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C. 2 SOMMAIRE I) ENJEUX3 La déforestation4 Le réchauffement climatique5 Sauvons la Forêt et la Planète6 Monoculture intensive contre agroforesterie durable7

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SOMMAIRE

I) ENJEUX 3La déforestation 4Le réchauffement climatique 5Sauvons la Forêt et la Planète 6Monoculture intensive contre agroforesterie durable 7

II) PUR PROJET 8Qui sommes nous ? 9Nos Atouts 10Les Purs Projets dans le Monde 11Trois niveaux de validation 12Exemple : projet type MDP 13Avant / Après 14Prix et valeur ajoutée 15

III) VOUS 16Mécanique 17Mise en oeuvre 18Dynamique, complémentarité et garanties 19Votre suivi 20Votre Engagement Pur Projet 21Exemple : Engagement Alter Eco 22Objectif Zéro Carbone 23Exemple produit Alter Eco 24

« Purifie ton intention et dors dans le désert »Proverbe Palestinien

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I) ENJEUX

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La déforestation

La déforestation au Brésil, 1988-2007 (km2 / an)*

= la superficie de la France déforestéeen 25 ans au Brésil.

L’équivalent de la superficie de l’Angleterre chaque année au niveau mondial.

Les causes :

-L’exploitation forestière incontrôlée (20 %)

-La promotion de la monoculture intensive et conventionnelle, les agro-carburants (40 %)

-Le manque de ressources des petits producteurs (33 %)

60 % Monoculture intensive, et pastorale conventionnelle

33 % Agriculture vivrière, petits producteurs

Les principales causes de la déforestation :

Une autre agriculture est possible :Agroforestière et Durable

*voir annexe 1

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Le réchauffement climatique

Augmentation des taux de CO2 dans l’atmosphère depuis 1900

Courbe thermique liée à l’augmentation des GES

Modélisation de l’élévation des températures dans le futur*

> 2°C : Effet de seuil ?

*voir annexe 2

La reforestation en milieu tropical peut palier au

phénomène* :

1) captation de CO2

2) évaporation permettant la formation de nuages et

diminuant la réverbération.

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Sauvons la Forêt et la Planète

Des enjeux multiples : -La forêt

-La biodiversité-La souveraineté alimentaire-Le réchauffement climatique

-L’éveil des consciences à ces enjeux

La réponse La mise en oeuvre de Mécanismes de Développement Propre (MDP, Kyoto) en

particulier via :

La promotion et le développement de systèmes agro-forestaux natifs et durables.

Ils intègrent : la préservation de la biodiversité, l’agriculture biologique intégrée, la

biodynamie, la souveraineté alimentaire, le commerce équitable et la compensation

carbone.

L’Extinction de la Forêt tropicale

La déforestation représente 20 % des causes de présence de carbone dans

l’atmosphère. Si nous ne stoppons pas la déforestation, elle annulera 80 % des efforts consentis

pour diminuer le réchauffement planétaire.

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Monoculture intensive contre agro-foresterie durable..

Monoculture intensive Agro-foresterie durable

-Nécessite la déforestation totale pour cultiver-Nécessite l’utilisation d’engrais et de pesticides-Combinaison fréquente avec des OGM (soja,..)-Choisit uniquement les espèce productives-Empêche le développement de l’agriculture vivrière, concentration des terres-Concentre aussi les richesses auprès d’un nombre restreint d’acteurs économiques-Nécessite des équipements importants et couteûx. Non accessible aux petits producteurs-Plus coûteuse en terme social et environnemental, moins fertile à terme-touche 20 millions d’agriculteurs. -Responsable de 60 % de la déforestation

-Combine forêt et culture agricole et pastorale-Protège naturellement chacune des espèces, l’équilibre écologique est retrouvé-Choisit une grande variété d’espèces-S’intègre parfaitement dans un programme d’agriculture biologique intégrée. -Combine harmonieusement agriculture vivrière et agriculture de rente-Particulièrement adapté aux petites surfaces cultivées et aux petits producteurs.-Plus rentable que la monoculture, plus fertile à long terme-Touche jusqu’à 1 milliard d’agriculteurs-Cible 33 % de la déforestation

Schéma d’une plantation agro-forestièreen milieu tropical

Aire déforestée pour la monocultureEtat du Para, Brésil

La cause du problème La réponse au problème

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II) PUR PROJET

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Qui sommes nous ?

«Nous sommes un collectif d’enthousiastes visionnaires, soucieux du Développement Durable et désireux d’y participer à travers la vitalité de ses nombreux projets.

Nous nous intéressons aux travaux participatifs et interdisciplinaires, en réseau avec les personnes et organisations partageant un même esprit. Nous souhaitons être un modèle de capitalisme conscient, en proposant Pur Projet comme point de convergence et foyer de découvertes collectives et opérationnelles.»

Ryan Fix, fondateur*

Mission Une entreprise engagée dans la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique par l’agro-foresterie tropicale.

Moyen La mise en œuvre de mécanismes de développement propre, en particulier de systèmes agro-forestaux natifs et durables en partenariat avec les organisations de petits producteurs, en particulier celles du Commerce Equitable.

Objectifs-Participer à la reforestation,-Préserver la biodiversité, -Promouvoir la souveraineté alimentaire,-Lutter contre le réchauffement climatique,-Eveiller les consciences à ces enjeux.

Services-Sensibilisation, formation aux enjeux.-Evaluation.-Mise en œuvre pour réduire et compenser.Produits-Arbres et tonnes d’équivalent CO2-Marque « objectif zero carbone » pour les produits.

Equipe-Tristan Lecomte : fondateur-Suzanne Lafont : sensibilisation, formation-Laetitia Latreille : évaluation-Fabrice Simondi : engagements-Cecilia Larrea : mise en œuvre, audit-Emmanuelle Pometan : communication, RP

CalculsMéthodologie Bilan Carbone de l’ADEMEValidation et Certification possiblesStandards CCBS, VCS AFOLU, VER+,..

OpérateursLes organisations de petits producteurs au Sud. PartenairesFair Trade Forest, Cœur de Forêt

*Pur Projet est affilié à Pure Project, USA

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NOS ATOUTS

Pur Projet est une entreprise créée par les fondateurs d’Alter Eco et repose sur la dynamique de son réseau composé de 50 organisations soit plus de 150 000 planteurs répartis dans 30 pays du Sud

Un réseau de coopératives partenaires puissant de 10 ans d’expérience qui a déjà fait ses preuves tant au niveau individuel que collectif : plantation de dizaines de millions d’arbres et de plantes, suivi, récolte, préparation et exportation. Les petits producteurs sont aussi les premiers producteurs mondiaux.

Une très forte complémentarité entre compensation carbone et commerce équitable : grâce à la création de ressources pérennes par la forêt, celle-ci est protégée (permanence de l’investissement)

Un réseau rodé aux exigences de la traçabilité : certifiés BIO dans la grande majorité et FLO (Max Havelaar), ils connaissent les exigences de la certification, de la traçabilité et les principes de Développement Durable. Ils sont sensibles aux problématiques environnementales et sociales.

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Nos atouts

Une offre très limitée pour la compensation carbone par la reforestation :-Le réchauffement climatique : on en parle beaucoup mais on ne fait pas grand-chose : le marché mondial de la

compensation volontaire = 91 millions de dollars en 2007…-Les projets de compensation sont principalement centrés sur les économies d’énergie. -Les projets de compensation par la reforestation buttent sur la question de la création de ressources pérennes par la

forêt pour la protéger (critère de permanence), précisément l’atout des coopératives de commerce équitable.

-Pur Projet est une entreprise créée par les fondateurs d’Alter Eco et repose sur la même dynamique et ses réseaux :

-50 organisations partenaires d’Alter Eco représentant plus de 150 000 planteurs dans 30 pays du Sud. Nous entretenons des relations étroites avec ces organisations depuis 5 à 10 ans.

-Ils maîtrisent la culture agro-forestière, particulièrement adaptée à la taille de leurs exploitations -Certifiés Bio dans la grande majorité et FLO (Max Havelaar). Ils connaissent les exigences de la

certification, la traçabilité et les principes du Développement Durable. Ils sont sensibles aux problématiques environnementales et sociales.

-Ils ont déjà fait leurs preuves à un niveau individuel et collectif : plantations de dizaines de millions d’arbres et de plantes, suivi, récolte, préparation et exportation. Les petits producteurs sont aussi les premiers planteurs mondiaux.

-Ils ont déjà bénéficié de la valeur ajoutée du Commerce Equitable et de l’Agriculture Biologique, ils ont confiance dans ce nouveau projet dont ils comprennent les enjeux et la très forte complémentarité pour générer des ressources. Il ont confiance en nous et nous en eux.

Pur Projet entend devenir l’acteur dé référence sur la compensation carbone volontaire grâce aux système agro-forestiers natifs et durables.Ces projets intégrés ont des répercussions multiples.

Un réseau de coopératives partenaires puissant et 10 ans d’expérience.Très forte complémentarité entre compensation carbone et commerce équitable.

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Les Purs Projets dans le Monde

Pays Coopératives

Nombre de membres

Note FTA 200 Projet Milieu

Afrique du Sud HEIVELD 43 163 Biodiversité DésertAfrique du Sud Wupperthal 200 Biodiversité DésertBolivie ANAPQUI 1 200 132 Biodiversité DésertBolivie CORACA-RI 576 169 Substitution TropicalBolivie EL CEIBO 800 160 Carbone TropicalBrésil APA 250 136 Souv Ali TropicalBrésil Forest W. S. & CDF 20 N/A Culture TropicalBrésil CEALNOR 800 148 Souv Ali AtlantiqueBrésil COAGROSOL 120 155 Carbone AtlantiqueBrésil COOPALM 35 141 Souv Ali AtlantiqueBrésil COOPERCUC 59 149 Biodiversité DésertBrésil ECOCITRUS 42 163 Souv Ali AtlantiqueBrésil RECA 300 140 Carbone TropicalBrésil Sateré Mawé 200 170 Culture TropicalBurkina faso UGPPK Karité 1200 137 Biodiversité DésertCosta Rica APPTA 1200 155 Carbone Tropical

Costa Rica Coopecañera 765 157 Carbone Tropical

Equateur PROCAP 420 145 Carbone TropicalEthiopie YCFCU 43794 143 Carbone TropicalGhana KUAPA KOKOO 48 000 158 Carbone TropicalGuatemala FEDECOCAGUA 19 400 140 Carbone TropicalInde NAPC 449 164 Biogaz Tropical

Inde NAVDANYA 113 143 Biodiversité TropicalInde SELIMBONG/TPI 307 167 Souv Ali TropicalLaos JCFC 480 143 Carbone TropicalMaroc FEDOLIVE 350 139 Substitution MontagneMaroc Targanine / Toudarte N/A Biodiversité DésertMexique UCIRI 2 782 158 Carbone TropicalNepal Alternative Herbal Pdct. 289 156 Biodiversité MontagneNepal SPD Coffee Prod. 5 700 156 Souv Ali MontagnePalestine As. F. Birzeit, Taybeh 29 N/A Souv Ali DésertPalestine OLIVE BRANCH FUND 300 121 Souv Ali DésertParaguay ARROYOS Y ESTEROS 128 125 Souv Ali TropicalPérou ACOPAGRO 900 159 Carbone TropicalPérou CEPICAFE 1 650 177 Carbone TropicalPérou COCLA 7 500 167 Carbone TropicalPérou RONAP 73 120 Biodiversité TropicalPhilippines ALTER TRADE 750 183 Souv Ali TropicalRép. Dom. CONACADO 8000 166 Carbone TropicalRwanda KOPAKAMA / MISOZI 601 139 Carbone TropicalSénégal USGPC Kédougou 2287 149 Carbone TropicalSri Lanka SOFA/BIOFOODS 360 170 Carbone TropicalThaïlande NA RAI / Queen Fond. 61 146 Culture TropicalThaïlande NAM OM 1 113 131 Souv Ali TropicalThaïlande ORFSC 539 158 Souv Ali TropicalThaïlande Thanyapura Farming 10 N/A Biodiversité TropicalTogo AVEC GIE 217 157 Biodiversité TropicalTunisie GDABD 60 159 Biodiversité Désert

Projets identifiésForêt Tropicale

-50 organisations de petits producteurs organisées et certifiées.-150 000 planteurs. -Note FTA > 150 (Alter Eco) : organisations à faible risque-En vert : les initiatives de reboisement en milieu tropical qui pourront être certifiés suivant des standards de compensation volontaire (CCBS, VCS AFLOU,..).Les autres projets ne viseront pas forcément ces certifications mais ont des objectifs non moins utiles : -Biodiversité : thé rouge sauvage, umbu,.., lutte contre la désertification-Substitution : café et cacao contre coca, oliviers contre cannabis.-Culture : préservation de cultures natives, premières,..-Souveraineté Alimentaire : aider à l’autosuffisance alimentaire des populations locales par l’agro-foresterie (apporter la diversité agricole, participer à l’équilibre alimentaire)

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Produits et co-bénéfices

1) Projets intégrés Climat, Communauté et Biodiversité (standards CCBS & VCS AFLOU) : -Pérou : Alto Huayabamba, Forêt Amazoniene, (cf fiche)

-Brésil : -Nova California, coopérative RECA, Etat du Rondonia, Forêt Amazonienne, coopérative de 300 petits producteurs de cœurs palmier de culture (pupunha), en consortium. Reforestation réalisée de 2 millions d’arbres. Projet de 2 millions d’arbres supplémentaires à 5 ans. Soit l’équivalent de 700 000 tonnes de CO2.

-Itapolis, coopérative Coagrosol, Etat de Sao-Paulo, Forêt Atlantique, coopérative de 100 petits producteurs d’oranges, goyaves, mangues et citrons verts, certifiés Bio et FLO. Projet de reforestation en collaboration avec l’association SOS Mata Atlantica, de 50 000 arbres, soit 500 par producteur, programme sur 2 ans.

2) Projets thématiques et mécénat environnemental : -Niger : -Korai Teguy, communautés villageoises de Lépreux à Niamey, plantation « d’arbres magiques », procurant

des fruits à forte teneur en protéines et favorisant l’assainissement de l’eau. -Maroc : -Coopérative « Femmes du Rif », coopérative de 250 productrices d’huile d’olive. Plantation d’oliviers en

substitution au cannabis-Ghana : -Awaham, coopérative Kuapa Kokoo, région de Kumasi, Forêt tropicale, coopérative de 43 000 petits

producteurs de cacao, certifiés FLO. Projet de plantation de cacaoyer en consortium avec des arbres natifs. -Brésil : -Shipibos, association Cœur de Forêt, plantation d’arbres natifs, médicinaux et fabrication/exportation

commerce équitable d’huiles essentielles avec une communauté d’Indiens Shipibos. -Brésil : -Forest Wisdom School, Association locale de sensibilisation et reforestation, Etat de l’Acre, Forêt

Amazonienne.-Thaïlande : -Ferme d’agriculture biologique de Kao Sok, plantation agro-forestière expérimentale.-Thaïlande : -Ecole expérimentale de Phuket, plantation agro-forestière en milieu scolaire.-Thaïlande : -Surin, coopérative ORFSC, Région de Surin, Forêt tropicale, coopérative de 380 petits producteurs de

riz. Projet de reforestation en partenariat avec une association locale, 10 000 arbres. Programme sur 3 ans.

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Exemple : Projet Intégré Alto Huayabamba

Alto Huayabamba, région de Tarapoto, Amazonie, Pérou.

-Opérateur : Coopérative Acopagro, 1000 membres, petits producteurs de cacao et de sucre de canne. Organisation certifiée FLO et Bio (standards EU et NOP).

-Historique : création du projet en 1994 sous l’impulsion des Nations Unies, programme de substitution de la culture de la coca par le cacao. Formalisation de l’organisation en 1997, 8 000 hectares de plantés (+- 8 millions d’arbres, cacao & natifs).

-Biomasse de départ : a/ anciens champs de coca, herbes hautes.b/ champs de cacaoyers

-Plantations visées : Arbres natifs -300 à 500 / hectare pour les biomasses a/-50 à 300 / hectare pour les biomasses b/Moyenne à terme : 200 / hectare -Flux d’équivalent CO2 captés : 0,1 T de carbone / arbre, soit

0,36 T de CO2 / arbre, sur 20 ans de croissance moyenne (soit 18 kg d’équivalent CO2 capté / arbre / an

-Objectif de plantation sur 5 ans : 10 000 hectares, soit 2 millions d’arbres, soit l’équivalent de 720 000 tonnes de CO2 captées en additionnel sur 20 ans,

-Engagements :Arbres natifs : 4 € / arbre, suivi sur 20 ans.-Tonnes d’éq CO2 : 15 € / tonne, captée sur 20 ans.

ProjetNombre de membres

CréationRéalisé

(ha)Projet (ha)

Nombre d'arbres natifs à planter

Kilos d'équivalent CO2 captés /

arbre / an

Maturité (années)

Flux additionnel d'équivalent de tonnes de CO2 captées sur 20

ans

Budget global (K€)

Alto Huayabamba 1000 1997 8000 10 000 2 millions 18 kilos 20 720 000 10 800

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Avant / Après

Projet Alto Huayabamba, Pérou

Situation de départ : producteurs de coca et champs en friche. Aires dégradées à replanter Revenus moyen annuel / foyer = 3000 Euros (2 ha).Isolement, précarité, risques liés à la culture de la coca (aggressions et emprisonnements). Carences alimentaires, pas de dynamique de développement.Pas de perspectives, exploitation.

Au bout de 3 à 5 ans : producteurs de cacao, champs plantés en consortium Revenus moyen annuel / foyer = 5000 Euros (2 ha)Regroupement, solidarité, développement, investissement dans l’appareil de production, amélioration de l’habitat, certification bio, sécurité, émancipation, diversification des ressources. Meilleur équilibre alimentaire, dignité, fierté.

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Engagements et répartition de la valeur ajoutée

Sur la base des hypothèses de l’étude de faisabilité, Pur Projet est en mesure de commercialiser les arbres et/ou équivalents de tonnes de CO2 aux prix suivant, et suivant la répartition de valeur ajoutée suivante :

Engagement 4 € % du prixPépinière 0,10 € 3%

Plantation et suivi 0,25 € 6%Coopérative Acopagro 0,15 € 4%

Certification 0,05 € 1%Risque 0,20 € 5%

Suivi et assistance PP 0,25 € 6%Total Production & suivi 1,00 € 25%

Premium & Devpt 20 ans 1,50 € 38%

Total Producteurs 2,50 € 63%

Pur Projet Production 1,20 € 30%Pur Projet Suivi client 0,30 € 8%

Arbre Alto HuayabambaEngagement 15 € % du prix

Pépinière 0,30 € 2%Plantation et suivi 0,75 € 5%

Coopérative Acopagro 0,45 € 3%Certification 3,00 € 20%

Risque 0,60 € 4%Suivi et assistance PP 0,75 € 5%

Total Production & suivi 5,85 € 39%

Premium & Devpt 20 ans 4,50 € 30%

Total Producteurs 10,35 € 69%

Pur Projet Production 3,75 € 25%Pur Projet suivi client 0,90 € 6%

Equivalent T de CO2

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III) VOUS

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Mécanique

Vos émissions de Co2

1) Evaluation,sensibilisation

2) Réduction,Suivi, formation

3) Compensationdu résiduel

Projets de reforestation (liens biodiversité, souveraineté alimentaire,..) certification privée (SGS, PWC), standards volontaires (CCBS, VCS)

Produits : -« 1 Arbre : 4 Euros »

-« Objectif Zero Carbone »

Engagement Pur Projet : -Neutralisation partielle ou totale

de votre activité

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Mise en oeuvre• Sensibilisation : Eveiller les consciences à la « frugalité jubilatoire », à la « métaécologie ».

Interventions, animations, tribunes, kits pédagogiques, événements, communication,..

• Formation : Comprendre les enjeux.

Formations aux problématiques de la déforestation et les sujets liés : la biodiversité, la souveraineté alimentaire, le réchauffement climatique, l’agro-foresterie, l’agriculture biologique intégrée et biodynamique, le commerce équitable et solidaire, plus largement, le développement durable.

• Evaluation : Evaluer son impact.

Calculateurs carbone pour les particuliers et pour les organisations, interfaces dynamiques et didactiques. Du très simple au très détaillé. Enregistrement des profils et suivi.

• Réduction et suivi : S’engager à réduire, sur le long terme.

Enregistrement des profils et des engagements, suivi, notifications, alertes, statistiques, newsletter,.. Pour un suivi détaillé des réductions, témoignages et suivi quantitatif individuel et du collectif Pur Projet.

• Le Pur Projet :Rejoindre une initiative collective et globale

Accueille les contributeurs (réducteurs et réducteurs/compensateurs) et les mécanismes de développement propre des pays du Sud. Animation du réseau et intégration des problématiques connexes. Pur Projet est une plate-forme d’échange et de compensation. Pour proposer des solutions plus écologiques et plus économiques. www.purprojet.com

• Objectif Zero Carbone : la garantie produit

Garanti que l’ensemble de la filière du produit s’engage dans la sensibilisation et la réduction de son impact carbone et compense les émissions résiduelles. C’est avant tout un point de départ pour s’informer et s’engager. www.objectifzerocarbone.com.

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Dynamique, complémentarité et garanties

Sensibilisation, formation et évaluation de vos émissions

Plan de réduction

Compensation des émissions résiduelles

Validation Mécanismes de développement propres, volontaire

Valorisation de systèmes agro-forestiers natifs et durables

Commercialisation des produits de la forêt (local et export)

Commercialisation de crédits de carbone, marché volontaire

Communication, valorisation, sensibilisation,...

Contractualisation avec les organisations de petits producteurs

Vérifications privées compensation volontaire

Plantations additionnelleset permanentes (assurance)

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Le suivi

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Votre Engagement Pur Projet

1) Définition du périmètre et enregistrement du profil : – géographique (pays, région, ville, maison, siège social, magasin, transport, fabrication,..,)– Quantitatif (en % des émissions, objectifs de Kyoto, 100 % progressivement sur 10 ans,…)– Forfaitaire (En Euros, pas forcément relié à une quantité de carbone), en Arbres,..

2) Evaluation des émissions de CO2, plus largement des impacts sociaux et environnementaux

3) Formation des collaborateurs de l’organisation engagée.

4) Engagement à la réduction des émissions et la compensation de tout ou partie du reste.

5) Valorisation, communication, sensibilisation

Pour les organisations qui souhaitent s’engager dans la lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique via des agro-forestiers natifs et durables.

Une intention pure, des objectifs ambitieux, une valorisation sûre et puissante.

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Exemple : L’Engagement

• Sensibilisation des collaborateurs et des clients à l’agriculture biologique et la réduction des emballages à la source.

• Réduction des emballages à la source, développement de produits éco-conçus (gamme coton avec emballages en amidon de maïs), recyclage des cartons, optimisation logistique. Accompagnement des groupes de petits producteurs dans la certification agriculture biologique (EU, NOP et JAS).

• Tri dans les bureaux (mise en place du système ELISE), achat d’électricité verte, abonnement gratuit au Vélib pour les salariés. .

• Evaluation des émissions résiduelles :

• Compensation via la reforestation au Brésil et au Pérou en 2005 et 2007, l’achat de fours solaires en Bolivie en 2006.

Méthodologie :

BILAN CARBONE

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Objectif Zéro Carbone

Une garantie sur l’ensemble du cycle de vie d’un produit. Engagement de réduction et de compensation du co2 résiduel émis.

Exemples de produits (marque Alter Eco) :

ProduitsMatière

première (1)

Fabrication (2)

Transport et distribution amont et

aval (3)

Alter Eco et 10 % marge d'erreur (4)

Distribution (supermarchés)

(5)

Transport consommateur

(6)

Utilisation & autres

(7)Emballages(8)

Total en eq CO2 (9)

Cout de la compensation

(10)

Tablette Chocolat Noir 100 g 10 15,5 63 104,3 10 30 10 30,5 273 0,004 Jus d'Orange (FC) 75 cl 10 50 361 104,3 10 35 10 179,9 760 0,011

Riz Complet 500 g 10 30 292,8 104,3 10 37,5 10 137,7 632 0,009

Matière première (1)

Fabrication (2)

Transport et Distribution (3)

Fonctionnement Alter Eco (4)

Distribution (supermarchés) (5)

Transport Consommateur (6)

Utilisation Consommateur (7)

Emballages (8)

Total en eq Carbone (9)

Coût de la compensation (10)

Somme des postes précédents

Montant forfaitaire de 10 g de CO2 pour les produits issus de l'Agriculture Biologique et de petits producteurs non mécanisés. Pour l'agriculture conventionnelle et intensive, les niveaux sont bien plus élevés en raison de l'utilisation

de pesticides et du carburant pour les machines.

Suivant le Bilan Carbone de l'acitivité du ou des transformateurs du produit. Si le Bilan n'est pas réalisé, utilisation de l'approximation ADEME (1€ d'activité économique en France = 100 grammes équivalent Carbone) éventuellement

majorée.

Calcul des distances parcourues en bateau et par la route par les produits du producteur au lieu de vente.

Calcul des émissions d'Alter Eco hors transports, exemples : parcours des commerciaux, voyages d'audit en avion, consommation d'énergie des bureaux, consommation de papier et fournitures… Alloué ensuite par produit (unités).

Hypothèse facturation Pur Projet: 15€ la tonne de CO2

Montant forfaitaire pour l'utilisation des produits après la vente : conservation après ouverture au frigidaire pour le jus d'orange, cuisson pour le riz,..Forfaitairement 10 g minimum pour inclure les autres émissions éventuelles non prises

en compte. Comprend les facteurs liés à la fabrication et à la fin de vie des emballages des produits (voir classeur emballage

général)

Calcul des émissions des supermarchés, ramené au produit. (total des emissions du supermarché / total chiffre d'affaires réalisé). Forfaitairement 10 g minimum si calcul non réalisé.

Transport en voiture, hypothèses : voiture émettant 150 g de CO2 eq / km, client distant de 10 km en moyenne du supermarché, soit 1,5 kg d'équivalent CO2 émis, achetant pour 100 Euros de produits, soit 15 gramme / Euro de

produit acheté.

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Exemple Produit

Lancement communication : Quinzaine 2008

Lancement en magasin : Septembre

2008

A terme, la triple certification bio, MH et

OZC pourrait être remplacée par une

certification ombrelle holistique « Pur ».

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Les Pur Projets actifs

Alto HuayabambaReforestation

ShipibosReforestation

RECAReforestation

CoagrosolReforestation

HeiveldBiodiversité

Korai TeguySouv Ali.

Femmes du RifSubstitution

ORFSCSouv Ali.

MoabiReforestation

AshaninkaReforestation

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Exemples de Pur Projets et co-bénéficies sociaux et environnementaux

-Pérou : Alto Huayabamba, Forêt Amazoniene, coopérative Acopagro, Region de San Martin, coopérative de 1000 petits producteurs de cacao. Reforestation en consortium avec des arbres natifs et des cacaoyers. Projet d’un million d’arbres natifs supplémentaires à 5 ans soit l’équivalent de 350 000 tonnes de CO2 capturées.

-Pérou : Shipibos, association Cœur de Forêt, plantation d’arbres natifs, médicinaux et fabrication/exportation commerce équitable d’huiles essentielles avec une communauté d’Indiens Shipibos.

-Brésil : Coopérative RECA, Etat du Rondonia, Forêt Amazonienne, coopérative de 300 petits producteurs de cœurs palmier de culture (pupunha), en consortium. Reforestation réalisée de 2 millions d’arbres. Projet de 2 millions d’arbres supplémentaires à 5 ans. Soit l’équivalent de 700 000 tonnes de CO2.

-Brésil : Coopérative Coagrosol, Etat de Sao-Paulo, Forêt Atlantique, coopérative de 100 petits producteurs d’oranges, goyaves, mangues et citrons verts, certifiés Bio et FLO. Projet de reforestation en collaboration avec l’association SOS Mata Atlantica, de 50 000 arbres, soit 500 par producteur, programme sur 2 ans.

-Brésil : Communauté Ashaninka, Etat de l’Acre, Forêt Amazonienne, communauté menacée par la déforestation et les conditions de vie sédentaires difficiles. Programme de communication et de concertation avec les exploitants forestiers. Formation et défense du territoire. Reforestation et déforestation évitée.

-Afrique du Sud : Coopérative Heiveld, Sud Bokkeveld, zone désertique, coopérative de 80 petits producteurs de thé rouge Rooibos, certifiés FLO et Bio. Projet experimental de mise en culture du thé rouge Rooibos sauvage, espèce menacée. Programme de plantation démarré en 2007, premières expériences réussies de plantation de thé rouge Rooibos sauvage, une première mondiale. Objectif de replantation significatif en consortium avec les autres plantes natives (2000 hectares) et de suivi : valorisation, commercialisation.Le projet est aussi doté d’une écolodge.

-Niger : -Korai Teguy, communautés villageoises de Lépreux à Niamey, plantation « d’arbres magiques », procurant des fruits à forte teneur en

protéines et favorisant l’assainissement de l’eau.

-Maroc : -Coopérative « Femmes du Rif », coopérative de 250 productrices d’huile d’olive. Plantation d’oliviers en substitution au cannabis

-Cameroun : -Projet Moabi, Pygmées Baka, association Cœur de Forêt, plantation d’arbres natifs, en particulier le Moabi, avec une communauté de pygmées Baka et promotion du Moabi et de ses produits.

-Thaïlande : -Surin, coopérative ORFSC, Région de Surin, Forêt tropicale, coopérative de 380 petits producteurs de riz. Projet de reforestation en partenariat avec une association locale, 10 000 arbres. Programme sur 3 ans.

-Thaïlande : -Ferme d’agriculture biologique de Kao Sok, plantation agro-forestière expérimentale. Projet autofinancé.

-Thaïlande : -Ecole expérimentale de Phuket, plantation agro-forestière en milieu scolaire. Projet autofinancé.

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Alto Huayabamba, région de Tarapoto, Amazonie, Pérou.

-Planteurs : Coopérative Acopagro, 1000 membres, petits producteurs de cacao et de sucre de canne. Organisation certifiée FLO et Bio (standards EU et NOP).

-Historique : création du projet en 1994 sous l’impulsion des Nations Unies, programme de substitution de la culture de la coca par le cacao. Formalisation de l’organisation Acopagro en 1997, 8 000 hectares de plantés (+- 8 millions d’arbres, cacao & natifs).

-Pur Projet : Plantation de 2 millions d’arbres natifs sur 5 ans, en consortium avec les champs de cacaoyers ou sur des aires dégradées. De manière complémentaire, conservation d’aires forestières primaires (déforestation évitée).

-Biomasse de départ : anciens champs de coca et herbes hautes (biomasse a)champs de cacaoyers (biomasse b)

-Plantations visées : Arbres natifs -300 à 500 / hectare pour les biomasses a/-100 à 400 / hectare pour les biomasses b/Moyenne à terme : 200 / hectare

-Flux d’équivalent CO2 captés : 0,1 T de carbone / arbre, soit 0,36 T de CO2 / arbre, sur 20 ans de croissance moyenne (soit 18 kg d’équivalent CO2 capté / arbre / an

-Objectif de plantation sur 5 ans : 10 000 hectares, soit 2 millions d’arbres, soit l’équivalent de 720 000 tonnes de CO2 captées en additionnel sur 20 ans. Une simulation à l’hectare, réalisée à partir des calculs de flux fait apparaître un potentiel de création de 1,4 million de tonnes d’équivalent CO2 captées. -Engagements :Arbres natifs : 4 € / arbre, suivi sur 20 ans.-Tonnes d’éq CO2 : 15 € / tonne, captée sur 20 ans.

Co-bénéfices : -Augmentation des revenus des petits producteurs, rémunérés pour planter, à terme rémunérés pour la vente du bois.-Augmentation de la fertilité des sols et des rendements des cacaoyers. Les arbres natifs procurent l’ombre nécessaire pour les cacaoyers et améliorent l’aération des sols

avec leurs racines. Ceci augmente mécaniquement les rendements des cacaoyers. -Meilleure préservation de la biodiversité : plantation d’arbres natifs de plus de 20 espèces, préservation de l’habitat des animaux de la forêt-Participation à la souveraineté alimentaire des petits producteurs, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux. Amélioration des rendements des champs et

multi-fonctionalité. -Meilleure préservation des sols, arrêt de la désertification de la zone et meilleure protection contre les éboulements, glissements de terrain et innondations.

Pérennité : Acopagro souhaite faire certifier FSC (Forest Stewardship Council) la plantation afin de l’exploiter de manière durable et de garantir des débouchés à terme pour le bois

produit. Ainsi, le projet se perpétuerait en devenant une plantation avec une gestion forestière durable. Des acheteurs à terme du bois ont été approchés.

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Les Pur Projets

Situation de départ : producteurs de coca et champs en friche. Aires dégradées à replanter Revenus moyen annuel / foyer = 3000 Euros (2 ha).Isolement, précarité, risques liés à la culture de la coca (aggressions et emprisonnements). Carences alimentaires, pas de dynamique de développement.Pas de perspectives, exploitation.

Au bout de 3 à 5 ans : producteurs de cacao, champs plantés en consortium Revenus moyen annuel / foyer = 5000 Euros (2 ha)Regroupement, solidarité, développement, investissement dans l’appareil de production, amélioration de l’habitat, certification bio, sécurité, émancipation, diversification des ressources. Meilleur équilibre alimentaire, dignité, fierté.

Avant… Après…

Alto Huayabamba

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Pour le porjet Alto Huayabamba, sur la base des hypothèses de l’étude de faisabilité, Pur Projet est en mesure de commercialiser les arbres et/ou équivalents de tonnes de CO2 aux prix suivant, et suivant la répartition de valeur ajoutée suivante :

Engagement 4 € % du prixPépinière 0,10 € 3%

Plantation et suivi 0,25 € 6%Coopérative Acopagro 0,15 € 4%

Certification 0,05 € 1%Risque 0,20 € 5%

Suivi et assistance PP 0,25 € 6%Total Production & suivi 1,00 € 25%

Premium & Devpt 20 ans 1,50 € 38%

Total Producteurs 2,50 € 63%

Pur Projet Production 1,20 € 30%Pur Projet Suivi client 0,30 € 8%

Arbre Alto HuayabambaEngagement 15 € % du prix

Pépinière 0,30 € 2%Plantation et suivi 0,75 € 5%

Coopérative Acopagro 0,45 € 3%Certification 3,00 € 20%

Risque 0,60 € 4%Suivi et assistance PP 0,75 € 5%

Total Production & suivi 5,85 € 39%

Premium & Devpt 20 ans 4,50 € 30%

Total Producteurs 10,35 € 69%

Pur Projet Production 3,75 € 25%Pur Projet suivi client 0,90 € 6%

Equivalent T de CO2

Alto Huayabamba dossiers consultables :-Rapport externe Acopagro Alter Eco-Calculs de flux de CO2 dans les champs agroforestiers-Contrat Acopagro Pur Projet-Document type PDD

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Alto Huayabamba

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Alto Huayabamba

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RECA

Coopérative RECA, région de l’Acre, Amazonie, Brésil.

-Planteurs : Association et coopérative Reca, 340 membres, petits producteurs de cœurs de palmier de culture Pupunha. Activité de reforestation, développement de l’agro-foresterie

-Historique : création du projet en 1992 avec pour objectif la reforestation et le développement de cultures vivrières et de rente. Principales cultures de rente : le cœur de palmier pupunha et le cupuaçu dont le beurre est utilisé dans l’industrie cosmétique. Plus de 2 millions d’arbres déjà plantés. Commercialisation des cœurs de palmier à Alter Eco et du beurre de cupuaçu à Natura.

-Pur Projet : Plantation de 2 millions d’arbres natifs sur 5 ans, en consortium avec les champs de cœurs de palmier ou sur des aires dégradées. De manière complémentaire, conservation d’aires forestières primaires (déforestation évitée).

-Biomasses de départ : Aires dégradées, prairies et herbes hautes pour le paturage (biomasse a)champs de cœurs de palmier pupunha (biomasse b)Forêt primaire (projet de déforestation évitée)

-Plantations visées : Arbres natifs -300 à 500 / hectare pour les biomasses a/-100 à 400 / hectare pour les biomasses b/Moyenne à terme : 200 arbres natifs / hectare

-Flux d’équivalent CO2 additionnel capté : un minimum de 0,1 T de carbone / arbre, soit 0,36 T de CO2 / arbre, sur 20 ans de croissance moyenne (soit 18 kg d’équivalent CO2 capté / arbre / an

-Objectif de plantation sur 5 ans : 10 000 hectares, soit 2 millions d’arbres, soit l’équivalent d’un minimum de 720 000 tonnes de CO2 captées en additionnel sur 20 ans.

Une simulation à l’hectare, réalisée à partir des calculs de flux fait apparaître un potentiel de création de 1,4 million de tonnes d’équivalent CO2 additionnelles captées.

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-Engagements :Arbres natifs : 6 € / arbre, suivi sur 20 ans.Tonnes d’éq CO2 : 20 € / tonne, captée sur 20 ans.Déforestation évitée : 20 € / tonne, projet sur 70 ans

Co-bénéfices : -Augmentation des revenus des petits producteurs, rémunérés pour planter, à terme rémunérés pour la vente du bois (reforestation). Rémunérés pour la protection et la valorisation de la Forêt en déforestation évitée-Réhabilitation des aires dégradées, augmentation de la fertilité des sols et des rendements des cœurs de palmier. Les arbres natifs améliorent l’aération des sols avec leurs racines et se combinent bien avec les cœurs de palmier Pupunha. -Meilleure préservation de la biodiversité : plantation d’arbres natifs de plus de 20 espèces différentes, préservation de l’habitat des animaux de la forêt. Préservation de forêt primaire dans le cadre de la déforestation évitée. -Participation à la souveraineté alimentaire des petits producteurs, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux. Amélioration des rendements des champs et multi-fonctionalité. -Meilleure préservation des sols, arrêt de la désertification de la zone et meilleure protection contre les éboulements, glissements de terrain et inondations.

Pérennité : RECA souhaite faire certifier FSC (Forest Stewardship Council) la plantation afin de l’exploiter de manière durable et de garantir des débouchés à terme pour le bois produit. Ainsi, le projet se perpétuerait en devenant une plantation avec une gestion forestière durable. Des acheteurs à terme du bois ont été approchés. Création des crédits de carbone sur 20 ans pour la reforestation, 70 ans pour la déforestation évitée. Programme global sur 70 ans.

RECA

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RECA

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Coagrosol

Coagrosol, Itapolis, Etat de Sao Paulo, Forêt Atlantique, Brésil, Projet de Reforestation.

-Planteurs : Coopérative Coagrosol, 120 membres, petits producteurs de fruits et jus de fruits : orange, mangue, goyave, citron vert. Organisation certifiée FLO et Bio (standards EU et NOP).

-Historique : La coopérative des Agriculteurs Solidaires d’Itapolis, fut créée en 2000 en partenariat avec le syndicat des ouvriers agricoles de la province de Borborenna, dans l’état de Sao Paolo. En effet, en 1999, le marché de l’orange connut une chute des prix qui obligea les petits producteurs d’agrumes à vendre à perte. Les petits producteurs de l’Etat de Sao Paolo, qui produit 84% des oranges brésiliennes, organisèrent alors une grande manifestation dans la capitale.Suite à cette mobilisation 30 petits producteurs se sont regroupés en coopérative afin de pouvoir participer au marché du Commerce Equitable. C’est ainsi qu’a démarrée l’aventure de COAGROSOL.Aujourd’hui la coopérative réunit 120 producteurs.Cette coopérative bénéficie de conditions optimales pour la culture des oranges : une altitude de 450 m associée à des hivers chauds et secs. Les terres de culture, 15 ha en moyenne, sont travaillées par des exploitations familiales membres de Coagrosol.

-Pur Projet : l’objectif est d’aider les producteurs à planter des arbres natifs en complément des arbres fruitiers, ainsi que de reforester les aires dégradées de chacun des producteurs. Le programme initié en 2007 bénéficie du soutien de l’association locale SOS Mata Atlantica, qui propose un accompagnement technique des producteurs pour les aider à choisir les espèces et les lieux les plus propices pour planter. Les arbres natifs sont principalement plantés en bordure de champs et aux endroits stratégiques par rapport aux glissements de terrain ou aux cultures à combiner. L’association fournit aussi des plantons.

-Biomasse de départ : pâturages et herbes hautes (biomasse a)Vergers (biomasse b)Forêt primaire et secondaire

-Plantations visées : Arbres natifs -100 à 400 / hectare pour les biomasses a/-10 à 100 / hectare pour les biomasses b/Moyenne à terme : 100 / hectare• Flux d’équivalent CO2 captés : 0,1 T de carbone / arbre, soit 0,36 T de CO2 / arbre, sur 20 ans de croissance moyenne (soit 18 kg d’équivalent CO2 capté /

arbre / an

-Objectif de plantation sur 5 ans : 1 200 hectares, soit 120 000 arbres, soit l’équivalent de 43 200 tonnes de CO2 captées en additionnel sur 20 ans. -Engagements :-Arbres natifs : 6 € / arbre, suivi sur 20 ans.-Tonnes d’éq CO2 : 20 € / tonne, captée sur 20 ans.-Deforestation évitée : 20 € / tonne, sur 70 ans.Co-bénéfices :

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Coagrosol

-Augmentation des revenus des petits producteurs, rémunérés pour planter, à terme rémunérés pour la vente du bois.-Augmentation de la fertilité des sols et des rendements des arbres fruitiers. Les arbres natifs procurent le maintient des sols nécessaire pour les arbres fruitiers et améliorent l’aération des sols avec leurs racines. Ceci augmente mécaniquement les rendements des arbres fruitiers. -Meilleure préservation de la biodiversité : plantation d’arbres natifs de plus de 20 espèces différentes, préservation de la flore et l’habitat des animaux de la forêt-Participation à la souveraineté alimentaire des petits producteurs, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux complémentaires aux cultures de rente. Amélioration des rendements des champs et multi-fonctionalité. -Meilleure préservation des sols, arrêt de la désertification de la zone et meilleure protection contre les éboulements, glissements de terrain et innondations. Protection contre les contaminations des voisins utilisant l’agriculture conventionnelle.

Pérennité : Coagrosol souhaite faire certifier FSC (Forest Stewardship Council) la plantation afin de l’exploiter de manière durable et de garantir des débouchés à terme pour le bois produit. Ainsi, le projet se perpétuerait en devenant une plantation avec une gestion forestière durable. Des acheteurs à terme du bois ont été approchés. Création des crédits de carbone sur 20 ans pour la reforestation, 70 ans pour la déforestation évitée. Programme global sur 70 ans.

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Shipibos

Région de l’Ucayali, centre du Pérou, à la frontière avec le Brésil, Pérou, projet de reforestation.

-Planteurs : 3 communautés d’Indiens Shipibos, soit un total de 2900 habitants, 500 planteurs potentiels.

-Historique et enjeux : Les Shipibos n’ont pas d’opportunités économiques, ils vivent à plusieurs heures en bateau d’un centre urbain et de ce fait rencontrent des difficultés à s’inscrire dans un marché commercial. Leurs ressources naturelles ainsi que leur travail sont dévalorisés et exploités par le système économique conventionnel. L’accès aux études niversitaires et technologiques est restreint par de nombreux facteurs parmi eux : la faiblesse du niveau d’éducation primaire et secondaire dans les communauté et l’absence de bourses universitaires pour les étudiants Shipibos dans les villes.

Le résultat est une exclusion de ces populations du système de santé, de l’éducation, et d’une vie digne. Le revenu moyen per capita d’un indien est de 95 soles (23 euros). Dans la région Ucayali les Shipibos représentent seulement 14 % de la population et sont considérés socialement inférieurs aux métisses. De nombreux membres de ces communautés se voient obligés de se rendre dans les centres urbains pour tenter d’améliorer les conditions de vie de leur famille, en réalité ils passeront leur vie comme ouvrier à survivre dans des bidonvilles. Quarante bidonvilles Shipibos péri urbains se sont créés ces trente dernières années avec une population totale de 11 000 habitants (soit 32% de la population Shipibos).

Menace sur la forêt amazonienne et la culture millénaire Shipibo

Ces trente dernières année, avec l’ouverture de la route Lima-Pucallpa, la région d’Ucayali a souffert d’une accélération de l’exploitation humaine et environnementale : déforestation de bois d’œuvre et de bois précieux, monocultures, cultures sur brûlis, immigration, braconnage, etc. L’écosystème est très affecté et sa dégradation contribue à la paupérisation des peuples indigènes et à l’exode rural. A ce phénomène s’ajoute celui de l’extraction massive des plantes connues à travers le monde pour leurs propriétés médicinales sans les cultiver entraînant une baisse considérable des population

végétales en forêt, parmi elles : Una de gato, sangre de grado, copaiba, bois de rose, abuta, ayahuasca, etc.

L’importante croissance annuelle des bénéfices sur le marché des produits utilisés dans l’aromathérapie et dans la phytothérapie bénéficie aux laboratoires pharmaceutiques internationaux et nationaux. Les bénéfices n’arrivent pas aux peuples primaires de la forêt amazonienne, réels détenteurs des connaissances des propriétés et de l’utilisation de ces plantes. Les Shipibos sont marginalisés du marché commercial car ils ne sont pas équipés pour transformer et conditionner les produits de la forêt. Avec la disparition de la biodiversité les femmes et les hommes Shipibos se trouvent face à un nouveau problème : ils ne trouvent plus les espèces végétales base de la médecine traditionnelle, de

l’artisanat, de l’alimentation et de construction de leur habitat. Cette situation les oblige à acheter à d’autres personnes qui vont les chercher loin dans la forêt ou en ville, ce qui représente un investissement monétaire conséquent. Cette situation alarmante est le reflet du degré de déforestation de l’Amazonie.

S’ajoute un processus accéléré d’érosion culturelle qui affecte directement l’héritage des connaissances botaniques et médicinales aux nouvelles générations.

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Shipibos

Biomasse de départ :Forêt tropicale, bassin Amazonien.

-Plantations visées : Arbres natifs 15 000 plants sur une surface totale de 30 hectares.

-Flux d’équivalent CO2 captés : l’équivalent de 1500 tonnes de carbone, soit 5400 tonnes de CO2, plantation sur l’année 2008

-Engagements :Arbres natifs : 15 € / arbre, suivi sur 20 ans.-Tonnes d’éq CO2 : 45 € / tonne, captée sur 20 ans.

Co-bénéfices : -Augmentation des revenus des communautés Shipibos, rémunérés pour planter, à terme rémunérés pour la vente des produits de la forêt, en priorité des essences naturelles.-Augmentation de la fertilité des sols. Les arbres natifs améliorent l’aération des sols avec leurs racines. Ceci augmente mécaniquement les rendements des espèces cultivées en consortium. -Meilleure préservation de la biodiversité : plantation d’arbres natifs, fruitiers et médicinaux de plus de 20 espèces, préservation de l’habitat des animaux de la forêt-Participation à la souveraineté alimentaire de la communauté Shipibo, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux. Amélioration des rendements des champs et multi-fonctionalité. -Meilleure préservation des sols, meilleure protection contre les éboulements, glissements de terrain et innondations.

Pérennité : L’objectif est la commercialisation d’essences naturelles extraites des plantes et destinées à la cosmétique, commercialisées par Forest People en commerce équitable. La vente des produits de la forêt est condition de pérennité du projet.

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Heiveld

Coopérative Heiveld, Region du Sud Bokkeveld, Zone semi-désertique, Afrique du Sud, Projet de préservation de la Biodiversité

-Planteurs : Coopérative Heiveld, 80 membres, petits producteurs de thé rouge Rooibos de culture et sauvage. Organisation certifiée FLO et Bio (standards EU et NOP).

-Historique : La coopérative biologique des fermiers de Heiveld se situe en Afrique du Sud dans la région de Bokkeveld, à 400 km au nord de Cap Town. Le plateau de Bokkeveld est un plateau sec, sableux et rocailleux, couvert par une végétation de buissons typique de la région de Capeland. Les principales activités de la région sont l’élevage extensif et la culture de Rooibos.La coopérative a été mise en place de façon officieuse en 2000 à la suite de la fin de l’apartheid, avec 12 membres fondateurs. En effet, les fermiers noirs de cette région ont été victimes de la discrimination raciale à l'époque coloniale et sous l'apartheid. C’est pourquoi ils se sont regroupés dans une coopérative qui n’est devenue officielle qu’en 2002 avec 26 membres. Elle compte aujourd’hui 80 membres.La coopérative possède du Rooibos sauvage et de culture. Cet arbre à « thé rouge » ne pousse qu’en Afrique du Sud. Le « thé rouge », en réalité une infusion rouge dorée nommée « thé » abusivement, connait un fort succès depuis quelques années grâce à ses propriétés anti-oxydantes et à sa forte teneur en polyphénols.

-Pur Projet : Les producteurs de Heiveld ont tenté depuis 2007 de replanter du thé rouge Rooibos sauvage, expérience qui n’avait jamais été réalisée dans le Monde. Il ont pourtant réussi fin 2007 et comptent à présent redéployer la culture du thé rouge rooibos sauvage (l’espèce native), en consortium avec les buissons natifs typiques de la région. L’objectif est donc la valorisation des terroirs et la préservation de la ressource en thé rouge sauvage, celui-ci étant menacé par l’espèce cultivée. Là où pousse l’espèce cultivée, l’espèce sauvage tend à disparaître.

-Biomasse de départ : Désert, pierres et rochers et buissons (feinboos)

-Plantations visées : Thé rouge rooibos sauvage -50 à 500 / hectare Moyenne : 150 / hectare en consortium avec les buissons natifs (feinboos)Possibilité d’agir en préservation de la végétation native présente (déforestation évitée)

-Flux d’équivalent CO2 captés : non-déterminé.

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Heiveld

-Objectif de plantation sur 5 ans : 2000 hectares, soit 300 000 plants. -Engagements :-Plan de Rooibos sauvage : 2 € / plant, suivi sur 10 ans.

Co-bénéfices : -Augmentation des revenus des petits producteurs, rémunérés pour la pépinière et pour planter.-Augmentation de la fertilité des sols et valorisation du terroir. -Meilleure préservation de la biodiversité : zone contenant une très grande biodiversité, meilleure préservation de l’habitat de la faune locale.-Meilleure préservation des sols, arrêt de la désertification de la zone.

Pérennité : Heiveld commercialise déjà le thé rouge sauvage qui bénéficie d’un prix de vente très élevé du fait de la rareté de la ressource (supérieur à 9 Euros / kilo). L’objectif est de développer ces volumes de vente grâce à la replantation d’un nombre suffisamment conséquent de plants de rooibos sauvage. La pérennité est assurée par la commercialisation du produit.

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Heiveld

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Femmes du Rif

Femmes du Rif, Chefchaouen, Région du Rif, Maroc, Projet de substitution du cannabis par l’olivier

-Planteurs : GIE Femmes du Rif, 350 membres, Femmes productrices d’huile d’olive petits producteurs de fruits et jus de fruits : orange, mangue, goyave, citron vert. Organisation certifiée FLO et Bio (standards EU et NOP).

-Historique : La Fédération des Coopératives et des Associations Féminines pour la Production et Commercialisation d'Huile d'Olive (FEDOLIVE, aussi appelée Femmes du Rif) est le fruit d'un projet de développement rural d'entreprenariat féminin. Au départ ce projet est né dans les cours d’alphabétisation donnés aux femmes du Rif. L'ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel) et l’Agence Espagnole de Coopération (SAIC) ont fortement soutenu le projet. Mais l’enthousiasme de 350 femmes de la région du Rif, l’investissement conséquent dans deux pressoirs à huile, la réussite technique et humaine du projet étaient en danger faute de débouchés commerciaux. FEDOLIVE et Alter Eco ont donc décidé de travailler ensemble.

Dans cette région reculée du Rif, particulièrement pauvre et très peu aidée, la culture des oliviers et la fabrication d’huile représente la seule alternative viable à la culture du cannabis. Par ailleurs, FEDOLIVE regroupe des coopératives féminines, offrant ainsi une opportunité unique à ces femmes de travailler et de gagner ainsi un minimum d’indépendance. .Nous entendons donc participer à l’émancipation des femmes dans le Rif.

-Pur Projet : l’objectif est d’aider les productrices à planter des oliviers afin d’encourager la production et à terme lutter contre le développement de la culture du cannabis. Il existe déjà un programme d’aide du gouvernement marocain pour inciter à la plantation. La productrice reçoit une indemnité de 5 Euros par arbre planté. L’objectif de Pur Projet est d’abonder à ce programme d’aide et ainsi accélérer la plantation d’oliviers.

-Biomasse de départ : Pâturages et herbes hautes, champs de cannabis -Plantations visées : Oliviers-100 à 500 / hectareMoyenne à terme : 250 / hectare

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Femmes du Rif

-Objectif de plantation sur 5 ans : 1 000 hectares, soit 250 000 arbres. Soit l’équivalent de 25 000 tonnes de carbone, soit 90 000 tonnes de CO2. -Engagements :-Olivier : 5 € / arbre, suivi sur 5 ans (maturité de l’arbre pour produire des quantités d’olive significatives).-Equivalent tonne de CO2 : 18 € / tonne équivalent.

Co-bénéfices : -Augmentation des revenus des femmes, rémunérés pour planter, à terme rémunérés pour la vente du bois.-Augmentation de la fertilité des sols et des rendements, vente des olives. Les oliviers maintiennent les sols et améliorent l’aération des sols avec leurs racines. -Développement de revenus qui se substituent progressivement à la culture du cannabis.

Pérennité : Femmes du Rif commercialise son huile auprès d’Alter Eco, en commerce équitable, les débouchés sont assurés tant sur ce marché que sur le marché local où Femmes du Rif bénéficie d’une excellente image sur son marché. La commercialisation de l’huile d’olive, dans un contexte de prix élevés et de forte demande pour des huiles d’olive de qualité supérieure, est condition de pérennité du projet. Celui-ci est par ailleurs aussi financé par la Fondation Mohamed VI, et directement suivi par le Roi en personne.

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Koraï Teguy

Koraï Teguy, Niamey, zone semi-désertique, Niger, Projet de soutien à la Souveraineté Alimentaire.

-Planteurs : 55 Concessions de 55 familles de Lépreux, situés dans la banlieue de Niamey.

-Historique : Le village de lépreux de Koraï Teguy installé depuis 2000 sur les lieux cherche à s’implanter durablement. Un dispensaire a déjà été construit, ainsi qu’un atelier de Baticks, une école (Maison des enfants). Le village a tissé des liens étroits avec une association Française, Le Pain de Vie, qui assure la liaison depuis plus de 10 ans. L’objectif est l’aide à l’autonomisation du village et de ses habitants par le développement de cultures vivrières et de rentes et d’activités économiques comme la confection de baticks.

-Pur Projet : l’objectif est d’aider les villageois à planter des arbres pour procurer de l’ombre dans chacune des concessions. A Niamey, on vit , on cuisine, on travaille dehors souvent en plein soleil.

Par ailleurs, les arbres permettent d’améliorer la nutrition et la santé. Pour ce faire, la population a choisi des arbres dont les écorces , racines, feuilles et fruits :Soignent ; Citronnier, Baobab.Nourrissent : Papayer, Manguier.Nourrissent et purifient l’eau : Le Miracle Tree (Moringa Olifeira)Cet arbre traditionnellement planté dans chaque courée et presque oublié aujourd’hui alors qu’il est une grande source de protéines végétales qui peuvent combattre le terrible Noma qui

défigurent les jeunes gens. Par ailleurs ses graines pilées peuvent purifier l’eau.

-Biomasse de départ : Zone semi-désertique, jardins potagers

-Plantations visées : Miracle Tree en priorité mais non exclusivement, (Baobab, citronier, papayer et manguier)Total : 126 arbres (2008), plan à 500 arbres (2009) et 1000 arbres (2010) -Flux d’équivalent CO2 captés : l’équivalent de 500 tonnes de carbone soit l’équivalent de 1800 tonnes de CO2

-Objectif de plantation sur 5 ans : 5000 arbres. -Engagements :-Arbres natifs : 8 € / arbre, suivi sur 5 ans.-Equivalent tonne de CO2 : 25 € / tonne

Co-bénéfices : -Augmentation des revenus des lépreux, rémunérés pour planter.-Augmentation de la fertilité des sols et des rendements des arbres fruitiers. -Participation à la souveraineté alimentaire des lépreux, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux complémentaires aux cultures de rente. Amélioration des rendements

des champs et multi-fonctionalité. -Meilleure préservation des sols, arrêt de la désertification de la zone et meilleure protection contre les éboulements, glissements de terrain et inondations.

Pérennité : Les arbres donnent du fruit et contribuent ainsi à un meilleur équilibre alimentaire des familles, c’est leur intérêt pour la famille qui représente la meilleure garantie de pérennité.

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ORFSC

ORFSC, Région de Surin, Rizières, Thaïlande, projet de reforestation.

-Planteurs : Coopérative ORFSC, 540 membres, petits producteurs de riz. Organisation certifiée FLO et Bio (standards EU et NOP).

-Historique : La coopérative ORFSC fut reconnue juridiquement en 2003. Elle est composée exclusivement de petits producteurs qui ont commencé à travailler ensemble en 1989 et qui cultivent chacun une surface moyenne de moins de 2 hectares. En 2005, 539 membres étaient enregistrés auprès de la coopérative. La coopérative ORFSC est soutenue par de nombreuses organisations locales ou nationales. C'est notamment le cas de SFS (Support Farmers Surin) qui octroie une assistance technique et une formation à l'agriculture biologique et la diversification des cultures. Cette organisation est elle-même soutenue par l'ONG allemande Misereo. ORFSC est également assistée par l'organisation Alternative Agriculture Network qui octroie un support financier par le biais de prêts à taux préférentiels. Les deux ONG sont situées sur le même site qu’ORFSC.

-Pur Projet : l’objectif est d’aider les producteurs à planter des arbres natifs en complément des rizières et des cultures vivrières. Le projet vise en particulier un bois communautaire. Le programme initié en 2006, comprend aussi un volet de sensibilisation et d’éducation des enfants aux enjeux du Développement Durable. Le programme est pris en charge par l’association locale SFS et les petits producteurs de riz de la coopértive ORFSC.

-Biomasse de départ : pâturages et rizières, forêt dégradée

-Plantations visées : Arbres natifs -Flux d’équivalent CO2 captés : l’équivalent d’1 tonne de carbone, 3,6 tonnes de CO2 sur 20 ans.

-Objectif de plantation sur 5 ans :10 000 arbres plantés sur 2 ans

-Engagements :-Arbres natifs : 6 € / arbre, suivi sur 10 ans.-Tonnes d’éq CO2 : 20 € / tonne equivalent, captée sur 20 ans.

-Co-bénéfices : -Augmentation des revenus des petits producteurs, rémunérés pour planter, à terme rémunérés pour la vente du bois.-Augmentation de la fertilité des sols et des rendements. Les arbres natifs procurent le maintient des sols nécessaire pour les rizières et améliorent l’aération et le maintien des

digues et sols avec leurs racines. -Meilleure préservation de la biodiversité : plantation d’arbres natifs de plus de 10 espèces différentes, préservation de la flore et l’habitat des animaux de la forêt communautaire-Participation à la souveraineté alimentaire des petits producteurs, par la plantation d’arbres fruitiers et d’arbres médicinaux complémentaires aux cultures de rente (riz).

Amélioration des rendements des champs et multi-fonctionalité. -Meilleure préservation des sols, protection contre les éboulements, glissements de terrain et inondations.

Pérennité : L’association SFS et les petits producteurs d’ORFSC sont chargés du suivi des arbres plantés. Leur apport pour la terre et les rendements agricoles sont garantie de leur

pérennité, le petit producteur n’a aucun intérêt à les couper.

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ORFSC

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Les Kits de compensation organisation :

Une année compensée : 150 €Un français émet en moyenne 2,8 tonne de carbone par an, soit 10 tonnes de CO2. Si vous n’avez pas évalué vos émissions ou comptez offrir une année de compensation à vos collaborateurs, clients ou amis,.., dont vous ne connaissez pas le niveau d’émission annuel, achetez ce kit standard de 10 tonnes de CO2. En choisissant le projet de compensation Alto Huayabamba, dont la tonne de CO2 est commercialisée à 15 €, on obtient un total de 150 €.

Un mois compensé : 12,50 € (prix par personne)A l’occasion d’un mois anniversaire ou pour la rentrée, instaurez dans votre organisation le mois « Objectif Zéro Carbone » , en compensant les émissions mensuelles de vos collaborateurs. Vous participez ainsi à l’effort de sensibilisation du public à la lutte contre le réchauffement climatique.

Un jour compensé : 0,42 € (prix par personne / jour)Dans le même esprit, proposez un « jour sans carbone » au sein de votre organisation, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement (5 Juin), de la fête de votre organisation, ou pour une occasion particulière.

Neutralisez un événement, un salon, un stand,.., demandez-nous d’évaluer ces émissions et nous vous proposons une solution adaptée de compensation.

Exemple d’événement neutralisé en carbone : 345 €.Lancement presse produit Alter Eco (envoi invitations, impressions, trajets des collaborateurs et des invités, consommations de l’événement, énergie consommée lors de l’événement); total : 23 tonnes de CO2, budget total : 345 Euros.

Neutralisez vos produits avec Objectif Zéro Carbone (OZC) :

Exemple du chocolat Noir Intense 100 g Alter Eco : 273 g de CO2 émis par tablette, soit un coût par produit de 0,0041 Euro. Une bouteille de jus d’orange : 750 g de CO2 émis, soit un coût de 0,0112 Euro par produit.

Faites évaluer les émissions de vos produits et compensez-les, pour une valorisation de votre engagement et une participation active à la sensibilisation de vos clients et du public.

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La lutte contre la déforestation et le réchauffement climatique passe par une approche collective pour être efficace. Ainsi, Pur Projet se veut un collectif d’énergies positives au service de cette cause. Rejoignez-nous, et participez à cette dynamique !

L’inscription est gratuite et sans engagement financier. Il vous engage juste à évaluer et réduire vos émissions, partager vos expériences et encourager d’autres personnes à faire de même. La compensation n’est que facultative.

Rejoignez Pur Projet en nous renvoyant ces informations par mail:

Questionnaire d’enregistrement particulier :

Prénom et Nom :

Adresse :

Téléphone :

Email :

Avez-vous déjà évalué vos émissions ? :

Si oui, quel est le montant total de vos émissions annuelles (CO2 eq) ? :

Quel est le périmètre ou l’outil que vous avez utilisé ? :

Avez-vous déjà compensé tout ou partie de vos émissions ?

Avez-vous un objectif de baisse de vos émissions et comment ?

Signature Charte Pur Projet :

Commentaire, principale motivation, élément à mettre en avant dans votre engagement :

A renvoyer à [email protected]

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Les Kits de compensation particulier :

Neutralisez vos proches pour une année complète ! : 150 €Un français émet en moyenne 2,8 tonne de carbone par an, soit 10 tonnes de CO2. Si vous n’avez pas évalué vos émissions ou comptez offrir une année de compensation à vos amis, famille,.., dont vous ne connaissez pas le niveau d’émission annuel, achetez ce kit standard de 10 tonnes de CO2. En choisissant le projet de compensation Alto Huayabamba, dont la tonne de CO2 est commercialisée à 15 €, on obtient un total de 150 €.

Un mois compensé : 12,50 € (prix par personne)A l’occasion d’un mois anniversaire ou pour la rentrée scolaire de vos enfants, compensez les émissions mensuelles de vos proches. Vous participez ainsi à l’effort de sensibilisation de votre entourage à la lutte contre le réchauffement climatique.

Une semaine : 3,5 € (prix par personne) Compensez votre semaine de vacances, ajoutez le déplacement exceptionnel éventuel (avion, bateau, voiture, voir ci-après,..) et vous obtenez des vacances plus respectueuses de l’environnement, en cohérence avec vos valeurs.

Un jour compensé : 0,5 € (prix par personne / jour)Dans le même esprit, proposez un « jour sans carbone » au sein de votre famille, ou avec vos amis, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement (5 Juin), de l’anniversaire d’une personne, ou pour une occasion particulière, mariage,...

Exemple : Mariage au Maroc compensé en CO2 (juin 2008) : 300 € pour le mariage et 817 € pour la compensation de tous les trajets des invités. Les invités, qui viennent de différentes parties du Monde se sont vues proposer une solution de compensation de leur trajet comme suit : Pour les voyages individuels, les tonnes de CO2 sont achetées à 10 USD, soit 6 €. - Les personnes qui viennent des Pays-Bas : 3.75 € (0.6 MT de CO2 eq) * 20 personnes = 75 €- France/Suisse: 3.25 €  (0.5 MT de CO2 eq) * 50 personnes = 162,5 €- Australie : 25  € (4 MT de CO2 eq) *15 = 375 €- San Francisco : 13.75  € (2.2 MT) *12 = 165 €-Miami: 9.9 € (1.58 MT) * 4 = 39,6 €

-Total transport = 817,1 €

-Pour le mariage, les tonnes de CO2 sont achetées à 15 €. -Et le mariage en tant que tel (transports intermédiaires, personnel, repas, hébergements,..) a été avalué à 20 tonnes de CO2, soit un budget de 300 Euros

-Total = 1117 €

Neutralisez un événement,.., demandez-nous d’évaluer ces émissions et nous vous proposons une solution adaptée de compensation.

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ANNEXES

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1/ La déforestation au Brésil

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2 / OU REPLANTER ?

• Explications du diagrame : Prédiction de l'évolution du CO2 dans l'atmosphère (en haut) et de la température de surface (en bas) pour la période 2000-2150. Une déforestation globale (en rouge) aurait pour effet de contrebalancer le réchauffement du à l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère. Vers 2100, le refroidissement par rapport à une situation standard sans déforestation totale serait ainsi de 0.3 °C. Crédits : PNAS

En absorbant le dioxyde de carbone dans l'atmosphère, les forêts contribuent à refroidir notre planète. L'évapotranspiration, par l'augmentation de la couverture nuageuse qui en résulte, a également un effet positif. Au contraire, à cause de leur couleur foncée, les forêts absorbent le rayonnement solaire et favorisent le réchauffement climatique. Et le bilan de ces trois facteurs n'est pas le même dans toutes les régions du globe.

C'est en intégrant ces trois paramètres dans leur modèle qu'une équipe de chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory, sous la direction de Govindasamy Bala, est arrivée à une conclusion surprenante : une déforestation à l'échelle planétaire entraînerait un léger refroidissement de notre climat. Ainsi, les expériences virtuelles de déforestation à grande échelle qu'ils ont menées indiquent que la destruction totale et soudaine des forêts aurait pour effet de freiner le réchauffement de la Terre (en 2100, -0.3 °C que le cas sans déforestation globale). Mais l'intérêt majeur de leur étude, publiée ce mois-ci dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, est sans conteste de montrer que l'impact climatique des forêts dépend fortement de leur latitude.

« Notre étude prouve que seules les forêts tropicales sont fortement bénéfiques au ralentissement du réchauffement global », précise Bala. « En plus d'absorber le gaz carbonique, elles favorisent les nuages qui aident à refroidir la planète. En d'autres endroits, le réchauffement du à l'effet albédo annule ou excède le refroidissement attribué aux deux autres effets ». Planter des arbres aux moyennes latitudes, tel qu'aux Etats-Unis et dans la plus grande partie de l'Europe, n'aurait que des effets marginaux sur le climat. « Mais des arbres supplémentaires dans les forêts boréales du Canada, de la Scandinavie et de la Sibérie pourraient réellement être contre-productifs », ajoute-t-il. Dans ces régions, l'obscurité des arbres privilégie l'absorption de chaleur, là où des champs enneigés l'hiver auraient pu refléter les rayons du soleil.