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PU88LICAZIONE TRIMESTRALE

VALLECCHI EDITO R£ FIRENZE

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La n summa de esse et essentia n

de Jean Peckam, archeveque de Cantorbery.

II serait parfaitement inutile de rechercher Ics reuvres de nos anciens maitres et de lee copier, ei elles devaicnt rester toujours ensovelice dans la poussi~re des cartons. Sous I' inspiration de cette pens~c je me permets d'offrir aux lecteurs des Sludi Ie pr~sent opuseulc du premier leetcur francisca;n du Sacr~-J>alais, Jean Pc­ckam (m. 1292). Depuis longtemps je I'ai en transcription d'apr~s Ie codex 560, r. 114 a - 115 c, de la Bibl. Angelica de Rome eX v . e siecle).

L'amvre theologique de eet illustre doeteur (1) esl loin encore d'avoir 18. notoriete qui lui est due. Ses Quodlibeta, ses Quaestiones dispulatae, son Commentaire du I.omhard sont, saur les Quaestio­nes de anima, dans leur presque totalit~ inedits. Pourtant queUe ne serait pas leur importance pour saisir mieux Ie va-et-vient et Ie degre de profondeur de la pen see scolastique, quand on sait Ie rang honorable par lui occup~ tour II tour a Paris, a Oxford, II la cuic papale, de 1260 a 12791 A ceUe cpoque mouvemellt~e de I 'en­seignemcnl dans lea ecoles, il est, tout ~ c6te de Guillaume de la Mare (2), de Roger Bacon, de S. Gautier de Bruges (3) et de Bar-

(1) Pour In biograpbie de J. Pecltam IiC reporler it H. SPETrIllAml, Quellenkri. tisclles zur Diographle de, J. Pecham, dans .. Franziskaniscbe Sludien n, II (1915), 170·207, 266-285.

(2) Clr. E. LoNGI'I\~, MaUre. francillcains de Paris: G. de la Mare, dans ee France franciscaine II, IV (1921), 288-302, V (1922), 289-306. .

(3) Cfr. E. LoNOpd, Gauthier de Bruges et l'AugusHni'me /ranciscain au XIIre si~cle, dans el Miscellanea F. Ehrle II, I (1924), 100-218.

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LA (l SUMMA DE 88S£ BT £&8t2ffIA » Eec.

tMlemi de Bologne (1), Ie grand r~presenlant de )'idee franci­scainc; et plus d'une rois iI cull se prononcer, scion cc qu'U t'lcrit dans une leUre du 1 cr juin 1285: Dudum legentes Parisiw, in An­glia et in romana curia publice multi! annis, Christi (J$sistente gralia, nOn cessavimus in his et in aliis imperlerrife irreprehensam

aslruerc verilalcm (2). De lcllcs paroles rI!vMent un homme. En ccs dernillres annees, it semble que plus est eludiee la vraie

Bcolastique, plus Ie nom de Peckam gagne en B~mpalhie. Depuis la pubblication de sea leUres par T. Martin (3), "aulorite incompa­rable de Bon temoignage l'a cmporle dans Ie recit d'evenements contemporains (4), elle n triomphe meme d'un rncontnr calomnieux par lequel on nvait voulu ternir sa memoire (5); depuis encore des catalogues de 5CS ({'uvres ont ete dresses, des editions pnrtielles se sont succCde, preuve non equivoque de In laveur qui grandi! au­tour de son souvcnir.

Parmi ccs editions, je signalerai celie de deux questions miscs 11 I'ordre du jour par les ndversnircs dcs Mendiants: a) ulrum per­Icelio evangelica consistot in renuntiando vel carendo divitiis pro­priis et communibu8 (6), OU, a I'exemple de Thomas d'York ct de S. Bonaventure, Peckam prcnd In defense ct fait Ie plus pur eloge de In pauvrele franciscainc; b) utrum liceal inducere pueros doli capaces ad obligandum se religioni volo vel juramento aut eliam adolcscclIles (7), ou il justifie d'aprcs les lumicres d'une saine

(1) Cfr. E. LoNOPRi, Bartolom1'lleo di Bologna, dans ee Studi lrancescani If, xx (1923), 365-384. .

(2) T. MARTIN, Registrum epi,'o/arum Jr. J. Peckham, IIJ, Londrcs, 1885, p.OOO.

(3) Dans la collection Rerum brilannicarum medii aevi I(riplores. Ellel proviennent du reges/um de Peckam. Leur nambre est de 720. On devine leur importance historiquc.

(4) Voir les JeUres DCVJII (10 nov. 1284), DCXXII (7 dk 1284), DCXXV (1 jan\'. 1285) et DCXLV (1 juin 1285). Crr. E. EBllLE, John Peckham aber den Kampf des A ugu.tfnismul und A ristotelismul in der zu:eiten HIJI/le der 13. Ihl., dans ee Zeitschrift fUr kathollsche Theo\ogie ", XIII (1880), pp. 172-193.

(5) Cfr. JVl.ES D'ALBI, S. Bonaventure et les lutte. doc:trinale. de 1267-1277, Tamines, 1922, pp. 100-138; A. CALLBIIAVT, Jean Pecham, O. P. AI., el l'Augu­Ilinisme, dans ee Arch. francisco hist. If, XVJlJ (1925), pp. 441-412; PR. liB !ofAa­TIOd, La Icola.stiqu6 et lu tradition. lrand,caine., Paris, 1888, pp. 221-232.

(6) L. OuOER, Die theologiache Quaellion du lohanrul Pecluun aber die vollkommene Annut, dana cc Franzlaunlsche Studien If, IV (1911), pp. 121-176.

(1) L. OuOD, De pueri. oblaCiI In ordfne Mfnorum, dans a Al'Ch. francisco h1el."" vm (1915), pp. 389-441:

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38 P. FEIlD. - M. DELORME

theologie et Ie droit en vi~,rueur la Iiceit~ de certaines pratique" dans ) 'appel des jcunc8 Ames A la vie religieuse.

Je signalerai aussi deux opusculcs de facture bien tJiff~rente, mais de fond identique, je veux dire Ie delicieux Canticum paupe­ris ct la leUre a Robert Kilwardby. Dans Ie Canticum (1), Peckam conduit I'Ame a la recherche du vrai bonheur. Aprbs lui avoir mon­tre qu 'j) cst vain de Ie placer dans la satisfaction des sens, dans la' jouissance des biens terrestres ou dans l'acquisition de l'humaine science, il la conduit dans un humble c10ttre de frbres Mineurs. lA, l I '~cole de S. Bonaventure, vieillard ven~rable, probatissimum ,e­niorem, passe mattre en sainteM et en science, il lui enseigne que Ie Christ est J'idenl de l'Amc qui aspire au bonhcur et que cet ideal se trouve magnifiquement r~alisc dans In vie franciscaine. Tel est lc tMme de ce petit livrc d'or, mi-apologetiquc, mi-ascetique. La leUre A Robert (2) cst avant tout apologctiquc, poIemique, tant it est vrai qu'il s'agissait d'u.dministrer une vol6e de bois vert II qui ne I'avait que trop m~rih'ie.

Commcnt oublier Ie Tractatw pauperis contra inaipientem. appete parrois De perjectione evangelica? Cc traite consid~rable. divis6 en 16 chapitres, est ccrit contre Gerard d' Abbeville, qui s'ctait permis d'jncriminer In rbgle des frbrcs Mineurs et leur genre de vie. L'auteur y mime la defense et l'attaque avec un entrain sans repit, s'y montre plein de vigueur et d'~rudition. Pourquoi faut-il que cette apologia superbe aUende son editeur definitif. qui lui rende sa place de droit II caM du Manw qluze contra Omnipotentem de Thomas d'York (3) et de l'Apologia pauperum de S. Bonaven­ture (4), chefs-d'al\1vre de la lilterature franciscaine~ Seuls des frag­ments en ont ~te publics par A. G. Little (5), Ie P. A. Van den Wyn·

(1) Bibl. lrancuc. aled. medii aetli, IV (1905), pp. 183-205. (2) F. Tocco, Tractalu. contra Ir. l10berfum Kilwardby, O. P., dans II Bri­

tish society of franciscan stUdies II, II, Aberdoniao, 1910, pp. 121-141. (3) E. LoNGPai, Fr. Thomall d'York, O. F. Itl., dans CI Arch. franc~.

hist. II, XIX (1926), pp. 881-888. Le t.ralll! Manu. quae contra Omnipotmtem a 6t6 pub1i6 par M. BIERBAUM, BeUdorden urut Weltgel,HichkllU an der Uni­VllrlltiJt Pari" Munster, 1920.

(4) Opera omnia, vm, Quaracchi, 1808, pp. 238-330. (6) Selections !rom Pllcham', ee Tractatw PaupllrU II, dana a BrUbh so­

ciely of franciacan ,tudies II, n, A.berdonlae, 1910, pp. 21-87,

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LA II SUMftU DB ES6E ET ES8Er1TIA )I Bce.

gaert (1) el}'auleur de ces Iignes (2), qui (ont vivemenl regretter que I'ouvrage n'ail pas encore son integrite.

Au point de 'vue strictement philosophique, Ie Dr H. Spen­mann a rendu Ie plus sign ate service aux eludes par I'edition df!s 42 Quaestiones de anima (3). Comme maitre, Peck am' nous y de­couvre sa maniere de disserler, surtout il nous permel d'apprccier la position prise par lui dans les lultes engagees au XlIl.· siecle aulour de maints problemes psychologiqucs, leis l'origine de l'~me, son immOrlalite, S8 multiplicitc et son unite, son mode de connaiB­Bance, I' illumination divine, tOUB problemes d6battus entre Ari­stotcliciens et augustiniens, enlre catholiques et " philosophes )I.

Sa demonstration de I'immorlalite de I'O-me hurnaine rivalise en beau~ avec celie de P. Olivi (4), la surpasse meme, el sa rerutation de la these 8verro'iste sur l'unitc des intelligences ne Ie cMe cn so­lidite a celle d'aucun maUre. Puissellt d'aulrcs questions de me me ampleur ne pas tarder h venir a la lumierel

Si "Oil considere les catalogues jusqu'ici dresses des 3!uvres de Peckam ou }cs dr.scriptions de manuscrits Ie concernant (5),

on aper~oit un champ tres v8ste ouverl aux travailleurs de bonne volonte, tant sa production lilteraire fut abondante el variec. Nous voudrions etre ici') 'un de ces modestes travailleufs, desireux que nOU8 80mmes de contribuer selon nos moycns II evoquer 18 doctrine de maltres venerea.

La Summa de esse et essentia (6) esl manifestement de peu

(1). Sous Ie litre Tractatul Pauper;. a Fr. Joanne de Pecham, O. F. ttl., arch. Cantuarien. conscrlptu., Paris, 1025. On n'y lrouye que Ies six pre­miere cbapilres.

(2) F. DELOIIME, Fr. Richardi de .\lediavi/la quaestio di.putata de privile­gio Marlini papne IV, Quaracchi, 1925, pp. 79·88. eel extrait n'est rien autre que Ie chapitre 15 du Tractatus Pauperis.

(3) H. SI'2TI'MA"~N, ]. Pechami Quaestione. tradanlel de anima, dans " Beilrlige zur Geschlcble der Philo50phle des!tliUelallers", B. XIX, beft 5-6, Munster, 1918.

(4) B. JAl'I 1IEl'f , Fr. P. J. OUIlI, O. F. M., QUlUdionc. in II librum Senten­tf4rum, q. 62, Quaracc:bl, 1924, II, pp. 198-206.

(6) Dc humCU14tJ cognlUonil ",liane, Quaracchl, 1883, PP' XVI-XVJD; F. Tocoo, I, c., pp. 96-111: H. SI'IIl'TJWfI'l, I. C., pp. XX-XXXII; T. MAllTIl'f, I. c., pp. LVJ-ClLV.

(6) Cel intltul4 rappeUe deux trait. analolllJt!S, I'USt de S. Tbom •• , I'autre de 1'hJen'r de Freiberg. Celul de Thiem, O. P., pulll" pour I. preml~re foil

, par E. has dins la Revue nlOoIcolpUq.", xvm (}gIl), pp. &19-536, CODtredit

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60 P FERD. • for. DELORl\fS

d'6tendue. On eut d~sir6 l'opuscule mointl succinct, plus d6veloppe, plus comprehensible, des lors qu'il aborde les sujets epineux de la philosophic. A ee reproche I'auleur eut sans doule repondu qu 'j) n'ecrivait pas pour Ie public. De vrai, it s'adresse a un jeune disci­ple qui I'a Cortemcnt pre sse de questions melaphysiques, sans lui donner Ie temps de mOrir un traite de longue halcine. De lil une ohseurit6 Coreee: fratris instantia cogit, nee investigationi cedit mora strictior.

Telle que nQus avons essaye de l'elablir, cette publication pourra parallre insuffisante. Elle I'est. Malgre que nous noUS so­yons appliquc a comprendre Ie texte et 11 Ie bien lire, 11 Ie rendre intelligihle consequemment it taus, il conserve ses enigmes, ses obscuritcs, seB Cautes si l'on veut. Le codex unique sur lequel il est transcrit, se prcsente, paIeographiqucment parI ani, tr~8 d6fec­tueuxj d'autre part, on accordera que In mati~re traitce, de soi assez abstruse, l'est encore plus par Buitc d'un exe~s de concision de l'ccrivain. Suppose. qu'i! ait voulu laisser une <:cuvre passable, n'oublions pas cependant qu'j) nous sugg~re au debut motUs tres Carls de penacr au peu de contentemenl qu'it en eprouvait lui m~me.

Devant ees difficulMs intrins~queB et origineJles accrues par la negligence cvidcnte du copiste, il ne saurait ~trc question pour nous, qui travaillons Bur une mauvaisc photographie, d'offrir une Je~on irreprochable, tant s'en faut. Si d'autr.es plus heureux reus­sissent, a l'aide ou sans l'aide d'un second manuscrit, 11 faire mieux, qu'it soient persuades que nos cloges leur sont acquis des main­tenant et que nous nous estimerons satisfaits de leur avoir pr~pare la voie.

Sous huit rubrlqucs particuHilres on a cru pouvoir pnrtager en nutant de chapitres l'opuscule, afin d'en rendre In lecture plus aisl!e. Les titres: 1. de maleria et Jorma, 2. de esse rei, 3. de uni­tale maleriae primae, 4. de cawa individuation is etc. ont paru su[­fisamment rl!pondre au contenu et I'cncadrer.

Si l'on veut bien se reporter aux endroits de R. Bacon signal~s en note, on verra des points de contact evidents entre lui et Pe­ckam. Lea. deux maltres anglais Be connaissaient pour avoir v~cu

longuement, « avec lIagaclt6 et p6n6lration n, la 'ameuae thlso lhorniate lIur la di!tloctlon reeJlo de l'enence et do l'eDstence. Cfr. E. BeWB'BAU, De enle III 1l"'lnU" dilli ThomGll, Parill, 1914, pp. 112 1Iq.

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LA « 811MiolA lIE ESSE ET E8SENTIA I) ECC. 61

ensemble au couvent de Paris. Des lors rien d'~tonnant qu'ils aienl affinit6 de doctrine sur la matiere premihe, In forme, Ie principe d'individu8lion, les univers8ux, comrne ils l'ont Bur les questions de I' intellect agent et de I'illumination divine.

Quaracchi. P. FEilD. - M. D£LOIlME.

Sensus mai penurio, temporia angustia et fratris instantia coglt ut de sublimibus bum ilia , de grandibus exiJia, de difficillbuB quaestionibus brevia inseram, quoniam ad ardua propter sensus hebetatom nec investigationl cedit mora striclior nec alted elus Zachaco .talunl pu.lIlo (1) scripturam·

' extorquentl congruil LractaLu! multo et in modicis perlustranti.

1. - DE MATERIA ET FOR~IA

Ad cognoscendum igiLur rerum essentias et intenlionum prlmarum et sccundarum dirterentios ct quid rationes unlversalium ct raUones seminalium nhsque connaLu raUonum, cilo duas radices vocas bl et principia e) omnium rerum, generalium el speciallum et individualium, subslantialium at ac­c1denLalium, maleriam scilicet ct d) formam. Et bulusmodl quldem, quia cedunt In compositiont'm, consliluunt essentlas composlla! et sub lripJici esse diverso triplex carum composllio invenllur.

Secundum enlm quod consideratur esse unum maleriae absque forma corporali et spirituoli denudalum, compelit silll forma prima generalis. Ex his duobus componilur genus generolissimllm substllnliae; componHur eniro ex prima materia et prima forma, slcut dacet Bol!thiu!, super libro Pnledicamentorum, Clip. De subltantia, dlcens (2) quod, cum tripllciler di­calur subslantia, scilicet materia, forma et compositum, relicti. extremis agit Aristoteles de media, quae est ex utrisque composita.

Ex quo patet error dicentlum substantias spirlluales, scilicet angelos, simplices esse et non compositos ex materia et fonna: quia, 5i non essent in genere, non essent In linea praedicamentali nec genus praedicaretur de ipsis, quia compositum nOli praedicaLur de simpJici.

El hoc esse pertinet ad consideralionem metapbyslci.

(1) LliC., 19, 3. (2) BolmlnlS, In coteg. Arbtoldi', I (P. L. 6&, 184): II Cum 8utem tres lIub­

.lantiae .Int, materia, lpeciea et quae ex utriusque conficilur undique com­poslta et compacta lIubstantia, hie nequa de lOla .peele neque de eola ma­teria, Hd de utriaque mislill compoeltilque propoluJl •.

• ) acrIpturam - scriptura M •. _ b) yoc"u - 'IOIu II.. c) prloc:lplo - prine.r II •. _ .. , et • in II •.

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62 r. l'EAD •• N. DELORME

Vllerius, advenit materia et forma corporalis, quae est extendens ipl!lIn\ el partes materlac substantialcs quandoque, circumscripta exlensione in mao teria Inculcante, expllcat el situaliler eoUocat ponens partem luxta partom. Et haec dicitur maleria matbematica, et dicitur a Philosopbo (1) I( Intel· ligibilis )t. Et boc secundo modo imaginabilis ('st: ah hac eniro materia res mathematicae e1:trahunt circulum; nullus enlan inlellexit /ipsum) nisi super­flcie quanta, quam vis possil circulus intelligi absque materia aurea vel ferrca.

Tertio, advenil rmaleriae qualitas sensibilis, per quam ordinatur ad agen· dum et paticndum. ulpote raritns et den silas, cliliditas et Crigiditas, humi· ditas et siccHas. Et haec materia dicitur naturaUs.

Non diCIerunl solum ratione, Immo secundum completum et incomple­lum diCIerunt, el constiluunt cum Corm Is sibi proportionatis diversos gradus naturae in eadem subiecto diversis considerationibus adaptato 0). SI quidem corpus substantiam considerat Metaphysica, corpus quantum Mathematlca, corpus sensibile Naturalis Philosophia.

Ex praomissls igllur patel quod materia prima et forma prima lunt eiusdem ambitus; et cst Conna prima lieut materia prima. Ex quo elieltur error negantlum primam formam esse; quod vero dictum est esse non pa­test, cum- fonmo prima sit pars generis generalissimi substantiae. Est ergo fonma prima sicut materia prima.

2. - DE ESSE REI

Ulterius, 81 quaeras quomodo ex his principiis constat rei esse et quid sit rei esse, respondeo quod rei esse dicitur quadrupl1clter ~ primo enim modo signifieat idem quod esse, ut legere idem U. 114 b.1 slgnificat quod loello, scribere idem quod scrlptio; et sic esse non componitur ex principiis, sed consequuntur ad ipsum et est extra rei quldditatom. Et aic secundum A yr· cennam esse sulliecti accidens est, licut et esse, quod est accidenl enU., est ens; unde dicit in Metaphyslca (2), cop. De dil/erenlia, quod ens nominal quidditatem et non est aliquld de quiddilate.

Vocat autem A'Vicen'na accidens rei quod non est In re sicut esse vel pars elulI, ut quia non cst genus vel dilJerenlia, materia vel forma. Bol!· th ius (3) autem (et) alii, ulontes nomine accidenlis, dieunt Ipsum esse non esse accidens. Nec sequitur quod est accidens en tis : non enlm est accidens mediante potentia, sed ipsius rei accidenlalitas immcdiala, non elicila a po. tentia, sed concomitans princlplorum connuentiam et causata ab Ipsa.

Per hunc modurm aUlem loquendo primum signa tum substantia est ac· cidens, quonlam substantia dicitur a substando.

Secundo mDdo signat esse totam naluram rei, id cst quldquid est in homine praeter accldentla, et sic comprehcndit Ie quod cst )) et cc quo est));

(1) Metaphys., Vlt, text. 3:i (M. Juntas, r. S7C).

(2) Lib. V. cap. 6 (Venise 1608, f. DOn). (3) cr. In catrig. Arfllotell., 1 (P L 64, 18li sq.).

a) adaptato • adoptato MI.

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r : LA II 8tJMMA Ill! E8RE ET 2UUlTIA 1\ Rec. 63

III sic loquitur Auguslinus, libro IV] De Trinitale, cap. 3, dlcen!! (1) quod essentiae sive suhstantiae capiunt arcldentia, qui bus in cis flat magni· tudo vel quanlitativa Inutalio, el cOllsequenter dicit quod II accidens dicltur pro allqua 'Illutatione rei cui nccidit II. Aliter dicit Avicenna (2) quod" ar· cidens est quod esl In subiecto nOn sicut pars eius et Impossiblle cst esse sine eo II; et sic vocal Aug u 6 tin us, I VJlj De Trinilale, Clip. 1, esse, t:UIII in'1uit t3): " Sapientiae esl sopere, polentine posse, essentloe esse II.

Tertio modo esse significat fOl'lnom accidentalem rei, quae quidditas ap· lIellatur, sicul se habel humnnitas ad homin(,ln. Dicitur enim forma else, non quldom forma portis, sed (OllJ11D totius. Propter quod dicit Hugo, super primum capitulum Ange/ieae hierarclliae (4), quod "in rebus·) visibllllms sJiud est fo ran a , aliud csse, in invisibllibus Dutem et simplicibus non II. Et 8i sic, (lui n('gant fOl'lnom totius, seipsos irrldeant, cum dicat Avicenl'lI, VI loIelaphysicae, 4 cop., quod forma dlcitur multipliciler, multis modis qui. Ims " species rei et dlRer('ntill et genus, et boc totum dicitur forma, totalilull tolius formae est et cum pllrtibus n. Et quod ~ic voclltur b) foruna, dicit Bo~Hh I us, in Iibro De hebdomadibus (5), esse rei: "Diversum est esse et id quod est II.

Quarto modo dicltur id quod slgniflcatur per definitionem, et ideo est esse In quolibet genere en lis. Habent enlm acc\dentia essentias") non a propriis principiis egress as, non flxas, sed a principiis substantiae causatas, cis· dem d) impcdimentls subiectos P), cum materia et rorma est omnium Deciden· ti\ml subiecta, quia sunt f) occidenlio a materia et de materia. Materia autem et (ONnn diversimode proportionsntur esse; sunt compositi et IIccidentium luorum, quae sunt vestimento quaedoon substantiae et qunedam essentiae eius et essentiaeB) qUllcdam eRective, per quas substantiae innotescunt.

Habent ,·rgo substantiae essentias ex principiis h) 5ubsistentes; accidentia vero essentias babent a principiis, sed post principia et circa ipsas essentlas in quantum dependentes et quae sunt quasi quaedam consequenUae (f. 114 c·1 et anatogicn Ij unione principiorum simpllclum essentialiter, '1eti multipli. dum in eRectu.

Essentiae ergo accidentium sunt quasi quaedam redupllcationes princi. piorum . substnntlalium et quaedaan eSllCnliac substantiarum suarum, licut k) essenUae innuentiae radios8e et emission is virluosae sunt quaedam emana· tiones (:ssentiae subsistentls intrinsccc l ) In re corporaJi redundanlis, sed longe III' aliter et aliter, sicut alibi dedaratur. Sed istarum redundantlarum et resonantiarum quondam sunt ipsi esse substantiali et principiis materiae

(1) Num. 5 et 6 (P L 42, 913 sq.). (2) Metaphy •. , Ill, cap. S (Venise 1508, r. 79 a). (3) Nuro. 2 (P L 42, 938). (4) P L 176, 949. (5) P L 64, 1811 .

• ) rebus - rectis M •. - b)vocatur • nocatur M •• - e) essentiaJ - eue M •• - tI, elsdem • els M •• - .) subledu • lIublecb M.. - I, lunt • sub .V •• ~ .) esaeDUee • esse M •• - b) princlpiil • odd. ex II •• -I) -o.aIoIIca - U1eJeea M •• - k) .Ieu' -sic ~.. - I, IDtriD1et'8 • lDlriuece II.. - ~ Joap • lege II •.

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·,- .... ~.- .. . .. -. - - - .. ~. --.-

P. FERD •• M. bELOI\ME

proprlctates quaedom rcmanentes, qUlledam perrectiores, lJunedom imper­lecliores. Hinc est quod In accidentihus ponuntur genera et species quemad­rnodum in substantiis. QuaOOam autem accldenlia dirccle aliis 5ubiecla [suntl, sicut superficies colori, quoniam quanti las cst propinqulor substan­tiae principiis quam qualilas, ct sic de aliis accidenUbus inlelligendum.

3. - DE UNITATE MATERIAE PRBIAE

Sed ut cuncla O) amplius lucescanLl), aUqua adhuc scrutnnda sunt cs­sentlal1a principia. Omnia siquidem quae sunt actu explicaln in principiis sunt potcnlialiler cl virtualitcr In principiis, el quaecumque generanlure) de potentia principiorum educuntur, cl quaecumque corrumpunlur in ipsa resolvuntur: nullum eniro corruptum secundum se vel secundum aliud In nihilum rOOdit, sicut nec generatum a Deo secundum se vel sccundwn aliud educitur ex nlhllo. SI cnlm aliter esset, nulla essel actio naturalis pura, sed creatio misceretur.

Dico ergo quod materia prima est una sicul genus cst unum, consido­rondo eius unitatem secundum esse, quam vis secundum consideralionem C01Jl1ffiunem abstractam ab omnl forma dlsllngueretur unHnte abstracto ma­teriam signanle, cum non sit In materia pluralitas positive, sed esl in ipsa considerata unitas privative; cl hoc considerantes dlcunt quldam matcriam prim am esse unam numero, et revera sic loquendo hoc senUt d) Com­mentator(l) .

. Sed quoniam non sequitur: I( a sole et lUna, sole et naturo d~mensiones nbstrahantur, omnln sunt simul sic conslderata, ergo omnio sunt simul ll ,

sic non sequitur: (( materia prima omni forma denudata est una, ergo una cst II. Dico eoim in viribu8 materiae primlle non praesse dimensiones nisi In potentia, et partes su~stant\alcs, quae pel' formam corporal em distinguuntur, distant et explicant; et partium suhstantialium paucHas et pluralitas distin­guunt rarum a denso: dlcltur enlm densu:rn, cujus partes propinque lacent. Cortum qUidem cst quod In omnl corporo continuo partes quontitativae propinque jacent. Secundum hoc dic\tur quod in elementis inlorioribus plus est de molerla quom in superiorlbus et quod (I In uno pugillo aquae 8unl decom ailrls II (2). noc ergo partes moteriae in singulis Indlviduis consti­tutoc sunt singulae Ilequaliter diversae, quantumcumque resolutae vel a IOlmls spoliatae.

Ulterius, 5i disoris quod <I actus dlvldlt (3) et Ua non est di5tinctio nisi a forma et a forma cst actualilas entls n: non tamen omnis adual\tas es-

(1) AV£RROES, .\fetaphys., XII, text. 14 (~. Juntas, r. 141 cd.). Cf. R. BACO. Op. "wi., IV, d. 4, c. 8, Op. tert., c. 38; Commun. Nalural., II, c. S.

(2) ARISTOTELE8, De general. et corrupt., n, c. 6. text. 37. , (3) ARiSTOTELES, Melaphys., VII, c. 15, text. 49 (ed. JUntas, I. 93 d). Cf.

R. BACO, Op. tert., c. 28 (p. 126 sq.). et Commun. Narural., II, d. I, c. 1. (p. M) .

• ) cunela - qunto M •• - b) IUeesc:anl - lucescuol M. _ e) generantur -generant M •. - d) sen til- lCoti M., . •

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#l$ I I

LA C( 8UMMA DB £882 trr E88EICTIA II ECC.

BenUae: sicut materia essonllaliler dlffort a forma, sic descrlpta forma habet actualitatem essentiae fundomantBlis at Incomplatae, scilicet creaturae. Ui­terlus, si hone signallonem ob ('a abstraxeris, iam fateor signata aderil nee mullipllcaUonem babeblt nec unilalem prlvaUve.

Credo ergo quod essentia maleriae primae, quantumcmnque resoluta, alia est in me et ill te, 8icut olio est anima creata et creanda, nisi lorte Idem secundum idem possit esse et non esse, dico If. 114 d.1 realiter loquendo et positive, quolnvis una sit privative et imaginative, ut dictum est.

4. - OF. CAUSA INDIVIDUATIONIS

Primum ergo composilum resullans ex unlolle materiao primae et lor· mao primae esl genus suhstantiae, quod esl unum et genera Ie; sed Indivldua ipslus generoll8 priml sunt omnlno all Invicom dlsparota 'Iuot aunt nomina speclerum 8pecialissirnarum, et unum est genus substantiae In omnibus, quod dlcitur de secunda sU~llanlia in non unum individuum esse. Ideo sieut haec materia et haec tonma eonslituunt bane substaratlam, sic ista materia et ista forma consliluunt illam substantiam, et indlvldllum generis genera· IIsslml, quod est baec 8ubstantia, descendit In Individuum suballernum, quod est hoc corpus, et sic ullerins In individuum speciel specialissilmae, quod est hie el nunc.

,un de palet error lUorum dlcentium causam Indlviduation!s esse aliquid superadditum specie I speciollsslmao, quasi Individuum esset dlvisibile ex specie et 1110 addilo super Ipsum. Indlvlduatio eniro prior est specie, quia priul est animal quam homo ot slmul est animal et hoc animal slgnatum (1).

Est erie indivldualio per dUrerenUam easentialem numeraJmt primorum prlnciplorurn substanUaUum: secundum autem quod unum Individuum ge· nerls ieneralisslmi potest fieri diversa Indlvidua speclerum oppositarum -verbl FaUa, bic IInls slgnatus sil A et corrumpltur In al!rem B - cerium est quod nee totum A sic corrumpitur ul tendal ad nihllum nee n de ni· bllo educitur I ergo aliqutd manet Ipsius A el aliquld prius fult ipsiu5 n, quod non est.

Sit ergo subieetum Ipsius mlliationis secundum hoc substantia, quae wcatur A; est sola materia, quia lorma ipsiu. B fult in ipso In potentia, et nunquam forma full materia; In potentia dlco IIccidenlia in sola rna· terla, quia materia non nt lorma. Similiter lorma ipslus A corrupt a est et resolute in Ipsum G; sed lorma nunquam fult materia, cum dlsparat. principia slnt; ergo G non' est sola materia nee IOJa forma.

Constat ergo quod G dicit commune suJilectum argreptum ex maleria et forma, quod est Individuum substantiae. Haec subatanH. G, quae prius luit individuum A et quae per mulallonmn full IndlTiduum B, .Iterius speclel: verumtamen non rellnel iplum G idem esse, led allucJ, sec:UDdum' quod dlYenae convenU speclel, quia ex A fit B; Idem IJ'IO radlCIIUteI' G, verumtomen ease rei est olterum et .Uerum.

(1) ct. R. &CO, Corrvnun. Nlllaral., II, d. t, c. 8 .. g.

5. - S. P. - 0 "mno-Mono.

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•• R __ •• r ~., r - - -- ~ ~.--

611 P. FEIlD. - M. OEiDaMR

Et hlnc est quod dicit Ph itos 0 ph u 8 (1): II Aequivocationes latenl in genere", quia genus consideralur physico non penilu! eadem ratione el in ulraque specie, cum In una habeal essc nobllius, in alia ignobillu5, quamvis loglee loquendo una sit praedlcatio generis de speciebus.

6. - DE RATIONE SEMJNALI

Si ergo quneras quae sit ratio seminalis (2), dieD quod haec virlus generi9 indivldui, per quam est invenlre.) speclem raml8calem, quae quidem vis non dicil solam apUtudlnem formae generis, immo concernit all quem modum essendl, qui quidom potesl Allutari vel acqulri opere naturae. Verbi gratia, homo et aslnus conveniunt in genere naturae; tamen In homine non est ratio semlnalis ad aslnum, quia species bominis III homine est sub quodam esse quod natura corporaJis bumana aurene non potest Immedlata muta­tione: homo enlm dicitur solum esse in altero in potentia, quod ab ipso uniea mutallone nurneraU educi potest.

Et tamen In homlne, si loquor secundum modum Aug u 5 li n i, Super GeneJim ad UUerom (3), est ralio causalls qua potest de homine fleri asinus virtute divina; at vocat Augustinus rationem causalem rormam Ignis absolute conslderatom, U. 115 a.) qua omno corpus In omne corpus trans­mutari potest virtute divlna; simlliter diclt •. r quod In costa Adaa erat ratio semlnalls ad corpus Evac, sed causaUs erat In quantum unum fieri potest numero unumb ) necesse Oeri omne, sicut haec patent Iibrum iIlum non superOcialiter perlustronti.

Et blnc est quod, quam vis homo et angeluB convenlant praedicamento, fieri tomen de angelo non polest homo nee e converso vi naturae, quiD, quamvls In angelo sit haec substantia vel Individuum substantiae, non tamen sunt essenUae a quibus possit absolvi vi naturae, quae in operando non tantum substemlt slbl aggregatum ex materia et fonna, sed aggregalurn virtuti activac proportionatum.

Hinc est quod ex speciebus equi et Dslnl fit mulua, quia, slcul dicit PbilosolPb u a {4), 6unt propinqul genere. Certun est aulan quod omnia animalia analogice loquendo sunt Beque genere propinqua, sed omnia non convenlunt In laUs conditionibua materiallbull et essentialibus, quae In qunlUsdam sunt lIimlll complexione, allis magis proportionata quam aUls.

Haec ergo ratio semlnalls est vis lndlvldul generis proplnqui, quae vis non est soli us formae generis, sed conlinena aptltudlnem materiac et esse alio modo praedlclo. Sic crgo manet idem quodammodo Individuum generis In diversla Indlvlduu. apeclerum, etsl in clneres transmutantur: quando homo

(lj PI,.v.dr., \"IT. c. 4, text. 32. cr. MrCaphy,., X, text. 13 (&!. Juntas, f. 12".l c).

(2) Ct. R. BAco, Cornman. NcaluraJ., n, d. 2, c. 4. . (3) GIr. Lib. VI, c. 5-14; VII, c. 22, 28; IX, c. 11 et 18 (PL 84, M1 sqq.,

866 sqq., 408 aqq.). (4) Metaph"" YD, text. 28 {&!. Juntas, r. as 4) •

• ) lnvenlre - Invenlet II., - b) unum • unde (?).

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LA II BUf,IMA 08 EliSE ET EBIENTIA )) BeC. 81

moritur et corpus corrulll1pilur, in cineres tran.it species corporis et indivi­duum speciei, sed remnnet individuum generls; ctsi cineres mutantur in aurns vel in corpora quorumcumque onimaJium, semper vcrum cst dicere: " haer. materia, hacc substantia (uit In corpore alicuius bomlnis II. Unde, ul docet Augustin us. De ciuilale (I), tnlnlluam mutuo accepla redhihenda .1 et UII a quo lIllutata est resliluenda.

Ex quo patel error U1orwll, qui dleunt corpus hominis, ex quo Incinern­tum .est vel ad auras deduclum, aequale deduci posse de omni I,artc aurae, Quamvis enLm nulla sit dllrerelltia considerando genus lIllateriae, magill tamen est dlRerenlia considerando individuum generil, quod non potest esse sine diversi! indlviduis llpecierum nisi successive. Unde 1ice~ de indlvlduo speciei flat aliquod Individuum, nunquam tamen de In'dividuo generia fit individuU!n aliud generls, dieo secundum naturam.

Unde eleganlissime deserviunt vocabula fidei christianae, ut nOn dicatur panem transrnutari in corpus Christi, scd transubstantiari: ubi enlm cst com­mutntio, ct subiectwn conununc ct In"teria cadcm manet; corpori autem Christi non ei is to III\0do advenlt nO\'D lIl"tcri", quia individua ipsa materia pan is, immo ipsurn individuum substantiae quod est in pane, transit in individuum substantiae quod est corpus Christi; ideo proprilssime dicitur tran­substantialio.

6. - DE U~IVEnSALIBVS: QUID SJ:--''T. •

Secundum, nolificalis indivlduis generls el speclerum, ulterlul progre­diendum est ad cognHionem universallum: quid alnt secundum rem et ubi sint unlvenalia.

Quia In materia esse non vldenlur: quoniam, secundum Commenta­tor em ~2), quidquid est in materia Individuatur per materiam~ et ex hoc coactus est ponere universale esse in Intel1ectu, et, quia " parvul error in principio magnus est In fine II (3), blnc coactus est (poner~J unum intellectum posslbllem et universalem omnibus hominlbus, qUia, si ellsct particularis, universale In ipso non esset secundum propriam ratlonl'm, quia quldquid est in singularl est slngulare.

Quae positiob) saUs est erronea (4). Quod patet, quia universale praedi­catur de pluribus parllcularlbus; sed quod esl In anima non praedicalur de rebus extrinsece, cum liOn sit res, sed rei If. 115 b.J slmilitudo: II lapis enim non est in anima, sed species lapidis .. (5); igUur universale quod est " unum in multis et de multis II, secundum Arlstotele In (6), non est In anlmll, sed species elus.

(I) Lib. un, cap. 20, n. 2 (PL 41, 183). (2) ct. Jlcfaphy •• , XU, text. 14 (61. JUDtU, l 141 114). (3) Au.TDnWI', De caelo et mundo, I, c. 5. Led. as (M. Junw, f. 12 A). (4) a. I\. BAco, COrnmlln. Natural., n, d. '. c. 4. 10. (Ii) bJl'IO'I'SUt. De anima, m, text. sa (61. Junw, t. ISO.,. (6~ .Inlll.\·r. I'osu" I, c. 4, text. 11 (I, 126); Ptrilu,.,.,., I, cap. 7; D, cap. 11 •

• 1 redbibeDda • reddlbuod If._ - b) poIlUo • potlIQ II •.

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68 P. 'foRD, - M. DELORMB

Alia est positio Avicennoe dic('nlis quod Ilnh'ersale et particulare non dirrcrunt nisi considcrnlione, l'icul dirilur V Melal,h)'siroe (I), quia equi­nitas in se considerala non est universalis JlI'C particularis, simililt'r n('c humanitos, Si ergo ex natura sua haberel conllllluJlilalem I't mulliplicationcm, ltn non praeiJicarelur de alio UIIO num('ro; si vera humanilas de natura sua est aJicuius inrUviduitntls, iam nOll )1055('1 de multis llrn('tiirnri. Sed suh di­versis considerationihus ('st ulli\'ersalis et )larticularis, quia in se npc ('st uni' \'('rsalls nee particularis, Iluoniam in quantum in eius Ilefinilione cOJl\'eniunt multo, est unh'ersalls, sed ill quantum IIfcipitur cum )lI'oprielalihus et ac­ridentnlibus signalis, cst pllrticu)aris, Igilur rnlionem IlniH'rsalis non habet nisi ex fictione intellecl us, ut Ipse dicit, et multiplicntio IIrcidit ei et acd­dentaJis8) est speciei sicut et significalio, sicul baec h) 1'1I1t'01 rOllsiclerondo Logicam 8uam et V ilfelaphvsicae el VI Nalura/ium.

Sed ex via Avicennae' sequitur error, lit indiviclualio sit per accidentia, quod lalsum est; cum individua sint div('rsne suhsl:lIIli.ll', non C), est indivi­duatio per accidentia, sed per ipsa principia essenlialia, quac sunt alia et alia, 81 ergo omnia accidcnlia sint a principiis sulislantiae, neresse est prio· rem esse lndividuotionem substantiae quam accidelltiulII orllioe naturat'o

Amplius, si vera essent dicta A vi cen Il ae, universllic reUl non eliceret .1) communem, et lalslls sermo Aristotel is" universale ('sse in multis et 'de multis II, nec essent, juxta Porphyri uorn '2 II partidpatione speciei plures homihes unuS homo ", Irustra dislinguer('t t') Arlstote) es (3) suhslantiam per primam et secundam, cum secundam conslitueret sola rormalio intellect us.

Item, quod praedicalur de individuis non est in an1ma, quia in anima nihil est quam spirituale: sed hoc commune It homo" praedicatur de omni homine ergo hoc commune est extra: cum ig\tur idem sit hoc natura quod homlne; ergo hoc commune est extra; cum igitur sit hoc natura quod ('urn lormatio lntellechu humani non lacit rem ('ommunem, oportel ipswn universale esse extra an~mam et, ut elicit Ph"Hoso P bu 8, II unum in mul­tie et de multis II.

1, • DE UNIVERSALIBUS: UBI SINT.

!dcirco vldetur positio alia magis consona doctrinae A rls tt> te) I 8, po. nendo scilicet unlversaJia in dividuls et esse res, non tamen rationes. Sicut enlm corpus substantia in eodem indlvlduo est cum corpore quanlo et cum corpore physico. ct, licel aic sU secundum modnm corporis pbysicum, salvatur raUo') corporis substantiae In corpore physico; sic dico communem materiaIn, quae est bomo, esse In homine slc l ) secundum modwn indiYidua, ut lamen sit sibi salva ratio unlversBUs.

(1) Cap. 1. (2) InlroducUo, cap, De 'pecie (t!d. Juntas, I. a c). (8) De praedfcamentu, cap, De ,ubstantia (~. J.untlll, f. 14 r).

a) accidentaUs • accidenta "1$, - b) sicu! haec _ sine boc M, _ c) non· nature Ms. - d) diceret • diceretur Ms, - e) dlslingueret • dlsU';guet M" -f) ratio - ratione ~". - .) sic - Ileut MI.

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1

L,~ It (lU"''''", DI! ElliE In' EIBENTIA,' ECC. 80

Dico igitur quod sicut haec maleria ot haec forma .(aciunl bane eublltan. liam, ita materia et forma [aeiunt lIubslRntiam; opus-) quidem naturae ill parlicularia terminatur, qU8!l1lvis intentio naturae ad universals asplclal. Et ideo bie born a .generando hune hominem generat hominem; iuxta quod dicit A rl.tolcles (1) quod universale aut nihil est aut posteriu! est.

Dlco ergo sine praeiudiclo quod un!versale est in particular! sicut totum ulliversalc In porto subleeliva. El cUlm boc differt totum integralo a toto Ulliversali, quia tatum integral" in lIulla IlUarum parllum singularller accep· tarum salvatur, sed in omnibus aggregalls; tatum autem 'unlvorsale In quallbet lIui parle salvalur et omnibus simul, quoniam II parllcipalione speciel ", elc. Dico ergo quod unlversale et particulare sunt in eodem Individuo per quamdam diRerenliam lion sicut dlsparata, sed slcut naturae eacdomb), ncc U. 115 c.! diversa (sicut) totum et pars.

Quod sl dlxeds: I( esse IluOO est in Illdividuo tltIt Individuum II, diro quod, si constet vel causetur a principiis indh'idui, esl necessariUlll1; univer· sole aulem et eius (else inJ individuo non ex principiis individul causalur vel conslilullur, sed ex principiis universalillus, quoniam aicul baec materia et baec forma comtituunt hanc substantiam. 8ic maleria et forma consUluun' 6ubstantiam, ut iam superiu8 dictum lIsl. el differunt baee maleria lit mate· ria sieut baec subslanlla el Ilubslantia. Liret enim non ilt communitas prin. cipaliler praedicati in materia, lamen esl consequens ad praedicatum. Sicut en 1m principia sunt in principianle, ita conDn communitas sequitur com· munltatem praedicamentalem; unlversale autern non componitur ex princi­piis substanthtrul1l individuarum nee est parse) indivlduorum, ut dacel op· time A. ristoleles ill VII Melapllylicae (2), sl bene expo"alur.

Igilur ordlnc d) nalurali In linea praedicamentali duae aunt lineae, quia haec substantia fil hoc corpus et hoc animal, et blc eqUU!l eisdem gradibu5 fll equus; nee est individuaUo per acddentla vel per allquid aUud addltum contrahens spedem: species ('nlm csl indivldualio non conlracta ex principiis universalibus constitula, tied est indivlduatio per propria principia; el sic loquendo aalvablmus universalia esse res et non sol as Delioues Intellectus.

Hoc tamen ad praesens senlio. aliquando·) lamen mibi conlrarium vi· dcbatur. Pulabam cnlm quod essel indifferenter esse universale el particularo in principiis. Sed bic Ie bomo,. non est sua signiOcallo: circumscribl pote5l all boc bominc sua signlOcatio lit ipsa circum.scrlpta essel universale nulll appropriatum, cum imponilur nomen commune quod esl .. homo,.; et sic quodammodo universale res est, quia, quamvis sit conlraclum lCCundum hanc posilionl'ln, non tamen est sua contrsclio. El ideo Intellectu. elleliD­guens considerat ipsum nOll "I conlraclUm nee babeDa univenalltalem, sed lnvenil in eo unlvcraalltatem circumllCripla signiOcaUone et quod .iJnUla-

(1) De aninul, J, text. 8 (M. Juntas, r. 109~. cr. I. B.u:o, Commun. Natural., D. d. 8, c. 1.

(2) Text. 44-50 (M. Junlas, r. 92d aqq.).

.) opus. opere M •• - II) eaedem - eandem M •• - e) eat pan • eNe partem MI. - el) online - onlini M •• - e) allquando - .Uquo modo M ••

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70 P. Ff.RD •• M. D1:U1Rl\Ill

tio sll accidcnlalis univcnali in quanlUllll esl unh'ersale essenUale partlcu. lari abo eius principiis; el secundum bunc cuodum 11011 diRerunl univenale el pllrlicularc secundum ratiollcm lantum, sed reculldmn rem et gradus na· turae.

~~d penultimua modus praedlctus magis cat consonus verbis Philosophi,

8 .• DE DUPLlCl GENERE: LOGICO ET NATURALI.

Quod lIi quaeras difYerenliam inter genus logicum et genus naturale, reo sponde! Alliccnna in Loglca sua (1) et dicit quod genus logicum cst animal Intellectum in SUIl generalilale, quia annal in se compositun\ nee ellt uni­versBle nec particularc, sed commune ulrisquo. Genus vera naturale esl ani· mal in quantum apllJlffi nalum cst ut ei imponalur comparatio gCllcraJilatis.

Ergo secundum Avicennam minoris ambitus cst genus logicum quam genulS naturale, quia revera secundum A ris tot~ lem genus loglcum esl genus praedicalum quod continot universalia el parlicularia, genw vera nalurale res universalis contra particularcm divisa, ut dictum csl; praedlca-tur autom universale de particular! non abstractive, sed contractive.

Vora enim haec est u homo est animal n et non haec u homo est anima· Iilas ,,: forma enlm abstractive conslderata non habet ralionem adiacenlis vel inbaerentis; undc, cum praedicatur, laclt inlellcctwn simplicis identi· tatis. Quia ergo in homine non cst lOla quiddltaa, aed suppositum qulddllatis, quiddilaa constiluitur et completur; forma autem altstracta de-) lIupposlto prao­dicari non potest, ad quem non habet hahUudinem nisi InhaerenUa vel completantis et non est districlae idontitatis, sleut una est ista C( Petrw 'est Petrus ».

Quia ergo supposita universalia aunt in materia, ut dictum est, praedi. cantur do Indivi [to 1]5 d.} duis, quia quam vis slnt superiora In amhitu, aunl tlllltlen aequBlia in aclu aubsistendi, quia, ul detorminatum cst, tatum uDi· "ersale salvatur in qualibel sui parle suhiecta et idem est universale, scilicet eadem species, In me et In te, non idem homo, niai determlnetur el dicatur 1/ idem homo unlversalis ot oadem species", aleut dicit Po rphyrius (2) quod It parlicipallono speclei I', etc.; idem cnim et unum est; quoniom con· trabuntur, dlcunt Indhiduum, et'omnia nomina &ignantia haoc unlvenaUa dlC:UDt Dcmina primao Imposilionls vel primae intentioni8.

Sed quia rursus haec universalla -vel communia quaedam aunt aimi1ia, quaedam dissimUia, utpole quaedam praedicantla quid, quaedam qualo, et sic de allis, inventa sunt quaedam nomina secundae imposltionis yol inten· tionis signantia communilates univcl'lialium, sicut Bunt genus, differentia et substantia, quae ideo dicunlur secundae intenlionis quia fundanlur super communitatos rcoles univ~rsalium, qUibus primitU8 imposita SWlt nomina, ct

(1) Parle DI (VeniN 1608, r. 12 1"). (2) Voir plus h!lut, pog. 68, nota 2 •

• ) de· del Ms.

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LA (( BUIIIMA DB BUB r.r £BIIE!n'IA" £GC. '11

sic dicWltur gcnua res, genus lnlenllo; genus rca cst ul animal, cervU5 el huiusmodi, genua Intenlio Ipsum cst signum hulu! nominlll II genua 1>.

Et in hoc credo tuill quaeslionunculis salislacerc, non quantum cupio. lied quantum arlem colligere potul audiendo, InveIIUgando, cum IcuU •• lmld hominibu5 conrercndo. Nulll credas de contrario, quod propria docuU pbal1' tallia vel quod inronnavjt vel inlhmavil, sic edoclull. El hoc lamen ego 8SlIe· rendo prae&umo, led facultaU inlanliao luae Inlerim commillo, quod dlJlgenli studio, luvenlli 11I8enio, IIcbolasUco cxercillo didicl-) in gymnasio magillrali. Deo gratiaa.

B:z:pUcit lIumma de eln et e"enUo lecundum /rorrcm lohonnem de Pc· zona, aliOl de Piziano.

-) didicl • dcdlsli 101,1.