Toute activité physique, quelle qu’elle soit, mérite d’être encensée pour ses bienfaits sur la santé. D’entre toutes, la marche demeure l’activité qui est la plus souvent recommandée par les professionnels de la santé. Facile à exé-cuter et peu contraignante, elle s’adapte à tous les niveaux de condition physique et ne demande aucun équipement. Elle agit d’ail-leurs de façon très bénéfique sur le fonction-nement du cerveau. L’I'FLUE'CE DE LA MARCHE SUR L’ACTIVITÉ CÉRÉBRALE Selon certaines recherches, le fait que les êtres humains se déplacent sur deux jambes et qu’ils soient les créatures les plus intelligentes de la planète ne serait pas que le fruit du hasard. Même si nous ne pouvons savoir avec précision lequel de ces deux événements a motivé l’autre, l’évolution de l’homme à travers les siècles nous permet de croire que la marche est une activité essentielle à la stimulation de la fonction céré-brale. Pour qu’une activité physique vous soit favora-ble et qu’elle stimule l’activité cérébrale, elle doit être répétée fréquemment. La marche en est une illustration manifeste. Les mouvements répé-tés que vous effectuez en marchant encouragent les muscles de la posture à s’entretenir, et per-

mettent à votre cerveau de mieux fonctionner. Lorsque vous marchez, vous activez également un grand nombre de muscles et de capteurs de mouvements logés dans votre colonne verté-brale. Ces mêmes capteurs stimulent vos termi-naisons nerveuses afin qu’elles s’entretiennent et s’améliorent. Voilà pourquoi les chiropraticiens accordent une telle importance aux soins de la colonne verté-brale. Il s’agit d’un endroit très riche en capteurs de mouvements, essentiels au bon fonctionne-ment de votre système nerveux. C’est la sou-plesse et non le passage des années qui marque la différence entre jeunesse et vieillesse. Plus votre colonne vertébrale conserve sa mobilité, plus elle sauvegarde sa capacité à stimuler votre système nerveux, et donc contribue à entretenir vos capacités cérébrales, depuis la planification de vos gestes jusqu’à votre façon de réfléchir. C’est une logique qui s’applique à votre colonne vertébrale, mais également à toutes les autres articulations de votre corps. Les Grecs avaient compris cela il y a fort longtemps, avec leur es-prit sain dans un corps sain!

COMME'T LE CERVEAU EST-IL STI-MULÉ? Plus vous pratiquez une même activité souvent, longtemps et intensément, plus votre cerveau sera stimulé. En d’autres mots, la fréquence, la durée et l’intensité d’une action est à la base de la croissance et de la stimulation des cellules de votre cerveau. Pour observer des résultats, ces trois variables doivent revenir de façon cons-tante.

La marche et la stimulation cérébrale

Juin 2010

Dans ce numéro

La marche et la stimulation céré-brale

1 et 2

Programme de mise en forme Faites le 15

2

La chronique du coach… Une rela-tion amoureuse pas-sionnée c’est possi-ble

3 et 4

Bonne fête des pères 4

Horaire spéciale pour le mois de juin

4

Suite… La marche et la stimulation cérébrale. Difficile, pourtant, d’inscrire toutes nos activités dans la fréquence, la durée et l’intensité. Notre quotidien est constamment soumis à la lumière, au son, au goût et à la température, qui changent sans cesse. La seule et unique chose à laquelle le corps humain est universellement sensible est la gravité. Et c’est ici que la marche devient intéressante : plusieurs experts soutiennent que lorsque l’homme s’est mis à marcher debout en redressant la colonne vertébrale, il a considérablement augmenté les trois facteurs permettant le développement et l’efficacité de son cerveau. Le Dr Roger Wolcott Sperry, détenteur d’un prix Nobel de médecine, a même déjà avancé l’i-dée que près de 90% de la stimulation et de la nutri-tion du cerveau était généré par les mouvements de la colonne vertébrale. C’est dire combien l’activité physique et la santé de votre colonne vertébrale sont essentielles à votre mieux-être au quotidien!

MARCHER, C’EST LA SA'TÉ! Si vous souhaitez bouger davantage, commencez par une petite marche! Elle est accessible, praticable en toutes saisons et comporte de nombreux bénéfices pour la santé. Vous renforcerez votre cœur et vos poumons, contrôlerez votre hypertension et le taux de cholestérol dans votre sang. Vous maintiendrez plus facilement vo-tre poids santé, vous sentirez plein d’énergie, renforce-rez votre ossature et tonifierez vos muscles. Enfin, vous serez moins stressé, dormirez mieux et aurez un appétit et une digestion plus équilibrés. Essayez! Vous constaterez bien assez vite que, pour vous comme pour des milliers d’autres personnes, ça marche! Sources : Dr MELLILO, Robert, LEISMAN, Gerry,

Neurobehavioral Disorders of Childhood: An

Evolutionary Perspective, 2004.

Pour faire suite à l’article précédent, j’ai envie de vous présenter un pro-gramme très intéressant conçu par l’Association chiropratique canadienne qui a pour but d’aider les gens à adopter un mode de vie plus actif. Est-ce que : • Vous recherchez un mode de vie plus actif? • Vous trouvez difficilement le temps de bouger? • Vous voulez commencer gratuitement ou à peu de frais?

Le programme Faites le 15 s’adresse aux personnes qui aimeraient bien trouver le temps de faire de l’activité physique, mais qui ont de la difficulté à se lancer ou à garder leur motivation. Je vous invite à participer! Il vous suffira de faire une activité précise de quinze minutes par jour pour commencer à prendre de bonnes habitudes. Qui sait où cela vous mènera-t-il? Faites le 15 est la bonne façon de commencer si vous ne faites aucune activité et si vous ne trouvez pas le temps d’en faire. Commencez par quinze petites minutes par jour. Vous prendrez ainsi l’habi-tude de vous mettre en forme pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés. Vous en retirerez une grande satisfaction, un facteur important pour votre état de santé général. Consultez le site de Faites le 15 pour obtenir de précieux conseils et des exemples d’activités simples pour bien commencer votre programme.

Ghyslain Lévesque, PCC coach professionnel

Une relation amoureuse passionnée c’est possible! Je n’en suis pas à ma première relation amoureuse. J’en ai eu quelques-unes avant ma rela-tion actuelle. Certaines d’entre elles m’ont apporté beaucoup de bonheur et de magnifiques moments. D’autres m’ont amené leurs lots de douleurs et de moments difficiles.

Par contre, elles ont toutes un point en commun : elles m’ont toutes permis de grandir, de devenir une meilleure per-sonne et aussi de devenir un meilleur partenaire de vie. Je vous mentirais si je vous disais que j’ai toujours su être à l’écoute, être là pour mon amoureuse, ne pas fuir la rela-tion lors de moments de tension ou ne pas lui prodiguer moult conseils lorsqu’elle se tournait vers moi pour que je l’écoute. Parfois j’avais les meilleures intentions du monde, parfois je me comportais comme un petit garçon qui avait peur de se faire prendre en défaut. Avant de rencontrer mon amoureuse actuelle, j’ai vécu une relation qui a été extrêmement difficile. Une relation remplie de tensions, de manipulations et de demies vérités. Vous savez, ce genre de relation qui a l’air correcte en apparence mais qui vous laisse un goût amer quand vous prenez le temps de vous arrêter et de réfléchir à ce qu’elle vous apporte. Puis, un peu tanné de tourner en rond et sans cesse tomber sur une partenaire de vie qui n’était pas idéale, j’ai com-mencé à me questionner à savoir si moi de mon côté j’étais ce partenaire idéal. J’ai découvert que ce n’était pas le cas. Triste de cette constatation, j’ai ensuite décidé que je pouvais changer cela et que je pouvais prendre en main cette réalité. Je pouvais devenir un partenaire de qualité avec lequel le parcours de vie pourrait être agréable et j’ai entre-pris ma transformation. Première leçon J’ai d’abord commencé par constater que j’étais maî-tre de mes émotions et que j’avais la capacité de les créer à la vitesse de l’éclair. Que ce soit la joie, la peine, la frustration, l’excitation ou n’importe quelle autre émotion, j’avais le pouvoir de les créer toutes. À travers mes formations et mes lectures, j’ai pris conscience que les émotions n’étaient pas reliées aux événements que je vivais ou par rapport aux person-nes que je côtoyais mais bel et bien par la significa-tion qu’un événement pouvait avoir pour moi. Deuxième leçon Ensuite, j’ai constaté qu’il y avait plusieurs façons d’entrer en relation. Je pouvais être en relation pour ce que la relation m’apportait. Combler mes besoins et tirer le maximum de la relation. Ce que j’appellerai une relation de premier niveau. Tout est centré autour de soi. Il y a ensuite le deuxième niveau : la relation basée sur le troc. Tu prends soin de mes besoins, je prends soin des tiens. Une sorte de relation où le reproche est rapidement présent ou la comparaison des avoirs ou de ce qui a été reçu est omniprésente comme si un décompte officiel était conservé. Une relation où l’amour peut être présent mais où la passion n’a pas de place. Je ne sais pas pour vous mais j’en ai eu assez des relations de premier et deuxième niveau. Je souhaitais quelque chose de plus satisfaisant.

HORAIRE SPÉCIAL POUR LE MOIS DE JUI'. En raison des fêtes de la St-Jean-Baptiste et de la Confédération, l’horaire de la clinique sera légèrement modifié pour ces deux se-maines.

Lundi le 21 et 28 juin : 8h30 à 13h et 15h à 21h Mardi le 22 et 29 juin : 8h30 à 13h et 15h à 21h

Mercredi le 23 et 30 juin : 8h30 à 13h Jeudi le 24 juin et 1er juillet : fermé

Bon congé à tous!

Puis, voilà bientôt trois ans, j’ai rencontré une femme magnifique. Une femme de cœur avec la-quelle les choses se sont installées beaucoup plus vite que prévu. Nous avons dès le départ établi un dialogue ouvert et franc, basé sur le respect, l’écoute et l’accueil. Une relation où l’erreur est possible et non sanctionnée. Une relation où la femme peut parfois être une petite fille et où l’homme peut lui aussi être un petit garçon. Une relation de troisième niveau où les besoins de l’autre sont nos propres besoins et où les enfants de l’autre sont nos propres en-fants. Évidemment, il est beaucoup plus facile d’être soi dans ce genre de relation. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de moments difficiles, cela veut simplement dire que ces moments sont vécus diffé-remment puisqu’ils ne veulent pas dire difficultés mais plutôt opportunités de clarification ou d’a-justement. C’est dans ce genre de relation que l’amour véritable se développe. C’est dans ce genre de relation que la passion s’installe. C’est aussi dans ce genre de relation que la signification des événements n’est pas systématiquement négative. Pour conclure, en voici un exemple : Un matin où je venais de m’habiller de vêtements fraîchement repassés. Une de mes filles a voulu me faire un câlin et je lui ai demandé de faire attention pour ne pas froisser ma chemise. Mon amoureuse m’a répondu avec un sourire et un regard supportant «Cette chemise ne sera pas unique-ment froissée, elle représentera le câlin qu’une jeune fille a donné à son papa!» Nul doute pour moi, tout me ramène à ma première leçon!

Ghyslain

Suite… Une relation amoureuse passionnée c’est possible!

‘’Un homme n’est jamais aussi grand que lorsqu’il est à genou pour aider

un enfant.’’

BO''E FÊTE À TOUS LES PAPAS!