Brochure-saison-2015-2016

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PLAN

SAISON 2015-2016

MCNAMUR

Culture

Au cœur de votre culture

UN PLAN CULTURE !

Le plan, c’est celui de cette Maison de la Culture, la première créée en Belgique, qui va connaître, à partir de l’été 2016, de vastes travaux d’agrandissement et de rénovation afin de répondre aux nouveaux be-soins des professionnels et du public.Dans deux ans, nous aurons le plaisir d’inaugurer une infrastructure do-tée, entre autres, de trois salles de spectacle, deux salles d’exposition, trois studios d’enregistrement et de répétition, d’espaces de formation, d’un centre de documentation en arts, d’un espace Horeca, d’une bou-tique…Mais avant cette grande métamorphose, nous avons concocté, pour cette dernière saison avant la fermeture, un plan culture diversifié et fertile en émotions, avec des rendez-vous traditionnels mais aussi de nombreuses innovations. Venez le découvrir lors de la journée festive du 12 septembre ! Vous êtes les bienvenus et l’entrée est libre, plus que jamais.

TARIFSPour plus de facilité, la MCN vous propose 2 formules avantageuses.

Que vous préfériez une seule forme d’expression artistique ou que vous osiez des expériences diverses, vous y trouverez à coup sûr celle qui vous convient.

Le Pass MCN C’est une carte à cocher qui compte 60 cases d’une valeur de 1 €. Sa valeur totale est donc de 60 € mais vous n’en payez que 40 ! Ainsi, vous bénéficiez d’une réduction d’un tiers sur le tarif plein. Ce pass est nominatif.

L’abonnement Pour 5 spectacles au choix, vous profitez d’une réduction de 10 %. Pour 10 spectacles au choix ou plus… vous profitez d’une réduction de 20 %.

Abréviations : Les différents tarifs sont présentés dans un encart pour chaque événement. T1 : tarif adultes T2 : tarif moins de 26 ans et seniors Article 27 : gratuit

En plus de ces deux formules, pour les inconditionnels du cinéma, les abonnements aux Classiques du Mardi restent d’actualité pour 10 ou 18 séances. 18 séances : 72 € adultes / 54 € étudiants et seniors 10 séances : 40 € adultes / 30 € étudiants et seniorsVous avez choisi votre formule ? Alors, à très bientôt et bon amusement à la MCN !

Pour les NAMusiq’Tarif unique : 6 € - gratuit pour les moins de douze ans et Art. 27Abonnement huit concerts : 35 € Tickets disponibles : nanamur.be ou Office du Tourisme de Namur – Halle al’Chair – rue du Pont, 21 – 5000 Namur – Ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 17h00 – T. 081 24 64 48

Maison de la Culture, Avenue Golenvaux, 14, 5000 NAMURT. 081 77 67 73 - [email protected] www.province.namur.be/sections/culture - www.facebook.com/mcnamur - adresse twitter : @mcnamur

Une grande part de ce qui peut être dit et vu ainsi qu’une belle intrusion dans le monde de l’animation cinématographique, à destination des pro-fessionnels, des étudiants et de tous les amoureux du cinéma d’anima-tion.

Samedi 5 septembre 2015 - 22h00Dans les Jardins de la Maison de la Culture (MCN) : projections intimes au bord de l’Ô, courts métrages en plein air accompagnés d’improvisations musicales par des étudiants de l’IMEP

Dimanche 6 septembre 201510h00, MCN, conférence-débat L’animation est un art ! 13h30, HEAJ*, vernissage de l’exposition Art’Nimation Transperformance16h30, MCN conférence projection De la Bande Dessinée au Film

*Avenue Comte de Smet de Nayer, 20/22 – 5000 Namur

CINÉMAL’ANIMATION SANS TABOUSamedi 5 > lundi 7 septembre 2015

Lundi 7 septembre 2015 10h00, HEAJ*, bourse Win-Win autour des métiers de l’animation14h00, MCN, conférence-débat Modèles financiers en mutation19h00, MCN, conférence-projection Oser faire du neuf avec du vieux par Marc Dhrami – Head of Production Financing at Gaumont Animation

Une collaboration entre la Haute École Albert Jacquard (HEAJ), le Service de la Culture de la Province de Namur – Secteur Cinéma, l’Ac-compagnement des Compétences Audiovisuelles (ACA), Wallimage Entreprise, l’Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP), l’Université de Namur (UNamur), la Ville de Namur, l’Office du Tourisme de Namur, le Cluster TWIST et Gaumont Animation, le TRAKK.

Entrée libre mais inscription au préalable sur [email protected] ou [email protected]

Illustration Mélissa Forgione (détail)

À l’occasion du lancement de la dernière saison culturelle de la Mai-son de la Culture avant la rénovation du bâtiment, nous invitons, le 12 septembre, le grand public à découvrir gratuitement, tout le long d’un parcours insolite, des activités familiales qui illustrent nos diverses ini-tiatives culturelles.

À partir de 14h00 et jusqu’à 16h45, se succèderont simultanément, toutes les demi-heures, cinq ateliers : • dans les caves : La Maison de la Culture se fait tirer le portrait, labo photo ; • au sous-sol : Cabines et cinéma ; • au rez-de-chaussée : Imprimez vos idéaux !, création d’affiches ; • au premier étage : Le petit musée imaginaire, des expériences sensorielles à découvrir… ; • au deuxième étage : Rendez à César… petit jeu littéraire.

À tous les étages : petites et grandes histoires de la MCN.L’après-midi se terminera, à 17h00, par un grand goûter festif.

LANCEMENT DE LANOUVELLE SAISONCULTURELLE DE LA MCNON VA SE FAIREUN PLAN CULTURE !,À TOUS LES ÉTAGES DE LA MAISON DE LA CULTURE !Samedi 12 septembre 2015dès 14h00

À 20h30, c’est le groupe complètement déjanté Blønd and Blōnd and Blǒnd qui mettra le feu avec sa reprise parodique, originale et très drôle des grands tubes de la chanson française.

Soyez les bienvenus à cette belle journée de présentation de notre sai-son culturelle 2015-2016, la dernière avant les grands travaux !

Entrée libre

MUSIQUE

Blønd and Blōnd and Blǒnd, c’est une fratrie déjantée débarquée tout droit de la terre des Vikings et élevée avec Radio Nostalgie. Amoureux de la culture française, et plus particulièrement de sa « chonson » comme ils disent, Tø, Glär et Mår ont décidé de se la réapproprier et de l’interpréter à leur sauce. Hømaj à la chonson française est un spec-tacle avec un répertoire allant de Chantal Goya à Barbara en passant par Ophélie Winter. Accompagnés d’une guitare, façons rap ou slam, aucune chanson n’échappe à leurs réinterprétations loufoques et sen-sibles à la fois. Nul doute que ces trois artistes vous emmèneront navi-guer en eaux inconnues à bord de leur drakkar.

Entrée libre

BLØND AND BLŌND AND BLǑNDChonson françaiseSamedi 12 septembre 2015 – 20h30

Dans moins d’un an, la Maison de la Culture fermera ses portes pour deux années de rénovation, l’occasion de remettre en lumière les plans d’architecture ainsi que les magnifiques dessins réalisés par Victor Bour-geois (1897-1962). Aidé par ses confrères Jacques Colin, José Ledoux et Georges Lambeau, Victor Bourgeois fit également appel au paysagiste René Péchère pour concevoir les jardins. Rappelons que la Maison de la Culture, cet emblème namurois de l’architecture moderniste, est en réa-lité… un projet inachevé. À travers la sélection de planches laissées par Victor Bourgeois, on aperçoit la Maison telle qu’il l’avait imaginée dès 1956, avec une aile supplémentaire qui devait former l’entrée urbaine au site (parallèlement à la Halle al’Chair), et ne sera jamais réalisée.

Plans, dessins mais également photos et documents historiques dont la maquette de l’œuvre murale de Jacques Moeschal (1913-2004) qui orne la façade côté Sambre permettent de voir comment la « MCN » comme on l’appelle aujourd’hui, a bien changé !

Entrée libre

PLANS ET DESSINS DEVICTOR BOURGEOIS

Samedi 12 > dimanche 27 septembre 2015Hall

EXPOS

Victor Bourgeois (Bruxelles, 1897-1962)Croquis d’esquisse pour l’étudede la simulation de la décoration de la salle de spectacleFonds Victor Bourgeois. CollectionArchives d’Architectures Modernes, Bruxelles

Hepburn et Bogart sont délicieux. Ces deux stars vieillissantes savent parfaitement utiliser les tics et attitudes qui sont leurs marques dépo-sées pour insuffler au film une touche de légèreté, de comique qui n’al-tère en rien l’intensité de l’action. L’alchimie est parfaite et l’évolution de leurs rapports, de l’antagonisme à la camaraderie puis à l’amour se fait en douceur et de manière convaincante, même s’ils ne sont jamais aussi plaisants que quand ils se crêpent le chignon. La photographie en couleur et les plans de jungle somptueux renforcent encore le charme d’African Queen, qui a permis à Bogart de remporter son seul oscar.

Le film sera précédé à 11h00 et à 19h00 de la présentation de la saison Les Classiques du Mardi.

Drink offertEntrée libre

LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 15 septembre 2015 - 12h00 - 20h00AFRICAN QUEEN –L’ODYSSÉE DE L’AFRICAN QUEENÉtats-Unis, 1951 / de John Huston / C /vo s-t fr. / 105’ avec Humphrey Bogart,Katharine Hepburn…

CINÉMA

CINÉMA

Dans le cadre des Fêtes de Wallonie 2015, la Présidence du Gouverne-ment wallon a souhaité mettre à l’honneur le Québec. La Maison de la Culture s’associe à l’événement.19h30 : apéritif musical avec le groupe La Tuque Bleue20h30 : projection du film

STARBUCK Québec, 2011 / de Ken Scott / vo s-t fr / C / 109’ / avec Patrick Huard, Julie Le Breton, Antoine Bertrand

Alors qu’il s’apprête à être père, David Wosniak, éternel adolescent de 42 ans, découvre être le géniteur anonyme de 533 enfants déterminés à le retrouver.

Entrée libre

ALTERNOFILMSFêtes de Wallonie et Québec

Mercredi 16 septembre 2015 - 19h30

Impossible de s’intéresser à un film aussi grandiose et monumental que The Big Red One sans évoquer son auteur, Samuel Fuller. La Seconde Guerre Mondiale est l’expérience marquante de sa vie. Il devient fantassin dans la première division d’infanterie américaine, la célèbre « Big Red One ». Richmond, le capitaine de son unité, sachant Fuller en possession d’une caméra 16mm à manivelle offerte par sa mère, lui demandera de filmer tout ce qu’ils verront. Le tout premier film de Samuel Fuller est devenu un document historique exceptionnel.

Ce film sera précédé d’un court métrage : PLUTÔT CREVER QUE MOURIR ICIBelgique, 2014 / de Jean-Baptiste Delannoy / C / fiction / 14’

Dans sa maison de retraite, Willy, fan de films d’action, ne peut se rési-gner à attendre la mort dans cette « prison ». Il veut mourir en homme libre !

Tarif 1 : 5 € - Tarif 2 : 4 € - Tarif Midi : 3 €Possibilité d’abonnement

LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 22 septembre 2015 - 12h00 - 20h00THE BIG RED ONE – AU-DELÀ DE LA GLOIREÉtats-Unis, 1980 / de Samuel Fuller /v.o. s-t. fr. / C / 113’/ avec Lee Marvin,Mark Hamill, Robert Caradine

CINÉMA

CINÉMA

En panne d’activités du 2 au 9 octobre 2015 ? Venez fêter le cinéma fran-cophone lors des 30 ans du Festival du Film de Namur !Tout au long de la semaine, assistez à plus de 200 séances d’un cinéma tour à tour poignant, drôle ou novateur, participez aux nombreuses ani-mations sous le chapiteau, visitez nos expositions, venez boire un verre entre amis sous le chapiteau. Pour ses 30 ans, le FIFF vous concocte une semaine de festivités en 3 axes. Un festival interactif résolument tourné vers les festivaliers : enregistrez vos vidéos dans le « Caisson à questions », suivez-nous activement sur les réseaux sociaux et apparaissez sur le Smart Wall, envoyez-nous vos photos pour figurer dans le « Portrait de famille », passez vous prendre en photo dans les commerces partenaires…Un festival en musique : assistez à notre séance de clips en plein air, participez au ciné-karaoké et au Blind test, assistez à la leçon de cinéma d’un compositeur de musique de film, venez danser sous le chapiteau… Un festival tourné vers l’avenir : participez aux activités du FIFF Campus, notre section jeunesse parrainée par le rappeur Pitcho. Pour les 15-20 ans, les séances sont gratuites entre 15h00 et 20h00, sur présentation de votre bracelet à retirer sous le chapiteau. Venez rejoindre les 33.000 spectateurs du FIFF et vivez avec nous une expérience unique !À l’occasion du 30ème anniversaire du FIFF, une sélection d’affiches des films primés au FIFF depuis sa création sera présentée dans le hall de la Maison de la Culture.

Infos : www.fiff.be

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILMFRANCOPHONE DE NAMUR (FIFF)

30 ANS !Vendredi 2 > vendredi 9 octobre 2015

EXPOSJAP (JEUNESSE ET ARTS PLASTIQUES) CYCLE DE CONFÉRENCESET DE FILMS SUR L’ART

Depuis cinquante ans, JAP a pour mission de sensibiliser le public à l’art contemporain par le biais notamment de conférences et de présentations de films sur l’art ou d’oeuvres vidéo d’artistes. Peu après sa création à Bruxelles, JAP s’est implantée en Wallonie et notamment à la Maison de la Culture de Namur où plusieurs générations ont pu suivre, au fil des ans, l’évolution de l’art contemporain. Le public est essentiellement composé d’étudiants d’écoles d’art mais également de personnes adultes désireuses de se tenir informées de l’actualité artistique.

Programmation 2015/2016 :Mardi 13 octobre 2015, Les artistes et la géographie, des cartes papier à Google Street view, par Christophe Veys, historien de l’artMardi 17 novembre 2015, Pop par Olivier Duquenne, historien de l’art Mardi 23 février 2016, Koolhaas Houselife, un film de Ila Bêka & Louise Lemoine Mardi 8 mars 2016, L’art contemporain : exil et migration par Catherine Mayeur, historienne de l’art Mardi 3 mai 2016, Ann Veronica Janssens – Los van de materie, un film de Jan Blondeel

Entrée libre membres JAPTarifs : 3 €/séance. Carte de membre – de 26 ans : 7 € (la carte donne libre accès à toutes les séances du cycle). Les cartes sont disponibles à la Mai-son de la Culture : 10 inscriptions donnent droit à une carte gratuite.

Informations :JAP - Palais des Beaux-ArtsRue Ravenstein, 23 – 1000 BruxellesT. 02 507 82 25 – F. 02 507 83 [email protected] – www.jap.be

Depuis toujours, les cartes géographiques sont en relation avec le des-sin et l’art en général. La géographie fascine toujours autant les artistes. Des balades de Richard Long, Francis Alÿs ou celles de Richard Norman. De cartes de Wim Delvoye, celles d’Emma Kay à Philippe Terrier Herman autant d’exemples variés permettant de confirmer l’intérêt des artistes pour cette discipline. Les nouvelles technologies ont bouleversé notre rapport à l’espace. Mishka Henner et d’autres artistes que nous décou-vrirons en attestent dans leurs pratiques artistiques.

Entrée libre membres JAPTarifs : 3 €/séance. Carte de membre – de 26 ans : 7 € (la carte donne libre accès à toutes les séances du cycle). Les cartes sont disponibles à la Maison de la Culture : 10 inscriptions donnent droit à une carte gratuite.

JAP (JEUNESSE ET ARTS PLASTIQUES)Mardi 13 octobre 2015 – 14h30LES ARTISTES ET LA GÉOGRAPHIE,DES CARTES PAPIERÀ GOOGLE STREET VIEWpar Christophe Veys, historien de l’artConférence

EXPOS

Jorge Macchi, Bleu Planet

Chris Kenny, Road, 2013

De tout temps, les hommes ont cherché à représenter, par des cartes, leur territoire et à mémoriser des itinéraires.

Cependant, la cartographie est par essence subjective : elle reflète, non pas la réalité du monde mais sa perception, souvent imprégnée de pré-jugés, par les hommes d’une époque et d’un lieu particuliers.La cartographie peut aussi se faire allégorique, voire satirique et s’éloi-gner plus encore du réel.

Cette prépondérance de l’imaginaire a, bien entendu, séduit les ar-tistes, surtout depuis les années soixante.Avec la mainmise du numérique sur la discipline, nous ne pensons plus nos itinéraires, nous perdons toute confiance en nos sens, en nos capa-cités d’orientation pour obéir à des injonctions.

Tous ces aspects seront évoqués dans l’exposition, qui intègrera quelques œuvres représentatives des liens entre arts et cartographie.En complément, sont programmés films, conférences et visites accom-pagnées d’ateliers. Réservation obligatoire : 081 77 50 72

Entrée libre

CARTO, EN PANNE DES SENS ?Mercredi 14 octobre >dimanche 8 novembre 2015Tous les jours 13h00 > 18h00Vernissage mardi 13 octobre - 19h00

EXPOS

Carte primitive de navigation, Polynésie,

sans date

CINÉMA

En 1585, l’Espagne et l’Angleterre sont au bord de la déclaration de guerre. La Reine Élizabeth investit en secret le corsaire Geoffrey Thorpe d’une mission visant à harceler la flotte espagnole.

La projection sera précédée d’une visite de l’exposition, à 19h00, et d’un apéritif.

L’entrée libre

ALTERNOFILMSMardi 13 octobre 2015 - 20h00

Dans le cadre de l’expositionCarto, en panne des sens ?

THE SEA HAWK – L’AIGLE DES MERSÉtats-Unis, 1940 / de Michael Curtiz /

vo s-t fr. / noir & blanc / 127’ / avec Errol Flynn, Brenda Marshall, Claude Rains

Saison 2015/2016

NAMusiq’

Musique

NAMusiq’SAISON 2015 – 2016

TENDEZ L’OREILLE, SOYEZ GOURMANDS !

MUSIQUE

Découvrir, voire redécouvrir, des oeuvres connues du répertoire de musique classique mais aussi des compositeurs originaux et contem-porains interprétés par de jeunes talents mais également des artistes confirmés de haut niveau, tel est l’objectif que poursuit NAMusiq’ depuis maintenant déjà cinq ans. En proposant huit concerts par saison, sur le temps de midi, ce « pique-nique musical » encourage tout un chacun, initié ou non, à venir partager seul, entre amis, entre collègues ou en famille, un moment en compagnie d’artistes remarquables et pourquoi pas élargir son champ de connaissance.La Ville et la Province de Namur, en collaboration avec la Philharmo-nique et les Jeunesses Musicales vous proposent la 6ème édition des NAMusiq’. Un moment idéal de détente et de culture pour tous dans une atmosphère des plus conviviales.

Jeudi 15 octobre 2015, au Foyer du Théâtre : Sextuor de Cuivres de la MonnaieJeudi 12 novembre 2015, à la MCN : Octocorde en trio Jeudi 10 décembre 2015, au Foyer du Théâtre : Quatuor EliseosJeudi 14 janvier 2016, à la MCN, Duo Tsar Jeudi 18 février 2016, au Foyer du Théâtre : Quatuor ZerkaloJeudi 10 mars 2016, à la MCN : Les Agrémens Jeudi 14 avril 2016, à la MCN : Récital des lauréats de l’IMEP Jeudi 12 mai 2016, au Foyer du Théâtre : Wolf & Anthony Romaniuk

Billetterie : nanamur.be ou Office du Tourisme de Namur

Tel le pommier nous offrant son fruit chaque année, Jean-Louis Murat nous a dévoilé le sien en octobre 2014. Babel, double album, treizième d’une lignée en treize ans, respire l’Auvergne tant aimée de l’artiste. Au fil des chansons se tracent sous sa plume les contours de cette région. Comme la Dordogne coule sur ses terres, la vie paysanne traverse les compositions de l’auteur. Ce dernier disque en date a été entièrement conçu et réalisé sur sa terre natale et a été composé avec le groupe au-tochtone The Delano Orchestra. L’idée de cette collaboration originale a germé après un concert commun organisé pour les cinquante ans de France Inter où Jean-Louis Murat est tombé sous le charme de ces mu-siciens, tant humainement que musicalement. Nul doute qu’une belle escapade au cœur de l’Auvergne en compagnie d’un de ses illustres représentants vous attend.

Tarif 1 : 25 €Tarif 2 : 20 €

JEAN-LOUIS MURATChanson françaiseVendredi 16 octobre 2015 - 20h30

MUSIQUE

Évelyne Axell, Le Mur du son, 1966, huile sur toile, 200 x 200 cm. Collection privée.

Évelyne Axell, Pauline Boty, Martine Canneel, Niki de Saint-Phalle, Sylvie Fleury, Alina Szapocznikow, Jann Haworth etc.

Voici 43 ans que disparaissait tragiquement une étoile pop : Évelyne Axell aurait fêté ses 80 ans cette année. La fulgurance de son œuvre - féministe et hédoniste - interrompue en pleine ascension par sa mort prématurée dans un accident de voiture, a marqué les esprits. En sept années de création, Évelyne Axell a réussi à tracer les contours d’une œuvre riche qui n’a rien perdu de sa force ni de son actualité. Long-temps restée dans l’ombre de ses homologues masculins, Évelyne Axell, dont l’œuvre dénonçait très à propos le sexisme du monde de l’art, a rejoint le firmament Pop aux côtés des stars incontournables, Andy Warhol en tête.

POP IMPACT : WOMEN ARTISTSSamedi 17 octobre 2015 >dimanche 14 février 2016Tous les jours, 12h00 > 18h00,sauf les 24, 25, 31 décembre, 1er janvier Vernissage vendredi 16 octobre 2015 - 18h30Art Dimanche le 22 novembre 2015 - 10h30

EXPOS

Pauline Boty, Colour her Gone, 1962, huile sur toile, 121,9 x 121,9 cm

© The Estate of Pauline Boty,Collection Wolverhampton Art Gallery.

Au milieu des sixties, le Pop art amène un vent de fraicheur coloré et irrévérencieux, qui allait éga-lement souffler sur la Belgique, alors en plein triomphe de l’art abstrait. La scène artistique belge ne tarda pas à décliner l’esprit pop à sa sauce noir-jaune-rouge comme le démontrait déjà l’expo-sition au Palais des Beaux-Arts de 1965 qui réunissait des artistes anglo-saxons et belges.

La présente exposition en deux parties, présentée à l’espace ING, à Bruxelles et à la Maison de la Culture de Namur, revient sur cet impact artistique en Belgique.

Namur braque ses feux sur Évelyne Axell mais aussi ses consœurs pop, trop souvent cantonnées à des seconds rôles. En présentant les œuvres d’artistes féminines européennes, l’exposition démontre la façon dont le Pop art a circulé en Belgique. Un catalogue bilingue (fr/ang) sera édité pour l’occasion. Textes de Vigi-nie Devillez et Kalliopi Minioudaki, historiennes de l’art.

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 3 €Moins de 18 ans : gratuitSur présentation du ticket ING Pop Art in Belgium : tarif 2

En complément de l’exposition, de nombreuses activités annexes sont prévues : visites guidées, visites-ateliers pour scolaires, conférence, cinéma, Art Dimanche.

Martine Canneel, Good luck, 1979, techniques mixtes, 156 x 78 cm. Collection Noëlle Koning © photo Vincent Everarts

CINÉMA

Vaste épopée, Lawrence d’Arabie est le résultat d’un cinéma incompa-rable, ambitieux dans tous les sens du terme. Le chef-d’œuvre de David Lean, librement inspiré de la vie de l’officier britannique excentrique T.E. Lawrence et de sa campagne contre les Turcs pendant la Grande Guerre a inspiré d’innombrables cinéastes, notamment des maîtres de la tech-nologie tels que George Lucas et Steven Spielberg, lequel a contribué à sa restauration, lui rendant sa longueur et son éclat en compagnie d’un autre admirateur, Martin Scorsese. Avec la musique majestueuse de Maurice Jarre, le scénario érudit de Robert Bolt, les déserts somp-tueusement photographiés par Freddie Young, ses milliers de figurants, ce film doit être vu et entendu sur grand écran.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 20 octobre 2015 - 12h00 - 20h00LAWRENCE OF ARABIA – LAWRENCE D’ARABIERoyaume-Uni, 1962 / de David Lean / vo s-t fr. / C / 227’/ avec Peter O’ Toole, Alec Guinness, Anthony Quinn, Jack Hawkins, Omar Sharif

CINÉMA

La géo-localisation de tout et de chacun, à l’arrêt ou en déplacement, n’importe où dans le Monde et à toute heure, voilà qui nous est deve-nu familier. Mais cette révolution technologique et sociologique cache aussi une révolution économique, militaire, stratégique qui conduit les grandes puissances à se doter de leurs propres systèmes de géo-locali-sation. Alors que des milliards sont en jeu, quoi de plus facile à brouiller qu’un signal GPS ?

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €Scolaire : 2,5 €/personne

ALTERNOFILMSMercredi 21 octobre 2015 – 9h30 –

20h00Dans le cadre de l’expositionCarto, en panne des sens ?

GPS : UN MONDE MERVEILLEUX ?France, 2013 / de Franck Cuvelier / C /

documentaire / 52’

Depuis plus de vingt ans, le festival propose aux jeunes publics d’oublier les bruits du monde pour ouvrir l’oeil et tendre l’oreille vers les sons et chansons d’artistes de qualité. Six jours de plaisir affichant de belles partitions.

Une collaboration de la Province de Namur, des Jeunesses Musicales et de la Ville de Namur.

Infos et réservations : Centre culturel régional : T. 081 22 60 26 www.theatredenamur.be

FESTIVAL CHANTS SONSJEUNES PUBLICS

Samedi 24 > samedi 31 octobre 2015

MUSIQUE

MUSIQUE

Moment de rencontre musicale pour les familles, autour du piano et de l’artiste pour un concert unique proposé sous une forme « improvisée ». Vous serez invité à choisir le programme dans une liste de morceaux qui pourront être accompagnés de texte, de mouvement ou de proposition sensorielle… selon l’inspiration du moment… et avec la complicité du comédien David Notebaert.

Pianiste et compositeur : Benjamin EppeAccompagné de David Notebaertwww.bulleasons.be

Durée : 45 minPour les enfants de 3 mois à 3 ans

Tarif : 7 €Billetterie : www.theatredenamur.be

FESTIVAL CHANTS SONSJEUNES PUBLICS Samedi 24 octobre 2015 - 11h00 -14h00 - 16h00LE PETIT SALON DU PIANO VOYAGEURLa Bulle à Sons

MUSIQUE

Les Déménageurs ont été sélectionnés comme les grands gagnants du célèbre jeu Danse avec les Gnous ! Le présentateur vedette Émile Rou-tou (aussi batteur à ses heures) animera cette soirée pendant laquelle Lili et ses frères devront faire la preuve de leurs connaissances sur le thème des animaux. C’est à cette condition qu’ils pourront chanter leurs chansons pour un public qui est finalement venu pour ça.

Avec : Marie-Rose Mayele, Yves Barbieux, Thierry Hercod, Perry Rose, Jonathan De Neckwww.lesdemenageurs.be

Durée : 50 minPour tous dès 4 ans

Tarif : 7 €Billetterie : www.theatredenamur.beLieu : Théâtre de Namur – Grande Salle


Dimanche 25 octobre 2015- 15h00 - 18h00

DANSE AVEC LES GNOUSLes Déménageurs

MUSIQUE

Sous la houlette d’un maître de cérémonie aussi habile musicien que conteur charismatique, emportant son auditoire à travers les méandres d’hier, d’aujourd’hui et de demain de la pop music, c’est une fresque haute en rythmes et en harmonies qui se dessine. Les courants les plus marquants sont évoqués (Delta Blues, Chicago Blues, Funk Blues…), les musiciens les plus représentatifs sont passés en revue (Muddy Waters, BB King, Jimmy Reed…) et les instruments les plus caractéristiques sont également envisagés (guitare, harmonica…).

Guy Verlinde - chant, guitare, harmonicawww.guyverlinde.com



FESTIVAL CHANTS SONSJEUNES PUBLICS Mercredi 28 octobre 2015 - 14h30VOYAGE DANS LE BLUESGuy Verlinde

MUSIQUE

Après plus de 600 représentations de leur premier spectacle, le duo Ici Baba revient avec de nouvelles chansons et nous propose une balade musicale en forêt. Les mêmes ingrédients sont au menu : compositions personnelles et reprises, exploration de nombreux instruments joués, complicité taquine entre Samir et Catherine et participation joyeuse des enfants à leurs pérégrinations.

Samir Barris : chant, guitare, compositions, parolesCatherine De Biasio : chant, batterie, trombone, clarinette, guitare basseLaurene Laroche : flûte traversièrewww.icibaba.com




Samedi 31 octobre 2015 - 16h00MA MIE FORÊT

Ici Baba

À l’image de son nom, FaOn FaOn fusionne les talents des deux artistes pour donner naissance à un univers original et doucement bestial. Leur style se situe entre le tribal electro et le poetic folk. Tel le pelage tacheté et velouté d’un jeune faon, Olympia et Fanny offrent une musique déli-cate, aux timbres de voix distincts et complémentaires. Influencées par différents styles musicaux, ouvertes à toutes formes d’art, leur défi est de puiser dans une source fraîche et en renouvellement pour vous livrer une musique sensible, naïve et sauvage.

Après dix ans de dancefloor, naviguant entre disco et techno, le dj et producteur belge culte Mugwump a enfin sorti un premier opus sous son nom : Unspell. Issu de quatre années de maturation, cet album ambitieux tente la synthèse des influences classiques de la musique indé et électronique belge avec une série de collaborations vocales de prestige. On peut citer Circlesquare (!K7), Luke Jenner (ex-The Rapture), Sami Birnbach (Minimal Compact), Von Spar (Italic), Mungolian Jet Set (Smalltown Supersound), Ost & Kjex (Diynamic). Le tout est supporté par le live band dynamique monté avec des musiciens bruxellois, avec qui a été réarrangé l’album pour la scène dans un esprit plus indie-rock psychédélique et funk électronique.

FESTIVAL BEAUTÉS SONIQUESRock-pop-electroVendredi 6 novembre 2015 - dès 20h00

MUSIQUE

Mugwump

Vu l’enthousiasme généré par Ex-Futur Album, leur album avant-pop précurseur qui vient de paraître après être resté inachevé pendant 30 ans, Véronique Vincent, chanteuse des Honeymoon Killers qui firent sensation au début des années 80 en devenant les chouchous de la presse musicale britannique, et Marc Hollander fondateur d’Aksak Ma-boul et de Crammed Discs, ont formé un groupe afin de remonter sur scène pour la première fois depuis les années 80, avec trois musiciens qui n’étaient pas nés lorsque ces chansons ont été enregistrées, à savoir Sebastiaan Van den Branden & Christophe Claeys (du groupe Amators-ki) et Faustine Hollander. Lors de sa récente tournée en France et en Allemagne, le groupe a enchanté le public avec un set à la fois puis-sant, riche et moderne, puisant librement dans les cinquante dernières années de l’histoire de la pop… Ex-Futur Album explore sans complexe cette frange musicale du large spectre musical d’Aksak Maboul.La soirée se clôturera par un DJ-set Belgium Underground, proposé par PointCulture.

Tarif : 16 €Prévente en ligne : 12 €www.beautessoniques.be,www.theatredenamur.be 081 22 60 26

Aksak Maboul FaOn FaOn

À la grande joie du jeune Polanski, Le Couteau dans l’eau décroche le prix de la critique à Venise en 1962. Le cinéaste part l’été 1963 promou-voir le film à New York et y connaît un très bon accueil qui lui vaut une nomination aux Oscars comme meilleur film étranger. Polanski, cette fois à Los Angeles, visite Disneyland en compagnie de Federico Fellini juste avant la remise des prix. Il ne remportera pas l’Oscar (Fellini l’em-porte grâce à Huit et Demi). Mais Roman se voit proposer par la Twenty Century Fox de réaliser un remake du Couteau dans l’eau en couleur ! Roman repart aussitôt à Paris. Et s’attèle à son prochain film, Répulsion.

Ce film sera précédé d’un court métrage : PLEIN SOLEILBelgique, 2014 / de Fred Castadot / C / fiction / 24’

Sous le ciel de plomb d’une journée de canicule, Éric se rend à son tra-vail pour y défendre un dossier important.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 10 novembre 2015 - 12h00 - 20h00KNIFE IN THE WATER - LE COUTEAU DANS L’EAU (Nóż w wodzie)Pologne, 1962 / de Roman Polanski / vo s-t fr. / noir & blanc / 94’/ avec Leon Niemczyk, Jolanta Umecka, Zygmunt Malanowicz

CINÉMA

Bisannuel, l’Extraordinary Film Festival propose au grand public des films exceptionnels sur le thème du handicap, bien loin des clichés usuels. Tous les genres sont abordés : court métrage, long métrage, fic-tion (comédie, drame, action), documentaire ou animation. Au programme : 54 films exclusifs en compétition, issus de 22 pays ; de nombreux invités (réalisateurs et protagonistes) ; des séances scolaires et des débats à la fin de chaque projection ; diverses animations pro-posées tout au long de l’événement et enfin une exposition provisoire d’œuvres d’art exceptionnelles réalisées par des personnes en situation de handicap mental.Le festival est un événement « full accessibilité » : accessibilité des lieux, sous-titrage des films et interprétation en langue des signes, au-diodescription et pictogrammes.EOP ! et les NAMusiq’ s’associent pour une séance exceptionnelle le 12 novembre, à 11h15, avec la projection du film de Pierre Verdez, Celui qui chante, suivie d’une brève prestation vocale de Simon Parzybut (ténor et protagoniste du documentaire) accompagné au piano par Étienne Rappe. Cette séance précède le concert de la formation Octocorde.

www.teff.be - www.eopfestival.bewww.facebook.com/extraordinaryfestival

3ème ÉDITION DEL’ EXTRAORDINARY FILMFESTIVAL (EOP !)Mercredi 11 >dimanche 15 novembre 2015

CINÉMA

MUSIQUE

C’est en 2005 que Sofia Constantinidis et Maritsa Ney, toutes deux issues du Conservatoire de Liège et membres de l’orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie, décident de fonder le duo Octocorde. Cet ensemble qui s’inscrit sous le signe de la découverte et de l’émotion, unit la richesse et la sonorité de deux violons. Progressivement, le duo s’ouvre à une géométrie variable en s’associant notamment au pianiste et composi-teur Harold Noben, avec qui elles travaillent actuellement en étroite collaboration. C’est dans cette formule en trio que nous les découvri-rons, avec un programme classique varié mais également un répertoire plus moderne, notamment une œuvre composée spécialement pour leur trio par Harold Noben. Octocorde s’inscrit ainsi définitivement sous le signe de l’ouverture et de l’éclectisme.


NAMusiq’OCTOCORDE EN TRIOJeudi 12 novembre 2015 - 12h30

CINÉMA

CONFÉRENCE

En 2000, à l’occasion de l’exposition Les Années pop au Centre Pom-pidou (2001), le formidable producteur et réalisateur Pierre-André Boutang, alors rédacteur en chef du magazine culturel Métropolis pour ARTE, s’adresse à Jean Antoine pour couvrir le sujet. Celui-ci coupe dans les plans de son tournage du début des années 60 (en n/bl) et garde le meilleur. Cela donnera « une petite narration à propos d’un film sur le Pop Art et ses extensions anglaises, françaises, allemandes et belges et augmenté d’un commentaire de Magritte et Duchamp ! »

En présence du réalisateur Jean Antoine (à 20h00) sous réserve

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €Scolaire : 2,5 €/personne

La séance de 14h00 sera suivie, dans le cadre de JAP, d’une confé-rence sur le Pop Art donnée par Olivier Duquenne, historien d’art.

ALTERNOFILMS et JAPMardi 17 novembre 2015

14h00 - 20h00Dans le cadre de l’exposition

Pop Impact : Women Artists LES ANNÉES POP-ART (1964-1968)

Belgique / 2001 / de Jean Antoine / vo / documentaire / 31’

Artiste namurois, né en 1924 et décédé en 2010, Louis-Marie Londot n’était pas seulement un grand représentant de l’art sacré en Wallonie. En plus de ses fresques et vitraux réalisés pour de nombreuses églises, il est l’auteur d’une œuvre picturale qui a connu plusieurs évolutions dont une période Pop méconnue. 50 ans après l’impact de l’exposition Pop Art du Palais des Beaux-arts, l’occasion était toute trouvée d’expo-ser ces œuvres colorées. Pour Louis-Marie Londot comme pour beau-coup d’autres artistes belges (voir l’exposition en parallèle à ING ART CENTER sur le Pop art en Belgique) le Pop Art ouvre, après des années de peinture abstraite à tendance matiériste, une nouvelle voie d’expé-rimentation.

« Au terme d’une longue aventure, il ne me restait plus qu’à revenir à la figuration. J’étouffais de n’être lu que par un cercle d’esthètes. L’expo-sition du Pop-Art à Bruxelles en 1965 fut la révélation. Retour au sujet simple, voire anecdotique mais transcendé par la couleur, affirmée, proclamée, claironnée. Non sans une pointe de facétie, bien sûr », écri-

POP IMPACT :LOUIS-MARIE LONDOT Samedi 21 novembre 2015 >dimanche 14 février 2016Tous les jours dès 9h00,sauf les 24, 25, 31 décembre, 1er janvier Vernissage vendredi 20 novembre 2015 - 18h30Art Dimanche le 22 novembre 2015 -10h30

EXPOS

Louis-Marie Londot,La fin d’Oswald, 1967, 100 x 120 –

huile sur toile, coll. privée

vait ainsi l’artiste dans le catalogue de l’exposition que la Maison de la Culture lui consacrait en 1978.

C’est à partir de 1967 que Louis-Marie Londot abandonne l’abstraction pour une imagerie contemporaine et populaire : faits divers, publicités désincarnées, sujets banals de la vie quotidienne se trouvent recyclés par le peintre puis traités en aplats de couleurs animées. L’absence de profondeur de champs signale la volonté de ne retenir que la surface lisse des choses et s’accorde avec la société de l’image qu’inaugure les sixties. C’est ainsi, avec ironie et distance, que l’artiste s’engage dans le train du pop sans manquer de nous surprendre avec des scènes reli-gieuses aux couleurs chatoyantes et aux formes ramassées (Pentecôte). L’exposition Pop de Louis-Marie Londot est une belle (re)découverte à ne pas manquer.

Entrée libre

Louis-Marie Londot, Cow-boy, 1968, 120 x 100 cm, huile sur toile. Photo : L. Schrobiltgen

MUSIQUE

C’est au cours de l’été 2013, en Gaume, qu’a eu lieu la réunion entre Nathalie Loriers, Tineke Postma et Philippe Aerts. Dès les premières notes, la rencontre fut magique, facile, inspirante, propice à de nou-velles explorations fondées sur une écoute mutuelle respectueuse, attentive, mais néanmoins enjouée, ludique et défiante. Cette formule épurée, où l’absence de percussion révèle des mariages de sonorités insoupçonnés, clairs et profonds, met en lumière tout le talent de ces trois artistes. Ceux-ci, riches de leurs propres expériences musicales, se retrouvent souvent aux détours d’influences communes et se montrent également prêts à renouveler leur discours tant sur de nouvelles com-positions que Nathalie Loriers a écrites spécialement pour le projet que sur quelques reprises de compositions personnelles, revisitées pour l’occasion. Les moments magiques de cette première rencontre ont amené le trio à les immortaliser sur un cd produit par le label De Werf Le Peuple des Silencieux.

HELLO JAZZ FESTIVALNATHALIE LORIERS TRIOSUIVI DE LAILA BIALI TRIOVendredi 20 novembre 2015 - dès 20h00

D’origine canadienne, la pianiste, chanteuse et auteur-compositeur Lai-la Biali propose une musique jazz teintée d’un subtil mélange de pop, de rock, de classique, de soul et de musique du monde. Le tout formant un style bien à elle. Son album Tracing Lights de 2011 fut nommé au Juno Awards dans la catégorie Meilleur album Jazz vocal. Son dernier disque, Live in Concert, en plus de recevoir une magnifique critique dans Down-beat Magazine, a été diffusé sur une septantaine de radios en Amérique du nord. Maintes fois primée, Laila Biali a, entre autres, remporté le prix du Compositeur de l’Année et celui de la claviériste de l’année aux « National Jazz Awards » de Toronto. Elle a également partagé la scène avec Chris Botti et Suzanne Vega et a assuré les premières parties des concerts de Sting.

Tarif 1 : 20 €Tarif 2 : 15 €

Venez découvrir, seul ou en famille, les expositions Pop Impact : Women Artists et Louis-Marie Londot , le dimanche 22 novembre et l’exposi-tion Poupées et Tabous. Le double jeu des artistes contemporains, le dimanche 22 mai présentées à la Maison de la Culture, en rencontrant les artistes, écoutant les réflexions d’un historien de l’art, d’un critique, voire même d’amateurs avertis : le Secteur des Arts plastiques propose les rencontres, à partir de 10 heures 30 jusqu’à 12 heures 30, où le verre de l’amitié sera servi.

Des ateliers pédagogiques animés sont organisés pour les plus jeunes, afin de laisser les parents s’informer en toute tranquillité. Rassemblés autour d’un spécialiste, les douze participants s’accorderont pour es-sayer de vous faire approcher leur expression artistique, dans les meil-leures conditions de convivialité.

Pendant que les parents visitent, les enfants de cinq à douze ans pour-ront participer à un atelier pédagogique encadré par un animateur spé-cialisé. L’atelier est également ouvert aux enfants sourds et malenten-dants.

Inscriptions obligatoires : T. 081 77 55 25

ART DIMANCHEDimanche 22 novembre 2015 –dimanche 22 mai 2016

EXPOS

CINÉMA

On connaît peu la filmographie de Konchalovsky qui après trois clas-siques réalisés en URSS (Le Premier Maître, Le Bonheur d’Assia, Sibé-riade), choisit l’exil et partit travailler aux États-Unis, avant finalement de revenir en Russie. Mais il s’est surpassé avec Runaway Train, offrant à un récit d’aventure des dépassements physiques et philosophiques exceptionnels. Le fait que l’action se déroule en Alaska rend encore plus pertinente son implication dans un tel projet, allégorie à peine voilée des goulags sibériens perdus dans les immensités glacées et réduisant des hommes à l’état d’animaux.

Ce film sera précédé d’un court métrage :

JENNAHBelgique, 2014 / de Meryem Benm’Barek / C / fiction / 16’

Jennah, une jeune adolescente, grandit. Cette évolution se passe à tra-vers une relation difficile avec sa mère et la découverte de sa féminité.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 24 novembre 2015

12h00 - 20h00RUNAWAY TRAINÉtats-Unis, 1985 /

d’Andrei Konchalovsky / vo s-t fr. / C / 111’/ avec Jon Voigt, Éric Roberts

MUSIQUE

Reconnu mondialement comme percussionniste virtuose (darbuka, davoul, bendir, kos, batterie), Burhan Öçal s’intéresse principalement au croisement des cultures. Curieux et enthousiaste, il mêle la musique turque avec des influences, traditions et genres divers, comme le jazz et d’autres musiques occidentales. Burhan Öçal compose, chante et joue également de plusieurs instruments à cordes (baglama, tanbur, ud). Il a travaillé avec des artistes de renom comme Pierre Favre, Sting, Joe Zawinul, Eliot Fisk, Maria Joao Pires… et joué en tant que soliste avec différents orchestres symphoniques. Cet artiste passionné a foulé les scènes de nombreux festivals internationaux. Trakya All Stars Band est un projet particulier dans lequel Burhan Öçal collabore avec une dou-zaine de grands musiciens de la région de Thrace, rendant hommage à l’héritage musical de son lieu de naissance, Kirklareli en Turquie.

Tarif 1 : 20 €Tarif 2 : 15 €

Musique du mondeEUROPALIA TURQUIE BURHAN ÖCAL & TRAKYA ALL STARSVendredi 27 novembre 2015 - 20h30

CINÉMA

Derrière ce scénario très classique se cache le jeune réalisateur Eastwood, encore sous l’influence nettement palpable de ses deux grands maîtres et amis Sergio Leone (qu’il serait inutile de présenter) et Don Siegel, le créateur de la célèbre franchise Inspecteur Harry. Bien qu’il ne soit pas à son premier coup d’essai (nous avons bien là affaire à son douzième film), il nous livre un western très classique, encore aux prises avec son personnage qui l’a rendu si célèbre, ce héros mysté-rieux, difficile à cerner.


ANIMAL ON EST MALBelgique, 2014 / de Sophie Bruneau / C / documentaire / 11’

Petite histoire technique et politique du fil barbelé.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 1er décembre 2015

12h00 - 20h00PALE RIDER, LE CAVALIER

SOLITAIRE États-Unis, 1955 /

de Clint Eastwood / vo s-t fr. / C / 115’/ avec Clint Eastwood, Michael Moriarty,

Carrie Snodgress

EXPOS

CINÉMA

Adaptation par Roger Vadim de la célèbre BD érotico-soft créée par Jean-Claude Forest. Barbarella, sommet du kitch pour certains, objet de culte pour d’autres, est LE film où Jane Fonda, héroïne intergalac-tique, sauvera l’univers de la menace d’une nouvelle et terrible arme destructrice.

9h30 : accueil petit-déjeuner10h00 : visite de l’exposition11h00 : projection du film

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €

ALTERNOFILMSDimanche 13 décembre 2015 - 11h00Dans le cadre de l’expositionPop Impact : Women ArtistsBARBARELLAFrance, Italie, 1968 / de Roger Vadim / vo s-t fr. / C / 98’/ avec Jane Fonda,Ugo Tognazzi, David Hemmings,John Phillip Low, Serge Marquand…

CINÉMA

Portrait implacable d’un couple mûr qui entraîne de jeunes époux dans son jeu destructeur d’amour/haine, la pièce à grand succès d’Eward Albee fut d’abord jugée trop sulfureuse pour être adaptée à l’écran à cause des restrictions du Code Hays, abandonné au milieu des années 60 pour un système permettant de montrer des films plus adultes. L’adaptation d’Albee par Mike Nichols fut parmi les premières à appa-raître sur les écrans.

Ce film sera précédé d’un court métrage :DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEURBelgique, 2014 / de Jeanne Boukraa / C / animation / 5’

Documentaire expérimental où nous observons, à travers des scènes du quotidien, les dégénérescences d’une société où la technologie grandissante a permis de réaliser le rêve ultime de tous les hommes : l’immortalité.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 15 décembre 2015

12h00 - 20h00WHO’S AFRAID OF VIRGINIA WOOLF ? –

QUI A PEUR DE VIRGINIA WOOLF ? États-Unis, 1966 / de Mike Nichols / vo

s-t fr. / noir & blanc / 131’/ avec Elizabeth Taylor, Richard Burton, George Segal,

Sandy Dennis

Le Jour le plus Court est une fête populaire et participative célébrée par une quinzaine de pays européens ainsi qu’une cinquantaine de relais à travers le monde, depuis 2011.Depuis 2014, le Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est rallié à l’initiative et organise sa propre fête du court métrage. Cette année encore, ce sera l’occasion de mettre en exergue de petits chefs d’œuvre cinématographiques belges.Projections, rencontres, expositions, débats, ateliers de création, jour-nées, soirées et même nuits, tous les moyens seront bons pour montrer et voir du COURT !

Entrée libre

LE JOUR LE PLUS « COURT » / 2ème FÊTE DU COURT MÉTRAGE EN FÉDÉRATION WALLONIE- BRUXELLESCOURTS MÉTRAGES DIVERS EN CE PREMIER JOUR D’HIVERLundi 21 décembre 2015 - 20h00

CINÉMA

MUSIQUE

We’ve got the magic, peut-on entendre sur l’une des nouvelles chansons de Great Moutain Fire. Cette magie, tout porte à croire que le groupe l’a trouvée durant sa résidence d’un an à l’Amerikaans Theatre, antique bâtiment radiophonique construit sur le site de l’Exposition universelle de 1958. Produits et arrangés par le groupe lui-même, leurs nouveaux morceaux conservent la symbiose instrumentale de Canopy tout en ex-plorant de plus vastes territoires sonores. Jetant des ponts entre l’inno-vation en roue libre de Todd Rundgren, les freak-outs tropicaux d’Os Mutantes, les expérimentations studio de Geoff Emerick et la science rythmique des Talking Heads, Great Mountain Fire a trouvé la formule d’un psychédélisme impressionniste distillé par touches subtiles, tra-versé par des grooves irrésistibles qui feront sans nul doute danser l’esprit et penser les jambes.

Tarif : 13 € Prévente : 10 €

PANAMA GOES TO MCNGREAT MOUTAIN FIRE

RockSamedi 9 janvier 2016 – 21h00

CINÉMA

Copie restaurée et accompagnement au piano par Stéphane Orlando.

C’est Douglas Fairbanks, producteur fondateur des Artistes Associés qui est le véritable auteur de cette oeuvre. Il a engagé William Cameron Menzies, décorateur débutant qui a tout de même réalisé les décors de Roseta de Lubitsch mais pas encore ceux qui le rendront encore plus célèbre, ceux de Pour qui sonne le glas de Martin Ritt et de Autant en emporte le vent. Il s’inspire de la chorégraphie Shéhérazade de Diaghi-lev et des illustrations du conte. Le jeu de Fairbanks prolonge, par des gestes parfois excessifs, le grandiose des décors et l’acteur, perpétuel-lement léger et bondissant maintient un rapport dynamique entre le gigantisme des décors et l’action physique.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 12 janvier 201612h00 - 20h00THE THIEF OF BAGDAD –LE VOLEUR DE BAGDADÉtats-Unis, 1924 / de Raoul Walsh /muet / noir & blanc / 140’/avec Douglas Fairbanks,Snitz Edwards, Anna May Wong

MUSIQUE

Après s’être principalement formés en Belgique, en Allemagne et en Russie, la violoniste et altiste Vinciane Vinckenbosch, lauréate du Fonds Thirionet et le pianiste Alexis Thibaut concrétisent le projet de jouer en-semble. Fruit d’une entente musicale évidente, le Duo Tsar ravira l’audi-teur par l’intensité et les couleurs d’un discours mené par deux fortes personnalités aussi différentes que complémentaires.

Désireux de partager les diverses cultures dont ils se sont imprégnés durant leur parcours, les musiciens proposent un programme qui dé-bute en Allemagne avec du Schumann, passe par l’Autriche avec du Schubert et se termine en Russie avec du Rachmaninov.

Ce voyage permettra, entre autres, de découvrir ou d’apprécier à nou-veau les merveilleuses possibilités du violon alto, singulière voix à mi-chemin entre la profonde chaleur du violoncelle et la brillante agilité du violon.


NAMusiq’DUO TSAR

Jeudi 14 janvier 2016 - 12h30

CINÉMA

Un voyage à la découverte des sons d’Istanbul en suivant les pérégri-nations d’Alexander Hacke, bassiste du groupe berlinois Einstürzende Neubauten, formé en 1980, composant une musique expérimentale à tendance « bruitiste et industrielle ». Dès ses débuts, le groupe se dis-tingue par l’utilisation systématique de sons concrets provenant d’ob-jets et d’outils qui lui tombaient sous la main, conférant à ses morceaux une sonorité généralement agressive aux oreilles des non-initiés.

Entrée libre

ALTERNOFILMSMardi 19 janvier 2016 - 20h00Dans le cadre d’Europalia TurquieCROSSING THE BRIDGE – THE SOUND OF ISTANBULAllemagne, 2005 / de Fatih Akin / C / documentaire / 90’

EXPOS

CINÉMA

Film le plus controversé de Stanley Kubrick, Orange mécanique fut in-terdit au Royaume-Uni à la demande du réalisateur peu après sa sortie, et ce, en dépit d’un succès phénoménal, accompagné, il est vrai, de très violentes critiques. Devenu légendaire, il ressortit près de trente ans plus tard, après la mort de Kubrick. Cette fable sociale futuriste, toujours aussi percutante, est une transposition audacieuse du roman d’Anthony Burgess, lui-même accueilli à sa parution en 1959 par un mé-lange d’éloges et d’opprobre et longtemps jugé impossible à adapter à l’écran.

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €

ALTERNOFILMSVendredi 22 janvier 2016 - 20h00

Dans le cadre de l’expositionPop Impact : Women Artists

A CLOCKWORK ORANGE - ORANGE MÉCANIQUE

Royaume-Uni, 1971 /de Stanley Kubrick / C / 137’/ avec

Malcolm Mc Dowell, Patrick Magee, Michael Bates, Warren Clarke,

John Clive

MUSIQUE

Après le vernissage de l’exposition des photographies d’Olivier Gilgean, la soirée débutera avec le chanteur burkinabé Sana Bob qui sillonne les scènes internationales et tente d’éveiller les consciences en distillant ses chansons aux sonorités afro-reggae. Sensibilisé aux problèmes liés à l’analphabétisation, l’artiste a décidé d’apporter son soutien au pro-gramme scolaire en faveur des enfants en Afrique par le biais de son association Beog Yiinga. Olivier Gilgean, photographe dont la démarche

tend à cadrer au plus près de l’humain, a rencontré Sana Bob en 2013 et a émis le souhait de mettre une image sur des paroles qui dénoncent. Ses photos se proposent d’être le support visuel du cri de Sana Bob. Pour terminer la soirée, la formation namuroise formée en 2011 par son leader Nico Dread, Kawa Dub propose un répertoire aux sonorités oscillant entre dub et reggae roots. Une mixture originale de basses envoûtantes et de rythmes saccadés auxquels se mêle la douceur d’une voix féminine.

Tarif : 5 €

SANA BOB ET KAWA DUBOLIVIER GILGEAN, Moi, enfant du BurkinaAfro-reggaePhotographieSamedi 23 janvier 2016 - dès 19h00 Exposition : dimanche 24 > dimanche 31 janvier 2016

Photographie d’Olivier Gilgean, Moi, enfant du Burkina

CINÉMA

En 2007, la Maison de la Culture programmait ce qui est sans doute le plus fameux film de Capra It’ s a wonderful life - La Vie est belle, avec James Stewart ; l’occasion pour les spectateurs de redécouvrir ce chef-d’œuvre du 7ème art, réalisé en 1946. Pour sa dixième saison, Les Clas-siques du Mardi proposent cinq films réalisés par le même génial Franck Capra entre 1932 et 1939. Cinq films à admirer sur grand écran, en copies numériques, après avoir été restaurés par Sony Pictures. Cette sélection met en lumière l’évolution du style de Capra dans le monde du cinéma parlant, un style qui le conduisit vers des succès phénoménaux.Scénariste et producteur américain d’origine italienne, Capra fut, après une brève carrière de réalisateur de films de commande, le réalisateur de « films sociaux » dans lesquels il entendait résolument « passer un message ».

À ne pas manquer donc, de janvier à mars 2016, ce cycle qui lui est consacré, où seront projetés deux des trois films qui valurent un Oscar au réalisateur…

La formule du cycle autorise un regard plus appuyé sur l’œuvre d’un auteur, en décryptant les différentes similitudes ou divergences entre les films sélectionnés, cinq perles d’un collier façonné par ce réalisateur incontournable du cinéma américain.

LES CLASSIQUES DU MARDICYCLE CAPRA

CINÉMA

MR. DEEDS GOES TO TOWN – L’EXTRAVAGANT MR. DEEDSÉtats-Unis, 1936 / de Frank Capra / noir & blanc / vo s-t fr. / 115’/ avec Gary Cooper, Jean Arthur, George Bancroft, H.B. Warner, Lionel Stander

Dans ce classique de la comédie américaine, Capra réussit avec finesse l’équilibre parfait entre le divertissement et le film d’actualité. Le film est rythmé et évidemment joyeux mais au-delà, Capra soulève habile-ment la question de la différence et du regard de l’autre.

Ce film sera précédé d’un des cinq courts métrages de la carte blanche offerte à l’École Supérieure d’Infographie Albert Jacquard de Namur - ESIAJ.

ÉCLOSION Belgique, 2014 / de Sarah Marchand / animation / 3’15

Ce qui sort d’un œuf bleu n’est pas d’une poule, mais de quel animal ?


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 26 janvier 2016 - 12h00 - 20h00

CYCLE CAPRA

MUSIQUE

Le violoniste manouche Roby Lakatos est un peu l’archétype du musi-cien universel. C’est non seulement un violoniste hors pair, mais éga-lement un musicien dont la versatilité stylistique est extraordinaire. Lorsqu’il mixe la musique classique avec la vitalité hongroise « gipsy » qui le caractérise, cela n’a rien d’une attitude d’irrespect envers cet hé-ritage culturel mais cela témoigne au contraire de la profonde attache qu’il a envers la tradition et le respect qu’il porte à la culture manouche. Roby Lakatos a joué avec les plus grands de la planète tels que Her-bie Hancock, Quincy Jones, Stéphane Grappelli et le London Symphony Orchestra. Pour cette soirée, il sera accompagné du non moins virtuose guitariste de renommée mondiale Biréli Lagrène. Une première dans la Capitale wallonne !

Roby Lakatos : violonBiréli Lagrène : guitareVilmos Csikos : contrebasseNiek De Bruijn : batterieKalman Cseki : piano

Tarif 1 : 18 €Tarif 2 : 15 €

DJANGOFOLLLIESROBY LAKATOS ET BIRÉLI LAGRÈNESamedi 30 janvier 2016 - 20h30

CINÉMA

Ce mélodrame occupe une place à part dans l’œuvre de Frank Capra et pourtant, le film est extraordinaire et mérite plus d’attention. Cette folle histoire d’amour entre un général dictateur chinois et une américaine de Nouvelle-Angleterre, très collet-monté (Barbara Stanwyck, magnifique) a de quoi nous épater. Avec ce film, Capra prouve qu’il n’est pas seule-ment un grand réalisateur de comédie, mais un grand cinéaste.

Ce film sera précédé d’un des cinq courts métrages de la carte blanche offerte à l’École Supérieure d’Infographie Albert Jacquard de Namur - ESIAJ .

LA ROUTE SONNANTEBelgique, 2014 / de Francesco Aretino / C / animation / 2’40

Visite d’un univers sonore, tout là-haut parmi les constellations.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 2 février 2016 - 12h00 - 20h00

CYCLE CAPRATHE BITTER TEA OF GENERAL YEN –

LA GRANDE MURAILLEÉtats-Unis, 1932 / de Frank Capra / vo

s-t fr. / noir & blanc / 88’/avec Barbara Stanwyck, Nils Asther,

Toshia Mori

EXPOS

CINÉMA

Évelyne Axell (1935-1972) est une artiste belge dont l’œuvre est au-jourd’hui reconnue internationalement après trente ans d’oubli. Elle fut une des rares élèves de Magritte. Une femme dont la vie, la beauté et l’expression furent inextricablement liées. Féministe, provocatrice, pro-fondément libre. Ainsi, c’est la première femme dans l’histoire de l’art qui se peint nue, qui montre son désir sur la toile. Apparentée au mou-vement Pop Art, elle abandonne très vite la peinture à l’huile pour les matériaux de son époque : plexiglas, formica, perspex opalin, fourrure synthétique, émail pour voiture.

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €

ALTERNOFILMSJeudi 4 février 2016 - 20h00Dans le cadre de l’expositionPop Impact : Women ArtistsÉVELYNE AXELL, LA VÉNUS AUXPLASTIQUESBelgique, 2013 / de Françoise Levie / C / documentaire / 60’

Évelyne Axell, Le Peintre (Autoportrait), 1970, émail sur Plexiglas, 147 x 51 cm, Collec-

tion Plasticarium, Bruxelles

MUSIQUE

Après une tournée de plus de cent dates affichant complet, Michel Jo-nasz et son grand complice Jean-Yves d’Angelo ont souhaité prolonger l’aventure. Tout en veillant à se renouveler, ils présentent une « saison deux » du piano / voix composée d’un tout nouveau tour de chant où al-ternent textes intimistes et humoristiques. Parfaitement servi par Jean-Yves d’Angelo, pianiste hors pair qui a accompagné les plus grands de la chanson, d’Eddy Mitchell à Jean-Jacques Goldman en passant par Julien Clerc ou Charles Aznavour, Michel Jonasz dévoile ici un spectacle tout en nuances où ses intonations mélancoliques, sa passion pour le jazz et le blues nous enrobent sans jamais délaisser l’aspect taquin et le second degré.

Le chanteur évoque ainsi son spectacle : « La grande force de ce duo est le même amour toujours grandissant et partagé de la musique, et la même envie de ne faire qu’un avec le public. Le succès de ce spectacle vient de cette communion palpable et de notre enthousiasme à nous retrouver de nouveau ensemble sur une scène ! »

Tarif 1 : 28 €Tarif 2 : 25 €

MICHEL JONASZChanson française

Vendredi 5 février 2016 - 20h30

MUSIQUE

Née dans une famille gitane, Maria Antonia Fernandez porte en elle toute l’hérédité d’un peuple né pour chanter. Cette jeune Andalouse a fait partie de compagnies prestigieuses comme celle de Manuela Car-rasco, Susana Lupiañez La Lupi ou Rafaël Carmen et est devenue pre-mière chanteuse du Ballet español de Murcia. Lauréate de plusieurs prix, elle a acquis une renommée internationale. Sa voix, empreinte des fameux sons noirs, libère une mosaïque de senti-ments humains, une palette d’émotions sincères. Telle est Toñi Fernan-dez : une vraie figure, une ambassadrice fière de l’art flamenco.

Toñi Fernandez : chantAna Alonso : danseRicardo Rivera : guitareDavid Palomares : palmas

Tarif 1 : 20 €Tarif 2 : 15 €

TOÑI FERNANDEZFlamencoSamedi 20 février 2016 - 20h30

DOCU

Ce film offre l’expérience unique d’une immersion dans l’intimité quo-tidienne d’un chef d’œuvre de l’architecture contemporaine. C’est un portrait d’une rare spontanéité qui émerge des récits et parcours de Guadalupe Acedo, femme de ménage de la maison, ainsi que d’autres usagers quotidiens de ce lieu. Piquant, drôle et touchant.

JEUNESSES ET ARTS PLASTIQUES (JAP)

Mardi 23 février 2016 - 14h30Film sur l’art

KOOLHAAS HOUSELIFEde Ila Bêka & Louise Lemoine / 58’

CINÉMA

Avec cette histoire d’amour contrarié, Capra se lance dans le mélo-drame de haut niveau. Un homme lâche, une femme sacrifiée, le ton est délibérément pessimiste et annonce les moments les plus sombres de l’œuvre du réalisateur. Fait rare, il n’y aura pas de happy end. Capra dénonce les tabous sociaux, la lâcheté des hommes et fait une analyse précise de la société américaine de l’époque, emprisonnée dans ses conventions. Trop lucide, trop tragique, trop douloureux, Forbidden est un film à redécouvrir, un pur chef-d’œuvre du genre.

Ce film sera précédé d’un des cinq courts métrages de la carte blanche offerte à l’École Supérieure d’Infographie Albert Jacquard de Namur - ESIAJ.

LITTLE HAWK AND THE GOLDEN FISH Belgique, 2014 / de Dimitri Mitselos / animation / 2’20

Le Lièvre et la Tortue revisitée dans le Grand Nord.


LES CLASSIQUES DU MARDICYCLE CAPRAMardi 23 février 2016 - 12h00 - 20h00FORBIDDEN – AMOUR DÉFENDUÉtats-Unis, 1932 / de Frank Capra /vo s-t fr. / noir & blanc / 85’ avec Barbara Stanwyck,Adolphe Menjou, Ralph Bellamy

Forbidden de Frank Capra, 1932

CONFÉRENCE

Et si on empêchait les riches de s’instruire plus vite que les pauvres ou Comment j’ai raté mon ascension sociale

Frank Lepage, artiste de l’éducation populaire et sa coopérative L’AR-DEUR se sont fixés une mission : « réintroduire du politique dans le dé-bat public ».C’est à coup de « conférences gesticulées », des spectacles, mi-confé-rence, mi-one-man-show que Franck Lepage sème ses principes d’édu-cation populaire : donner à tous des clés pour comprendre et critiquer le monde qui les entoure. Non pas à travers un exposé militant, mais un récit personnel qui illustre et incarne des analyses afin de produire des savoirs utiles pour l’action collective.

Cette conférence–spectacle sera suive à 14h00 d’un atelier-débat : Changer l’école pour la sauver en présence de Frank Lepage et Nico Hirtt, pédagogue belge et défenseur de « l’école démocratique ».

Entrée libreInfos et réservation :[email protected] ou 081 77 67 74

CONFÉRENCE-SPECTACLEVendredi 26 février 201610h00 et 14h00FRANCK LEPAGE

MUSIQUE

Initiative conjointe du Service de la Culture et de la Rock’s Cool, le Young Guts Festival vivra cette année sa troisième édition. Celle-ci est quelque peu modifiée puisque le concours est désormais ouvert aux cinq provinces wallonnes. Le Young Guts, c’est un festival « de tripes », de sincérité et d’engagement sur scène. L’idée est de permettre à de nouveaux groupes pop-rock « qui en ont dans le ventre » de faire leurs - presque – premiers pas sur une scène professionnelle, dans des conditions optimales.

L’esthétique du festival, unique en son genre, est clairement affirmée : ici, on ne fait pas semblant, on ne triche pas, on donne tout au public. Seule exigence : la qualité musicale… On essaie de toucher à de futurs grands noms, on décèle des talents émergeants dont on pressent qu’ils feront, demain, les beaux jours des festivals d’été ou des grandes salles de concert… Le pari est audacieux.

Tarif : 10 €Prévente : 8 €

YOUNG GUTS FESTIVAL CLAP 3e !Rock

Samedi 27 février 2016 - dès 14h00

CINÉMA

Ce chant à la gloire du système politique américain sembla si percutant dans la dénonciation de la corruption que d’aucuns, à Washington, pen-sèrent qu’il ne devait pas sortir sur les écrans alors que le monde était au bord de la guerre. Mais pour montrer les bienfaits du système, Capra devait démontrer d’abord qu’il était capable de se corriger. Le répu-blicanisme (et non la démocratie) est ici préservé par les efforts d’un idéaliste têtu, qui refuse de cautionner les chefs de partis, qui décident alors de le détruire.Ce film sera précédé d’un des cinq courts métrages de la carte blanche offerte à l’École Supérieure d’Infographie Albert Jacquard de Namur - ESIAJ.

LE YAK ET LA MOUETTE Belgique, 2014 / de Loïc Mathonet / animation / 2’58Rêve en blanc et noir d’un ruminant qui voulait rompre sa solitude.


LES CLASSIQUES DU MARDICYCLE CAPRAMardi 1er mars 2016 - 12h00 - 20h00MR. SMITH GOES TO WASHINGTON – MR. SMITH AU SÉNAT États-Unis, 1939 / de Frank Capra /vo s-t fr. / noir & blanc / 129’/avec Jean Arthur, James Stewart,Claude Rains, Edward Arnold,Beulah Bondi, Harry Carey

Par des moyens plastiques d’une grande diversité, nombre d’artistes contemporains explorent les notions de migration et de nomadisme, mais aussi les questions de l’identité et de l’hybridation des cultures.

JEUNESSES ET ARTSPLASTIQUES (JAP)

L’ART CONTEMPORAIN :EXIL ET MIGRATION

Mardi 8 mars 2016 - 14h30Conférence par Catherine Mayeur,

historienne de l’art

CONFÉRENCE

Ghosts © Kader Attia

MUSIQUE

C’est à une (re)découverte de la musique de l’un des plus prestigieux compositeurs du XVIIIe siècle, Georg Friederich Haendel, que ce NAMu-siq’ nous convie. Émanation du Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne (CAV&MA), l’ensemble de musique baroque Les Agrémens a, depuis 2001, Guy Van Waas comme chef principal et directeur artistique. L’orchestre a partici-pé à plusieurs productions d’opéra et a notamment publié chez Ricercar des enregistrements consacrés à Pachelbel, Bach, Charpentier, Haydn et aux compositeurs wallons qui ont brillé à Paris à la fin du XVIIIe siècle, parmi lesquels François-Joseph Gossec et André-Modeste Grétry. Son répertoire de prédilection s’étend de la fin du XVIIe siècle jusqu’aux sym-phonies de Beethoven.Pour ce concert, il est entouré de jeunes et brillants solistes provenant de l’Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP) et plus spéci-fiquement, de la nouvelle section European Vocal Department.


NAMusiq’LES AGRÉMENSJeudi 10 mars 2016, à 12h30

MUSIQUE

THÉÂTRE

Des pas traversent les champs et les avenues des villes. Des voix se croisent dans le ciel ou au fond des gorges serrées par la révolte. Nos Vies Ordinaires tricote de l’indignation, de l’espoir, et noue autour de nos cœurs fragiles des textes et chansons bourrés d’humanité.Pourquoi avoir traversé l’océan pour recommencer ma vie ici ? Pourquoi être resté ici sans aucune mer à franchir jamais ? Qu’est-ce qui nous fait agir ? Qui suis-je sans enfant ? Quand descendre ? Où, mes cendres ?Et surtout, nos vie droites, debout, nos vie de femmes ; nos vies ordi-naires.

Texte : Rosanna Cappetta, Claude Lemay, Alix LeoneChansons (paroles et musique) : Alix LeoneAvec : Claude Lemay et Alix LeoneMise en scène : Daniel AdamDramaturgie : Patrick LerchMusique et arrangements : Hugo Adam, Jérôme Hiernaux, Philippe QuewetCréation vidéo : Joël SplingardVoix : François HouartPhotographies : Véronique Vercheval

Tarif 1 : 8 €Tarif 2 : 5 €

NOS VIES ORDINAIRESThéâtre et chanson

Vendredi 11 mars 2016 - 20h30Par la Compagnie Maritime

CINÉMA

Frank Capra a eu bien du mal à trouver ses deux acteurs vedettes. Clau-dette Colbert n’a accepté qu’à la condition que son salaire soit doublé et que le tournage ne dure pas plus d’un mois. De son côté, le prêt de Clark Gable de la MGM à la Columbia était une punition : s’estimant surmené, l’acteur avait refusé de tourner un nouveau film pour la MGM. La puni-tion fut donc de l’envoyer tourner un petit film « sans intérêt » chez un concurrent, chose qu’il n’avait pas le droit de refuser. New York - Miami sera l’un des très rares films à recevoir les cinq Oscars majeurs. Ce film sera précédé d’un des cinq courts métrages de la carte blanche offerte à l’École Supérieure d’Infographie Albert Jacquard de Namur - ESIAJ.

LUMIÈRE Belgique, 2014 / de Thomas Tellier / animation / 3’29

Voyage dans un univers géométrique et sidéral


LES CLASSIQUES DU MARDICYCLE CAPRAMardi 15 mars 2016 - 12h00 - 20h00IT HAPPENED ONE NIGHT ?NEW YORK - MIAMIÉtats-Unis, 1934 / de Frank Capra /noir & blanc / 105’/ avec Clark Gable, Claudette Colbert, Walter Connolly, Roscoe Karns

EXPOS

Considérée comme un jouet, traditionnellement dévolu aux filles - du moins dans notre société occidentale – la poupée est un objet uni-versel. Elle accompagne les débuts de l’humanité ; on la trouvait déjà dans les sarcophages de l’Égypte ancienne. Elle peuple les demeures du monde entier, tenant compagnie aussi bien aux Inuits du Groen-land qu’aux Papous de Nouvelle-Guinée. Matriochkas, poupées vau-dous, fétiches en chiffon cristallisent de nombreuses fonctions (votive, pédagogique, symbolique etc.) et véhiculent autant de messages (sur l’identité culturelle, la propagande nataliste etc.). Sociologues, histo-riens, ethnologues, esthètes, psychologues n’ont pas fini de discuter son cas. Son anthropomorphisme lui donne d’emblée une place à part parmi tous les jouets. Sa chair inanimée permet toutes les tentations dans un simulacre du quotidien assumé ou du moins toléré. À la lumière de l’actualité, la poupée reste plus que jamais de mise. Les Love Dolls et récents reportages sur les poupées humaines sont là pour nous le rappeler. Des phénomènes qui en disent long sur la société dans laquelle nous vivons : repli des grandes villes, crises identitaires, essor de la chirur-gie esthétique. Il n’en fallait pas plus pour que les artistes d’aujourd’hui se saisissent d’un si précieux faux-semblant. La poupée semble un formi-dable outil pour explorer les tabous contemporains. Depuis Hans Bellmer

POUPÉES ET TABOUSLE DOUBLE JEU DES ARTISTES

CONTEMPORAINSSamedi 19 mars > dimanche 26 juin 2016

Tous les jours, sauf le lundi 28 marset le lundi 16 mai, 10h00 > 18h00

Vernissage vendredi 18 mars 2016 - 18h30Art Dimanche le 22 mai 2016 - 10h30

Pierre Molinier, Élément pour les jeux, circa 1966, photomontage, collection Province du Hainaut, en dépôt au Musée de la Photographie à Charleroi.

Alice Anderson, Sewing Figure,Fil de cuivre, 2012 Courtesy Alice Anderson Studio

et ses déclinaisons anatomiques sulfureuses, la poupée est devenue l’une des obsessions des artistes qui la vouent à toutes les métamorphoses. De détournements surréalistes en étendard féministe, elle incarne des préoc-cupations très actuelles. Comme si ces jeux de poupées, tenus d’emblée pour inoffensifs, permettaient d’aborder quelques-uns des grands inter-dits de notre temps. Un catalogue sera édité pour l’occasion.

En complément de l’exposition, de nombreuses activités annexes sont pré-vues : visites guidées, visites-ateliers pour scolaires, conférence, cinéma, Art Dimanche (22 mai).

Niki de Saint Phalle, Be My Frankenstein, 1964, objets divers, grillage et peinture sur panneau de bois, 68 x 80 x 25 cm, pièce unique. Courtesy NCAF et Galerie GP & N Vallois, Paris. Photo : André Morin

THÉÂTRE

Une aventure qui propose aux jeunes de l’enseignement secondaire de présenter une courte scène théâtrale, sur le thème de l’autorité, à 2, 3, 4, 5 ou 6 personnages.Une aventure qui permet à des comédiens en herbe de se produire sur des planches de théâtre, de partager leurs émotions, de travailler avec des comédiens professionnels, de mélanger les points de vue, d’aigui-ser leur créativité…Dans un premier temps, des auditions en janvier et février donnent l’oc-casion aux participants de jouer sur la scène de la Maison de la Culture et de recevoir des conseils de pros. À l’issue de celles-ci, plusieurs scènes sont retenues pour la finale de la Province de Namur. Ce spectacle, ouvert au public, offre une belle occasion de découvrir des jeunes passionnés qui aiment le théâtre et qui viennent nous le confirmer.

Entrée libre

Une organisation du Tap’s (Théâtre d’Amateurs de la Province de Na-mur) et de l’asbl Promotion Théâtre.

DU TRAC AU TAC FINALE DE LA PROVINCE DE NAMURDimanche 20 mars 2016 - 18h00

EXPOS

ALTERNOFILMSMercredi 23 mars 2016 - 20h00

Dans le cadre de l’expositionPoupées et Tabous. Le Double jeu des

Artistes contemporains SÉRIES TV

Poupées en séries

La poupée maléfique est un thème extrêmement usité dans le cinéma d’horreur, à tel point que les aficionados y voient une sous-catégorie à part entière du cinéma de genre. L’affreux Chucky (1988) en reste la figure emblématique. Les séries télévisées n’ont pas manqué de mettre en scène des doubles humains monstrueux dans des épisodes restés célèbres. Nous avons sélectionné trois épisodes de séries d’anthologie .

TWILIGHT ZONE : LIVING DOLL États-Unis, 1963 / de Richard C. Sarafian / NB / vo s-t fr/ fiction / 26’Annabelle Streator achète une poupée parlante pour sa fille Christie, à l’occasion de son anniversaire. Erich, le mari d’Annabelle et beau-père de Christie, veut se débarrasser du jouet parce qu’il coûte cher et que la famille traverse une situation difficile. À chacune de ses tentatives pour se débarrasser ou détruire Tina, Erich voit le jouet réapparaître indemne. Le jouet se montre de plus en plus menaçant envers Erich...Un épisode largement apprécié par les fans de la série et devenu un classique du genre. Il a notamment fait l’objet d’une parodie dans Les Simpsons.

CINÉMA

THE ALFRED HITCHCOCK HOUR : WHERE THE WOODBINE TWINETH sous réserveÉtats-Unis, 1965 / d’Alf Kjellin / NB /vo / fiction / 48’ Nell Snyder s’occupe de sa nièce orpheline mais son comportement commence à l’inquiéter : la petite blâme régulièrement Mr Peppercorn, un ami imaginaire, pour ses nombreuses bêtises. Lorsque le grand-père de la petite lui offre une poupée créole vaudou, Nell Snyder devient encore plus angoissé face au comportement étrange de la petite fille. La célèbre série du maître du suspense connait un revival en 1962 sous le nom d’Alfred Hitchcock Hour avec un format proche de l’original. L’épi-sode angoissant est basé sur une nouvelle de l’écrivain David Grubb, auteur de La Nuit du chasseur, qui sera adapté par Charles Laugthon en 1956.

X-FILES : CHINGAÉtats-Unis, 1998 / de Kim Manners, / C / vo s-t fr / fiction / 44’Durant ses vacances, l’agent spécial du FBI Dana Scully enquête sur des cas d’automutilation et des suicides qui seraient apparemment provo-qués par une petite fille…L’épisode a été co-écrit par Stephen King, grand admirateur de la série et Chris Carter. L’action se déroule dans le Maine, comme toutes les nouvelles du célèbre romancier.

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €

CINÉMA

Le film est une fresque magistrale reprenant les événements liés aux difficultés auxquelles ont dû faire face les rescapés de l’Holocauste pour rejoindre l’État d’Israël avant son indépendance, notamment sur le navire Exodus. Signé Otto Preminger, il s’agit d’une leçon d’Histoire magnifiquement interprétée par Paul Newman et Eva Marie Saint.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 12 avril 2016 - 12h00 - 20h00

EXODUSÉtats-Unis, 1960 / d’Otto Preminger /

C / 208’/ avec Paul Newman,Eva Marie Saint, Ralph Richardson,

Peter Lawford

MUSIQUE

Avec dynamisme et compétence, les pédagogues renommés de l’Institut Supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP) proposent les meilleures formations en adéquation avec les réalités du monde professionnel. Ces mises en situation des étudiants se distillent dans les nombreux projets que l’IMEP présente durant sa saison d’événements ainsi que lors des éva-luations artistiques. La collaboration avec les NAMusiq’ s’inscrit précisé-ment dans cette optique.Ce sont deux jeunes pianistes, Éline Mathelart et Maxime Pouillon, qui l’inaugurent. Détentrice de nombreux prix et distinctions, Éline Mathelart a débuté le piano à l’âge de sept ans, a fait partie de la section « Jeunes talents » et a également suivi des cours au Lemensinstituut de Leuven, avant d’effec-tuer un master à l’IMEP.Quant à Maxime Pouillon, après avoir terminé brillamment un Bacca-lauréat, il poursuit un Master spécialisé en Italie, aux côtés du Maestro Roberto Giordano. Tous deux interpréteront respectivement des œuvres de Liszt et Ravel, Brahms et Rachmaninov.


NAMusiq’ RÉCITAL DES ÉTUDIANTS DE L’IMEPJeudi 14 avril 2016 - 12h30

MUSIQUE

Nouveauté à la Maison de la Culture de la Province de Namur, le secteur musique se lance dans l’organisation d’un festival de jazz. Celui-ci s’arti-culera autour de deux grandes soirées à la programmation éclectique et aura à cœur d’offrir la possibilité à un large public d’assister à des concerts de qualité, représentatifs de la scène actuelle.Une des spécificités de ce futur festival sera de proposer chaque année un parrain. Pour cette première édition, qui s’annonce incontestable-ment comme un événement culturel majeur pour Namur et sa province, la programmation se fera en étroite collaboration avec le célèbre saxo-phoniste belge Steve Houben qui a répondu positivement à l’invitation.

La ligne artistique du festival aura pour souci constant de maintenir un équilibre entre le désir d’inviter des musiciens confirmés de renommée internationale et la volonté de faire découvrir et mettre en lumière la jeune génération montante ouverte aux métissages.

Les concerts se dérouleront dans la grande salle et le foyer de la Mai-son de la Culture et les soirées seront rythmées par l’alternance des concerts entre ces deux lieux. Une bonne occasion de découvrir l’uni-vers du jazz et de passer un moment convivial.

Tarif : 28 €Prévente : 25 €Pass : 40 €

CONFLUENT JAZZ FESTIVALLes Nights de la Province de NamurVendredi 15 et samedi 16 avril 2016

dès 19h00

THÉÂTRE

Un spectacle théâtral qui rassemble les lauréats des provinces et ré-gions participantes : Provinces du Brabant Wallon, Hainaut, Luxem-bourg et Namur, ainsi que la région Bruxelles-Capitale et le Grand-Du-ché de Luxembourg.

Le Gala qui se déroulera pour la première fois à Namur, présentera des scènes à 2, 3, 4, 5 ou 6 personnages, sur le thème de l’autorité.

Bienvenue à tous pour applaudir ces jeunes déjà pleins de talent !

Entrée libre

Une organisation du Tap’s (Théâtre d’Amateurs de la Province de Na-mur) et de l’asbl Promotion Théâtre.

DU TRAC AU TAC GALADimanche 17 avril 2016 - 16h00

CINÉMA

Deux jeunes Américains se rencontrent sur les bancs de l’université en 1937. Elle est militante communiste alors que lui est un « tombeur » sans conscience politique. Une fois mariés, ils s’installent à Hollywood au moment où débute la chasse aux sorcières, synonyme du début du maccarthysme.Sydney Pollack nous conte astucieusement une page sombre de l’His-toire américaine sous couvert d’une histoire d’amour entre un jeune cinéaste (Redford) et une jeune militante (Barbra Streisand). Les deux acteurs de ce poignant mélodrame offrent une prestation époustou-flante de naturel et de vie.

Ce film sera précédé d’un court métrage :LA FONTAINE FAIT SON CINÉMA : LE CORBEAU ET LE RENARDBelgique, 2014 / de Pascal Adant / C / animation / 6’

Jean de La Fontaine met en scène sa célèbre fable du Corbeau et du Renard.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 26 avril 2016 - 12h00 - 20h00

THE WAY WE WERE –NOS PLUS BELLES ANNÉES

États-Unis, 1973 / de Sydney Pollack /vo s-t fr. / C / 118’/ avec

Barbra Streisand, Robert Redford,Bradford Dillman

DOCU

Immersion dans l’univers de la plasticienne belge Ann Veronica Jans-sens qui, depuis la fin des années 70, travaille sur l’expérience senso-rielle plus que visuelle. Vous priver de l’ouïe ou de la vue, vous perdre dans la couleur, dans le temps et dans l’espace, avec les matériaux que sont l’air, le brouillard, le son, telle est la quête qu’elle poursuit.

JEUNESSES ET ARTS PLASTIQUES (JAP)Mardi 3 mai 2016 - 14h30ANNE VERONICA JANSSENS – LOS VAN DE MATERIE2011 / de Jan Blondeel / Prod. VRT, B / 52’Film sur l’art

CINÉMA

Célèbre à ce moment grâce à Gilda, celle qui est alors âgée de 29 ans accepte de sacrifier sa longue et belle chevelure rousse pour une coupe de garçonne très blonde. Elle incarne Elsa, une belle jeune femme qui tombe amoureuse de Michael (Orson Welles à l’écran) mais avec une personnalité froide et vénéneuse, loin de l’image de la starlette véhi-culée par ses précédents rôles. Le film qui respire la noirceur, est lui-même une belle métaphore du milieu hollywoodien des années 40 : des requins qui s’entre-dévorent, prêts à tout pour quelques liasses de billets verts.

Ce film sera précédé d’un court métrage :AU MOINS LE SAIS-TUBelgique, 2014 / de Arthur Lecouturier / C / Fiction / 19’

Alexandra, 26 ans, fait le vide autour d’elle. Elle fuit pour tenter de sur-monter l’épreuve qu’elle traverse.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 3 mai 2016 - 12h00 - 20h00

THE LADY FROM SHANGHAÏ –LA DAME DE SHANGHAÏ

États-Unis, 1948 / d’Orson Welles /vo s-t fr. / noir & blanc / 87’/ avec

Orson Welles, Rita Hayworth,Everett Sloane, Gus Schilling

ALTERNOFILMSMercredi 4 mai 2016 - 20h00

Dans le cadre de l’expositionPoupées et Tabous. Le Double jeu

des Artistes contemporains

LES PÉCHERESSES Belgique, 2014 / de Gerlando Infuso / animation / 17’

Trois femmes à trois époques différentes bravent un interdit : la pre-mière, Ève, corruptrice mythique, la deuxième, Joséphine, dernière épouse de Barbe Bleue, la troisième, Cerise, danseuse dans un cabaret new-yorkais des années 30.

ARIA (LE SUICIDE DE MADAME BUTTERFLY) (sous réserve)Norvège, Québec, 2001 / de Pjotr Sapegin / animation / 10’

Butterfly est une marionnette vivant seule sur une île jusqu’à ce que débarque le beau marin Pinkerton. À la suite de leur union passionnée, le bateau blanc du marin s’en va, mais la marionnette porte en elle le désir de voir réapparaître son amant. D’autant plus qu’au creux de son ventre un océan de vie se développe et qu’arrive, sur le rivage du corps de Butterfly, un petit poisson... Ce film contient des scènes de nudité et/ou de sexualité. Pour public averti.

CINÉMA

STILLE NACHT DES FRÈRES QUAY

Stille Nacht I Allemagne, 1988 / animation / 1’21Une poupée observe par une fenêtre les modifications survenant dans une pièce. D’une boîte métallique se répand un étrange duvet qui res-semble à une cristallisation de glace, tandis que dans la pièce de la poupée, les cuillers prennent vie.

Stille Nacht IIAllemagne, 1991 / animation / 3’35Une balle de ping-pong donne vie à une série de créatures qui semblent sortir d’Alice aux pays des merveilles.

Stille Nacht IIIAllemagne, 1992 / animation / 3’30 Un ex-voto avec un Sacré-Cœur est posé sur des bois de cerf…

Stille Nacht IVAllemagne, 1993 / animation / 3’30Visions anamorphiques d’une table vue de haut.

La PoupéeFrance, 1992 / de Bruno Romy / fiction / 17’Un Auguste de cirque tombe amoureux d’une poupée de chiffon qui devient femme de chair et de sang dès qu’il s’endort.

1500 Niños Mexique, Québec, 2014 / d’Olivier Dubois(espagnol s-t italien français) / fiction / 6’ De son vivant, un vieux paysan collectionnait toutes sortes de poupées et de pantins qu’il exposait sur son île pour son propre plaisir mais sur-tout pour se protéger d’un fantôme qui le hantait.

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €

CINÉMA

Kubrick donne à voir une peinture vivante. Une peinture en perspective, comme saisie derrière une vitre. Comme si, tout au long du film, on sen-tait la lentille de la caméra, qui nous isole du monde de Barry Lyndon, qui délimite un contour parfait et abstrait, en-dehors duquel il n’y a rien, ou si peu qu’on ne peut qu’y être indifférent. Barry Lyndon, c’est un tableau de Gainsborough auquel on aurait ajouté le mouvement, c’est de la sorcellerie pure, de la nécromancie. Les petites figures de pigment s’animent lorsque le génial Stanley braque sur eux son œil de verre, mais en dehors de ce rayon, il n’y a qu’arbres morts et ruisseaux croupis.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 17 mai 2016 - 12h00 - 20h00

BARRY LYNDONÉtats-Unis, Royaume-Uni, 1975 /

de Stanley Kubrick / vo s-t fr. / C / 184’/ avec Ryan O’Neal, Marisa Berenson,

Patrick Magee

CINÉMA

Le tango est apparu il y a un peu plus d’un siècle dans les bars louches des ports du Río de la Plata, où débarquèrent des dizaines de milliers d’Européens en quête d’une vie meilleure. Le film raconte les histoires de plusieurs danseurs de Buenos Aires, berceau du tango et capitale des exilés, des aventuriers et des miséreux.Ce documentaire est centré sur un couple qui s’apprête à se défaire : Marcela Maiola, jeune « tanguera » en partance pour l’Europe, où elle compte gagner sa vie en dansant, et son maître, Roberto Tonet, qui a été acclamé dans le monde entier avant d’être ruiné par la crise finan-cière argentine du début des années 2000.

18h30 : projection du documentaire 12 Tangos : adios Buenos Aires19h30 : apéro-tapas20h30 : concert Astoria Nuevo In the Mood for Movies

Entrée libre Cinéma Concert : Tarif 1 : 20 € - tarif 2 : 15 €

ALTERNOFILMSSamedi 21 mai 2016, à 18h30Suivi du concert Astoria Nuevo12 TANGOS : ADIOS BUENOS AIRESArgentine, Allemagne, 2005 /de A. Birkenstock / vo s-t fr /documentaire / 53’

MUSIQUE

Interprétant exclusivement l’œuvre d’Astor Piazzola, Astoria offre des moments d’une qualité musicale rare et d’une maîtrise instrumentale surprenante. De formation classique, les musiciens revisitent avec leur propre identité l’univers du maître argentin, veillant à préserver la quali-té d’écriture et l’ensorcellement rythmique et mélodique des originaux. L’ensemble nous fait voyager des faubourgs de Buenos Aires aux terres chaudes enfouies sous la flore tropicale. Les standards du tango nuevo parcourent ici une large gamme de sentiments, allant de la tendre ma-lice à la douce nostalgie en passant par la joie débordante.Plus qu’un concert aux sonorités uniques, alliant énergie, rigueur et émotion avec beaucoup de brio, c’est un spectacle total.

Christophe Delporte : accordéon, accordina, bandonéonIsabelle Chardon : violonLéonardo Anglani : pianoEric Chardon : violoncelleSanto Scinta : percussionsDante et Monika Dominguez : danse

Tarif 1 : 20 €Tarif 2 : 15 €

ASTORIA NUEVOIN THE MOOD FOR MOVIES

Musique du monde - TangoSamedi 21 mai 2016 - 20h30

CINÉMA

Un talentueux metteur en scène que sa femme vient de quitter, distrait son chagrin en se réfugiant dans le travail et se lance à cœur perdu dans un vaste projet de film consacré au tango. Au cours des auditions, il rencontre une merveilleuse et ravissante danseuse, Elena, qui est la protégée du principal commanditaire du spectacle, le puissant Angelo Larroca. Mario et Elena sont pris d’une passion aussi irrépressible que dangereuse. Lors de la répétition générale, un des hommes de main de Larroca se glisse parmi les danseurs et poignarde Elena.

Tarif 1 : 5 €Tarif 2 : 4 €

ALTERNOFILMSMardi 24 mai 2016 - 20h00TANGOEspagne, 1998 / de Carlos Saura /vo s-t fr. / C / 110’/avec Miguel Angel Sola,Sandra Ballesteros, Cecilia Narova

EXPOS

CINÉMA

Une Fiancée pas comme les autres part d’une idée extrêmement ori-ginale et surprenante qui fait clairement du film un ovni cinématogra-phique hors pair. Lars est un jeune homme solitaire, assez dérangé psychologiquement, qui refuse qu’on le touche. Il vit seul en face de chez son frère Gus et de sa belle-sœur Karine, dans un garage aménagé. Un jour, il leur annonce qu’il a rencontré une fille sur Internet et qu’il souhaite leur présenter. D’abord soulagés par cette nouvelle, leur surprise va pourtant être grande en découvrant qui est l’étrange Bianca.

9h30 : accueil petit-déjeuner10h00 : visite de l’exposition11h00 : projection du film

Entrée libre

ALTERNOFILMSDimanche 5 juin 2016 - 9h30 > 13h30

Dans le cadre de l’expositionPoupées et Tabous. Le Double jeu

des Artistes contemporains UNE FIANCÉE PAS COMME LES AUTRES –

LARS AND THE REAL GIRLCanada, États-Unis, 2008 /

de Graig Gillepsie / vo s-t fr./ C / 102’/ avec Ryan Gosling, Patricia Clarkson,Emily Mortimer, Paul Schneider

CINÉMA

Un industriel est retrouvé assassiné dans une petite ville raciste du sud des États-Unis où les soupçons se portent automatiquement sur un homme de couleur. En évitant les écueils du film à message, Norman Jewison livre une œuvre sous tension dont le récit classique se révèle d’une redoutable efficacité. C’est ce qui a probablement permis à Dans la chaleur de la nuit d’être le premier long métrage interdit aux moins de treize ans, à remporter l’Oscar du meilleur film. C’était en 1968. Hol-lywood ne laisse donc rien au hasard.

Ce film sera précédé d’un court métrage :MONSTRE Belgique, 2014 / de Delphine Girard / C / fiction / 18’ 20Adèle, 11 ans, décide de s’adresser un message à elle-même au futur afin de ne pas oublier ce qui compose sa vie.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 7 juin 2016 - 12h00 - 20h00IN THE HEAT OF THE NIGHT –DANS LA CHALEUR DE LA NUITÉtats-Unis, 1967 / de Norman Jewison / vo s-t fr. / C / 110’/ avec Sidney Poitier, Rod Steiger, Warren Oates

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Rôle sur mesure pour Rita Hayworth : Gilda, entre fantasme et drame social, crée une sensation d’attirance inquiétante, usant de son passé de danseuse. Plus que ça encore, Gilda est un personnage façonné par l’actrice. Aussi magnifique que puisse être un tel rôle, la belle Rita ne s’en remettra jamais, désormais cantonnée aux rôles de femme sédui-sante et manipulatrice (il y aura bien quelques autres belle œuvres avec La Dame de Shanghai ou L’Enfer des tropiques, mais l’alcoolisme et les fêlures de l’enfance la rattraperont).


PAUL ET VIRGINIE

Belgique, 2014 / de Paul Carton / C / fiction / 18’Paul vit seul avec sa mère Virginie. Affaiblie par une maladie, celle-ci n’est plus à même de gérer le quotidien.


LES CLASSIQUES DU MARDIMardi 21 juin 2016 - 12h00 - 20h00

GILDAÉtats-Unis, 1946 / de Charles Vidor / vo

s-t fr. / noir & blanc / 109’/avec Rita Hayworth, Glenn Ford,

George MacReady, Joseph Caileia

CINÉMA

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