édition, 2004

· B. J. Baars & N. M. Cage, Cognition, Brain and Consciousness, Elsevier, 2010. · N. Block, «Consciousness, accessibility, and the mesh between psychology and neurosciences », Beha-

vioral and Brain Sciences, 30, 2007, 481-548. · Dehaene, S., Le code de la conscience, Odile Jacob, 2014. · D. Fisette et P. Poirier, Philosophie de l’esprit, vol. 1 et 2, Vrin. · M. Esfeld, La philosophie de l’esprit, A. Colin · Irvine, E., Consciousness as a Scientific Concept, Springer, 2013. · Kim, J. Philosophy of Mind, Westview · L. Naccache, Le nouvel inconscient: Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, O. Jacob, 2007. · J. Prinz, The conscious brain: how attention engender consciousness, Oxford University Press, 2015. · Rensik, R., O’Reagan, K., et Clark, J., “To see or not to see: the need for attention to perceive changes

in scenes”, Psychological Science 8, 368-373. · M. Tye, Consciousness Revisited, MIT Press.

Elise Marrou Anglais philosophique (semestre 1)

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Nous proposerons une lecture suivie de Mental Acts (il n’existe à ce jour pas de traduction française). Nous décou-perons l’ouvrage de Peter Geach en séquences argumentatives qui rythmeront le cours ; Mental Acts se prête d’autant mieux à cette lecture qu’il traite, comme l’auteur le signale dans les premières lignes, d’une « série de problèmes ». Le début de chaque séance sera consacré à la traduction d’un extrait ciblé de l’ouvrage. Nous parti-rons de la définition que Geach propose du concept comme capacité mise en exercice dans un acte de jugement et de la critique de l’abstractionnisme. Cette première étape nous permettra de revenir sur les différentes théories du jugement examinées (Geach discute la théorie de jugement de Russell et le Cogito cartésien) pour mesurer in fine les bénéfices de cette approche thomiste de l’intentionnalité. Peter Geach Mental Acts, Their content and their objects, Routledge & Kegan, 1957, rééd. Thoemmes Press, 1992. De Peter Geach, on peut également lire : (avec E. Anscombe), Three philosophers: Aristotle, Aquinas, Frege, Oxford, Blackwell, 1961, tr. fr. D. Berlioz et F. Loth, Paris, Ithaque, 2014. Reference and Generality, Ithaca, N.Y., Cornell university press, 1968. Logic matters, Oxford, Blackwell, 1972. H. A. Lewis (ed.), Peter Geach: Philosophical Encounters, Dordrecht, Kluwer, 1991. Certains passages de Mental Acts sont traduits et discutés dans l’ouvrage de R. Pouivet, Après Wittgenstein, Saint Thomas, reed. Vrin, 2014. Elise Marrou Philosophie du langage et de la connaissance De nous à moi. Nous proposons dans ce cours de revenir sur l'autorité en 1ere personne en partant de la littérature désormais classique consacrée à l'autoréférence et à l'asymétrie des verbes psychologiques pour voir ce qui devient problé-matique dans ce modèle lors du passage du " je" au "nous". Peut-on parler d'une autorité en 1ere personne du pluriel ? A quelles conditions ce passage du singulier au pluriel est-il légitime? Nous partirons de considérations sémantiques sur le pronom personnel " nous" qui nous aideront à distinguer différents modèles d'intentionnalité collective et éprouverons leur validité au crible de l'attention portée aux particularités du dire « nous". E. Benveniste, Problèmes de linguistique générale, Gallimard, t1 et 2, 1966. Q Cassam, Self-knowledge, Oxford UP, 1994. S. Chauvier, Dire "je", Paris, 2001. --, Ce que "je" dit du sujet, Les Études philosophiques, 2009/1. V. Descombes, Les Embarras de l'identité, Gallimard, --, Le Parler de soi, Gallimard, 2014. R. Chisholm, The First Person, An Essay on Reference and Intentionality,University of Minnesota Press, 1981. G. Evans, The Varieties of reference, Oxford UP, 1982. M. Gilbert, On Social Facts, Routledge, 1989. R. Moran, Authority and alienation, tr. fr. S. Djigo, Vrin, 2014. H.-B. Schmid, On First-Person Plural Autority, Erkenntnis, April 2014. S. Shoemaker, The First-person perspective and other essays, Cambridge UP, 1996. L. Wittgenstein, Recherches philosophiques, Gallimard, 2004. Alberto Naibo Théorie de la démonstration 2 (M1S2) Ce cours consiste en une introduction au système du calcul des séquents, dans ses deux versions, intuitionniste et classique. On présentera d’abord les avantages générals que ce système permet par rapport à d’autres systèmes de déduction, notamment la déduction naturelle (par exemple, la possibilité de définir des algorithmes de recherche de preuve efficaces, le contrôle des déchargement, la localité des règles). On se foca-lisera ensuite sur l’étude des règles structurelles qui font la spécificité du calcul des séquents et on prouvera, en particulier, le théorème d’élimination des coupures. Cela permettra de montrer, à travers l’un de ses corollaires (la propriété de la sous-formule), que le calcul des séquents, à la différence de la déduction naturelle, s’adapte parti-

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culièrement bien au cas de la logique classique. Comme le calcul intuitionniste, le calcul classique devient en effet lui aussi analytique. Cela permettra de dresser un parallèle plus profond avec la logique intuitionniste et on es-sayera de comprendre s’il est possible de donner un sens computationnel au calcul des séquents classique, de la même manière qu’il est possible d’en donner un à la déduction naturelle intuitionniste à travers la correspondance de Curry-Howard. Références bibliographiques

• David, R., Nour, K. & Raffalli, C. (2004). Introduction à la logique. Théorie de la démonstration (2ème édi-tion). Paris: Dunod (en part. chap. 5).

• Laurent, O. (2008). Théorie de la démonstration. Notes de cours, <http://perso.ens-

lyon.fr/olivier.laurent/thdem.pdf> (en part. chap. 1).

• Negri, S. & von Plato, J. (2001). Structural Proof Theory. Cambridge: Cambridge University Press.

• Troelstra, A.S. & Schwichtenberg, H. (2000). Basic Proof Theory (2ème édition). Cambridge: Cambridge University Press.

Alberto Naibo Calculabilité (M1 S1) Résumé Dans ce cours on se propose d’étudier, d’un point de vue formel, des notions comme celles de calcul et d’algorithme. Plus précisément, il s’agira de fournir une analyse logico-mathématique de notions qui concernent l’exécution d’une action de manière purement mécanique, c’est-à-dire sans faire appel à des formes d’intuition ou d’ingéniosité quelconques. Les instruments privilégiés pour poursuivre cette étude seront les fonctions récursives, suivant la tradition de K. Gödel et S.C. Kleene. Après avoir défini la classe de ces fonctions, on démontrera des théorèrmes qui les concernent. D’une part, on établira des résultats positifs, comme la possibilité de ramener cha-cune de ces fonctions à une certaine forme normale, en donnant ainsi la possibilité d’avoir un modèle abstrait et universel de représentation des processus mécaniques de calcul. De l’autre, on établira des résultats négatifs – ou mieux limitatifs –, comme l’impossibilité de décider à l’avance si chaque processus mécanique s’arrêtera ou pas. Ce cours est conçu de manière jumelée et complémentaire avec le cours “Complétude et indecidabilité” (S1). Références bibliographiques • Polycopié distribué en cours, couvrant l’ensemble du programme et contenant une sélection d’exercices. • Boolos, G., Burgess, J. & Jeffrey, R. (2007). Computability and Logic (5ème édition). Cambridge: Cambridge Uni-

versity Press. • Cutland, N.J. (1980). Computability: An introduction to recursive function theory. Cambridge: Cambridge University

Press. • van Dalen, D. (2004). Logic and Structure (4ème édition). Berlin: Springer. • Davis, M. (éd.) (1982). Computability and Unsolvability. New York: Dover. • Odifreddi, G. & Cooper, B. (2012). “Recursive functions”. Dans E.N. Zalta (éd.), The Stanford Encyclopedia of Phi-

losophy, <http://plato.stanford.edu/entries/recursive-functions/>. • Terwijn, S. (2008). Éléments de théorie de la calculabilité, trad. fr. M. Cadilhac, manuscrit,

<http://www.math.ru.nl/~terwijn/publications/syllabus_fr.pdf>.

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Alberto Naibo Logique des modalités (S2) Résumé Ce cours se propose comme étant une introduction à différents types de logiques modales propositionnelles. On présentera d’abord les instruments formels nécessaires pour étudier la syntaxe et la sémantique des logiques mo-dales aléthiques classiques (“il est nécessaire que…” et “il est possible que…”). On montrera ensuite comment la sémantique des mondes possibles de Kripke ne sert pas simplement à définir une notion extensionnelle de validité pour les énoncés modaux, mais permet également de guider la construction de systèmes déductifs possédant des “bonnes” propriétés structurelles des preuves, capables notamment de répondre aux questions traditionnelles posées par Prawitz (1965, ch. 6) en théorie de la démonstration. L’étude des rapports entre sémantique et syntaxe, lorsqu’elle est conduite d’un point de vue inférentiel, permettra aussi de s’interroger sur le statut et la portée des opérateur modaux: s’agit-il d’opérateurs qui agissent sur les propositions ou sur les jugements? Répondre à cette question sera fondamentale pour comprendre de quelle manière il est possible d’employer les opérateurs modaux afin de donner une modélisation formelle de notions invoquant la présence d’agents humains, telles que les no-tions épistémiques de connaissance et de croyance, ou des notions temporelles liées à l’exécution de certaines actions, en particulier l’exécution d’une preuve ou d’un programme. Références bibliographiques • Copeland, J.B. (2002). “The genesis of possible worlds semantics”, Journal of Philosophical Logic, 31 (2): 99–137. • Fagin, R., Halpern, J.Y., Moses, Y. & Vardi, M.Y. (1995). Reasoning About Knowledge. Cambridge (Mass.):

MIT Press. • Garson, J.W. (2013). Modal Logic for Philosophers (2ème édition). Cambridge: Cambridge University Press. • Goldblatt, R. (1992). Logic of Time and Computation (2ème édition). Stanford: CSLI Publications. • Hintikka, J. (1962). Knowledge and Belief: An introduction to the logic of the two notions. Ithaca (N.Y.): Cornell Univer-

sity Press. • Negri, S. & von Plato, J. (2011). Proof Analysis: A contribution to Hilbert’s last problem. Cambridge: Cambridge Uni-

versity Press. • Poggiolesi, F. (2011). Gentzen’s Calculi for Modal Propositional Logic. Berlin: Springer. • Prawitz, D. (1965). Natural Deduction: A proof-theoretical study. Stockholm: Almqvist & Wiksell. • Sundholm, G. (2003). “«Mind your P’s and Q’s!» On the proper interpretation of modal logic”. Dans T. Childers

et O. Majer (éds.), Logica Yearbook 2002, p. 101–111, Prague: Filosofia Publishers.

Marco Panza Philosophie des Mathématiques (S1) Quelques Racines Classiques de la Philosophie des Mathématiques : Platon, Aristote, Euclide, Pappus, Proclus et Kant

RESUME La réflexion philosophique sur les mathématiques est aussi ancienne que la philosophie elle même. Plus que cela : on pourrait même dire qu’elle est en quelques sorte constitutive de la tradition philosophique dans laquelle nous plongeons. Bien que devenue dans le dernier siècle et demi un domaine très spécialisé et techniquement connoté, la philosophie des mathématiques a aujourd’hui un contenu disciplinaire qui reflète largement cette intime con-nexion originaire. L’usage habituel du terme ‘platonisme’ (encire qu’avec un ‘p’ minuscule pour souligner qu’il s’agit d’un usage technique plutôt que historiquement chargé) manifeste ceci de manière explicite. Mais il y bien plus que cela. Un autre exemple immédiat est donné par la persistance d’une réflexion sur l’analyticité et ou le

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caractère a priori des vérités mathématiques (s’il s’agit bien de vérités…) : un thème qui renvoie bien plus loin qu’à Kant, jusqu’à la tradition de la l’analyse en tant que forme de l’argumentation, qui joue un rôle centrale dans la philosophie d’Aristote.

Le but du cours sera de parcourir certaines des thèmes classiques que la philosophie des mathématiques con-temporaine retrouve dans nombreux de ses débats. Cela ne pourra pas se faire de manière exhaustive. Quelques exemples, possiblement connectés entre eux devrons suffire à faire sentir la force et l’actualité de ces racines.

La bibliographie que suit est indicative. Elle sera précisée pendant le cours. Bibliographie.

• Passages choisis de : Platon, Théétète, Philèbe, Phèdre, Gorgias, Menon, République, Septième lettre ; Aristote, Analytiques premiers et seconds, Physique, Métaphasique, Étique à Nicomaque ; Euclid, Éléments, Données ; Pappus, Les Collections Mathématiques, livre VII ; Proclus, Commentaires au premier livre des Éléments d'Euclide ; Kant, Recherche sur l’évidence des principes de la théologie et de la morale, Première Critique, Prolégomènes.

• D. Bostock, Philosophy of Mathematics : An Introduction, Oxford University Press, Oxford - New York, 2009.

• M. F. Burnyeat, « Platonism and Mathematics : A Prelude to Discussion », in A. Graeser (ed.), Mathe-matics and Metaphysics in Aristotle, Haupt, Bern et Stuttgart, 1987, pp. 213-40.

• M. Friedman, Kant and the Exact Sciences, Harvard, University Press, Cambridge (Mass.), London, 1992. • M. Friedman, Kant’s Construction of Nature: A Reading of the Metaphysical Foundations of Natural Science,

Cambridge University Press, Canbridge, 2013. • T. L. Heath, Mathematics in Aristotle, Oxford University Press, Oxford, 1949. • J. Hintikka et U. Remes, The Method of Analysis, D. Reidel, Dordrecht, 1974. • J. Lear, « Aristotle’s philosophy of mathematics », Philosophical Review , 91, 1982 pp. 161-192. • I.Mueller, « Aristotle on Geometrical Objects », Archiv fu ̈r Geschichte der Philosophie, 52, 1970, pp. 156-

171. • I. Mueller, Philosophy of Mathematics and Deductive Structure in Euclid's Elements, MIT Press,

Cambrudge (Mass.), 1981. • M. Panza et A. Sereni, Introduction à la Philosophie des Mathématiques, Flamamrion, Patis, 2013. • R. Pettigrew, « Aristotle on the subject matter of geometry » Phronesis , 54, 2009, 239-260. • R. Pettigrew , « Platonism and Aristotelianism in Mathematics », Philosophia Mathematica 16(3), 2008,

pp. 310-332

Le cours aura lieu le mercredi de 16h00 à 19h00 à l’IHPST aux dates suivantes : Octobre 2015, 21 et 28 Novembre 2015, 4 (de 13h00 à 15h00) 18 et 25 Décembre 2015, 2, 9, 16

Cedric Paternotte Epistémologie sociale Ce cours s’intéresse à la dimension sociale de nos connaissances et croyances, devenue ces dernières années un thème majeur de la philosophie de la connaissance et même des sciences. Il s’agira de décrire et d’analyser les différentes façons par lesquelles des aspects sociaux influencent la définition et l’acquisition de nos connais-sances et croyances. Cette dimension sociale sera envisagée selon trois perspectives complémentaires :

- Les connaissances et croyances individuelles en contexte social : le statut des croyances acquises par témoignage ; le désaccord entre pairs ; la reconnaissance d’experts par des novices.

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- Les connaissances et croyances collectives : Se réduisent-elles aux connaissances et croyances individu-elles ? Un groupe peut-il constituer un agent épistémique (auquel on peut attribuer des connaissances et/ou des croyances) à part entière ?

- L’effet de la structure de systèmes épistémiques sur la formation de croyances : Comment la dimension sociale de la science (division du travail, structures de communication) affecte-t-elle son succès ? Le sys-tème légal optimise-t-il l’atteinte de verdicts justes ? Quelles structures collectives mènent à des états col-lectifs meilleurs (« sagesses des foules ») ou pires (« ignorance pluraliste ») que les états individuels de leurs membres ?

Bibliographie :

Goldman, Knowledge in a Social World, 1999.

Goldman & Whitcomb (eds), Social Epistemology – Essential Readings, 2011.

Cedric Paternotte Anglais philosophique (semestre 2) Résumé Le cours consistera en un travail collectif sur quelques grands articles de philosophie analytique, principalement dans le domaine de la philosophie des sciences et de la philosophie de la connaissance (epistemology). Le premier objectif sera de comprendre et d’apprécier ces textes dans toutes leurs dimensions, en prêtant attention à l’argumentation, dans le contexte des débats en cours au moment de la publication, mais aussi aux moyens stylis-tiques et rhétoriques mis en œuvre. Nous nous efforcerons, deuxième objectif, de lire, de présenter, de discuter ces textes en anglais, dans le registre des discussions philosophiques menées aujourd'hui. Enfin, troisième objectif, nous serons amenés à nous arrêter de temps à autre sur des questions de langue (tournures fréquentes, faux-amis, problèmes de traduction). Les textes seront choisis en partie en concertation avec les étudiants et seront fournis à l’avance, obligation étant faite d’avoir au moins essayé de les lire avant le cours. Le choix de textes sera différent pour les deux semestres : le premier portera sur la philosophie des sciences, le second sur la philosophie de la connaissance et la philosophie de l’esprit. Jean-Baptiste RAUZY (S1) Introduction à l’épistémologie Le cours est organisé à partir des 4 types de problèmes distingués en 2001 par Michael Williams :

(i) Le problème de la définition de la connaissance. Qu’est-ce que la connaissance ? En quoi la

connaissance se distingue-t-elle de la croyance ?

(ii) Le problème de la démarcation et de l’inconnaissable : compte tenu de ce qu’on appelle connaître, quelles sont les choses que l’on peut espérer connaître et que l’on connaît effecti-vement (le problème externe) et (problème interne) : quelles sont les limites et les frontières dans la connaissance. Peut-on parler d’un inconnaissable de jure ou ignorabimus ?

(iii) Le problème méthodologique de l’unité. Y a-t-il plusieurs manières d’acquérir de la connais-sance. Peut-on parler d’un pluralisme épistémologique ?

(iv) Le problème du scepticisme et de la nature de la justification. (v) Enfin, le problème de la valeur de la connaissance. Pourquoi le fait de connaître a-t-il une

valeur à nos yeux et une valeur plus grande que le fait d’opiner, de croire, etc. Références Robert Audi (1998) Epistemology, A contemporary introduction to the Theory of Knowledge, London : Routledge.

David M. Armstrong (1973) Belief, Truth and Knowledge, Cambridge, Cambridge University Press.

Laurence BonJour (20102) Epistemology. Classic Problems and Contemporary Responses, Lanham, Rowman & Littlefield Publishers.

Jonathan Dancy, Ernest Sosa & Matthias Steup (20102) A Companion to Epistemology London : Blackwell Publis-hing.

Alvin Goldman (1999) Knowledge in a Social World, Oxford : Clarendon Press.

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Ernest Sosa and Jaegwon kim (eds.) (2000) Epistemology, An Anthology, London : Blackwell Publishing.

Michael Williams (2001) Problems of Knowledge. A Critical Introduction to Epistemology, Oxford : OUP.

Jean-Baptiste Rauzy (S2) Introduction à la métaphysique analytique Synopsis Le cours fait suite à l’Introduction générale à la philosophie des sciences du premier semestre. Il entend proposer un panorama de la métaphysique de tradition analytique et donner un aperçu des débats récents en métaphysique des sciences. Il est divisé en trois parties. La première partie (4 séances) est organisée autour du carré ontologique et porte dans un sens large sur la métaphysique de l’identité. On montre que le carré ontologique permet à la fois de présenter systématiquement les différentes possibilités de l’ontologie : Le Tropisme, le factualisme, l’ontologie à quatre ca-tégories – selon que l’on privilégie telle ou telle de ses parties ou milite en faveur de leur complémentarité – et qu’il permet aussi de décliner a priori les relations qu’on peut y dessiner d’une partie à l’autre : instanciation, exemplification, « nexus », ressemblance, coprésence, etc. La deuxième partie du cours (4 séances) forme une tran-sition consacrée à la métaphysique de la causalité. Les dernières séances porteront sur la métaphysique a posteriori ou métaphysique de la science proprement dite. Bibliographie

• Armstrong, D. M. (1973) Belief, Truth and Knowledge, Cambridge, Cambridge U. P.

• – (1997) A world of States of Affairs, Cambridge U. P.

• Bird, A. (2007) Nature’s Metaphysics, Laws and Properties, Oxford : Clarendon Press

• Chalmers David, David Manley, & RyanWasserman Metametaphysics New Essays on the Foundations of Ontology (2009) edited by, Oxford, OUP.

• Loux, M. J. & D. W. Zimmerman (éds) (2003) The Oxford Handbook of Metaphysics, Oxford : OUP.

• Lowe, E. J. (2006) The Four-Category Ontology. A Metaphysical Foundation for Natural Science, Clarendon Press, Oxford.

• Maudlin, T. (2007) The Metaphysics within Physics, Oxford, OUP.

• Psillos S. (2002) Causation and Explanation, Stocksfield : ACUMEN.

Pierre Wagner Complétude et indécidabilité (M1 S1)

L’objectif de ce cours est d’exposer la démonstration du premier théorème d’incomplétude de Gödel, d’en distinguer plusieurs versions et de discuter certains de ses enjeux philosophiques. Selon ce célèbre théorème, dont la première version paraît en 1931, toute théorie formelle de l’arithmétique est incom-plète, pourvu qu’elle soit axiomatisable et cohérente, et qu’elle ne soit pas trop faible. Cela signifie qu’il existe des énoncés du langage de l’arithmétique qui ne sont ni démontrables ni réfutables dans une théorie de l’arithmétique dès lors que celle-ci satisfait les conditions qui sont généralement attendues d’une telle théorie. L’intérêt de ce théorème ne réside pas seulement dans ses conséquences, mais éga-lement dans les méthodes utilisées pour sa démonstration. Le second théorème de Gödel, dont l’intérêt philosophique n’est pas moindre, sera également discuté. L’un et l’autre font partie d’une série de cé-lèbres résultats négatifs obtenus en logique dans les années trente du XXe siècle. Références bibliographiques

• G. Boolos et R. Jeffrey, Computability and Logic, Cambridge University Press, 3e éd., 1989. • P. Smith, An Introduction to Gödel’s Theorems, Cambridge University Press, 2007, 2e éd. 2013. • R. Smullyan, Gödel’s Incompleteness Theorems, Oxford University Press, 1992.

Des indications bibliographiques complémentaires seront données en cours. Pierre Wagner Philosophie de la logique (M1 S2)

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Inférence et conséquence logique Après avoir rappelé certaines critiques contemporaines de la relation sémantique de conséquence lo-gique, dont la définition remonte à un célèbre article de Tarski paru en 1936, on examinera la variété des approches syntaxiques de la relation d’inférence et on discutera les usages qui en sont fait dans la philosophie de la logique contemporaine. Bibliographie • BELNAP N. (1961) Tonk, Plonk, and Plink, Analysis, 22, p. 130-134, trad. fr. C. Degrémont et L.

Keiff, Tonk, plonk et plink, in Bonnay et Cozik, Philosophie de la logique, Vrin, 2009. • BRANDOM R. (2000) Articulating Reasons. An Introduction to Inferentialism, Harvard University Press. • ETCHEMENDY J. (1990) The Concept of Logical Consequence, Cambridge, Mass., Harvard U. P. • GENTZEN G., Recherches sur la déduction logique, 1934-1935, trad. fr. Paris, PUF, 1955. • MARTIN-LÖF P. (1987) Truth of a proposition, evidence of a judgment, validity of a proof, Synthese,

73, p. 407-420. • PRIOR A. (1960) The Runabout Inference-ticket, Analysis, 21, p. 38-39. Tr. fr., Carte blanche pour

les inférences, in Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009. • READ S. (1994) Formal and material consequence, Journal of Philosophical Logic, 23, p. 247-265. • SHAPIRO S. (2005) Logical Consequence, Proof Theory, and Model Theory, in S. Shapiro, éd.,

The Oxford Handbook of Philosophy of Mathematics and Logic, Oxford University Press, p. 651-670. • SUNDHOLM G. (2012) “Inference versus consequence” revisited: inference, consequence, condi-

tional, implication, Synthese, 187, p. 943-956. • TARSKI A. (1936) Über den Begriff der logischen Folgerung, Actes du congrès international de philo-

sophie scientifique, Sorbonne, Paris, 1935, vol. VII, trad. fr. Du concept de conséquence logique, in Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.

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Titres et résumés des cours de la spécialité LoPhiSC en 2014-2015

Master 2 (Par ordre alphabétique des enseignants)

N.B. Les bibliographies données ci-après sont sélectives. Des listes plus détaillées seront fournies par les enseignants. Anouk Barberousse, cours S1 La connaissance de la biodiversité Ce séminaire se propose d'étudier les moyens qui sont à notre disposition pour connaître la diversi-té des formes de vie passés et présentes à partir des questions suivantes : - La théorie de l'évolution, qui est le cadre dans lequel se développe aujourd'hui la connaissance de la biodiversité, doit-elle être modifiée pour inclure davantage la biologie du développement et l'éco-logie ? - Que sont les espèces ? En quoi sont-elles des groupes privilégiés dans l'évolution ? - Quelles méthodes sont actuellement déployées pour connaître le passé phylogénétique des groupes d'organismes ? - Les méthodes de la biologie moléculaire peuvent-elles apporter une solution à la crise actuelle de la taxinomie ? Afin de réfléchir à la question de savoir si une sixième extinction de masse est en cours et sur les moyens à notre disposition pour minorer ses effets, les débats sur les concepts principaux de l'éco-logie seront également présentés. Claridge, M.F. Dawah, H.A. and Wilson, M.R., (eds), 1997, Species: the Units of Biodiversity, London: Chapman Hall Ltd. Dayrat B., 2005, "Towards integrative taxonomy", Biol J Linn Soc., 85: 407-415. Faith D. P., 2006, "Science and philosophy for molecular systematics: which is the cart and which is the horse?", Molec. Phylog. Evol., 38: 553-557. Sahotra Sarkar, Biodiversity and Environmental Philosophy: An Introduction (Cambridge Studies in Philos-ophy and Biology). Cambridge University Press, 2005 Sahotra Sarkar and Anya Plutynski eds. A Companion to the Philosophy of Biology, Wiley, 2008 Anouk Barberousse, cours S2 Philosophie de l'expertise scientifique Ce séminaire se propose de développer une réflexion sur la place de l'expertise scientifique dans les sociétés démocratiques contemporaines. Pour se faire, seront d'abord abordées les questions qui ont trait à l'expertise en général, au statut des experts par rapport aux profanes, au conflit d'experts, ainsi que la notion de confiance épistémique. La première partie sera donc orientée vers l'épisté-mologie du témoignage. La seconde partie sera consacrée à l'analyse d'exemples contemporains d'expertise scientifique, dont celui du GIEC, Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Etude du Climat. A travers ces exemples seront discutées les questions de la structure des communautés scientifiques et de la réception des rapports d'expertise par les décideurs politiques. Coady, C. A. J. (1992). Testimony. Oxford: Clarendon Press. Alvin Goldman Experts: Which Ones Should You Trust? Philosophy and Phenomenological Research, Vol. 63, No. 1. (Jul., 2001), pp. 85-110. Goldman, Alvin (1999). Knowledge in a Social World. Oxford: Clarendon Press. Hardwig, John (1985). "Epistemic Dependence," Journal of Philosophy 82: 335-49. Hardwig, John (1991). "The Role of Trust in Knowledge," Journal of Philos- ophy 88: 693-708. Kitcher, Philip (1993). The Advancement of Science. New York: Oxford University Press. Philip Kitcher, Science, vérité et démocratie, Paris, Presses Universitaires de France, 2010, 346 p.

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Evan Selinger and Robert P. Crease (Editors) The Philosophy of Expertise, Columbia University Press, 2006

Christian BONNET, Jean-François BRAUNSTEIN et Pierre WAGNER Cours de mise à niveau en philosophie

Résumé Le cours de mise à niveau en philosophie s’adresse aux étudiant(e)s qui souhaitent s’inscrire en

Master 2 « LoPhiSC » alors qu’ils n’ont pas suivi le cursus classique, de la licence au Master 1 de philosophie ; il s’agit notamment des étudiant(e)s d’origine scientifique.

L’objectif est de fournir aux étudiant(e)s concernés les éléments de base d’un cours d’histoire de la philosophie et de philosophie générale. Ce cours est organisé en une série de leçons au cours desquelles nous examinons quelques-uns des principaux systèmes de philosophie et nous introdui-sons et analysons un choix de problèmes classiques en philosophie. Sont également offerts dans cet enseignement une initiation à la recherche bibliographique en philosophie, une formation aux exer-cices classiques de la réflexion philosophique (dissertation philosophique, explication de textes). Certaines séances sont consacrées à des exercices pratiques effectués à partir de sujets de philoso-phie générale. On demande aux étudiant(e)s de lire une liste limitée mais significative d’œuvres majeures tirées de l’histoire de la philosophie. Les étudiant(e)s rédigent dissertations et commen-taires de textes qui font l’objet d’une évaluation.

Cet enseignement de mise à niveau en philosophie est aussi le lieu où les étudiant(e)s peuvent poser toutes sortes de questions relatives à des points qu’ils ne maîtrisent pas et qui seraient pré-supposés dans les séminaires de master 2 qu’ils suivent par ailleurs.

À titre indicatif, voici quelques-uns des sujets qui ont été abordés au cours des séances données les années précédentes :

- Physis et culture grecque : les Présocratiques

- Méthode et sagesse socratique - Science et dialectique chez Platon

- L’âme, le vivant selon Aristote

- Science et métaphysique chez Descartes

- Déterminisme et liberté : Spinoza, Leibniz

- La révolution copernicienne en philosophie : Kant

- Idée de progrès et philosophies de l'histoire : Condorcet, Hegel

- La philosophie comme thérapeutique selon Wittgenstein - Le rationalisme critique de Popper - Canguilhem et l'histoire des sciences

- Foucault et l'archéologie du savoir ; etc... Bibliographie

Des indications bibliographiques détaillées seront données au début de ce cours. Nous conseil-lons aux étudiant(e)s de lire, dès avant le début du cours, quelques-uns des livres suivants, que nous indiquons à titre d’exemples d’ouvrages particulièrement adaptés aux premières séances de ce tra-vail de mise à niveau en philosophie :

• Hadot, Pierre, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Paris, Gallimard, Folio-essais, 1995.

• Collectif, Un siècle de philosophie. 1900-2000, Paris, Gallimard, Folio-essais, 2000. • Les Présocratiques, Pléiade, Gallimard, 1988

• Platon, L’apologie de Socrate, Paris, Garnier-Flammarion. Ce cours aura lieu le jeudi, 9h-13h, à partir du 8 octobre 2015, pour 10 séances, à l’IHPST.

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Nadine de Courtenay Histoire et épistémologie de la mesure dans les sciences de la nature

S2 Mardi 13h -16h

Résumé

Ce cours se propose d’étudier les notions de grandeur, de système d’unités, de constante fonda-mentale, d’incertitude de mesure et d’intervalle de confiance en suivant leur évolution au cours de l’histoire.

Ce parcours conduira à revenir sur quelques grandes étapes de l’histoire des sciences de la na-ture dont on sera amené à évoquer les liens avec l’histoire des mathématiques. Il conduira égale-ment à aborder des questions touchant à l’histoire de la philosophie des sciences, avec l’essor du conventionnalisme et du positivisme logique, et à la philosophie des sciences, avec le problème de l’applicabilité des mathématiques à l’expérience ou celui de la nature des lois physiques.

De façon générale, le cours cherchera à donner des éléments pour réfléchir sur les manières dif-férentes dont les propriétés structurelles d’invariance de nos représentations par changement d’unités et de coordonnées, d’un côté, les propriétés de fiabilité de nos protocoles d’expérience, de l’autre, nous permettent (ou non) de nous prononcer sur l’objectivité de nos théories scientifiques.

1 Présentation générale du cours : thèmes, objectifs et méthode

2 Le problème de la mesure des grandeurs chez les Grecs

3 De la mathématisation du mouvement à la mathématisation des sciences baconiennes :

un nouveau rôle pour la mesure

4 Théorie de la mesure (1) – Définition des grandeurs et conditions de mesurabilité dans la

conception « classique » de la mesure

5 Théorie de la mesure (2) – La mesure et l’essor du positivisme : le rôle des conventions

dans l’élaboration scientifique

6 Théorie de la mesure (3) – La théorie représentationnelle de la mesure

7 La notion d’ « erreur » de mesure. Expérience, instrumentation et mesure

8 Qu’est-ce qu’un résultat de mesure ? Modèle probabiliste des données, procédé d’estimation et intervalle de confiance

9 Regard sur les débuts de la quantification dans les sciences humaines Ou : Plan d’expérience et inférences statistiques

10 Grandeurs dérivées et mesure indirecte : des lois numériques aux lois de la nature

11 Grandeurs dérivées et mesure indirecte : constantes fondamentales et systèmes d’unités

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12 Invariance, similitude et objectivité des représentations physiques

Jean Gayon, Philosophie de la biologie (S1) Le cours a lieu au premier semestre, mardi 9h-12h, IHPST Synopsis Le cours 2015-2016 est un cours d'approfondissement en philosophie de la biologie. Il ne présuppose pas nécessairement d'avoir suivi un cours de philosophie de la biologie en master 1. Il est susceptible d'intéresser tout étudiant de master désireux de mieux comprendre l'impact que les sciences de la vie ont sur la philosophie et les sciences humaines. Corrélativement, il présente un certain nombre de questions de philosophie de la biologie illustrant le rapport entre celle-ci avec la philosophie générale des sciences. Les principales questions abordées seront les suivantes

— Qu'est-ce que la philosophie de la biologie? — Principe de sélection naturelle: est-ce une tautologie, concept de fitness, question des

unités de sélection — Énoncés fonctionnels — Concept d'adaptation — Hasard et évolution — Génétique et philosophie — Concept d'espèce — Philosophie de la biologie et philosophie de la médecine — Évolution et idéologie : (1) eugénisme, (2) question relatives aux "races humaines" — Évolution et économie — Définition de la vie

Pour chaque cours, deux à quatre textes sont adressés aux étudiants par voie électronique au moins une semaine avant. Les étudiants doivent avoir lu attentivement tous les textes et préparé leurs ques-tions. Indications bibliographiques 1. Revues : La part la plus significative de la littérature en philosophie de la biologie se trouve dans des revues. Les ressources les plus significatives sont: Biology and Philosophy, Philosophy of Science, British Journal for the Philosophy of Science, History and Philosohpy of the Life Sciences, Biological Theory, Studies in History and Philosophy of the Biomedical Sciences.

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2. Quelques ouvrages d’ensemble (recueils et précis) Elliott Sober, ed., Conceptual Issues in Evolutio-

nary Biology, 3

e

ed., Cambridge (MA), MIT Press, 2006 (voir aussi la 1re éd., très différente). Michael Ruse, ed., The Oxford Handbook of Philosophy of Biology, Oxford, Oxford University Press, 2009. Mi-chael Ruse, ed., Philosophy of Biology, Amhearst (NY), Prometheus Books, 1999. David Hull & Mi-chael Ruse, eds., The Philosopohy of Biology, Oxford, Oxford University Press, 1998. Anya Plutynski & Sahotra Sarkar, eds. A Companion to the Philosophy of Biology, London, Blackwell, 2010. Alexander Rosenberg & Daniel McShea, Philosophy of Biology: a Contemporary Introduction, New York and Oxon, Routledge, 2008 (existe en version électronique libre accès; Kim Sterelny and Paul E. Griffiths, Sex and Death. An Introduction to the Philosophy of Biology, Chicago and London, 2010; Arthur Caplan, Tristram H. Engelhardt, & James McCartney, James (eds.), Concepts of Health and Disease. Interdi-sicplinary Perspectives, Reading MA), Addison-Wesley Publishing Company, 1981; Georges Canguil-hem, Le Normal et le pathologique, Paris, Presses Universitaires de France, Coll. « Quadrige », 1984; Maël Lemoine, La désunité de la médecine: essai sur les valeurs explicatives de la médecine, Paris Her-mann [1943], 2011; Christian Sachse, Philosophie de la biologie, Presses Polytechniques et Universi-taires Romandes; Thierry Hoquet et Francesca Merlin (éds.), Précis de philosophie de la biologie, Paris, Éditions Vuibert, 2014. 3. Sujets particuliers Pour chaque sujet traité dans le cours, une série de textes sera distribuée sous forme électronique (pour les recevoir, assurez-vous d’être inscrit sur la liste d’abonnement qui sera crée lors du premier cours; à défaut, adresser un courriel à [email protected]). Max Kistler S1 Philosophie de la physique Causalité et dispositions

Résumé Il n’existe plus de consensus sur l’analyse de la notion de cause : selon la doctrine généralement

acceptée depuis la révolution scientifique du 17e siècle et jusqu’à l’empirisme logique de la première moitié du 20e siècle, la notion de cause se réduit à celle de régularité et de loi. Cette assimilation de la causalité à la nomicité conduit à l’idée que toutes les explications sont causales. Or, au cours de la seconde moitié du 20e siècle, il est apparu que nombre d’explications scientifiques ne sont intuiti-vement pas causales : soit il n’existe aucun lien causal entre les états de choses désignés par les prémisses et la conclusion, soit on explique la cause par l’effet, plutôt que l’inverse. Depuis, les pro-positions d’analyses nouvelles de la causalité foisonnent : en termes de conditionnels contrefactuels, en termes d’augmentation de la probabilité, en termes de processus, ou en termes de manipulabili-té. En parallèle, et pendant la même période, entre le 17e siècle et le milieu du 20e, l’appel aux pou-voirs et dispositions était banni de l’explication scientifique. « Expliquer » le sommeil du fumeur d’opium par la vertu dormitive de l’opium est pire que ne rien dire puisqu’une telle démarche pro-duit l’illusion trompeuse de l’explication scientifique. Mais il s’est avéré que 1) l’appel aux pouvoirs et dispositions est tout aussi indispensable que l’appel aux causes, et ceci autant dans les explica-tions du sens commun qu’en science, et que 2) il est impossible d’analyser une attribution de dispo-

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sition par des expressions non-dispositionnelles ou, comme on dit, « catégoriques ». Le débat sur la nature de la causalité coexiste désormais avec un débat riche sur la nature des dispositions et leur rôle dans l’explication scientifique.

Bibliographie générale

• Anouk Barberousse, Denis Bonnay et Mikael Cozic, Précis de philosophie des sciences, Vui-bert 2011, chap III: La causalité.

• Jonathan Schaffer, The Metaphysics of Causation, Stanford Encyclopedia of Philosophy, http://plato.stanford.edu/entries/causation-metaphysics/, 2003.

• John Collins, Ned Hall, L.A. Paul, Counterfactuals and Causation : History, Problems and Prospects, in John Collins, Ned Hall, and L. A. Paul (éds.), Causation and Counterfac-tuals. Cambridge (Massachusetts), MIT Press, 2004, p. 1-57.

• Helen Beebee, Christopher Hitchcock, Peter Menzies (eds.), The Oxford Handbook of Cau-sation, Oxford University Press, 2009.

• Bruno Gnassounou et Max Kistler (dir.), Causes, pouvoirs, dispositions en philosophie. Le re-tour des vertus dormitives. Paris, PUF, 2005.

• Bruno Gnassounou et Max Kistler (dir.), Les dispositions en philosophie et en sciences, Paris, CNRS Editions, 2006.

Evaluation

Analyse et présentation orale d’un ou plusieurs articles ou chapitres de livres, choisis avec l’accord de l’enseignant. Ce travail doit également être rédigé.

Michel Morange Séminaire sur l’histoire de la biologie (S2)

(Lieu : IHPST, 13 rue du Four, 2ème étage, tous les mardis du second semestre de 9H a 12H)

Ce cours vise à offrir un tableau général de l’histoire des sciences du vivant, depuis leurs pre-miers pas dans l’antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. Ce cours est complémentaire de celui de philosophie de la biologie proposé par le Professeur Jean Gayon au premier semestre, mais il peut être pris indépendamment. La présentation sera chronologique pour respecter la dynamique de développement des connaissances scientifiques, mais certains épisodes et questions recevront une attention particulière : - La place de l’expérimentation dans les sciences du vivant - William Harvey, et la mécanisation du vivant - Les évolutions de la classification, de l’antiquité à aujourd’hui - Le visage contrasté de la Renaissance - Le rôle de l’alchimie - Le vitalisme, et l’essor de la biologie - De Lavoisier à la biochimie, en passant par la chimie physiologique - La théorie de l’évolution, de Buffon à la Synthèse Moderne - La difficile naissance d’une science de l’hérédité - La « molécularisation » du vivant - La place croissante de l’écologie : écologie scientifique et écologie politique Evaluation

Les étudiants travailleront sur douze textes (sources primaires ou secondaires) : six textes seront donnés, et les six autres seront laissés au choix de chaque étudiant, en fonction de ses intérêts propres. La notation sera faite sur un court document (10 000 signes) justifiant le choix de ces six textes, et sur une discussion portant à la fois sur l’ensemble des textes, et sur le contenu du cours. Mots clés : vie ; continuités ; discontinuités

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Marco Panza Philosophie des Mathématiques (S1) Quelques Racines Classiques de la Philosophie des Mathématiques : Platon, Aristote, Euclide, Pappus, Pro-clus et Kant

RESUME La réflexion philosophique sur les mathématiques est aussi ancienne que la philosophie elle même. Plus que cela : on pourrait même dire qu’elle est en quelques sorte constitutive de la tradition philo-sophique dans laquelle nous plongeons. Bien que devenue dans le dernier siècle et demi un do-maine très spécialisé et techniquement connoté, la philosophie des mathématiques a aujourd’hui un contenu disciplinaire qui reflète largement cette intime connexion originaire. L’usage habituel du terme ‘platonisme’ (encire qu’avec un ‘p’ minuscule pour souligner qu’il s’agit d’un usage technique plutôt que historiquement chargé) manifeste ceci de manière explicite. Mais il y bien plus que cela. Un autre exemple immédiat est donné par la persistance d’une réflexion sur l’analyticité et ou le caractère a priori des vérités mathématiques (s’il s’agit bien de vérités…) : un thème qui renvoie bien plus loin qu’à Kant, jusqu’à la tradition de la l’analyse en tant que forme de l’argumentation, qui joue un rôle centrale dans la philosophie d’Aristote.

Le but du cours sera de parcourir certaines des thèmes classiques que la philosophie des ma-thématiques contemporaine retrouve dans nombreux de ses débats. Cela ne pourra pas se faire de manière exhaustive. Quelques exemples, possiblement connectés entre eux devrons suffire à faire sentir la force et l’actualité de ces racines.

La bibliographie que suit est indicative. Elle sera précisée pendant le cours. Bibliographie.

• Passages choisis de : Platon, Théétète, Philèbe, Phèdre, Gorgias, Menon, République, Septième lettre ; Aristote, Analytiques premiers et seconds, Physique, Métaphasique, Étique à Nicomaque ; Euclid, Éléments, Données ; Pappus, Les Collections Mathématiques, livre VII ; Proclus, Commentaires au premier livre des Éléments d'Euclide ; Kant, Recherche sur l’évidence des principes de la théologie et de la morale, Première Critique, Prolégomènes.

• D. Bostock, Philosophy of Mathematics : An Introduction, Oxford University Press, Oxford - New York, 2009.

• M. F. Burnyeat, « Platonism and Mathematics : A Prelude to Discussion », in A. Graeser (ed.), Mathematics and Metaphysics in Aristotle, Haupt, Bern et Stuttgart, 1987, pp. 213-40.

• M. Friedman, Kant and the Exact Sciences, Harvard, University Press, Cambridge (Mass.), London, 1992.

• M. Friedman, Kant’s Construction of Nature: A Reading of the Metaphysical Foundations of Natural Science, Cambridge University Press, Canbridge, 2013.

• T. L. Heath, Mathematics in Aristotle, Oxford University Press, Oxford, 1949. • J. Hintikka et U. Remes, The Method of Analysis, D. Reidel, Dordrecht, 1974. • J. Lear, « Aristotle’s philosophy of mathematics », Philosophical Review , 91, 1982 pp. 161-

192. • I.Mueller, « Aristotle on Geometrical Objects », Archiv fu ̈r Geschichte der Philosophie, 52,

1970, pp. 156- 171. • I. Mueller, Philosophy of Mathematics and Deductive Structure in Euclid's Elements,

MIT Press, Cambrudge (Mass.), 1981. • M. Panza et A. Sereni, Introduction à la Philosophie des Mathématiques, Flamamrion, Patis,

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2013. • R. Pettigrew, « Aristotle on the subject matter of geometry » Phronesis , 54, 2009, 239-

260. • R. Pettigrew , « Platonism and Aristotelianism in Mathematics », Philosophia Mathemati-

ca 16(3), 2008, pp. 310-332

Le cours aura lieu le mercredi de 16h00 à 19h00 à l’IHPST aux dates suivantes : Octobre 2015, 21 et 28 Novembre 2015, 4 (de 13h00 à 15h00) 18 et 25 Décembre 2015, 2, 9, 16 Jean-Baptiste Rauzy Théorie de la connaissance (S1) Constructionnismes : De Carnap à Chalmers Le constructionnisme est d’abord entendu comme un concept historiographique au moyen duquel on aimerait attirer l’attention sur une famille de textes dont la partie centrale est occupée par l’Aufbau de Carnap, mais dont les limites sont assez vagues pour pouvoir faire l’objet d’une discus-sion parmi les spécialistes de la philosophie du vingtième siècle. On peut, par exemple, se demander si l’on doit y faire figurer les Principia eux-mêmes, ou seulement les textes qui en précisent l’usage philosophique ; certains textes de Whitehead, dont « La théorie relationniste de l’espace » et de l’Enquiry de 1919 ; éventuellement la logique de Johnson et la thèse de Nicod. Quant à Structure de l’apparence, on aurait bien fait de ce rejeton tardif un terminus ad quem du massif constructionnel, mais les propositions récentes de David Chalmers nous invitent à en reculer considérablement les limites et à considérer que le dossier est loin d’être clos. Dans ce cadre général, le cours prendra principalement appui sur le texte de Chalmers et sur la va-riété des usages de la scrutabilité, qui en constituera le fil directeur.

Références

Chalmers, D. (2012) Constructing the World, Oxford University Press.

Goodman, N. (1949) « Some Reflections on the Theory of Systems », Philosophy and Phenomenological Research, 9, pp. 620-626 (repris dans PP, pp. 33-40).

– (1963) « The significance of Der logische Aufbau der Welt », in : Schilpp, P. A. (éd.) The Philoso-phy of Rudolf Carnap, pp. 545-558.

– (19773) (SA) The Structure of Appearance, D. Reidel (trad. fr. La structure de l’apparence coor-donnée par J.-B. Rauzy, Vrin, 2004).

Johnson, W. E. (1921) Logic, Cambridge University Press, vol I, II & III

Friedman, M. (2011) « Carnap on Theoretical Terms : Structuralism without metaphysics », Synthese, 180, pp. 249-263.

Nicod, Jean (19231) (19622) La géométrie dans le monde sensible, Paris : PUF.

Psillos, S. (1999). Scientific realism: How science tracks truth, London : Routledge.

Whitehead A.-N. (1916) « La théorie relationniste de l’espace », Revue de métaphysique et de morale, 23/3, pp. 423-454.

– (1919) An Enquiry Concerning the Principles of Natural Knowledge, Cambridge : Cambridge Uni-versity Press.

Jean-Baptiste RAUZY (S2)

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LeibniXX : thèmes leibniziens dans la philosophie d’aujourd’hui Russell, Sellars, Bergmann, Strawson, Parsons, Wiggins, Zalta, Yablo, Peacocke. Tous ces auteurs ont en commun d’aborder la logique et la métaphysique de Leibniz comme quelque chose qui n’est pas extérieur à leur propre spéculation ; tous traitent ce grand personnage de manière non-déférente. Mais parlent-ils vraiment de lui ? Ou bien faut-il faire valoir les droits d’une autre entité qui serait leur dénominateur commun ? Tous, sans exception, pourraient être pris en flagrant délit d’anachronisme ou d’inexactitude. Russell – qui n’est pas dans cette affaire l’historien le moins scrupuleux – reproche à Leibniz de n’avoir pas disposé d’une grammaire de la logique qui n’a vu le jour que deux siècles après la composition des Recherches générales. Bergmann fait appel à la notion de type, Parsons à la sémantique intensionnelle, Zalta à la distinction entre encoder et exemplifier. Mais il faut aussi reconnaître que tous font aussi référence à des passages ou des fragments que Leibniz a effectivement écrits et avec lesquels chacun tente au moins d’établir une sorte de pont. La constitution d’un LeibniXX est l’occasion d’une entrée dans la philosophie des relations, dans la fiction et le fictionalisme, dans la théorie des concepts et des conceptions implicites, dans la relation de la justification à la raison suffisante, enfin dans la métaphysique de l’identité et de l’individu. Références Bergmann, G. (1947) « Russell on Particulars », The Philosophical Review, 56/1, p. 59-72, repris dans :

Collected Works, Vol. I, The metaphysics of logical Positivism, ch.3.

— (1956) « Russell’s Examination of Leibniz Examined », Philosophy of Science, 23/3, p. 175-203, (repris dans : Meaning and Existence, 1960, The University of Wisconsin Press, p. 155-188).

Peacocke, C. (1998) « Implicit Conceptions, Understanding and Rationality », Philosophical Issues, Vol. 9, Concepts (1998), pp. 43-88.

– (1998) « Implicit Conceptions, the "A Priori," and the Identity of Concepts », Philosophical Issues, Vol. 9, Concepts (1998), pp. 121-148.

Russell, B. (1900) A Critical Exposition of the Philosophy of Leibniz, Cambridge University Press, Cam-bridge.

Parsons, T. (1978) « Nuclear and Extranuclear Properties, Meinong and Leibniz », Noûs, 12, p. 137-151.

Sellars, W. (1948) (1949) « On the Logic of Complex Particulars », Mind, 58, p. 306-338 (repris dans Pure Pragmatics and Possible worlds. The Early Essays of Wilfrid Sellars, J. Sicha (ed.), Ridgeview Publishing Company, 1980, p. 157-196).

— (1952) « Particulars », Philosophy and Phenomenological Research, 13/2 p. 184-199 (repris dans : Science Perception and Reality, Ridgeview Publishing Company, (19631 & 19912) p. 282-297.

(1959) « Meditations Leibnitziennes », Philosophical Perspectives ; History of Philosophy, Ridgeview Pub. Comp.

Strawson, P. F. (1959) Individuals, Methuen & C°, Londres, trad. fran. par A. Shalom et P. Drong, Les individus, Le Seuil Paris, 1973.

Yablo, S. (1987) « Identity, Essence and Indiscernability », The Jouranl of Philoophy, 84/6, p. 293-314.

Wiggins, D. (1996) « Sufficient Reason : A Principle in Diverse Guises, both Ancient and Modern » in : Acta Philosophica Fennica, Vol. 61, p. 117-132.

Zalta, E. N. (1983) Abstract Objects : An Introduction to Axiomatic Metaphysics, D. Reidel, Dordrecht

– (2000) « A (Leibnizian) Theory of Concepts », Philosophie Geschichte und logische Analyse / Logi-cal analysis and History of Philosophy, 2 ; p. 137-183.

Pierre Wagner Philosophie de la logique (M2 S2) Inférence et conséquence logique

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Après avoir rappelé certaines critiques contemporaines de la relation sémantique de con-séquence logique, dont la définition remonte à un célèbre article de Tarski paru en 1936, on examinera la variété des approches syntaxiques de la relation d’inférence et on discutera les usages qui en sont fait dans la philosophie de la logique contemporaine. Bibliographie BELNAP N. (1961) Tonk, Plonk, and Plink, Analysis, 22, p. 130-134, trad. fr. C. Degrémont et

L. Keiff, Tonk, plonk et plink, in Bonnay et Cozik, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.

BRANDOM R. (2000) Articulating Reasons. An Introduction to Inferentialism, Harvard University Press.

ETCHEMENDY J. (1990) The Concept of Logical Consequence, Cambridge, Mass., Harvard U. P. GENTZEN G., Recherches sur la déduction logique, 1934-1935, trad. fr. Paris, PUF, 1955. MARTIN-LÖF P. (1987) Truth of a proposition, evidence of a judgment, validity of a proof,

Synthese, 73, p. 407-420. PRIOR A. (1960) The Runabout Inference-ticket, Analysis, 21, p. 38-39. Tr. fr., Carte blanche

pour les inférences, in Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009. READ S. (1994) Formal and material consequence, Journal of Philosophical Logic, 23, p. 247-

265. SHAPIRO S. (2005) Logical Consequence, Proof Theory, and Model Theory, in S. Shapiro,

éd., The Oxford Handbook of Philosophy of Mathematics and Logic, Oxford University Press, p. 651-670.

SUNDHOLM G. (2012) “Inference versus consequence” revisited: inference, consequence, conditional, implication, Synthese, 187, p. 943-956.

TARSKI A. (1936) Über den Begriff der logischen Folgerung, Actes du congrès international de philosophie scientifique, Sorbonne, Paris, 1935, vol. VII, trad. fr. Du concept de consé-quence logique, in Bonnay et Cozic, Philosophie de la logique, Vrin, 2009.