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Nouveautés automne 2013 Mouche Neuf Médium théâtre Classiques chut ! Mille bulles

Catálogo Narrativa L'école des loisirs Fall 2013

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Nouveautés automne 2013

Mouche

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Mille bulles

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Mouche 5

Christine Avel, Brigitte fait peur aux frites 6

Isabelle Bonameau, Chez Maud et Pierre 7

Nathalie Brisac, Le plus joli des rêves 8

Agnès Debacker, Ma chère Alice 9

Colas Gutman, Joyeux Noël, Chien Pourri ! 10-11

Léa et Nancy Huston, Véra veut la vérité et Dora demande des détails 12

Susie Morgenstern, Princesse Atchoum 13

Christian Oster, L’invitation faite au loup et Chevaliers et princesses avec gigot 14-15

Coline Pierré, Apprendre à ronronner 16

Neuf 17

Audren, Les orphelines d’Abbey Road, tome 3 : Les lumières du passé 18-19

Jean-François Chabas, Récits extraordinaires 20

Aurélien Loncke, La bande à Grimme et les magiciens du monde 21

Olivier de Solminihac, La célèbre Marilyn 22

Hélèna Villovitch, F comme Ferdinand 23

Chris Van Allsburg, Les chroniques de Harris Burdick 24-25

Hervé Walbecq, Histoires de la maison qui voulait déménager 26

Médium 27

Luc Blanvillain, Cupidon Power 28

Anne Bouin, La vie est une flèche 29

Shaïne Cassim, Une saison avec Jane-Esther 30-31

Chris Donner, Mes débuts dans l’art 32

Malika Ferdjoukh, La bobine d’Alfred 33

Maëlle Fierpied, Baz-Maru et la fille du vent 34

Nathalie Kuperman, Le garçon qui aimait deux filles qui ne l’aimaient pas 35

Guus Kuijer, Pauline ou la vraie vie 36-37

Claire Maugendre, Lili Babylone 38

Marie-Aude Murail, Trois mille façons de dire je t’aime 39

Tania Sollogoub, Le dernier ami de Jaurès 40

Jerry Spinelli, Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ? 41

Jenny Valentine, La double vie de Cassiel Roadnight 42

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théâtre 43

Catherine Anne, Sous l’armure 44

Nadine Brun-Cosme, Entre les deux mon cœur 45

Pascale Petit, Histoir d’ouf 46

Isabelle Rossignol, Grève ! 47

Classiques 48

James Matthew Barrie, Peter Pan 49

Jules Vallès, L’Enfant 50

chut ! les livres lus de l’école des loisirs 51

Hulul, le premier livre chut ! enregistré en public 52

Anne Fine, La vengeance du chat assassin, lu par David Jisse 53

Arnold Lobel, Hulul, lu par Sandrine Nicolas et Benoît Marchand 54

Marie-Aude Murail, 22 !

Mille bulles 55

Chauvel-Alfred-Walter, Octave et la daurade royale 56

Philippe Coudray, L’ours Barnabé – Réponse à tout 57

Philippe Gauckler, Prince Lao – L’Étoile d’Alaï 58

Sergio Salma, Nathalie – Pas de vacances pour le p’tit frère ! 59

l’école des loisirs présente 60

Parutions printemps 2013 61-63

Le catalogue Albums automne 2013 64

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Brigitte est la surveillante de la cantine. Elle ressemble àune ogresse. Elle oblige les enfants à manger tout le grasdu jambon. À finir leur assiette de choux de Bruxelles. À terminer leur viande, même si elle est molle et sent le caoutchouc brûlé. Et lorsque Simon lui dit qu’il estallergique au cantal, elle refuse de le croire. Brigitte neplaisante pas. Brigitte fait peur.

Heureusement, Thomas, le nouvel ami de Simon, a une solution. « C’est simple, dit-il, on va faire grève, grève de cantine.»

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Christine Avel a mangé tellement de frites quand elleétait enfant qu’elle en est désormais dégoûtée. Toutcomme le Nutella, dont elle afait une orgie à 12 ans. Heureusement, ses enfants luirappellent combien les frites, surtout à la cantine, peuvent illuminer une journée.Dans la collection Neuf : Le creux des maths, La revanchede Nébouzat-le-Froid

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Maud et Pierre ont trouvé une idée pour devenir richeset gagner plein de chewing-gums. Ils vont ouvrir unbeau salon de coiffure qui s’appellera « Chez Maud etPierre ». Ils proposeront à leurs clients une seule coupe, la coupe au bol, et se feront payer en chewing-gums.

Mais pour attirer les clients, il faut d’abord lancer la mode de la coupe au bol.

Et vite ! avant que ça se démode…

Jouer du pinceau, du stylo…ou des ciseaux ! Isabelle Bonameau sait tout faire, oupresque. C’est elle qui coupe lescheveux à toute sa famille :frères, mari, et même voisins. Etpas seulement des coupes aubol, comme en témoigne la superbe coupe iroquoise de ses15 ans. Alors ne vous étonnezpas de trouver une histoire desalon de coiffure dans ces troisnouvelles aventures de Maud etPierre, deux petits cochons quifont bien la paire… de ciseaux !Dans la même collection :Maud et Pierre, Messire Dimitri

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Pour une fois, ce n’est pasMinusman qui occupe lespensées de Nathalie Brisac,un certain Grand Gaston a prisla place du « petit qui veutgagner contre les grands ». La romancière avait envie de créer de nouveauxpersonnages, de se plongerdans un nouvel univers. C’estgagné ! Avec ce conte moderne« sur le besoin de voir grand, desortir du quotidien ».Dans la même collection :Minusman et Croque-amour,[email protected]

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Grand Gaston est bien embêté. Mougueule, l’homme leplus puissant et le plus cruel du royaume, l’a chargé d’attraper un rêve. Et pas n’importe lequel : le plus beaudes rêves qu’on puisse rêver.

Grand Gaston est fier d’avoir été choisi pouraccomplir cette mission mais il craint d’échouer. Commetous les adultes, il ne sait même plus à quoi ressemble unrêve. Et quand bien même il dénicherait le plusmerveilleux d’entre eux, il lui faudrait résoudre troisénigmes avant que ce dernier se laisse attraper.

Que faire ? Sinon demander de l’aide aux enfants. Cesont les seuls qui savent encore rêver dans ce royaume…

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J’étais le lapin blanc, et c’est moi que la Reineavait désigné comme bourreau pourtrancher la tête d’Alice. Oh, Alice…C’était une petite fille moche et agaçante,de toute façon.

Mais… mille valets de trèfle ! Alices’est soudain mise à grandir et grandirencore, et elle s’est enfuie. Alors, munid’une hache, j’ai dû me lancer à sapoursuite, et traverser le pays desmerveilles à sa recherche.

J’ai rencontré le chapelier fou, une limace gigantesque et d’autresanimaux fantastiques.

Qu’est-ce qui me faisait courir ainsi derrière Alice,alors que je ne voulais pas lui faire le moindre mal ? Et jusqu’où me mènerait cette quête ?

Éducatrice, metteuse en scènede spectacles poétiques pourtout petits, Agnès Debackera toujours travaillé auprès desenfants. Ma chère Alice est lepremier livre qu’elle écrit poureux. Tombée amoureuse d’Aliceau pays des merveilles, elle n’apas su quitter les personnagesde Lewis Carroll après avoirachevé sa lecture. Elle leur aalors redonné vie sur le papierpour rester avec eux. En buvantdu thé. Comme Alice.

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À paraître en 2014 :Chien Pourri va à l’école

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Comme à chaque Noël, Noëlle-Noëlleet Pierre-Noël distribuent à leurs petits ché-ris une encyclopédie et un atlas remis à jour,puis les encouragent à s’offrir leurs cadeaux.

Jean-Noël tire sur le fil rouge de son sacpoubelle et s’écrie :

– Quelle horreur, une serpillière !– Je suis un chien, dit Chien Pourri.– Et lui, c’est quoi ? Un rat alors ?– Je suis un hamster, dit Chaplapla.– Vous me prenez pour un âne tous les

deux ?Devant ses cadeaux et le rire de sa sœur,

Jean-Noël serre les dents etprépare sa vengeance.

« Je ne me suis jamaisautant amusé avec unpersonnage. J’adorejouer avec la naïveté de ce toutou. Les titresJoyeux Noël ChienPourri !, Chien Pourri àla plage, Chien Pourriva à l’école m’inspirentpour mettre ce pauvrechien et son compagnonaplati dans les pires situations. Tout est bonpour rendre la vie pourrie à Chien Pourri.Au départ, j’avais dit à Marc Boutavant queje voyais du Charlotdans ce Chien Pourri, lui y a vu du Dickens. En tout cas, il y a une alchimie bien pourrie qui fonctionne entrenous. Bref, j’adore cettepourriture d’animal et je ne me lasse pas deconter ses aventures. »

Colas Gutman

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Colas Gutman publie en2006 son premier livre à l’écoledes loisirs : Rex, ma tortue.Depuis, il a écrit une quinzainede romans dont L’enfant, prixSorcières 2012. En 2013, ilinvente un chien unique aumonde, croisement entre uneserpillière et un paillasson :Chien Pourri. Ravi de sadécouverte, il décide de selancer dans une série sur cetoutou tout pourri avec sonillustrateur préféré, MarcBoutavant.Dans la même collection :Chien Pourri

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C’est Noël dans la poubelle de Chien Pourri. Son amiChaplapla est bien décidé à passer le réveillon dans unemaison. Mais qui voudrait d’un chien mité et d’un chatécrasé un soir de fête ? La famille Noël, peut-être ?

Quand Chien Pourri gratte à leur porte, il tombe à pic. Marie-Noëlle est ravie d’avoir enfin trouvé le pirecadeau à offrir à son frère, Jean-Noël. Au pied du sapin, la guerre des cadeaux pourris peut commencer. Poupéesans bras contre chien pourri et chat aplati, c’est le débutd’un merveilleux conte de poubelle.

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Il y a vingt ans, NancyHuston écrivait deux livrespour la jeunesse avec sa filleLéa, encore enfant. Elle yaborde, avec humour,intelligence et tendresse, des thèmes philosophiques, des « questions gravissimes quipréoccupent les gens d’un boutà l’autre de leur vie » : la mort et pourquoi je suis moi ?

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Voici Véra. Un jour d’automne, elle remarque une feuillemorte. « Qu’est-ce que c’est, morte ? » demande-t-elle à son papa. Et les explications de son papa amènentd’autres questions. Véra observe autour d’elle les fleursqui fanent, les animaux écrasés sur la route. Elle ressentquelquefois de la tristesse, et d’autres fois elle n’éprouverien de particulier. Mais un jour, la mort frappe un peuplus près, et les questions se font plus précises.

Voilà Dora. Elle se sent un peu seule.Dans sa classe, les autres filles semoquent d’elle. Elle s’interroge : oùétait-elle avant sa naissance ? Pourquoiest-elle différente de sesparents ? En vacances, ellerencontre Bigarrée, qui est très différenteelle aussi, parce qu’elle a un œil bleu et un œil vert.

Animée par la curiosité et la passion decomprendre, chacune d’elles fait l’expérience de la vie.

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Atchoum ! La princesse Philomène se sent mal en point.Elle a les yeux qui coulent, le nez qui fuit, la gorge qui gratte, la tête qui tourne et les jambes qui lâchent. La voilà affligée d’un rhume carabiné le jour du grandbal donné en son honneur.

C’est ce soir que Philomène va devoir se choisir unmari, un prince charmant à épouser pour le meilleur etpour le pire. Le pire, elle est déjà en train de le vivre !Comment danser dans cetétat alors qu’elle n’aqu’une seule envie, qu’onla laisse tranquille dansson coin afin qu’ellepuisse… Atchoum !…éternuer en paix ?

Susie Morgenstern a écritce livre à la suite d’un grosrhume, « un rhume historique àfaire éclater l’échelle deRichter » ! Les virus ont contaminésa dernière héroïne, la princessePhilomène. Ça tombe bien,Susie aime faire vivre à ses princesses des situations desplus ordinaires pour en faire des récits extraordinaires.« Comme la petite fille quej’étais, j’adore les histoires de princesses et je sais au fond demoi que j’en suis une… »Dans la même collection :Supermoyen, Calisson

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Christian Oster reconnaîtavoir découvert tardivement les contes. L’audace etl’inventivité des contes des frèresGrimm l’enthousiasment. Il n’a de cesse de rendre hommageau genre en se renouvelant àchaque fois. Dans L’invitationfaite au loup, le coupletraditionnel loup-cochon s’amuseavec les mots. Et son auteuraussi.Dans la même collection :Trop chaud!, Le cochon et le prince

Christian Oster

Trop chaud !Mouche de l’école des loisirs

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Assez, assez, le cochon en a assez.Lui qui aime tant quitter la ferme pour aller

se promener dans la forêt, il n’en peut plus que le louppasse son temps à lui courir après.

D’autant que cela ne sert à rien. Le loup ne l’attrapejamais, car le cochon court toujours plus vite.

Alors, pour que ce petit jeu s’arrête, le cochonpropose un marché au loup. Le loup devra venir à la ferme et se soumettre à une épreuve. Une épreuved’intelligence.

Mais pour cela, le cochon a besoin du concours de tous ses amis de la ferme…

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Oyez, oyez !Voici venus les temps héroïques des chevaliers qui

affrontent des dragons, des princesses et des géants quihantent la forêt.

Héroïques, vraiment ?Voyez un peu : un chevalier qui se demande où ont

bien pu passer ses chaussettes ; un géant qui n’a plus legoût de gloutonner du gigot et qui rêve d’être unlutin pour se régaler de langoustines, de lapinou de loup ; et une princesse nulle, mais alorsnulle, au point qu’elle ne sait ni danser nimonter à cheval ni même se servir d’unemachine à laver.

Pourtant, les princes, les fées, les dragons les attendent.

Oyez, oyez !

Chevaliers et princesses avec gigot est une compilation de troiscontes de Christian Oster : Le chevalier qui cherchait ses chaussettes(illustré par Pascal Lemaître), Le géant et le gigot (illustré par AudreyPoussier) et Princesse pas douée (illustré par Delphine Perret).

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Pourquoi les chats ronronnent-ils ? Pour communiqueravec les humains, pour dire qu’ils sont heureux, ou pourse réconforter quand ils ont de la peine.

C’est exactement ce que désire Albin : communiquerautrement que par les mots avec sa nouvelle amie Léane, etla réconforter quand elle a du chagrin. Il lui faut doncapprendre à ronronner, et pourcela, d’après les spécialistes,l’important est de se comporterexactement comme un chat.Dormir en boule dans un panier,laper du lait, manger descroquettes, faire sa toiletteavec sa langue, tel est leprogramme que s’est fixé Albin.

Et miauler au lieu deparler, bien sûr. Même àl’école ? Même à l’école.

Coline Pierré a 26 ans etelle écrit depuis longtemps,« sans réussir à finir grand-chose ». Si elle a mené au boutl’histoire de ce petit garçon quiveut apprendre à ronronner poursoulager son amie, c’est qu’elle-même se rêve parfois chat. Ellea baptisé sa chatte Penny Lane,comme la chanson des Beatles,et lui envie son indépendance,sa vie paisible et sans doutemoins angoissée.

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Neuf

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Le monde d’Alvénir

Dans le parc de l’orphelinat d’Abbey Road, au fond dupetit bois, se trouve l’entrée du pays d’Alvénir. C’est uneentrée invisible, seuls ceux à qui il manque quelquechose ou quelqu’un ont le droit de la franchir.

Lady Bartropp est venue y chercher sa sœurkidnappée. Et Joy espère y retrouver ses parents. Elle a le sentiment qu’ils sont toujours en vie.

Il paraît que dans le monde d’Alvénir toute chose a sa raison d’être. Mais pourquoi cette expédition serévèle-t-elle si difficile ? Pourquoi faut-il passer desépreuves ? Et pour quelle raison Lady Bartropp a-t-ellesoudain perdu la mémoire ? Et qu’est-ce qui pousseAlonn, l’étrange et beau garçon aux yeux violets, à fairetout le contraire de ce qu’il a promis à Joy ?

Le Diable Vert

L’orphelinat d’Abbey Road ne s’est pas toujours appeléainsi. Son véritable nom, il vaut mieux ne pas leconnaître. Il vaut mieux ne pas poser de questions, nonplus. Sœur Ethelred n’aime pas que les enfants posentdes questions. Elle dit que Dieu apportera toutes lesréponses. Ses réponses à elle, ce sont les punitions.

Ce soir, Joy ne peut pas dormir, elle pense ausouterrain que son amie Margarita a découvert sousl’abbatiale.

Qu’y a-t-il au bout de ces couloirs qui sentent lesoufre ? Pourquoi Prudence ne parle-t-elle plus depuisqu’elle les a visités seule ? D’où vient cette étrangebrûlure sur son bras ? Les réponses sont peut-être là,tout près, dans un autre monde.

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« Cette série est un nectar qui se savoure avec bonheur, dont la saveur explose à mesure que les pages défilent et qui se termine sur une envie d’encore. »

Leslectures2thalie

« Inconscient ? Rêve ? Fantasme ? Ce monde dans lequel les héros sont à la foiseux-mêmes et quelqu’un de différent semble tenir des trois réunis. Nous nous promenons avec délice dans cet imaginaire. »

La Boîte à sorties

Illustration de couverture de Christel Espié

14,80 € – format 14,8 x 21,8 cm

Illustration de couverture de Christel Espié

15,50 € – format 14,8 x 21,8 cm

Page 19: Catálogo Narrativa L'école des loisirs Fall 2013

Dans la même série

Quelle est cette armée de fantômes immobiles, pétrifiésdans l’abbatiale d’Abbey Road ?

Ce sont les pensionnaires et les professeurs del’orphelinat, tous plongés dans une torpeur mortelle.

À peine revenues du monde magique d’Alvénir, Joy etses camarades doivent y retourner pour trouverl’Alchiminott, le seul contrepoison qui puisse dissiper cetenvoûtement. Mais cette fois, franchir la porte secrète nesuffit pas, c’est dans le passé d’Alvénir qu’elles doivent serendre, aux origines du mal, à cette époque où le DiableVert, désormais maître de l’orphelinat, n’était qu’un êtred’amour et de compassion. Peut-être auront-elles, pourchanger le cours du temps, à risquer leurs vies. Peut-êtreGinger aura-t-elle enfin la preuve qu’elle n’appartientpas tout à fait au même monde que ses camarades.

Pour l’instant, la seule certitude de Joy s’appelleAlonn, ce garçon aux yeux violets auquel elle aimeraitbien ne plus penser. Pourtant, lorsqu’elle rencontreMauk, avec sa peau mate et son regard intense, son cœurse met à battre étrangement. En Alvénir, les enchantementscomme les drames pourraient bien naître des histoiresd’amour impossibles…

Chanteuse et auteure, Audrenécrit de la poésie, du théâtre,des chansons et des romans.Convaincue de l’existence de la magie dans la vraie vie, c’est tout naturellement qu’ellefait intervenir le fantastique dansses histoires. Les orphelinesd’Abbey Road en ont fait l’expérience…Dans la même collection :Les orphelines d’Abbey Road(tomes 1 et 2)

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Un petit garçon découvre, à trois ans, qu’il entend penserles oiseaux et comprend leur langage. À force d’êtrel’objet de moqueries dans sa famille, il choisit de se taire.Mais son don persiste, et ce qu’il découvre le jour où il assiste à un tribunal des corbeaux est terrible…

Une petite fille, fascinée par l’épaisse couche de neigequi recouvre sa montagne chaque hiver, se demande ce qui peut bien se cacher sous la muraille blanche. Elle tremble de peur, refuse de sortir. Mais son pèrel’oblige à pelleter la neige et, telle Alice de l’autre côté du miroir, une chute la conduit dans des souterrainspeuplés d’êtres hors du commun.

Enfin, un jeune garçon, sorti de chez lui en cachetteune nuit, croit voir un fantôme fascinant qu’il a tôt faitd’appeler « l’ours-lumière ». Il ne sait à qui confier son secret, jusqu’au jour où il décide d’aller voir Nmi, la sorcière du village…

Trois nouvelles, un point commun : un enfant vitgrâce à sa rencontre avec une créature extraordinaire, une expérience unique qui le fait grandir.

Plus les années passent, plusJean-François Chabasse tourne, en observateurpassionné, vers la naturesauvage. Ces trois récits lui ont été inspirés par ses souvenirsd’enfant empli d’une joie sansmélange devant la neige, lescorbeaux et la nuit. Il s’efforcede partager ce bonheur, qui l’aconstruit.Dans la même collection :Le farfadet, J’ai tué l’océan

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Le temps des guenilles et des ventres creux est révolu !Depuis que le magicien Nicholas Gazame les a pris sousson aile, les huit orphelins de la bande à Grimmeparadent dans les rues de la ville, savonnés, parfumés et coiffés au peigne fin. Qu’on ne s’y trompe pas : même s’ils mangent à leur faim et se mettent sur leurtrente et un, ils enragent toujours contre le riche et puissant Henry Harrings. Ils ne sont pas près d’oubliersa promesse non tenue d’une récompense mirobolante pour la restitution de sa collection de soldats en or, ni sa fourberie.

Mais dans ce cas, pourquoi les voit-on placarder surles murs de la ville une affiche annonçant un grandconcours mondial de magie, présidé par cet escroc de Henry Harrings ?

Que mijote donc la bande à Grimme ?

Poussé par ses lecteurs, encouragé par les critiques,Aurélien Loncke s’est prêtéau jeu de la suite avec jubilation, et n’a pas envie des’arrêter en si bon chemin.« Maintenant que j’ai retrouvéles orphelins de la bande àGrimme, je les tiens par lamain, je n’ai plus envie de leslâcher. » Quelque chose nous ditque ce Sarrebourgois a plantéles aventures de la bande àGrimme dans des décors de villages alsaciens…Dans la même collection :L’histoire d’un épouvantail débutant, La bande à Grimme

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À part moi, personne ne fait attention à Marilyn. C’estpresque comme si elle était invisible.

À l’école, personne ne vient lui parler. Lionel Hénonet sa bande ne lui proposent jamais de jouer avec eux. La bande d’Augustin non plus.

Que ce soit en calcul ou en poésie, monsieur Varoloublie systématiquement de l’interroger.

Parfois, même ses parents oublient de venir lachercher à la sortie.

Tu existes pour moi, ai-je dit à Marilyn, mais elle m’arépondu que cela ne suffisait pas.

Elle a beaucoup réfléchi et n’a trouvé qu’une seuleissue.

Je vais devenir célèbre, m’a-t-elle dit en sortant de sa poche un carnet à autographes et un stylo.

Quand elle m’a expliqué son plan, j’ai pensé que celane marcherait jamais. Et pourtant…

Né en 1976, à Lille, le célèbreOlivier de Solminihac est unjeune homme discret. Il écrit desromans singuliers où chacun denous peut retrouver ses penséessecrètes. Ses personnages s’intéressent aussi bien à Plutonqu’à Tony Parker, et explorent laréalité comme des aventuriers. Lenarrateur de La célèbre Marilyn– qui est aussi celui de L’amour,l’amour (Neuf) et de Ma pomme(Mouche) – n’a pas de prénom,mais sa voix ne ressemble à aucune autre.Dans la même collection :L’amour, l’amour, Commentdevenir indien

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Une chambre aussi blanche que sa mémoire. Quand il seréveille ce matin-là dans un lit inconnu, Ferdinand a toutoublié. Jusqu’à son prénom, jusqu’au langage, babillantcomme un nourrisson un mot mystérieux : Moukajou.Cette amnésie pourrait être inquiétante s’il n’y avait àson chevet une belle dame inconnue, vêtue de blanc, auparfum délicieux et qui, elle, semble bien le connaître.

Voyageant entre veille et sommeil, le jeune garçon sevoit alors délivrer la clé du mystère qui se dénouera à15 000 kilomètres de là. La confirmation pour Ferdinandque les rêves peuvent bel et bien changer la réalité, àMoukajou comme ailleurs, pour lui-même et pour tousses amis un peu spéciaux.

Peintre, cinéaste, écrivain, critique, Hélèna Villovitchmanie une riche palette de talents, caressant les limites de la réalité, du rêve et de lafiction. En dotant son héros Ferdinand de micropouvoirs,elle laisse libre cours à sa passion de jeunesse : la science-fiction. Le fantastique investit sereinement le quotidien, desfantaisies inspirées d’anecdotes,de faits historiques et de personnages bien réels… et plutôt extraordinaires.Dans la même collection :Ferdinand et ses micropouvoirs,Les nouveaux micropouvoirs deFerdinand

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Chris Van Allsburg,Les chroniques d’Harris Burdick

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« Les histoires que vous trouverez ici peuventavoir été écrites, comme tant d’histoires deM. Burdick l’ont été, par des auteurs qui ontessayé de deviner le sens des images et deslégendes frappantes de M. Burdick. Mais moije crois que c’est Harris Burdick lui-mêmequi a écrit ces textes, et qu’il les a donnéslui-même aux différents auteurs qui préten-dent les avoir inventés aujourd’hui. Je n’aiaucune preuve de cette théorie, mais quandj’ai interrogé les auteurs concernés, leursréponses ne m’ont vraiment pas fait changerd’avis. Sherman Alexie m’a dit que cela neme regardait pas. Jules Feiffer m’a dit que cen’étaient pas mes affaires. Lois Lowry m’a ditqu’elle n’avait jamais entendu rien de plusridicule de toute sa vie. Louis Sachar m’a ditqu’il avait déjà entendu quelque chosed’aussi ridicule, mais que c’était très long-temps auparavant. Kate DiCamillo m’a ditde m’adresser à son avocat. M.T. Anderson

m’a dit d’en parler à son médecin. TabithaKing m’a dit d’en parler à son mari. StephenKing m’a dit d’en parler à sa femme. CoryDoctorow m’a dit que je devrais demanderà Walter Dean Myers, qui m’a dit d’aller voirLinda Sue Park, qui m’a dirigé sur GregoryMaguire, qui m’a dit qu’il avait un messagespécial de Chris Van Allsburg, qui était departir, de le laisser tranquille, et de cesser deparler de Harris Burdick. Enfin, Jon Scieszkam’a dit qu’il serait heureux de répondre àmes questions, et m’a invité chez lui mangerune glace, puis, après une longue pause, ils’est enfui par la fenêtre, me laissant seul avecce qui n’était finalement qu’un simple bâton-net glacé. »

Lemony Snicket, introduction aux Chroniques de Harris Burdick

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urtContempler les dessins énigmatiques de Harris Burdick,

c’est passer de l’autre côté du miroir, être aspiré dans un monde parfois lumineux, parfois angoissant, où tousles repères sont abolis. C’est être saisi de vertige et avoirle sentiment que la réalité ne sera plus jamais tout à fait la même.

Dans le monde de Harris Burdick, les morts semêlent aux vivants et la pensée devient matière. Lespages de certains livres s’écrivent et se réécrivent toutesseules. Des jumeaux rebelles s’inventent une troisièmesœur, qui acquiert peu à peu une véritable existence, et se révèle encore plus rebelle qu’eux.

Des petites filles, dans leurs nurseries, s’élèvent discrètement de leurs berceaux et se mettent à flotterdans les airs.

De Chris Van Allsburg à Stephen King, de Lois Lowryà Sherman Alexie et Louis Sachar, quatorze grandsauteurs d’aujourd’hui se sont fondus dans les dessins deHarris Burdick, et vous invitent à les rejoindre.

Chris Van Allsburg, à l’origine des Chroniques de Harris Burdick, est un auteur et illustrateur américain (né en1949 dans le Michigan). Il aécrit une quinzaine d’ouvragesdont la plupart ont été traduitsen français pour l’école des loisirs. Trois de ses romans ontété adaptés au cinéma : Jumanji(réalisé par Joe Johnston, avecRobin Williams), Boréal-Express(devenu Le Pôle Express avecTom Hanks, réalisé par RobertZemeckis) et Zathura (réalisé parJon Favreau avec Tim Robbins).Il a été décoré à plusieurs reprises de la médaille Caldecott (récompense décernée par l’Association for Library Service to Children).

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Très jeune, Hervé Walbecqa choisi de se réfugier dans son monde imaginaire et ne l’apas quitté. Il nous invite dans cet univers absurde, drôle et poétique dans lequel les maisons déménagent, les mamans s’habillent avec dupapier peint et les paillassonsveulent devenir des couvertures.Dans la même collection :Histoires d’enfants à lire auxanimaux, Histoires du loup quihabite dans ma chambre

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Il y a les fenêtres qui s’envolent, comme des papillonsmulticolores.

Il y a la voiture garée dans la salle de bains, le salontransformé en piscine, et le placard à chaussures déguiséen salle à manger.

Le papier peint dont on fait une robe, et les tuiles quicomposent un manteau.

Il y a le paillasson qui voudrait devenir unecouverture pour enfin dormir sur un lit.

L’arbre du jardin qui part retrouver ses amisla nuit dans la forêt.

Et la maison qui s’en va jusqu’à la merpour faire une croisière, en oubliant laboîte aux lettres.

Si tout restait toujours à sa place, lemonde serait terriblement ennuyeux.Par chance, les maisons aussi ont legoût de l’ailleurs.

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J’ai un superpouvoir.Si j’avais pu choisir, j’aurais pris Superman, Batman,

ou Dieudufoot, comme tout le monde.Mais je n’ai pas eu le choix. Je n’ai rien demandé.Mon superpouvoir m’est tombé dessus un jour à

la récré. J’ai transmis un message à une fille de la partd’un garçon, et hop, c’était parti. Elle était amoureuse de lui. Désormais, ça marche à tous les coups, pour toutle monde, sauf un.

Mon pouvoir, je n’ai pas le droit d’en profiter moi-même pour que Célia Walkington, la plus belle fille du monde, me dise oui plutôt que non.

C’est injuste, et c’est dur à supporter.Heureusement, je ne suis pas seul dans l’épreuve.

J’ai mon chien, Tilby, mon petit frère, Milo, ma meilleureamie, Dorothée. Et puis madame Yvonne, qui est trèsvieille et très cultivée. C’est elle qui a trouvé le nom de mon superpouvoir, celui du dieu de l’amour dansl’Antiquité : Cupidon, Cupidon Power.

C’est elle aussi qui va me donner quelques idées pourl’utiliser autrement…

Luc Blanvillain, 45 ans, estpère de trois enfants, enseignele français à Lannion et a déjàpublié quelques romans pour la jeunesse, dont le remarquéCrimes et jeans slim. Sa famillen’a pas eu besoin desuperpouvoirs pour l’aider à écrire Cupidon Power, il lui a suffi d’être elle-même. C’est son fils de dix-huit mois quilui en a donné le premier déclic, et sa compagne qui, aprèslecture, lui a soufflé : « Celui-là, tu l’envoies à l’école desloisirs ! »

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Le pensionnat Biriozy part à la dérive. Mauvaise gestion,démission des professeurs, élèves démotivés, flou général…Depuis qu’Olga Pétrovna ne dirige plus l’établissementde sa main de fer, les pensionnaires semblent déboussolés.Même Sanouk a des absences. Son amie Pénélopesombre dans ce qui ressemble de plus en plus à unedépression et Ludmila se réfugie dans les rêves.

Il faut réagir, et vite. Mordiev, le professeur delittérature, est convaincu que seul un voyageexpérimental pourra sortir les élèves de leur torpeur. Il ne s’agira pas de faire du tourisme, mais de suivre lescours habituels en sentant le monde bouger tout autour,en le voyant se transformer au rythme des heures et desmilliers de kilomètres. Mettre Biriozy sur des rails, voilàl’enjeu !

Et pourquoi pas les rails du Transsibérien ?

La vie est une flèche clôt la trilogie débutée par Petite feuillenénètse et Un été sibérissime.

Tout comme Blaise Cendrarsauquel elle rend hommage dansce livre, Anne Bouin n’estjamais montée à bord duTranssibérien. « Quand j’écris, jesuis comme les enfants, dit-elle.Je joue à faire comme si et j’ycrois. » Dans ce livre, elleparvient à transformer le trainmythique en pensionnat russe,ses cabines en chambrées, sonwagon-restaurant en salle declasse. « C’était simple parceque j’aurais adoré vivre cegenre d’aventure à l’école ! »Dans la même collection :Petite feuille nénètse, Un étésibérissime

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« Le jour où j’ai vu Jane-Esther pour la premièrefois, il faisait très chaud, même la proximité dufleuve ne réfrénait pas les ardeurs métalliques dusoleil. J’étais une toute jeune fille, ombrageuse etignorante. J’avais soif de quelque chose et cette soif mys-térieuse me torturait de l’aube au crépuscule. J’ignorais ce qui pourraitl’étancher mais je savais que ce tourment n’avait rien d’orga nique. Alorsje cherchais, je griffonnais sans cesse des impressions, des descriptions,des bouts de poèmes, lisant tard dans la nuit jusqu’à ce que ma tanteKate me crie d’éteindre. L’après-midi, je faisais à toute vitesse le tour dela ville à vélo puis tombais d’épuisement là où le fleuve était sauvage etdangereux, exprès pour me faire peur. Au son de l’eau furieuse, le borddes paupières brûlé par des larmes sans raison, j’arrachais des joncs pourm’en frotter les joues. J’avais peur que mon cœur ne sorte de ma poi-trine, roule jusqu’à l’embouchure du fleuve et qu’une mouette agilel’avale tout rond. Me penchant pour vérifier que rien de tel n’étaitarrivé, j’eus la surprise ce jour-là de voir une longue silhouette allongéenon loin, qui sanglotait à corps perdu sur la berge. Un immense cha-peau de paille couvrant son visage, l’inconnue a hurlé sans bouger :

– Qui que vous soyez, allez-vous-en ! Je sais que vous êtes là.Déguerpissez ! Maintenant !

[…] Cette longue jeune femme sans visage, c’était Jane-Esther, poètede son état, venue passer l’été dans sa ville natale. La librairie et labibliothèque, toutes les boutiques célébraient son retour, affichantfièrement ses livres ou sa photo en devanture.

Aujourd’hui, tant d’années ont passé, Jane-Esther est morte depuislongtemps, et peut-être me suis-je approchée de ce qui pouvait étancherma soif. Je pense aussi que sans Jane-Esther je n’aurais jamais comprisun seul des mystères de l’univers. Sans Jane-Esther, je n’aurais su sourireau ciel, à une poule, à une fleur, à un thé noir odorant, à un paysage, à un poème, à une barque, à une tombe, à une lettre, à une guitare, à un rêve. Sans Jane-Esther, je ne serais

jamais devenue moi. »

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Dans une petite ville du Mississippi, près du fleuve, EdenVillette cherche à écrire de la poésie. Et tout l’intéresse,car tout peut faire poésie. Une poule aux coudes pointus,par exemple, pourrait être un bon début de poème. Mais Eden est prise dans tant d’hésitations, tant dequestions. Osera-t-elle se jeter à l’eau ?

C’est l’été 1967, les États-Unis bruissent des débatsautour du mouvement des droits civiques, entreréformistes et partisans d’une action radicale.

Cet été-là, Jane-Esther Sanchis arrive en ville,auréolée de sa gloire littéraire, pour y passer quelquessemaines et donner une conférence. Elle retrouve ses amies de jeunesse : Kate, la tante d’Eden, et Edna Gardner.

Auprès d’elles, Eden espère des conseils. Commentécrire, comment aimer, et comment se diriger dans la vie ? Au bord du fleuve, les réponses n’appartiennentpeut-être pas à ceux qui semblent les détenir.

Shaïne Cassim, amoureusede tous les genres littéraires,éprouve une passion particulièrepour la poésie. Et elle avoueune fascination pour les poules.Une particularité qu’elle partageavec la poétesse FlanneryO’Connor. Dans Une saisonavec Jane-Esther, Shaïne Cassim réunit brillamment ces deux objets d’enchantement.Dans la même collection :Je ne suis pas Eugénie Grandet,Jolene

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David Belting a un don. Il dessine formidablement, sansavoir jamais appris. Qu’il dessine des cerises, par exemple,et les oiseaux viennent les picorer.

Ses parents en sont convaincus : David sera un grandartiste et fera fortune. C’est ainsi qu’ils le poussent à suivre les cours de la vieille Miss Elroy, puis, à l’âge de 15 ans, à intégrer la toute nouvelle école d’art de Reno.

Mais là-bas, l’enseignement est partagé entre deuxprofesseurs aux conceptions diamétralement opposées.Comment trouver sa voie dans cet environnementhostile ?

Le chemin que David devra se frayer n’est peut-êtrepas plus large que la célèbre Donner Pass, par où, auxIxe siècle, les chercheurs d’or se ruaient vers l’ouest.

Chris Donner a enfin trouvéune – fausse – élucidation deson pseudonyme. Il nous en faitpart dans Mes débuts dans l’art.Selon la légende, les Donnerauraient fondé Reno. C’est danscette ville américaine qu’il asitué l’histoire de son roman.Quand Chris Donner nousemmène à Reno, il est questiond’une famille sans conflit et d’artcontemporain…Dans la même collection :Ma coquille

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Harry Bonnet, 16 ans, fils d’un cuistot montmartrois,est fou de cinéma.

Comment s’est-il retrouvé à Hollywood ? C’estsimple. Il lui aura suffi d’une gifle, d’une caille rôtie et d’une assiette de pommes de terre pour traverserl’Atlantique et atterrir sur la colline mythique.

L’Amérique ! Des stars à tous les coins de rue !Une nuit, il suit son père à la cantine, s’introduit

en catimini sur le plateau no 17, remplace au pied levé un second rôle souffrant et… tombe nez à nez avecAlfred Hitchcock.

Le metteur en scène le plus célèbre du mondecommence le tournage dont il rêve depuis quarante ans :l’adaptation d’une pièce de J. M. Barrie, l’auteur de Peter Pan.

C’est un secret absolu. Le film porte un faux titre etHitchcock lui-même a pris un nom de code.

Mais pourquoi diable Harry a-t-il voulu voir lespremières minutes du film fantôme ?

Pourquoi a-t-il désobéi au maître du suspense ?

Malika Ferdjoukh est néeen 1957 à Bougie, en Algérie.Elle vit à Paris depuis sa petiteenfance. Elle a séché quelquesfilms à la Cinémathèque poursuivre des cours à la Sorbonne.Elle a publié plusieurs romanspour la jeunesse.Dans la même collection :Taille 42 (avec Charles Pollak),Quatre sœurs – l’intégrale

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Aéris a grandi dans un zoo marin. C’est là qu’elle a faitses premiers pas et qu’elle a appris à nager. C’est làqu’elle est morte, après avoir plongé dans le bassin aux dauphins.

Quand elle est revenue à la vie, elle s’est réveillée sousdes milliers de mètres cubes d’eau. À ses côtés, il y avaitcet étrange garçon à la peau bleue. Ces derniers jours,elle l’avait surpris qui jouait au milieu des dauphins, elle essayait de le rejoindre quand l’accident est arrivé.

Il dit s’appeler Baz-Maru et l’a arrachée à la mort.Mais à quel prix !

Pour la ranimer, le garçon bleu s’est servi dePounamu, une pierre qui a métamorphosé le corpsd’Aéris et l’a doté de branchies.

La pierre est enfoncée à la base de son cou. Mais elle veut s’en débarrasser et inverser le processus.

Pour cela, elle va devoir suivre Baz-Maru au fond des océans, chevaucher les épaulards, traverser les eauxpolluées, partir à la rencontre des hommes bleus. Devenir la fille du vent !

Collectionneuse de mots rares etd’idées de romans, MaëlleFierpied se réjouit de larichesse du monde. S’attaquer àdes univers différents, explorerde nouveaux mondes est, selonelle, la meilleure façon de luttercontre la monotonie. « J’aimeécrire avec des “si” : si onpouvait lire dans les pensées(Chroniques de l’Universitéinvisible), si les fées existaient(Galymède, fée blanche, ombrede Thym), si un garçon-dauphinvisitait notre monde moderne…Je me demande ce que sera leprochain “si” ? »Dans la même collection :Chroniques de l’Universitéinvisible, Galymède, féeblanche, ombre de Thym

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La première fois que Louis a vu Mona, c’était à la crècheet elle lui a jeté son hochet à la tête. Il a pleuré, mais il acontinué à jouer avec elle.

Douze ans plus tard, rien n’a vraiment changé : Monacontinue à le mener par le bout du nez. Louis ne s’estjamais plaint, jusqu’à aujourd’hui. Elle ne l’a pas appelécomme promis, et Louis en a fait une maladie. Ildécouvre alors qu’il est fou, amoureux fou de son amied’enfance. Mais ça ne peut plus durer, il décide d’arrêterde souffrir.

À partir de maintenant, Louis sera un mec cool,le genre lointain, voire un peu hautain, celui que rien n’atteint. Le genre dont toutes les filles tombentamoureuses…

Écrire sans motif de départ l’atoujours entraînée loin : tout encontinuant à écrire pour les enfants, Nathalie Kuperman a publié plusieurs romans pour adultes,dont Les raisons de mon crime(Gallimard) qui a reçu le prix dela Closerie des Lilas en 2012.Dans la même collection :Vol, L’Heure bleue

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Guus Kuijer est né le 1er août 1942 àAmsterdam dans une famille trèscroyante. Lors des interviews, il refusetoujours de parler de ses années d’en-fance.

Il connaît une scolarité chaotiquemais finit par devenir instituteur, unmétier qu’il exerce pendant six an-nées avant de se consacrer totalementà l’écriture. Après deux recueils denouvelles et un roman pour adultes,son premier livre pour enfants paraîten 1975. Selon ses propres dires, ce

texte agit sur lui comme une libération. C’est le début d’une richecarrière d’écrivain pour la jeunesse qui sera couronnée à de nom-breuses reprises.

Ses romans, qui s’adressent à des lecteurs à la frontière entre l’en-fance et l’adolescence, ont largement contribué au renouveau de lalittérature pour la jeunesse de son pays. Il souffle dans chacun d’euxun esprit de liberté. Ce sont des textes réalistes, mais pas toujours, quifont la part belle à la poésie et à la fantaisie.

L’art de l’auteur tient aussi dans sa capacité à suggérer. Il n’ex-plique pas. Il propose et met en scène. Il fait confiance à l’intelligencedu jeune lecteur. Qu’ils s’appellent Pauline ou Thomas, les héros deGuus Kuijer sont toujours saisissants de franchise et de vérité.

En lui décernant le prix Astrid-Lindgren en 2012,le jury ne s’y est pas trompé. Il a récompensé une

œuvre forte, originale et universelle. Le nomde Guus Kuijer côtoie désormais ceux deMaurice Sendak, de Christine Nöstlingerou de Kitty Crowther. Autant d’auteursqui appartiennent à la même famille, cellequi respecte les enfants.

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Pauline est une jeune Hollandaise. Et, comme toutes lesfilles d’aujourd’hui, elle se pose beaucoup de questionssérieuses ou farfelues.

Une fille et un garçon de cultures différentes peuvent-ils s’aimer ? Est-ce possible de comprendre les adultes etd’être compris par eux ? Faut-il toujours faire confiance àses amis ? Doit-on se méfier des inconnus ? Est-il normalde se confier à une vraie vache qui fait meuh ? D’écrirede la poésie ? De prier sans être croyante ? D’avoir unpère qui se rase le crâne et se balade en robe ?D’éprouver du chagrin quand son grand-père adorétombe malade ? D’avoir envie de rire dans un cimetière ?

Les réponses à toutes ces questions, et à bien d’autres,ne sont jamais simples. Elles se font même parfoisattendre.

Mais Pauline acquiert peu à peu une certitude : rien ne vaut ni ne remplace la vie. On rit, on pleure et c’est ainsi.

Dans la collection Neuf :Le livre qui dit tout

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Lou va entrer en seconde.Elle sait ce qu’elle laisse derrière elle. L’ennui des

années collège. La chaleur orageuse de l’été. Les disputesentre ses parents.

Mais que va-t-elle trouver devant ?Il y a la vie rêvée, les cours de hip-hop, et toutes les

photos qu’elle fait dans la cité. Il y a la vie qui s’organiseavec tous les voisins de l’immeuble.

Et puis surtout il y a Lili, la grande sœur de Lou. Lili l’insaisissable. Lili qui se met tout à coup à faire leramadan et à porter le foulard. Lili qui va loin, très loin,trop loin.

Jusqu’où ?

Metteuse en scène, scénaristepour la jeunesse et réalisatrice,Claire Maugendres’interroge depuis longtemps surla question du voile, desminorités et de la culturepopulaire. Dans ce premierroman où elle mêle petite etgrande histoire, elle opère uneplongée dans le quotidien de labanlieue, entre réécriture joyeusede notre histoire collective,révolte et rage de vivre.

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Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième une professeure de français qui n’aimait que les livres qui finissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour la première fois au théâtre voir une représentation du Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie.C’est décidé, ils seront comédiens !

Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène est intact et ils se retrouvent au conservatoire d’artdramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé,monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours.

Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avecle rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vientd’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’ilsuffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pourapprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreuxNeville a peur de se donner les moyens de son ambition,d’être un autre pour savoir enfin qui il est.

Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la jolie jeune première, le valet de comédie et le hérosromantique que Jeanson a su voir en eux ?

Le dernier roman de Marie-Aude Murail est né de sarencontre avec un jeunecomédien du Conservatoirede Paris. Romand’apprentissage mais aussiroman d’amour, où le théâtrepermet à trois jeunes apprentiscomédiens de trouver leurspropres mots et leur proprechemin pour répondre à laquestion : « Comment dire je t’aime quand on estadolescent ? »Dans la même collection :Le tueur à la cravate, Papa etmaman sont dans un bateau

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Rue de la Tour à Paris, une fenêtre éclairée sous les toits.Derrière cette fenêtre, un homme écrit un éditorial pourle journal L’Humanité. Il s’appelle Jean Jaurès. Ses écrits,ses prises de position, son désir profond de changer le monde l’ont mis en danger d’être assassiné. Le peuplede Paris a juré de le protéger. Ils sont jeunes ou vieux, ils s’appellent Suzanne, Lucien, Mallavec, Paul.

En cette fin du mois de juillet 1914, ce peuple-là neveut pas de la guerre, et personne n’y croit vraiment.Paul a 15 ans, et son esprit est dévoré par l’amour fouqu’il éprouve pour Madeleine, une jeune fille de labourgeoisie à qui il n’est pas censé adresser la parole.

Ce soir-là, rue de la Tour, en gravissant les marchesqui mènent à la chambre de Jaurès, Paul ignore que cethomme va non seulement lui accorder sa confiance, maisdevenir le confident de son secret, et lui donner la forcede changer son destin.

Tania Sollogoub est unepersonne sérieuse, qui n’a pasrenoncé à changer le monde.Sans doute parce qu’elle est à lafois économiste et romancière,elle ne peut observer lesmouvements de l’Histoire sansimaginer leurs répercussionsconcrètes sur la vie et le destindes gens. Ce roman vibrantd’inquiétude, de fraternité etd’espoir lui ressemble. Ilressemble aussi aux romans deZola et de Roger Martin du Gardqui ont tant compté pour elle.Dans la même collection :Les babouins du baobab,Au pays des pierres de lune

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Greg est amoureux, il en est sûr. Tout l’été, il a sculptéson corps et soigné ses cheveux pour plaire à JenniferWade.

Mais Jennifer Wade a déménagé.Megin, elle, n’est pas amoureuse. Tout l’été, elle a

attendu l’automne pour que le lac gèle, afin de pouvoirutiliser sa crosse de hockey.

Mais la glace peine à prendre.Greg et Megin sont frère et sœur, et tout les sépare.Ils se haïssent. Une véritable guerre civile règne chez

eux. Quand leur petit frère Toddie a le malheur de traîner dans le coin, ils n’hésitent pas à le prendre en otage. Les parents sont désemparés – en particulier la mère qui pratique l’auto-hypnose. Les batailles semultiplient et tous les coups sont permis : coups dedonuts, coups de cafard et, bien sûr, coups de crosse.

C’est une guerre fratricide. Une guerre à mort.

Jerry Spinelli est né auxÉtats-Unis en 1941 et vit àWillistown en Pennsylvanie.Auteur d’une vingtained’ouvrages, il est surtout connupour ses romans jeunesse, danslesquels il dépeint toujours avecjustesse et humour les sentimentsliés à la perte, la différence, le racisme ou l’amitié. Qui a misdes cheveux sur ma brosse àdents ? est son quatrième romanpublié à l’école des loisirs. Il estparu pour la première fois auxÉtats-Unis en 1984.Dans la même collection :L’étrangleur

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Chap n’a pas cherché à se faire passer pour un autre, il a simplement laissé faire…

Dans ce foyer d’urgence pour jeunes paumés où il refusait obstinément de donner son nom, les gens ducentre sont venus le voir avec une photo, celle d’un adoporté disparu qui lui ressemblait comme deux gouttesd’eau. Chap a fini par dire ce que les autres attendaient,que c’était bien lui Cassiel Roadnight ! Et puis tout s’estenchaîné, la sœur de Cassiel est venue le chercher pour le ramener chez lui, dans sa maison, où l’attendaient samère et son grand frère.

Chap n’a pas pensé qu’il allait vivre sous leur regard,chaque jour, chaque heure, chaque seconde et qu’il ne pourrait jamais se détendre ni se laisser aller. Un gestedéplacé, un mot de travers, une mauvaise réactionrisqueraient de donner l’alarme et de tout faire basculer !Il n’a pas imaginé non plus que Cassiel pouvait cacher un secret monstrueux, et que c’est lui, Chap, qui allait en hériter…

Il n’y a qu’une seule JennyValentine ! Le jour, elle venddes produits bio dans une villedu pays de Galles. Le soir, unefois ses enfants couchés, elleécrit des romans pour lajeunesse. Pourtant, elle s’estdemandé si elle n’avait pas un sosie : on la confondaitrégulièrement avec l’une de ses amies. Cette mésaventure lui a donné l’envie d’« écrirequelque chose qui fasse battrele cœur un peu plus vite » : unthriller sur le thème du double…Dans la même collection :Ma rencontre avec Violet Park,La fourmilière

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Au château de Monseigneur, l’atmosphère n’est pas à la fête. Une guerre se prépare et Monseigneur est biendécidé à la gagner. Mais avant de la mener, il prend deux décisions. Sa fille Christine sera enfermée dans un couvent ; quant à son fils adoptif Thibault, ill’accompagnera sur le champ de bataille. Telle est sa volonté et malheur à celui qui songerait à s’y opposer.Or Christine, l’intrépide, refuse d’étouffer sous un voileet Thibault, le sensible, refuse de verser le sang. Et s’ils changeaient de rôle ?

THIBAULT : Nous devons obéirCHRISTINE : PourquoiTHIBAULT : Je ne sais pasCHRISTINE : Prends ma place alors

Obéissons chacun à la place de l’autreVa prier toi tu as le cœur si purJe garde ton épée moiEt je tuerai tant d’ennemisQue mon père à nouveau me verra

Auteure, metteuse en scène et comédienne, CatherineAnne, après sa sortie duConservatoire, a conquis très viteson public et démontré son talentavec sa pièce Une année sansété. Depuis, elle n’a cesséd’écrire pour le théâtre et de mettre en scène ses textes (publiéschez Actes Sud). Elle est un desauteurs français les plus joués enFrance et à l’étranger.Dans la même collection : Petit, Une petite sirène

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C’est le début de l’été dans une maison de vacances. Théoet Tom, deux frères jumeaux, attendent le retour d’Élise, lafille de la meilleure amie de leur mère. Tous les deux sontsecrètement amoureux d’elle. Cela fait longtemps qu’ellen’a pas passé les vacances avec eux. Pourquoi ? Ils ne lesavent pas. Des histoires de brouilles entre mères, deshistoires de grands. Mais lorsque Élise arrive enfin, toutbascule. Ils se ressemblent tellement qu’elle les confond.Troublés, ils ne la détrompent pas. Ils ont tort et leur mèrele sait bien : on ne badine pas avec l’amour.

TOM : Mais qu’est-ce qu’elle a ? Elle m’a à peine regardé !Pourquoi elle m’a appelé Théo ? Qu’est-ce que tu lui as ditpour qu’elle m’appelle Théo ?

THÉO : Rien. J’ai rien dit. C’est elle qui m’a appelé Tom.Elle a dit : «Tom, j’avais tellement envie de te revoir ! »

TOM : Ah bon ? Elle a dit ça ?THÉO : Tu as tout gâché. Tout. Ma surprise, notre

rencontre, tout ! Tu es venu trop tôt ! (Silence.) Elle est plusbelle qu’avant, Élise. Encore plus belle que j’imaginais. Enplus elle a des cheveux longs. J’aurais pu lui prendre la main,lui embrasser la joue, je voulais… Pour ça on est trop grands…

TOM : Ou pas assez peut-être ?

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Auteure d’une dizaine de romans et d’une dizaine d’albums, Nadine Brun-Cosme ne se lasse pas de découvrir combien le livre peutêtre, pour l’auteur comme pourle lecteur, un creuset inépuisablede sensations. Chaque nouveauprojet est pour elle l’occasion dechercher à saisir ce fil qui, passant du mot à l’image, fait l’émotion en même temps quel’histoire.Dans la même collection :L’anniversée, Une si petite valise

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Un certain Georges Perec a eu l’idée un jour d’écrire unlivre en faisant disparaître une voyelle. Pascale Petit a réitéré l’exploit dans La tortilla du ciboulot, deuxièmeopus de Made in OuLiPo. Cette Histoir d’ouf, conférenceaussi surprenante que désopilante, invente une façonradicale de pratiquer cet art de la disparition, tout enposant une question : quelles sont les origines del’apparition de la vie ? Qui est apparu le premier ? L’œuf ou la poule ? Et pour répondre à cette vieillequestion, il fallait une langue nouvelle.

Adonc, nous r’disons pour l’instant :« Qui d’l’ouf ou d’la gallinac apparut d’abord ? »Ou bin, si on voulait dir miux :« Qui tait là avant ? »« L’ouf tait là avant ? »Ou : « La gallinac tait là, avant ? »Nous insistons : « L’ouf tait là, avant ? »Ou : « La gallinac tait là, avant ? »«Alors ? L’ouf ou la gallinac ? »« Qui tait là avant ? »« Qui ? »

Depuis qu’elle écrit, PascalePetit traverse les genres– conte, roman, nouvelle,poésie – pour les détourner. Ou pour faire de joyeuxmélanges. Son théâtre est unthéâtre où l’imagination,l’humour, la fantaisie, la langue,mais aussi la remise en questionont la part belle.Dans la même collection :Tom II, Made in OuLiPo

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Simon a une quarantaine d’années. À la suite d’un grandchagrin, il n’arrive plus à trouver la moindre énergiepour se lever, reprendre son travail ou en chercher unautre. Bref, il se laisse aller. C’est compter sans ses deuxfilles, Natacha et Pauline, bien décidées à le réveiller, à lesecouer, à exiger qu’il s’occupe de lui et éventuellementd’elles. Pour cela, elles sont prêtes à employer les grandsmoyens. Une grève, par exemple, et un ultimatum.

NATACHA : La réunion peut commencer.SIMON : Puis-je d’abord poser une question ?NATACHA : Question accordée.SIMON, hurlant : Qu’est-ce que vous foutez ici au lieu

d’être au collège ?NATACHA : Tu vas le savoir si tu nous laisses conduire

notre réunion.SIMON, hurlant de plus belle : Vous parlerez quand je le

déciderai !NATACHA : Les termes du premier alinéa n’étant pas

respectés, la réunion est ajournée.

Lorsqu’elle a commencé àécrire, Isabelle Rossignola débuté par l’écriture théâtrale.Une pièce pour adultes, Lechamp des tours (éditions JocaSeria), et certains de ses textesont été adaptés à la scène. Si leroman a par la suite étédominant dans son parcours,elle a écrit plusieurs fictions pourFrance Culture, façon pour ellede renouer avec le théâtre.Aujourd’hui, elle souhaitealterner entre écriture de romanset écriture de pièces.Dans la même collection :Pas à vendre

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Classiques

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« Je suis la jeunesse, je suis la joie ! Je suis le petit oiseauqui sort de son œuf ! » Tel se définit Peter Pan alorsmême qu’il livre combat au terrible capitaine Crochet.Peter Pan, c’est l’éternelle jeunesse qui, résolument, a choisi de se détourner du monde des adultes. À Neverland, le Pays hors du temps, sa vie est unperpétuel tourbillon d’aventures où se croisent les sirèneset les fées, où de courageux Indiens affrontent desanguinaires pirates. Peter est l’âme de ce royaume oùs’amalgament les trésors de l’imaginaire enfantin. Et lorsqu’il débarque dans la vie de Wendy et de sesfrères, c’est pour les emmener dans un fabuleux voyagedont chacun gardera, pour toujours, la trace nostalgiqueau fond de son cœur.

Lorsque, à Noël 1904, James Matthew Barrie met enscène les aventures de Peter Pan dans un théâtrelondonien, il est loin d’imaginer l’enthousiasme que sonœuvre va susciter. Le succès est total. Comme pour faireperdurer Peter Pan et son univers enchanté, il fait paraîtreen 1911 le roman de sa pièce, Peter and Wendy. C’est cetteversion dont nous publions aujourd’hui une traductionnouvelle conçue au plus près du texte original.

« Pour Peter Pan, la vraie vie etl’illusion sont presque la mêmechose. Il manque d’empathieaussi, et n’a que rarementconscience des sentiments desautres. Aujourd’hui, cette visionde la psychologie enfantine estassez répandue, mais àl’époque de Barrie, il étaitpresque choquant de lire dansles fameuses dernières lignes dePeter et Wendy que les enfantssont “joyeux, innocents et sanscœur”. »

Alison Lurie, The New YorkReview of Books, 5 avril 2012.

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Ils sont rares, les livres dont la seule dédicace porte, entrois lignes, l’essentiel du propos. L’Enfant, de Jules Vallès,en fait partie.

«À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rosséspar leurs parents, je dédie ce livre », écrit l’auteur en épigraphe du premier tome de sa trilogieautobiographique.

Pourquoi ressortir ce classique des oubliettes ?Parce que les souffrances infligées aux enfants et

aux collégiens dans les années 1840 ne sont pas passéesde mode, loin s’en faut. Nous espérons que ceux quicrèvent d’ennui au collège et qu’on fait pleurer dans leur famille trouveront dans cette lecture non seulement la consolation, mais des armes pour se défendre.

Pourquoi l’abréger ?Parce que le texte de Vallès est comme un torrent

de révolte, répétitif dans son fracas, insistant dans ses éclaboussures. Pour qu’il soit lisible et portatif par lescollégiens d’aujourd’hui, pour les indignés de demain.

« J’ai toujours été l’avocat despauvres, je deviens le candidatdu travail, je serai le député dela misère ! La misère ! Tant qu’il yaura un soldat, un bourreau, unprêtre, un gabelou, un rat-de-cave, un sergent de ville cru sur serment, un fonctionnaireirresponsable, un magistratinamovible ; tant qu’il y aura toutcela à payer, peuple, tu seras misérable ! »

Jules Vallès, candidat auxélections législatives de 1869.

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chut !

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Hulul, le premier livre chut ! enregistré en public,sans doute pas le dernier…

tout le système technique et avons exploréle texte ensemble. Une dynamique musi-cale s’est très vite imposée, et un bel équi-libre des voix nous est apparu dès ledépart : Sandrine, narratrice, posait sa dis-tance, sa dynamique de lecture simple làoù Benoît proposait une interprétationplus théâtrale du personnage de Hulul.

Nous avons effectué quelques enre -gistrements sans pu -blic, puis nous noussommes retrouvés lelendemain, devant troisclasses de primaire.L’intérêt d’une telleproposition s’est aussi-tôt imposé : Be noîtretrouvait sa dyna-mique habituelle decomédien, il pouvaitjouer son Hulul enayant un retour im -médiat des jeunesauditeurs. Sandrineavait un auditoire àqui “adresser” sa pa -role, et les musiciens se retrouvaient euxaussi dans leur élé-ment habituel de production scénique.

Pour les enfants présents, c’était à la foisle plaisir d’entendre une histoire mise enmusique, et celui de découvrir tout le dis-positif et les techniques de travail liés à l’enregistrement.

La séance s’est d’ailleurs prolongée parun échange entre les enfants et les artistes.

Une expérience aussi riche pour lesspectateurs que pour les artistes, que nousrenouvellerons une fois par an. »

L’enregistrement d’un livre Chut ! est tou-jours un moment particulier. Un comédien,des musiciens se retrouvent autour d’unlivre. L’un lit à haute voix, les autres impro-visent, chacun jouant librement une parti-tion qui devient collective.

L’alchimie s’opérait à l’abri d’un studio de la banlieue parisienne jusqu’à l’enregis-trement de Hulul. Cette fois, l’équiped’Inouïe a ressenti lebesoin de partager cetteexpérience de créationpresque intime avec un public. C’est ainsique plusieurs classesd’école primaire de laville de Gonesse onteu la chance d’assisterà un moment de grâcemais aussi de travail,comme en témoigneThierry Balasse, in -génieur, mu sicien etdirecteur artistique dela compagnie Inouïe.

« Cette envie estnée de mon expé-rience d’homme de lascène, d’une volontéde par tager la formi-dable ambiance detravail qui existe lors de tous les enregistre-ments des disques de la collection, et de voirsi cette situation pouvait créer une autredynamique de création.

Deux comédiens, Benoît Marchand et Sandrine Nicolas, la pianiste CécileMaisonhaute, le percussionniste Éric Gro-leau et moi-même nous sommes retrouvésdans l’auditorium de la ville de Gonesse,tout d’abord sans public. Nous avons calé

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La vengeance du chat assassin, Anne Finelu par David Jisse(1 CD – 11,70 €)

La mère d’Ellie s’est mis en tête de suivre des cours depeinture et de poterie. Horreur, elle a choisi de prendreTuffy comme modèle ! Pour le chat assassin, il n’y a aucundoute possible, cette femme est dépourvue de tout talentartistique. Mais comment le lui faire comprendre ? En sedébarrassant du portrait ridicule de Tuffy qui trône au-dessus du canapé ! Le tableau est si facile à atteindre pourun chat déterminé…

Dans la même collection :Journal d’un chat assassin, Le chat assassin, le retour©

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Hulul,Arnold Lobellu par Sandrine Nicolas et Benoît Marchand(1 CD – 9,70 €)

Hulul se pose des questions sur tout. Il s’étonne d’êtresuivi par la lune jusque chez lui, de ne pouvoir être enhaut et en bas de l’escalier en même temps, d’être envahipar la neige quand l’hiver frappe à sa porte… Mais ce queHulul réussit le mieux, c’est le thé aux larmes. Il a un goûtun peu salé et il est toujours délicieux. Oui, vraiment,Hulul le hibou a parfois de drôles de lubies.

Dans la même collection :Sept histoires de souris, Ranelot et Bufolet

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Dans la même collection, lu par Sandrine Nicolas etBenoît Marchand : Minuit-Cinq de Malika Ferdjoukh

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Tout sur la collection de livres lus de l’école des loisirs.Écouter des extraits, découvrir les bonus de chaque titre,

télécharger des dossiers pédagogiques…

22!, Marie-Aude Murail(1 CD – 9,70 €)

Vladimir a fêté la naissance du petit duc Ivan à sa manière.Il a composé une chanson un peu moqueuse, pleine demots en « V » et de rimes en « Vlan » qui a remporté un gros succès. Le grand-duc a si peu apprécié qu’il adécidé d’interdire tous les mots contenant la lettre V.D’abord sous peine d’amende puis d’avoir la languecoupée ! Désormais, on parle lentement en se méfiant detous. La police de répression du V rôde…

Mais est-il possible de parler sans la lettre V ?

Dans la même collection :Le hollandais sans peine

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Il est gentil, pépé Marcel, mais se lever à quatre heures dumatin pour aller à la pêche alors qu’il n’y a même pasécole, « faut être fou » !

Mais comme maman insiste, Octave accepte – enrâlant quand même un peu – d’accompagner songrand-père dans la nuit noire pour pêcher la daurade.

Les minutes passent, et le petit garçon commence às’ennuyer ferme au bord de l’eau… et en plus, pépés’est endormi !

Soudain, la ligne frétille, s’agite : ça mord ! Octave abeau tirer de toutes ses forces sur la canne, il se faitbrusquement entraîner sous l’eau…

Au bout de la ligne : un poisson géant ! Et pas n’importe lequel : il s’agit d’Aurata, la reine des dauradesroyales.

Aurata a besoin d’Octave : les poissons de l’île sontmenacés par l’arrivée prochaine d’un chalutier qui pêchetout sur son passage. Mais qu’est-ce qu’Octave peut bieny faire ? « Ch’uis qu’un tout petit garçon… », dit-il.

Mais Aurata a un plan, et Octave va devoir risquergros pour l’aider…

David Chauvel a commencésa carrière de scénariste enécrivant des polars et des sériesde fantasy. Il s’est ensuite lancédans l’écriture d’histoires pourles enfants comme Popotka avecFred Simon, ou encore Octaveavec Alfred.Nourri très tôt d’art, de livres, dethéâtre, de musique et decinéma, c’est tout naturellementqu’Alfred devient dessinateurde BD. Il rencontre en 2000David Chauvel, avec qui ilcollabore sur de nombreuxlivres, dont la série Octave.

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Barnabé est un ours pas comme les autres : il a toujoursune ruse, un truc, une astuce inattendue pour venir àbout des petits tracas du quotidien. Flanqué de son ami le lapin, il regorge de bonnes idées surprenantes pourvenir en aide au premier venu.

Attraper une poire tout en haut d’une branche alorsque le rocher n’est pas assez haut pour servir detabouret ? Facile ! Barnabé brise le rocher, et empile les gravas pour se construire un marchepied de fortune.

Comment retrouver son chemin en pleinecambrousse ? En semant des aimants et en s’armantensuite d’une boussole, bien sûr !

Dans une série de 46 gags d’une planche chacun,quelle que soit la situation – cocasse, compliquée,insolite –, Barnabé a vraiment réponse à tout !

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Philippe Coudray est né en1960 à Bordeaux. À la foisscénariste, dessinateur de BD et peintre, il travaille dans lapresse pour enfants et aussi pourles plus grands. Il a publié unetrentaine d’albums de bandedessinée, traduits au Japon, enChine, en Allemagne et auxÉtats-Unis.

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Quelque part au cœur de l’Himalaya, la famille de Laomène la rude vie des nomades jusqu’au jour où uneavalanche emporte leur campement. Seul survivant, Lao devient vite l’ami des animaux les plus rares de la montagne : Sheyen, le léopard des neiges, Mirro, legypaète, et Chabala, le dernier yéti. En leur compagnie, il va vivre les aventures les plus périlleuses (tomes 1 et 2)et finir par apprendre que ses parents ont peut-êtresurvécu à la catastrophe (tome 3). Aussitôt, aidé de ses amis, Lao part à leur recherche.

Mais les choses ne sont pas si simples…En chemin, un étrange animal, mi-ours, mi-loup,

lui prédit un destin de roi, et plus tard, alors que Laovient à peine de retrouver ses parents, il surprend l’unede leurs conversations : « Lao doit connaître le secret de sa naissance », murmure mystérieusement son père.

Qui est-il donc ? Qui sont ses « vrais » parents ?Quelle que soit la vérité, Lao est bien décidé à

la connaître.Ce quatrième tome vient clore la série des aventures

de Prince Lao.

Scénariste et publicitaire,Philippe Gauckler a débutésa carrière d’auteur BD dans larevue Métal Hurlant. Après unpassage par l’illustration (entreautres dans Le Journal de Mickey),ce passionné de science-fiction aeu envie de créer une série pourles plus jeunes où l’écologie semêlerait à l’aventure et aufantastique : c’est le début desaventures de Prince Lao.Dans la même série : Prince Lao(tomes 1, 2 et 3)

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À quoi peut bien servir un petit frère lorsque, commeNathalie, on est une petite fille passionnée de voyages, ne rêvant que d’aventures extrêmes et amatriced’expériences aussi variées qu’incontrôlables ?

Réponse : un petit frère sert à tout !Au gré de l’imagination débordante de sa sœur, le

petit frère va tour à tour devenir compagnon d’aventuresimaginaires, souffre-douleur ou sujet d’expérimentationsdiverses.

Transformé en Pygmée ou en télécommande, le petitfrère va en voir de toutes les couleurs. Il devra s’attendreà tout, et le plus souvent au pire.

Avec une sœur comme Nathalie, la plus banale des situations peut virer à la catastrophe, et le plus beaudes rêves se transformer en véritable cauchemar.

« Mais qu’est-ce que j’ai fait pour avoir une sœurcomme ça ? » se demande le petit frère, ballotté de toutepart. Inutile de compter sur Nathalie pour obtenir uneréponse : elle est bien trop occupée à jouer pour cela !

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Tout à la fois dessinateur etscénariste, Sergio Salmadit de lui qu’il est « dessinariste ».Créé il y a plus de vingt ans, le personnage de Nathalie,petite fille intrépide, fantasque et pleine d’imagination, n’a paspris une ride. Ce best of de sesmeilleures planches sur le thèmedu petit frère a été spécialementconçu pour la collection Mille bulles.Dans la même collection :Nathalie – Mon premier tour du monde

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Le groupe l’école des loisirs, qui fêterabientôt ses 50 ans, s’agrandit à partir deseptembre 2013 d’une nouvelle maisonconsacrée à la bande dessinée, Rue deSèvres.

Le projet éditorial de Rue de Sèvres s’articule autour de trois axes : bandesdessinées ados-adultes, tout publics et jeunesse, ce dernier axe pour partiedécliné d’univers des romans de l’écoledes loisirs. La maison proposera six titresdès la rentrée prochaine, et environ unequarantaine par an d’ici à quelquesannées.

Le développement du groupe l’écoledes loisirs dans la bande dessinée estlogique et naturel. J’en veux pourpreuve l’accueil enthousiaste de tousnos partenaires. Nous avons le désir defaire notre métier dans un état d’espritartisanal, avec les moyens d’un grouped’édition indépendant, déjà remarqua-blement implanté et apprécié. Je suisconvaincu que dans un marché du livreen pleine mutation, la clé du succès et de la longévité, c’est la proximité avec tous les acteurs de la chaîne dulivre, et, bien entendu et surtout, avec les lecteurs.

Nous voulons donner à l’auteur saplace au cœur du projet, en portant uneattention toute particulière à la qualitédes histoires. Une petite structure a cetavantage de pouvoir privilégier un rapport direct aux auteurs, de les infor-mer de son projet éditorial au fil de saconstruction et d’impliquer ceux qui lesouhaitent.

Toutes les forces du groupe l’école desloisirs seront mises au service de la bande

l’école des loisirs présente

dessinée. Qu’il s’agisse des rapports pri-vilégiés de la maison avec les libraires,d’actions de communication auprès desmédiateurs du livre ou d’autres axes depromotion tels que les clubs de lecturepar abonnement ou les revues à destina-tion du monde enseignant.

À l’image de celles de l’école des loi-sirs, ces actions seront réalisées dans unesprit de partenariat avec tous ceux qui œuvrent en faveur du livre et de lalecture.

Louis Delas, directeur générall’école des loisirs

Rue de Sèvres

Parutions

septembre – décembre 2013

Zep, Une histoire d’hommes

Mari Yamazaki, Giacomo Foscari (tome 1)

Soledad Bravi, La BD de Soledad

Hugo Pratt, Fanfulla

Ben Hatke, Zita, la fille de l’espace (tome 1)

Grégoire Solotareff, Loulou, l’incroyable secret

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Parutions printemps 2013

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Parutions printemps 2013

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Parutions printemps 2013

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Le catalogue des Albums