Carnets de l'H.B. n° 35

Le mot de la PrésidenteParole de l'Aumônier

Les Carnets de l’ N°34

« Les Carnets de l’HB »Revue trimestrielle de l’Hospitalité Bordelaise Notre-Dame de Lourdes, éditée par l’Association, numéro de commission paritaire en cours.

Directrice de la Publication : Marie-José ORNON, Présidente de l’Association.Direction de la Rédaction : Elisabeth BONNET / Publicité : Elisabeth JAUBERT

Crédits Photos : Les Carnets de l’HBConception, création : ActCom’Co studio (copyright)

Exécution, Photogravure, Impression : Imprimerie Sodal20, route de Villandraut CS 40001 - 33213 LANGON / téléphone : 05 56 63 19 63 IMPRIM VERT

Hospitalité Bordelaise, 12 rue de Gereaux 33500 Libourne / téléphone : 06 08 81 14 97 / Secrétariat, 123, rue Quintin 33000 Bordeaux

Téléphone : 05 56 24 97 07 / courriel : [email protected] / site : www.hospitalite-bordelaise.com

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Chers amis,

Ce Carnet N°35, nous rejoint alors que nous allons fêter Noël. Comment

nous préparer à cette fête pour qu’elle ne soit pas vécue comme une répétition de ce que nous vivons chaque année ? Comment redécouvrir l’extraordinaire de Noël ? Car Noël, c’est bien l’extraordinaire qui vient dans l’ordinaire de nos vies.Je vous invite à suivre celle que certains d’entre nous ont rencontrée, il y a peu de temps à l’occasion de notre pèlerinage à Lisieux : Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Par son témoignage de vie, elle nous initie à un chemin, « une petite voie », celle de la simplicité dans notre relation avec Dieu et avec nous-même. Trop souvent nous avons une fausse image de Dieu et de nous-même. En effet, nous pensons souvent à Dieu comme à un étranger, parfois de passage dans notre vie.Si Dieu vient naître à Noël au milieu de nous c’est bien pour rétablir la vérité. Elle est simple : Dieu se fait proche de nous pour nous dire qu’Il nous aime et pour nous inviter à aimer à notre tour. Nous avons du mal à entendre cela, car, souvent, nous ne nous sentons pas dignes de cet amour offert, incapables d’aimer ou de nous laisser aimer. Mais si nous sommes attentifs, si nous regardons

bien, nous pouvons découvrir que Dieu par sa Parole, par les événements de nos vies, n’a de cesse de nous dire l’amour, la foi, l’espérance qu’il place en chacun de nous.En fait, vivre et célébrer Noël, c’est simplement se laisser toucher par ce Dieu qui vient pauvrement au cœur de notre vie ordinaire nous dire qu’Il nous aime. Et là tout peut changer ! C’est ce qui est extraordinaire ! Il est l’Emmanuel, Dieu avec nous, il est Jésus, Dieu qui sauve !La petite voie que Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus nous invite à emprunter, nous conduit chaque jour à accueillir Jésus, à marcher à sa suite, en faisant tout ce que nous avons à faire avec confiance et par amour.Alors, dans notre prière quotidienne, demandons à Sainte Thérèse de nous aider à nous préparer à Noël, en gardant dans notre cœur ces deux simples phrases qu’elle nous offre comme un cadeau. Elles éclairent le sens que nous pouvons donner à notre vie et révèlent notre vocation commune :

« Aimer c’est tout donner et se donner soi-même »

« Aimer Jésus et le faire aimer ! »

Joyeux Noël à tous !

Abbé Laurent Dubosc+

Les Carnets de l’HB n°35

Le mot de la PrésidenteLe mot de la Présidente

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• Parole de l’Aumônier ....... 2

• Le mot de la Présidente.. 3

• Journée de rentrée et ........Assemblée Générale .. 4 et 5

• Récollection ............. 6 et 7

• Lisieux ...............................du 7 au 10 octobre .... 9 - 16

• Congrès des prèsidents . 17

• RIH .............................. 19

• Quêtes ......................... 21

• Le bloc notes ................ 23

2013 se termine… avec la naissance de notre Sauveur, Bonne Nouvelle que je vous souhaite de vivre dans la foi et l’espérance. Que cette nouvelle année 2014 soit source d’amour, de lumière et de joie dans notre vie à l’image du thème de notre pèlerinage :« Lourdes, la joie de la conversion ».

Mes vœux les plus sincères, tout d’abord, à vous chers amis malades ou handicapés, pour que nous vivions ensemble, tout au long de l’année, des moments forts d’amitié et de partage.Mes meilleurs vœux à vous aussi, chers amis bénévoles, qui venez avec l’esprit hospitalier, donner de votre temps, de vos bras et de votre cœur auprès de nos amis moins valides.

Avant d’avancer, pleins d’espérance malgré les difficultés du quotidien, jetons un dernier regard sur les faits marquants depuis le pèlerinage de juillet :- La journée de rentrée et l’assemblée générale à Targon : c’est le bonheur des retrouvailles après les mois d’été mais aussi le moment du bilan avec le rapport d’activités et les objectifs pour l’année à venir.- Le pèlerinage à Lisieux qui a permis à beaucoup d’entre nous de découvrir des hauts lieux de notre chrétienté : le sanctuaire de sainte Anne d’Auray, le Mont Saint Michel, et surtout la spiritualité de sainte Thérèse dans toute sa simplicité et son amour pour Jésus. Pèlerinage hors Lourdes où se concrétise le « vivre ensemble », pour le bonheur de tous, pendant ces quelques jours de visite, de découverte, d’échanges et de recueillement.- Les rencontres avec les hospitalités de Gironde à la Récollection, et avec les hospitalités du monde entier lors de la 4° rencontre internationale des hospitaliers à Lourdes, ville sans frontières, où tous viennent de si loin se confier à Marie.Notez dès maintenant nos rendez-vous de 2014. Je souhaite à tous ceux qui le pourront de se retrouver bien vite autour des traditionnelles galettes pour fêter l’Epiphanie.Bonne année à tous !

Marie José

« ...je veux passer mon ciel

à faire du biensur la terre»

Ste Thérèse


Journée de rentrée et Assemblée Générale

C’est toujours avec beaucoup de plaisir que les hospitaliers(ières) se retrouvent le premier samedi d’octobre pour la Journée de Rentrée associée depuis l’année dernière à l’Assemblée Générale. Plus de 150 personnes sont venues à Targon, village de l’Entre-deux-mers où nous sommes accueillis sous la halle avec viennoiseries et café bien appréciés. Ce moment d’échange très sympathique est suivi de l’eucharistie concélébrée en l’église saint- Romain, par le Père GRONDONA curé de Targon, le Père Gérard FAURE vicaire général et curé de Langon, et le Père Laurent DUBOSC notre aumônier.A l’issue de cette belle cérémonie, nous nous retrouvons dans la salle René Lazare préparée par une équipe du Sud-Gironde, pour l’Assemblée Générale.Le rapport d’activités nous fait revivre cette 1ère année de présidence de Marie-José ORNON, qui nous rappelle en plus des évènements passés, la poursuite des objectifs mis en place. Une priorité : mettre des binômes à tous les postes et principalement à la tête des ensembles pastoraux afin que l’engagement des bénévoles soit partagé et de ce fait moins lourd et compatible avec la vie familiale et le travail. D’où une plus grande pérennité !

A propos des évènements de cette année, rappelons le déménagement du secrétariat et du local du matériel tout en préparant le pèlerinage de juillet avec les difficultés dues aux intempéries. « Merci de votre confiance qui a permis d’y croire et de faire face » nous dit Marie-José.Objectifs à poursuivre particulièrement en 2014 : les binômes, l’organisation des quêtes dans les ensembles pastoraux, le suivi des nouveaux et notre site internet dont s’occupent Christine ROUSSEL et Eric LABATUT. Ayez le reflexe « site internet », tous nos évènements y sont, accompagnés des photos.Les comptes, contrôlés par David RIVET et Francis GRAZON sont présentés par Eric FOURNIER et approuvés à l’unanimité. A noter que ceux-ci sont équilibrés grâce au résultat des quêtes faites pour les hospitalités. D’où leur importance, voir page 21.

4 Les Carnets de l’HB n°35

La journée se poursuit par ce moment de partage et de convivialité qu’est le « repas tiré du sac ». On ne sait que choisir, chacun ayant eu à cœur de faire sa meilleure recette. C’est aussi l’occasion de se découvrir pour certains, de se revoir pour d’autres ou, tout simplement de passer un bon moment « en famille ».Avant de se séparer nous regardons le montage vidéo présenté en juillet à la soirée festive sur les activités des enfants pendant le pèlerinage. Odile TRUNET, responsable de ce groupe depuis sa création en 2006, nous en parle : « Mis en place pour permettre à des parents de venir avec leurs enfants tout en assumant leur rôle d’hospitaliers, ce sont plutôt des enfants qui viennent d’abord avec leurs grands-parents hospitaliers et qui entraînent à leur suite leurs parents ! » Merci Odile, à toi et à ton équipe.

Targonle 5 octobre

Un grand MERCI à tous ceux qui ont œuvré pour la réussite de cette journée : l’abbé GRONDONA, Mr PEZAT maire de Targon qui a mis la salle à notre disposition, l’équipe du Sud-Gironde et Marie-Claire PASSERIEUX une ancienne hospitalière que nous étions ravis de revoir.ton équipe.

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Récollection

« Venez boire à la source et vous y laver »Tel est le thème de la récollection proposée à toutes les hospitalités présentes en Gironde et animée par le Père Francis Ayliès.Il nous propose une forme de réflexion un peu différente : un échange à partir de deux textes de la Bible qu’il met en parallèle. Dans l’Ancien Testament (2 Rois 5) la guérison de Naaman, général de l’armée de Syrie, lépreux, délivré de sa maladie par l’intervention du prophète Elisée. Dans l’évangile de St Luc, la guérison de dix lépreux (Luc 17, 11-19)


St Genès 1er décembre

Naaman, qualifié de puissant, est un ennemi d’Israël. Il est béni de Dieu qui lui a donné la victoire mais il est lépreux. Le salut lui vient d’une fillette qui lui chuchote une voie nouvelle. C’est un ange. Mais il reste dans la toute puissance et s’adresse au roi pour acheter sa guérison. Son cheminement est long, il se met en colère… Il faut l’intervention de ses serviteurs, messagers révélateurs de la parole, pour qu’il obéisse au prophète Elisée. Il pose un acte de foi en se plongeant 7 fois dans le Jourdain. Il comprend alors que le salut est gratuit et reconnaît que Dieu est l’Unique, et non plus le « Dieu des Armées », qu’il faut récompenser.

Dans l’évangile de Luc, Jésus demande aux 10 lépreux d’aller se montrer aux prêtres. En effet, un lèpreux doit faire constater sa guérison par les prêtres pour sa réintégration dans la communauté. Ils ont à poser un acte de foi avant d’être purifiés. Un seul revient, c’est la conversion. Il fait la démarche d’une foi totale en Dieu, en le glorifiant. Les neufs autres sont guéris mais pas sauvés.

Pour nous aujourd’hui, à Lourdes ou dans notre vie quotidienne :

-Souvent il y a quelque chose de blessé en nous : c’est notre lèpre.-Nous avons et nous sommes des « anges » ou des messagers qui conduisent vers Dieu, comme Bernadette. A la neuvième apparition, elle se barbouille le visage de terre : défigurée elle porte la souffrance du monde et intercède pour tous les lépreux.-Le salut nous est donné gratuitement : c’est à nous de l’accueillir par un acte de foi. La guérison n’est qu’un signe, l’important c’est que la Parole soit proclamée, que le message soit révélé.-L’hospitalier est dans cette position d’humilité : la guérison ne dépend pas de lui mais il a à dire le message. -Nous sommes choisis pour intercéder en faveur de tous les hommes : c’est en cela que tout baptisé est prêtre. C’est la mission de tout chrétien.-Comme Naaman a ramené de la terre d’Israël, nous ramenons de l’eau de Lourdes. Ainsi, ce que j’ai vécu à Lourdes, je vais pouvoir le vivre au quotidien, car Dieu l’unique n’est pas attaché à une terre.

Merci à l’hospitalité Lourdes-Cancer-Espérance. Elle a préparé cette journée qui nous a permis de nous retrouver et de prier tous ensemble.Etaient présentes : les hospitalités Amicitia, Franciscaine, du Rosaire, Notre-Dame de Salut, Notre-Dame des Armées et l’hospitalité Bordelaise.Un grand MERCI au Père Ayliès.

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Après un arrêt pour déjeuner à Nantes, nous nous dirigeons vers Ste Anne d’Auray, sanctuaire dédié à Anne, la mère de Marie. Au 7e

siècle, fut bâtie, en ce lieu, une chapelle pour vénérer la sainte. Au 17 siècle ce petit village de 50 habitants est le théâtre de manifestations extraordinaires.

« Yvon Nikolazig, ne craignez pas : je suis Anne, mère de Marie ». Elle se présente ainsi à un humble laboureur très pieux et estimé de tous qui a eu, à la source où il mène boire ses bœufs, de nombreuses visions d’une main tenant un flambeau allumé. En mars 1625, ce flambeau s’enfonce au sol et déterre une statue de sainte Anne. « Dieu veut que je sois honorée ici » lui dit la mère de Marie. Pris pour un illuminé, Yvon dut faire preuve de beaucoup de persévérance avant qu’une nouvelle chapelle soit construite. Le sanctuaire accueille aujourd’hui plus de 700000 pèlerins par an.

Nous découvrons le lieu de la source, le mémorial des Bretons construit pour honorer les 248000 soldats tombés durant la première guerre mondiale et la basilique actuelle surmontée d’une statue de bronze représentant Anne et Marie, couronnées. C’est ici que Jean Paul II, premier pape à visiter la terre bretonne, a rappelé, en 1996, la place essentielle de la famille : « chers parents, chers enfants, vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde ».

« Faire un pèlerinage, ce n’est pas que regarder des vieilles pierres, c’est se laisser visiter par Dieu. Cela passe souvent par des témoins. N’hésitons pas à nous engouffrer dans cette porte ouverte aujourd’hui par sainte Anne et ensuite par sainte Thérèse… » nous dit le Père Laurent Dubosc lors de l’Eucharistie célébrée dans la chapelle du cloître avant de retrouver notre logement à Vannes.

Bordeaux… Auray… Vannes

Lundi 7 octobre, tôt le matin, nous embarquons dans 3 bus pour un périple de 1500 kms. Nous sommes127 pèlerins dont 35 personnes à mobilité réduite et nous allons découvrir Ste Anne d’Auray, le Mont St Michel, et surtout Lisieux, but de notre pèlerinage.

Pèlerinage à Lisieuxdu 7 au 10 Octobre

. . .un vieux rêve se réalise : la joie de prier avec cette « famille » accueillante. . .

Puis c’est l’ultime étape, pour rejoindre Lisieux où, dès notre arrivée, nous célébrons l’Eucharistie dans la crypte de la Basilique. Le père Laurent nous introduit auprès de Thérèse avec ces mots : « Nous touchons au but de notre pèlerinage. C’est le Seigneur qui nous a conduits ici, là où Thérèse a vécu sa vocation. Elle nous montre « une petite voie » pour être enfant de Dieu, disciple du Seigneur. Demandons- lui son aide pour accueillir notre propre vocation. »

Après avoir passé la nuit à l’espace Montcalm à Vannes, nous partons pour le Mont Saint Michel. Les brumes automnales nous laissent un doute : « Pourrons- nous voir le Mont dans toute sa splendeur ? » Dans le bus, nous regardons une vidéo nous présentant « la Merveille », sur un plan historique et spirituel.

« Le mont tombe », îlot granitique de 900 mètres de haut, est consacré à l’Archange St Michel, qui serait apparu à Aubert, évêque d’Avranches, au VIIIe siècle. L’abbaye bien fortifiée a été au fil des ans enrichie d’édifices romans et gothiques. Depuis 2001, 8 sœurs et 6 frères des Communautés Monastiques de Jérusalem sont présents dans les logis abbatiaux. Ils assurent ensemble la prière quotidienne et l’accueil.

Vannes… Mont St Michel… Lisieux

Nous avons la chance d’admirer la baie du Mont St Michel sous le soleil et, avant le déjeuner, nous nous promenons sur la digue pour jouir de la vue imprenable sur la « Merveille de l’Occident ». Les appareils photos sont de sortie pour immortaliser ce souvenir inoubliable.

Nous sommes chaleureusement accueillis à l’Ermitage et aidés dans notre installation par les hospitaliers de Lisieux, comme nous l’avons été à l’Espace Montcalm par les hospitaliers de Vannes. Un bel exemple de solidarité !

Après le repas, la projection du film « Thérèse, une course de géant », nous conduit déjà sur les pas de la petite sainte qui écrit : « Ce qui plaît au Bon Dieu, c‘est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté. »

...Sur les pas de Thérèse...

. . .La bonté divine a des prolongements sur terre… La preuve :

...Sur les pas de Thérèse...

Les Buissonnets :

« Le nid gracieux de mon enfance » écrit Thérèse. C’est avec beaucoup d’émotion que nous découvrons cette maison où nous suivons les différentes étapes de sa conversion.

La famille originaire d’Alençon s’y installe en 1877, après le décès des suites d’un cancer de Zélie Martin. Thérèse n’a alors que 4 ans et demi. C’est une enfant fragile et très sensible. Elle choisit sa sœur ainée Pauline comme « seconde maman » mais lorsque celle-ci entre au Carmel en 1882, Thérèse tombe malade et doit rester alitée. Toute la famille l’entoure et prie. C’est alors que la statue de la Vierge lui sourit ce qui entraîne sa guérison. « Ce qui me pénétra au plus profond de l’âme, ce fut le ravissant sourire de la Vierge …je compris que Marie veillerait sur moi, que j’étais son enfant ».

Le soir de Noël 1886, elle se convertit après une remarque de son père sur son mauvais caractère. « Je sentis la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors, je fus heureuse ». Nous finissons la visite dans le jardin : une statue rappelle le jour de Pentecôte 1887, où Thérèse 14 ans, demande à son père de devenir carmélite. La supérieure refuse à cause de son tout jeune âge. En 1887, elle part avec Mr Martin à Rome pour obtenir la permission du Pape Léon XIII d’entrer dans les ordres. Elle entre au Carmel en 1888.

L’église Saint Pierre

C’est dans cette église, cathédrale du diocèse de Lisieux jusqu’en 1802 , que Thérèse vient prier en famille. Une petite chapelle du déambulatoire accueille la famille pendant plus de 10 ans pour la messe quotidienne. Dans le fond de l’église se trouve le confessionnal où Thérèse se confessa pour la première fois à l’âge de 7 ans et demi, initiée par sa sœur Pauline : dès lors elle dira « c’était une grande fête pour moi chaque fois que j’allais me confesser ».

ce pèlerinage avec toutes ces bonnes volontés et tous ces partages vécus. . .

Le Carmel

Thérèse entre au Carmel à 15 ans en 1888. C’est l’aboutissement de ce qu’elle appelle « une course de géant ». Elle prend le nom de « Sœur Thérèse de l’Enfant Jésus » lors de sa profession solennelle en 1890. Dès l’enfance, elle a traversé de multiples épreuves : décès de sa mère, séparations, maladie, puis la folie de son père qui meurt à l’asile en 1894. Elle interpelle le Seigneur : « pourquoi tu permets cela ? ». C’est en contemplant le visage de Jésus sur la croix, qu’elle comprend combien Il a souffert, Lui qui n’est qu’amour et miséricorde et qu’elle participe, elle aussi, à ses souffrances. Alors elle ajoute à son nom de religieuse « et de la Sainte Face ».

Son chemin, c’est une vie simple et toute donnée, la voie de la confiance et de l’Amour. Les derniers mois de sa vie sont vécus dans une grande souffrance physique, et dans l’épreuve spirituelle de la foi « comme un tunnel qui voile le cœur ». Atteinte de la tuberculose, elle s’éteint en septembre 1897, elle a 24 ans.

. . .Sur les pas de Thérèse. . .

Dans la chapelle de la châsse, une statue en cire représente Thérèse dans l’attitude de sa mort. Inhumée dans le cimetière de Lisieux, son cercueil a été transféré au Carmel en 1923. Au dessus de la châsse, nous pouvons contempler la statue originale de la Vierge au Sourire. Pour le pèlerin, c’est un grand moment de communion avec sainte Thérèse qui accueille les intentions particulières de chacun.

« Je voudrais éclairer les âmes…je voudrais parcourir la Terre… je voudrais être missionnaire. » Elle est proclamée patronne des missions par Pie XI. Son désir s’accomplit aujourd’hui, ses reliques voyagent dans le monde entier. Ainsi chacun peut vénérer et prendre pour modèle la petite Thérèse, dans un chemin d’abandon, de simplicité d’un petit enfant.

. . .Que de grâces reçues… Une grande leçon d’amour et d’humilité

La BasiliqueDès sa canonisation par le pape Pie XI en 1925, les pèlerins viennent nombreux sur les pas de Thérèse : un projet de basilique voit donc le jour. La construction est terminée à la veille de la seconde guerre mondiale. Et elle est consacrée en 1954. La décoration intérieure illustre les grandes lignes de la « petite voie » de Thérèse et sa réponse à l’amour paternel et miséricordieux de Dieu. Dans l’abside, Dieu est représenté les bras ouverts comme un père qui aime, nourrit et protège. Tandis que le vitrail bleu au nord exprime l’abandon et la confiance, celui du sud, rouge, figure la réponse de Thérèse à l’amour infini de Jésus. « Je m’élève vers Dieu par la Confiance et l’Amour ».

Les pèlerins, 800000 par an, viennent se recueillir devant le reliquaire de Thérèse sur lequel sont inscrits ses mots : « j’ai écrit avec droiture des paroles de vérité ». En effet, à la demande de sa sœur Pauline et par obéissance, elle écrit « Histoire d’une âme », un ouvrage dans lequel elle relate ses pensées sur « les grâces que le Bon Dieu a daigné m’accorder ».Dans la crypte, où nous assistons à la messe des pèlerins, de nombreux oiseaux et fleurs nous rappellent l’amour de Thérèse pour la nature . C’est ici aussi que le pèlerin peut prier devant le reliquaire de ses parents Zélie et Louis, béatifiés en 2008. Thérèse doit en grande partie sa voie spirituelle à ses parents modèles de foi, malgré les épreuves.

En fin d’après- midi, retour au Carmel pour chanter les vépres : un grand moment de communion avec toutes les carmélites du monde entier, ouvertes aux immenses horizons missionnaires de l’Eglise. « Dans le cœur de l’Eglise, ma mère, je serai l’amour… ainsi je serai tout. »

Riches de toutes ces découvertes, nous rentrons à l’Ermitage : ce lieu d’accueil est tenu par les Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée, communauté nouvelle représentée dans les cinq continents. En fin de repas, elles nous offrent un moment de louange et de chants avant d’aller écouter l’intervention du nouveau recteur, le Père Olivier RUFFRAY sur Louis et Zélie MARTIN, Thérèse… et Bernadette.

. . .Sur les pas de Thérèse. . .

donnée par une sainte que je découvre pour la première fois. . .


Déjà le retour !

« Un voyage loin de chez soi, et finalement à l’intérieur de soi. Une vraie découverte que la vie de Ste Thérèse, ses lieux, ses écrits. Des moments précieux ! Merci à l’Hospitalité de permettre à nos amis handicapés de vivre cela et à nous de les accompagner ».Le livre d’or passe d’un bus à l’autre et se remplit de beaux témoignages. Chacun y écrit son ressenti. Des remerciements aussi, à partager entre tous car un tel pèlerinage n’est possible que grâce à la volonté et la joie de servir de chacun. C’est la richesse du « vivre ensemble », personnes handicapées et accompagnants, ce qui donne une saveur particulière à ces démarches hors Lourdes.

Avant de quitter Lisieux, nous célébrons à l’Ermitage la messe d’actions de grâces dans la chapelle Notre-Dame du Sourire.Déjeuner à Tours. Ceci nous permet de vénérer les reliques de St Martin, bien connu grâce au manteau qu’il partagea avec un pauvre. La crypte étant inaccessible à nos amis en fauteuil, les Sœurs Bénédictines qui nous accueillent ont la gentillesse de nous exposer le reliquaire du saint au bas des marches de l’autel de la basilique.

Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont aidés par leur accueil chaleureux : les hospitalités de Vannes et de Lisieux, les guides bénévoles à Ste Anne d’Auray et ceux qui nous ont conduits à Lisieux sur les pas de Thérèse, nous rendant palpable sa présence. Merci Ria !Comment remercier Anne, Freddy et Momo, nos chauffeurs, pour leur compétence certes, mais surtout pour l’attention qu’ils portent à chacun ? En leur offrant la joie et le sourire de nos amis handicapés..

« Où allons- nous la prochaine fois ? » nous dit Thierry. Insatiable ? Non. Heureux. A nous de trouver le bon projet pour 2015 !

. . .Quel merveilleux pèlerinage ! Je reviens émue, ressourcée, apaisée. . .

Congrès des présidents

L’Hospitalité de Nîmes a accueilli les présidents des hospitalités francophones en faisant visiter cette belle ville où l’empreinte romaine est particulièrement remarquable : les arènes où les toréadors ont remplacé les gladiateurs, la Maison Carrée et le jardin de La Fontaine magnifiquement entretenu.

Nîmes25-27 octobre

Lors de l’eucharistie célébrée dans la cathédrale, Mgr WATTEBLED, évêque de Nîmes conclut le congrès en nous rappelant qu’à Lourdes « chaque pèlerin peut vivre sa démarche intérieure sans que pèse sur lui le regard des autres. Sa démarche peut prendre appui sur des gestes qui comptent même si ce ne sont pas des sacrements : toucher le rocher, tenir un flambeau, boire, aller se laver aux fontaines et aux piscines, participer aux processions… »


Après l’accueil… le travail !Les différents ateliers permettent de découvrir et d’échanger avec les autres hospitalités, en particulier celui des «Idées nouvelles» plus centré cette année sur la place de nos hospitaliers âgés et sur les jeunes. Il est presqu’agréable de voir que les soucis de tous les présidents d’hospitalités se ressemblent beaucoup… et qu’il est important de le réaliser, pour mieux avancer ensemble.Jean-Jacques LABATUT anime l’atelier «Communication, Recrutement, Forma-tion», sujets qu’il connaît bien et qu’il aime faire partager comme l’affiche pour les quêtes, reprise par plusieurs hospitalités de France.

C’est aussi l’occasion d’entendre les responsables des différents services du Sanctuaire de Lourdes évoquer leurs problèmes, aussi bien ceux dus aux inondations que la baisse des pèlerins due à la crise économique.

Deux conférences très intéressantes ont retenu particulièrement notre attention :- « La foi aux risques des épreuves » par le diacre Etienne DAHLER. Il nous dit « que la foi ne dispense pas de l’épreuve, et peut être parfois une épreuve elle-même…car au cœur de la foi se trouve l’amour. …La foi n’est pas en premier lieu une adhésion à une doctrine mais l’attachement à quelqu’un. » - « Quel est le premier Thérapeute de l’Humanité » par le professeur Henri JOYEUX. Selon lui, c’est Moïse en recevant, inscrites dans la pierre, les paroles importantes pour toute l’humanité.

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R . I . HLourdes

6 - 7 - 8 décembre

« Hospitaliers de Lourdes, fidèles du Christ ».

Le thème de cette 4° Rencontre Internationale des Hospitaliers s’ inscrit dans la célébration du 50° anniversaire du concile Vatican II qui rappelle la vocation et la mission des laïcs dans l’Eglise et dans notre société.1000 participants, dont une quinzaine de l’Hospitalité Bordelaise, ont suivi les différents exposés, présentés par Philippe TARDY-JOUBERT, coordinateur de cette rencontre, dont :

• Le rôle des laïcs chrétiens dans l’Eglise et dans la société, par Michel CAMDESSUS, gouverneur honoraire de la Banque de France. C’est l’engagement à être présents dans la société humaine au service de la dignité intégrale de l’homme, conformément à la doctrine sociale de l’Eglise : « A toute heure, le laïc chrétien doit être debout et en tenue de service… »

• Du service à Lourdes à la vision chrétienne de l’homme, par Mgr Hervé GASCHIGNARD, évêque d’Aire et de Dax. C’est l’engagement à professer la foi catholique en accueillant et proclamant la vérité sur le Christ, sur l’Eglise et sur l’homme : « Le service rendu transforme aussi celui qui le donne. On devient témoin crédible d’une plus grande humanité… ».

Lors de son intervention, le Père Horacio BRITO nous rappelle que les communautés hospitalières doivent être convaincues et convaincantes, avoir 3 dimensions : missionnaire, spirituelle et éthique. Et surtout que « Le propre de toute hospitalité, c’est la charité » dit-il en conclusion.

Différents témoignages et tables rondes permettent de réfléchir su r l e s pe rspec t i ves de l a fo rmat ion des hosp i ta l i e r s , spirituelle, technique, linguistique… Mgr Nicolas BROUWET conclut cette rencontre en donnant les grandes lignes d’un projet d’aménagement important : un lieu de recueillement avant la grotte, la création d’un nouveau pont pour mieux répartir le flux des pèlerins, un jardin des fontaines, une chapelle des lumières…

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Mobilisons-nous !

Les quêtes que nous faisons chaque année avec toutes les hospitalités présentes en Gironde sont plus que nécessaires. Elles sont indispensables au bon équilibre de nos comptes. Elles servent à aider les personnes malades ou handicapées qui ne peuvent pas assumer tous les frais d’un pèlerinage et parfois, des hospitaliers, ières qui ont des soucis financiers ponctuels. Aussi tous les hospitaliers doivent se sentir concernés les 8 et 9 février par la réussite des quêtes dans les paroisses.Contactez vos responsables d’ensembles pastoraux ou répondez à leur appel. Ils ont besoin de vous.

Il y a de plus en plus de personnes malades ou handicapées qui désirent venir en pèlerinage. Nous devons être assez nombreux pour les accompagner. Alors, ne faiblissons pas dans nos efforts de recrutement. N’ayons pas peur d’interpeller, autour de nous, ceux qui ne nous connaissent pas ou qui hésitent à nous suivre, en leur disant :

Hospitalier(ère)à Lourdes

Pourquoi pas vous ?

Lourdes 2014

rejoignez-nous !

En 2013, les Sanctuaires de Lourdes ont accueillides dizaines de milliers de personnes malades ou handicapées

venues en pèlerinage.Or, il faut 2 accompagnants pour 1 personne malade

ou handicapée. Les besoins sont immenses !Alors, répondez OUI à cet appel en 2014 !

Devenir hospitalière ou hospitalier,c’est découvrir la joie de se mettre au service de l’autre.

La formation : nous vous la donnerons.Amenez avec vous simplement tout votre coeur

et vous reviendrez plus riche qu’avant...

Hospitalière, hospitalierPourquoi pas vous ?

Nous avons besoinde vous !

Un pèlerinage de plusieurs jours à Lourdes cela coûte cher.Beaucoup de nos amis malades ou handicapés n’ont pas les moyens financiers suffisants.

S’il ne vous est pas possible de venir à Lourdes pour les accompagner,

alors aidez les en leur offranttout ou une partie de leur pèlerinage.

LES PELERINAGES EN 2014Mai : du 10 au 12

(Personnes âgées) Hospitalité Bordelaise 05 56 24 97 07

Mai : du 26 au 31 Hospitalité Franciscaine 06 07 15 97 25

Juin : du 9 au 14 Hospitalité Amicitia 05 56 36 48 84 / 06 81 94 34 94

Juillet : du 12 au 16 Hospitalité Bordelaise 05 56 24 97 07

Août : du 11 au 16 Hospitalité Notre-Dame de Salut 05 56 08 85 26

Septembre : du 16 au 20 Lourdes Cancer Espérance 05 47 29 06 99 / 06 15 28 10 68

Octobre : du 7 au 11 Hospitalité du Rosaire 05 56 44 70 50

Quête pour les hospitalitésà la sortie de la messe

Pourquoipas

vous ?

Quêtes

Les Carnets de l’ N°3422 Les Carnets de l’HB n°35

➙ 4 JANVIER :Galette des Rois pour les 5 ensemblespastoraux de Bordeaux CUB➙ 11 JANVIER :Réunion de Réflexion des Responsables à VerdelaisGalette des Rois RIDO➙ 8-9 FéVRIER :Quêtes pour les Hospitalités➙ 8 FéVRIER :Galette des Rois Hauts de Gironde➙ 15 FéVRIER :Récollection en Sud-Gironde➙ 26 AVRIL :Journée de l’Amitié à Langon➙ 5-11 MAI :Stage à Lourdes pour les Hospitaliers-ières➙ 10-12 MAI :Pèlerinage des Aînés➙ 12-16 JUILLET :Pèlerinage des Malades à Lourdes

AU fIL DEs JoURsIls sont nés :• Léa, petite-fille de Marie-Christine

et Philippe BOURDILLAS• Mae, petite-fille de Brigitte

et Patrick BONNIS• Baptiste, petit-fils d’Agnès

et Philippe GUILLEMIN

Ils se sont unIs :• Odile BOUVET de La MAISONNEUVE

et Alexis de MAISTRE• Florence VAURABOURG

et François MASSON REGNAULT

Ils nous ont quIttés :• Paulette DUGOUA • Josette ROBERT• Huguette ANTOINE• Georgette MARCINI, maman de Micheline• Marie-Lise LEJEUNE, épouse de Philippe• Hélène SALIN, maman de Fanny BOUVET

de La MAISONNEUVE et grand-mère d’Odile• Pierre ITURRIA, père de

Maryse BEAUVICONTE• Brigitte TOUTON

Faites part de vos joies et de vos peines, nous les partagerons.

Secrétariat de l’Hospitalité Bordelaise,123 rue Quintin 33000 Bordeaux

Téléphone : 05 56 24 97 07 - Courriel : [email protected]

Le bloc notes

A notersur vosagendas2014

Nouvelles missions de nos séminaristes :

•ordination diaconale de Paul ROUSSY et d’Antoine RAILLON

•Ministères institués pour Thierry GoUzE et Jean-Paul GRANGER

Nous les accompagnons de nos prières.

Stages à LourdesToutes nos félicitations à Jacqueline LABURE qui a fait son engagement à L’Hospitalité Notre-Dame de Lourdes pendant le stage d’octobre.

Pour le stage du mois de mai, inscrivez-vous, au plus tard, début janvier.Pour une 1ère inscription, contactez :• pour les hospitalières : Anne-Marie MARTIAL tel : 06 76 61 52 30• pour les hospitaliers : Eric foURNIER tel : 06 08 98 23 31

Important : Prévenir le secrétariat pour toute inscription au stage

ABBAYE DU RIVETsAMEDI 15 fEVRIER 2014

RECoLLECTIoNAvec le Père Horacio BRITo

pour les personnes malades ou handicapeeset leurs accompagnants

Merci de vous inscrire auprès de :Eric fournier 06 08 98 23 31

Michelle Labrouche : 06 72 28 81 77

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« Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure,

sans réclamer de salaire ici -bas.

Ah ! Sans compter je donne, étant bien sûre

que lorsqu’on aime on ne calcule pas !

Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte

tout souvenir des fautes du passé.

De mes péchés je ne vois nulle empreinte,

en un instant l’amour a tout brûlé…

Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse

semant la paix, la joie dans tous les cœurs.

Vivre d’Amour, c’est essuyer ta Face,

c’est obtenir des pécheurs le pardon.

O Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâce

et qu’à jamais ils bénissent ton Nom »

Sainte Thérèse (PN17)

Documents

Carnets de l'H.B. n° 35