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Camp de Dachau Vue aérienne du camp de Dachau (pour la légende cliquer sur l'image). Présentation Type Camp de concentration Gestion Date de création 20 mars 1933 Date de fermeture Avril 1945 Victimes Morts 31 951 Géographie Pays Allemagne Région Bavière Coordonnées 48° 16′ 13″ nord, 11° 28′ 05″ est Camp de concentration de Dachau Le camp de Dachau est le premier camp de concentration mis en place par le régime nazi. Il est créé sur le site d'une ancienne fabrique de munitions à 17 km au nord-ouest de Munich . Son ouverture est annoncée par Heinrich Himmler le 20 mars 1933 et des prisonniers y sont amenés dès le lendemain. Le camp reste en service jusqu'à l'arrivée des soldats américains, en avril 1945. Contexte Prisonniers chrétiens Libération Camp principal Camps annexes Principaux Außenkommandos Meurtres des gardes du camp Le baraquement X de Dachau Un crématorium Possibilité d'une chambre à gaz Liste du personnel Commandants Autre personnel Médecins civils et SS Prisonniers célèbres Clergé Écrivains Hommes politiques Juifs Noblesse Résistants Scientifiques Après la Libération Jugement Le site de mémoire Vol du portail Galerie Livres sur Dachau Notes et références Liens externes Géolocalisation sur la carte : Allemagne 1 Sommaire

Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

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Page 1: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

Camp de Dachau

Vue aérienne du camp de Dachau (pour lalégende cliquer sur l'image).

Présentation

Type Camp de concentration

Gestion

Date decréation 20 mars 1933

Date defermeture Avril 1945

Victimes

Morts 31 951

Géographie

Pays Allemagne

Région Bavière

Coordonnées 48° 16′ 13″ nord,11° 28′ 05″ est

Camp de concentration de Dachau

Le camp de Dachau est le premier camp de concentration mis enplace par le régime nazi. Il est créé sur le site d'une ancienne fabriquede munitions à 17 km au nord-ouest de Munich . Son ouverture estannoncée par Heinrich Himmler le 20 mars 1933 et des prisonniers ysont amenés dès le lendemain. Le camp reste en service jusqu'àl'arrivée des soldats américains, en avril 1945.

Contexte

Prisonniers chrétiens

LibérationCamp principalCamps annexes

Principaux Außenkommandos

Meurtres des gardes du camp

Le baraquement X de DachauUn crématoriumPossibilité d'une chambre à gaz

Liste du personnelCommandantsAutre personnelMédecins civils et SS

Prisonniers célèbresClergéÉcrivainsHommes politiquesJuifsNoblesseRésistantsScientifiques

Après la Libération

Jugement

Le site de mémoire

Vol du portail

Galerie

Livres sur Dachau

Notes et références

Liens externes

Géolocalisation sur la carte : Allemagne

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Sommaire

Page 2: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

C'est le premier camp de concentration important construit enAllemagne, et l'un des rares construits avant la mort du président vonHindenburg en 1934. Il est tout d'abord le lieu d'internement desopposants politiques,essentiellement communistes , puis par la suitedes Juifs de Bavière, des prisonniers de guerre soviétiques et desfemmes ainsi que des homosexuels et Tsiganes. Chacun y connaît lasouffrance, la faim et y côtoie la mort. Dachau compte plus de 100kommandos qui, avec le camp central, regroupent 75 000 détenus. Sonexistence est connue en dehors des frontières dès 1933 (le magazineVU lui consacre son numéro du 3 mai 1933, de même qu'au campd'Orianenburg). Les plans sont dus au commandant Theodor Eicke quidevient inspecteur en chef de l'ensemble des camps.

De l'extérieur, le camp semble être un banal poste militaire entouréd'un haut mur de briques. Des tours de garde bordent l'ensemble. Leportail d'entrée (cf. image ci-dessous) porte l'inscription Arbeit MachtFrei (le travail rend libre). Dans le camp se trouvent en garnison uncorps de SS ainsi que des agents de la Gestapo. Les prisonniers sont entassésdans 34 baraques, chacune devant en principe contenir 208 prisonniers ; aumoment de l'arrivée des soldats américains, certains baraquements contenaientcependant 1 600 détenus dont la plupart dans un état squelettique. Le campreçoit plus de 200 000 prisonniers venus de plus de 30 pays. Ceux-ci sontconfrontés à des conditions de vie extrêmement dures : travaux forcés, froid,chaleur, sévices, manque de nourriture, manque d'hygiène, maladies (typhus),vols entre détenus etc.

En juin 1944, un premier convoi de plusieurs centaines de Français arrive àDachau. Le 2 juillet 1944, un convoi part de Compiègne avec plus de 2 000détenus : plusieurs centaines sont morts à son arrivée, le 5 juillet .

Selon les enregistrements répertoriés, plus de 30 000 personnes périssent dans lecamp même. À l'automne 1944, une épidémie de typhus se déclare, entraînantenviron 15 000 décès . Les malades et les inaptes au travail sont transférés auchâteau de Hartheim, où des milliers sont assassinés au gaz. À l'intérieur ducamp se trouve une station expérimentale dirigée par le docteur SigmundRascher où des médicaments sont expérimentés sur les prisonniers, notammentpour tester leur résistance à la maladie. De nombreux prisonniers [Combien ?] sonttransférés vers d'autres camps afin d'éviter la trop forte densité, génératrice del'extension de l'épidémie.

Les prisonniers dorment dans des lits superposés et se disputent les lits supérieurs, afin de ne pas recevoir les excréments quisuintent vers le bas. Ceux qui tentent de s'échapper et qui sont repris subissent un traitement spécial de punition dans uncantonnement tenu par les SS et la Gestapo avec pratique de la torture. Ces traitements aboutissent souvent à la mort. Lors del'épidémie de typhus, de nombreux corps sont jetés dans les fosses communes.

Les nazis pénètrent peu dans les lieux et l'état-major reste cantonné à la Kommandantur. La discipline est assurée par des Kapos,eux-mêmes détenus et choisis par les nazis pour leur absence d'empathie envers les prisonniers.

La porte principale du camp (en1947).

Les premiers gardiens SS deDachau en 1933.

Contexte

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note 1, 3

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Courant 1940, les évêques allemands et l'Église catholique obtiennent desautorités du Reich que les membres du clergé en détention soient regroupés àDachau, ce qui est entériné en décembre 1940. Les prêtres sont alors placés dansle bloc 26 en bordure du camp, séparés des autres détenus. L'autorisation deconstruire une chapelle dans le camp est accordée. Près de 900 prêtres arriventau camp en décembre 1940, répartis dans deux blocs supplémentaires . L'accès àla chapelle est dès le départ réservé aux membres du clergé. Les conditions devie des prêtres s'améliorent rapidement. Ils disposent de lits individuels et derations supplémentaires, et à partir du 15 mars 1941 ils sont exemptés detravail . Cette différence de traitement crée des tensions avec les autres détenusqui persistent bien après la libération .

En octobre 1941, certains privilèges des religieux sont supprimés, ou réservésaux prêtres allemands qui sont seuls autorisés à dire la messe. Le bloc 26 estréservé aux religieux allemands. Les conditions sont par la suite variables, parexemple avec des périodes où toute célébration religieuse est interdite. À partirde la fin 1942, les prêtres peuvent recevoir des colis de nourriture . En mars1943, les prêtres étrangers, notamment polonais, sont à nouveau autorisés àofficier . Quelques religieux disposent toutefois d'un régime dérogatoire, avecpour principal avantage une cellule individuelle, mais aussi la possibilité de lireet écrire, et l'absence de violence physique, comme en témoigne J. Neuhäusler,évêque auxiliaire de Munich .

Dachau est le camp central où sont envoyés les prisonniers chrétiens,essentiellement des catholiques bavarois et polonais, mais aussi des protestants,essentiellement en raison de leur résistance spirituelle ou active. Dans ce "Blocdes prêtres" se trouvent 2 720 prêtres (dont 2 579 catholiques). La majorité estpolonaise (1 780) ; 1 034 sont morts au camp .

Selon les archives de l'Église catholique romaine, plus de 3 000 de ceux-cipérissent dans le camp, surtout pendant l'année 1942 qui est la plus dure, dontAlbert Eise et le bienheureux Gerhard Hirschfelder. Parmi ceux-ci, Karl Leisner,ordonné prêtre, clandestinement, derrière les barbelés par l'évêque de ClermontMgr Gabriel Piguet, et béatifié par Jean-Paul II en 1996. Le théologien protestantMartin Niemöller et l'écrivain franciscain Eloi Leclerc sont également internés àDachau. Josef Kentenich, fondateur du Mouvement de Schönstatt, est interné de1942 à 1945. Il y fonde deux nouvelles branches de ce mouvement.

Himmler avait demandé d’y regrouper les prêtres dispersés jusque-là dansdifférents camps, afin de diminuer leur influence “nuisible” sur les autresprisonniers . Il y a donc des baraques pour les prêtres, les méconnusPriesterblock 26, 28 et 30, où ont été rassemblés de nombreux prêtres etreligieux de toutes nationalités, surtout allemands et polonais. D'abord mélangés,les Allemands sont regroupés exclusivement dans le Block 26 et sont les seulsautorisés à accéder à la chapelle. À la suite d'un ordre de Berlin, le commandantdu camp doit tolérer un coin chapelle dans la première des quatre sections du baraquement no 26, où est célébrée quotidiennement

Heinrich Himmler en visite au campde Dachau (1936).

Les prisonniers à leur repas, en1933.

Camp de Dachau.

L'entrée principale de Dachau en1945

Prisonniers chrétiens

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Page 4: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

la messe, à partir du 22 janvier 1941. Seul l’aumônier polonais Pawel Prabucki (pl) (auparavant aumônier du camp de

Sachsenhausen) est autorisé à célébrer. Après sa mort en 1942, son successeur enfreint le règlement et laisse célébrer par d'autresprêtres.

En septembre 1944 s'ouvre un camp réservé aux femmes. Certaines viennent d'Auschwitz et de Birkenau.

Dès janvier 1945, les prisonniers s'organisent en créant le Comité internationalclandestin qui rassemble un représentant de chacune des 16 nationalitésprésentes dans le camp. Ce comité désigne pour président Patrick O'Leary, unofficier de la Royal Navy (en réalité Albert Guérisse, un officier médecin del'armée belge ) qui a dirigé une filière d'évasion en France occupée ayantpermis le rapatriement de plus de 600 aviateurs anglais et américains. Il a pourvice-présidents le général soviétique Michailovitch et le belge Arthur Haulot.Lorsque les Américains approchent du camp, l'État-major allemand donnel'ordre par représailles de tuer tous les prisonniers. Mais le politicien communisteOskar Müller (en), alors membre du comité de résistance du camp, décide de

libérer en cachette au nom de la Croix-Rouge internationale quelques prisonniersafin d'avertir les soldats américains de l'endroit exact du camp et de l'urgence qu'il y a à intervenir. Le 29 avril 1945, la45e division d'infanterie de la septième Armée américaine libère le camp. Elle en confie la direction à Pat O'Leary et à sonComité pour l'organisation interne du camp, tant pour assurer la discipline interne que pour garantir un ravitaillement équitable.

René Lévesque (1922-1987), qui devient par la suite premier ministre du Québec, est le correspondant de guerre « américain »qui accompagne la première patrouille découvrant le camp.

Emplacement GoogleEarth (http://maps.google.fr/maps/place?cid=1619411595379188742&q=campl+dachau&hl=fr&ved=0CA8Q2QY&sa=X&ei=zUioTuqqJord8gO__t3fAg)

La plupart des détenus de Dachau sont affectés au travail obligatoire. Le camp de Dachau, l'un des plus grands et des plusramifiés de l'Allemagne nazie, compte 169 Kommandos extérieurs et fait profiter de cette main-d'œuvre forcée 197 entreprises,pour la plupart dans le secteur de l'armement. Outre Agfa, des entreprises allemandes comme BMW et Messerschmitt bénéficientde ces travailleurs déportés.

Außenlager du KZ Dachau (de)

Kommando Agfa

Lors de la libération, plusieurs dizaines de gardes du camp, ainsi que peut-être quelques SS, sont exécutés par des soldatsaméricains, alors que les gardes se rendent et que certains sont blessés. Bien que les autorités militaires soient informées de cescrimes de guerre, aucune poursuite n'est engagée. Certaines sources font état de centaines d'exécutions, mais sans apporter de

Libération

Mémorial à tous ceux morts ententant de s'enfuir du camp (Sto zajednog). Une sculpture semblable estexposée au Mémorial de YadVashem à Jérusalem.

Camp principal

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Camps annexes

Principaux Außenkommandos

Meurtres des gardes du camp

Page 5: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

témoignages crédibles. La déclassification en 1992 du rapport d'enquête de l'armée américaine permet d'affirmer queprobablement moins de cinquante personnes furent exécutées.

La direction du camp avait le dessein de reconstruire le crématorium, sousl'appellation baraquement X . En mai 1943, on met en marche les quatre fours dugrand crématorium et à partir de l'été 1944 une corvée de désinfection travailledans les quatre chambres du crématorium.

Le médecin SS Sigmund Rascher avait écrit à Heinrich Himmler le 9 août 1942 :« on a construit au camp les mêmes installations qu'à Linz. Puisque les convoisd'invalides finissent d'une manière ou d'une autre dans les chambres qui leur sontdestinées, ne serait-il pas possible de vérifier sur ces personnes l'efficacité de nosgaz de combat ? Jusqu'ici nous ne disposons que d'essais faits sur des animaux ou de rapports relatifs à des accidents qui se sontproduits lors de sa fabrication. [...] j'envoie ma lettre sous la mention secret ».

Dans un film tourné en mai 1945 par un correspondant de guerre américain, la chambre à gaz se présente ainsi : pièce sansfenêtres, des chapes de métal percées de trous fixées au plafond en béton, sur les portes d'entrée l'inscription douches, sur despièces plus petites adjacentes figure l'inscription : attention gaz !, danger de mort - ne pas ouvrir .

Au cours du procès des SS du camp fin 1945, le médecin des détenus FrantisekBlaha déclare que des gazages expérimentaux ont eu lieu dans le camp. Unrapport de l'armée américaine, constitué avant le procès sur la base detémoignages de survivants, avait référencé la chambre à gaz dans la rubriqueexécutions. Puis le 9 janvier 1946, au Procès de Nuremberg, il déclare :« beaucoup de prisonniers ont été tués plus tard de cette façon » .

SS-Standartenführer Hilmar Wäckerle (22 mars 1933 - 26 juin 1933)SS-Gruppenführer Theodor Eicke (26 juin 1933 - 4 juillet 1934)SS-Oberführer Alexander Reiner (4 juillet 1934 - 22 octobre 1934)SS-Brigadeführer Berthold Maack (de) (22 octobre 1934 - 12 janvier 1935)SS-Oberführer Heinrich Deubel (12 janvier 1935 - 31 mars 1936)SS-Oberführer Hans Loritz (31 mars 1936 - 7 janvier 1939)SS-Hauptsturmführer Alex Piorkowski (7 janvier 1939 - 2 janvier 1942)SS-Obersturmbannführer Martin Weiß (3 janvier 1942 - 30 septembre 1943)SS-Hauptsturmführer Eduard Weiter (30 septembre 1943 - 26 avril 1945)SS-Untersturmführer Johannes Otto (28 avril 1945)SS-Untersturmführer Heinrich Wicker (28 avril 1945 - 29 avril 1945)SS-Nazifuhrer Alexandre Ubelmann (?)

Le baraquement X de Dachau

Un crématorium

Le grand crématorium de Dachau.

Possibilité d'une chambre à gaz

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La chambre à gaz de Dachau.

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Liste du personnel

Commandants

Page 6: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

Adolf Eichmann (29 janvier 1934 – octobre 1934)Rudolf Höss (1934–1938)Max Kögel (1937–1938)Gerhard Freiherr von Almey, SS-Obergruppenführer, demi-frère de Ludolf von Alvensleben. Exécuté en 1955,à Moscou.Rudolf Heinrich Suttrop, SS-Obersturmführer, adjoint du commandant du camp.Johannes Heesters (visite régulièrement le camp et accueille les officiers et des SS).

SS-Untersturmführer – Hans Eisele (de) – (13 mars 1912 – 1967) – Évasion vers ÉgypteSS-Obersturmführer – Dr. Fritz Hintermayer (de) – (28 octobre 1911 – 29 mai 1946) – Exécuté par les AlliésErnst Holzlöhner (en) – (Suicide)Hans Eppinger – (5 janvier 1879 – 25 septembre 1946) – (Suicide)SS-Hauptsturmführer – Dr. Fridolin Karl Puhr (de) – (30 avril 1913 – ?) – Condamné à mort, commuée à 10ans d'emprisonnement

SS-Untersturmführer Dr Sigmund Rascher – (12 février 1909 – 26 avril 1945) – Exécuté par les SSDr. Claus Schilling – (25 juillet 1871 – 28 mai 1946) – Exécuté par les Alliés

SS-Sturmbannführer – Dr Horst Schumann – (11 mai 1906 – 5 mai 1983) – Évasion au Ghana puis extradévers l'Allemagne de l'OuestSS-Obersturmführer – Dr. Helmuth Vetter (de) – (21 mars 1910 – 2 février 1949) – Exécuté par les AlliésSS-Sturmbannführer – Dr. Wilhelm Witteler (de) – (20 avril 1909 – ?) – Condamné à mort, commuée à 20 ansd'emprisonnementSS-Sturmbannführer – Dr. Waldemar Wolter (de) – (19 mai 1908 – 28 mai 1947) – Exécuté par les Alliés

Vers la fin de la guerre, de nombreux « détenus spéciaux » (sonderhäftlinge) furent regroupés dans le camp de Dachau. Parexemple, Kurt Schuschnigg, chancelier d'Autriche avant l'Anschluss de 1938, fut convoyé hors de sa prison de Vienne jusqu'àDachau en 1944, après un bref passage au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen près de Berlin.

Parmi les prisonniers les plus célèbres du camp, figuraient,

la famille royale de Bavière (Wittelsbach),Georges Charpak,les ducs de Hohenberg,Fritz Gerlich (journaliste, 1883-1934),Edmond Michelet, Louis Terrenoire (journaliste, secrétaire du Conseil national de la résistance (CNR) en 1943,puis ministre de De Gaulle),le général Charles Delestraint, chef de l'Armée secrète en France, assassiné d'une balle dans la nuque le19 avril 1945,Georg Elser, qui tenta de tuer Hitler à l'aide d'une bombe le 9 novembre 1939 à Munich,Bruno Bettelheim,Adam Kozlowiecki (futur cardinal polonais),Victor Dillard (jésuite français), René Carmille,les peintres Chris Lebeau et Zoran Mušič,Titus Brandsma (religieux carme néerlandais, béatifié en 1985).

Beaucoup de religieux catholiques polonais, des politiques dont des communistes (Alexandre Drevet, Oskar Müller) et aussi denombreux écrivains et cinéastes comme Ernest Genval périrent dans le camp. Parmi les internés rescapés, figura Mgr Piguet,évêque de Clermont ; l'abbé Édouard Froidure, résistant bruxellois ; ainsi que le patriarche orthodoxe serbe Gabriel (Dojitch) et

Autre personnel

Médecins civils et SS

Prisonniers célèbres

Page 7: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

l'évêque Nicolas Velimirovitch, canonisé par l'Église orthodoxe serbe; l'archéologue Jean Lassus ; André Verchuren célèbreaccordéoniste français. Y figure également Hans Litten, procureur lors du procès de Hitler à la suite du putsch de la Brasserie.

Titus Brandsma, prêtre catholique prêtre carme néerlandais, journaliste, professeur de philosophie béatifié en1985Jean Bernard, prêtre catholique luxembourgeois et écrivainJean Cassart (1908-1991), chanoine et généalogiste belgePère Jean Daligault, prêtre catholique de Caen, résistant et artiste qui fut exécuté la veille de la libération ducamp.Joseph Kentenich, religieux allemand, fondateur du Mouvement de SchönstattJoseph Lenzel, prêtre catholique allemandBernhard Lichtenberg, prêtre catholique allemand béatifié en 1996, en même temps que Karl LeisnerKarl Leisner, prêtre catholique allemandAbbé Joseph de La Martinière, prêtre catholique français et historien de la déportationAbbé Pierre-Marie de Porcaro, prêtre français du diocèse de Versailles, mort le 12 mars 1945.Engelmar Unzeitig, prêtre allemand, martyr

Robert Antelme, écrivain françaisRaoul Auernheimer, écrivain, a passé 4 mois à DachauTadeusz Borowski, écrivain, a survécu mais s'est suicidé en 1951Viktor Frankl, psychiatre et écrivain autrichienFritz Gerlich, journaliste allemandHeinrich Eduard Jacob, écrivain allemand, 6 mois à Dachau en 1938, transféré à BuchenwaldBoris Pahor, écrivain slovèneFriedrich Reck-Malleczewen, écrivain allemandFranz Roh, critique d'art allemand et historien de l'art, pendant quelques mois en 1933

Kurt Schuschnigg, chancelier autrichien, et sa familleNíkos Zachariádis, secrétaire du KKE (Parti Communiste Grec)

Zvi Griliches - économiste américainHans Litten, avocat anti-nazi, mort en 1938 officiellement par suicideHenry Morgentaler, a également survécu au ghetto de Łódź, plus tard émigré au Canada et responsable dumouvement en faveur du droit à l'avortement.Moshe Sanbar, plus tard gouverneur de la Banque d'IsraëlBruno Bettelheim, emprisonné en 1938, libéré en 1939, a quitté l'AllemagneViktor Frankl, neurologue et psychiatre de Vienne, AutricheVladek Spiegelman, survivant dont l'histoire a été dépeinte dans le livre Maus par son fils Art Spiegelman

Antonia de Luxembourg

Clergé

Écrivains

Hommes politiques

Juifs

Noblesse

Page 8: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

Albert de BavièreFrançois de BavièreKira Kirillovna de RussieLouis-Ferdinand de PrusseMax Emmanuel von Wittelsbach, prince de Bavière et duc en BavièrePhilippe de Hesse-CasselMaximilien de HohenbergErnest de HohenbergSophie de Hohenberg

Robert Antelme, résistant français, a survécu.Walter Bassan : résistant français, a survécu.Roger Cazala (1906-1944) : résistant français mort au Camp de concentration de Flossenbürg (reconnu Justeparmi les nations) .Auguste Chantraine : résistant français, membre du SOE.André Chauvat : résistant français, a survécu.Jean-Baptiste Daviais : résistant français, mort en janvier 1945.Georg Elser : résistant allemand envoyé à Dachau à la suite d'un attentat manqué contre Hitler. Mort àDachau.Roland Foras, résistant français, a survécuRené Filhol : résistant français, membre du Front national (Résistance).Albert Guérisse (alias Pat O'Leary) : résistant, chef du réseau d'évasion Pat (MI9), a survécu.Arthur Haulot : résistant socialiste belge, journaliste, écrivain et poète, a survécu.Adolf Maislinger : résistant allemand, a survécu.Sepp Plieseis : résistant autrichien, a survécu.Jean de Riquer : résistant français, a survécu.Rosa Stallbaumer : résistante autrichienne, transférée ensuite à Auschwitz où elle meurt en 1942.Edith Wolff : résistante allemande, a survécu.

Parmi beaucoup d'autres, 183 professeurs ainsi que le personnel des universités de Cracovie furent arrêtés le 6 novembre 1939, aucours de l'opération Sonderaktion Krakau.

Après la guerre, les Américains installèrent au sein de l'enceinte du camp un tribunal militaire chargé de juger les Allemandsauteurs de crimes de guerre considérés comme « mineurs ».

Résistants

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Scientifiques

Après la Libération

Jugement

Le site de mémoire

Vol du portail

Page 9: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

Le 1er novembre 2014 la police bavaroise annonce dans un communiqué que le portail en fer forgé portant l’inscription Arbeitmacht frei a été dérobé. Le ou les auteurs ont dû escalader une porte principale avant de l’emporter, sans doute à l’aide d’unvéhicule, selon la même source .

Ce vol a suscité l'indignation des organisations juives et de déportés en Allemagne. Dieter Graumann, président du Conseilcentral des Juifs d'Allemagne a déclaré que « Cette profanation est monstrueuse et choquante. Celui qui commet ce genre de délitest soit un peu fou, soit cruel. Probablement les deux ». La directrice du Mémorial du camp, Gabriele Hammermann, a affirméqu'il s'agissait d'une « tentative délibérée et répréhensible de porter atteinte à la mémoire des crimes qui ont été commis en celieu » et qu'il « est évident que nous avons encore un long chemin à parcourir avant d'avoir fait notre travail de mémoire sur cettepériode de l'histoire » et qu'il fallait protéger et préserver de tels sites qui ont une portée éducative. Le ministre régional del’Éducation et des Cultes de Bavière, Ludwig Spaenle s'est rendu sur place et a dénoncé dans un discours prononcé devant le lieudu vol « un acte odieux ». Max Mannheimer, survivant de l'Holocauste et vice-président du Comité international de Dachau s'estdit « horrifié de voir qu'apparemment des nazis avaient profané le mémorial érigé pour ceux qui ont été assassinés ici, portantainsi atteinte au respect dû à un tel lieu »}, quant à la chancellière Angela Merkel, elle dénonce un acte abominable dans ce lieuqui est devenu un lieu contre l'oubli, à destination des générations futures .

En décembre 2009, la même inscription métallique avait été dérobée à l'entrée de l'ancien camp d'extermination d'Auschwitz, enPologne. Le responsable, un néonazi suédois, Anders Högström, avait été condamné en décembre 2010 à deux ans et huit mois deprison. L'inscription qui avait été retrouvée scindée en trois morceaux a été ressoudée .

Le 1er décembre 2016, la police bavaroise annonce que la police de Bergen en Norvège, alertée par un renseignement anonyme, atrouvé et saisi le portail, d'après les clichés qui lui ont été transmis . Le 22 février 2017, le portail est de retour à Dachau, maisne retrouve pas sa place initiale, à l'entrée de l'ancien camp, mais dans un musée du site par mesure de sécurité. Malgré cedénouement, le mystère plane toujours sur l'identité des voleurs .

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Galerie

Page 11: Camp de concentration de Dachau - LES DÉPORTÉS MORTS EN

Couchettes des détenus

Lavabos des détenus

Toilettes des détenus

Entrée nord du bunker

L'aile est du bunker,

normalement fermée aux

visiteurs

Chambre à gaz du camp

de concentration.

Louis Lefrançois (témoignage recueilli par André Poussin), Dachau : matricule 77044 : le témoignage de LouisLefrançois, Cancale, Ed. du Phare, 2001, 157 p. (ISBN 978-2-911-52233-8,OCLC 52813059 (https://worldcat.org/oclc/52813059&lang=fr))

Arthur Haulot, Dachau, Bruxelles, "Est-ouest", 1945, 170 p.(OCLC 12727035 (https://worldcat.org/oclc/12727035&lang=fr))

Joseph Rovan, Contes de Dachau, Paris, Julliard, 1987, 242 p. (ISBN 978-2-260-00503-2,OCLC 247095939 (https://worldcat.org/oclc/247095939&lang=fr))

Sylvain Kaufmann, Le livre de la mémoire : au-delà de l'enfer, Paris, J.-C. Lattès, 1992, 522 p.(ISBN 978-2-709-61174-9, OCLC 246803260 (https://worldcat.org/oclc/246803260&lang=fr))

Du Mont Mouchet à Dachau - Vie et mort des déportés dans le bagne nazi. Jean Fanguin Ancien Déporté de laRésistance - Témoignage - Imprimerie Gerbert à Aurillac (Cantal) 28 novembre 1984 -Stanislav Zámečník (trad. Sylvie Graffard), C'était ça, Dachau : 1933-1945 [« To bylo Dachau »], BruxellesParis, Fondation internationale de Dachau Cherche midi, coll. « Documents : témoignage », 2013, 462 p.(ISBN 978-2-749-13080-4, OCLC 852235529 (https://worldcat.org/oclc/852235529&lang=fr))

Joshua Greene (trad. Dominique Peters), Justice à Dachau, Paris, Calmann-Lévy, 2005, 447 p.(ISBN 978-2-702-13553-2, OCLC 61197856 (https://worldcat.org/oclc/61197856&lang=fr))

Sursitaire de la mort lente, Louis Terrenoire (PARIS, Seghers, 1976)Entre vos mains, Pierre Cariou, prêtre finistérien, ancien déporté, imprimerie Joubert, 06517 Carros - 1991Jean Bernard, Pfarrerblock 25487 : Dachau 1941-42, Luxemburg, Éd. Saint-Paul, 2004, 217 p.(ISBN 978-2-879-63286-5 et 978-2-879-63606-1, OCLC 643842981 (https://worldcat.org/oclc/643842981&lang=fr)).Alphonse Kienzler, Souviens-toi, docteur Weil : récit, Strasbourg, Editions Prospective 21, 1992, 126 p.(ISBN 978-2-905-87114-5, OCLC 611856912 (https://worldcat.org/oclc/611856912&lang=fr))

André Marchiset, Une vie entre Villersexel, Dachau, Gray : autobiographie d'André Marchiset, Vesoul, Ed.Comtoises, 2002, 100 p. (ISBN 978-2-914-42518-6, OCLC 419235442 (https://worldcat.org/oclc/419235442&lang=fr))

Guillaume Zeller, La baraque des prêtres: Dachau, 1938-1945, Tallandier, 2017, 320 p. (ISBN 979-1-021-00477-1,lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=orBSCwAAQBAJ&printsec=frontcover&dq=La+baraque+des+pre%CC%82tres&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjSkoWwpPvYAhUI0mMKHdfmAWsQ6AEIKDAA#v=onepage&q=La%20baraque%20des%20pre%CC%82tres&f=false)).

Livres sur Dachau

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Notes

Références

1. Ce train emportait René Carmille, chef du Service National des Statistiques (futur Insee), ainsi que son adjoint,qui mourut durant le voyage.

1. Emmanuel Filhol et Marie-Christine Hubert (préf. Henriette Asséo), Les Tsiganes en France, un sort à part, 1939-1946, Paris, Perrin, 2009, 398 p. (ISBN 978-2-262-03063-6,OCLC 822827128 (https://worldcat.org/oclc/822827128&lang=fr)), p. 375, Note 104.

2. 574 déportés à Dachau au titre du paragraphe 175 entre 1934 et 1945 ont pu être identifiés à partir des fichesindividuelles. Voir Albert Knoll, « Homosexuelle Häftlinge im KZ Dachau », in Olaf Mussmann (dir.), Homosexuellein Konzentrationslager, Westkreuz Verlag, 2000, 158 p. (ISBN 978-3-929-59251-1) p. 59-72, ainsi que RégisSchlagdenhauffen, Triangle rose: La persécution nazie des homosexuels et sa mémoire, Autrement, 2011, 314 p.(ISBN 978-2-746-71485-4) [EPUB] (ISBN 978-2-746-72045-9) emplacements 946-954 sur 6260.

3. Description du convoi du 2 juillet 1944 (http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.240.), par Arnaud Boulligny etThibault Letertre, site de la Fondation pour la mémoire de la déportation, bddm.org.

4. Stanislas Zamecnick, C'était ça, Dachau : 1933-1945, Le cherche midi, 2013, 551 p. (ISBN 978-2-749-13296-9)page 71 : « d'après des sources incomplètes, 14 551 morts » du typhus selon les registres du camp.

5. (en) Paul Berben, Dachau, 1933–1945: the official history, Londres, Norfolk Press, 1975, 300 p.(ISBN 978-0-852-11009-6) p. 145 sq

6. (en) Nerin Gun, The Day of the Americans, New York, Fleet Pub. Corp., 1966, 317 p.7. (en) Paul Berben, Dachau, 1933–1945: the official history, Londres, Norfolk Press, 1975, 300 p.

(ISBN 978-0-852-11009-6) « Des colis alimentaires pouvaient être envoyés au clergé, les Allemands et lesPolonais en particulier [...] Cette période de relative abondance dure jusqu'à fin 1944, date où l'acheminementdes colis est perturbé. Néanmoins le clergé allemand continue à recevoir de la nourriture »

8. (en) Johannes Neuhäusler, What Was it Like in the Concentration Camp at Dachau?, Munich, Trustees for theMonument of Atonement in the Concentration Camp at Dachau, 1973, 80 p.

9. Jean Kammerer, La baraque des prêtres à Dachau, Éditions Brepols, 1995, p. 7010. Guillaume Zeller, La Baraque des prêtres, Dachau 1938-1945, Paris, éd. Tallandier, 2015, 320 p.11. Heagy (pseudonyme d'Albert Jacquet), Pat O'Leary alias Docteur Guérisse : une belle figure de la Résistance,

Pepinster, Thoumsin, 194712. Eugen Kogon, Hermann Langbein et Adalbert Ruckerl (trad. Henry Rollet), Les chambres à gaz, secret d'État,

Paris, Éd. de Minuit, coll. « Arguments » (n 86), 1984 (réimpr. 1986), 299 p. (ISBN 978-2-707-30691-3,OCLC 493457145 (https://worldcat.org/oclc/493457145&lang=fr), présentation en ligne (http://www.phdn.org/histgen/leschambresagaz/index.html)), p. 253

13. Eugen Kogon, Hermann Langbein et Adalbert Ruckerl 1984, p. 255.14. Henri Bonnemain, « Hommage à Roger Cazala prononcé par Henri Bonnemain à la séance du 4 décembre

1994 », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 83, n 305, 1995, p. 184-185 (lire en ligne (http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1995_num_83_305_4241)).

15. « Vol d’une porte de l’ex-camp nazi de Dachau portant la devise «Arbeit macht frei» » (http://www.liberation.fr/societe/2014/11/02/vol-d-une-porte-de-l-ex-camp-nazi-de-dachau-portant-la-devise-arbeit-macht-frei_1134759)

, Libération, 2 novembre2014

16. Vol au camp nazi de Dachau : Merkel condamne un acte "abominable" (https://www.lemonde.fr/europe/article/2014/11/04/vol-au-camp-nazi-de-dachau-merkel-condamne-un-acte-abominable_4518150_3214.html#bEusRhZplyyl8tM4.99), Le monde, 4 novembre 2014

17. Vol à Dachau: indignation des organisations juives et de déportés en Allemagne (https://fr.news.yahoo.com/vol-%C3%A0-dachau-indignation-organisations-juives-d%C3%A9port%C3%A9s-allemagne-185847835.html), AFP, 3novembre 2014

18. Le portail volé de Dachau retrouvé en Norvège (http://www.24heures.ch/monde/Le-portail-vole-de-Dachau-retrouve-en-Norvege/story/30637150), 24 heures, 2 décembre 2016

Notes et références

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(Archive(http://web.archive.org/web/*/http://www.liberation.fr/societe/2014/11/02/vol-d-une-porte-de-l-ex-camp-nazi-de-dachau-portant-la-devise-arbeit-macht-frei_1134759) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.liberation.fr/societe/2014/11/02/vol-d-une-porte-de-l-ex-camp-nazi-de-dachau-portant-la-devise-arbeit-macht-frei_1134759) • Archive.is (http://archive.is/http://www.liberation.fr/societe/2014/11/02/vol-d-une-porte-de-l-ex-camp-nazi-de-dachau-portant-la-devise-arbeit-macht-frei_1134759) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.liberation.fr/societe/2014/11/02/vol-d-une-porte-de-l-ex-camp-nazi-de-dachau-portant-la-devise-arbeit-macht-frei_1134759) • Que faire ?)

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Vue satellite du camp de concentration (http://www.wikimapia.org/#y=48270367&x=11468283&z=16&l=0&m=a) sur WikiMapia

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19. Le portail volé «Arbeit macht frei» revient à Dachau (http://www.24heures.ch/monde/europe/portail-vole-arbeit-macht-frei-revient-dachau/story/14635831), 24 heures, 22 février 2017

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