Cahier de la Radiocommunication Professionnelleradioproconnection.com/wp-content/uploads/2017/06/011CahierPRO.pdf · KATHREIN Bien connue comme spécialiste des antennes ... majeur

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CASSIDIANTH1nMagdalène disposait d’un stand au salonCritical Communications World. Nous y avons

découvert le mini portatif Cas-sidian TH1n qui ne manquepas d’attraits. Ce modèle “slim-line” est en service en Fin-lande, dans les Emirats ArabesUnis, mais aussi bien plus prèsde chez nous, dans plusieursvilles comme Bourges, Bor-deaux, Reims, … A souligner

qu’avec ce terminal radio, la société Cas-sidian a été félicitée et récompensée en ob-tenant le 21 mars dernier l’International Te-tra Recompense… Le TH1n s’est distinguécomme le plus petit terminal du monde four-ni par Cassidian. Il a battu quatre autresproduits de haute technologie & de hautesqualités. Il a été propulsé dans la catégorie“Meilleur Tetra Enterprise Product” ■

SYSOCOSpécialisée dans l’intégration et la mainte-nance de solutions de radiocommunications,la société Sysoco disposait d’un vaste standsur lequel il y avait affluence. On y parlaitradio, contrats en cours et projets de nou-veaux réseaux… ■

COAXIAUX RFSDans le monde des radiocommunicationsprofessionnelles on ne lésine pas sur la qua-lité des câbles coaxiaux, surtout lorsque l’ontravaille sur des fréquences très hautes.Ainsi, pour les faisceaux hertziens, pas ques-tion d’utiliser du coaxial de 11 mm, mêmes’il s’agit d’un modèle à très faible perte.Sur un présentoir de ce stand fort bienconçu, on pouvait découvrir la section et lastructure des différents types de coaxiauxcommercialisés… ■

KENWOODBien connue dans le monde amateur, Kenwoodest aussi présente depuis de nombreusesannées sur le marché professionnel. Desterminaux portatifs & mobiles, des bases &des relais figurent à son catalogue. Le standKenwood permettait de les découvrir… ■

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle news

2Cahier n°011 • • Radio PRO Connection

ANTENNE MOBILE CALEAROEn France, les véhicules de police sont désormais équipés del’antenne globe Calearo. Ressemblant à un gyrophare opaque,cette antenne multi bandes offre une protection contre le van-dalisme. Sur le stand Calearo, on découvrait qu’elle existe dansdiverses teintes, afin d’être assortie à la couleur dominantedes services utilisateurs : blanche pour la police, rouge pourles pompiers, bleue pour la gendarmerie, …

KATHREINBien connue comme spécialiste des antennespros fixes et mobiles, la société Kathreincolle aux marchés en innovant sans cesseet en sortant de nouveaux modèles adaptésà la demande et notamment au numérique.En témoigne cette antenne “Train” profiléeassociée à un boîtier préampli. Comme nousl’avions montré lors du dernier congrès

national des Sapeurs Pompiers, Kathrein,c’est aussi des duplexeurs et des baies decouplage sophistiquées que l’on rencontrenotamment dans des véhicules PC… ■

Spécial critical communications world 2013

Cahier de la Radiocommunication Professionnelle

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Basculez facilement en numérique grâce à la gamme VXD ! La série Vertex Standard VXD fonctionne sous le protocole numérique le plus usité

à travers le monde : le DMR. Vous aurez ainsi une compatibilité avec tout autreappareil fonctionnant en DMR, quelle que soit sa marque, mais également

la possibilité de converser en analogique avec votre parc existant !

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Quel avenir pour la LTE ?

En matière de réseaux mobiles, on entendde plus en plus parler du LTE, comprenez

le “Long Term Evolution”. Il s’agit de la nou-velle norme de téléphonie mobile, qui com-pile celles baptisées GSM/EDGE, CDMA2000,TD-SDMA et UMTS. Depuis octobre 2010, lesréseaux mobiles LTE sont commercialisés sousle nom plus connu de “4G”. C’est notammentle cas de l’opérateur français SFR. L’avantagemajeur de la LTE/4G réside dans le haut dé-bit (supérieur à 1 Gbit/s) qu’elle procure. Lestransmissions de données, de vidéo, … de-viennent aisées. Parmi les deux variantes dela norme LTE définies au niveau radio, l’Eu-rope via la CEPT (et donc la France) a retenula variante FDD (Frequency Division Duplexing)qui se distingue par l’emploi de deux bandesde fréquences distinctes : une pour l’émis-sion et une pour la réception. Les terminauxLTE peuvent être des téléphones (Smartphones),des tablettes, des clés modems USB ou toutautre type d’équipements fixes ou mobiles(GPS, ordinateurs, …). ■

Source : Wikipédia

KIT PORTABLEAstucieuse et bien pensée, cette station por-table dénichée sur un stand. Dans un élé-gant et robuste coffret, ont été intégrés d’uncôté l’alimentation par batterie, avec sonchargeur ainsi qu’une antenne souple surson support et de l’autre, un poste mobileavec son micro. Une cloison centrale sépa-re les deux et elle comporte une poignéeéchancrée de transport. ■

GAMMETETRAPOLSur son stand, EADS exposait sur un pan-neau sa gamme de terminaux portatifs etmobiles TETRAPOL. A savoir, ceux desti-nés aux forces de l’ordre (ACROPOL) et ceuxpour les soldats du feu (ANTARES). ■

Concrètement, SRi s’est tout naturellementengagée dans une action de sponsorisation

d’une classe de 3éme D du collège RaymondPoincaré de Versailles. On rappellera que lesélèves de quatrième et de troisième travaillentsur les systèmes automatisés. Ils connaissent doncles concepts de chaîne d’information, les cap-teurs, les actionneurs, la partie programmable,la partie opérative, la partie commande, le câ-blage, … A la fois pédagogique et technolo-gique, le concours ROBOTEK ambitionne d’aiderles élèves à mieux appréhender le monde de l’en-treprise et à s’investir dans la gestion d’un vraiprojet. L’objectif de chaque classe participanteest de réaliser, selon un cahier des charges trèsprécis, un robot capable d’évoluer sur différentsplateaux de jeux (poutre, labyrinthe, slalom, …)lors d’un concours. Le concept vise à associerune entreprise locale et une classe afin de créerune véritable équipe menée par un chef de pro-jet entreprise.

LES MOTIVATIONSComme l’explique leur professeur de technolo-gie “ROBOTEK est un projet de robotique quirentre dans le cadre de l’enseignement de la tech-nologie en collège et en classe de troisième. Ladémarche du projet commence pour les élèvespar l’établissement d’un cahier des charges vi-sant à concevoir et fabriquer un robot capablede réussir un certain nombre d’épreuves”. L’idéede départ consiste à analyser le cahier descharges, puis à écrire les différentes fonctions deservice et à y apporter des solutions techniques.On précisera que les élèves ont travaillé avec latechnologie Lego Mindstrom NXT. Les différentesétapes se sont enchaînées comme suit : des-cription du besoin ; détermination des fonctionsde service ; détermination des critères de cesfonctions ; choix des solutions techniques ;conception du robot ; analyse du comportementdu robot & validation des solutions techniqueschoisies ; programmation ; test du robot et ana-lyse des performances obtenues ; Fabrication dudesign du robot ; Participation à l’épreuve finale.

SYNERGIEPour l’entreprise partenaire, cela implique de par-ticiper aux frais de conception du robot d’uneclasse. L’apport de composants est possible. Unchef de projet entreprise se trouve détaché pourrencontrer la classe au collège une à quatre foisdans l’année. L’entreprise s’engage à ouvrir sesportes aux élèves dans le cadre d’une visite pro-grammée avec le collège. Pour ces derniers, cela

constitue une occasion de découvrir des métiersliés à des domaines qui les passionnent. A noterque la classe dont les deux projets ont été sou-tenus par SRi s’est respectivement positionnéeen huitième et en dixième position sur 20. ■

Avec la technologie qui évolue sans cesse, force est de constater que les domaines de l’électronique, de larobotique, de l’informatique et de la radio tissent entre eux des liens de plus en plus étroits. Pour les jeunes,maîtriser tout cela, commence sur les bancs de l’école. Parfaitement consciente de cette situation, ladirection de la société SRi a jugé opportun de donner un petit coup de pouce au concours ROBOTEK 2013.

SRi s’implique dans la 7eme édition du concours Robotek




Les systèmes de radiocommunications jouent un rôle primordial dans le domaine de la sécurité. Icom, viason distributeur normand EMG, ne compte plus les exemples dans lesquels son matériel a été mis àcontribution. En témoignent ces deux cas, retenus parmi tant d’autres…

Un grand laboratoire pharmaceutique ayant son site im-planté en Eure et Loire recherchait une solution radio per-

mettant d’établir des communications dans les sous sols etles gaines techniques de son établissement. Après avoirmené une réflexion sur les différentes possibilités tech-

niques (téléphone sans fil, GSM, …), et compte tenu desbesoins exprimés, le distributeur normand a préconiséla mise en place d’un système de radiocommunica-tion professionnelle de type PMR. La solution propo-sée et qui a été retenue par le laboratoire, a privilé-gié une certaine simplicité s’accompagnant d’unerapidité dans sa mise en service. Un réseau radioreposant sur un relais a été monté. Ce dernier a étéinstallé sur le bâtiment. Sa présence a offert une

couverture radio de l’ensemble du site, y compris bien sûrdes sous sols. Plusieurs terminaux de type portatifs ont étéfournis aux intervenants. Désormais, ils communiquent entreeux dans d’excellentes conditions. On précisera que le relaisest un Icom IF-FR6100. Quant aux portatifs, il s’agit d’IC-F61V. La solution radio répond aux attentes duclient tout en offrant une qualité de service irré-prochable. Parmi les avantages de la solution re-tenue, on soulignera l’emploi de postes com-pacts, robustes, étanches, offrant de nombreusesfonctionnalités (vibreur, …). Les communicationss’établissent de manière instantanée. Le réseause distingue par sa grande fiabilité, tout en re-présentant un coût d’investissement compétitif.

Solutions de sécurité avec ICOM

Communiquer dans des sous sols

Communiqueren milieu hostile

Au quotidien, les employés d’une grande entreprise de manutention et de le-vage implantée en Basse Normandie rencontraient des problèmes de

brouillage au niveau des communications entre les différents intervenants quiévoluaient sur un même site. D’une part, l’évolution de nombreux équipementsengendrait de forts parasites. En outre, les fréquences utilisées étaient pol-luées. Ces perturbations avaient notamment pour conséquence de rendre lescommunications inaudibles. Il en allait de la sécurité même des personnels etcela engendrait des risques d’accident lors des opérations de manutention etde levage. Il a été décidé d’abandonner le système analogique des portatifsPMR 446 et d’opter pour la solution proposée par le distributeur normand. Suite

à une analyse technique de la situation réalisée lors d’une visite approfondie dusite, ses techniciens avaient recherché d’où venaient les parasites. Ils avaient alors identifié qu’ils étaientprovoqués par les engins des différents véhicules de levage équipés de nombreux instruments électriques.Il avait été également mis en lumière que, ces engins étant susceptibles d’intervenir sur des sites industriels,la présence de perturbations régulières n’était pas à exclure. Plusieurs sites où opèrent cette entreprise ontété équipés de portatifs Icom IC-F4162DS, terminaux PMR numériques au standard dPMR. Ils permettentdes communications plus claires et moins sensibles aux parasites. Le parc comprend pour l’instant déjà unebonne quinzaine d’appareils. Les utilisateurs se félicitent de disposer désormais de communications sécu-risées (le numérique apporte une meilleure confidentialité), tout en offrant une audio de qualité. Enfin, la pré-sence d’un système de traitement de la voix permet de réduire les bruits environnants pour une meilleurerestitution de cette dernière. ■


sa boucle réalise en aluminium atteint un dia-mètre de 80 cm. Ce qui demeure finalementassez raisonnable et même discret, une fois ins-tallée sur un mât. Néanmoins, beaucoup d’initiés

penseront qu’il s’agit d’une antenne gonio…Pour que cette antenne de réception puissese retrouver exposée aux intempéries sans

problème, il a fallu que son fabricant prennetoutes les dispositions nécessaires afin de luigarantir une parfaite étanchéité. En outre, il s’agitd’une antenne active. Comprenez par là qu’elleest munie d’un dispositif de pré-amplification.D’où la nécessité de l’alimenter et de lui adjoindreun petit coffret également étanche placé à sabase. Le circuit de préamplification, gratifié d’unesystème à faible bruit, lui offre un gain de 20 dB…

MONTAGE A la base de la boucle de l’antenne AOR LA-800, prend place un coffret gris étanche (ABS) audos duquel une plaque servira à la fixer contre unmât. Des brides assureront son immobilisation.Elles sont surdimensionnées et peuvent s’adaptersur un mât dont la section peut aller jusqu’à 60mm. La face avant du coffret renferme le circuitde pré-amplification. Une porte est montée surdes charnières. Elle s’immobilise par deux verrousà clipser, ce qui facilite son ouverture. Elle possèdemême un système de joint lui assurant une par-faite étanchéité, preuve que rien n’a été laissé auhasard. La partie inférieure du boîtier recèle deuxorifices par lesquels passeront les deux cordonsde liaisons qui iront jusqu’au shack radio. A sa-voir, le cordon coaxial et le cordon de télécom-mande. Ils sont fournis d’origine et atteignent unelongueur d’environ 10 m. Ils viennent se raccor-der à l’intérieur du coffret. A noter que la prisecoaxiale adopte le standard BNC. Quant à la té-lécommande, elle opte pour le standard RJ 45.

ORIENTATION DE L’ANTENNEOn l’aura deviné, s’agissant d’une antenne cadre,elles offre les propriétés d’une directive. De ce fait,afin de pouvoir bénéficier de cette spécificité, l’an-

Connue et réputée dans le domaine de la réception, la firme AOR n’hésite pas à proposer au sein de soncatalogue des antennes de réception de type boucle cadre. Dédié à la réception, le modèle LA-800 qui est unmodèle très haut de gamme couvre une vaste plage de fréquences. Si les organismes officiels et lesAdministrations figurent souvent parmi les utilisateurs, quelques passionnés de réception très exigeants s’yintéressent, bien qu’elle soit très onéreuse. Découvrez son test grâce à la société PROSIC qui lacommercialise et nous en a procuré un exemplaire.

Antenne RX

Boucle cadre AOR LA-800Par Hugues Lepillier


La technologie des antennes cadres n’estpas nouvelle ! Qui ne se souvient pas desanciens gros récepteurs à lampes de sa-lon sur lesquels trônait souvent une antenneintérieure de type cadre. Cette dernière pouvaitêtre pleine ou seulement composée d’une sorted’armature sur laquelle était enroulé du fil… L’unde ses avantages relevait de son faible encom-brement par rapport à une antenne extérieure detype long fil, par exemple ! S’y ajoutaient sa sim-plicité d’utilisation et surtout sa faculté d’êtreorientée dans n’importe quelle direction. Ce quipermettait d’optimiser la réception et de ré-duire au mieux les perturbations engendrées pardes signaux parasites. Comme toutes les antennesintérieures, l’antenne cadre souffrait de l’envi-ronnement de son implantation (proximité de bé-ton, de masses métalliques, …). Spécialisée danstout ce qui touche à la réception, la firme AOR

s’était intéressée à ce genre d’antenne intérieure.Au fil des années, plusieurs modèles sont appa-rus à son catalogue. On citera par exemple la fa-meuse AOR LA 320…

ANTENNE EXTERIEUREPremière grande particularité de l’AOR LA-800 -et c’est même très rare pour ce type d’aérien -elle a été conçue pour s’installer non pas à l’in-térieur, mais à l’extérieur ! Son cadre, ou plutôt



tenne AOR LA-800 nécessitera de pouvoir êtreorientée. Vouée à prendre place sur un mât etdonc montée sur le toit de la maison ou de la ter-rasse d’un immeuble, il ne saura être question devenir l’orienter. Donc, l’emploi d’un rotor s’impo-sera. Compte tenu de son poids assez modesteet de sa prise au vent qui n’est pas non plus trèsimportante, un rotor classique d’entrée de gammesuffira. Sous réserve que l’antenne ne se trouvepas montée au sommet d’un pylône et donc ex-posée à de violentes rafales de vent. La télécom-mande du rotor sera câblée de manière à pouvoirse retrouver à côté du boîtier interface de com-mande de l’antenne. Attention, la LA-800 devraêtre écartée de toute masse métallique, même s’ils’agit d’autres antennes. Il faudra la positionneren haut du mât ou du pylône. Sinon ses perfor-mances seraient considérablement altérées.

INTERFACE DE COMMANDEAu niveau du shack radio, prendra place un petitboîtier de commande. A peine plusvolumineux qu’un paquet decigarettes, il se contente de troiscommandes sur sa face avant.Un poussoir rond et de teinte rougecorrespond à la fonction marche-arrêt. Quant aux deux boutons ilsservent respectivement à sélection-ner une des six bandes ( 1 = 150 à850 KHz ; 2 = 550 KHz à 2,9 MHz ;3 = 2,3 à 7,3 MHz ; 4 = 5 à 17 MHz ;5 = 15 à 30 MHz et 6 = OTHERS) et àaccorder le signal “TUNING”. Ce quiconfirme que cet ensemble est sur-tout conçu pour la réception de labande HF entre 150 KHz et 30 MHz.Même si l’on peut monter jusqu’à500 MHz avec la position 6. Sur lechâssis arrière, deux prises permet-tront de raccorder le cordon RJ 45de la commande à distance et l’ali-

mentation procurée par le petit bloc secteur livréd’origine. Assez curieusement et cela méritait d’êtrerelevé, le coaxial ne transite pas par ce boîtier : ilira directement se brancher sur le récepteur.

PERFORMANCES Pour nos tests nous avons associé l’antenne ànotre récepteur Icom IC-R8500. Comme nousl’avions quelque peu deviné, c’est surtout la bandeHF entre 0 et 30 MHz que cette antenne AOR-LA800 favorise et sur laquelle elles se montre sur-prenante. En effet elle est capable de rivaliser avecdes antennes bien plus encombrantes. A l’évi-dence son préamplificateur, son système de sé-lection des bandes et son réglage fin “TU-NING” ont fait l’objet d’une étude approfondieet d’une mise au point minutieuse. Pour exploi-ter au mieux les possibilités de cette antenne cadreextérieure, il faudra sélectionner la bonne gamme,et ajuster tout doucement

le bouton “TUNING” présent sur le boîtier in-terface. L’effet directif, commandé grâce à un ro-tor, se montre extrêmement utile. Il permet dedéterminer la position qui procure les meilleursrésultats, mais aussi celle qui réduit les interfé-rences… A signaler qu’au delà de la bande Avia-tion, l’antenne cadre n’était pas à même de ri-valiser sérieusement par rapport aux performancesobtenues avec notre double discone de référence.Ce qui est assez normal.

AMELIORATIONSC’est la règle, même avec les antennes et les ré-cepteurs les plus sophistiqués la ligne coaxialejoue un rôle non négligeable. Or, le coaxial livréavec l’AOR LA-800 est de faible section. En outre,sa longueur n’atteint que dix mètres. Lorsque l’onaura besoin de dépasser cette limite, il ne faudrasurtout pas se laisser tenter par l’emploi d’unadaptateur et donc d’une rallonge…Par ailleurs,cela peut expliquer les résultats moins attractifsen VHF & UHF. Il se pourrait que des pertes consé-quentes soient générées par le recours à des adap-tateurs et à du coaxial 6 mm. L’idéal serait de mo-difier le branchement dans le boîtier étanche afind’autoriser le passage d’un coaxial 11 mm à double

blindage et à faible perte. Recommandationqui sera d’autant plus importante que l’utili-sateur de cette antenne de réception mon-tera en fréquence, et même au delà de labande VHF des 170 MHz… On pourra aussi,se munir d’un coaxial à faible perte mais desection proche de celle des 6 mm. Ce quisolutionnera le problème du standard “BNC”de la prise … De même le câble pour la té-lécommande sera lui aussi prolongé. Dansl’éventualité de la réalisation d’une ral-longe, la liaison devra bénéficier d’une

excellente étanchéité, par exemple à l’aidede gaine thermo. ■

CARACTÉRISTIQUES

MARQUE : AORRÉFÉRENCE : LA-800> Catégorie : réception active> Type : Cadre > Bandes couverts : 10 KHz à 500 MHz> Sélecteur : à 6 bandes > Préampli : ajustable> Gain maxi : 20 dB> Diamètre du cadre : 80 cm> Matériau employé : aluminium> Section du tube : 20 mm > Poids de l’antenne cadre + boîtier : environ 1,5 kg> Etanchéité : résiste aux intempéries et à la poussière (IP 65)> Température d’utilisation : -10 à + 60° C > Poids du coffret interface de contrôle : 240 g> Dimensions : 120 x 38 x 101 mm> Alimentation : 9 à 16 volts> Consommation : de 14 à 100 mA> Section du mât support : jusqu’à 60 mm> Accessoires fournis : cordon de commande de 10 m ;

coaxial de 10 m avec prises BNC ; boîtier de contrôle ; 2 brides pour montage sur mât ; adaptateur secteur 220 volts


les forces de l’ordre ainsi que les services de se-cours. Il sera numérique, et crypté de bout enbout. Il aura pour objectif de couvrir tout le ter-ritoire, mais dans des zones peu sensibles, il pourras’appuyer sur la présence d’un réseau grandpublic. Avec l’existence des réseaux numériquesTETRA, déjà déployés dans le monde, les utilisa-teurs ont découvert qu’ils pouvaient bénéficierd’une qualité de service parfaite pour les com-munications en phonie (voix). Par contre, à uneépoque où tout le monde se trouve de plus enplus connecté à Internet, y compris avec des Smart-phones et des tablettes, la qualité et l’importancedu débit deviennent essentielles. Or, pour four-nir aux forces de sécurité et de secours des fonc-tions d’échanges de data/données (vidéos, pho-tos, cartes, plans, fichiers, …) un débit conséquentest indispensable. Le Public Safety doit donc s’ap-puyer sur la 4G ou LTE.

LE CONCEPT DE VOITURE DEPOLICE DU FUTURLes ingénieurs se sont fixés pour objectifs de fairebénéficier l’officier de police de tout ce que peu-vent offrir les technologies de pointe. Ainsi, ils sesont efforcés d’équiper la voiture de police du fu-tur, des dernières avancées, “comme des réseauxde communications intégrés au véhicule”, commeun hotspot qui s’assure que le travail peut être

effectué correctement à l’intérieur et à l’extérieurdu véhicule, avec si besoin le recours à des ter-minaux sans fil de type smartphones ou tablettes.Véritable assistant de l’officier de police, laplate forme informatique de télécommunicationsdu véhicule “est intégrée dans le contrôleur CAN(Controler Area Netwoork). Elle permet le contrôledes fonctions clés de la radio TETRA, ainsi quedes fonctions policières classiques, comme la ges-tion des signalisations lumineuses et des sirènesgrâce à un simple bouton. Le policer ainsi équipé“dispose d’un partenaire virtuel qui évalue l’en-vironnement grâce aux ANPR (Automatic Num-ber Plate Recognition), des systèmes de recon-naissance des plaques d’immatriculationautomatiques et aux caméras de vidéo surveillance”.Enfin, avec “les applications d’analyse de don-

Lors du “Critical Communications World” qui s’est tenu à Paris-Villepinte, Motorola Solutions en a profité pourprésenter en avant première son nouveau prototype baptisé “voiture de police connectée - voiture de police dufutur”. En l’occurrence, une Mercedes, véhicule de patrouille bourré de technologies ultra modernes… un pro-totype, fruit de cinq années de recherches sur le terrain, d’études et de simulations, qui devrait équiper pro-gressivement les policiers américains ainsi que d’autres pays séduits… En Europe, ce concept est encore jugécomme avant-gardiste, pour ne pas dire futuriste… Et pourtant, avec l’arrivée de la 4G ou LTE, les nouvellesapplications induites deviendront réalité, probablement plus vite qu’on ne le croit …

Le concept MOTOROLA “VOITURE DE POLICE CONNECTEE”


Par Philippe Gueulle

Depuis la tragédie des tours jumelles, lesEtats Unis n’ont pas ménagé leurs effortsafin de renforcer considérablementleur sécurité intérieure. Dans ce cadre, lessystèmes de radiocommunications analogiquesqui avaient montré leurs limites et même leursfailles dans cette situation extrême, notammentdurant les opérations d’évacuation et de sauve-tage des victimes, ont été totalement remaniéset surtout perfectionnés. Les réseaux radio étaientvite devenus saturés, face à l’affluence des in-tervenants et à la multiplications des urgences.Puis, ils avaient été fortement affectés par la pertedes relais principaux dont les antennes étaientmontées sur les tours… qui s’étaient effondrées! Il a été décidé au plus haut niveau de dresserun état des lieux des systèmes existants de ra-diocommunications, dont le rôle se montre pri-mordial dans ce type de situation. Puis, des pro-positions de modernisation ont été préconisées…Avec à la clé, le développement de nouveaux sys-tèmes de radiocommunication offrant des débitsconséquents, notamment liés à des applicationsde vidéo protection sans fil…

LE “PUBLIC SAFETY”Chez les américains, un nouveau concept bap-tisé “Public Safety” est apparu. Il s’agit d’unréseau qui sera partagé, car voué à accueillir toutes


nées intuitives intégrées sur des postes de travailembarqués, les officiers de police pourront re-cevoir la bonne information au bon moment”.

VOITURE & BULLE TACTIQUEEn pratique, la “voiture de police connectée”se comporte un peu comme un mini relais mo-bile. Elle crée autour d’elle une bulle tactique ra-dio, au service du policier et de ses collègues ba-sés au poste de commandement. L’idée maîtresseest de lui faciliter le travail, d’accroître sa sécu-rité, mais aussi son efficacité. Les équipementsélectroniques embarqués (radio, informatique,…) sont extrêmement impressionnants. Il suffitde découvrir ce que dissimule la malle arrière dela Mercedes, par le biais de panneaux superpo-sés… L’équipement renfermé est à peine imagi-nable ! Grâce au débit de la 4G/LTE, la vidéo estomniprésente. D’ailleurs, en y regardant de trèsprès, on trouve un peu partout des caméras in-tégrées et dissimulées dans la carrosserie. Il y acelles qui lisent les plaques d’immatriculation etdétectent instantanément les voitures volées.Celles qui entourent la voiture et retransmettentdes images de l’environnement aux collègues dela salle radio. Il y a aussi celle qui est plaquée del’intérieur contre le pare brise. Cette caméra filmece que voit le conducteur et procure une vidéod’ambiance bien utile en cas de poursuites, parexemple. Une autre peut montrer ce qui se passeà l’arrière du véhicule. Dans le hayon arrière, il ya encore une caméra. De type “épingle”, ellefilme ce qui se passe lorsque le coffre est ouvert.

Enfin, sur la planche de bord, un mi-cro d’ambiance couplé à une camérapeut retransmettre ce qui se passe àl’intérieur de l’habitacle.

SECURITE DEL’INTERVENANTL’équipement individuel du policiersera relié à la bulle tactique de savoiture. Si son portatif ne passe pasen liaison directe (via les relais) avecla salle de commandement, il peut

alors établir une communication, à travers la bulletactique de sa voiture. Lorsqu’il en descend, unecaméra vidéo retransmet tout ce qu’il voit. Ellepeut aussi montrer tout ce qui peut lui arriver,avec les personnes venues à son contact. Adistance, ses collègues peuvent entendre ce quise passe, sans qu’il ait même lancé appel avecson talkie-walkie ! Le niveau de sophisticationest tel que cela va même jusqu’à le munir d’uncapteur spécial qui relève les battements de soncœur et retransmet automatiquement ces infos…Qu’il soit stressé, ou pire, victime d’une agres-sion et blessé : toute ces données seront spon-tanément retransmises en temps réel. On peutmême imaginer qu’en arrivant sur un accident,il pourra filmer une blessure grave afin de demander

conseil à un médecin urgentiste en attendantqu’une équipe médicale se présente sur les lieux…

UN BEL AVENIR MONDIALDe la particularité des Etats Unis, qui fait que lespoliciers patrouillent très souvent seuls à bordde leurs véhicules, d’importantes avancées pour-raient en découler pour leurs homologues eu-ropéens, bien que leur culture soit différente.Généralement, ils patrouillent à plusieurs poli-ciers, mais chacun d’eux n’est déjà pas systé-matiquement équipé d’un portatif radio. Que lesliaisons soient en mode analogique ou en modenumérique, les débits actuels sont dans la ma-jorité des cas incapables de transmettre de lavidéo ! Les équipements électroniques dont dis-poseront les américains, constitueront autant deprécieux systèmes d’assistance dans leurs mis-sions au quotidien et d’amélioration de leur ef-ficacité. La création de bulles tactiques 4G/LTEautour des véhicules de patrouilles ne peut quesatisfaire tout le monde : le policer sur le terrain,mais aussi sa hiérarchie qui suit en direct com-ment évolue la situation. Sans compter, les gar-diens des libertés individuelles qui pourront vé-rifier par le biais d’enregistrements que le policiern’a pas outrepassé ses droits ou bien au contrairequ’il a été agressé et par qui. ■



Ces antennes directives VHF sont de typeYagi à 2, 3, 4, 5 et même 6 éléments.Elles sont réalisées en aluminium. Jusqu’aumodèle à 4 éléments, elles bénéficient d’une fixa-tion arrière. Tous les éléments en tube, commeon le remarquera sur nos photos, sont munis debouchons afin d’assurer leur parfaite étanchéité.Une grande plaque en aluminium prend place àl’arrière du boom. Tubulaire, ce dernier adopteune section de 28 mm. Quant aux trois éléments(réflecteur, radiateur et directeur), égalementtubulaires, ils sont en 15 mm. Ils se fixent sur leboom chacun avec une plaque et deux bridesd’immobilisation. Il en résulte une robustesseexemplaire. Le système de fixation avec desplaques permet de choisir librement entre unepolarisation verticale ou horizontale. Avantagede bénéficier d’une fabrication artisanale, chaqueantenne est taillée en fonction de la fréquencecommuniquée par le client lors de sa commande.En outre, des repères colorés sont apposés. Ils

indiquent précisément les emplacements où ilconviendra de placer chacun des trois radians lelong du boom.

ASSEMBLAGEOn commencera par répertorier les différentséléments et accessoires constitutifs de cetteantenne, afin de s’assurer qu’il ne manque rien.On montera les trois plaques avec, à chaque foisdeux brides, en plein milieu de chaque élément: réflecteur (rouge), radiateur (blanc) et directeur(bleu). Puis on posera les brides de l’autre côtédes plaques sans trop les serrer. Elles serviront àfixer chacun des trois éléments le long du boomen leur milieu. Là encore, d’autres repères colorésseront très utiles pour les positionner au bonendroit. Il faudra ensuite s’assurer de leur parfaitalignement. Restera pour terminer la phase d’as-semblage de l’ITA 3PMR à monter le gammamatch (photo) qui prendra place sur le radiateur(blanc). La barrette mobile servant au réglage

correspond à la partie verticale à droite sur lecroquis. Elle se trouve immobilisée par deuxboulons avec des contre écrous : une en haut etune en bas. D’origine, on la positionnera entreles deux repères de couleur, qui correspondentaux positions pré-règlées. Avant de procéder auxmesures et aux réglages minutieux, on retirerales deux adhésifs.

MONTAGEL’antenne ITA 3PMR sera fixée sur son supportvertical à l’aide des deux grosses brides. On s’as-surera que le montage respecte bien un angleparfait de 90°. L’antenne sera pointée en direc-tion de la station avec laquelle on trafiquera,dans le cas d’une polarisation verticale, qui estle plus fréquent. A signaler que dans le domainePro, l’emploi d’un rotor est extrêmement rare.Le coaxial sera raccordé à l’antenne par le biaisd’une prise “N”. On protégera ce branchementdes intempéries avec de la gaine thermo. Ducâble coaxial de type 11 mm à faible perte 50Ohms sera impérativement employé. Une foismontée à sa place définitive sur le mât, on raccor-dera un contrôleur comme notre fidèle Rig Expertafin de vérifier les bons réglages de cette antennedirective VHF. Sur la fréquence centrale, le tosdevra se montrer aussi faible que possible. Dansla négative, on déplacera le stub du gammamatch jusqu’à ce que les valeurs obtenues devien-nent satisfaisantes.

PERFORMANCESLes antennes directives sont réputées pour offrirdes bandes passantes assez faibles. Il n’empêcheavec l’ITA 3PMR on pourra tabler sur 2 MHz avecun tos maxi de 1,7 aux deux extrémités. Avecune valeur de tos de 1,5, la bande passante seréduira à environ 1 MHz. Quant aux valeurs idéalesde 1,1 et de 1,2 aux deux extrémités, elles limi-tent la bande passante à seulement 150 KHz, cequi est très correct. Par rapport à une antennefixe omnidirectionnelle, le gain et la directivitéde ce modèle ITA 3PMR feront la différence danscertaines situations. Ainsi, l’on pourra attaquerun relais éloigné ou établir une liaison avec une

Dans le domaine Pro, il devient de plus en plus rare de dénicher des antennes fixes de fabrication française.Pourtant, en région parisienne, ITA réalise artisanalement des antennes directives VHF & UHF. Sous réservede le préciser à la commande, elles seront taillées sur la fréquence désirée. Ce qui constitue un gage de perfor-mances optimisées. Nous avons retenu l’exemple de l’ITA 3PMR, une directive VHF à trois éléments pouvantfonctionner entre 150 et 174 MHz, que nous avons fait régler sur 160 MHz.


Antenne

YAGI VHF PRO ITA 3PMR


station fixe injoignable avec une GP ! Selon lecas, on opèrera en polarisation verticale ou hori-zontale. Lors de nos essais, en polarisation verti-cale un réel gain déterminant a été relevé enpassant sur cette directive. Pourtant nous nedisposions pour réaliser nos essais que d’un coaxial11 mm de type “RG 213” doté de “PL 259 ”,ce qui nous a contraint à employer un adapta-teur “N-PL” ! Des pertes conséquentes affec-taient donc nos tests.

COUPLAGE Dans certaines circonstances spéciales, le gaind’une seule antenne directive, quand bien mêmes’agirait-il du modèle à six éléments (donc de laversion de la directive VHF ITA 6PMR la plus perfor-mante) ne suffira pas pour établir une liaisonpermanente entre deux stations fixes, ou parexemple pour attaquer un relais éloigné depuisune station fixe. Une solution technique efficaceet connue des Pros existe alors. Elle consiste à

coupler deux antennes similaires superposées (etréglées sur la même fréquence), c’est à diremontées l’une au dessous de l’autre. Le recoursà un coupleur adapté s’impose afin de conserverune impédance correcte. Un dispositif qui accroîtencore le gain et permet de repousser les limitestechniques (de portée notamment) d’une instal-lation classique. ■

CARACTÉRISTIQUES

ITA 3 PMR> Type : Directive Yagi > Nombre d’éléments : trois> Gamme : VHF > Bande de fréquences : 150-174 MHz> Bande passante : 1 MHz (avec 1,5 de tos maxi)> Tos mini : 1,2 sur 150 KHz > Matériau employé : aluminium> Polarisation : verticale ou horizontale > Gain : 6,3 dB> Rapport avant/arrière : 28,2 dB> Puissance admissible : 500 watts PEP> Encombrement : 0,88 x 0,79 m> Longueur du boom : 890 mm> Section du boom : 28 mm> Brides du boom : 32 mm> Longueur des trois éléments : 930 mm ; 875 mm & 795 mm > Section des éléments : 15 mm> Brides des éléments : 28 mm> Fixation : arrière> Section maxi du mât : 48 mm environ (brides de 50 mm)> Réglage : par gamma match> Connectique : “N”



En préambule, il paraît important d’in-sister sur le fait que dans le domaine del’événementiel et des moyens radiomis en œuvre, dès qu’une certaine importancede l’activité est atteinte, la sécurité (des biens etdes personnes) ne peut être assurée efficacementqu’avec des moyens professionnels. Certes, pourde petites manifestations (courses cyclistes, ran-données à rollers, courses à pied, notamment)des liaisons par CB ou avec des portatifs PMR 446peuvent suffire. Lorsque la radio joue un rôle ca-pital pour assurer la sécurité des participants àune activité (pilotes des voitures dans un rallye,par exemple) comme celle des spectateurs, et quela configuration géographique s’avère complexe,des réseaux pros doivent être mis en œuvre. Ilsdoivent se montrer performants, ne pas risquerd’être brouillés et ne pas devenir muets en casde panne de courant ! Quant aux postes (mo-biles et portatifs) employés, ils doivent disposer,selon le cas d’une batterie de secours ou d’accusde rechange. L’expérience de Pros de la radio per-met aussi de prévoir d’éventuelles défaillances etde disposer là où il le faut de matériel de rem-placement. En cas de panne ou de problème tech-nique, leur réactivité doit être instantanée…

LES SPECIFICITES DE DIEPPE Compte tenu de la complexité géographique dela région, de simples relais professionnels clas-siques VHF ou UHF ne suffisent pas et encoremoins la CB, pour offrir à la fois une couverture

correcte des différentes épreuves ain-si que des liaisons fiables (de bonne qua-lité et permanente) avec le PC. Car, la ville deDieppe présente la particularité de se situer dansune cuvette. Or, le PC course, centralisant toutesles informations (activé par les responsables durallye aptes à prendre toutes les décisions), setrouve basé dans les murs de l’hôtel Mercure, enbord de mer. Au fil des années, le président del’association Dieppe-Rallye, M. Hubert Vergno-ry et son staff ont conclu qu’en raison de la confi-guration géographique spécifique, il fallait faireappel à des pros de la radio pour s’assurer unefiabilité exemplaire des liaisons radio. Non seu-lement on retrouve Joaquim, lespécialiste normand en la matiè-re pour l’ASA Haute Normandie(que nos lecteurs connaissentpour l’avoir déjà vu dans de pré-cédents reportages). Il met à dis-position des organisateurs du Ral-lye de Dieppe deux relais VHF(Kenwood & Motorola) ainsiqu’un parc notable de postes,comprenant des mobiles GM 360et une soixantaine de portatifs

Motorola GP 380 et GP 340. Mais,cela ne suffit pas ! Jean-François, avec son

association Sports Loisirs Promotion vient le ren-forcer. Il se charge de mettre en place deux re-lais VHF supplémentaires (Alcatel), ainsi quequatre bretelles (en UHF fonctionnant sur le prin-cipe du dos à dos) permettant de commander etde trafiquer sur l’ensemble des relais VHF depuisle PC.

LE “PC MERCURE” Au rez-de-chaussée de l’hôtel Mercure, unesalle de conférence est dédiée au PC course (pho-tos). Autour de tables disposées en rectangle, sont

Dans le domaine de la compétition sportive, le rallye automobile constitue l’une des activités qui nécessite lamise en place d’un dispositif de sécurité complexe. De fait, non seulement les équipages (pilotes et naviga-teur) sont concernés, mais il en va aussi des spectateurs toujours avides de se placer au plus près de lacourse… En Normandie, les organisateurs du Rallye de Dieppe qui compte plusieurs épreuves spéciales nebadinent pas avec la sécurité. Les radiocommunications y jouent un rôle majeur. A telle enseigne que sanscouverture radio d’une épreuve, celle-ci serait irrémédiablement annulée ! Nous avons accompagné les Prosqui installaient ces moyens radio temporaires, puis le lendemain nous nous sommes rendus sur les “spéciales”…

Dans les coulisses du

RALLYE DE DIEPPEPar Philippe Gueulle


16Cahier n°011 • •

rassemblés tous les responsables du Rallye. Outredes moyens téléphoniques filaires classiques né-cessitant la pose de lignes provisoires, s’ajoutentdes ordinateurs, des téléphones GSM et des basesradio Motorola, dont certaines avec des microsde table. On en compte pas moins de cinq. Ellessont reliées par du câble coaxial 11 mm pendantle long de la façade arrière à des antennes fixesavec fouet en fibre de verre montées sur le toitdu bâtiment : quatre cierges UHF Kathrein et uneverticale VHF. Chaque responsable d’une épreuvespéciale dispose de son poste radio UHF permet-tant de piloter à distance par voie UHF le relaisVHF dédié à celle-ci. Quant au directeur de course,

il dispose d’un poste VHF calé directement sur lerelais VHF de la Direction Course (celui qui estmonté sur le château d’eau), ainsi que d’un se-cond poste, mais cette fois de type UHF avec le-quel il peut communiquer via les bretelles sur cha-

cun des trois relais VHF dédiés aux trois réseauxdes épreuves spéciales. Pour l’anecdote,

on précisera que l’installation des an-tennes sur le toit de l’hôtel n’est pasde tout repos. L’opération nécessitede s’y rendre à au moins deux outrois personnes, car les goélandsveillent jalousement sur leurs nids

et ils n’hésitent pas à charger les in-trus… Au PC, dans une caisse plastique

grise positionnée sur le sol au milieu destables (photo), se trouve centralisé lebloc d’alimentation sur lequel sont rac-cordées les cinq bases. Tout a été prévu.Afin de palier à une éventuelle pannede secteur 220 volts, une grosse bat-terie tampon rechargée en permanencepeut prendre instantanément le relaisde l’alimentation posée sur le caisson(photo). Les cinq bases demeurent opé-rationnelles, même en cas de coupuredu secteur.

CHATEAU D’EAUPour bénéficier d’une couverture radiooptimale, Jean-François qui connaîtparfaitement les points hauts de la ré-gion à force de se charger depuis des années del’installation des relais pour ce rallye de Dieppe,sollicite désormais des organisateurs la faculté deréaliser des montages provisoires sur un châteaud’eau idéalement situé : “Le Vasareli”. Ce der-nier constitue alors son site radio principal pour yloger ses infrastructures temporaires. Qu’on enjuge : il y monte pas moins de trois directivesUHF (pour les bretelles vers le PC Mercure), asso-ciées à trois directives VHF (pointées vers chacundes trois relais VHF dédiés à chacun des réseauxdédiés aux spéciales) et d’une GP VHF à gain pourle relais VHF “Direction Course”. La présence deplusieurs relais Pros déjà en service sur le site, per-

met facilement de récupérer une alimentation 220volts. Les antennes temporaires sont montéessur des supports existants ou sur des supports pro-visoires. L’antenne VHF verticale reliée à un relaisprend place pour sa part sur un mât télescopiquede 9 mètres haubané et fixé sur un support libredésormais réservé à cela. Cette antenne VHF bé-

néficie d’un dégagement tel, qu’elle couvre nonseulement l’ensemble des circuits des épreuvesspéciales, mais qu’elle autorise en outre une liai-son directe depuis le “PC Mercure”. Ce mât ac-cueille également, bien plus bas, l’une des direc-tives UHF. Pour deux des antennes directives VHF,des serre-joints sont utilisés afin d’immobiliser decourts mâts en fibre de verre.

RELAIS AUTONOME La position géographique du circuit d’une desspéciales nécessite de mettre en place un dispo-sitif original. A défaut de disposer d’un point hautet d’une alimentation secteur, sa couverture re-



> Les antennes du PC Mercure.> La salle du PC Mercure.

> Montage d’une Directive VHF au “Vasareli”.

pose sur un relais autonome installé en pleinecampagne… Son antenne est montée tout enhaut d’un mât haubané d’une dizaine de mètresen fibre de verre. Logé dans un caisson étancheet sécurisé par une fermeture cadenassée etdes chaînes, le relais Alcatel VHF bénéficie d’unealimentation par une batterie à haute capacité.Un circuit spécial assure une possibilité de régé-nération de cette dernière. Ainsi, un grand pan-neau solaire posé à proximité lui assure une fa-culté de recharge automatique, sous réserve demétéo favorable… Au cas où la météo aurait étédéplorable et le trafic radio extrêmement intense,Jean-François disposait dans son 4 x 4 d’une bat-terie chargée prête à remplacer celle de ce relais,si elle avait été trop sollicitée. Mais, cela ne fut

pas le cas. Grâce à ce re-lais, les liaisons radio de

ce secteur ont été assu-rées d’excellente manière.

BRETELLES L’emplacement du PC Radio au Mercurene pouvant pas être modifié, il en dé-coule une spécificité d’enclavement etde quasi impossibilité de liaison di-recte avec les relais couvrant chacun unedes trois spéciales. D’où l’originalité desréseaux radio mis en place par Jean-François et Joaquim : elle repose sur unesolution technique dite de “la bretelleradio”. Pour simplifier il s’agit d’unesorte de passerelle radio assurant un lien

entre le “PC Mercure” et le point haut du Châ-teau d’eau duquel chacun des trois relais VHF desspéciales est joignable indé-pendamment. Concrète-ment, des “dos à dos”simplifiés sont mis enplace. Ils sont consti-tués chacun d’unrelais UHF Alcatelassocié à un poste

mobile VHF Motorola. Bien évidemment chaquebretelle opère sur deux couples de fréquencesUHF & VHF indépendants. Concrètement en plusdes deux couples de fréquences VHF dont dis-pose l’ASA qui assurent la couverture de deuxdes trois spéciales, s’ajoutent trois couples de fré-quences UHF et deux couples de fréquences VHF(pour la troisième spéciale et la Direction Course).A noter que les fréquences de sorties des relais

en VHF se situent dans la bande des170 MHz et celles en UHF dans les 470MHz. Des protections par TCS sont sys-

tématiquement programmées.

> Pointage des antennes.

> Préparation des dos à dos.

> Premiers tests des relais.

> Remorque technique.

> Antenne GP VHF sur mât téléscopique.



STATIONS MOBILES Certains véhicules des organisateurs du rallye ettout particulièrement des responsables de la sé-curité des épreuves spéciales (environ une quin-zaine) sont munis d’une installation radio mobiles’articulant autour d’un poste VHF Motorola CM340. Les voitures étant mises à disposition parFord, une concession locale partenaire du ral-lye, aucun perçage n’est permis. Il est imposéégalement de ne pas toucher au câblage élec-trique d’origine des véhicules. Aussi, les deux filsd’alimentation du poste radio seront-ils repris di-rectement sur la batterie et protégés par un fu-sible. Afin de ne pas débrancher ces derniers lorsde l’installation et de risquer de déprogrammerdes équipements, une solution simple et efficacese trouve privilégiée. Ainsi, les câbles seront connec-tés par le biais de deux pinces placées directe-ment sur les bornes de la batterie. On le remar-quera sur nos photos le cheminement de cescordons d’alimentation ne sera pas un modèlede discrétion… Mais, sa simplicité sera appréciéelors de la phase de démontage. Des antennesmagnétiques sont employées. Parfois, sur cer-tains modèles, les surfaces métalliques pour lesy fixer se font rares, très rares !

PORTATIFSLes personnes impliquées dans la sécurisation desdifférentes épreuves du rallye sont munies de por-tatifs. Il s’agit d’ailleurs et de loin des équipementsqui sont majoritairement les plus nombreux. Leparc de l’ASA comprend déjà une soixantainede Motorola GP 380 et GP 340. S’y ajoutent 25portatifs supplémentaires fournis par Jean-Fran-çois. On remarquera le nombre assez impres-sionnant de portatifs mobilisés sur ce genre d’opé-ration mais qui s’explique aisément : les commissairesde courses et leurs équipiers sont à pied et non,à de rares exceptions près, à bord d’un véhicule.Ils sont implantés sur les parcours des épreuves.Ils doivent pouvoir communiquer entre eux et avecla direction du rallye, signaler instantanément lemoindre incident ou accident susceptible de né-cessiter une neutralisation de la course… Et ce,tout en gardant la faculté de se déplacer en pié-ton, dans le secteur qui leur a été attribué. Il enva de la sécurité des spectateurs et des pilotes…

DES PROS DE LA RADIOA l’évidence, lors de notre reportage nous avonspu apprécier le grand professionnalisme de Jean-

François. Non seulement, les matériels radio uti-lisés doivent être minutieusement préparés,

vérifiés et programmés quelques jours avantle rallye, mais, lors des installations sur sites,ils font l’objet de sa part de contrôles mi-nutieux, notamment au niveau des an-tennes (passage au Bird par exemple).Les alimentations des infrastructures sont

systématiquement dotées d’une alim de se-cours par batterie (en bon état) avec com-

mutation automatique. Des matériels de rem-placement sont prévus et même laissés sur lessites où sont placées les Infras afin de pallier dansles plus brefs délais à la moindre défaillance. Joa-quim et Jean-François sont, chacun de leur côté,à l’écoute des réseaux radio durant les épreuvesdu rallye et prêts à se rendre sur n’importe quelemplacement en cas de problème technique. Cha-cun d’eux dispose d’un véhicule d’assistance ra-dio : un fourgon pour Joaquim et une remorqueattelée à son 4 x 4 pour Jean-François. ■

> Relais autonome.

> Les branchements de la radio.

> Panneau solaire.


Documents

Cahier de la Radiocommunication Professionnelleradioproconnection.com/wp-content/uploads/2017/06/011CahierPRO.pdf · KATHREIN Bien connue comme spécialiste des antennes ... majeur