Bulletin CCR 2S10

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  • 7/24/2019 Bulletin CCR 2S10

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    EditorialM.SEBA Hadj Med PDG de la CCR

    Lconomie mondiale connat depuis deux annes une crisefinancire et conomique sans prcdent depuis la grandedpression de 1929. Les marchs financiers et les banques

    amricaines et europennes ont, les premiers, subi les effets

    de cette crise. Mais trs vite, londe de choc sest propage sur

    les secteurs de lconomie relle une chelle plantaire.

    Les consquences sur la croissance, lemploi et le commerce in-

    ternational, sont telles que rares sont les pays dvelopps mais

    aussi mergents qui nont pas vu leurs indicateurs conomiques

    se dtriorer. Sur les continents amricains et europens, cette

    crise a donn lieu des faillites en srie des banques et des insti-

    tutions financires qui taient fortement engages sur des actifs

    dits toxiques .

    La menace dune dgnrescence de leffet systmique, a forc

    bon nombre dEtats appartenant des conomies librales

    (Etats Unis, Royaume Unis) intervenir pour racheter des

    actions dentreprises ou dinstitutions financires importantes.

    Comparativement aux banques, lactivit des assurances a t

    relativement pargne par les effets directs de la crise, mais son

    exposition au risque est substantielle au regard des liens quelle

    peut entretenir avec les banques et de la sensibilit des certaines

    branches dassurance la conjoncture conomique (construc-

    tion, crdit, perte dexploitation, responsabilit civile.etc.).

    Cette exposition au risque motive dans une large mesure les

    rformes rcentes des systmes de solvabilit des socits das-

    surance en Algrie et dans le monde. Le souci majeur de ses vo-

    lutions est datteindre des niveaux plus avances de matrise des

    risques, par la dfinition de normes prudentielles adaptes.

    Le march national des assurances a connu une volution re-

    marquable depuis son ouverture en observant rgulirement

    une croissance deux chiffres. Mais cette croissance gnre une

    exposition plus importante aux risques qui doit impliquer une

    volution parallle des marges de solvabilits des ac teurs.

    Les rcentes volutions rglementaires en matire de capital

    minimum des socits dassurance, sont en relation avec ce

    rapport ncessaire entretenir entre lexposition aux risques etsolvabilit. Il existe aussi dautres leviers de surveillance de la

    sant financire de la socit dassurance (marge de solvabilit,

    reprsentation des engagements, Fonds de garantieetc.) qui

    forment dans leur ensemble ce quil convient dappeler le sys-

    tme de solvabilit des assurances.

    Le sminaire rcemment organis par la Compagnie Centrale de

    Rassurance, sur le thme de la solvabilit des socits das-

    surance , na pas manqu de susciter des ides autour de notre

    systme de solvabilit et des mcanismes quil peut emprunter

    lavenir dans le sens de lobjectif recherch et mentionn plus

    haut dune mise en rapport adquate entre risque et capacit.

    Pour permettre au plus grand nombre, notamment les cadres du

    secteur des assurances, dtre inform sur le contenu des com-

    munications prsents ce sminaire, le prsent numro dubulletin Algrass est ddi la reproduction de ces dernires

    dans leur intgralit.

    Bonne lecture

    En effet, la mesure et la surveillance de la solvabilit des

    acteurs dans un secteur comme celui de lassurance et

    de la rassurance, charrient des enjeux qui sont tout

    simplement en rapport avec la nature stratgique de cette

    activit sur laquelle sarticule un grand nombre de secteurs

    conomiques.

    Les enjeux autour de la solvabilit des socits dassurance

    tiennent dabord un impratif de prennisation de loffre

    dassurance en tant que produit indispensable au fonction-

    nement de toute conomie. Les assureurs connaissent bien

    la clbre phrase dun thoricien de lassurance qui disaitque sans les assureurs, New York naurait pas t construite.

    De mme que sans les prestations de services des compa-

    gnies dassurance, les agents conomiques nauraient pas

    pu engager tant de ralisations sociales, conomiques et

    dinfrastructures dans le pays.

    Le second lment composant les enjeux autour de la solva-

    bilit des socits dassurance tienne aux effets possibles

    dune instabilit du systme financier notamment bancaire

    sur les compagnies dassurance ainsi que des crises cono-

    miques sectorielles ou encore des catastrophes naturelles

    cycliques.

    Le troisime enjeu qui nest pas des moindres, est relatif la

    confiance entretenir envers les produits et les compagnies

    dassurance. La confiance des oprateurs conomiques maisaussi et surtout des mnages dans la capacit des assureurs

    et rassureurs honorer leurs engagements en particulier

    ceux maturit longue. Dans notre pays, le dveloppement

    des assurances de personnes est un lment primordial de

    la politique publique en matire dassurance. Parce quelle

    constitue un catalyseur potentiel de lpargne et un bon

    outil complmentaire de prvoyance individuelle et fami-

    liale. Les assurances de personnes forment justement une

    catgorie dassurance fortement corrle la confiance du

    public.

    Cette confiance doit ncessairement se nourrir dune bonne

    sant financire des acteurs et dune bonne qualit de ser-

    vice. Le couple sant financire/qualit de service mesure, notre sens, la confiance des assurables vis--vis des soci-

    ts dassurance.

    Cest particulirement le cas lorsquil sagira darbitrer en-

    tre lassurance et une solution alternative (auto assurance,

    thsaurisation, pargne bancaire, solidarit sociale). Face

    au caractre invisible du produit assurance, les mnages et

    les entreprises ont besoin dtre conforte dans leur choix de

    recourir lassurance pour satisfaire un besoin de protection

    future.

    Cest dire que la solvabilit des compagnies dassurance in-

    tresse non seulement le rgulateur dont il est le gardien,

    mais aussi les compagnies dassurance elles mmes, les

    autres acteurs conomiques et surtout le consommateur.

    Notre systme de solvabilit qui est sous- tendu par ce souci

    de garantir les meilleures conditions de stabilit du m arch

    des assurances et de ses acteurs, est compos dun ensem-

    ble de principes et de rgles qui agissent comme des instru-

    ments de surveillance de la solvabilit.

    Une meilleure connaissance de ce systme et de ses finalits

    permettrait toutes les parties concernes par lassurance

    de raliser les avantages mais aussi les contraintes que cela

    peut impliquer sur lactivit. Larbitrage entre scurit et

    drglementation doit pouvoir sexercer la lumire des

    enjeux prcdemment dvelopps sans perdre de vue leffet

    attendu sur la croissance.

    Il est important de dire que les conceptions et les instru-

    ments sont ncessairement dynamiques en ce sens quilsvoluent en fonction des changements des contextes de

    marchs, interne et externe, ainsi que des risques en pr-

    sence.

    Hadj Md. SEBA

    Enjeux autour de solvabilit des socits dassurance

    S O M M A I R E

    EDITORIAL [P /1]

    par Hadj Med SEBA

    Enjeux autour de solvabilit [P 1/12]des socits dassurance

    Le systme de solvabilit des socits [P 2/3]

    dassurance en Algrie.

    Crise financire : Implication sur [P 4/5]

    les socits dassurances Principe

    de lobligation dassurance

    Rgime de solvabilit des Assurances [P 6/7]

    en Tunisie

    Rgime de solvabilit Europen [P 8/9]

    Solvency II.

    Solvabilit financire et Rating [P 10/11]des Compagnies dAssurances

    Actualits [P 12]

    2eme semestre 2010 N6

    Retrouvez-Nous sur le Web ! WWW.ccr.dz

    Bulletin de la Compagnie Centrale de Rassurance

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    INTRODUCTION

    Le dispositif de solvabilit des socits

    dassurance date de 1995.

    Il a t renforc en 2006 la faveur de

    la rvision de la lgislation en matire

    dassurance.

    Mon intervention prsentera les principa

    les rgles prudentielles, actuellement,

    applicables aux assurances.

    Deux parties composent la prsente in-

    tervention:

    SOMMAIRE

    Les rgles actuelles de solvabilit dessocits dassurance.

    Les bases juridiques du systme de sol-vabilit des socits dassurance.

    1ere partie

    BASES JURIDIQUES DU DISPOSITIF

    DE SOLVABILITE DES SOCIETES

    DASSURANCE

    Lordonnance n95-07 du 25 janvier1995, relative aux assurances, modifie

    et complte par la loi n06-04 du 20 f-vrier 2006;

    Dcret excutif n 95-342 du 30 octo-bre 1995 relatif aux engagements rgle-

    ments;

    Dcret excutif n 95-343 du 30 octo-bre 1995 relatif la marge de solvabilit

    des socits d'assurances;

    Dcret excutif n 95-344 du 30 octobre1995 relatif au capital social minimum

    des socits d'assurances.

    Arrt du 2-10-1996, xant les propor-tions minima aecter pour chaquetype de placements eectus par les so-cits d'assurance et/ou de rassurance,

    modifi et complt en 2001.

    DEFINITION DE LA SOLVABILITE

    Selon les diffrents textes noncs, la

    solvabilit dune socit dassurancepeut tre dnie comme tant la capa-cit de la socit faire face, tout mo-

    ment, ses engagements envers ses as-

    surs et/ou les bnficiaires de contrats

    dassurances.

    2eme partie

    LES REGLES ACTUELLES DE SOLVABI-

    LITE DES SOCIETES DASSURANCE

    I - CAPITAL MINIMAL EXIGIBLE

    Exigence dun capital minimal pourlexercice de lactivit :

    Depuis 2006, le capital minimal estlibr en totalit et en numraire la

    constitution de la socit ;

    En 2009, une rvision la hausse du ca-pital minimal a t introduite.

    II - CONSTITUTION DE PROVISIONS

    TECHNIQUE (OUTRE LES RESERVES)

    La provision de garantie :Elle est destine renforcer la solvabilitde l'organisme d'assurance.

    La provision pour complment obliga-toire aux dettes techniques :Elle est constitue en vue de supplerune ventuelle insuffisance des dettes

    techniques rsultant notamment deleur sous valuation, de dclarations de

    sinistres aprs la clture de l'exercice et

    des frais de gestion y arents. La provision pour risques catastrophi-ques (depuis 2004).

    III - CONSTITUTION DE DETTES

    TECHNIQUES

    Les dettes techniques reprsentent, aupassif du bilan, les engagements des so-

    cits d'assurance et/ou de rassurance,

    selon le cas, envers les assurs, les bn-

    ficiaires de contrats d'assurance et les

    cdantes.

    La constitution de ces dettes obit des

    rgles dictes par la rglementation.

    En matire d'assurance de dommages: Les sinistres et frais payer,

    Les primes ou cotisations mises ou ac-ceptes reportes l'exercice en cours

    dites "risques en cours", En matire d'assurance de personneset d'assurance accidents corporels:

    Les provisions mathmatiques.

    IV - REPRESENTATION DES

    ENGAGEMENTS REGLEMENTES

    Les rserves, les provisions techniques etles dettes techniques doivent tre repr-sentes l'actif du bilan, des organismes

    d'assurance et/ou de rassurance, par

    les catgories d'lments d'actifs cits

    ci-aprs:- Valeurs d'Etat;- Autres valeurs mobilires et titres assi-mils;

    - Actifs immobiliers;- Autres placements.

    V - NIVEAU DE REPRESENTATION

    DES ENGAGEMENTS

    Les niveaux de cette reprsentation sont

    xs par larrt du ministre des nancesdu 07 fvrier du 2001 comme suit : 50% minimum pour les valeurs d'Etat(Bons du Trsor, dpt auprs du Trsoret obligations mises par l'Etat ou jouis-sant de sa garantie) dont la moiti, aumoins, pour les valeurs moyen et longtermes.

    Le reste des engagements rglementsest rpartir entre les autres lments

    d'actifs en fonction des opportunits

    oertes par le march sans que la partdes placements en valeurs mobilires

    et titres assimils mis par des socits

    algriennes non cotes en bourse ne d-

    passe le taux de 20% des engagementsrglements."

    VI - LA MARGE DE SOLVABILITE

    La solvabilit des socits d'assurance

    et/ou de rassurance, doit tre matria-lise par la justication de l'existenced'un supplment aux dettes techniquesou marge de solvabilit .

    Ce supplment ou marge de solvabilit

    est constitu par :

    1. Le capital social;2. les rserves constitues par la socit

    d'assurance;

    3. Les provisions techniques.

    2SYSTEME DE SOLVABILITE DES SOCIETES DASSURANCE EN ALGERIE

    Communication de M. MARAMI Kamel

    (Directeur des Assurances au Ministre des Finances)ALGERIE

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    VII - MARGE DE SOLVABILITE

    A CONSTITUER

    La marge de solvabilit des socitsd'assurance et/ou de rassurance doit

    tre gale, au moins, 15 % des dettestechniques telles que dtermines aupassif du bilan.

    A tout moment de l'anne, la marge desolvabilit ne doit pas tre infrieure 20% du montant de la production nettede rassurance.

    VIII REDRESSEMENT DE LA MARGE DE

    SOLVABILITE

    Lorsque la marge de solvabilit est inf-rieure au taux de 20% du montant de laproduction nette de rassurance, la so-

    cit dispose dun dlai de six (06) mois

    pour rtablir le niveau de sa marge:

    Soit, par une augmentation de son ca-pital social,

    Soit, par le dpt au Trsor public,

    dune caution permettant de rtablir

    lquilibre.

    IX - LE FONDS DE GARANTIE DES

    ASSURES (FGAS)

    Institu par lart.32 de la loi n06-04 du20 fvrier 2006, pour renforcer la solva-

    bilit des socits dassurance.

    Aliment par une contribution dessocits dassurance et/ou de rassu-

    rance dont le taux est x 0,25% de laproduction (la loi prvoit un taux allantjusqu 1% de la production).En septembre 2010, les premires contri-butions ont t effectues au titre de

    lexercice 2009.

    CONCLUSION

    Ce dispositif est en cours de rvision en

    tenant compte des changements quisoprent :

    Au niveau international, en matire desolvabilit;

    Au niveau national, avec les nouveauxconcepts introduits par le systmecomptable financier applicable partir

    de 2010;

    Au niveau du secteur des assurances,avec la sparation prochaine (mars 2011)entre les assurances de personnes et les

    assurances dommages.

    Les travaux et conclusions de ce smi-

    naire seront dun apport certain pour la

    conduite de cette rvision.

    Mr. MARAMI KAMEL

    3SYSTEME DE SOLVABILITE DES SOCIETES DASSURANCE EN ALGERIE

    Anne 2011 N6

    n6

    ALGEREASS

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    4CREDIT CRUNCH AND ITS IMPACT ON THE INSURANCE MARKETS

    Anne 2011 N6

    Understanding the mechanics

    of the current financial crisis The earliest signs of a liquidity cri-

    sis appeared during the third quar-

    ter of 2007 before it went on to be-

    come a widespread phenomenon

    in 2008.

    Drastic drop in Collateralized-De-bt Obligations (CDOs)

    Run on Northern Rock

    Sub prime mortgages

    Asset backed securities prolife-

    rating, including huge volumes of

    collateralised mortgage securities

    A trinity of sinsThe genesis of our nancial crisis liespartly in Clintons administration policy

    dating back to the late nineties whichencouraged a new quality of consumerinto home ownership. The followingtrinity was a major engine driving thecrash of our financial world:

    Self certication of income 100% loan-to-value mortgages Exploding ARM (Adjustable Rate Mor-tgages)

    Asset Backed SecuritiesThe huge increase in the market for ABS

    earlier during this decade exacerbatedthe risks of sub-prime mortgages byspreading it around the world. Below arethe key characteristics of ABS: Tranching of mortgage debts into layersand using it as a collateral to borrow mo-

    ney from other banking syndicates. Primary bank passes on part of the inte-rest to the syndicate bank. The ultimate lender doesnt incur mate-rial administrative costs and is therefore

    nancially better o.

    Rating AgenciesRating agencies provide independentadvice relating to the credit quality ofa business. Many nancial institutions

    use it to authorize loans to big busines-ses. The following are highlights of theproblems with such agencies and their

    practices:

    Banks and other nancial institutionsbecame too reliant on the reports provi-

    ded by rating agencies. A lot of rating agencies exploited theirposition by writing over-optimistic re-views and in effect, forcing their compe-

    titors into such practices too.

    Those who were not worthy of bor-

    rowing money managed to borrow it onthe basis of unrealistic reports and often

    defaulted.

    When Thunder Struck Liquidity

    Crisis The rst signs of liquidity drying upwere visible in the 2nd half of 2007 whenthe quarterly return for global CDOissuance showed a decline. It halved

    between the second and third quartersof 2007 and triggered the liquidity crisis

    and recession.

    Global CDO issuance

    D & O and Professional

    Indemnity The current recession may lead to a lotof litigation against directors and execu-

    tives and therefore, numerous pending

    claims for insurance companies.

    This creates one form of direct impacton the insurance sector

    However the total insured costs fromthis type of claims are not great someestimates put it as high as $3 bn but we

    think that is a very cautious number we think under $1 bn.

    Credit Default Swaps (CDS)

    Credit Default swaps have also been bla-

    med for exaggerating the current reces-

    sion. The following points illustrate thenature of CDS and how they dier frombuying insurance. A type of reverse trading CDS is a contract where the protection

    buyer makes a series of payments tothe protection seller but, in exchange,

    receives a payo if a credit instrumentdefaults.

    Credit Default Swaps (CDS)

    (continued)

    Investors can buy or sell CDS withoutowning any debt of the reference entity.This is a distinguishing factor betweenbuying a CDS and buying an insurance

    policy where the buyer needs to have aninsurable interest.

    Many economists blame CDS for thebankruptcy of monoliths like LehmanBrothers and Merrill Lynch due to hugenumbers of CDS being placed on them

    ParAhmed RAJEB Willis Re londres Grande bretagne

    SPECIAL SEMINAIRE13 dcembre 2010

    Solvabilit des socits d'asurance

    www.ccr.dz

    2004 2004 2004 200 4 2005 2005 2005 2005 2006 2006 2006 2006 2007 2007 2007 2007 2008 2008

    Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2

    0

    200000

    150000

    100000

    50000

    $'m

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    5CREDIT CRUNCH AND ITS IMPACT ON THE INSURANCE MARKETS

    Anne 2011 N6

    for defaulting.

    Key insurance impact here AIG hadheavy CDS exposures

    Insurance Fraud

    The current recession has also led to

    an increase in the number of frauds

    committed to gain advantage from in-surance policies. This may and in some

    cases has led to an increase in the ave-

    rage premiums charged by insurance

    companies; even to honest people who

    have not committed any fraud.

    The gures for insurance frauds in UK

    has been rising for the last four years.

    The recession has sharpened the in-

    crease. Fraudulent claims in UK have

    risen by 30% between 2008 and 2009.

    Insurer Balance Sheet Impact

    The main impact of the Credit Crunchupon insurers and reinsurers has been

    on the asset side of their balance sheets

    Equity positions lost money smallpart of most insurers assets

    Bond positions also lost money majorexamples among insurers and reinsurers

    but these were isolated as most insurers/reinsurers did not have risky bondpositions.

    Secondary Impacts on Insurers

    Following on from the Credit Crunch, re-gulators worldwide have sought to crea

    te protections against the same pheno-

    menon striking again.

    Solvency II coming home more force-fully

    Greater attention to Enterprise Risk Ma-nagement

    Tougher attitudes to ROE requirementsfor non-core business lines

    Contraction of capacity (in the mediumterm) for complex classes such as P.I. andD&O

    American International General AIG faced a liquidity crisis in Septem-ber 2008 following a downgrading of its

    credit rating.

    Downgrading automatically enforcesan increase in collateral with trading

    counter-parties.

    Hence, AIG had to resort to govern-ment bailout funds in order to prevent

    bankruptcy.

    n6

    ALGEREASS

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    6SOLVABILITE DES SOCIETES DASSURANCE

    Anne 2011 N6

    SOMMAIRE

    INTRODUCTIONAperu sur le secteur des assurances enTunisie

    Le Cadre rglementaire de Solvabilit

    des Assurances en Tunisie

    -Les conditions quantitatives

    -Les conditions qualitatives

    Mesures en cours ou programmes

    CONCLUSIONLes enseignements de la crise financire

    INTRODUCTIONAperu sur le secteur des assurances en

    Tunisie

    Structure et Acteurs

    I - Entreprises dassurance

    - Rsidentes Socits anonymes Socits forme mutuelle

    - Off-shore

    II- Intermdiaires - Agents dassurances - Bureaux de courtage

    - Producteurs dassurances vie

    III - Experts

    Principaux Indicateurs en MDT

    2008 2009

    Chiffre daffaires 962 1026

    Indemnisations 505 600

    Prov. techniques 1837 2062

    Placements 2048 2292

    Rsultat 120,4 129,2

    Constat sur ltat du march des assu-

    rances en Tunisie

    Une croissance rguliredu CA globaldu march. soit un accroissement annuel

    moyen de 9,5% (05-09)

    Le march resteinfluenc par lauto-mobile :46% des primes .Quant lassu-

    rance vie, sa part dans le march reste

    faible(13,1%) bien quelle enregistredurant les cinq dernires annes progres-sion importante de 19%.(MOY ANN)

    Une situation globale excdentaire;

    Une faible pntration dans l cono-mie : 2% contre 7,5% (Moy Mon)Potentiel exploiter

    Le Cadre rglementaire de Solvabilit

    des Assurances en Tunisie

    Proccupations des autorits :

    vrier que les entreprises dassu-

    rances tiennent et restent en mesure

    de tenir les engagements quelles ont

    contracts envers les assurs.

    Lexercice dun contrle prventif etpermanent

    Protection des bnciaires des

    contrats dassurances

    Les rgles actuelles dapprciation de

    la solvabilit des entreprises dassu-

    rances sarticulent autour de trois

    composantes :

    1- La constitution dune marge de solva-

    bilit financire suffisante et la fixation

    dun montant rglementaire minimum ;

    2-la constitution des provisions techni-

    ques ncessaires;

    3-le placement des montants des provi-

    sions constitues dans des actifs au min

    quivalents ;

    Cadre rglementaire de rfrence:

    Le Code des assurances :

    1- Transposition en 2002 des normeseuropennes en matire de calcul de

    la marge de solvabilit (Solvabilit I)

    Les entreprises d'assurances doiventconstituer une marge de solvabilit suffi-

    sante pour toutes leurs oprations. Cette

    marge est constitue, aprs dduction

    des pertes et des actifs incorporels, par les

    lments suivants :

    le capital socialentirement librou fonds d'tablissement constitu et la

    moiti (50%) de la fraction non libre ducapital social,

    les rserves lgales, les rserves statu-taires et les rserves facultatives,

    les bnces reports,

    les plus-valuesrsultant de la rva-luation d'lments d'actif de l'entreprise

    aprs la couverture totale des engage-

    ments techniques et accord du comit

    gnral des assurances

    Le montant minimum rglementaire

    de la marge de solvabilit est dter-

    min :

    a- Pour les entreprises pratiquant lescatgories dassurance non vie; par

    application des 2 mthodes, seul le

    montant le plus lev est retenu- 20% du total des primes mises * parle taux de rtention (ce taux doit excder

    50%).- 25% de la charge moyenne annuelle dessinistres des 3 derniers exercices* par le

    taux de rtention des sinistres demeurant

    la charge de lentreprise sans que ce

    rapport puisse tre infrieur 50%.

    b- Pour les entreprises dassurance vie;Le minimum rglementaire est gal

    la somme des montants obtenus en

    application des deux mthodes :

    - 4%des provisions mathmatiques * par

    le Taux de rtention des PM (ce taux doitexcder 85 %).- 3 des capitaux sous risque *par le

    Taux de rtention de ces capitaux (ce tauxdoit excder50 %).

    c- pour les entreprises pratiquant

    lassurance non vie et lassurance vieet capitalisation :Le minimum rglementaire de la marge

    de solvabilit pour ces entreprises est gal

    la somme des deux montants obtenus

    Le Rgime rglementaire de Solvabilit des Assurances en Tunisie

    Par Mme Lamia BEN MAHMOUD PDG- Tunis Re

    SPECIAL SEMINAIRE13 dcembre 2010

    Solvabilit des socits d'asurancewww.ccr.dz

  • 7/24/2019 Bulletin CCR 2S10

    7/12

    7Le Rgime rglementaire de Solvabilit des Assurances en Tunisie

    Anne 2011 N6

    n6

    ALGEREASS

    par lapplication des mthodes prvues

    dans les paragraphes a et b ci-dessus.

    2- Fixation des normes de prudence

    auxquelles doivent se conformer

    les compagnies dassurances et qui

    visent : le renforcement du rgime de ges-

    tion des risques aussi bien au niveau

    des exigences :

    I.quantitatives,

    II.qualitatives,

    I.LES CONDITIONS QUANTITATIVES

    a- le renforcement de lassise finan-

    cire des entreprises dassurances travers le relvement du seuil du capital

    minimum (TRIPLEMENT DU k MIN)

    b -Constitution des provisions techni-

    ques

    Les socits dassurances doivent pou-voir tenir leurs engagements envers les

    assurs tout moment.

    Pour cela, unarrt ministriel a fixla liste des PT constituer et les moda-

    lits de leur calcul

    Lautorit de contrle procde lavrification et lvaluation, sur pice

    ou sur place ; de la susance des PTconstitues

    - Si une insuffisance dans lvaluation

    des engagements techniques est

    dgage ;lentreprise dassurances

    concerne sera soumise des correc-

    tions immdiates soit suivie dune

    faon permanente dans le cadre d un

    plan de redressement adquat tablie

    sur une priode moyenne de 3 ans

    c- La rglementation des placements :

    Pour des raisons de scurit et de

    protection des assurs, des rgles

    viennent encadrer ces placements qui

    doivent rpondre des impratifs de

    scurit, de liquidit et de rentabilit.

    La rglementation impose des rgles

    de rpartition et de dispersion des

    placements devant viter la concen-

    tration des risques.

    Lapplication du principe de la per-

    sonne prudente travers la constitu-tion obligatoire des provisions en cas

    de dprciation des actifs et la non

    ralisation des plus value latente

    d - La rassurance :

    la rassurance constitue un instru-

    ment de protection pour les assureurs

    et leur offre une capacit plus large de

    souscription

    En cas de faillite du rassureur, lassureurdemeure redevable de la totalit de ses

    engagements

    Lextension du champ de contrle surpices et sur place aux compagnies sp-

    cialises en rassurances

    La loi tunisienne oblige les entreprises

    dassurances avoir des actifs suffisants

    pour couvrir la totalit de leurs engage-

    ments techniques en brut de rassurance

    II. LES CONDITIONS QUALITATIVES

    1 Lexercice dun contrle prventif

    et permanent

    Renforcement de lindpendance de

    lautorit de contrle :

    Depuis 2008 lautorit de supervi-

    sion a une autonomie administrative

    qui sexerce dans un cadre collgial

    regroupant des magistrats, des

    reprsentants des autres autorits de

    rgulation du secteur financier et des

    experts,

    Les questions dordre disciplinaires

    sont traites par une commission dis-

    ciplinaire manent du collge Autorisation de la collaboration ,

    lchange et le partage dinformations

    ,y compris condentielles des ns de

    surveillance, avec les autres rgula-

    teurs financiers , les autorits charges

    de la concurrence et avec des ins-

    tances trangres qui assument des

    fonctions semblables .

    2-Le Renforcement des rgles de la

    transparence et la gouvernance :

    Contrle sur lactionnariat et le

    management : Tout changement de

    dirigeant, dun membre du CA ou

    dans la structure du capital impliquant

    le dpassement de seuils doit tre

    soumis lapprobation pralable.

    Rle plus actif des organes dadmi-

    nistration et de direction en vue dune

    meilleure gouvernance : Obligation de

    constituer un comit daudit perma-

    nent compos de 3 membres au moins

    du Conseil dAdministration

    3- Des obligations supplmentaires

    daudit :

    Les compagnies dassurance multi

    branches sont tenues de dsigner

    deux ou plusieurs commissaires aux

    comptes, ceuxci ne doivent pas tre

    lis par des relations susceptibles de

    limiter leur indpendance.

    Les commissaires aux comptes sont

    tenus de communiquer au Ministre

    des Finances :

    - tout fait de nature compromettre

    la capacit de la compagnie tenir ses

    engagements ou constituer un danger

    pour les intrts des assurs,

    - un rapport sur les contrles eec-

    tus en plus du rapport destin

    lassemble gnrale.

    Mesures en cours ou programmes

    Priorits :

    Aligner le dispositif lgislatif et institu-tionnel sur les pratiques internationales

    gnralement admises (solvabilit II) :

    - Renforcer les Fonds Propres des Entre-prises Dassurances et de Rassurances

    -Amliorer le contrle des risques sup-ports par lentreprise:

    Risques dactifs ; Risques techniques;

    Risques oprationnels;

    -Amliorer la transparence de linforma-tion

    CONCLUSION

    Le monde daujourdhui connat desmutations majeures:

    un bouleversement des concepts et desvaleurs la faveur dune crise financire

    internationale qui pse lourdement sur

    les dcisions dinvestissement, dcisions

    faut-il le rappeler bases essentiellement

    sur la confiance dans les procdures et les

    institutions.

    La dfaillance des agences de notation

    dans leur rle daudit permanent et ob-jectif du systme.

    Et mme si les rgles prudentielles

    et les normes de placement des qui-

    valents financiers des rserves et pro-

    visions techniques semblent conforter

    une relative protection du secteur

    ? Des interrogations sur la pertinence

    des rgles rgissant le systme

    prudentiel de lactivit assurantielle

    face a lvolution des risques se posent

  • 7/24/2019 Bulletin CCR 2S10

    8/12

    Les objectifs principauxDu capital en plus grande quantit, et de meilleure qualit

    Quest-ce que Solvabilit II ?

    Revue du rgime dadquation des fonds propres pour lindus-

    trie de lassurance europenne

    Rvisions des besoins en capitaux propres et des standards derisk management au niveau Europen

    Application tous les assureurs et rassureurs ayant des :Primes mises brutes > 5mn

    ou

    Provisions techniques brutes > 25mn

    Applicable aux entits solos ainsi quaux groupes dassurance

    En vigueur partir doctobre 2012Repouss dbut 2013 ?

    Objectifs de Solvabilit II

    Rduire le risque de dfaut sur le paiement des sinistres Rduire le risque de non-remboursement des assurs dans le

    cas o lassureur ne peut faire face ses engagements

    Permettre de mieux anticiper et dintervenir plus rapidement Renforcer la conance dans la stabilit nancire du secteur de

    lassurance

    8Rgime de Solvabilit Europen : Solvabilit II

    SPECIAL SEMINAIRE13 dcembre 2010

    Solvabilit des socits d'asurance

    www.ccr.dz

    Mr. David Flandro,

    Managing Director

    Guy Carpenter Londres G.B.

    Solvabilit IIApproche structurelle

    Pilier I : Mthodes Quantitatives- Minimum Capital Requirement (MCR)- Solvency Capital Requirement (SCR)

    Pilier II : Gouvernance, Enterprise Risk Management

    (ERM) et Supervision

    Pilier III : Transparence et Publications

    Solvabilit II devrait entrer en vigueur en octobre 2012

    QIS 5Draft

    ?

    QIS 5 QIS 6 ?CEIOPSconsultationpapers - niveau 2Entre en vigueur

    de Solvabilit II

    conseils finaux duCEIOPS niveau 2- la CE

    Finalisation des rglements sousforme de conseils - Niveau 3

    2009 2010 2011 2012 2013

    Approche 3-Piliers

    Mise en place d'un systme de solvabilit en ligne avec les risques rels

    Solvabilit II

    calendrier

    Anne 2011 N6

  • 7/24/2019 Bulletin CCR 2S10

    9/12

    Rgime de Solvabilit Europen : Solvabilit II 9

    David Flandro,

    Managing Director (suite)

    La calibration cible une priode de retour de 200 ans(VaR 99,5%) et un horizon d'un an

    Solvabilit 2Bilan conomique

    Actif la

    valeur march

    Actifs Fonds proprespassifs

    Cible : Fonds propres ligibles SCR

    Passifs

    d'assurances

    Fonds propres}

    }

    Niveau 1

    Niveau 2

    Niveau 3

    Excess Capital

    SCR

    MCR

    Autres passifs

    Risks Marging

    Provisions

    estimes au

    Best estimate

    (actualises)

    Mthodes de calculsSolvency Capital Requirement (SCR)

    Formule standard Modle interne

    Modle interne

    Partiel

    Implication et opportunits

    Principales catgories de risques

    Risque de Souscription

    Risque de Crdit

    Risque Oprationnel

    Risque de March

    Risque de Crdit

    Risque de dfaut des contreparties Risque de Crdit li la rassurance attnu

    par : diversication du panel de rassureurs rassureurs avec des meilleures notations collatral

    Risque Oprationel Du capital additionnel sera peut-tre demand parle rgulateur en cas de systme de risque manage-

    ment insatisfaisant (Pilier II) Un systme robuste de Enterprise Risk Manage-

    ment rduira les Risques Oprationnels.

    Risque de March

    Le risque li la variation de valorisation duninvestissement ou dun portefeuille dactifs en

    fonction de la fluctuation de facteurs de march Risque dActions Risque de Taux dIntrts

    Risque de Change

    Capitalisation de Solvabilit II

    Risque de Souscription Non-vie

    Risque de Primes Une consquence de la volatilit du Ratio

    Combin Net

    Risque de Rserves Volatilit des rsultats du run-o 12 mois sur

    les affaires existantes

    Risque de Catastrophes

    Facteurs de rserves Non-Vie-S&P A & QIS4 compar QIS5 Draf t

    Solvabilit II

    Mthodologie de calcul du SCR

    Ressources et noveau de sophistication

    Formulestandard

    simplifi

    Formulestandard

    Formulestandard

    "entit spci-

    queModle

    internepartiel

    Modle

    interne

    complet

    CP 77 Mtho-des de calculs

    simplifies pour

    valuer les be-soins de capital

    pour certainsrisques.

    Directive :

    Dfinition de

    larchitecture, lesrisques sont pris

    en compte,

    mesures dexcu-tion: mthodolo-

    gie pour calculer

    the modulesdiffrentes et

    Calibration

    CP 75 - Calibra-

    tion spciqueenvoy a

    lentreprise pourle risque de

    souscriptionCP 65 Modle

    Interne Partiel

    Formule standard

    Modle interne

    MetaRisk

    Anne 2011 N6

    n6

    ALGEREASS

  • 7/24/2019 Bulletin CCR 2S10

    10/12

    Aperu de nos critres danalyse de la solidit nancire

    Analyse de la solvabilit dans le processus de notation

    Modle de solvabilit

    La solvabilit est lune des huit catgories de lanalyse

    Le modle de solvabilit ajuste du risque de Standard &

    Poors est le point dentre dans lanalyse de la solvabilit Dernire mise jour: 7 juin 2010 Modle bas sur des facteurs de risque Compare nos mesures de fonds propres disponibles ( Total

    Adjusted Capital - TAC) et de fonds propres cibles pour unecatgorie de notes donne ( Diversied Target Capital )

    Une analyse du plan de rassurance permet davoir une

    visibilit du bnfice de la rassurance non proportionnelle

    Une analyse du provisionnement permet davoir une opi-

    nion sur le caractre excdentaire/dficitaire des provisions

    techniques dans les comptes

    Solvabilit ajuste du risque, du modle lopinion

    Le rsultat du modle ne dtermine pas directement la note desolidit financire

    Une analyse qualitative permet de complter notre opinion

    Le niveau de fonds propres cible pour la catgorie BBB estgnralement suprieur aux exigences de fonds propres rgle-

    mentaires

    Notre opinion sur la solvabilit peut tre dirente de lopinionpropre des compagnies notes sur leur solvabilit

    Lanalyse de la gestion intgre des risques (ERM) vise com-plter notre analyse de la solvabilit

    Aperu du fonctionnement du modle

    de solvabilit ajuste du risque de

    Standard & Poors

    TAC - Mesure S&P des fonds propres disponibles

    Fonds propres comptables, ajusts de certains lments

    qui aectent le patrimoine de lentreprise

    Exemples dajustements Plus/moins values latentes sur les placements Dividendes dclars et non encore pays

    Ecarts dacquisition/autres actifs intangibles

    Intrts minoritaires Dette subordonne ligible

    Excdents de provisions non-vie/Escompte des provisions nonactualises

    Investissement dans des entreprises lies

    Provisions pour participation aux bnces Prots futurs de portefeuille vie

    Calcul des fonds propres cible

    Dtermins par catgorie de note, avec une approche

    Value At Risk (VAR) 1 an Seuil de conance : 97.2% pour la catgorie 'BBB', 99.4%

    pour la catgorie 'A', 99.7% pour la catgorie 'AA', 99.9% pour lacatgorie 'AAA

    Approche base sur des charges par risque, drives de

    modlisation de sries statistiques Risque de crdit et contrepartie (obligations, rassurance,autres)

    Risque de march (actions, obligations, immobilier, ALM) Risque de concentration Risque de tarication non-vie (par catgorie de risque assuran-

    tiel) Risque de provisionnement non-vie

    Risque catastrophe Risques lis lassurance vie (mortalit, longvit, provisionne-

    ment)

    Prise en compte prudente dun bnce explicite de

    diversification

    10Solvabilit financire et notation des compagnies dassurance

    SPECIAL SEMINAIRE13 dcembre 2010

    Solvabilit des socits d'asurance

    www.ccr.dz

    Mr. Lotfi Elbarhdadi, Directeur Assurance

    Standard & Poors -Paris France

    Solvabilit

    Gestionintgre des

    risques

    Profitabilit

    Financialflexibility

    Operatingperformance

    Liquidity

    Competitiveposition

    Investments

    ERM

    Capitalisation

    CapitalModel

    Management and

    corporate strategy

    Risque sectoriel

    Management &stratgie

    Liquidit

    Position

    concurrentielle

    Investissement

    Flexibilit

    Financire

    Industrie Risk

    Anne 2011 N6

  • 7/24/2019 Bulletin CCR 2S10

    11/12

    Exemples de charges de risques Risque de march

    Charges en fonction des valeurs de march/juste valeur

    Risque actions Charges spciques pour les actions non cotes

    Dpend des pays de linvestissement, regroups en catgories Fonds propres cible BBB: charge varie entre 27% et 55%

    Risque immobilier Charge spcique pour limmobilier dexploitation

    Charge par pays Fonds propres cible BBB: charge varie entre 8% et 18%

    Risque obligations Dpend du pays des engagements (vie), de la duration des

    actifs et de lcart de duration actif/passif (vie et non-vie)

    Exemples de charges de risques Risque de crdit

    Risque de dfaut des metteurs obligataires Charges dclines par catgories de notes dmetteurs et parduration

    Fonds propres cible BBB et duration entre 1 et 5 ans: exem-ples de charges 0.24% (AAA) et 0.530% (A), 1.9% (BBB), 22.8%(B)

    Risque de contrepartie des rassureurs Charges dclines par catgories de notes de rassureurs

    Fonds propres cible BBB : exemples de charges 0.82% (AAA)et 1.699% (A), 4.9% (BBB), 34.15% (B)

    Point sur le traitement de la rassurance dans le modle

    Risques de tarication et de provisionnement non-vie

    Charges en fonction des primes et des provisions de sinis-

    tres nettes de rassurance

    Dclines par ligne de business, avec des charges spci-

    ques la rassurance non proportionnelle

    Risques de tarication non-vie Exemples de charges de risque

    Primary and Non proportional

    proportional reinsurance

    reinsurance (treaty and

    business facultative)

    Target capital 'BBB '

    Accident & Health 15% 23%Motor 10% 15%Marine 22% 33%Aviation 32% 48%

    Tansport 12% 18%Property 18% 27%Liability 23% 35%

    Risques de tarication non-vie Exemples de charges de risque

    Primary and Non proportional

    proportional reinsurance

    reinsurance (treaty and

    business facultative)

    Target capital 'BBB '

    Accident & Health-Other 20% 20%Motor 11% 11%

    Marine, Aviation and transport 16% 16%Property 7% 7%Liability 15% 15%

    11Solvabilit financire et notation des compagnies dassurance

    Mr. Lotfi Elbarhdadi, Directeur Assurance

    Standard & Poors -Paris France (suite)

    Elment

    1. Acceptations

    (hors risque catastrophe)

    2. Rassurance cde (hors risque

    catastrophe)

    3. Primes reues pour couverture derisque catastrophe

    4. Crances vis--vis des rassureurs

    5.Part du sinistre catastrophe la

    charge des rassureurs

    Traitement

    Sparation rassurance proportion-

    nelle/non proportionnelle

    Vient en dduction des primes

    brutes

    70% dduites de la charge risquecatastrophe

    Charge pour risque de contrepartie

    (net de collatral) Charge pour risque de concentra-

    tion

    Vient rduire la charge brute

    Anne 2011 N6

    n6

    ALGEREASS

  • 7/24/2019 Bulletin CCR 2S10

    12/12

    Tableau du niveau de la marge de solvabilit au 31/12/2009

    Marge de Par rapport Par rapport Solvabilit aux aux (En Millions DA) Dettes techniques(*) Primes (**)

    SAA 20 597 81% 122%

    CAAR 15 480 96% 196%

    CAAT 14 833 107% 188%

    Trust Alg. 2 142 144% 358%CIAR 4 539 126% 92%

    2A 1 251 89% 101%

    CASH 4 103 29% 658%Salama Ass. 728 47% 33%

    Alliance Ass. 896 83% 41%

    GAM 2 057 98% 110%

    MAATEC 278 381% 695%CNMA 3 844 130% 80%

    Cardif Al djazair. 455 3033% 86%

    Total (Ass.directe) 71 203 87% 139%

    CCR 14 949 133% 286%

    (*) Minimum par rapport aux dettes techniques : 15%

    (**) Minimum par rapport a la production nette de rassurance : 20%

    1 Lot Sad Hamdine, Hydra, Bir Mourad Ras, 16 012 Alger, Algrie -. 021 54 70 33 - 54 69 79 - FAX: 021 54 75 06 - 54 69 78 - email: [email protected]

    Actualits

    Anne 2011 N6

    Enjeux autour de solvabilit des

    socits d'assurances (suite page 1)

    La lecture des conditions prvalant sur le march

    national des assurances en matire dvolution

    des engagements, lanalyse des effets de la crise

    financire sur les socits dassurance dans le monde

    et les rgimes de solvabilit appliqus ailleurs quen

    Algrie, nous aideraient, premirement, estimer

    lampleur des consquences dune instabilit du

    march provenant dune ou de plusieurs cas dinsol-

    vabilit et deuximement, situer le degr de svrit

    ou permissivit de notre systme de solvabilit. Il

    est bien videmment tenir en compte les diff-

    rences de niveau de dveloppement en matire de

    ressources conomique, de march financier et de

    gouvernance.

    Mais louverture du march des assurances alg-

    rien sur linvestissement externe et des assureurs

    et rassureur locaux sur le march international,

    nous engage dj dans un processus continu de

    conformit aux normes internationales relatives la

    profession.

    Lavnement du systme financier et comptable (Scf )

    qui participe de ce mme processus, nous permettra

    compter des bilans 2010, dobserver les normesinternationales en matire de prsentation des tats

    financiers comptable. Les normes de solvabilit

    financire et de gouvernance sinscrivent dans la

    mme logique.

    Dans cet ordre dide, le point de vue dune agence

    de notation sur les normes de solvabilit est un indi-

    cateur prcieux dvaluation comparative des rgles

    locales par rapport aux de qualit requises par les

    investisseurs, prteurs ou partenaires commerciaux

    internationaux.

    En somme, il sagira de cerner la notion de solvabilit

    dans une acception la fois large et comparative aux

    normes et pratiques internationales. En retenant

    le thme de la solvabilit, ce sminaire entretient

    lambition de constituer une opportunit de com-

    munication et de dialogue notamment entre le rgu-

    lateur, les acteurs et les assurs autour du sujet de la

    solvabilit des socits dassurance et les meilleurs

    moyens dy rpondre.

    Hadj Md. SEBA

    Principaux indicateurs conomiques de lAlgrie

    2009- 2010

    PRODUIT INTERIEUR BRUT 2009 2010

    MDS DA 10 017,50 11 092,40

    MDS $ 137,9 159

    TAUX DE CROISSANCE

    PIB (%) 2,4 4,0*

    PIB per capita DA 289 554 311 584

    PIB per capita US $ 3 986 4 187

    Source: Office Nationale des Statistiques (ONS) (*) prvisions LFC

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