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Carnet de Voyage d’Antoñio embarqué à bord du Victoria de Fernand de Magellan en Août1519

Carnet de Voyage d’ Antoñio

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Carnet de Voyage d’ Antoñio. embarqué à bord du Victoria de Fernand de Magellan en Août1519. 6 Août 1519. - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Carnet de Voyage  d’ Antoñio

Carnet de Voyage

d’Antoñioembarqué à bord du

Victoriade Fernand de Magellan

en Août1519

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Page 3: Carnet de Voyage  d’ Antoñio

6 Août 1519Je m'appelle Antoñio, j'ai 13ans et je veux m'engager car je veux voyager et découvrir le monde. J'avais entendu des matelots parler de faire le tour du monde. Je leur avais demandé s'ils cherchaient un mousse pour leur voyage, ils me répondirent qu’ils ne savaient pas et que je devrais aller voir le capitaine Magellan. Je me suis donc dirigé vers le magnifique bateau, le Victoria pour y rencontrer son capitaine. Là, je lui ai demandé s'il souhaitait engager un mousse. Il me répondit par l'affirmative mais me demanda si je savais border une voile. Je lui répondis que oui car j'ai déjà navigué avec mon père. C'est ainsi que je me retrouve engagé sous les ordres du capitaine Magellan. Il me précise que le départ se fera le 10 août 1519 à Séville.

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Ça y est ! J'ai embarqué sur le navire de Magellan et je suis désormais mousse. Nous allons ramener des épices des îles Moluques et les revendiquer pour la couronne d'Espagne. Mes parents vont me manquer au milieu de tous les dangers que je devrai affronter pour survivre.En avant toute !

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10 Août 1519

La boule au ventre, je vois les autres mousses dire au revoir à leur famille tandis que moi je suis seul sur le pont du bateau en me disant que j'aimerais que mes parents soient là. La foule est nombreuse, elle salue notre départ en poussant de grands cris. Après l'épreuve difficile des adieux, notre bateau part enfin de Séville... Et je vais faire le tour du monde !

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23 Septembre 1519Le capitaine Magellan me fait nettoyer le pont, il m'ordonne de pêcher et de démêler le cordage, il me fait hisser les voiles avec les autres mousses et le soir je vais me coucher dans mon branle, épuisé. Le lendemain le capitaine m'appelle pour aller chercher de l'eau dans la mer avec un sceau pour laver nos vêtements. Je mange quelque gâteau moisi et des fruits secs et tous les jours j'endure les mêmes souffrances, je viens d'apprendre le métier de mousse et c'est très dur... Quand je me suis engagé, je pensais que c'était plus facile. Ce qui me donne du courage pour supporter toutes ces corvées, c'est d'imaginer toutes les découvertes que je vais faire.

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12 Décembre 1519Je suis sur le bateau est d'un coup je vois la terre…

Ça y est, nous faisons accoster le bateau ! Le capitaine dit que nous sommes en Amérique Méridionale. Notre position est de 21° W ; 45° S. Nous arrivons sur une plage, bordée de feuillages magnifiques. Nous commençons à pénétrer dans les terres. Je m’arrête car j'entends un bruit d'oiseau : je vois un animal au plumage de différentes couleurs : noir, rouge et jaune. Il a long bec, des yeux bleus et resplendissants. Il s'approche de moi et se pose sur le sol. C’était un magnifique

Toucan !

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13 Décembre 1519

Aujourd'hui nous allons explorer la jungle, c'est un endroit magnifique et je suis ému devant tant de beauté, le premier animal que nous voyons et un animal étrange : c’est une sorte de croisement entre un porc-épic sans les épines avec une carapace de tortue. Il a aussi un long museau, les indigènes l’appellent ''Tatou'‘.

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Après une longue marche nous arrivons enfin dans un village d'indigènes. Nous approchons lorsqu'un indigène nous remarque et dit dans sa langue quelques paroles incompréhensibles. Le capitaine nous demande, par prudence, de déposer les armes. Magellan s'approche doucement et grâce à des gestes et des bruitages, fait comprendre aux autochtones que nous voulons de l'eau douce et fraîche. L’indigène crie quelques paroles dans son dialecte, et deux femmes s’approchent de nous avec deux pots remplis d'eau. De retour au bateau, nous prenons la décision de rester jusqu'au lendemain et de partir à l'aube.

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Fin Décembre 1519

Nous prenons la direction du Sud pour essayer de contourner l’Amérique du

Sud.

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18 mars 1519

Hier, une tempête s’est levée : c'est la plus grande tempête que nous ayons jamais affrontée depuis très longtemps. Le capitaine cherchait à nous réconforter car nous étions tous très terrorisés. Le bateau tanguait beaucoup, les voiles étaient tendues au risque de se déchirer : le capitaine nous demanda de border les voiles, mais les autres marins ne voulaient pas car ils avaient peur. Je me suis donc proposé pour monter et aller le faire. Le capitaine me donna son accord pour que je le fasse avec lui.

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1er Avril 1520

La flotte est en hivernage en Patagonie, une mutinerie éclate ! Une partie de l’équipage ne croit pas en l’existence du passage vers l’ouest que nous cherchons. Magellan et les marins qui lui sont restés fidèles, dont moi, se débarrassent des mutins. Certains sont exécutés, les derniers sont abandonnés sur le rivage avec une épée et un peu de pain.

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Novembre 1520

Ca y est ! Nous avons traversé le mystérieux détroit, nous l’avions d’abord appelé « Chenal de tous les Saints », mais en l’honneur de notre capitaine, nous l’avons rebaptisé « Détroit de Magellan ».La navigation est très difficile dans ce passage étroit. Au bout de cinq jours de calvaire, nous sommes arrivés dans un océan calme et apaisant. Le Capitaine Magellan l’a nommé « Océan Pacifique ».Malheureusement, malgré le temps calme, il y a un problème : la nourriture commence à manquer et nous ne voyons pas la fin de cet océan qui semble interminable.

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Décembre 1520 

Cela fait déjà plus d’un an que nous sommes partis, l’équipage et moi sur l’Océan Pacifique. Nous n’avons plus beaucoup à manger ! C’est

l’affolement, tout le monde est épuisé et manque de nourriture. Beaucoup de marins souffrent du

scorbut et certains en sont morts. Nous survivons en mangeant des rats et en mangeant de la

soupe de copeaux de bois trempés dans l’eau de mer, et heureusement du céleri sauvage que

nous avons récolté dans le détroit. Neuf marins sont déjà morts dans cette épreuve difficile.

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6 Mars 1521

Enfin, nous avons accosté sur une île située près de 10°N ; 130°E où nous avons pu nous ravitailler ! Je vois au loin une plante, elle a de grands piques et elle est de la taille d’un homme. Je m'approche et la touche, je me pique et recule en poussant un cri ! D'un coup les autres marins se dirigent vers la plante pensant que c’est un monstre qui m’attaque. Ils coupent la plante avec leur couteau. Ils voient que c’est goûteux et comprennent que c’est un fruit… maintenant tous les marins recherchent ce fameux fruit pour se nourrir avec de la nourriture mangeable et fraîche.

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7 Mars 1521

Nous avons pénétré dans une forêt très dense, toujours à la recherche de nourriture. Des plantes à la tige épaisse comme des cannes y poussent, j’en coupe une avec une hachette, de la sève coule de ce morceau. J'en prends sur mon doigt et j’ai goûté, je trouve que cette plante a un goût sucré, c’est la canne à sucre.

Page 17: Carnet de Voyage  d’ Antoñio

17 Mars 1521Nous avons débarqué sur l’île d’Homonhon.

J’ai rencontré un animal qui me fait penser à un paon sans sa

crête mais à la place de grandes plumes colorées. Il a de longues plumes blanches. Cet oiseau est magnifique et il est si gracieux, que face à tellement de beauté

le capitaine décide de le baptiser ''Paradisier'‘.

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Puis en même temps apparut un serpent qui ressemble à la vipère mais beaucoup plus grand. Il n'a pas de venin, il attaque ses proies en les étouffant, il est multicolore. Le capitaine le

nomme '' Boa.‘’

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Enfin nous terminons la journée avec certainement le plus étrange des animaux… Les autochtones l'ont baptisé ''Kinkajou''. C'est une sorte de chat qui a de grands yeux globuleux, une queue en spirale et des doigts longs et fins. Il ne vit que dans les arbres et ne descend jamais sur le sol.

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27 avril 1521 

Le Capitaine Magellan a lancé une expédition avec soixante hommes en

armure et munis d’arquebuse contre le roi de l’île Mactan, Lapu-Lapu, qui refuse de se

convertir au christianisme. Des hommes sont revenus seuls et nous affirment que le Capitaine est tombé au combat. L’équipage

est en deuil. Le commandant Del Cano reprend le commandement des navires,

c’est lui qui va nous reconduire chez nous.

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Les textes de ce carnet ont été écrits par Gabin, Maxime et Thomas, de la 5èB du

collège Jean Texcier, le 6 juin 2013, à l’occasion d’un atelier d’écriture au Centre de Ressources du Musée National de l’Éducation

de Rouen.