Cahier CSTB 3231

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CD-Reef V3 - dition 153 - Septembre 2008Document: Guide technique - Guide de l'isolation thermique par l'intrieur des btiments d'habitation du point de vue des risques en cas d'incendie (Cahiers du CSTB, Cahier 3231, juin 2000) 2008 CSTB - Imprim par : ETR Page 1 sur 1 Cahier CSTB 3231 Juin 2000Guide techniqueGuide de l'isolation thermique par l'intrieur des btiments d'habitation du point de vue des risques en cas d'incendieAnalyseAvertissement au lecteurLe document ci-aprs, dont le tirage prcdent est puis, est republi en l'tat. Du fait du dlai coul depuis la prcdente dition, la rfrence aux ouvrages qui y sont viss, et notamment les illustrations, ne peuvent videmment pas prendre en compte les rcentes volutions techniques.Il est rappel ce sujet que pour les produits et systmes innovants, les indications correspondantes peuvent tre trouves dans les Avis Techniques formuls leur sujet.J.-D. MERLET SommairePremire partie Gnralits1. Objet2. Rgles gnrales2,1 Habillages2,2 Inertie thermique et autres caractristiques des parois et habillages vis--vis des dlais d'embrasement gnralisDeuxime partie Solutions constructives at au 1er dcembre 1990 (1)1. Doublages de murs1,1. Doublages raliss l'aide de contre-cloisons autostables en maonnerie, carreaux de pltre, double plaque de parement en pltre sur rseau en nids d'abeille ou en bois et plus gnralement toute cloison coupe-feu 1/2 h1,2. Panneaux sandwiches lourds prfabriqus1,3. Pltre projet1,4. Complexes plaques de parement en pltre de 10 mm d'paisseur au moins, de hauteur d'tage, et isolant lger colls sur la maonnerie entre planchers, ou Habillages en plaques de parement en pltre fixes sur ossature ou tasseaux1,5 Habillages en bois ou matriaux drivs du bois fixs sur ossature ou tasseaux2. Faades lgres (lments de remplissage, murs lgers et faades composes)3. Sols4. Planchers, plafonds (1)4,1 Plancher table coule en oeuvre et entrevous en bton ou en terre cuite. Isolant entre l'entrevous et la table4,2 Isolant plac au-dessus du plancher proprement dit4,3 Plancher dalle bton coule en oeuvre sur entrevous composites des types suivants :4,4 Plancher comportant au-dessous de l'isolant un plafond rapport constitu par un enduit pltre projet de 2 cm d'paisseur au moins sur un lattis mtallique fix au bton (suspentes, agrafage sur semelle bois, etc.)4,5 Plancher comportant au-dessous de l'isolant un plafond rapport constitu par une plaque de parement en pltre spciale Feu, fixe l'espacement des rails ou des tasseaux4,6 Planchers dalles pleines allges par des blocs d'isolant (planchers gnralement raliss partir de prdalles)4,7 Planchers recevant une isolation faite partir de fibragglos composites, utilisant du polystyrne expans, assemblage au ciment-colle5. Plafonds/rampants des combles amnags en pices principales (applicable toutes familles)5,1 Les solutions planchers sont utilisables5,2 Les parements intrieurs admis pour les cas viss aux paragraphes 5,21 et 5,22 sont donns au tableau ci-aprs5,3 Composites forms d'un isolant et de plaques de parement en pltre ordinairesAnnexe Protocole d'essai des sous-toitures isolantes (1)1. Dispositif exprimental1.1 Comble1.2 Vestibule1.3 Mesures2. Corps d'preuve3. Implantation 4. Foyer primaire5. Conduite de l'essai6. aluation de la performance du procdNote d'introductionLa prsente dition du Guide de l'isolation thermique par l'intrieur des btiments d'habitation du point de vue des risques en cas d'incendie incorpore les mises jour de dcembre 1986 et de janvier 1991 (1).11. Livraison 275, n 2118, modificatif, - Supplment livraison 278 - Livraison 376, n 2469, modificatif - Supplment livraison 334, erratum.Depuis la publication de la premire dition (2) (novembre 1979), l'isolation thermique des btiments s'est systmatiquement impose dans la construction neuve et s'est dveloppe dans l'habitat existant. Les solutions dcrites dans le Guide ont t largement appliques dans des btiments d'usages varis et le retour d'exprience, sur une vingtaine d'annes, n'a pas fait apparatre de sinistre grave du fait de la mise en oeuvre de l'isolation par l'intrieur. On peut en conclure que les solutions dcrites dans le Guide ont prouv leur validit.22. Livraison 206, cahier 1624.l'occasion de la fusion de l'dition d'origine et des deux modificatifs qui ont suivi, ensemble approuv par le CECMI (3), il a sembl intressant de rappeler les raisons qui ont motiv l'laboration du Guide et les principes sur lesquels reposent les solutions constructives prsentes et considres rpondre aux exigences rglementaires.33. Comit d'ude et de Classification des Matriaux et lments de construction par rapport au danger d'Incendie.Pour ce qui concerne les aspects lis la rglementation, l'introduction de la premire dition (novembre 1979) prcisait que le Guide avait t tabli pour dfinir les conditions d'application des arrts venir, relatifs la protection des btiments d'habitation contre l'incendie et qu' ce titre il fait partie intgrante du dispositif rglementaire. Les arrts en question taient d'une part celui qui devait remplacer l'arrt du 10 septembre 1970, d'autre part un arrt relatif l'habitat ancien.L'arrt conjoint (intrieur et logement) concernant la scurit incendie dans l'habitat neuf a t publi en janvier 1986. Son article 16 est ddi l'isolation des parois par l'intrieur et renvoie aux indications du prsent Guide. Deux autres rglements de scurit (ablissements Recevant du Public, Code du travail) renvoient galement au Guide pour la mise en oeuvre de l'isolation par l'intrieur pourtant rdig pour les btiments d'habitation. Celui-ci fait donc, comme prvu l'origine, partie intgrante du dispositif rglementaire. Par contre, la mise en scurit incendie de l'habitat ancien ne fait pas, ce jour, l'objet d'un texte rglementaire. Toutefois, les dispositions constructives du guide peuvent s'appliquer, par voie contractuelle, aux travaux d'isolation des btiments existants. Par ailleurs, le paragraphe 1.4.4.1 de la circulaire du 13 dcembre 1982, relative la scurit des personnes en cas de travaux de rhabilitation ou d'amlioration des btiments d'habitation existants, y renvoie.Pour ce qui concerne les aspects phnomnologiques, il convient de rappeler que la plupart des feux qui surviennent dans un btiment ont pour origine la combustion d'un lment de mobilier ou d'quipement (fauteuil, canap, tlviseur, cuisinire, appareil de chauffage, etc.). Le flux de chaleur mis par ce type de foyer sollicite les revtements des parois et fait crotre leur temprature d'autant plus rapidement que l'inertie thermique des parois finies est faible. Ceci a deux consquences :quelle que soit la nature de l'isolant thermique utilis en isolation intrieure (matriau combustible ou non combustible), celui-ci va limiter la diffusion de la chaleur au travers des parois et ainsi favoriser une croissance rapide de la temprature du milieu gazeux dans le local et des surfaces des parois, ce qui contribue rduire le dlai d'embrasement gnralis du contenu combustible du local ;si de plus l'isolant thermique est combustible (cas des plastiques alvolaires), celui-ci va entrer rapidement en pyrolyse active, c'est--dire mettre des gaz combustibles et des fumes, d'o inflammation paritale prcoce et gnralisation brutale dclenchant l'embrasement gnral du contenu de la pice avec mission supplmentaire abondante de chaleur et de fumes.Pour se prmunir contre l'occurrence prcoce, voire trs prcoce (plastiques alvolaires non ignifugs), de ces dangers (dbits levs de chaleur, de fumes, de gaz nocifs, dpltion d'oxygne), un principe est d'habiller les panneaux isolants thermiques, de toute nature, par des plaques de parement suffisamment paisses et constitues d'un matriau suffisamment dense afin de retarder l'chauffement de l'interface parement-matriau isolant. Par ce moyen :on donne l'enveloppe interne du local, et donc au local lui-mme, une inertie thermique suffisante qui permet de ne pas rduire exagrment le dlai d'embrasement gnralis du fait de la construction elle-mme ; il convient de noter ce sujet que le systme de classement en raction au feu n'en tient pas compte ;on retarde la pyrolyse et la contribution au feu des isolants plastiques alvolaires, ce qui permet de disposer, pour l'vacuation du logement dans lequel le feu a pris naissance, d'un dlai comparable celui qu'offrirait une construction non isole ou isole par l'extrieur.Pour les btiments d'habitation de la 1re famille et dans les situations o l'on peut se ramener la 1re famille (dernier niveau des btiments collectifs), la considration de ces deux objectifs est suffisante car seuls les occupants du logement sinistr ou des logements du mme palier, au dernier niveau, sont menacs par le feu et leur vacuation peut tre quasi immdiate.Dans les btiments d'habitation collectifs (3e et 4e familles), pour les niveaux autres que le dernier, le scnario considrer est plus complexe : en effet, il convient, outre de satisfaire aux objectifs ci-dessus, d'viter l'enfumage rapide des dgagements communs, voire de logements situs des niveaux plus levs, pendant un temps suffisant afin de permettre l'vacuation de ces logements et l'intervention des secours par l'intrieur de l'immeuble. De ce fait, il convient d'examiner ici non seulement des paramtres tels que les dlais d'inflammation paritale et d'embrasement gnral mais aussi les dbits et quantits de fumes et de gaz toxiques susceptibles d'tre dgags, pendant une dure conventionnelle d'incendie, et qui rsulteraient, pour partie, d'une pyrolyse de l'isolation thermique incorpore la construction.Il est vident que si les habillages de l'isolation sont eux-mmes combustibles, ceux-ci doivent tre tels qu'ils ne favorisent pas eux-mmes la survenance prcoce de l'embrasement.Les solutions constructives donnes dans le guide ne dispensent pas de satisfaire les exigences de scurit incendie requises par d'autres textes telles que la stabilit au feu des structures, la rsistance au feu des parois et la raction au feu des revtements. En particulier, on attire l'attention sur les rgles relatives aux habillages, donnes au DTU Rgles Bois Feu 88, lesquelles visent obtenir la rsistance au feu des structures requise par la rglementation.Des solutions constructives de toitures isolation intgre, autres que celles figurant dans ce guide, ont reu des avis favorables du CECMI. Elles sont dcrites dans les Avis Techniques et Apprciations Techniques d'Exprimentation (ATEX) dont bnficient ces procds.Afin de permettre l'apprciation de l'aptitude l'emploi des procds innovants, dans le cadre de la procdure de l'Avis Technique, le CECMI (Comit d'ude et de Classification des Matriaux et lments de construction par rapport au danger d'Incendie) a entrin, en ses runions des 29 novembre 1990 et 1er juillet 1991, un protocole d'essai au feu des sous-toitures isolantes pour btiments d'habitation qui figure en annexe du prsent guide (4). Ainsi, les Avis Techniques peuvent proposer des solutions techniques diffrentes de celles dcrites dans le prsent Guide si les procds satisfont le critre de non participation massive de l'isolant thermique.44. Renseignements auprs du Service Scurit Feu du CSTB (01 64 68 83 33).Note de prsentation de l'dition d'origineL'objectif est d'viter qu'un usage accru des isolants n'aggrave sensiblement les risques des occupants :d'une part, dans l'appartement concern pendant une premire phase de l'incendie o il est seul intress ;d'autre part, dans la phase suivante, dans l'hypothse o les gaz et fumes rsultant de la dgradation thermique ou de la combustion se rpandent dans les circulations de l'immeuble ou se dgagent dans d'autres appartements.En effet, selon leur nature et leurs conditions d'emploi, divers isolants, notamment ceux de synthse, peuvent influer sur les risques des personnes en cas d'incendie en raison des phnomnes suivants :la prsence en revtement intrieur d'un isolant lger, non protg par un habillage adquat et qui, du fait mme de sa faible capacit calorifique, agit dfavorablement sur le dlai d'embrasement gnralis ;le caractre cellulaire ou la porosit et les caractristiques thermiques qui favorisent ventuellement la rapidit de la combustion et la propagation des flammes en surface lorsque l'isolant est mis nu.Ces effets peuvent conduire des dbits levs de chaleur, de fumes et de gaz toxiques (monoxyde de carbone ou autres gaz toxiques majeurs). Non seulement, les essais de raction au feu ne les prennent pas en compte, mais dans l'tat actuel des tudes et recherches, il n'est pas possible de procder une diffrenciation fine.Dans ce contexte, qui devrait voluer, l'on a retenu de dfinir les limites et conditions d'emploi des solutions constructives existantes. L'tat en sera priodiquement complt et entre-temps les conclusions du Groupe de Travail du CECMI feront l'objet de lettres d'accord. Une diffrenciation selon la qualit des isolants n'est pas exclue.Par ailleurs, il apparat utile de rappeler que les amnagements, les revtements et le mobilier peuvent avoir une influence marque. Toutefois, il faut noter que les peintures et papiers peints courants n'ont pas d'influence sensible sur les phnomnes.Il est galement rappel au sujet du dgagement de gaz dans d'autres locaux, que l'arrt du 5 janvier 1959 sur les essais de rsistance au feu prvoit que le dgagement de gaz inflammables par la face non expose est un critre requis pour les classements pare-flammes et coupe-feu(1).1. La dernire version de l'arrt sur les essais de rsistance au feu est celle du 3 aot 1999. Il est noter que le critre d'tanchit aux gaz inflammables n'est pas repris au plan europen.On est donc conduit poser un principe gnral d'habillage, des exceptions tant toutefois admises.En corrolaire, il convient que les habillages prsentent des caractristiques convenables vis--vis des risques envisags notamment en matire d'embrasement gnralis.Cet habillage est aussi ncessaire pour des raisons d'habitabilit et de durabilit, sauf pour quelques matriaux conus cet effet.Les habillages sont admis dans le prsent guide en tenant compte du comportement des isolants, de la conception des parois et des dimensions des surfaces recevant une isolation. On considre ainsi que les allges des faades vitres et les trumeaux de largeur modre, voisins des baies, sont des surfaces limites et peuvent tre traits de manire spcifique.En ce qui concerne les habillages en bois et panneaux drivs du bois, les rgles donnes sont inspires du DTU 31.2 Construction de maisons traditionnelles ossature en bois , mais exprimes en fontion des paisseurs de matriaux, la considration unique du classement M conduisant des variations d'paisseurs selon les fabrications, injustifies du point de vue de l'inertie thermique.Pour ces matriaux, une diffrenciation en fonction de leur classement en raction au feu a toutefois t considre, puisque le dlai d'embrasement gnralis dpend, toutes choses gales par ailleurs, de l'inertie thermique superficielle du local et de la participation des parois.Le comportement des solutions constructives dans la premire phase de l'incendie est apprci vis--vis d'un foyer localis. Dans la deuxime phase, il l'est en considrant un feu pleinement dvelopp intressant tout le local.Le critre pour les habillages est qu'ils jouent un rle d'cran, vitant un dgagement important de fumes et gaz dans les conditions d'chauffement de la courbe temprature/temps rglementaire :en premire phase,pendant au moins 1/4 h, pour toutes les familles d'habitation ;en deuxime phase, pendant au moins 1/4 h, pour les parois verticales en 3e et 4e famille, ce chiffre pouvant tre port par le CECMI 1/2 h dans certains cas ;pendant au moins 1/2 h pour les parois en plafond en 3e et 4e famille, ce chiffre pouvant tre port par le CECMI 3/4 h dans certains cas.Ce rle est apprci en fonction des informations existantes fournies par des essais semi-naturels en grandeur ou des essais au four.Les parois qui satisfont au critre de deuxime phase pour un 1/4 h satisfont donc aussi celui de premire phase.Ce rle d'cran constitue une notion non utilise jusqu' prsent en rsistance au feu. Sauf qu'elle n'intresse que l'habillage et non une paroi dans sa totalit, elle est rapprocher de l'ultimate integrity failure de la Recommandation ISO.834 dont on connat malheureusement la difficult la quantifier rationnellement lorsqu'il ne se produit pas de changements d'tat sur de courtes priodes de temps.Mais pour le problme en cause, tout autre critre (non dgradation thermique des isolants par exemple) est injustifi, l'essentiel tant d'viter la mise nu rapide de l'isolant sur des surfaces importantes. En d'autres termes, une participation de l'isolant limite n'a pas tre prise en compte dans ce problme.Concernant l'application des critres, on note pour les plafonds en premire phase, une situation gnralement plus favorable que pour les parois verticales. Si la surface intresse est plus grande, elle est moins sollicite thermiquement.Vis--vis de la deuxime phase au contraire, il est tenu compte de ce prchauffage gnral.Premire partie Gnralits1. Objet Le prsent Guide est tabli pour dfinir les conditions d'application des arrts concernant la scurit incendie dans les btiments d'habitation.L'isolation par l'extrieur n'est pas concerne par les arrts. Il est rappel qu'elle doit seulement tre examine en fonction des risques de propagation du feu d'un tage l'autre. De mme, les isolants placs en vide sanitaire ou dans les combles non amnags en pices principales ne sont pas concerns. Les indications donnes sont aussi valables pour les isolations ralises dans les cages d'escaliers, dans les parkings des btiments d'habitation et en sous-sol.Pour l'application de ce guide, le dernier niveau des btiments collectifs est assimil la premire famille.2. Rgles gnrales2,1 Habillages Sauf exceptions, les isolants sont recouverts par un habillage de protection. Habillage s'entendant ici par opposition revtement mince fonction dcorative et dure de vie limite, laiss dans un logement en location la libre disposition de l'occupant.Ces exceptions, qui ne dispensent pas de l'application du 2,2 ci-aprs, sont les suivantes :Les panneaux drivs du bois formant la fois isolation et habillage et qui chappent indiscutablement la catgorie des isolants de faible densit.Les plaques de laine minrale comprime, les panneaux de vermiculite ou perlite habillant une paroi d'un local (plafond normalement).Les plaques de fibragglos utilises couramment en plafond des sous-sols.Par ailleurs, sous rserve de l'application du 2,2, il est rappel que les laines minrales usuelles ont leurs conditions d'habillage dtermines par les seules exigences d'habitabilit.Les entrevous et plaques de polystyrne expans ignifug peuvent rester apparents en plafond des sous-sols des 1re et 2e familles d'habitation. Les entrevous devront faire l'objet d'une certification NF Raction au Feu. Conventionnellement, le classement M1 devra tre obtenu sur prouvettes de PSE de 60 mm d'paisseur.2,2 Inertie thermique et autres caractristiques des parois et habillages vis--vis des dlais d'embrasement gnralisLes risques de dlais d'embrasement gnralis courts doivent rester suffisamment faibles, ce qui suppose en particulier une inertie thermique minimale.Cette condition est rpute satisfaite : 2,21 Lorsque, dans un local, sauf sur une paroi (verticale ou plafond (1) l'on trouve des habillages d'isolant ou, si elles ne sont pas isoles, des parties superficielles de parois constitues par un matriau des types pltre en 10 mm d'paisseur au moins et de densit au moins gale 0,8, ou bton, ou matriau similaire.61. Cas des exceptions du paragraphe 2,1.2,22 Pour un local o sont utiliss des bois ou des panneaux drivs du bois sur toutes les faces que ce soit devant un isolant, un vide d'air ou qu'ils constituent une paroi de sparation, lorsque les paisseurs moyennes de l'ensemble de ces habillages sont : pour les matriaux ordinaires,suprieures ou gales 14 mm pour une masse volumique, suprieure ou gale 600 kg/msuprieures ou gales 18 mm pour une masse volumique infrieure 600 kg/mde plus, sur les parois sans isolant lger, aucun de ces habillages n'a une paisseur infrieure 12 mm si sa masse volumique est suprieure ou gale 600 kg/met 14 mm si elle est infrieure cette valeur ;pour les lments ignifugs dans la masse (classements en raction au feu " M1 et M2 ") aucun panneau ne doit avoir une paisseur infrieure :10 mm pour une masse volumique suprieure ou gale 600 kg/m12 mm pour une masse volumique infrieure 600 kg/mLes paisseurs moyennes peuvent avoir la mme valeur.pour toute solution mixte dans laquelle les habillages respectent soit les indications donnes sous le premier point, soit pour les panneaux drivs du bois, les paisseurs moyennes ci-dessus.2,23 Transmission du feu entre logements par l'intermdiaire de l'isolantla jonction entre les parois horizontales et verticales, le dispositif d'isolation thermique ne doit pas affaiblir les caractristiques de rsistance au feu et de non transmission du feu demandes pour les parois sparatives et les faades.En l'absence de justifications particulires, la continuit des isolants combustibles doit tre interrompue ces jonctions.2,24 Rgles de bonne constructionLes ouvrages doivent tre excuts conformment aux prescriptions des DTU et Avis Techniques.2,25 Installations lectriquesIl y a lieu d'appliquer les prescriptions correspondantes la norme C 15-100 et du DTU n 70.1.Deuxime partie Solutions constructives at au 1er dcembre 1990 (1)71. Il est rappel que les indications donnes s'ajoutent aux exigences de rsistance au feu ou de toute autre exigence rglementaire.1. Doublages de mursNdlR : Entre parathse : Familles d'habitation o elles sont utilisables 1,1. Doublages raliss l'aide de contre-cloisons autostables en maonnerie, carreaux de pltre, double plaque de parement en pltre sur rseau en nids d'abeille ou en bois et plus gnralement toute cloison coupe-feu 1/2 h(Toutes familles quel que soit l'isolant)1,2. Panneaux sandwiches lourds prfabriqus(Toutes familles)1,3. Pltre projet1,31. Sur polystyrne expans rainur paisseur du pltre 20 mm hors rainures(Toutes familles)1,32. Sur lige expans rainur paisseur du pltre 20 mm hors rainures(Toutes familles)1,33. Sur composites fibragglo-polystyrne expans paisseur du fibragglo intrieur 5 mm,paisseur du pltre 10 mm(Toutes familles)1,4. Complexes plaques de parement en pltre de 10 mm d'paisseur au moins, de hauteur d'tage, et isolant lger colls sur la maonnerie entre planchers, ou Habillages en plaques de parement en pltre fixes sur ossature ou tasseaux1,41. Isolant polystyrne expans, mousse phnolique, mousse polyurthanne, mousse polyisocyanurate, panneaux de fibres de bois lgers, laine minrale, lige expans(Toutes familles)1,42. Isolant mousse de PVC(1re et 2e familles)1,5 Habillages en bois ou matriaux drivs du bois fixs sur ossature ou tasseaux1,51 Isolant polystyrne expans, mousse phnolique, mousse polyurthanne, mousse polyisocyanurate, paisseur minimale de l'habillage(Toutes familles)Pour les panneaux ordinaires :14 mm pour masse volumique 600 kg/m18 mm pour masse volumique 1,3 MW), l'agent, responsable de la conduite de l'essai, peut dcider d'anticiper l'extinction afin d'viter un enfumage trop important de la halle d'essai. En tel cas, le procd est rput avoir chou l'preuve de justification.Dans le cas contraire, aprs extinction des braises rsiduelles du bcher et refroidissement l'eau du parement-plafond, les deux lments incombustibles, situs de part et d'autre du corps d'preuve, doivent tre dposs entre 18 min et 22 min afin de dconfiner le comble par sa face suprieure.Pour les oprations d'extinction anticipe et de dconfinement, les oprateurs doivent porter une protection respiratoire du type masque, de prfrence complet (avec visire) afin de disposer galement d'une protection oculaire.Puis il est procd, sans plus attendre, au dmontage du corps d'preuve afin de faire un bilan de l'tat de ses constituants.6. aluation de la performance du procdAprs essai, il est procd l'dition de l'volution temporelle, durant 15 min, des dbits de chaleur (kW), de fume(m2s-1) et de monoxyde de carbone (ls-1) ; ces deux derniers dbits sont calculs la temprature de l'coulement dans le conduit. Le dlai de transfert du prlvement de gaz aux analyseurs et de rponse est ajouter aux 15 min comptes partir de l'inflammation de l'alcool.Le dbit calorifique ne doit pas excder 1 MW durant plus de 1 min et en aucun cas dpasser 1,2 MW.Les variations des dbits de nuisances sont intgres sur 15 min afin d'tablir les quantits produites. La quantit de chaleur libre ne doit pas excder 400 MJ.La quantit de fume forme ne doit pas excder 300 m; de mme, le volume de CO libr ne doit pas dpasser 2 mLes valeurs mentionnes ci-dessus sont des quantits brutes : elles comportent la contribution du foyer primaire et celle du corps d'preuve, dont la largeur est conventionnellement limite 1,2 m.Outre ces critres quantitatifs, le parement plafond ne doit donner lieu ni chute massive, ni percement important avant 15 min.On entend par chute massive ou percement important la disparition du parement entre les deux pannes passantes les plus basses (pose sur 5 appuis) ou entre le petit pan et l'unique panne traversante (pose sur 3 appuis).L'occurrence d'un tel vnement correspond une mise nu de l'isolant laquelle, en raison de la rgression de la hauteur de la flamme primaire avant 15 min, peut ne pas tre suivie d'une combustion vive d'une couche combustible, constitue par exemple (ou issue) d'un isolant plastique alvolaire non ignifug.Liste des documents rfrencs#1 - Arrt du 31 janvier 1986 modifi relatif la protection contre l'incendie des btiments d'habitation#2 - Circulaire du 13 dcembre 1982 relative la scurit des personnes en cas de travaux de rhabilitation ou d'amlioration des btiments d'habitation existants#3 - Arrt du 5 fvrier 1959 modifi portant agrment des laboratoires d'essai sur le comportement au feu des matriaux#4 - NF C15-100-00 (mai 1991) : Installations lectriques basse tension - Avant-propos + Amendement A1 (septembre 1994) + Amendement A2 (septembre 1995) (Indice de classement : C15-100-00)Liste des figuresFigure de l'article : 4,11 Entrevous alvolFigure de l'article : 4,21 Plancher entrevous bton ou terre cuite avec table de compression coule en oeuvreFigure de l'article : 4,22 Plancher sans table coule en oeuvre, entrevous porteur ( paroi suprieure en bton paisse, ou double en terre cuite). Figure de l'article : 4,3 Plancher dalle bton coule en oeuvre sur entrevous composites des types suivants :Figure de l'article : 4,4 Plancher comportant au-dessous de l'isolant un plafond rapport constitu par un enduit pltre projet de 2 cm d'paisseur au moins sur un lattis mtallique fix au bton (suspentes, agrafage sur semelle bois, etc.)Figure de l'article : 4,5 Plancher comportant au-dessous de l'isolant un plafond rapport constitu par une plaque de parement en pltre spciale Feu, fixe l'espacement des rails ou des tasseauxFigure de l'article : 4,6 Planchers dalles pleines allges par des blocs d'isolant (planchers gnralement raliss partir de prdalles)Figure de l'article : 5,3 Composites forms d'un isolant et de plaques de parement en pltre ordinairesFigure 1 Figure 2 Liste des tableauxTableau de l'article : 5,2 Les parements intrieurs admis pour les cas viss aux paragraphes 5,21 et 5,22 sont donns au tableau ci-aprs