Candicap Conseil, la presse en parle

CANDICAP CONSEIL, La Presse en parle

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Les champions de l'intégration des travailleurs handicapés En 2005, la France a renforcé les dispositions législatives en vue d'une plus grande insertion professionnelle des handicapés. Des mesures qui semblent porter leurs fruits puisque l'Hexagone présente l'un des meilleurs taux d'insertion d'Europe. Mais d'autres pays font aussi bien sans avoir recours aux contraintes juridiques.

Les moyens pour encourager l'insertion professionnelle des handicapés diffèrent d'un pays à l'autre. En France, la loi oblige les entreprises dont l'effectif dépasse 20 salariés à atteindre un quota de 6 % de travailleurs handicapés, faute de quoi elles sont assujetties à verser des sanctions financières à l'Agefiph. « La France est, avec l'Allemagne, l'un des pays où le taux d'insertion est le plus élevé, mais ce sont les lois qui ont amorcé ce changement », explique Patricia de Kermoysan, directrice associée de Défi RH, cabinet spécialisé dans le recrutement de travailleurs handicapés. Toutefois le quota est loin d'être atteint par les entreprises françaises. « Sur les 100 000 entreprises concernées, seules 79 % d'entre elles remplissent partiellement les obligations imposées par le quota », note Anne Pénicaut, directrice du programme handimanagement chez Companieros, qui propose des formations sur la responsabilité sociale de l'entreprise. Un constat que fait également Pascal FERT, directeur associé de Candicap Conseil : « en France, les grandes entreprises communiquent beaucoup sur le sujet mais lorsqu'on regarde leur taux d'insertion de travailleurs handicapés, il est de 1 % ! »

Différences de culture

Les pays scandinaves obtiennent de bons résultats en matière d'insertion professionnelle des handicapés, sans avoir pour autant de juridictions spécifiques. « Ils n'ont pas besoin de loi », souligne Pascal FERT. Sans aucun quota ni fond d'insertion, le Danemark et la Finlande affichent des taux d'emploi des travailleurs souffrant d'un handicap de 42 %, selon l'Étude de l'université de Namur publiée en 2004, soit légèrement en dessous de la France (45,1 %) ou l'Allemagne (46,5 %), qui disposent quant à elles de lois contraignantes.

« Les pays scandinaves ainsi que le Québec sont les meilleurs dans l'intégration professionnelle des handicapés », confirme le directeur associé de Candicap Conseil. Le taux d'emploi des handicapés était en effet de 59,4 % au Québec en août 2009, soit au plus fort de la crise économique, d'après l'étude du Ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec. Ce succès s'expliquerait par une différence de mentalité, selon Pascal FERT : « dans les pays de culture anglo-saxonne, il n'y a pas de charte de la diversité ; le recrutement se fait sur la base de vos compétences et de recommandations : que la personne soit borgne ou qu'elle ait un piercing, on s'en moque car ce qui compte c'est la performance ! »

Il faudra être patient pour que les mentalités françaises évoluent dans le même sens, selon Anne Pénicaut : « les choses bougent lentement en France et il faudra attendre 15 ans pour que les mentalités suivent ». « Nous aurons gagné lorsqu'il n'y aura plus de loi, ajoute Pascal FERT, car la loi est un mal nécessaire pour réparer un manquement. »

Agnès Wojciechowicz © CAdresOnline.com - Novembre 2011


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Emploi et handicap : quel bilan pour les employeurs ?

Une situation en demi-teinte Face à la crise, le taux de chômage des personnes handicapées a augmenté de 10 %, contre 20 % pour les valides. Mais malgré cette avancée historique, de gros efforts restent à faire.

En 2009, on compte 1,8 million de personnes en situation de handicap parmi les actifs, selon l'Association pour la Gestion du Fonds pour l'Insertion Professionnelle des Personnes Handicapées (Agefiph), ce qui représente 5 % de la population active totale. Un chiffre encore trop faible puisque seulement 35 % des personnes en situation de handicap ont un emploi.

Deux principaux facteurs viennent freiner l'augmentation de ce taux d'emploi : le niveau de qualification et l'âge des personnes en situation de handicap. « Les personnes handicapées sont peu qualifiées : 83 % d'entre elles ont un niveau inférieur au bac, contre 57 % pour l'ensemble de la population », souligne François Atger, directeur territorial Sud de l'Agefiph. Une réalité qui s'expliquerait notamment par l'inadaptation des structures d'enseignement supérieur. Par ailleurs, 35 % des personnes handicapées ont plus de 50 ans, un chiffre lié au fait que 85 % des handicaps surviennent au cours de la vie.

Pour contrer ces freins, la loi handicap impose à tout établissement de 20 salariés et plus un quota de travailleurs handicapés, à hauteur de 6 % de leurs effectifs. Une mesure efficace car si en 2007, 27 000 entreprises n'employaient toujours aucun salarié handicapé, ce chiffre est tombé à 5 100 en janvier 2010, selon l'Agefiph. Le nombre de mauvais élèves devrait d'ailleurs encore chuter puisque les sanctions ont été triplées depuis février dernier.

« En 2009, le contexte de crise économique a agi en révélateur des politiques d'emploi des entreprises, constate François Atger. Le chômage des valides a augmenté de 20 % contre 10 % pour les personnes handicapées, une première dans l'histoire du marché de l'emploi. »

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12/05/2010

J’ai un handicap et j’ai fait une carrière commerciale Pascal FERT est, depuis 2009, directeur associé de CANDICAP CONSEIL, un cabinet spécialisé dans le recrutement des personnes handicapées. Auparavant, il a fait carrière en créant sa propre agence de marketing puis en devenant directeur commercial, et ce, malgré sa surdité.

Quel est votre parcours professionnel ? Lors de ma troisième année d’études en école de commerce, j’ai fondé Consulting group, une agence de marketing opérationnel dédiée à l’animation commerciale, au marketing direct et à l’événementiel. Cette aventure a duré douze ans, j’ai ensuite été consultant pour le groupe d’écoles de commerce IGS puis directeur commercial du Groupe Petit Futé pendant 2 ans. Votre handicap a-t-il été un frein à votre carrière ? Ma surdité a été un frein à l’école mais pas au niveau professionnel. Parce que je suis sourd, j’avais compris que pour être reconnu professionnellement, il fallait obtenir des résultats en termes financiers. C’est ce que j’ai fait en m’investissant dans le secteur commercial. En montrant mon efficacité, j’ai évité les discriminations au travail. Comment expliquez-vous votre réussite ? J’ai développé une force de caractère qui m’a permis d’affronter la vie et de ne pas être frileux pour entreprendre. En outre, j’ai toujours eu la fibre commerciale, ce qui m’a amené à créer mon entreprise avec mes camarades de classe. Capitaine de mon équipe de rugby, cela m’a permis de développer mon leadership et de fédérer toute une équipe de professionnels autour de moi. La valeur de son réseau est, en effet, primordiale pour faire carrière.

Tiphaine Rochereuil

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!!PROGRAMME!:!!!!Lundi 21 mars

■ Ateliers Langue des Signes, avec le SERAC ■ Exposition photos : "Les Cordées de l'Insertion" ■ Exposition d'arts plastiques : "Les handicaps non visibles" ■ "Conférence Handicap et Entreprise" Mardi 22 mars

■ La prise en compte du handicap dans la relation client: “recueil de bonnes pratiques d'entreprises" ■ Projection du film « Les cordées de l’insertion » de Hanploi ■ Les Amphis du Savoir « Management, Sport et Handicap ». Mercredi 23 mars

■ Démonstration et mise en situation de handibasket ■ Table ronde sur l’intégration des sourds en entreprise Jeudi 24 mars

■ Conférence recrutement, avec CANDICAP CONSEIL Mr. Pascal FERT Dirigeant et Créateur du cabinet de recrutement CANDICAP CONSEIL Membre de l’ACE Signataire de la Charte de la Diversité Parrain de l’ADAPT 9h30-11h30 : Intervention Amphi PARODI.

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