Master Mention Psychologie

MASTER 2

Spécialité

PSYCHOLOGIE COGNITIVE FONDAMENTALE ET APPLIQUEE

(PCFA)

Dorine Vergilino-Perez - Responsable de la spécialité

dorine.vergilino-perez@parisdescartes.fr Bureau 4038, tel : 01 76 53 29 47

ANNEE UNIVERSITAIRE 2018-2019

CENTRE HENRI PIERON 71 avenue Edouard Vaillant – 92774 Boulogne-Billancourt Cedex

Site : www.psycho.univ-paris5.fr

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Présentation de la spécialité

La spécialité "Psychologie Cognitive Fondamentale et Appliquée" est l'une des dix spécialités proposées dans le Master mention Psychologie de l'Université Paris Descartes. Elle accueille 15 étudiants en M1 et 15 étudiants en M2.

L’objectif de la spécialité est de former des spécialistes de haut niveau dans le domaine de la

psychologie cognitive, ayant vocation à exercer dans les métiers de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'ingénierie. L'insertion professionnelle des diplômés pourra se faire :

(i) au sein de structures publiques de recherche (laboratoires publics dans les Universités ou les Organismes de Recherche),

(ii) au sein de structures privées de recherche (laboratoires privés, centres Recherche et Développement d'entreprises, cabinets d'étude ou de conseil).

Les compétences visées sont celles attendues dans différents secteurs professionnels, public notamment (organismes publics territoriaux ou nationaux), mais également le milieu de l’entreprise (secteur multimédia et du jeu vidéo, secteur publicitaire, secteur alimentaire et parfums, secteur automobile, etc.). En effet, le monde de l’entreprise avec son souci d’améliorer la productivité et la qualité l’amène de plus en plus à recruter des personnels capables de mettre en place une recherche pour répondre aux besoins spécifiques et pratiques de l’entreprise.

La formation offerte aux étudiants leur permettra d'acquérir des connaissances théoriques avancées

sur les principales fonctions cognitives mais également un socle solide de compétences à la fois méthodologiques, statistiques et techniques, nécessaire à la mise en place d'une démarche expérimentale appropriée à toute recherche fondamentale ou appliquée. Ainsi, la formation aux outils et méthodes les plus récents occupera une part non négligeable. Pour cela, seront dispensés

(i) des enseignements théoriques de haut niveau sur les grandes fonctions cognitives (perception, action, mémoire, langage…) basés sur les recherches les plus récentes,

(ii) des enseignements statistiques et méthodologiques (chronométrie mentale, techniques psychophysiques, analyses de données, etc.)

(iii) des enseignements techniques dans lesquels les étudiants seront formés aux nouvelles technologies de recherche par une mise en application directe sur les plates-formes d'enregistrement du comportement humain présentes au sein des laboratoires (réalité virtuelle, oculomotricité, contrôle postural, système d'enregistrement du membre supérieur, électrophysiologie).

La spécialité s'appuie sur les compétences d'enseignants-chercheurs en psychologie appartenant à deux universités membres de Sorbonne Paris Cité -Paris Descartes et Paris 13-, et est adossé en rattachement principal à deux laboratoires de l’Institut de Psychologie : le Laboratoire Vision Action Cognition (http://recherche.parisdescartes.fr/VAC), et le laboratoire Mémoire et Cognition (http://recherche.parisdescartes.fr/LaboratoireMemoireCognition).

Les connaissances et compétences dispensées par cette spécialité permettant soit une poursuite d'étude en doctorat au sein d'un laboratoire, soit une insertion professionnelle en tant qu’ingénieur ou consultant dans le domaine de la recherche appliquée, du conseil et de l'évaluation cognitive, la structuration pédagogique permettra aux étudiants de s'orienter progressivement vers le secteur professionnel de leur choix.

(i) En 1ère année de Master, les étudiants devront réaliser un projet de recherche fondamentale dans l'un des laboratoires de recherche auxquels la spécialité est adossée et un stage professionnel de 220 heures au sein d'une structure de recherche concernée par la recherche appliquée (organisme de recherche, entreprises, cabinet de consultant...).

(ii) En 2nde année de Master, selon leur choix professionnel, les étudiants se dirigeront soit vers un stage de recherche fondamentale dans la perspective de poursuivre en doctorat, soit vers un stage de recherche appliquée de 280h dans la perspective d'une insertion professionnelle rapide en fin de Master.

Seuls les étudiants totalisant 500 heures de stage professionnel encadrés par un psychologue exerçant depuis au moins 3 ans pourront bénéficier du Titre de Psychologue.

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Rentrée premier semestre – 17 Septembre 2018

Rentrée deuxième semestre – 21 Janvier 2019

Semaines de suspension : Semaines sans enseignement en présentiel - ni cours ni TD - pour permettre l’avancement des travaux personnels des étudiants : - du lundi 29 octobre au vendredi 2 novembre 2018 - du lundi 4 mars au vendredi 8 mars 2019

VACANCES UNIVERSITAIRES

Fin d’année : du samedi 22 décembre 2018 au lundi 7 janvier 2019 au matin

Printemps : du samedi 20 avril 2019 au lundi 6 mai 2019 au matin

SECRETARIAT PEDAGOGIQUE Bureau 2052 (2ème étage) – Soraya Moussaoui Tél : 01.76.53.31.11 BUREAU DES STAGES Bureau 2048 (2ème étage) Tél. 01.76.53.29.55 bureau-des-stages@psychologie.parisdescartes.fr http://www.psycho.univ-paris5.fr/spip.php?rubrique62

BIBLIOTHEQUE Entrée dans la Galerie des Amphithéâtres - au sous-sol Lundi au vendredi : 9H-19h30 Samedi : 10H -17 H IMPORTANT : Si vous venez d’une autre université que Paris Descartes, des séances de formation à l’usage des ressources documentaires et bases de données informatisées sont organisées en début d’année. Prendre contact avec bibliothequepieron@parisdescartes.fr

TESTOTHEQUE Consultation et conseils d’utilisation – au sous-sol, en entrant dans la bibliothèque à droite.

ENVIRONNEMENT NUMERIQUE DE TRAVAIL (ENT) L'Université Paris Descartes met à la disposition de ses étudiants un Environnement Numérique de Travail avec un compte informatique composé d'un identifiant et d'un mot de passe personnel.

Après avoir effectué votre 1ère inscription à Paris Descartes, vous devez impérativement activer votre compte mail étudiant car certaines informations vous seront adressées par ce moyen.

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Organisation pédagogique générale

Le diplôme s’organise sur deux années conçues de manière à proposer une progression à la fois dans les enseignements théoriques fondamentaux mais aussi dans la pratique même de la recherche. En M1, les UE se partagent entre enseignements théoriques sur les fonctions cognitives, enseignements méthodologiques et statistiques. Certaines UEs sont mutualisées avec d'autres spécialités sur la base d'articulations méthodologiques et interdisciplinaires. Le même principe est appliqué en M2 avec des volumes horaires moindres et l'introduction d'enseignements pratiques, consacrés aux techniques de pointe et aux pratiques expérimentales en laboratoire. Le volume horaire exigé pour le stage de recherche en laboratoire et/ou en structure privée est conséquent à la fois en M1 et en M2 afin de permettre la mise en œuvre des compétences pratiques et techniques attendues à l’issue de la formation. Chaque semestre comporte douze semaines de cours en présentiel.

En M2, les enseignements en présentiel ont lieu sur 3 jours, 2 jours par semaine (jeudi et vendredi) sont laissés vacants pour réaliser le stage professionnel (associé au mémoire de recherche appliquée) ou le stage de recherche (associé au mémoire de recherche fondamentale).

Pour obtenir le diplôme de Master 2, vous devez valider : 1ER SEMESTRE

5 UE obligatoires

1 UE obligatoire stage (STF3)

Rapport de stage (rapport intermédiaire)

1 UE obligatoire recherche (RCF3)

Mémoire de recherche (rapport intermédiaire)

2EME SEMESTRE

2 UE obligatoires

1 UE obligatoire stage (STF4)

Stage, rapport de stage avec soutenance

Journée Déontologie

1 UE obligatoire recherche (RCF4)

Mémoire de recherche avec soutenance

Option proposée en complément de tout Master : Préparation et passation du TOEIC Test of English for International Communication Le TOEIC est une certification standardisée, permettant d'évaluer le niveau d'anglais des locuteurs non-anglophones tant au niveau de l'écrit que de l'oral. Ces tests visent en particulier à évaluer les connaissances du candidat dans un contexte professionnel, sans jamais entrer dans un jargon technique spécifique. Plus de cinq millions de tests sont corrigés chaque année dans le monde, dont des centaines de milliers en France. Une préparation au TOEIC sera proposée en cours d’année aux étudiants sur la base du volontariat. Elle suppose de participer à cinq séances de deux heures. La passation du test sera ensuite organisée à l’Institut. Préparation et passation du TOEIC font l’objet de la perception d’un droit complémentaire spécifique aux droits d’inscription.

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Listes des UE, de leurs volumes horaires et de leurs Modalités de Contrôle de Connaissances (MCC)

Semestre 1 Intitulé UE ECTS Volume Horaire

MCC

CM TD CC% CT%

UE 1 – AD2A Analyse des données avancées 4 18 18 50 50

UE 2 – MAPP Mémoire et Apprentissage 2 18 100

UE 3 – LACO Langage et Compréhension 3 18 50 50

UE 4 – EVCE Evaluation Cognitive et Ergonomique 3 24 100

UE 5 – TEPE Ecue RVCO Ecue OMCO Ecue TECO

Techniques et Pratiques Expérimentales Réalité Virtuelle et Cognition Oculomotricité, Motricité et Cognition Techniques Electrophysiologiques et Cognition

7

54 (18) (18) (18)

100

UE 6 – STF3 Au choix Stage – Tutorat Individuel 4 2 Rapport

intermédiaire Ecue SRF3 Stage Recherche

Ecue SPF3 Stage Professionnel

UE 7 – RCF3 Au choix Ecue RFF3 Ecue RAF3

Recherche– Tutorat Individuel Mémoire recherche fondamentale Mémoire Recherche Appliquée

7

2 Mémoire

intermédiaire

Totaux (ects / heures) 30 78 76

Volume horaire Total S1 (Hors stage) 154

Semestre 2 Intitulé UE ECTS Volume

Horaire MCC

CM TD CC% CT%

UE 1 – Au choix UE PRAR Ecue EPIS Ecue SDOC

UE OM3R

Pratiques de Recherche Epistémologie en Psychologie Séminaire de préparation au Doctorat

Méthodes de recherches en neurosciences cognitives et imagerie cérébrale pour la psychologie

4 V

4

6 6

18

12 6

18

100 V

100

UE 2 – PACT Perception et Action 2 18 100

UE 3 – STF4 Ecue DEO1 Au choix Ecue SRFA Ecue SPF4

Stage Journée de Déontologie Stage Recherche – Tutorat Individuel Stage Professionnel – Tutorat Individuel

V

10 10

3

3

2 2

V

Rapport Rapport avec soutenance

UE 4 – RCFA Au choix UE RFF4 Ecue MRF4 Ecue SDOC

UE RAF4

Recherche Mémoire de recherche fondamentale Mémoire de recherche avec soutenance Séminaire de préparation au Doctorat

Mémoire de recherche appliquée avec soutenance

14

2 6

2

Mémoire avec

soutenance

V

14

6 V

Mémoire avec soutenance

Totaux (ects / heures) 30 33 à 45

25 à 31

Volume horaire Total S2 (Hors stage) 58 à76

Volume horaire Total M2 (Hors stage) 212 à 230

S1 M2 PCFA 2018 - 2019

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI

9h00-12h Salle 2029

TECO Techniques électrophysiologiques

et Cognition (V Lacorte)

Semaine 7 à 12 Du 05/11 au 10/12

8h30-10h30 Salle 1030

EVCE Evaluation Cognitive et

Ergonomique (D Vergilino-Perez & J. Nelson)

10h45-12h15 Salle 3027

AD2A TD Analyse des données avancées

(T. Alexopoulos)

10h45-12h15 Salle 1011

MAPP Mémoire et Apprentissage

(P.Piolino & S. Nicolas)

13h15-16h15 Salle 2029

OMCO Oculomotricité, Motricité et

Cognition (P Senot)

Semaine 7 à 12 Du 05/11 au 10/12

17h-18h30 Salle 1045

AD2A CM Analyse des données avancées

(T. Alexopoulos)

RVCO

Réalité Virtuelle et Cognition (P Piolino)

14h-17h Salle 3028

Semaine 7 à 12

Du 06/11 au 11/12

14h-17h Salle 1017B

LACO Langage et compréhension (H Megherbi) Semaine 1 à 6 Du 18/09 au 23/10

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S2 M2 PCFA 2018 - 2019

LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI

9h00-10h30 Salle 2030

OM3R (CM) Méthodes de recherche en

neurosciences cognitives et imagerie cérébrale pour la psychologie

(A Cachia)

10h45-12h15 Salle 3033

OM3R (TD) Méthodes de recherche en

neurosciences cognitives et imagerie cérébrale pour la psychologie

(A Cachia)

13h30-15h00 Salle 1042

PACT Perception et Action

(K. Doré-Mazars & D. Vergilino-Perez)

15h-17h Salle 3016

SDOC (semaine B)

salle 3014

Séminaire de préparation au doctorat (E. Siéroff)

EPIS (semaine A) (G. Borst)

PREMIER SEMESTRE

AD2A – Analyse des données avancées

Responsable : T. Alexopoulos

18h CM ET 18h TD (1h30 CM et 1h30 TD/semaine sur 12 semaines) CM : mercredi de 17h à 18h30 - Salle 1045 TD : mardi de 10h45 à 12h15 - Salle 3027 Le cours abordera les Modèles Linéaires Généraux qui regroupent dans un cadre unifié une vaste gamme d’outils communément utilisés pour analyser tous les plans univariés et multivariés. Nous aborderons à l’aide d’exemples des analyses de données plus spécifiques (ex : temps de réactions ; données physiologiques), ainsi que des techniques spécialisées telles que l’analyse de médiation et la détection de données aberrantes. Ceci nous donnera l’occasion de former les étudiants à l’utilisation de logiciels plus flexibles et puissants tels que R. Compétences visées Maîtriser les outils spécifiques à chaque type de données. Conduire des analyses plus spécialisées en fonction des hypothèses. Connaissance des principales approches et tests statistiques dans l’analyse des données quantitatives et l’utilisation de logiciels statistiques avancés.

Modalités de contrôle des connaissances: 50 % contrôle continu et examen final

MAPP – Mémoire et Apprentissage

Responsables : P. Piolino et S. Nicolas

18h CM (1h30/semaine sur 12 semaines) CM : mercredi de 10h45 à 12h15 - Salle 1011 Présentation des mécanismes explicites et implicites de la mémoire et des apprentissages avec l'exposition des principales lois d'apprentissage. Les paradigmes classiques de laboratoire seront exposés, ainsi que des tâches portant sur du matériel plus écologiques. les résultats comportementaux et en neuroimagerie permettront de discuter les mécanismes d'évolution et d'involution en fonction de l'âge ainsi que les facteurs d'optimisation et les facteurs délétères. Compétences visées : Connaissances théoriques approfondies des mécanismes explicites et implicites d'apprentissage et de la mémoire. Connaissance de leurs bases neurocognitives.

Modalités de contrôle des connaissances: 100 % contrôle continu

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LACO – Langage et Compréhension

Responsable : H. Megherbi

Cours : Le mardi de 14h à 17h00 – salle 1017B Les 6 1ères semaines (semaine du 19/09 à semaine du 24/10)

Etude des processus et mécanismes engagés dans la lecture et la compréhension: mot, phrase, texte

Ce cours a pour objectifs théoriques la présentation et l’étude des modèles cognitifs et neuroscientifiques consacrés au traitement du langage. Les processus cognitifs engagés aux différents niveaux de traitement - unités infra-lexicales, mot, phrase et texte/discours seront étudiés avec l’appui de lectures d’articles scientifiques issus de la psychologie cognitive et des neurosciences. Les relations entre le langage oral et le langage écrit seront envisagées. Les objectifs appliqués viseront à présenter différents outils d’évaluation et les mesures associées aux différents niveaux de traitement. Enfin, le cours aura pour objectif de présenter quelques pistes et outils destinés à la remédiation cognitive du langage. Des domaines d’application dans le monde de l’entreprise ainsi que dans le monde de la recherche seront présentés. Outre l’étude d’articles, le cours s’appuiera sur la présentation d’expérimentations du domaine.

Compétences visées : - Acquisition de connaissances sur le fonctionnement langagier et sur les modèles

théoriques. - Acquisition de connaissances dans le domaine de la mesure du langage, de l’évaluation et

de la remédiation. - Sensibilisation aux domaines d’application, à l’utilisation des outils. - Développement d’une réflexion théorique sur le langage écrit mais également sur les liens

entre langage oral et langage écrit. - Approfondissement d’une réflexion méthodologique sur la conduite de recherches

expérimentales et neuroscientifiques.

Modalités de contrôle des connaissances: 50 % contrôle continu et examen final

EVCE – Evaluation Cognitive et Ergonomique

Responsables : D. Vergilino-Perez et J. Nelson

24h CM (2 heures / semaine sur 12 semaines) Cours : mardi de 8h30 à 10h30 - Salle 1030

Le cours présentera les différents types d’évaluation en articulant les apports théoriques de la psychologie cognitive et les questions pratiques posées sur les différents terrains dans les domaines de la recherche appliquée, du conseil et de l'évaluation.

Seront abordés les méthodes de création, de validation et d’utilisation de différents tests cognitifs, les méthodes d’évaluation et d’intervention centrées sur l’aide à la personne (conception d’aides cognitives, aide à la mobilité….), l’analyse et l’expertise des besoins et des comportements des utilisateurs, l’ergonomie et l’usage des produits et services proposés (acceptabilité, utilisabilité et efficacité).

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Compétences visées : Acquisition de compétences théoriques indispensables dans les activités professionnelles liées à au conseil et à l’évaluation. Sensibilisation aux problèmes de diagnostic, de remédiation et de prévention dans le domaine de l’aide à la personne

Modalités de contrôle des connaissances: 100 % contrôle continu

TEPE – Techniques et Pratiques Expérimentales

ECUE RVCO – Realité virtuelle et cognition

Responsable : P. Piolino 18h TD (3h/semaine les 6 dernières semaines) TD : Le mardi de 14h à 17h00 – salle 3028 TD les 6 dernières semaines (semaine du 07/11 à semaine du 12/12)

L’objectif de cette ECUE est de permettre aux étudiants d’articuler les apports théoriques issus de la psychologie cognitive, les bases scientifiques de la réalité virtuelle (RV) et les différents domaines d’application. Après un historique sur l’émergence de la RV dans le domaine de la cognition, cette UE passe en revue sur le plan théorique les domaines de définition et les apports bénéfiques et les limites de la RV et de la cyberpsychologie, et souligne de grands domaines d’applications comme la cognition spatiale et la mobilité, l’ergonomie cognitive, la cognition sociale, la cognition incarnée, la psychopathologie et la neuropsychologie.

Au plan pratique, les enseignements porteront sur les thèmes suivants :

Méthodes et outils de conception d’environnements virtuels Comparaison de différents modes d’immersion et notion de sentiment de présence Comparaison virtuel /réel Conception d’expériences en réalité virtuelle

ECUE OMCO – Oculomotricité, Motricité et Cognition

Responsable : P. Senot 18h TD (3h/semaine les 6 dernières semaines) TD : Le lundi de 13h15 à 16h15 – salle 2029 TD les 6 dernières semaines (semaine du 06/11 à semaine du 11/12)

L’objectif de cette ECUE est de fournir à l’étudiant des connaissances pratiques sur les

principales méthodes d’enregistrement des mouvements corporels (œil, main, posture). Les étudiants seront formés du point de vue pratique à l’utilisation de différents dispositifs d’enregistrement des mouvements depuis l’étape de la création de l'expérience jusqu’au prétraitement des résultats. Les étudiants participeront par petits groupes à la mise en place d’une expérience, à la passation de participants et à l’analyse des données.

Les étudiants pourront ainsi développer leurs capacités à implémenter des expériences dans le domaine de la sensorimotricité en ayant une connaissance technique des logiciels de programmation, d'enregistrement de données et d’analyse dédiés mais également une connaissance empirique des possibilités offertes par ces systèmes et des contraintes associées.

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ECUE TECO – Techniques électrophysiologiques et Cognition

Responsable : V. Lacorte

18h TD (3h/semaine les 6 dernières semaines) TD : Le lundi de 9h00 à 12h – salle 2029 TD les 6 dernières semaines (semaine du 06/11 à semaine du 11/12) L’EEG et l’étude des Potentiels évoqués feront l’objet de 6 séances sous la forme suivante : - Deux séances seront consacrées au rappel des bases de la méthode d’enregistrement de l’EEG et des potentiels évoqués ainsi qu’à l’enregistrement commenté d’une vidéo montrant le déroulement complet d’un enregistrement de la préparation du matériel et du participant à l’enregistrement lui-même; - Deux séances seront consacrées l’une à la participation des étudiants à une expérience réelle, en tant qu’assistant-e de l’expérimentateur-trice (l’enseignant-e) ainsi qu’en tant que « sujet » d’une expérience, l’autre à la participation des étudiants en tant qu’expérimentateur-trice en présence de l’enseignant-e; - Deux séances seront consacrées à la transformation des données EEG « brutes » en données relatives aux potentiels évoqués puis à l’exploitation a posteriori de ces données. Pour les séances 3, 4, 5 et 6, les étudiant-es seront réparti-es en petits groupes afin de garantir la participation effective de tous et toutes en tant que « sujet » de l’expérience ainsi qu’ à la conduite de l’expérience elle-même, et également pour tenir compte de l’exiguïté de la salle d’expérimentation. L’évaluation de cette ECUE sera faite sur la base de la présence effective aux diverses séances et sur la base d’un compte rendu de Travaux Pratiques descriptif et critique réalisé individuellement à l’issue de la dernière séance. Compétences visées : Connaissances théoriques et pratiques dans l’utilisation des techniques de réalité virtuelle, de sensorimotricité et électrophysiologiques. Capacité à implémenter des expériences et à analyser des données à l’aide de logiciels dédiés.

Modalités de contrôle des connaissances: 100 % contrôle continu

STF3– Stage

Responsable : D Vergilino-Perez Selon le choix professionnel, l’étudiant choisira de réaliser un stage de recherche en laboratoire (ECUE SRF3 couplée avec un mémoire de recherche fondamentale, ECUE RFF3) ou un stage de recherche appliquée de 280h (ECUE SPF3 couplée avec un mémoire de recherche appliquée, ECUE RAF3).

ECUE SRF3 – projet de stage recherche

Tutorat individuel sous la direction du directeur de recherche (enseignant-chercheur de l’équipe pédagogique) encadrant l’étudiant pour le mémoire de Recherche fondamentale.

Outre la réalisation d’un projet de recherche donnant lieu à la rédaction d’un mémoire (cf UE Recherche, ECUE RFF3), l’étudiant devra participer à la vie de son laboratoire d’accueil en assistant notamment aux séminaires de recherche (lorsqu’ils ont lieu hors des horaires d’enseignement). Cette insertion dans le laboratoire d’accueil donnera lieu à la rédaction d’un

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rapport de stage montrant la connaissance de la structure de recherche (organigramme, fonctionnement institutionnel, insertion dans l’Université et/ou Organisme de Recherche, missions, mode de gestion…), et exposant les différentes missions assurées par le stagiaire, l’expérience et les compétences acquises durant le stage.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un rapport de stage intermédiaire

ECUE SPF3 – projet de stage professionnel

Encadrement pédagogique individuel du stage professionnel de M2. La durée doit être égale à 280 heures (en vue de la réalisation des 500 heures (M1+M2) correspondant à une durée minimale pour l’accès au titre de psychologue) au sein d’une structure concernée par la recherche appliquée.

Le stage doit être agréé (objectifs, modalités d’encadrement) par l’enseignant-référent

désigné par le responsable de la spécialité et par le responsable de la spécialité. La convention de stage précise les objectifs du stage et les missions du stagiaire et l’équipe pédagogique est garante de sa mise en œuvre. Au premier semestre, la convention de stage doit être établie, le stage ne pouvant débuter qu'après la signature des trois parties (étudiant, organisme d'accueil, université). Le stage doit avoir commencé avant le jury du premier semestre.

Le stage doit être articulé autour d’un thème de recherche appliquée en lien avec l’ECUE RAF3). L’encadrement pédagogique est donc assuré par l’enseignant-référent en collaboration avec le maître de stage. Outre le mémoire de recherche appliquée, le stage donnera lieu à la rédaction d’un rapport de stage montrant la connaissance de la structure d’accueil et exposant les différentes missions assurées par le stagiaire, l’expérience et les compétences acquises durant le stage.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un rapport de stage intermédiaire

RCF3– Recherche

Responsables : K. Doré-Mazars et P. Piolino

Selon le choix professionnel, l’étudiant choisira de réaliser un mémoire de recherche fondamentale (ECUE RFFF3 couplée avec un stage de recherche en laboratoire, ECUE SRF3) ou un mémoire de recherche appliquée (ECUE RAF3 couplée avec un stage professionnel ECUE SPF3).

ECUE RFF3 – mémoire de recherche fondamentale Tout au long de l’année, l’étudiant doit réaliser un mémoire de recherche fondamentale

en psychologie cognitive, effectué dans le cadre du stage de recherche en laboratoire (ECUE SRF3). Pour ce faire, l’étudiant doit solliciter un directeur de TER susceptible d’encadrer son travail de recherche. La liste des thématiques de recherche proposées par les différents enseignants-chercheurs habilités pour la spécialité est disponible dans la brochure des TER ainsi qu’à la fin de cette brochure. Le suivi pédagogique est individuel et assuré par l’enseignant-chercheur qui a donné son accord pour la direction du mémoire de recherche.

Au premier semestre, l’étudiant abordera le cadre théorique de sa problématique de recherche et déterminera les choix méthodologiques pertinents par rapport aux objectifs de recherche formulés. En fin de ce premier semestre, l’évaluation portera sur la rédaction d’un mémoire intermédiaire intégrant l’introduction théorique et si possible la méthodologie de

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l’étude expérimentale.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un mémoire intermédiaire

ECUE RAF3 – mémoire de recherche appliquée

Tout au long de l’année, l’étudiant doit réaliser un mémoire de recherche appliquée en

psychologie cognitive, effectué dans le cadre du stage professionnel (ECUE SPF3). Le thème du mémoire est initié en articulation avec le terrain de stage en accord avec l’enseignant-référent ayant signé la convention de stage et le maître de stage. Le suivi pédagogique est individuel et assuré par l’enseignant-chercheur référent et le maître de stage.

Au premier semestre, l’étudiant abordera le cadre théorique de sa problématique de recherche et déterminera les choix méthodologiques pertinents par rapport aux objectifs de recherche formulés. En fin de ce premier semestre, l’évaluation portera sur la rédaction d’un mémoire intermédiaire intégrant l’introduction théorique et si possible la méthodologie de l’étude expérimentale.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un mémoire intermédiaire

DEUXIEME SEMESTRE

UE1 au choix : PRAR ou OM3R

PRAR – Pratique de Recherche

Responsable : G. Borst

Cette UE vise à préparer l’étudiant au doctorat et aux modalités pratiques de l’exercice de la recherche, telles que la communication scientifique ou la recherche de financements. Formation à la rédaction d’articles scientifiques en anglais et à l’animation scientifique. Capacités à identifier les appels d’offres et à y répondre, préparation de dossiers de candidatures à des bourses doctorales, et de réponses à des appels d’offres (ANR, Marie Curie…). Rédaction d’un dossier pour les comités de protection des personnes.

ECUE EPIS – épistémologie en psychologie Le lundi de 15h à 17h, semaine A – salle 3016

Modalités de contrôle des connaissances : 100% contrôle continu

ECUE SDOC – Séminaire de préparation au doctorat

Responsable : E. Siéroff 6h CM et 6h TD (2h 1 semaine sur 2 en semaine B) Cours : Le lundi de 15h15 à 17h15, semaine B – salle 3014

Ce séminaire a pour but d’informer au mieux les étudiants sur les Etudes doctorales, en quoi elles consistent, et ce que donne le grade de docteur en termes d’aptitude à réaliser une recherche autonome mais aussi en termes d’autres compétences acquises pouvant être valorisées lors de la recherche d’un emploi. Il donne aussi aux étudiants des indications pour se préparer à ces études

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doctorales et s’organiser lors des différentes étapes du doctorat. Il insistera sur l’importance d’une gestion autonome de son travail par l’étudiant, tout en lui donnant des règles à suivre.

Il comprend six séances, sur les thèmes suivants : 1. Le métier d’enseignant‐chercheur et de chercheur : la recherche et son évaluation (publier, communiquer, rédiger des contrats) (Eric Siéroff) 2. Le métier d’enseignant‐chercheur et de chercheur : la pédagogie, l’enseignement, l’administration de la recherche et de l’enseignement (Nicole Fiori) 3. Ecrire un projet de recherche pour le doctorat ; mettre à jour et actualiser ce projet pendant le doctorat en fonction d’objectifs réalistes (Eric Siéroff) 4. Apprendre à présenter oralement (pour le concours, l’enseignement, les résultats de ses recherches lors des congrès) et à se former (Nicole Fiori). 5. Après le doctorat : le stage post‐doctoral et les réseaux (Eric Siéroff) 6. Après le doctorat : l’insertion professionnelle et les réseaux (enseignement supérieur, organismes de recherche, entreprises) (Nicole Fiori)

Modalités de contrôle des connaissances: Validation, assiduité obligatoire

OM3R – Méthodes de recherche en neurosciences cognitives et imagerie cérébrale pour la psychologie

Responsable : A. Cachia

18h CM et 18H td (3 heures / semaine sur 12 semaines) CM : le mardi 9h00-10h30 – Salle 2030 TD : le mardi 10h45-12h15 – Salle 3033

Cette UE vise à donner à l’étudiant futur chercheur des connaissances théoriques et empiriques sur les principales méthodes de neuroimagerie : Capacités à implémenter des expériences à l’aide de logiciels dédiés et d’analyser les données de neuroimagerie. Méthodologies d’imagerie cérébrale pour la recherche en neurosciences cognitives. Présentation théorique du principe de l’IRMf, de l’IRMa et de l’EEG/MEG. Formation à la création de paradigmes en imagerie cérébrale avec des logiciels dédiés (ex. E-Prime ou Matlab). Analyse des résultats des données d’IRMf et d’IRMa via l’utilisation des logiciels du domaine (ex. SPM ou BrainVisa). Chaque étudiant développera un paradigme en EEG (le plus simple à mettre en place en Master), testera au moins un participant et effectuera l’analyse des données en PE. (Remarque, certaines séances pourront avoir une durée Plus longue, avec des créneaux CM+TD de 4h en tout pour permettre par exemple la visite d’une plateforme d’imagerie)

Modalités de contrôle des connaissances: 100% contrôle continu.

PACT – Perception et Action

Responsables : K. Doré-Mazars et D. Vergilino-Perez 18h CM (1h30 / semaine sur 12 semaines) CM : le Lundi de 13h30 à 15h00 – salle 1042

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Approfondissement des mécanismes fondamentaux, des bases cérébrales et des déficits des interactions Perception-Action ; intégration des informations sensorielles et cognitives pour le contrôle de l’action et influence de l’action sur la perception.

Les interactions entre Perception et Action seront examinées pour chacun des systèmes moteurs suivants : système oculomoteur, système manuel, système postural mais également entre systèmes moteurs. Compétences visées : Connaissances théoriques des interactions Perception-Action fondées sur des paradigmes expérimentaux comportementaux et neurophysiologiques.

Modalités de contrôle des connaissances: 100 % contrôle continu

STF4– Stage

Responsable : D Vergilino-Perez Selon le choix professionnel, l’étudiant choisira de réaliser un stage de recherche en laboratoire (ECUE SRF4 couplée avec un mémoire de recherche fondamentale, ECUE RFF4) ou un stage de recherche appliquée de 280h (ECUE SPF4 couplée avec un mémoire de recherche appliquée, ECUE RAF4).

ECUE DEO1 – Journée Déontologie

Responsables : M.Gargiulo & I. Gernet

La déontologie est l'ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession. Le code de déontologie des psychologues affirme les valeurs auxquelles les psychologues se réfèrent et les règlent qui en découlent valant pour tous les psychologues, quels que soient leur spécialité et leur lieu d'exercice. Cet enseignement (6h) s'adresse à l'ensemble des étudiants du master 2, en souhaitant qu'ils n'hésitent pas à sortir de leur spécialité pour se mêler aux futurs psychologues inscrits dans d'autres spécialités.

L’enseignement général s'adresse à tous les étudiants du master 2 :

date précisée ultérieurement

Cours: Amphi_Fraisse 10h-11h : Présentation du code de déontologie des psychologues: historique, fonctions, évolutions et statut actuel. (Marcela Gargiulo et Isabelle Gernet) 11h-12h: Eléments de droit pour les psychologues (intervenant à confirmer) Ateliers Un atelier de 3h (13h-16h) au choix parmi une liste de propositions. 1. La place du psychologue dans le champ de la prévention des risques psychosociaux. Florence Bègue, psychologue du travail, salle 1011

La prévention des risques psychosociaux représente aujourd’hui un enjeu social et économique majeur. Sa mise en place repose sur des professionnels, internes aux entreprises ou externes lorsqu'ils représentent un cabinet de conseil. Dans le cadre des démarches de prévention, le

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positionnement du psychologue du travail est mis à l’épreuve et interroge son rapport à la déontologie de la profession. Il s’avère en effet parfois difficile de conjuguer une approche centrée sur l'homme au travail avec une logique qui demeure éminemment stratégique (entreprises) ou commerciale (cabinets de conseil).

2. Questions de déontologie en psychiatrie adulte. Frédérique Debout, psychologue clinicienne, salle 1012

Les organisations de travail hospitalières changent et la place institutionnelle du psychologue également. On assiste de plus en plus à des « partages » mais parfois à des « glissements »de fonction notamment entre médecins psychiatres et psychologues qu’il faut interroger. La part de l’institutionnel prend de plus en plus de place dans le travail du psychologue l’amenant à renouveler ses questionnements sur sa pratique et autour de la déontologie. A partir d’exemples de situations, il s’agira d’entamer une réflexion sur la place centrale, nécessaire mais aussi renouvelée de l’éthique et des questionnements déontologiques au sein de la pratique du psychologue en psychiatrie à l’hôpital.

3. Aspects déontologiques de la pratique du psychologue en centre de soins spécialisés en toxicomanie. Céline Bonnaire, Maître de Conférences, salle 1013

A partir d’exemples concrets, nous réfléchirons ensemble (travail en petits groupes) autour des aspects déontologiques auxquels le psychologue clinicien est confronté face à des patients venant consulter dans un centre de soins spécialisés en toxicomanie. Par exemple, quelle attitude tenir lors de la connaissance de consommations de substances psychoactives chez le patient toxicomane sous traitement de substitution (subutex® et/ou méthadone) ? Quel est le rôle du psychologue tant face au patient que face à l’équipe soignante, lorsqu’un patient soussubstitution « avoue » ses consommations concomitantes ? Autre exemple, quel est le rôle du psychologue clinicien face à des consommations de substances psychoactives avérées chez un patient en obligation de soin ou en injonction thérapeutique ? Notre réflexion sera guidée par des situations cliniques.

4. Le dossier médical informatisé et partagé. Claire Cécile Michon, salle 1014

Face à l’évolution nécessaire du partage des informations et l’informatisation des données, nous nous interrogerons en premier lieu sur le cadre légal et sur le devenir des écrits du psychologue. Nous exposerons les enjeux déontologiques de la transmission d’informations concernant l’état psychologique des patients aux autres partenaires de soins et au patient lui-même ainsi qu’à sa famille. Quelles sont les informations nécessaires au suivi du patient ? Quels sont les risques (poids des mots et étiquettes posées) ? Notre réflexion s’appuiera sur des cas cliniques concrets, notamment en neurologie et en génétique.

5. Le psychologue et la société : questionnements déontologiques autour du positionnement entre identité personnelle et identité professionnelle. Géraldine Dorard, Maitre de Conférences, salle 1015

Au cours de leur cursus les étudiants en psychologie acquièrent des connaissances diversifiées et voient émerger de multiples savoir-faire qui vont se consolider au fil de leurs expériences. Cependant, cette expertise théorique et technique ne peut suffire à l’exercice du psychologue, si elle n’est pas associée étroitement à un « savoir être » en accord avec les principes déontologiques de la profession. Les renoncements auxquels doit se soumettre le psychologue sont trop rarement envisagés, aussi cet atelier se donne pour objectif de réfléchir et de discuter le positionnement du psychologue dans la société, à la lumière des principes édités dans la version actualisée du code de déontologie. 6. Enjeux déontologiques en soins palliatifs. Alba Moscato, psychologue clinicienne, salle 1019

Le développement des soins palliatifs marque l’importance de prendre soin des malades et de leur proche durant l’étape de fin de vie. Ces soins actifs délivrés dans une approche globale de la

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personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale mais aussi, lors de l’étape ultime du vieillissement, demandent l’accompagnement psychologique de la souffrance de chacun. Nous aborderons le rôle et la place du psychologue dans la relation et le soutien du patient, des proches et des soignants, à domicile ou en institution. Seront discutés les enjeux déontologiques et éthiques de la rencontre avec le patient, sa famille et l’équipe soignante. 7. L’indépendance professionnelle du psychologue clinicien dans une équipe pluridisciplinaire à l’hôpital : aspects déontologiques, Matylda Alecian, psychologue clinicienne, salle 1020

Cet atelier abordera les questions déontologiques qui se posent au psychologue hospitalier en termes de liberté dans l’exercice de sa profession, de ses choix d’outils théoriques et cliniques, et nous tenterons d’en définir les limites.

8. Questionnements déontologiques dans le cadre de consultations pédiatriques : « L’enfant est–il une personne?» Nadine Trocmé, psychologue, salle 1029

Sous ce titre quelque peu provocateur inspiré de F. Dolto, nous nous questionnerons essentiellement sur l’ article 1 du code de déontologie concernant le « Respect des droits de la personne » : qu’en est –il de ces droits quand la personne est un enfant reçu par un psychologue travaillant au sein d’une consultation pédiatrique ?Qu’en est –il du respect « du consentement libre et éclairé » de l’enfant ? N’est –il pas souvent pris en otage d’une demande symptomatique parentale par procuration ? Dans ce cas comment lui redonner sa place à part entière? D’autre part l’enfant, personne mineure dépendante, peut-il s’exprimer librement dans une telle consultation? Comment faire respecter sa parole quand celle-ci est prise entre celle des parents, de la famille, des éducateurs, des instituteurs ou autres ... ? Qu’en est-il alors du « respect de la vie privée » de la personne ? 9. Aspects déontologiques de la pratique avec les patients et leurs proches dans un service de neurologie. Thierry Hergueta, salle 1041

En neurologie, le système nerveux des patients est endommagé. Les conséquences vont être variées et liées à la localisation de la lésion, son étendue, sa progressivité, son évolution et ses possibilités de traitements. L’origine et l’âge de survenue vont aussi être des paramètres déterminants pour la patient, pour ses proches et pour la prise en charge. Dans tous les cas, le sujet va faire l’expérience du handicap et, souvent, d’une perte d’autonomie, d’une incapacité à assumer son rôle social. Les conséquences des lésions cérébrales peuvent être motrices, cognitives, émotionnelles, comportementales, sensorielles. Elles peuvent être circonscrites ou combinées. L’anosognosie, la notion de personne protégée vont impliquer les proches, souvent appelés « aidants naturels ». Lors de cet atelier, après un rappel sur les pathologies neurologiques, les aspects déontologiques de la pratique du psychologue avec les patients et ses proches seront travaillés ensemble à partir de situations cliniques.

10. Déontologie dans la recherche en psychologie et économie (en anglais et en français) Pinar Celik, salle 1039

Bien que présentant des origines communes, la psychologie et l’économie se sont distinguées en adoptant des règles et des approches d’études spécifiques. Au-delà des problématiques techniques que cela peut poser, des contraintes déontologiques apparaissent en fonction des thèmes de recherches étudiés. Nous partirons des problématiques déontologiques dans la recherche en générale pour discuter celle spécifiques à la psychologie et l’économie. Validation : attestation d’assiduité obligatoire. En cas d’empêchement exceptionnel (justificatif médical), l’étudiant remettra un travail écrit sur une question éthique à partir d’une bibliographie qui lui sera proposée.

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ECUE SRF4 – projet de stage recherche

Tutorat individuel sous la direction du directeur de recherche (enseignant-chercheur de l’équipe pédagogique) encadrant l’étudiant pour le mémoire de Recherche fondamentale.

Outre la réalisation d’un projet de recherche donnant lieu à la rédaction d’un mémoire (cf UE Recherche, ECUE RFF4), l’étudiant devra participer à la vie de son laboratoire d’accueil en assistant notamment aux séminaires de recherche (lorsqu’ils ont lieu hors des horaires d’enseignement). Cette insertion dans le laboratoire d’accueil donnera lieu à la rédaction d’un rapport de stage montrant la connaissance de la structure de recherche (organigramme, fonctionnement institutionnel, insertion dans l’Université et/ou Organisme de Recherche, missions, mode de gestion…), et exposant les différentes missions assurées par le stagiaire, l’expérience et les compétences acquises durant le stage.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un rapport de stage

ECUE SPF4 – projet de stage professionnel

Encadrement pédagogique individuel du stage professionnel de M2. La durée doit être égale à 280 heures (en vue de la réalisation des 500 heures (M1+M2) correspondant à une durée minimale pour l’accès au titre de psychologue) au sein d’une structure concernée par la recherche appliquée.

Le stage doit être agréé (objectifs, modalités d’encadrement) par l’enseignant-référent

désigné par le responsable de la spécialité et par le responsable de la spécialité. La convention de stage précise les objectifs du stage et les missions du stagiaire et l’équipe pédagogique est garante de sa mise en œuvre. Au premier semestre, la convention de stage doit être établie, le stage ne pouvant débuter qu'après la signature des trois parties (étudiant, organisme d'accueil, université). Le stage doit avoir commencé avant le jury du premier semestre.

Le stage doit être articulé autour d’un thème de recherche appliquée en lien avec l’ECUE RAF4. L’encadrement pédagogique est donc assuré par l’enseignant-référent en collaboration avec le maître de stage. Outre le mémoire de recherche appliquée, le stage donnera lieu à la rédaction d’un rapport de stage montrant la connaissance de la structure d’accueil et exposant les différentes missions assurées par le stagiaire, l’expérience et les compétences acquises durant le stage.

Au second semestre, l’étudiant devra remettre son attestation de stage et rédiger un rapport de stage soutenu devant un jury constitué à cet effet.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un rapport de stage avec soutenance

RCF4– Recherche

Responsables : K. Doré-Mazars et P. Piolino Selon le choix professionnel, l’étudiant choisira de réaliser un mémoire de recherche fondamentale (UE RFFF4 couplée avec un stage de recherche en laboratoire, ECUE SRF4 et

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incluant l’ECUE SDOC) ou un mémoire de recherche appliquée (UE RAF4 couplée avec un stage professionnel ECUE SPF4).

UE RFF4 – Recherche fondamentale

ECUE MRF4 – mémoire de recherche fondamentale Tout au long de l’année, l’étudiant doit réaliser un mémoire de recherche fondamentale

en psychologie cognitive, effectué dans le cadre du stage de recherche en laboratoire (ECUE SRF3). Pour ce faire, l’étudiant doit solliciter un directeur de TER susceptible d’encadrer son travail de recherche. La liste des thématiques de recherche proposées par les différents enseignants-chercheurs habilités pour la spécialité est disponible dans la brochure des TER ainsi qu’à la fin de cette brochure. Le suivi pédagogique est individuel et assuré par l’enseignant-chercheur qui a donné son accord pour la direction du mémoire de recherche.

Au second semestre, l’étudiant mettra en œuvre le protocole expérimental, recueillera et analysera les données. Il devra rédiger le mémoire de recherche final incluant l’introduction théorique, la méthodologie (rédigées au premier semestre), l’analyse et la discussion des résultats. Le mémoire de recherche sera soutenu au second semestre devant le jury constitué à cet effet.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un mémoire avec soutenance

ECUE SDOC – Séminaire de préparation au doctorat

Responsables : E. Siéroff

6h CM et 6h TD (2h 1 semaine sur 2 en semaine B) Cours : Le lundi de 15h15 à 17h15, semaine B – salle 3014

Ce séminaire a pour but d’informer au mieux les étudiants sur les Etudes doctorales, en quoi elles consistent, et ce que donne le grade de docteur en termes d’aptitude à réaliser une recherche autonome mais aussi en termes d’autres compétences acquises pouvant être valorisées lors de la recherche d’un emploi. Il donne aussi aux étudiants des indications pour se préparer à ces études doctorales et s’organiser lors des différentes étapes du doctorat. Il insistera sur l’importance d’une gestion autonome de son travail par l’étudiant, tout en lui donnant des règles à suivre.

Il comprend six séances, sur les thèmes suivants : 1. Le métier d’enseignant‐chercheur et de chercheur : la recherche et son évaluation (publier, communiquer, rédiger des contrats) 2. Le métier d’enseignant‐chercheur et de chercheur : la pédagogie, l’enseignement, l’administration de la recherche et de l’enseignement 3. Ecrire un projet de recherche pour le doctorat ; mettre à jour et actualiser ce projet pendant le doctorat en fonction d’objectifs réalistes 4. Apprendre à présenter oralement (pour le concours, l’enseignement, les résultats de ses recherches lors des congrès) et à se former. 5. Après le doctorat : le stage post‐doctoral et les réseaux 6. Après le doctorat : l’insertion professionnelle et les réseaux (enseignement supérieur, organismes de recherche, entreprises)

Modalités de contrôle des connaissances: Validation, assiduité obligatoire

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Remarque : les étudiants ayant choisi l’UE PRAR et l’UE RFF4 ne s’inscriront qu’une seule fois dans l’ECUE SDOC.

ECUE RAF4 – mémoire de recherche appliquée

Tout au long de l’année, l’étudiant doit réaliser un mémoire de recherche appliquée en psychologie cognitive, effectué dans le cadre du stage professionnel (ECUE SPF3). Le thème du mémoire est initié en articulation avec le terrain de stage en accord avec l’enseignant-référent ayant signé la convention de stage et le maître de stage. Le suivi pédagogique est individuel et assuré par l’enseignant-chercheur référent et le maître de stage.

Au second semestre, l’étudiant mettra en œuvre le protocole expérimental, recueillera et analysera les données. Il devra rédiger le mémoire de recherche final incluant l’introduction théorique, la méthodologie (rédigées au premier semestre), l’analyse et la discussion des résultats. Le mémoire de recherche sera soutenu au second semestre devant le jury constitué à cet effet.

Modalités de contrôle des connaissances: rédaction d’un mémoire avec soutenance

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TER – Travaux d’Etudes et de Recherche Liste des thématiques pour le mémoire de recherche fondamentale

(UE RFF3 et RFF4)

Flexibilité et plasticité du contrôle du regard chez l'adulte et l'enfant

Nadia Alahyane et Karine Doré-Mazars

Dans la gamme des mouvements réalisés par l’être humain, les mouvements oculaires sont les plus fréquents que nous réalisons, deux à trois saccades oculaires par seconde. Le système oculomoteur est donc un modèle privilégié pour l’étude du contrôle sensorimoteur chez l’Homme. Ces mouvements initiés trop rapidement pour être corrigés en temps réel sont néanmoins très précis tout au long de la vie. Selon un premier axe – adulte- les études proposées dans ce TER viseront à caractériser les capacités de flexibilité et de plasticité du contrôle oculomoteur assurant la précision du regard en utilisant des protocoles classiques de double saut de la cible, saut réalisé avant ou pendant la saccade dirigée vers une cible visuelle. Les études chez l’adulte se dérouleront au sein du laboratoire Vision Action Cognition (EA 7326) de l’Institut de Psychologie et pourront impliquer d'autres membres du laboratoire.

Selon un second axe – enfant-, récemment développé au sein du laboratoire Vision Action Cognition, des TER spécifiques porteront sur les aspects développementaux du contrôle oculomoteur. En effet, le contrôle oculomoteur chez le jeune enfant reste très peu étudié alors qu’il s’agit d’un des principaux moyens d’interagir avec le monde extérieur en début de vie. Il existe des différences entre les adultes et les enfants quant aux paramètres saccadiques, dont la précision de la visée, qui diminuent graduellement au cours du développement. Ceci suggère que les circuits de base sont en place chez le très jeune enfant (moins d’un an) mais que les caractéristiques fonctionnelles des saccades oculaires continuent à se développer ou s’affiner durant l’enfance et l’adolescence. Les études du contrôle du regard chez le jeune enfant viseront à établir les relations entre la maturation du système oculomoteur et les capacités de flexibilité et plasticité telles qu’elles existent chez l’adulte. Enfin, des études pourront porter sur le lien entre la maturation du système oculomoteur et l’acquisition d’autres capacités développementales, attestant ainsi des liens étroits entre la cognition et la motricité dans le développement. Dans le cadre des études chez l’enfant, l’encadrement du TER sera réalisé en collaboration avec Christelle Lemoine-Lardennois (Ingénieure de recherche au laboratoire) qui supervisera la mise au point des protocoles adaptés aux jeunes enfants et les passations effectuées dans les crèches ou écoles.

nadia.alahyane@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4034 - 01.76.53.31.32

Mémoire, attention et activités écologiques Sophie Blanchet

L’apprentissage de nouvelles informations dépend de la disponibilité des ressources attentionnelles et des stratégies appliquées. Ce TER sera consacré à l’étude du fonctionnement normal de la mémoire épisodique et des processus reliés (attention et système de contrôle exécutif). Il étudiera l’impact de certains facteurs comme le niveau de réserve cognitive, l’âge, l’anxiété ou la pratique d’activités physiques sur ces mécanismes cognitifs selon la nature du matériel (verbal, spatial). Ces effets seront évalués avec des paradigmes expérimentaux ou bien dans des situations écologiques au moyen de la technique de réalité virtuelle chez des sujets sains.

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L’entrainement cognitif et l’application de stratégies peuvent améliorer l’efficience cognitive, avec pour objectif ultime d’induire un impact positif dans la vie de tous les jours. Ce TER propose aussi d’évaluer l’efficacité d’un programme d’entrainement attentionnel déjà validé (Attention Program Training-II) ou de nouvelles stratégies mnésiques sur les fonctions cognitives. Comment les gains issus de cet entrainement cognitif ou de l’application de stratégies se généralisent aux activités écologiques pourront aussi être explorés au moyen de la technique de réalité virtuelle ou de questionnaires. Finalement, ce TER offre la possibilité de mener des études visant à comprendre les mécanismes neuronaux dynamiques des processus mnésiques et attentionnels au moyen de la technique des potentiels évoqués.

Mots clés : Mémoire épisodique, attention, contrôle exécutif, entrainement cognitif. Sophie.blanchet@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4018

Liens entre sémantique et temps de réponse : quand lire "tracteur, escargot, vieillard" ralentit le temps de réponse motrice.

Steve Bueno

Les tâches expérimentales qui requièrent une réponse binaire (oui/non ; concret/abstrait ; animal/non-animal etc.) peuvent être influencées par différentes caractéristiques du matériel linguistique présenté (fréquence d'usage des mots ; nombre de lettres/syllabes ; âge d'acquisition des mots ; voisinage orthographique etc.). Aussi, ces caractéristiques sont généralement bien contrôlées lors de la construction d'un matériel expérimental.

Cependant, puisque ces tâches binaires requièrent une réponse motrice rapide, nous devons nous interroger sur une possible influence de la sémantique des mots sur les temps de réponses motrices.

Ainsi, dans une étude princeps nous avons montré que des participants impliqués dans une tâche de décision lexicale étaient ralentis lorsque la liste sur laquelle ils effectuaient leurs décisions comportait une proportion importante de mots liés à la lenteur (tracteur, escargot, vieillard…). En revanche, la présence de mots liés à la rapidité (fusée, guépard, joggeur…) ne permettait pas d'accélérer les réponses des participants.

Partant de ces résultats, ce TER se propose d'approfondir le lien entre les traits sémantiques (liés à la notion de rapidité/lenteur) et les réponses motrices des participants dans différentes tâches expérimentales. Une mise en perspective de ces recherches avec les théories de la cognition incarnée sera plus particulièrement développée.

bueno@univ-paris13.fr Laboratoire UTRPP, EA 4403, Université Paris 13 – SPC, Villetaneuse.

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Intégration multimodale, émotions et cognition sociale Laurence Chaby

L’efficacité de nos interactions sociales dépend de la combinaison des signaux sociaux, notamment le regard, la posture, la voix, le visage, etc. Une mauvaise identification, une fausse reconnaissance, une expression erronée ou mauvaise interprétation des émotions des autres peuvent générer des comportements inadaptés dans la vie quotidienne.

Ce TER au carrefour de la psychologie, de la neuropsychologie et des neurosciences est consacré à l’étude de l’intégration multimodale des émotions au cours du développement life-span, avec une focalisation sur la période du quatrième âge (après 65 ans). Plusieurs sujets de recherche peuvent être proposés autour de la reconnaissance des visages, du traitement multimodal des émotions (faciales, vocales, prosodiques, posturales), des interactions sociales (engagement, imitation, émotion). Les perspectives cliniques de ces recherches sont nombreuses, principalement chez le sujet âgé (trouble neurodégénératif), mais également chez l’adulte (trouble neurologique), à des fins appliquées (outils cliniques d’évaluation et remédiation, robotique d’assistance, etc).

Les étudiants seront impliqués dans les différentes phases du projet. Le travail consistera à faire une recherche bibliographique sur le sujet, à participer à la mise en place du paradigme expérimental et à la construction des stimuli, à recueillir des données, à traiter et analyser les données puis à en faire une discussion critique.

- Chaby, L. (2013). Émotions et perceptions émoussées chez le malade. L'essentiel Cerveau & Psycho 13 (Février-Avril 2013), 28-33 - Chaby, L., Chetouani, M., Plaza, M., & Cohen, D. (2012). Exploring multimodal social–emotional behaviors in autism spectrum disorders. ASE/IEEE international conference on social computing, 950–954 - Chaby, L. (2012). Emotions et perception à l'épreuve de l'âge. Cerveau et Psycho 53, 70-77 - Chaby, L. et Narme, P. (2009). La reconnaissance des visages et de leurs expressions faciales au cours du vieillissement normal et dans les pathologies neurodégénératives. Psychologie et Neuropsychiatrie du Vieillissement, 7(1), 31-42.

laurence.chaby@parisdescartes.fr Laboratoire ISIR Bureau 3050 - 01 76 53 31 36

Interactions entre Perception, Cognition et Action Karine Doré-Mazars

Depuis les recherches pionnières de Dehaene, Bossini, et Giraux (1993), un certain nombre d’études ont conforté l’idée selon laquelle notre représentation mentale des nombres possèderait une structure spatiale dotée d’une orientation de gauche (petits nombres) à droite (grands nombres). Cette association entre magnitude numérique et localisation spatiale se manifeste en particulier par le fait qu’un jugement de parité (décider le plus vite possible si un nombre est pair ou impair en pressant une touche) est plus rapide en cas de compatibilité entre la « grandeur » du nombre et la latéralisation de la réponse (ex., touche à gauche pour petit nombre) qu’en cas d’incompatibilité (ex., touche à gauche pour un grand nombre). Ce phénomène, qualifié d'effet SNARC (Spatial-Numerical Association of Response Code) a été observé lors de réponses impliquant différents effecteurs (yeux, mains...) et différents formats de stimuli numériques (chiffres arabes, mots de chiffres écrits ou parlés....) dans des tâches implicites ou explicites impliquant une action orientée ou non. Des liens ont été également montrés entre différentes dimensions perceptives (e.g. temps, taille des stimuli...) et les réponses motrices (Modèle ATOM

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de Walsh, 2003). Dans le cadre de ce TER, les recherches visent à tester les relations entre les magnitudes perceptives (temps, espace..) ou cognitive (nombre, langage..) et la magnitude de l'action, notamment sur les réponses oculomotrices (saccades oculaires). Ainsi, l’objectif de ce TER est d’étudier ces interactions dans une perspective intégrée de la cognition humaine. Cette question sera abordée chez des participants sains avec la mise en place de protocoles originaux utilisant un eye-tracking au sein du laboratoire Vision Action Cognition (EA 7326). Selon les projets, le TER pourra s'effectuer en co-direction avec un autre membre du laboratoire.

karine.dore@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4037 – 01 76 53 31 42

Orientation du Regard et Orientation de l'Attention visuo-spatiale Karine Doré-Mazars

L’activité oculomotrice –alternance de fixations et de mouvements rapides des yeux– est cruciale pour extraire les informations de l’environnement visuel, pour reconnaître les objets et agir sur eux. Cette activité oculomotrice incessante, le plus souvent inconsciente, requiert des processus de sélection d’une cible visuelle pour le mouvement oculaire et pour les processus de reconnaissance. Les études proposées dans ce TER ont pour but d’étudier la relation entre le fonctionnement du système saccadique –sélection d’une cible pour la saccade– et l’orientation de l’attention visuelle –sélection d’une cible pour la reconnaissance–. En effet, comment, dans un environnement riche et complexe, un objet visuel devient la cible pour la saccade? Selon notre hypothèse de travail, la programmation saccadique serait étroitement liée à l’attention visuelle. Un mécanisme attentionnel unique sélectionnerait un objet pour la reconnaissance et fournirait aussi les informations nécessaires au calcul de la saccade pour l’atteindre. Cette question sera examinée en enregistrant les mouvements oculaires lors de l’exploration de stimuli visuels conjointement à la réalisation de tâches perceptives (e.g. discrimination, localisation...). Les expériences sur des sujets adultes sains se dérouleront au laboratoire Vision Action Cognition (EA7326) de l’Institut de Psychologie.

karine.dore@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4037 – 01 76 53 31 42

Reconnaissance des expressions faciales, asymétries hémisphériques et différences individuelles

Nicole Fiori-Duharcourt

Divers travaux rapportent des différences entre hommes et femmes ainsi qu’entre jeunes et âgés dans la reconnaissance des expressions faciales. Néanmoins, les données sont souvent contradictoires. Ce TER se propose de tester l’hypothèse de l’influence de la Théorie de l’Esprit (TOM), affective notamment, sur la reconnaissance des expressions faciales dans un paradigme d’amorçage, interagissant avec le sexe et l’âge, pouvant expliquer ces données contradictoires. Il vise donc à collecter et analyser un ensemble de données nouvelles et solides sur un grand nombre de participants adultes de tous âges.

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Par ailleurs, il vise également à étudier certaines pathologies connues pour s’accompagner de troubles de cette reconnaissance : autisme (Asperger), bipolarité, démence front-temporale. Pour ces deux dernières pathologies, l’étude sera proposée en fonction d lieu de stage de l’étudiant(e). Selon le thème précis du TER (en fonction du type de population étudiée), l’encadrement sera réalisé en collaboration avec : Dorine Vergilino-Perez, Jean-Louis Adrien, Sylvain Moutier, Marie-Hélène Plumet. Nicole.fiori@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4029 - 01 76 53 30 65

Flow et usage des jeux vidéo Jérôme Guegan et Julien Nelson

Bien que l’industrie du jeu vidéo soit aujourd’hui sensibilisée aux apports de la psychologie cognitive et de l’ergonomie, peu de travaux ont porté sur les mécanismes psychologiques qui contribuent à une expérience de jeu positive. Il est ici proposé d’étudier les déterminants d’un tel mécanisme : le flow (Csikszentmihalyi, 1991). Cet état psychologique apparaît lorsque l’individu perçoit un équilibre entre les difficultés posées par une tâche d’une part et les capacités dont il dispose pour y répondre d’autre part. Il se caractérise notamment par un état maximal de concentration, d’engagement et de satisfaction dans la réalisation d’une tâche. Dans le contexte de l’usage d’un jeu vidéo, la question du flow est intimement liée à celle du niveau de difficulté idéal du jeu, au-delà duquel la situation de jeu peut devenir source d’émotions négatives (colère, frustration, etc.).

Les travaux proposés dans le cadre de ce TER visent à examiner, suivant une approche expérimentale, les effets de différentes caractéristiques de la situation de jeu sur le flow, dans des situations de jeu solo ou multijoueurs.

Références Csikszentmihalyi, M. (1991). Flow: the psychology of optimal experience. New York, NY:

HarperPerennial.

jerome.guegan@parisdescartes.fr ; julien.nelson@parisdescartes.fr Laboratoire Adaptations Travail Individu, EA 4469 - Bureau 5053

Interactions sensorielles dans la cognition spatiale Alma Guilbert

Ces thèmes de TER ont pour objectif de mieux comprendre les mécanismes cognitifs sous-jacents notre représentation de l’espace et notamment les interactions existantes entre les modalités sensorielles. Thème 1 : Interactions sensorielles dans la cognition spatiale Les études développées dans ce thème auront pour but de comprendre comment les différentes modalités sensorielles, en particulier la vision et l’audition, s’intègrent en une représentation commune de l’espace. Elles s’intéresseront notamment à l’influence d’un environnement auditif en réalité virtuelle sur la cognition spatiale visuelle.

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Thème 2 : Musique et espace Les TER rattachés à ce thème auront pour but de déterminer les liens qui existent entre musique et cognition spatiale visuelle. Ils s’intéresseront par exemple à déterminer comment de simples notes de musique peuvent biaiser notre représentation de l’espace ou encore comment la pratique musicale peut influencer la cognition spatiale. alma.guilbert@parisdescartes.fr (bureau 4033, 01-76-53-31-78) Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326

Cognition spatiale et réalité virtuelle Valérie Gyselinck

Se déplacer dans un environnement nouveau, se faire décrire un itinéraire pour se rendre quelque part, sont des activités courantes. Tout un ensemble d'études ont été conduites pour décrire les propriétés des représentations mentales élaborées lors de la compréhension d'un environnement spatial. L'objectif de ce TER sera d'étudier au moyen de l'expérimentation, les contraintes mnésiques sur les représentations mentales élaborées lors d'un déplacement dans une ville virtuelle ou dans un simulateur de conduite automobile.

valerie.gyselinck@ifsttar.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4024 - 01 76 53 31 37 01.30.84.39.38

Mémoire, langage et cognition incarnée : Le rôle de l’action Valérie Gyselinck

L’approche de la cognition incarnée, en plein développement, considère que la cognition humaine est imprégnée par les processus sensorimoteurs. Ainsi, lorsqu'on traite une phrase décrivant une action impliquant un mouvement dirigé vers l'extérieur (ex : "refermer un tiroir"), si le mouvement effectué pour répondre est compatible (pousser un joystick), on observe des temps de réponse plus rapides que lorsque le mouvement est incompatible. L’objectif de ce TER sera d’explorer le rôle de la simulation motrice dans la construction et la mémoire de représentations spatiales élaborées à partir d’informations visuelles ou verbales.

valerie.gyselinck@ifsttar.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4024 – 01 76 53 31 37 01.30.84.39.38

Mémoire et faux souvenirs Valentina La Corte

La mémoire humaine n’est pas une copie fidèle de la réalité vécue. Le rappel, normal et pathologique peut être contaminé par des distorsions mnésiques ou faux souvenirs, c'est-à-dire par l’évocation d’épisodes ou d’informations erronés. Du point de vue théorique, l’étude des faux souvenirs présente un intérêt majeur dans la mesure où ces derniers peuvent fournir des informations sur le fonctionnement de la mémoire, comme le rôle des mécanismes d’encodage et de récupération ou encore la relation entre les différents systèmes mnésiques. L’étude des distorsions mnésiques peut également éclairer le rapport entre la mémoire et d’autres fonctions

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cognitives comme les fonctions exécutives. Ce TER propose d’étudier les trois types de faux souvenirs majoritairement étudiés en littérature : les intrusions, les fausses reconnaissances et les confabulations. Dans ce cadre l’objectif sera d’investiguer les mécanismes cognitifs et les bases neurales sous-jacents aux trois types de faux souvenirs avec une approche multimodale (paradigmes expérimentaux comportementaux, tâches écologiques en réalité virtuelle, paradigmes en EEG pour l’étude des corrélats électrophysiologiques avec la technique des potentiels évoqués). En particulier, une partie de ces recherches sera focalisée sur l’étude de la relation entre faux souvenirs et différents types de conscience. Les différentes études seront réalisées chez des sujets sains (jeunes et âgés) ainsi que chez des populations pathologiques en particulier chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et chez des patients amnésiques de différente étiologie. De Anna F, Attali E, Freynet L, Foubert L, Laurent A, Dubois B, Dalla Barba G. (2008) Intrusions in story recall: when over-learned information interferes with episodic memory recall. Evidence from Alzheimer's disease. Cortex. ;44(3):305-11 Devitt AL, Schacter DL. False memories with age: Neural and cognitive underpinnings (2016) Neuropsychologia. ;91:346-359 La Corte V., Serra M., Attali E., M.F. Boissé, Dalla Barba G.(2010) “Confabulation in Alzheimer’s disease and amnesia: a qualitative account and a new taxonomy” Journal of International Neuropsychological Society, 16 (6): 967-74 valentina.la-corte@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4021

Systèmes de mémoire et capacité de prospection Valentina La Corte et Pascale Piolino

Cette dernière décennie a vu l’émergence de nouvelles études sur la mémoire montrant que les capacités mnésiques ne sont pas limitées à la dimension temporelle du passé mais s’étendent à la dimension temporelle du futur. Ainsi le concept de voyage mental dans le temps a été proposé pour définir cette capacité de l’individu à se rappeler des évènements personnels de son propre passé ainsi qu’à prévoir ou imaginer des évènements personnels dans le futur. Différentes études réalisées chez les sujets sains ainsi que chez les modèles pathologiques ont souligné l’importance de la mémoire épisodique et de la mémoire sémantique dans la capacité de prospection épisodique. Toutefois, différentes questions restent ouvertes. En particulier le rôle spécifique de la mémoire sémantique personnelle dans les pensées futures épisodiques reste largement inexploré. Les représentations sémantiques personnelles avec la mémoire autobiographique épisodique contribuent à la formation de la conscience de soi et le sentiment de continuité phénoménologique du soi à travers le temps. De même, peu d’études ont tenu compte de différentes distances temporelles dans la prospection épisodique. L’objectif principal de ce TER sera d’investiguer le rôle de la mémoire sémantique personnelle dans la prospection épisodique en fonction de la distance temporelle. L’implication des représentations sémantiques personnelles dans les formes de pensées dirigées vers le futur augmenterait avec la distance temporelle de projection. Ainsi, dans des formes de pensées dirigées vers un futur lointain, ces représentations seraient fortement impliquées (modèle TEDIFT, La Corte & Piolino, 2016). Dans ce cadre, différentes recherches seront mises en place utilisant de nouveaux questionnaires et de nouvelles tâches comportementales administrées à des sujets sains (jeunes et âgés). De plus, un volet des recherches sera dédié à l’administration des tâches chez les modèles pathologiques (Maladie d’Alzheimer et Démence sémantique). Une partie de ce TER sera également dédiée à l’étude des corrélats électrophysiologiques de

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différents types de prospection chez les sujets sains (épisodique, sémantique personnelle et sémantique générale) avec la technique de l’EEG (analyse des potentiels évoqués et analyse temps fréquence). Atance, C. M., & O’Neill, D. K. (2001). Episodic future thinking. Trends in Cognitive Sciences, 5, 533–539. Irish M., & Piolino P. (2015). Impaired capacity for prospection in the dementias- Theoretical and clinical implications. Br J Clin Psychol. May 27 La Corte V., Piolino P. (2016) On the relation between different forms of episodic future thinking and personal semantic memory : the TEDIFT model, Frontiers in human neurosciences, Jul, 29, 10, :385 valentina.la-corte@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4021

Etude des interactions entre perception et action dans le système oculomoteur. Louisa Lavergne

Perception du temps et action Dans nos activités quotidiennes, la capacité de percevoir le temps, l’espace et la quantité est indispensable pour traiter les informations et agir sur notre environnement. Plusieurs données issues d’études comportementales et d’imagerie cérébrale vont dans le sens de l’existence de cartes communes pour les représentations spatiales, temporelles et numériques. Walsh (2003) a proposé le modèle ATOM « A Theory Of Magnitude», dans lequel il suggère que les représentations spatiales, temporelles et numériques sont intrinsèquement liées, de sorte à ce qu’une modification introduite sur l’une de ces représentations ait un impact sur les autres. Dans ce TER, il est question d’introduire l’action motrice comme étant une composante pouvant elle aussi interagir avec les autres dimensions du modèle ATOM, et notamment les dimensions spatiales et temporelles. Le but est de renseigner la nature des interactions entre représentations motrices et perceptives (spatiale et temporelle) avec pour modèle le système oculomoteur saccadique, les recherches seront donc menées par des mesures comportementales perceptives et oculomotrices (eyetracking).

Signaux pertinents pour l’action et la perception de l’espace S’il peut paraître évident que nos représentations spatiales influencent nos actions dans l’espace, la nature de du lien entre représentations spatiales et action est néanmoins complexe. Il a en effet été montré que des changements moteurs induits par plasticité modifient la perception de l’espace (informations de position et de taille des objets). Pourtant, à l’heure actuelle on ignore encore les raisons de ces modifications perceptives : ont-elles une origine motrice pure ou bien prennent elles en compte des aspects visuels ? L’objectif de ce TER est de préciser si ces changements de représentations spatiales, inconscientes et non pertinentes pour l’action, peuvent être pris en compte pour paramétrer un mouvement. Cette question sera investiguée par des études comportementales dans lesquelles les mouvements oculaires seront enregistrés (eyetracking).

louisa.lavergne@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326

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Contrôle postural & Cognition Agathe Legrand et Karine Doré-Mazars

Le contrôle de la posture semble automatique et indépendant des capacités cognitives. Cependant, de nombreuses situations de la vie courante montrent que le contrôle postural est modulé par les tâches cognitives réalisées en parallèle (par exemple, une personne très âgée peut avoir besoin de s’arrêter de marcher pour parler). Le partage des ressources attentionnelles semble un facteur déterminant pour les performances de chacune des deux tâches posturale et cognitive (Kerr, 1985). L’importance de la charge attentionnelle dépendant de la complexité de la tâche cognitive (e.g. Stroop ; mouvements volontaires des yeux etc.… ) peut soit améliorer ou détériorer les performances posturales. De la même manière, l’importance de la charge attentionnelle requise par la complexité de la tâche posturale (e.g. maintenir son équilibre sur une jambe ; sur une poutre etc.…) peut soit améliorer ou détériorer les performances cognitives. Ainsi, l’objectif de ce TER est d’étudier ces situations de double-tâches « posture-cognition » pour mieux comprendre les interactions entre les deux systèmes. Cette question sera abordée chez des participants sains (du jeune enfant à l’adulte jeune ou âgé) avec la mise en place de protocoles originaux au sein du laboratoire Vision Action Cognition (EA 7326) en M1 qui pourront être ultérieurement adaptés en M2 avec des populations présentant des caractéristiques particulières (expertise sportive ; déficits neurologiques…).

L’encadrement du TER pourra impliquer d’autres membres du laboratoire en fonction de la population ciblée et de la nature des tâches (e.g. mouvements oculaires ; cognition spatiale ; traitement des émotions...).

agathe.legrand@parisdescartes.fr et karine.dore@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4037 - 01 76 53 31 42

Les adultes dyslexiques à l’université : étude des stratégies de compensation. Hakima Megherbi

La dyslexie développementale est un trouble des apprentissages caractérisé par des difficultés de reconnaissance des mots écrits, une fluence de lecture faible et des difficultés d’orthographe. Depuis plusieurs décennies, de nombreuses études se sont consacrées à la caractérisation des difficultés et déficits observés chez les dyslexiques, enfants et adultes. Alors que la plupart des enfants dyslexiques décrochent du système scolaire, certains parviennent malgré tout à gérer une exposition intensive à l’écrit et obtiennent le baccalauréat. Lorsqu’ils sont étudiants à l’université, ils peuvent bénéficier des aménagements pédagogiques (e.g. tiers temps, assistance par un ordinateur). Ce projet se propose de renverser la perspective classique en testant une hypothèse qui est celle des stratégies de compensation mises en place par ces étudiants pour parvenir - malgré leur déficit persistant - à obtenir des diplômes. Il sera conduit en lien avec la médecine préventive de l’université Paris 13, et le travail de l’étudiant inscrit dans ce TER consistera à développer ce projet (recrutement des participants, mise en place des épreuves cognitives et langagières, passation des épreuves, entretien clinique). L’étudiant inscrit dans ce TER participera également à l’analyse des résultats et à leur interprétation. Des références bibliographiques seront données en début de TER.

megherbi@univ-paris13.fr

Laboratoire UTRPP, EA 4403, Université Paris 13-SPC, Villetaneuse.

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Influence du groupe sur la perception et la sélection de l’information

Karima Mersad

Cette recherche s’inscrit dans l’objectif théorique général de déterminer dans quelle mesure le groupe influence de manière automatique la décision perceptive de l’individu.

Les autres individus ont une influence à la fois sur notre perception et sur nos actions. En particulier, la direction du regard d’autrui est un indice crucial pour l’être humain que l’enfant, à la naissance, sait déjà analyser sous une forme rudimentaire. Il a été montré que lorsque l’on voit la direction du regard d’un autre individu cela déclenche de manière automatique l’orientation de notre regard dans la même direction et l’engagement de notre attention vers les informations qui sont regardées. Le simple fait de voir qu’un autre individu regarde vers un objet, un lieu, une personne, modifie ainsi notre perception de ces stimuli, les rend plus saillants, plus intéressants, plus faciles à détecter et à traiter. Mais que se passe-t-il, par exemple, si on est en présence de plusieurs individus dont certains peuvent s’orienter vers une cible et d’autres s’en détourner ? L’engagement attentionnel sera-t-il le résultat d’un calcul tenant compte du nombre de regards s’orientant vers la cible ? Comment s’opère la sélectivité de l’information donnée par ses orientations du regard contradictoires ?

Dans ce TER, il s’agit d’étudier l’effet du regard d’un groupe d’individus sur la sélection des informations parmi un ensemble d'informations visuelles perçues. Les expériences seront réalisées au sein du laboratoire Vision Action Cognition avec la méthode d’Eye Tracking.

Karima.mersad@parisdescartes.fr

VAC, Institut de Psychologie - EA n°7326 Université Paris Descartes.

Apprentissage par renforcement, oculomotricité et perception visuelle Céline Paeye

Très peu de travaux à ce jour font le lien entre les théories de l’apprentissage par renforcement et les sciences de la vision. L’objectif général des recherches qui font l'objet de TER est d’étudier dans quelle mesure des procédures de renforcement (= conditionnement) pourraient jouer un rôle dans l’adaptation de la motricité oculaire ainsi que dans la perception de notre environnement visuel. Les études proposées, menées au laboratoire Vision Action Cognition chez l’adulte sain, reposent sur la mesure de saccades oculaires (= mouvements rapides des yeux que l’on émet pour explorer notre environnement) à l’aide d’une caméra à très haute résolution spatiale et temporelle. Ce dispositif de pointe permet de contrôler précisément l’environnement visuel du sujet. Axe 1 : La calibration de la perception des cibles visuelles lors de la préparation d’une saccade : le paradigme de « blocage » Il a été montré récemment que la perception des formes en vision périphérique dépendait en partie d’un phénomène d’apprentissage associatif (Herwig & Schneider, 2014; Paeye, Collins, Cavanagh, & Herwig, 2018). Le TER proposé consiste à déterminer si cet apprentissage repose sur une procédure de conditionnement classique, en utilisant le paradigme de blocage. Ce dernier se

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manifeste lorsque l’apprentissage d’une association entre deux stimuli empêche l’apprentissage d’une nouvelle association impliquant un autre stimulus. Il s’agit de transposer les études basées sur le blocage, impliquant souvent des modèles animaux, à l’analyse de la calibration de la perception d’objets visuels, au moment où l’observateur se prépare à regarder ces stimuli. Axe 2 : Le rôle du renforcement dans l’adaptation saccadique L’adaptation saccadique est une procédure robuste utilisée en laboratoire afin de modifier l’amplitude des saccades oculaires. Elle permet de mimer des modifications du système oculomoteur observées en milieu naturel suite au vieillissement ou à des pathologies par exemple. La psychologie cognitive classique explique l’adaptation saccadique en invoquant des mécanismes internes spécialisés dans des calculs et prédictions complexes. Or on sait aussi que des renforçateurs (ou récompenses) auditifs peuvent eux aussi modifier les mouvements oculaires (Madelain, Paeye, & Darcheville, 2011; Madelain, Paeye, & Wallman, 2011). Dans ce TER il s’agit de mettre en place des tests rigoureux pour évaluer plus précisément le rôle de l’apprentissage par renforcement dans l’adaptation saccadique.

celine.paeye@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4028 -- 01 76 53 31 40

Psychologie cognitive et neuropsychologie du vieillissement Pascale Piolino

Ce TER est consacré à l'étude psychologique ou neuropsychologique de la mémoire dans le vieillissement normal et éventuellement pathologique (e.g., maladie d'Alzheimer, dépression du sujet âgé). Le thème central concerne l'étude des effets du vieillissement sur la mémoire autobiographique et plus généralement sur la mémoire à très long terme à partir de différentes méthodes rétrospectives et prospectives utilisant notamment la réalité virtuelle ou le SenseCam. Les recherches auront aussi pour objectifs de mettre en évidence les liens avec les autres systèmes de mémoire et les fonctions exécutives, les capacités d'apprentissage, les différentes composantes implicites et explicites du soi, l'émotion et les niveaux de conscience. D'autres études seront réalisées au Centre de Psychiatrie et Neurosciences (Inserm U S894, 2 Ter rue d'Alésia) afin de participer à des protocoles en neuroimagerie et utilisant la stimulation magnétique transcrânienne (TMS). Piolino P.; Coste C.; Martinelli P.; Macé AL.; Quinette P.; Guillery B.; Belleville S. 2010. Reduced Specificity of Autobiographical Memory and Aging: The Role of Executive and Feature Binding Functions of Working Memory; Neuropsychologia; 48(2):429-40. Debarnot U. Crépon B, Orriols E ; … Piolino P (2015). Intermittent theta burst stimulation over left BA10 enhances virtual reality-based prospective memory in healthy aged subjects. Neurobiology of Aging, in press Plancher, G., Tirard A. Gyselinck, V. Nicolas, S. & Piolino, P. (2012). Using virtual reality for characterize episodic memory profiles in amnestic mild cognitive impairment and Alzheimer’s disease: influence of active/passive encoding. Neuropsychologia, 50(5), 592-602.

pascale.piolino@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4039 – 01 76 53 31 22

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Psychologie cognitive et neuropsychologie de la mémoire Pascale Piolino

Ce TER est consacré à l'étude de la mémoire humaine dans une perspective psychologique chez le sujet sain, neuropsychologique, neuroscientifique. Le thème général de recherche envisagé dans ce TER concerne l'étude de la mémoire épisodique/autobiographique (mémoire du contenu et des associations (‘binding’) quoi-où-quand-phénoménologie) et ses liens avec la mémoire de travail et la mémoire sémantique. Ce thème sera abordé avec des paradigmes portant sur un matériel personnalisé (impliquant le self et l'émotion) et/ou des environnements virtuels immersifs. Les expériences réalisées en environnement virtuel auront pour objectif de préciser le rôle de l'implication sensorimotrice, de la charge attentionnelle, du point de vue, et de la référence à soi sur les capacités mnésiques (encodage, consolidation et récupération) chez l'enfant et l'adulte. Des mesures physiologiques (système biopack, EEG) et comportementales (e.g., casque virtuel avec eye-tracking) pourront être couplées à certaines expériences. D'autres études seront réalisées au Centre de Psychiatrie et Neurosciences (Inserm U S894) afin de participer à des études en neuroimagerie fonctionnelle.

Picard L., Mayor-Dubois C., Meader F, *Kalenzaga S, *Duval C., *Abram M., Eustache F., Roulet-Perez E & Piolino P. Functional independence within the self-memory system: New insights from two cases of developmental amnesia. Cortex, in press Picard L.; Cousin S.; Guillery-Girard B.; Eustache F.; & Piolino P. (2012). How do the different components of episodic memory develop? Role of executive functions and feature-binding abilities. Child Development; 83(3):1037-50. Plancher G, Barra J, Orriols E, Piolino P (2013). The influence of action on episodic memory: a virtual reality study. Quarterly Journal of Experimental Psychology. 66(5):895-909

pascale.piolino@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4039 - 01 76 53 31 22

Mémoire, cognition et méditation Pascale Piolino et Marco Sperduti

Depuis les travaux pionniers de Kabat-Zinn (1982), il existe un intérêt croissant pour l'effet de la méditation sur les mécanismes cognitifs et cérébraux. Plusieurs travaux ont montré un impact bénéfique de la méditation sur les mécanismes attentionnels et exécutifs et sur le fonctionnement de l'hippocampe. Ce TER propose de tester l'impact de la méditation sur le fonctionnement cognitif général et la mémoire chez des sujets jeunes et âgés en comparant des experts en méditation avec des sujets tout venant. L'hypothèse testée sera que la méditation pourrait avoir un effet protecteur contre les effets délétères du vieillissement sur le fonctionnement cognitif et mnésique. Chiesa A, Calati R, Serretti A. (2011). Does mindfulness training improve cognitive abilities? A systematic review of neuropsychological findings. Clin Psychol Rev., 31:449-64. Lalova M, Baylé F, Grillon ML, Houet L, Moreau E, Rouam F, Cacot P, Piolino P. Mechanisms of insight in schizophrenia and impact of cognitive remediation therapy. Compr Psychiatry; in press Sperduti M, Martinelli P, Piolino P. 2012. A neurocognitive model of meditation based on activation likelihood estimation (ALE) meta-analysis. Conscious Cogn; 21(1):269-76.

pascale.piolino@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4039 - 01 76 53 31 22 marco.sperduti@parisdescartes.fr

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Réalité Virtuelle et Mémoire Episodique : Normalisation du nouvel outil EPIREVE Pascale Piolino

La mémoire épisodique se met en place lentement chez l’enfant et décline rapidement dans le vieillissement. Elle est souvent atteinte dans des états de fatigue, de stress, ou dans de nombreuses pathologies. Cependant, les outils actuellement normalisés sont peu pertinents au regard de la définition multifacette de cette mémoire. Ce TER vise à valider à grande échelle un nouvel outil – EPIREVE – qui a été construit en réalité virtuelle dans le laboratoire LMC. La réalité virtuelle permet d’immerger un sujet dans des environnements proches du quotidien et de vivre à la première personne des événements plus ou moins marquants. Les étudiants de M1 devront assurer la passation du protocole EPIREVE à plusieurs groupes de sujets aux différents âges de la vie. Il pourra également être proposé aux étudiants en M2 afin de tester la sensibilité et la spécificité par rapport à des outils de mémoire standard dans des pathologies neurologiques et psychiatriques, et être décliné dans une version prise en charge des troubles de mémoire.

pascale.piolino@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894 Bureau 4039 - 01 76 53 31 22

Compréhension du langage et simulation mentale Alix Seigneuric

Dans le cadre du courant théorique de la cognition incarnée, une hypothèse générale est à l’étude selon laquelle comprendre le langage impliquerait une activité de simulation mentale qui engagerait les systèmes perceptifs, moteurs et émotionnels. Ainsi pour comprendre la phrase ‘la fillette court dans le parc’, une simulation mentale serait créée à partir de l’activation des régions impliquées dans la perception de scènes visuelles et dans la motricité. Le travail de TER proposé s’inscrit dans cette perspective. Il s’agira d’étudier et de mettre en évidence certaines propriétés de ces simulations mentales en situation de compréhension de l’écrit. Plusieurs variables pourront être manipulées: les niveaux de traitement (traitement de mots isolés, de phrases ou de textes), le contenu de l’information à traiter (concepts se rapportant à une information concrète vs abstraite), le degré d’implication personnelle du lecteur, le niveau d’expérience en compréhension (adulte ou enfant). Les tâches expérimentales mettront en œuvre des paradigmes de compréhension, de mémoire et d’amorçage et donneront lieu au recueil de différentes mesures comportementales de précision et de temps de réponse. seigneuric@univ-Paris13.fr Laboratoire UTRPP, EA 4403, Université Paris 13-SPC, Villetaneuse.

Rôle des représentations gravitaires dans la perception, la cognition et l’action Patrice Senot

La verticale gravitaire nous sert de référence pour nous orienter dans l’espace, percevoir les objets qui nous entourent et contrôler nos mouvements et nos interactions avec ces objets. Notre perception de la verticale est issue d’informations multimodales parmi lesquelles les informations vestibulaires, les informations somatosensorielles et proprioceptives sur l’orientation du corps par rapport aux surfaces de contact, la copie des commandes motrices posturales mais aussi les informations sur l’environnement visuel. L’objet de ce TER est d’étudier la part relative de ces différentes informations en fonction du contexte perceptif et moteur dans la construction du

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sens de verticalité et son utilisation pour la perception des objets et/ou le contrôle du mouvement dirigé vers un but. Ce thème sera abordé chez les sujets sains avec le développement de protocoles originaux basés sur la présentation de stimuli visuels (présentation classique ou en réalité virtuelle (Unity 3D et Oculus Rift) et sur le recueil de données comportementales manuelles et/ou oculométriques au sein du Laboratoire Vision Action Cognition. patrice.senot@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4035 -- 01 76 53 31 38 (P.Senot)

Intégration entre vision et cognition pour le contrôle de l'action Patrice Senot et Karine Doré-Mazars

L’objectif de ce TER est d’étudier l'intégration des informations visuelles et cognitives pour le contrôle proactif de l'action dirigée vers un but, au niveau du membre supérieur (saisie, interception) ou du regard (saccades) chez l’adulte sain présentant ou non une expertise particulière (e.g. sportive). Elle pourra concerner les relations entre action et langage, action et perception/catégorisation des objets, action et informations mémorisées sur les propriétés des objets et de l’environnement. L’accent sera mis sur la vitesse de traitement des informations, en présence ou absence de conflits entre information sensorielle et information cognitive. Les études s’appuieront sur des données comportementales (temps de réaction et paramètres cinématiques et dynamiques des mouvements oculaires ou manuels) couplées ou non à des données électrophysiologiques (réponse électrodermale, électromyographie, électroencéphalographie), recueillies dans le cadre de protocoles originaux développés au sein du laboratoire Vision Action Cognition (EA 7326).

patrice.senot@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4035 -- 01 76 53 31 38

Attribution de saillance et mémoire épisodique Marco Sperduti

La mémoire épisodique est le système de mémoire à long terme qui nous permet de stocker des évènements uniques, grâce à l’encodage et à la récupération d’informations contextuelles. Différents mécanismes favorisent l’encodage de l’information tels que : l’attention, l’émotion ou la relevance personnelles (Sperduti et al., 2017). Ces processus ont en commun la priorisation de certaines informations au dépit d’autres, ce qui expliquerait leur impact sur l’encodage. Un stimulus peut être identifié comme prioritaire principalement par rapport à deux types distincts de mécanismes d’attribution de saillance : I) la saillance intrinsèque, déterminée par la relevance biologique (i.e., menace) ou par les caractéristiques physiques (i.e., intensité) du stimulus, et II) la saillance extrinsèque qui est liée au contexte et déterminée de manière flexible grâce aux mécanismes de contrôle cognitif (Zalla et Sperduti, 2013). Le but du TER est d’explorer l’interaction des différents mécanismes d’attribution de saillance et leur impact sur l’encodage en mémoire épisodique chez des participants sains et dans des populations où un ou plusieurs de ces mécanismes sont déficitaires (i.e., vieillissement, troubles de l’humeur, troubles neurodéveloppementaux). Nous utiliserons à la fois une approche expérimentale classique et une approche plus écologique basée sur l’emploi de matériel complexe et dynamique (i.e., réalité virtuelle, films ; voir par exemple Makowski et al., 2017). Nous emploierons en parallèle des mesures subjectives, comportementales et physiologiques.

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Makowski, D., Sperduti, M., Nicolas, S., & Piolino, P. (2017). “Being there” and remembering it: Presence improves memory encoding. Consciousness and cognition, 53, 194-202. Sperduti, M., Armougum, A., Makowski, D., Blondé, P., & Piolino, P. (2017). Interaction between attentional systems and episodic memory encoding: the impact of conflict on binding of information. Experimental brain research, 235(12), 3553-3560. Zalla, T., & Sperduti, M. (2013). The amygdala and the relevance detection theory of autism: an evolutionary perspective. Frontiers in human neuroscience, 7, 894.

marco.sperduti@parisdescartes.fr Laboratoire Mémoire et Cognition, Inserm S 894

Rôle de la spécialisation hémisphérique dans les interactions Perception - Action Dorine Vergilino-Perez

La spécialisation de l’hémisphère gauche pour le langage et de l’hémisphère droit pour le traitement spatial sont deux exemples d’asymétries perceptives, tandis que la latéralité manuelle est probablement l’une des asymétries motrices les plus connues. Des études récentes montrent l'importance de prendre en compte les caractéristiques de la stimulation, comme par exemple l'émotion portée par le stimulus, et des individus (âge, genre, préférences latérales) dans toute tentative de mieux comprendre la spécialisation hémisphérique dans les domaines perceptif et moteur.

Les recherches proposées dans le cadre de ce TER visent à étudier les asymétries perceptives et motrices et leurs interactions, en considérant la question sous l’angle de différentes fonctions cognitives et de différents types de contrôle moteur aux différents âges de la vie. Les asymétries motrices seront examinées à travers la production de mouvements des yeux, de la main ou du corps, en tenant compte des préférences latérales individuelles (dominance oculaire, manuelle ou podale des participants). Les asymétries perceptives sous-tendues par chaque hémisphère cérébral seront étudiées en utilisant diverses stimulations –objets, mots, visage, postures-, qu’elles soient neutres ou porteuses d’émotions, afin d’examiner leur modulation selon la valence émotionnelle des stimuli, mais aussi selon l’âge et le genre des participants. Enfin, des études seront menées pour déterminer comment la perception des émotions influence notre contrôle moteur. Les recherches conduites et les populations ciblées seront déterminées en fonction de la spécialité choisie par les candidat(e)s et des disponibilités. Les études pourront utiliser des paradigmes comportementaux et/ou électrophysiologiques. Les expérimentations seront réalisées au sein du laboratoire Vision Action Cognition (EA7326) de l’Institut de Psychologie. Selon le projet de recherche, le TER pourra s’effectuer en co-direction avec N. Fiori-Duharcourt, L. Chaby, P. Senot, K. Doré-Mazars ou E. Siéroff.

dorine.vergilino-perez@parisdescartes.fr Laboratoire Vision Action Cognition, EA 7326 Bureau 4038 – 01 76 53 29 47

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Obtention des Unités d’Enseignement (UE) et validation des semestres (session unique)

L’évaluation prend des formes variées (épreuves écrites, présentations orales, travaux personnels et collectifs, rapport de stage, mémoire de recherche, examens finaux). De nombreuses UE sont en contrôle continu. Il existe des règles d’obtention spécifiques : note seuil de 7/20 pour les UE théoriques ou méthodologiques et note seuil de 10/20 aux UE Stage et UE Recherche ; règles de compensation entre les UE théoriques et méthodologiques et de non compensation entre les UE théoriques et les UE Stage et Mémoire. Les UE Stage et Recherche s’associent à une validation spécifique (validation du stage, note de rapport de stage, mémoire, soutenance, ateliers de formation) et l’obtention d’une note de 10/20 respectivement. L’autorisation de redoublement est soumise à délibération du jury. Sauf dérogation (étudiants salariés, congé maternité ou maladie, sportifs de haut niveau), l’étudiant n’est autorisé qu’à trois inscriptions en master.

Règles de gestion des UE en contrôle continu intégral

Certaines Unités d’Enseignement (UE) ou éléments constitutifs d’UE (ECUE) sont évaluées uniquement en contrôle continu : on parle alors de contrôle continu intégral (CCI). Il permet à l’enseignant de suivre l’acquisition des connaissances par le groupe d’étudiants qu’il a en charge. Modalités pour le contrôle continu intégral (CCI)

L’évaluation en contrôle continu intégral :

peut comporter des épreuves ou productions variées (par exemple, interrogations écrites, comptes-rendus, mémoires, interrogations orales, exposés, rapports, etc.) ;

peut comporter une part d’évaluation collective (par exemple compte-rendu ou projets à plusieurs étudiants) ;

doit assurer l’équité entre les étudiants, ce qui n’implique pas une stricte similitude des évaluations : les sujets d’épreuves peuvent par exemple être différents d’un groupe à l’autre, mais l’équipe pédagogique et le jury d’UE doivent veiller à ce que les notations soient harmonisées ;

peut comporter une épreuve de synthèse en fin de semestre ;

La fréquence et la nature des épreuves sont variables selon les UE impliquées. Toutefois, lorsque les conditions de l’enseignement le permettent, il est souhaitable que l’évaluation soit répartie sur l’ensemble du semestre et qu’une première évaluation puisse intervenir assez rapidement. Règles communes pour les absences dans les UE en CCI

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Le paragraphe ci-dessous fixe les règles qui doivent être appliquées. Toutefois, dans des cas exceptionnels, le jury pourra, en fonction de situations particulières, adopter des dispositions plus favorables, pour tenir compte de situations individuelles sérieuses survenues durant l’année universitaire. Le jury veillera à traiter tous les cas similaires avec équité. Il appartient aux étudiants de faire connaître et au besoin justifier l’évolution de leur situation.

1. Absence sans justificatif : • Pour les contrôles continus toute absence injustifiée donnera lieu à l’attribution de la note « 0 ». En cas d’absence injustifiée à tous les contrôles continus, l’étudiant sera déclaré défaillant.

2. Absence avec justificatif : Les justificatifs d’absence (certificat médical ou cas de force majeure dont le bien fondé est laissé à l’appréciation du Président du jury) doivent être transmis au secrétariat pédagogique de la spécialité à l’attention du responsable de spécialité dans un délai d’une semaine après l’épreuve. Les justificatifs fournis hors de ces délais ne seront pas pris en compte, sauf cas de force majeure ayant empêché leur remise dans les délais (longue maladie, hospitalisation, incapacité à se déplacer…). Dans le cas où le motif d’absence a été jugé recevable par le Président du jury, ce dernier peut décider en accord avec le responsable d’UE et si les conditions d’enseignement le permettent de proposer un contrôle de substitution. Si les modalités prévues pour le contrôle continu ne permettent pas d’organiser ce contrôle, toute absence justifiée à moins de la moitié des contrôles en termes de coefficients entraînera la neutralisation des notes correspondantes. En cas d'absence à la moitié ou plus des contrôles continus en termes de coefficients, la note « 0 » pourra être attribuée à ces contrôles.