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FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS D'AGNEAUX ET MOUTONS DU QUÉBEC 2001 : une année de réalisations 2001 : une année de réalisations BULLETIN DE LA FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS D’AGNEAUX ET MOUTONS DU QUÉBEC VOLUME 1, NUMÉRO 3 DÉCEMBRE 2001 De passion à profession : la Bergerie de la Chouette Le projet « Gestion » reprend Tout sur la photopériode Le Québec, un leader national ! 12 6-7 5 4

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FÉDÉRATION DES PRODUCTEURSD'AGNEAUX ET MOUTONS DU QUÉBEC

2001 : une année de réalisations

2001 : une année de réalisations

BULLETIN DE LA FÉDÉRATION DES PRODUCTEURS D’AGNEAUX ET MOUTONS DU QUÉBEC V O L U M E 1 , N U M É R O 3 — D É C E M B R E 2 0 0 1

De passion à profession :la Bergerie de la Chouette

Le projet « Gestion » reprend

Tout sur la photopériode

Le Québec, un leader national ! 12

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2 ■ OVIN QUÉBEC — DÉCEMBRE 2001

Le mot du

président

LANGIS CROFT

Équité,transparence et universalitéNotre production, tout commel’environnement dans lequel elleévolue, est en profonde mutation.D’une production qualifiée par certainsde marginale, il y a vingt ans, noussommes à présent le secteurprésentant le plus fort taux decroissance et plusieurs d’entre vousont été témoins de cette évolution.Nous avons fait beaucoup de chemin,mais il nous en reste encore beaucoupà parcourir.

Après vingt ans, il ne faut pas manquerl’occasion de réaliser un bilan :s’arrêter, s’élever au-dessus de lamêlée et regarder. Regarder d’où l’onvient, où l’on est, pour ensuite décider,ensemble, de notre avenir en tantqu’industrie. Car, il faut se rendre àl’évidence, avec 155 000 brebis, 15 millions de chiffre d’affaires global,un secteur en développement, soit lelait de brebis, nous devons nousconsidérer comme une industrie enplein essor qui peut compter à la foissur la sympathie du public et l’intérêtdes consommateurs.

Un marché à satisfaire

L’été dernier, lors de notre tournée,nous vous présentions les résultatspréliminaires de l’étude que nousavons fait réaliser sur la perception desconsommateurs par rapport à l’agneaudu Québec. Ceux-ci nous ont réponduque notre agneau est celui qu’ilspréfèrent entre tous. Nous avons unmarché supérieur à deux millions deconsommateurs et notre part d’appro-visionnement du marché domestiqueest passée de 25% à 40%. Voilà unepreuve que nos bergeries peuventproduire davantage d’agneaux lourds.Nous savons maintenant que nous nesommes pas le compétiteur de notrevoisin ou de la région d’à côté : nousdevons nous considérer comme desproducteurs qui travaillentsolidairement à satisfaire les besoinsdu consommateur.

Il nous reste à présent à travaillercollectivement afin de récupérer 13%de part de marché que nous perdonsfaute de pouvoir approvisionnerrégulièrement les étals descommerçants. Cela fait maintenant dixans que nous parlons de la nécessitéd’organiser la mise en marché.Certains l’ont fait avec succès sur unebase régionale et parfois inter-régionale pendant des années. Lacroissance du cheptel combinée auxfusions et acquisitions dans le secteurdu commerce au détail nous amènentcependant à constater que si lasituation actuelle s’avèrent bien huilée,elle est toutefois loin de baigner dansl’huile ! Aujourd’hui encore, des orga-nismes de mise en marché appartenantà des producteurs ou approvisionnéspar ceux-ci se livrent des guerres deprix, à la baisse, faut-il le préciser.

Certains vivent une situation biendifférente. Ils se sont disciplinés et ontappris à produire des agneaux dans lespériodes lucratives ou à garantir unapprovisionnement annuel qui leurconfère des prix bien supérieurs à lamoyenne. Le projet Gestion nous apermis de constater que les entrepri-ses de tête ont également développéun marché lucratif de sujets deremplacement pour les autres produc-teurs ou pour les nombreux aspirantsqui veulent joindre nos rangs. Il est denotre devoir, comme je vous en faisaitpart lors de la tournée, de s’assurerque les sujets que nous avons vendussoient en mesure de rapporter à leursnouveaux propriétaires un revenu leurpermettant de rester en affaires. Laréalité économique est implacable : sices sujets ne peuvent rapportersuffisamment, ils seront vendus àrabais. Cette situation, déjà vécue dansles années quatre-vingt, occasionneraitun recul et des pertes économiquesimportantes pour l’ensemble desproducteurs et la production.

L’équité d’abord !

Parlant de pertes économiques, ilm’est difficile d’aborder ce sujet sansavoir à l’esprit les pertes subies parcertains des nôtres dans le dossier« tremblante ». Cinq ans après le débutdes abattages de contrôle, nous cher-chons toujours l’équité pour ceux etcelles qui ont permis l’obtention decompensations ajustées pour lesproducteurs subissant l’épreuve terri-ble d’une éradication complète dutroupeau après le 27 octobre 1998.Comme vous l’aurez remarqué, nousne parlons pas de compensationadéquate car les maxima actuellementen place doivent, à notre avis, êtrerevus afin de compenser l’effet causépar l’inflation sur les sujets de

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remplacement de génétiquesupérieure.

Cette équité anime la Fédération depuistoujours. Elle a pour objet de nous doterdes mêmes outils techniques etéconomiques que les autresproductions. Il faut cependant se rendreà l’évidence, cette équité est égalementdemandée par un très grand nombre deproducteurs qui sont lésés actuellementpar la façon de mettre en marché lesagneaux lourds. L’équité veut dire :obtenir un paiement égal pour unecarcasse de qualité égale, peu importe larégion d’origine; c’est un paiement dansun délai très court, peu importe lenombre d’années en production; c’estun accès au marché, égal pour tous etnon un refoulement systématique chezcertains. Certes, des incitatifs devrontêtre mis en place afin de bonifier letravail effectué pour la production encontre-saison ou pour le refus de vendredes agneaux de lait lorsqu’ils sont àgros prix. De telles choses sont prisesen considération dans le projet que nousavons développé ensemble au cours destournées effectuées depuis 1999.

Notre projet, le projet d’agence devente des agneaux lourds, c’estl’ensemble des producteurs qui, parleurs commentaires constructifs etleurs observations judicieuses, l’ontfaçonné. Nous aurons tous à faire desajustements à nos façons de faire,mais après 20 ans de travail àrechercher l’équité nous ne pouvonsfaire autrement que de continuer àtravailler pour l’obtenir. Nous devonstravailler à la construction d’une indus-trie équitable pour les producteurs,permettant l’obtention d’un prix maxi-mal dans le marché. Cet objectif, bienque nous ayons pu l’oublier parfois,nous est rappelé par notre outil finan-cier : la Financière agricole du Québec.

Le Québec a su se démarquer desautres provinces canadiennes quant àla sécurisation du revenu des produc-teurs agricoles par une multituded’outils: la Loi sur la mise en marchédes produits agricoles, la Société definancement agricole du Québec, l’As-surance stabilisation des revenus agri-coles. Mais c’est la mise en marchécollective, appliquée à l’ensemble de laprovince, qui donne au modèle québé-cois son caractère exceptionnel. Cette

façon unique en son genre, qui a faitses preuves dans plusieursproductions, repose sur trois grandsprincipes, les mêmes qui sont à labase de notre projet d’agence devente : l’équité, la transparence et l’ac-cessibilité universelle.

Des premiers jours de la Fédération àaujourd’hui, l’équité est le filconducteur de nos actions. L’avenir denotre industrie ovine passe donc parcelle-ci.

Meilleurs voeux de paix, de santé, de bonheur et de prospérité à tous les producteurs ovins

pour l’année 2002 !

Meilleurs voeux de paix, de santé, de bonheur et de prospérité à tous les producteurs ovins

pour l’année 2002 !

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4 ■ OVIN QUÉBEC — DÉCEMBRE 2001

De passionà profession : la Bergerie de la Chouette

FRANCIS GOULETagronome

Située dans la municipalité deMaskinongé, la Bergerie de la Chouettea vu le jour en 1998. Propriété de MmeNancy Bergeron et de M. Michel Reid,l’entreprise se concentre actuellementsur la production de sujetsreproducteurs de race pure Dorset, etde femelles hybrides F1, issues ducroisement des races Dorset etFinnoise.

L’intérêt de Mme Bergeron pour l’agri-culture ne date pas d’hier. Ce n’esttoutefois qu’en 1998 que sa passionpour la production ovine fait prendreune toute autre direction à sa vie.Jusque là fonctionnaire au ministèrede l’Immigration et de la Citoyennetécanadienne, elle s’inscrit alors à uncours de démarrage en productionovine à Matane y voyant un moyen deréaliser son rêve de vivre de l’agricul-ture. Huit mois plus tard, suite à demultiples rencontres et de nombreuxefforts, le couple achète finalement untroupeau de brebis Dorset. « Bien quele cours m’ait apporté plusieursnotions, d’expliquer Mme Bergeron,mon implication auprès deproducteurs établis, de même que montravail sur l’exploitation m’ont permisde mieux comprendre la productionovine et ses problématiques. »

La génétique : un investissement !

La ferme utilise actuellement différentsoutils de gestion afin de pouvoirperformer de manière constante : GIB(Gestionnaire informatisé de Bergerie),Oviration (alimentation), Génovis,station de béliers de race pure, stationd’évaluation des agneaux commerciaux(croisement F1 X SU). «Je considèreque nous avons travaillé très fort pouratteindre nos objectifs et que nousnous devons d’utiliser tous les moyensmis à notre disposition afin que cesefforts soient maintenus », explique lapropriétaire.

Compte tenu de la vocation de l’entre-prise, le programme d’évaluation géné-tique à la ferme est leplus utilisé. Il permetde sélectionneradéquatement lessujets devant êtrevendus ou gardés. Leséleveurs de sujets derace pure et defemelles hybridesmisent sur lesrésultats, comme leconfirme MmeBergeron. Ainsi, ilssont conscients de l’in-vestissement requis pour acquérir unsujets de race pure.

« Investir 100 $ de plus pour un sujetde race pur, s’il t’en rapporte 150 $ oumême 200 $ de plus après quatre ans,c’est plus rentable que n’importelequel placement bancaire » fait valoirMme Bergeron. De plus, avec la miseen place du réseau provincial de classi-fication des agneaux lourds, il devientplus facile de connaître les forces etfaiblesses des troupeau. “Les produc-teurs comme nous doivent devenir desspécialistes afin de produire des sujets

de remplacement qui seront pluspayants pour les producteurs commer-ciaux”. L’élaboration de système depaiement basé sur la qualité descarcasses permettra donc, d’aprèsMme Bergeron, de valoriser le travaild’éleveurs de sujets reproducteurs.

La ferme sélectionne en moyenne 30 % des agnelles et 5% des agneaux(Dorset) pour le remplacement et lavente. Les sujets qui ne sont pasretenus sont vendus à l’encan ou à unorganisme. Les performances de laferme tendent à s’améliorer annéeaprès année. Les femelles hybrides decette jeune entreprise produisent à untaux de 1,3 agnelage par année etdonnent 1,8 agneau par portée enmoyenne, avec un poids à la naissance

de 3,6 kg. Le pourcen-tage de mortalité de lanaissance au sevrageest faible (environ 2%)et le poids moyen desagneaux au sevrage(24 kg) démontre bienles bonnes capacitéslaitières des brebis.

Parallèlement à leurintérêt pour lagénétique du troupeau,les propriétaires de la

Bergerie de la Chouette accordent uneattention particulière à l’aspectsanitaire de l’entreprise et travaillentactuellement à son amélioration. Enfait, rien dans cette entreprise n’estlaissé au hasard.

La spécialisation de la Bergerie de laChouette et la volonté de ses proprié-taires d’améliorer constamment laqualité du troupeau démontre bienqu’une passion peut se transformerrapidement en véritable profession !

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Le projet « Gestion » reprend !

Au début de l’année 1999 se mettait enbranle un projet d’appui à la mise enplace d’un réseau provincial de collecteet d’analyse des données technico-économiques en production ovine,communément appelé le projet« Gestion ». L’objectif premier de ceprojet était de mettre en place un outilde gestion efficace dans l’optiqued’améliorer l’efficacité des entreprisesquébécoises et, par le fait même, leurcompétitivité. Cela consistait, en clair,à compiler les données technico-économiques des entreprises ovinesquébécoises à partir desquelles desmodèles d’efficacité pouvaient êtreconstruits.

Suite à une restructuration et au rapa-triement du dossier à la FPAMQ, leprojet avait momentanément étésuspendu. Cependant, tout cela est dupassé et le projet Gestion reprend deplus bel avec les mêmes objectifs etdes attentes toujoursaussi grandes.

Buts ?

Les buts du projetGestion sont multiples.D’une part, il offre auproducteur profane l’op-portunité de s’initier à lagestion technico-économique, à la coor-dination des aspectstechniques de labergerie et à la comp-tabilité de l’entreprise; d’autre part, ilpermet de fournir des comparables àceux plus expérimentés, qui désirentévaluer leurs performances

personnelles. Le but premier demeuretoutefois l’amélioration de l’efficacité etla compréhension de son entreprise.Dans cette optique, le projet Gestionoffre un support à la collecte de l’infor-mation, en plus de procéder à l’analysedes données et à la réa-lisation d’un bilanpersonnalisé sur lestangentes que prendl’entreprise. Une analysecomparative en fonctionde la moyenneprovinciale estégalement possible.

Comment ?

Le fonctionnement du projet Gestionest simple. Suite à l’inscription, la coor-donnatrice envoie la documentationécrite et les informations relatives auprojet. Elle informe le conseiller decette inscription et ce dernier prendracontact avec le producteur pour fixerles rencontres de collecte des données

de l’entreprise. Une foisles données recueillies,elles seront analysées àla FPAMQ par lacoordonnatrice du projetsous forme de rapportqui sera ensuite remis etexpliqué directement auproducteur.

Coût ?

On mesure l’impact d’uninvestissement sur cequ’il rapporte à l’entre-

prise qui l’entreprend. Avec le projetGestion, le producteur investit dansune valeur sûre, soit la connaissanceet l’avenir de son entreprise. Tout

comme la classification des agneauxlourds, qui valide le produit fini etl’ensemble des pratiques dans la ber-gerie, le projet Gestion chiffrel’ensemble des performances afin defavoriser leur amélioration. Commentexpliquer l’inefficacité d’une entreprisetrès prolifique en nombre d’agneauxde qualité, si ce n’est que pas l’analysedes données technico-économiques.

C’est ainsi que les 200 $ investis dans leprojet Gestion pourrontrapidement rapporter letriple de leur valeur enéconomie de temps, enréduction des frais d’alimentation et enamélioration de la qua-lité et de la quantité desagneaux produits.

Vous êtes donc invités à vous inscrireavant le 15 janvier 2002 au projetGestion et à vous donner ainsi lesmoyens de mieux connaître votreentreprise. On dit souvent que ce sontles premières années d’exploitationqui déterminent l’avenir d’uneentreprise. Profitez donc de l’occasionet de l’évolution de l’industrie pourconstruire des bases solides etparticipez à ce projet aux résultatsexponentiels. Contactez Marie-ÈveTremblay, la coordonnatrice du projet,à la FPAMQ. N’hésitez pas, gérer c’estévoluer !

MARIE-ÈVE TREMBLAY

Tous les producteurs

ovins du Québec sont

invités à s’inscrire

au projet Gestion.

Avec le projet Gestion,

le producteur investit

dans une valeur sûre,

soit la connaissance

et l’avenir

de son entreprise.

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6 ■ OVIN QUÉBEC — DÉCEMBRE 2001

La Photopériode …une alternative intéressante !

JOHANNE CAMERONagronome

Étudiante à la maîtrise à l’Université Laval

L’approvisionnement des marchés defaçon régulière est l’un des principauxdéfis de la production ovinequébécoise. Afin de rencontrer ce défi,les producteurs doivent être en mesurede produire de l’agneau à l’année. Lesovins étant des animaux saisonniers,l’utilisation de techniques de désaison-nement en contre-saison s’imposepour plusieurs raisons : assurer uneproduction d’agneaux constante,approvisionner les consommateurs defaçon régulière, éviter les périodescreuses et bien sûr, conserver uneplace sur les marchés. Laphotopériode est l’une des techniquesde désaisonnement permettantd’induire l’activité de reproduction encontre-saison. Elle s’avère très efficaceafin d’augmenter la productivitéannuelle des femelles du troupeau etlorsque bien réalisée, la photopériodepermet d’obtenir des taux de fertilitéélevés en contre-saison. Cependant, laréussite de cette méthode de désaison-nement passe par le respect d’unprotocole lumineux précis. Ainsi, avantde débuter un programmephotopériodique, il est important decomprendre comment la lumière agitsur les ovins, de connaître lesprincipes de bases à respecter et desavoir quels sont les facteursfavorisant l’obtention des résultatszootechniques escomptés.

De façon générale, les périodes de“jours courts” (automne-hiver), ont un

effet stimulateur sur l’activité de repro-duction des ovins, alors que lespériodes de “jours longs” (printemps-été) ont une action inhibitrice sur leuractivité sexuelle. Plusieurs recherchesont démontré que des manipulationsphotopériodiques de l’environnementpermettent de contrôler efficacement lareproduction des ovins. La photopé-riode est donc une technique visant àmanipuler les périodes de jours longset les périodes de jours courts, afin defaire croire aux animaux qu’ils sont ensaison de reproduction.

Le premier principe de baseà respecter

Bien que les jours courts soient stimu-lateurs de l’activité sexuelle, on ne peutexposer les brebis à une photopériodecourte à n’importe quel moment de l’an-née. Ceci risque d’affecter les femelleset de ne pas donner les résultatsescomptés. Il a été démontré que l’alter-nance entre les périodes de jours longset de jours courts était essentielle. Eneffet, les ovins ont besoin de percevoirune photopériode de jours longs (JL)avant d’être exposés aux jours courts(JC). Ainsi, un traitement de jourscourts, donné aux animaux sans lesavoir exposés préalablement à des jourslongs, n’aura aucun effet sur l’activitéde reproduction des femelles au prin-temps. Ainsi, afin d’utiliser la photopé-riode comme technique dedésaisonnement au printemps, vousdevriez toujours exposer vos femelles àune période de jours longs (durant l’au-tomne et le début de l’hiver), puis par lasuite les exposer à une photopériode de

jours courts pour induire l’activité dereproduction. En l’absence d’alternanceentre les périodes de JL et de JC, lesanimaux ne répondent pas au stimulusphotopériodique. L’alternance entre cespériodes est essentielle afin de brisercet état “photoréfractaire” et induirel’activité sexuelle chez les femelles. Engénéral, suite au passage JL - JC, lesbrebis débutent leur activité dereproduction environ 40 à 60 joursaprès le début des jours courts.Habituellement l’introduction des mâlesse fait au moment où les femellescommencent à ovuler (environ 50 à 60jours après le début des jours courts) etnon au tout début de la période dephotopériode courte.

Les protocoles lumineux

Dans la littérature, les protocoleslumineux varient selon la durée dutraitement (toute l’année ou quelquesmois seulement) et le moment de l’an-née où le protocole est appliqué. Engénéral, les protocolesphotopériodiques devraient être adaptéspour chaque entreprise, afin derespecter le stade physiologique desanimaux et également de rencontrer lesobjectifs des propriétaires. Un protocolelumineux relativement simple d’utilisa-tion est présenté dans le Guide Produc-tion Ovine ainsi que dans le documentdu 2e Symposium International sur l’in-dustrie ovine de 1998. Ce protocolelumineux avait été réalisé parl’agronome Manon Lepage, responsabledu Club d’encadrement technique de larégion de Québec, et par le Dr FrançoisCastonguay, chercheur pour Agricultureet Agroalimentaire Canada, dans lecadre d’un projet de transferttechnologique réalisé entre 1995 et1998. Des taux de fertilité en contre-saison supérieurs à 80% furent obtenuschez les producteurs qui avaient

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appliqué les protocoles. Évidemment,afin d’obtenir des résultats optimaux, leprotocole doit être suivi à la lettre etplusieurs autres facteurs favorisant laréussite de la technique doivent égale-ment être considérés.

La recherche se poursuit

Suite au projet réalisé il y a quelquesannées, certaines questions furentsoulevées concernant l’utilisation de laphotopériode. En effet, on observe queles brebis qui n’étaient pas gestantes,suite au traitement lumineux duprintemps, débutaient leur activitésexuelle plus tardivement à l’automne.Ainsi, au lieu de commencer leurschaleurs vers les mois d’août et deseptembre, une partie de ces brebisétaient saillies environ trois à quatremois plus tard, ce qui est loin d’êtresouhaitable. On nomma ce phénomène“l’effet résiduel”. C’est pourquoi unautre projet de recherche vient d’êtremis sur pied par le Dr. FrançoisCastonguay, Johanne Cameron,agronome étudiante à la maîtrise àl’Université Laval, et Manon Lepage.Cette recherche vise à évaluer l’effica-cité d’un programme de photopériodeutilisé en continu sur toute l’année, touten réduisant l’utilisation de traitementshormonaux. Le programme photopéri-odique est de 4 mois de JC (8L:16N)alterné à 4 mois de JL (16L:8N) à l’an-née longue. Ce protocole vise unsystème de production accéléré detrois agnelages en deux ans. Plusieursgroupes de brebis ont été constituésafin d’échelonner la productiond’agneaux sur toute l’année (agnelagesprévus à tous les mois). En plus decomparer l’efficacité de ce système deproduction à celui utilisé de façon tradi-tionnelle (éponges vaginales en contre-saison), le projet vise également àétudier le phénomène de l’effet résiduel

mentionné précédemment. Le projet adébuté cet automne dans uneentreprise de la région de Québec, LesBergeries d’Amérique, propriété de JoëlBernier et de Nathalie Lacroix. Lespremiers résultats de ce protocoleexpérimental devraient être disponiblesdès l’été prochain.

Conclusion

La photopériode est une technique quipeut donner des résultats trèssatisfaisants en contre-saison, à condi-tion que le protocole lumineux soitsuivi à la lettre et que les autresparamètres de régie d’élevage soientoptimaux. Relativement simple d’utili-sation, elle est peu coûteuse etdemande peu de manipulations. Deplus, cette technique “naturelle”

respecte les exigences des consomma-teurs qui souhaitent la réduction del’utilisation des hormones en produc-tion animale. La photopériode présentecependant quelques inconvénients :son utilisation requiert un suivirigoureux du troupeau, l’isolation decertains groupes de brebis et la modifi-cation des bâtiments (ventilationadéquate, aucune lumière extérieure).

L’étalement des agnelages à l’année etla production d’agneaux de qualitésont les piliers de la survie de notreindustrie. La photopériode, commetechnique de désaisonnement,constitue donc un moyen efficacepermettant d’améliorer la productivitéannuelle des troupeaux et, parconséquent, la rentabilité desentreprises.

Au cours de la dernière année, le réseauprovincial de classification des agneauxlourds a connu une évolution constanteet des résultats plus qu’intéressants.Présent dans deux abattoirs en octobre2000, il est maintenant offert dans huitabattoirs de la province. Ainsi, depuis12 mois, des classificateurs neutres etindépendants ont classifié plus de32 000 carcasses et nous avons trans-mis plus de 5000 rapports directementaux producteurs.

Malgré les résultats obtenus jusqu’àprésent, la Fédération des producteursd’agneaux et moutons du Québec estconsciente de l’importance d’améliorercertaines composantes du réseau declassification. Il est primordial, nonob-stant l’utilisation du système canadien

de classification des agneaux reconnuinternationalement (mesure de gras,évaluation de la conformation, etc.), derevoir l’interprétation de certainesdonnées afin de valoriser les carcassesles plus recherchées par notre clientèleet de pénaliser celles qui ne le sont pas.

Compte tenu du mandat obtenu lors del’assemblée générale annuelle de laFPAMQ pour la mise en place d’unrèglement sur la classification, desrenseignements sur le fonctionnementactuel du réseau de classificationdoivent être recueillis, en guise deprémisses au développement de cedernier. Des sondages sont actuellementtransmis aux producteurs et auxintervenants de la province pour ciblerles niveaux d’intervention.

La classification des carcasses :l’heure est à l’évaluation !

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8 ■ OVIN QUÉBEC — DÉCEMBRE 2001

2001 : une année de réalisations

JEAN-FRANÇOIS SAMRAYdirecteur général

Depuis quelques années déjà, lemonde de l’agroalimentaire québécoisest amené à se diversifier tout en sespécialisant. Que ce soit l’importanced’une saine alimentation ou lemulticulturalisme de plus en plusévident, on sent bien le changement de cap.

Dans cet environnement, la Fédérationdes producteurs d’agneaux et moutonsdu Québec a connu une annéemémorable, notamment en ce quiconcerne les activités promotionnelleset le développement du produit.D’abord par sa présence à des activitésde renom tels que le Salon internatio-nal de l’alimentation ou FestivalMontréal en lumières, puis par unevisibilité plus grande dans les médias.C’est d’ailleurs pour cibler son marché,et afin de mieux orienter saparticipation à ce genre d’activités, quela FPAMQ a commandé l’étude deperception de l’agneau du Québec. Uneétude riche en données et qui constitueun outil de choix pour ledéveloppement du produit.

Parmi les activités promotionnellesmises de l’avant figuraient égalementl’ouverture des salles de conférenceSAQ, où démonstration et jumelageculinaires sont à l’honneur, ainsi

qu’une participation à la formation denouveaux diplômés en hôtellerie etrestauration.

En plus d’augmenter sa visibilité entant qu’organisme, la FPAMQ a accrusa présence en magasin par le biaisd’une tournée de dégustation et lapublication de matériel promotionnel« L’agneau du Québec, le bon goûtd’ici ! ». Un slogan qui en dit long surle besoin de rattacher aux consomma-teurs tout le caractère, le dynamismeet l’intérêt d’acheter l’agneau duQuébec !

Cette année, la FPAMQ a su concerterles différents paliers de l’industrie etplusieurs projets conjoints ont permisde promouvoir davantage l’agneau duQuébec. Entre autres, la mise en placedu système de classification desagneaux lourds a exigébeaucoup d’efforts decoordination et d’infor-mation. Plus de 33 000agneaux lourds ont étéclassifiés et lesdonnées transmisesaux producteurs vontgraduellement orienterles choix deproduction. Lerèglement de l’ASRA2000 ainsi que lesnégociations relativesau dossier de latremblante auront tousdeux nécessité desrencontres de travailqui, rappelons-le, ont mené à certainsrésultats pour les producteursconcernés. La reprise du projetGestion par la FPAMQ a égalementnécessité des rencontres de travail afind’optimiser sa réussite et lasatisfaction des membres.

Un projet-pilote visant la réduction dela déprédation causée par les coyotes aégalement été mis sur pied. À l’écoutedes besoins de ses producteurs, laFPAMQ se devait de tout mettre enœuvre pour combattre ce fléau de plusen plus néfaste pour les producteursovins. Mais c’est manifestement leprojet d’agence de vente qui aurasuscité le plus d’attention. Deuxtournées provinciales d’informationainsi que plusieurs articles ont étéécrits sur le sujet. Dans cettedémarche un seul but était visé :fournir aux producteurs un moyen effi-cace, transparent et neutre de mise enmarché des agneaux lourds qui puisserépondre à leurs attentes.

Pour son 20e anniversaire, la FPAMQaura donc connu une année riche enprojets et en activités, avec des résul-

tats des plussatisfaisants. L’année2002 s’annonce aussiproductive avecplusieurs dossiersd’importance, commele projet-pilote surl’identification perma-nente, la mise en placede l’agence de ventedes agneaux lourds etl’accès à l’informationet la création du siteinternet de la FPAMQqui permettra d’établirdavantage de liensentre les producteurs

et avec le public. Par le biais dubulletin Ovin-Québec, nous vous tien-drons au fait de ces projets et de tousles autres à l’ordre du jour de laprochaine année.

Le 20e anniversaire

de la FPAMQ

aura été marqué

par de nombreux

projets déterminants

pour l’avenir de la

production ovine.

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DÉCEMBRE 2001 — OVIN QUÉBEC ■ 9

Les « Tip-tag »

Un outil pour la gestion de votre entrepriseComme vous le savez, le système declassification des agneaux termine saphase expérimentale. Effectivement,lors de notre assemblée généraleannuelle, un mandat a été donné à laFPAMQ pour qu’elle adopte unrèglement visant à rendre la classifica-tion des agneaux lourds du Québecobligatoire.

Dans le cadre de ce projet, il étaitimpératif que tous les agneaux soientidentifiés individuellement àl’entreprise et à la province denaissance. Pour ce faire, l’utilisationd’identifiants « Tip-tag » a été encou-ragée. Elle ne s’avère toutefois pas êtrele seul identifiant admissible pour laclassification des agneaux. Seules lesinformations inscrites, soit le numérodu producteur, le numéro de l’agneau,la lettre de l’année de naissance et lenuméro de la province sontobligatoires.

Il est également très important dedifférencier l’identification à l’aide de« Tip-tag » de l’identificationpermanente. Effectivement, bien qu’ilrelie un agneau à son propriétaire, ce« Tip-tag » ne constitue en rien l’identi-fication permanente de tous lesanimaux demandée par l’AGA de laFPAMQ depuis quelques années. Le« Tip-tag » offre une solutiontransitoire pour l’identification desagneaux à la naissance jusqu’à l’abat-toir*, qui sera remplacé par l’identifica-tion permanente obligatoire de tous lesovins d’ici deux ans. L’identificationpermanente doit permettre, d’une part,l’identification de tous les animaux àl’intérieur d’un troupeau et d’autre part,

le remplacement du tatouage requispour l’identification des animaux derace pure, en plus de permettre le suivides agneaux jusqu’à l’abattoir.

En partenariat avec la SEMRPQ, leCEPOQ et la Financière agricole duQuébec, nous élaborons actuellement

un projet pilote qui permettra l’implan-tation graduelle de l’identificationpermanente dans les bergeries duQuébec. Vous serez bientôt invités à yparticiper.

* L’utilisation du « Tip-tag » sur les agneaux devantêtre abattus à l’abattoir Luceville est possible, il esttoutefois suggéré de continuer à mettre une boucled’abattoir avant l’expédition.

De gauche à droite :

Garry Jack (2e vice-président), Sylvain Arbour (membre),

Colette St-Pierre (membre), André Trépanier (1er vice-président),

et Langis Croft (président).

De gauche à droite :

Garry Jack (région de Québec), Langis Croft (président), Michel Thibodeau (Mauricie/Centre du Québec),Sylvain Arbour (Gaspésie), Marie-Antoine Roy (Estrie)André Trépanier (Saint-Hyacinthe), Ronald Gagnon (Lanaudière), Colette St-Pierre Outaouais/Laurentides), Jacques Madison Hekimian (St-Jean/Valleyfield), Philippe Lapointe (Saguenay/Lac St-Jean), Jasmin Mercier (Abitibi-Témiscamingue), Guy Dupont (Bas Saint-Laurent) Réjean Raymond (Côte-du-Sud).

Le conseil d’administration 2002

Le conseilexécutif 2002

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10 ■ OVIN QUÉBEC — DÉCEMBRE 2001

Des assises consolidées pour le laitde brebis

L’inauguration des bergeriesSayberdan ne passe pas inaperçue !

Il y a quelques d’années, desproducteurs convaincus ont importédes sujets à caractère laitier del’Europe pour ainsi implanter lespremières lignées sur notre continent.Depuis, une bonne douzaine deproducteurs produisent du lait debrebis et cette production en pleindéveloppement ne cesse de susciter del’intérêt.

Au départ, l’expertise était relativementlimitée, mais peu à peu on a vu émer-ger une nouvelle production bienstructurée. En 1999, une coopérativede producteur a été formée sous lenom de COLOQ (Coopérative laitièreovine du Québec) dans le but d’assurerconjointement la commercialisation dulait auprès des transformateursspécialisés dans la production defromage fin. Par la suite, dans unenote de reconnaissance de cettenouvelle production, le MAPAQ l’aintroduite officiellement dans sonprogramme de diversification de l’agri-culture pour les sept régions cibléespar l’avant-dernier budget dugouvernement du Québec.

Plus récemment, dans le cadre del’assemblée générale annuelle de laFPAMQ, un vote favorable a été trans-mis pour que cette dernière intègre lelait de brebis au plan conjoint actuel,dans le but de constituer des assisessolides pour cette production en émer-gence au Québec. Rappelonségalement qu’en juin 2001, le lait debrebis était intégré à la table filièreovine. Il est important de noter que lagénétique développée actuellement

dans le secteur ovin laitier intéresse deplus en plus de producteurs de viandeovine et cela, pour le potentiel laitierdes brebis lors de la lactation.

L’an dernier, dans un souci de qualitédu lait produit et à la demande deproducteurs, le MAPAQ a mis sur piedun cahier de charge de concert avecles intervenants du milieu;actuellement le même exercice est en

cours au niveau fédéral. Quant auxrecherches, elles sont nombreuses:détection du meadi-visna dans le lait,influence des éponges à la traite, effetde la congélation sur le lait, etc.

Comme ce bilan permet de leconstater, la production de lait debrebis a connu un essor des plus rapi-des au cours des dernières années etce développement permet d’être fortoptimiste pour l’avenir. Tous ceux quiaimeraient obtenir plus derenseignements sur cette productionn’ont qu’à contacter la FPAMQ.

Pascal-André BissonProducteur et président de la COLOQ

Plus de 500 personnes, dont plusieurs producteurs ovins, ont participé à l’inauguration desbergeries Sayberdan le 23 septembre dernier à Sayabec,. En plus d’une visite des instal-lations, les participants ont eu droit à une dégustation d’agneau. Le propriétaire, M. BernardFortin, a consacré 36 années à la production laitière. Suite à l’incendie de sa ferme, il y aquelques années, il a décidé de se tourner vers la production ovine. Les nouvelles instal-lations hébergent 400 brebis et M. Fortin n’entend pas en rester là puisque ses projets d’ex-pansion pourraient lui permettre d’atteindre 1000 brebis d’ici trois ou quatre ans. Bravo àce producteur entreprenant !

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DÉCEMBRE 2001 — OVIN QUÉBEC ■ 11

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12 ■ OVIN QUÉBEC — DÉCEMBRE 2001

Le Québec, un leader national !C’est durant la première fin de semaine du mois dedécembre que s’est tenue l’assemblée généraleannuelle de la Fédération canadienne du mouton. Cette fois encore, des dossiers sur la santé animal, larégie du troupeau et son identification ont été abordés.C’est toutefois le système de classification desagneaux actuellement en place au Québec qui a attiréle plus l’attention des participants.

Tant la présentation du document vidéo préparée parla FPAMQ que les explications livrées par son directeurgénéral sur l’implantation prochaine de l’agence devente ont suscité l’intérêt des représentants des autresprovinces qui aimeraient bien voir un tel systèmes’implanter chez eux. Des demandes ont d’ailleurs étéeffectuées auprès des représentants de la FPAMQ afinque des présentations inter-provinciales soientorganisées prochainement.

Une invitationappréciée quiconfirmel’avancement duQuébec dans cedomaine.

Ce bulletin de liaison est publié par laFédération des producteurs d'agneaux etmoutons du Québec (FPAMQ), affiliée àl’Union des producteurs agricoles (UPA).

Collaboration Pascal-André BissonJohanne CameronFrancis GouletNicole MimeaultJean-François SamrayMarie-Ève Tremblay

Production Compographe (Châteauguay)

Tout commentaire peut être adressé à la FPAMQ :

555, boul. Roland-TherrienLongueuil (Québec) J4H 3Y9

Téléphone 450.679.0540Télécopieur 450.674.4415

Courriel [email protected]

Numéro de convention : 04692624-99de la Poste publication

FÉDÉRATION DES PRODUCTEURSD'AGNEAUX ET MOUTONS DU QUÉBEC

le conseil exécutif de la Fédération canadienne du mouton :dans l’ordre habituel, M. Patrick Roche, du

Manitoba, membre, M. André Trépanier, 1er vice-président, duQuébec, M. Fred Baker, président, de l’Ontario et

M. Floyd Williams, 2e vice-président, de l’Alberta.

ANNONCEZ-VOUS !ANNONCEZ-VOUS !Le meilleur moyen

de rejoindre les

producteurs

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