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l1MBRES DE FRANCE """\

Emission: 14 novembre 2005

Carnet meilleurs Uœu~

Informations techniques Timbres et couverture conçus par: Cécile Millet

Imprimé en : offset

Couleurs :

Format du carnet:

bleu, blanc, vert, jaune, rouge, noir, marron,

horizontal 186 x 90

Format des timbres: horizontal 35 x 22

Valeur faciale du carnet de dix timbres-

40 x 26 dentelures comprises

poste autocollants: 5,30 € Affichage de la valeur sur les timbres remplacée par la mention "lffiRE 20 gO.

Vente UNIQUEMENT en carnet

PHI~

Pre.mier Jour ~ VENTE ANTICIPÉE

À Paris Le samedi 12 novembre 2005 de Wh à 18h et le dimanche 13 novembre 2005 de Wh à 17h.

Un bureau de poste temporaire sera ouvert à l'Espace Champerret, PLACE DE LA PORTE DE CHAMPERRET, HALL A. 75017 PARIS.

En vente dans tous les bureaux de poste à partir du 14 novembre 2005 et sur le site Internet de La Poste www.laposte.fr/timbres

Conçu par Danièle Bour. Oblitération disponible sur place. Timbre à date 32 mm "Premier Jour".

NUMÉRO 98

Emission: 14 novembre 2005

Huicenne 980-1037

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FRANCE O,53€

Informations techniques Mis en page et gravé par:

Imprimé en :

Couleurs:

Format:

Valeur faciale:

NOVEMBRE 2005

Martin Morck d'après photo AKG-images

taille-douce

polychrome

vertical 21 x 36 26 x 40 dentelures comprises 50 timbres à la feuille

O,53€

11MBRES "OEFRl\NCE"\

Philosophe, médecin et homme politique, ce savant de l'ancienne Perse a profondément marqué la pensée non seulement de l'Orient mais aussi de l'Occident médiéval.

Premier Jour ~ VENTE ANTICIPÉE

À Paris Le samedi 12 novembre 2005 de Wh à 18h et le dimanche 13 novembre 2005 de Wh à 17h.

Un bureau de poste temporaire sera ouvert à l'Espace Champerret, PLACE DE LA PORTE DE CHAMPERRET, HALL A. 75017 PARIS.

En vente dans tous les bureaux de poste à partir du 14 novembre 2005 et sur le site Internet de La Poste www.laposte.fr/timbres

Conçu par Claude Perchat Oblitération disponible sur place. Timbre à date 32 mm "Premier Jour".

PHI~ : 11 •

http://www.wikitimbres.fr V2010.pdf

homme de et de conciliationGnnruo RRserN or Fnerucr, sotDAT EXËMpLAIRÊ,

r-A vrE or JRcos Kepmu Esr uN rÉnltorcruRcror rolÉRnrucE ET DE couRAcE,

Grand Rabbin de France de.l950

à 1980, Jacob Kaplan

portait particulièrement bien ce

titre, dans le æns où "il a tnujours

su concilier les devoirs et

principæ du judaîsme avec ceux

de la République" comme le

rappelait le président Jacques

Chirac, dans une lettre à son fils,

LazareKaplan, en 2000,

à I'occasion de I'inauguration

de la place Jacob Kaplan,

à Paris, près du Consistoire.

Né en 1895, rue des Ecouffes,

dans le Marais parisien, d'une

famille d'émigrés lituaniens, sa

vocation au rabbinat fut précoce.

Dès treize ans, il suit les cours

de la section préparatoire du

ooooooooAvicennele médecin philosopheAux rrups où l'EunopE srAcNArr DANs uN Moveru AceoBscuR, Aucrurue pARTrcrpArr À l'rssoR or rR perusÉr

pHrlosopHreuE ET scrENTIFreur. SoN lRr or nmÉororus ET sEs roÉes rnRnsDrsctpuNArREs ALrÂrENT

TNFTUENcER rrs DEUX MoNDEs pouR rEs srÈclrs ÀvErurn.

Jacob Kaplan,

Avicenne est un des plus

grands philosophes islamiques.

Sa doctrine se trouve au

ænefour de la pensée orientale

et occidentale. Cest pourquoi

elle a eu une grande poftée

dans l'Occident du Moyen Age,

tant du point de vue de

la pensée philosophique que

de celui de la médecine. Son

Conon de la médecinq énorme

corpus du savoir de son temps,

enrichi de ses réflexions, sert de

référence jusqu'à la Renaissance

du )0/lle siècle.

NuraÉno g

foi

Séminaire israélite, puis le

Séminaire proprement ditSes études supériéures sont

intenompues par la déclaration

de guene de .l914.

A dix-neuf

ans, il part comme simple

soldat et connaît l'honeur des

tranchées. Mais alors qu'on lui

propose un posùe d'aumônier

dans la marine, qui le mettrait

à l'abri, il çhoisit de rester

avec ses compagnons d'armes.

ll participe à la bataille de

Verdun où il est blessé et dont

il revient décoré. De la guerre,

i I retient " I'i no u bl i a b le fratern ité

du front". "Lo différence

dbpinions, de croyancæ,

ne comptait pas'i écrit-il.

De nos joun, sa philosophie

de la guérison continue à faire

réfléchir sur l'acte médical.

Avicenne (lbn Sînâ) a vu le jour

en Perse (9801037) dans

I'actuel Ouzbékistan. Né d'un

père fonctionnaire, il connaît

le Coran et le droit musulman

à dix ans. Très jeune, il s'initie

aux mathématiques, à laphysique, à la philosophie et à

la médecine. Particulièrement

doué, il parvient, à dix-sept

ans, à guérir d'une grave

maladie le Prince de Boukhara,

Nommé rabbin à Mulhouse en

1922, puis à Paris, il ne conçoit

pas son sacerdoce comme

un repli sur sa communauté

mais au contraire, il compte le

consacrer "à faire rendre justiæ

au judaTsme par mæ coreligion-

nairæ et par læ non-juifs".

ll æuvra avec douceur, tact

et exigence au rapprochement

des communautés juives et

chrétiennes tout au long de sa

carrière et de ses nombreux

écrib. ll participe notamment à

la conférenæ æcuménique de

Seelisberg et parvient à dénouer

l'affaire Finaly, en 1953, qui

menaçit de fuire voler en éclat

le liens judéo-chretiens naisanb.

Alors qu'il est père de cinq

enfanB, Jacob Kaplan fait preuve

à nouveau de courage pendant

la Seconde guene mondiale.

Quand le Crand Rabbin de

France lsaie SchwarE est arrêté

en 1944, il se porte volontaire

qui lui ouvre sa vaste biblio-

thèque. A vingt-et-un an,

il possède toutes les sciences

connues et écrit son premier

livre de philosophie. Dès lors, il

n'a de cesse d'écrire, travaillant

de nuit à ses ouvrages et lejour aux affaires d'Etat, en tant

a

Oê

FRANCË T,53€

,53€

1895 JACOB KÀPLAN 1994rtva JsfrlLar

pour assurer l'intérim. ll est

arrêté à son tour mais paruient

à échapper à la Cestapo en s'en

remettant entre les mains de

son Seigneur et en faisant appel

à la rectitude morale et à la

raison de son adversaire. ll meurt

dans sa centième année, en.l994,

et continue de recevoir

les plus grands honneurs. @

que ministre (vizi$ de l'émir

d'Hamadan. 0n Iui connaît

entre 250 et 300 ouvrages.

A la mort du prince qu'il serlil doit fuir et mène une vie

itinérante et mouvementée,

jusqu'à ce qu'il trouve à nouveau

protection auprès de l'émir

d'lspahan. ll reprend alors une

vie studieuse et productive.

Pour lui, la métaphysique

doit apporter la preuve de

l'existence du Dieu créateur.

Sa pensée est exploitée par

SaintThomas dAquin.

finfluence de sa philosophie

en Occident a été

dépassée par celle dAvenoès,

qui remet en cause ses

commenta i res dAristote, mais

elle est constante dans le

monde iranien et fait partie des

fondements de I'lslam Chiiûe. A

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Avicenne reçu par le gouverneur

d'Hispahan; gravure

de Hetherington d'ap. dessin

de Jan Verhas (1834-1896);

© Collection Roger-Viollet

Avicenne 980-1037

1 bn Sina, plus connu en Europe sous le nom d'Avicenne, est l'un

de ces hommes doués d'une culture universelle comme l'Histoire en

compte peu. A la fois philosophe, médecin et homme politique, ce

savant de l'ancienne Perse a profondément marqué la pensée non seu­

lement de l'Orient mais aussi de l'Occident médiéval.

Né en 980 près de Boukhara en Perse, dans l'actuel Ouzbékistan, fils

d'un haut fonctionnaire, Avicenne grandit dans un milieu lettré. Sa vie

durant, il n'aura de cesse d'étudier. À l'âge de dix ans, il est capable de

réciter le Coran par cœur. À seize ans, il achève ses études de droit.

Puis il s'intéresse à l'arithmétique, à l'algèbre, à la géométrie, aux

sciences de la nature et à la médecine. Sensible à la musique, à la litté­

rature et à la poésie, il exprime sa préférence pour la philosophie. Il

vient à bout de la Métaphysique d'Aristote grâce à l'ouvrage du grand

philosophe arabe Al-Farabi qui lui livrera les clés de sa

compréhension. À dix-huit ans, Avicenne achève

ses études de médecine. Dans ce domaine, il se révélera meilleur théoricien que pra­

ticien. À la mort de son père en 1002,

pour subvenir à son existence, il

intègre alors l'administration et

devient vizir du souverain de

Boukhara. Les troubles poli­

tiques l'obligent à quitter la

région vers 1005. Commence

alors pour lui une vie d'errance

durant laquelle il exerce la

médecine, administre les

affaires de la cité au gré des

vicissitudes de la politique. Il

connaît tour à tour l'exil, la prison,

la protection de quelque mécène,

les faveurs de quelque prince. Le

savant, partout convoité, trouve refuge

en 1023 auprès de l'émir d'Ispahan. Là,

l'érudit met à profit cette période de répit pour

écrire. Il meurt à Hamadan en 1037 d'une affection

intestinale, à cinquante-sept ans.

Son œuvre littéraire est immense - on lui attribue plus de deux cents

titres, du modeste opuscule à l'ouvrage enryclopédique. Son Canon de

la médecine réunit tout le savoir de l'époque, enrichi de ses obser­

vations et de ses découvertes. Traduite en latin au XIIe siècle, cette

somme magistrale fera autorité jusqu'à .la Renaissance, en Orient

comme en Occident. Dans le domaine de la philosophie, le Shifâ ou

livre de la Guérison de l'âme, encyclopédie de 5 000 pages, expose

l'état de la science et de la philosophie en passant par la physique, la

géométrie, l'astronomie, les sciences nan}relles. Sa pensée était sous­

tendue par le désir de réconcilier la foi et la raison, la philosophie

grecque et le Coran.

Timbre: metteur en page et graveur en taille-douce : Martin Mbrck d'ap . photo AKG-images.

Imprimerie des Timbres-Poste et des Valeurs Fiduciaires / 2 1 05543 / © La Poste EiIiD

http://www.wikitimbres.fr V2010.pdf