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SGP No 4 Avril Maison des associations 15, rue des Savoises, 1205 Genève Société Genevoise de Photographie 2011 www.sgp-geneve.ch Fondée en 1881

Bulletin d'avril 2011

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Bulletin mensuel de la Société Genevoise de Photographie.

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SGP

No 4Avril

Maison des associat ions 15, rue des Savoises, 1205 Genève

Société Genevoise de Photographie

2011

www.sgp-g eneve .ch Fondée en 1881

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Favorisez nos annonceurs,

ils nous soutiennent,

alors soutenons-les

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Programme d’avril 2011 – Séances à 20 h 30 – Salle Carson

Lundi 4 avril Ateliers 19 h 00. Table ronde sur le thème du matériel20 h 30 Faites voir. Architecture. (V. p. 5)

Mercredi 6 avril Cours. 20 h 30 La photo numérique en noir et blanc. Philippe Pédat

Jeudi 7 avril Comité. 19 h 00 Restaurant Calabria

Samedi 9 avril Cours. 13 h 45. Sortie. Centre du parc Bertrand, montgolfières

Dimanche 10 avril Cours. 9 h 30. Sortie au Jardin Anglais, près de la fontaine

Lundi 11 avril Ateliers 19 h 00. Apprendre à regarder20 h 30 La photo en 3D. André de Haller. (V. p. 5)

Mercredi 13 avril Cours. 20 h 30 Macro photo. Patrizia Cini. La photo de sport. Didier Rossel

Lundi 18 avril Ateliers 19 h 00. Au bord du Rhône…20 h 30 Le Tribunal de la photo (V. p. 5)

Mercredi 20 avril Cours. 20 h 15 Sortie nocturne. Prenez vos appareils et trépieds!

Lundi 25 avril Pas de séance. Lundi de Pâques

Lundi 2 mai Ateliers 19 h 0020 h 30 Faites voir, préparation Saint-Julien. «Voir en grand»

En quelques mots…A la SGP, il y a les séances hebdomadaires, les ateliers, les cours et autres activités organisées. Mais il y a également tout ce qui se passe autour, avant ou après ces activités. S’assoir à une table, dans un coin, prendre un peu de recul, écouter et observer. Tel un miroir, certes imparfait, du monde de la photogra-phie, on y observe les nouvelles tendances se former, prendre de l’ampleur puis disparaitre au profit d’un autre sujet. Justement, un nouveau débat intéressant émerge à la SGP ! Non pas un raz de marée, mais une nouvelle vague qui apparait à l’horizon.

Avec l’arrivée du numérique dans la photographie, il y a plusieurs années, le débat se situait autour de la qualité entre le numérique et l’argentique. Pour les prophètes de l’argentique, « jamais le numérique n’arriverait à la même définition que l’argentique ». Puis il y a eu le matériel, « impossible de faire une bonne photo si l’on a pas le meilleur matériel », le dernier boitier, avec la dernière version de l’objectif pro sans oublier la dernière version de Photoshop !

Comme les saisons, les débats naissent et s’estompent avec le temps, certain pour revenir l’année sui-vante, d’autre pour disparaitre à jamais. Au moins, l’arrivée de numérique a-t-il eu l’avantage de remuer,

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Lundi 4 avril, 20 H 30. Faites voir.Architecture moderneEn 2011 aura lieu en Belgique la biennale couleur des images projetées de la FIAP (Fédération Inter-nationale de l’Art Photographique). Les sélections sont faites au niveau de chaque association natio-nale, pour nous Photo Suisse.Pour cette biennale, la Suisse enverra une ving-taine d’œuvres numériques, avec un maximum de 2 par auteur et nous invite à envoyer nos meilleures images le thème suivant: « l’architecture mo-derne ». La sélection des images sera faite en 2 temps :La SGP sélectionne ses meilleures images et les-propose à Photo Suisse.Avec les envois de tous les club de Suisse, Photo Suisse sélectionnera les 20 œuvres qui représente-ront notre pays à cette biennale.Ce soir, nous sélectionnerons lors de ce « faites voir », les meilleures photos que nous enverrons à Photo Suisse. Envoyer au maximum 5 photos nu-mériques, au format JPEG 1400 x 1050 pixels, à l’adresse [email protected] jusqu’au di-manche 3 avril. En cas de forte participation, 3 photos seront projetées.Nous espérons une forte participation avec de nombreuses et superbes photos.

Lundi 11 avril 2011, 20 h 30. Soirée 3D.Une sélection de diaporamas du Groupe Stéréos-copique Franco-Suisse Genève vous sera présen-tée par André de Haller, membre de ce groupe et membre du comité de la Société Suisse de Sté-réoscopie.

Lundi 18 avril 2011, 20 h 30. Le Tribunal de la photoChers membres de la SGP êtes-vous prêts à laisser juger vos photos ?Deux avocats seront tour à tour accusateur et dé-fenseur des photos. Le public constituera le jury. Cette soirée sera riche en critiques positives et né-gatives, dans la bonne humeur, à vous de l’accep-ter et de jouer le jeu !

1 photo en 1400 x 1050 pixels (taille max. 1 mio) à envoyer, uniquement par email avant le 17 avril à : [email protected] 

Nous vous attendons nombreux à cette séance et vous souhaitons beaucoup de plaisir.

de déranger, bref de poser des questions et parfois de changer les habitudes. Après une période normale de maturation, le numérique a atteint aujourd’hui, un niveau de qualité qui égale, voir dépasse l’argen-tique. Mais où est alors le débat ?

Il n’y a probablement que les photographes et les passionnés de photo tel que nous pour y entrer. Dans un numéro récent d’un magazine photo français, un photographe présente son travail (Réponses Photo, Sardaigne). Il ne fait que de l’argentique, parce qu’il aime le délai qu’il y a entre la prise de vue et le ré-sultat sur le papier. Ce même jour, une photographe vient présenter son travail à la SGP, même dé-marche ! Le numérique ? « oh non, j’aime pas, je n’arrive pas à faire de bonnes photos ! » Après le tout numérique, un regain d’intérêt semble poindre à l’horizon pour l’argentique, mais pourquoi ? Il semble qu’aujourd’hui, on choisi une technologie, un mode de travail, non pas parce qu’il offre une meilleure qualité intrinsèque de la photo, mais parce que c’est un mode de vie, à chacun de trouver celui qui lui convient.

iPhone, matrériel pro ou d’entrée de gamme, argentique, numérique, aujourd’hui plus que jamais, ce n’est pas le matériel ou la technique qui fait une belle photo, mais c’est ce qu’elle raconte, c’est vous, votre regard d’auteur qui est intéressant ….

DidierRossel PrésidentdelaSGP

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Société Genevoise de Photographie6

La SSS a pour but de regrouper tous les ama-teurs et professionnels de la prise de vues pho-tographiques en stéréoscopie. Elle fournit à ceux-ci un soutient très apprécié lors du choix d’achats d’équipement et répond aux problèmes qui lui sont soumis par les débutants.

Elle a été fondée en 1977 par Thomas Handsch-in, sur le modèle de sociétés déjà constituées dans de nombreux pays de part le monde.

La SSS est affiliée à l’ International Stereoscopic Union (ISU www.isu3d.org), qui regroupe la plu-part des sociétés partageant ces mêmes intérêts. Le prochain congrès mondial aura lieu près d’Amsterdam du 17 au 23 août 2011.

La SSS a eu l’honneur d’organiser le congrès mondial de l’ISU à Interlaken en 1987. Ce congrès se réunit tous les deux ans, à chaque fois dans une autre partie du monde. Il offre l’occasion d’y ren-contrer des collègues étrangers et d’assister à des projections des meilleures réalisations en matière de photos 3D.

La SSS organise une Assemblée Générale des So-ciétaires, une fois l’an, au cours de laquelle sont réglées les affaires courante. Une séance de pro-jections, présentées par nos membres ou prove-

nant des collections réunies par l’ISU et un repas en commun agrémentent cette rencontre annuelle.

La SSS édite un Bulletin qui résume, quatre fois par année, l’activité des groupes régionaux, si-gnale quelques nouveautés techniques ou traite de procédés de prises de vues, de visualisation et de projection récemment apparus sur le marché.

La SSS organise des «excursions photogra-phiques» et des visites à des sites particulièrement intéressants du point de vue stéréoscopique.

La SSS encourage l’activité des groupes régio-naux qui se forment grâce à l’initiative de membres entreprenants.

C’est ainsi que le Groupe Stéréoscopique Fran-co-Suisse Genève (www.stereoscopie.eu) re-groupe des stéréo-photographes de Suisse ro-mande et de France voisine. Il se réunit cinq fois par année pour une séance de projections et s’ef-force de fournir une bonne documentation à toutes personnes désireuses de se lancer dans la photo-graphie en relief.

Une activité semblable se déploie sous le nom de ZÜRI-TREFF, sur les bords de la Limmat.

SOCIÉTÉ SUISSE DE STÉRÉOSCOPIEwww.stereoskopie.ch

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Concours photo de la 33e Course de l’EscaladeCérémonie de la remise des prix à l’Espace SIG

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Séance du lundi 28 février 2011LA PHOTOGRAPHE INVITéE

Par Marie Dautruche

Notre invitée de ce soir, qui nous a été brièvement présentée par Fabienne De Bruin, est la char-mante photographe autodidacte amateur, Marie Dautruche, une passionnée de photo-graphie au même titre que nos membres.

Professionnelle-ment, cette dernière

travaille dans le domaine de la publicité et des mé-dias. Après avoir collaboré pour Côte Magazine, elle travaille aujourd’hui pour l’AGEFI.

Ce soir, elle a décidé de nous confier ses secrets de photographe et de partager avec nous ses expé-riences passionnantes, notamment au sein du monde horloger, un monde très fermé, discret et réservé.

Il y a dix ans, Marie fait l’acquisition de son pre-mier appareil photo reflexe argentique de la marque Canon, plus précisément un Canon EOS 500 N avec un objectif 28 –135mm. Elle décide de partir en Inde seule à l’aventure et à la recherche de dé-couverte d’un monde si différent du nôtre. Son compagnon de voyage sera son appareil photo.

Sur place, elle fait la connaissance d’un photo-graphe professionnel qui lui apprend la technique de base dès lors qu’elle n’avait aucune approche photographique. Cette rencontre lui a permis de mieux s’initier à la photographie. Toutefois, elle ne savait pas ce qu’elle était capable de faire.

Il y a plus ou moins un an et demi, elle a été ame-née, par hasard, à collaborer avec François-Paul Journe, un horloger à la tête d’une entreprise de montres de luxe. Le photographe professionnel qui devait s’occuper de la campagne publicitaire de ce Maître Horloger a eu un contretemps et ne s’est pas présenté pour le shooting. Il fallait trou-

ver un remplaçant sur le champ et Marie a décidé de sauter sur l’occasion pour relever ce défi.

Il lui a été demandé de faire des portraits.François-Paul Journe, avec qui elle a tout de suite eu un très bon contact, a été séduit par son travail. Il a un faible pour l’argentique et la manière de tra-vailler de Marie l’intrigue particulièrement. Il la trouve nettement plus douée que les photographes professionnels qu’il a rencontrés et décide donc de l’engager pour réaliser les photos de sa campagne publicitaire.

Les photographies de portraits sont publiées dans le magazine et François-Paul Journe lui demande de faire des photographies d’ambiance dans sa manufacture. Il lui donne sa chance.

Elle est libre de travailler comme elle le souhaite, sans aucune instruction particulière. Elle a carte blanche.

Elle commence donc par photographier les em-ployés de l’entreprise. Les photographies plaisent. François-Paul Journe lui demande donc de lui faire une offre et il l’engage pour d’autres man-dats.

C’est ainsi qu’elle sera amenée à photographier la manufacture de François-Paul Journe à Neuchâtel. Lors de ce mandat, elle recevra quelques instruc-tions qu’elle devra respecter. Il lui a notamment été indiqué de ne pas prendre de série d’objets, mais seulement des cadrans par exemple.

Elle travaille au flash avec un objectif 100 mm. Elle n’a aucune idée de ce qu’elle fait, de la tech-nique, elle se fie à son instinct et les photographies sont sublimes. Elle a su reproduire, traduire et faire ressentir au travers de ses photographies l’au-thenticité, l’ambiance de la manufacture.

Lors des prises de vue, elle a pris le temps de dis-cuter avec chacun des horlogers, de leur poser des questions sur leur travail. Elle a souhaité com-prendre comment fonctionne une montre afin de mieux cibler ce qui est important et ce qui l’est moins. Elle s’est intéressée au produit afin de mieux le traduire au travers son boîtier. Il a fallu procéder ensuite à un gros travail de clas-

Photo B. Reyren

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sement. Les horlogers ont ainsi démonté douze modèles afin que Marie puisse relater, au travers de ses prises de vue, le montage de la mécanique et de l’objet étape par étape. La pression était grande, car il n’était pas possible de démonter les montres une deuxième fois. Marie devait donc réussir ses photographies.

Son travail représente environ huit cents photogra-phies. Marie s’est équipée d’un scanner haute dé-finition afin de répondre aux exigences actuelles. Ses photographies ne sont quasiment pas retou-chées.

Au cours de sa présentation, Marie ainsi que Fa-bienne De Bruin ont expliqué aux membres de la SGP certains termes horlogers ainsi que la ma-nière dont fonctionne le monde de l’horlogerie.

Elles ont défini notamment en quoi consiste un ca-dranier. Il s’agit de la personne ou de l’artisan qui fabrique les cadrans de montre sur lequel sont ins-crits les chiffres. Elles ont, par ailleurs, indiqué aux membres de la SGP que le cadran constitue le design de la marque. François-Paul Journe est, par exemple, connu pour les cercles sur ses cadrans.Elles ont, entre autre, fait part aux membres du fait

que les aiguilles d’une montre sont soit faites par la marque elle-même, soit commandées à des sous-traitants. Beaucoup de pièces sont comman-dées chez ETA qui fait partie du Swatch Group. Il s’agit d’un monde très secret. Peu d’informations circulent. Il est très difficile de savoir qui fait quoi et qui produit pour qui. Il est par ailleurs très rare de pouvoir visiter une manufacture.

Marie a également été amenée à travailler dans la manufacture des cadraniers à Paris. Elle nous a dé-crit un décor brut, artisanal, sale, à l’intérieur du-quel la température ne dépasse pas les 5° C. Dans cette environnement, Marie a choisi d’utiliser une lumière blanche pour certaines de ses photogra-phies. Pour d’autres, elle a travaillé au flash ou tout simplement sans lumière.

Marie a commencé ce travail au mois d’avril et l’a terminé au mois de décembre 2010. Il s’agit d’un travail de longue durée, qui implique un gros in-vestissement.

Aujourd’hui, Marie a été mandatée par le maga-sine Profil pour photographier un flacon de parfum de manière artistique. Keren Mayer

Photos Marie Dautruche

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Séance du lundi 14 mars 2011

LE PANAMA. Par Patrick Grob

Déménagement à la salle Gandhi, pour une pré-sentation de notre collègue et ami Patrick GROB.

Une destination inhabituelle, puisqu’il s’agit du Panama, avec une petite incursion de quelques jours au Costa Rica voisin et son volcan en légère éruption, le tout par projection sur écran. Patrick nous introduit dans son périple par la pré-sentation de son itinéraire sur quelques cartes, avant d’emmener l’assistance dans une série de photos.

Panama City généreusement garnie de gratte-ciel en tous genres, souvent inhabités ou en construc-tion interminable : un résultat du blanchiment d’argent de la drogue, flanqué de la misère des pe-tites gens habitant dans les quartiers pauvres et qui ne profitent nullement des infrastructures mo-dernes laissées vides. Mais également présente, la volonté de maintenir l’atmosphère coloniale de ja-dis.

Détour ensuite en direction des îles San Blas avec un guide du pays, sorte d’Etat improvisé hors du temps dans la mer des Caraïbes, où les habitants d’ethnie indienne vivent totalement en marge, fai-sant comme bon leur semble, et gagnant leur vie en taxant pratiquement toute transaction.

Séance du lundi 7 mars 2011

FAITES-VOIR

Ce soir, ce sont nos deux vice-Présidents qui ani-ment la séance, en l’absence de Didier qui est de l’autre côté de l’Atlantique Nord…Philippe PEDAT dirige les débats, tandis que Pa-trizia CINI fait défiler les images de cette série « faites-voir » qui rassemble environ 35 specta-teurs.

Dix-neuf photographes nous ont transmis leurs images, au maximum cinq par personne. Pour ceux qui en alignent davantage, seules les pre-mières sont visionnées. Comme d’habitude, tout le monde est encouragé à s’exprimer, à la suite de quoi l’assemblée choisit à main levée si elle aime

ou non tel ou tel travail. Ambiance décontractée, instructive et récréative en même temps, la palette de 70 photos touchant selon la tradition les sujets les plus variés.

La soirée s’achève par la présentation de 13 agran-dissements affichés sur les panneaux, dont les au-teurs sont invités à parler brièvement devant le pu-blic ici présent.

Merci à tous ceux qui ont fait partager leur percep-tion photographique à tout le monde, on a toujours du plaisir à comparer la créativité des uns et des autres, et non des moindres, tant il est vrai que plu-sieurs réalisations sortent clairement du lot au ni-veau de la recherche et de la qualité. Michel GASSER

Il est à relever ici que Patrick commente les photos en direct, avec beaucoup d’humour teinté d’une ironie parfois grinçante, mais ô combien descrip-tive des diverses situations rencontrées, et de la condition de vie difficile de beaucoup de gens dans la région, que l’influence des Etats-Unis n’a surtout pas améliorée.

Vient ensuite le Darien, parc national à cheval entre le Panama et la Colombie, point de repli des Farc avec lesquels il n’y a pas de problèmes au Pa-nama vu qu’ils y sont tolérés, et zone de passage des narcotrafiquants remontant l’Amérique cen-trale en direction du Mexique et des USA, un élé-ment nettement plus délicat, car harceleurs et vio-lents. Le parc national étant une jungle drue et étendue, la rencontre de l’un ou l’autre des groupes est toutefois très rare, et n’a pas été concrétisée durant ce voyage.

Par contre, c’est l’occasion de passer un mois en compagnie des indiens Embera Wounaan en pleine nature tropicale, avec là aussi une description très colorée du mode de vie sociale et quotidienne que Patrick et son compagnon d’aventure et guide en forêt tropicale ont partagé avec ces gens qui vivent avec trois fois rien, se nourrissent essentiellement de racines, de légumes et de poissons.

Les Wounaan ont la particularité de vivre et gérer leur quotidien prioritairement pour le bien de leur

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communauté plutôt que pour un avantage indivi-duel. Etant peu habitués aux touristes, ils aiment beaucoup partager et se laissent photographier sans réserve.

On n’oubliera pas les jolies rencontres avec la faune locale, réunissant araignées diverses, des plus petites et dangereuses aux plus grosses et

calmes telles la mygale, serpents, rapaces, pois-sons et autres échassiers.

Merci à Patrick de nous avoir ainsi emmenés hors des sentiers battus, dans tous les sens du terme !

Michel GASSER

Séance du lundi 21 mars 2011

VOyAGE DE FLORENCE à L’ECOSSE

Un même groupe de photographes, deux diapora-mas. Jean-Marc FAVRE, Patrick MALO, Philippe PEDAT, Claude PONCHANT et Christophe ZAWADZKI sont les acteurs de deux virées effec-tuées en 2009, et qui font découvrir leurs images aux trente-cinq personnes réunies ce soir.

Florence, c’est la ville, avec sa foule, ses person-nages, les maisons colorées et ses lieux touris-tiques bien connus, tels l’Arno et le ponte Vecchio parmi d’autres monuments historiques. Une riche collection de photographies où alternent le noir et blanc et la couleur, les divers éléments, dont plu-sieurs belles Florentines, étant immortalisés dans une atmosphère pleine d’humour et de rigolade. Mais autant de recherche photographique et de créativité, qui inclut la photo panoramique et le sténopé. Equivalant à un objectif de 8mm, le sté-nopé a la particularité de renforcer les perspec-tives sans pour autant afficher les distorsions inhé-rentes au fish-eye, ce qui est naturellement un avantage lors de prises de vues dans des ruelles ou des places étroites.

Changement radical de lieu et de décors pour la seconde balade, qui nous emmène au grand nord/

nord-est de l’Ecosse, presque à portée de longue-vue des Shetland ! Les paysages prennent le des-sus sur les gens, l’objectif joue avec l’alternance de soleil et d’averses, le ciel gris et les formidables éclats de lumière multicolores sur les collines ba-layées par les vents de l’Atlantique. Vaches Hi-ghland et moutons divers animent la scène tout au-tant que les distilleries, comme celle de Tain, construite sur les terres de la ferme Morangie, d’où son nom de Glenmorangie et l’excellent whisky qui lui est associé. L’Ecosse, c’est aussi le pays des châteaux, dont celui de Carbisdale trans-formé en auberge de jeunesse, et donc forcément hanté vu que nos cinq compères y ont élu domicile pour un peu de temps…

Ce qui ressort de cette séance, c’est l’antagonisme total entre les deux sujets présentés : la ville et la campagne, la foule et les paysages dépeuplés, la vie trépidante et le calme, l’empreinte médiévale et la nature sauvage immuable dans le temps. Deux mondes, mais la même approche photogra-phique, et la même réussite dans la prise d’images et son relais au spectateur.

Merci à nos cinq collègues et amis pour ce dépay-sement hors de nos quatre murs traditionnels.

Michel GASSER

« La qualité essentielle d’une photographie est l’impact émotionnel qu’elle véhicule et dont la réussite donne la mesure de la capacité du photographe à transposer en termes photographiques ce qu’il a éprouvé face au sujet. »,

Eliot Porter

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Favorisez nos annonceurs,

ils nous soutiennent,alors soutenons-les

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QUI ? OU ? Quand?

Hôpital Cantonal Universitaire de Genève

Christophe ZAWADZKI«Rêveries mécaniques» «Divers» 3e étage - Bâtiment des lits Heures d’ouverture

Monique et André PAHUD«Lacs glacés « + «Fleurs» 4e étage Dermatologie

Richard FORSTER 4e étage Dermatologie«Paysages des parcs nationaux Salle d’attentede l’ouest américain»

Groupe médical du MailSuzan INAN A deux pas de la SGP du lundi au«En traversant l’Anatolie» 8, rue Charles-Humbert vendredi

3e étage de 8 h à 18 h

Expositions de photos des membres de la SGP

 Avez-vous des photos à exposer? Adressez-vous à Margarita SCHLEGEL : [email protected]

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Société Genevoise de Photographie14

SOCIéTé GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIEMaison des associations 15, rue des avoises, 1205 Genève • CCP 12-3171-9

1. Membresducomité2011

Président Didier Rossel [email protected]

Vice-présidente Patrizia Cini [email protected]

Vice-président Philippe Pédat [email protected]

Trésorière Françoise Genton [email protected]

Média et communication Fabienne Muller [email protected]

2. Responsablesdecommission

Administration Margarita Schlegel [email protected]

Concours Patrizia Cini [email protected]

Formation Fabienne Muller [email protected]

Média et communication Fabienne Muller [email protected]

Séance du lundi Didier Rossel [email protected]

Technique Patrick Malo [email protected]

Expositions Adéfninir ---

3. Responsableshorscomité

Ateliers Fabienne Muller [email protected]

Bulletin Bernard Reyren [email protected]

Site Internet Fabienne De Bruin [email protected]

Cours de base Richard Forster [email protected]

Cours niveau 2 Fabienne Muller [email protected]

Concours interne Edouard Perréard [email protected]

Concours Photo Suisse Raphaël Page [email protected]

Activités techniques Luc Buscarlet [email protected]

Resp. matériel Raphaël Page [email protected]

Resp. matériel Michel Gasser [email protected]

Secrétaire du comité André de Haller [email protected]

Vérificateur des comptes Béatrice Bauzin [email protected]

Vérificateur des comptes Jean-Jacques Grasset [email protected]

Vérificateur suppléant Diane Pieyre-Ledermann [email protected]