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Ecole des loisirs - Narrativa - Primavera 2013

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Novedades de l'école des loisirs - Narrativa infantil y juvenil

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Nouveautés printemps 2013

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Yann Coridian, Entrée, plat, dessert 5

Delphine Bournay, Pommes d’amis 6-7

Agnès Desarthe, Le poulet fermier 8

Colas Gutman, Chien Pourri 9

Nathalie Kuperman, Ma mère est partout 10

Rose Lagercrantz et Eva Eriksson, Ma vie heureuse 11

Thomas Lavachery, Trois histoires de Jojo de la jungle 12-13

Christian Oster, Le cochon et le prince 14

Alice de Poncheville, Le tamanoir hanté 15

Brigitte Smadja, Les Pozzis, tome 7 : Miel 16

Olivier de Solminihac, Le dragon dans les dunes 17

Neuf 18

Eva Almassy, Le cadeau qui ne se donne pas 19

Audren, Ma grand-mère m’a mordu 20

Audren, Les orphelines d’Abbey Road, tome 2 : Le monde d’Alvénir 21

Christine Avel, La revanche de Nébouzat-le-Froid 22

Gil Ben Aych, Pessah 5711 23

Claire Castillon, Tous les matins depuis hier 24

Frédéric Chevaux, Tout ce qui est arrivé d'extraordinaire à Hector 25

Norma Huidobro, Le mystère du majordome 26

Martin Page, Le zoo des légumes 27

Guus Kuijer, Pauline ou la vraie vie 28-29

Linda Urban, Juré, craché 30

Médium 31

Eliacer Cansino, Les enfants de Babel 32

Emmanuelle Caron, Gladys et Vova 33

Jean-François Chabas, Les filles de Cùchulainn 34

Fanny Chiarello, Prends garde à toi 35

Romuald Giulivo, Où es-tu Britannicus ? 36

Jacqueline Kelly, Calpurnia 37

Marie-Aude Murail, 3000 façons de dire je t’aime 38

Xavier-Laurent Petit, Itawapa 39

Karine Reysset, Les yeux de Lisa 40

Jean-Noël Sciarini, Les disparitions d’Annaëlle Faier 41

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www.ecoledesloisirs.fr

Nils Hazard chasseur d’énigmes

Le catalogue Albums printemps 2013

Jerry Spinelli, Qui a mis des cheveux sur ma brosse à dents ? 42

N. M. Zimmermann, Sous l’eau qui dort 43

Agnès Desarthe, Paulus 44-45

chut ! les livres lus de l’école des loisirs 46

Colas Gutman, Rose, lu par Sylvie Ballul 47

Chrsitian Oster, Le géant et le gigot, lu par l’auteur 47

Valérie Zenatti, Demain, la révolution !, lu par Alice Butaud 48

Mille bulles 49

David De Thuin et Florence Sterpin, Zizi la Chipie : La cousine d’Amérique (tome 1) 50

David De Thuin et Florence Sterpin, Zizi la Chipie : Vedette de la chanson (tome 2) 51

Bruno Heitz et Dominique Joly, L’Histoire de France en BD : De la Gaule romaine… à l’an mil ! 52

Sergio Garcia et Lewis Trondheim, Les trois chemins 53

David Chauvel et Fred Simon, L’Île au trésor (tome 2) 54

David Chauvel et Fred Simon, L’Île au trésor (tome 3) 55

Richard Marazano et Luo Yin, Le Rêve du papillon (tome 2) 56

Stéphane Sénégas et Frédéric Maupomé, Anuki : La Guerre des poules 57

théâtre 58

Philippe Dorin, Sœur, je ne sais pas quoi frère 59

Elisabeth Gonçalves, La migration des canards 60

Pascale Petit, Made in OuLiPo 61

Estelle Savasta, Traversée 62

Classiques et classiques abrégés 63

Robert Louis Stevenson, L’Île au trésor 64

Collectif, Lettres familières 65

Émile Zola, Thérèse Raquin 66

Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer 67

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Dîner tranquillement devant la télé, se brosser les dents,se coucher. N’ouvrir la porte à personne sauf auxpompiers. C’est la première fois que Martin et son petitfrère Louis restent seuls à la maison. Leurs parents ne sontpas loin, ils dînent dans le restaurant d’en face. Mais onne peut ni les voir ni leur parler, car leurs téléphones necaptent pas à l’intérieur.

Ce n’est pas de chance,car tout à coup,l’appartement paraît unpeu trop grand.

Et Louis a soudain trèsenvie de parler à sa mère.

En plus, voilà qu’onfrappe à la porte.

Yann Coridian écrit des feuilletons pour la radio et vientde réaliser son premier film.Mais il préfère écrire pour les enfants. Sinon, il bouquine des livres de cuisine et se délecte dela gastronomie sarde. Il a deuxfils et un frère (roux). Il aime les enfants aux goûts précis et aucaractère affirmé. Tout cela abeaucoup de rapport avec Entrée, plat, dessert.Dans la même collection : Le grand petit déjeuner

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Clo aime peindre. Un jour, un chien sonne à sa porte. Il s’appelle Trotte et veut lui vendre des pommes. 1 530 kgde pommes. Mais la vieille dame n’a pas d’argent.

Vous avez signé un contrat, lui fait remarquer Trotte.Clo déchire le contrat. Elle est comme ça, Clo, faut pasl’embêter.

Que faire de toutes ces pommes qui envahissent la maison ? Ouvrir un restaurant ensemble ! Car, à forcede se disputer, Clo et Trotte sont devenus amis.

Delphine Bournay racontedes histoires avec des mots etdes dessins. Des histoires dontles héros ont quatre pattes. DansPommes d’amis, il y a un chien,mais surtout des êtres humainssolitaires, en marge. Elle fait serencontrer leurs solitudes avechumour et tendresse.Dans la même collection : Grignotin des Bois et Mentalode La Vega, Au château !

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Un mari très grand amateur depoulet (à l’heure du repas) quilui lance un soir « Poulet fermier »et voilà Agnès Desartheprojetée dans le monde de laferme, qu’elle affectionne.Quant à elle, enceinte pendantl’écriture de ce roman, elle n'apas pu avaler la moindre bête àplume, dont la simple vision luiévoquait son futur bébé.Bienvenue dans le monded’Agnès Desarthe.Dans la même collection :Dingo et le sens de la vie, Je veux être un cheval

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Chez les Dumordu, on est fermier de père en fils. C’est ce qu’Archibald Dumordu a déclaré à son filsDouglas, juste avant de mourir. Malheureusement, il n’a rien eu le temps de lui dire d’autre.

Douglas veut bien devenir fermier, mais il ne sait pastraire les vaches, il croit que les carottes poussent dans les arbres, et ne peut conduire le tracteur qu’en marchearrière. Les fermiers des alentours se moquent tous de lui.Le père Tropenjus, c’est certain, ne voudra jamais qu’ilépouse sa fille, la charmante Miranda.

Heureusement, il y a une chose que Douglas sait faire,c’est parler aux animaux. C’est une chance, car dans sonpoulailler, il y a un poulet qui s’appelle Ernest, un pouletmerveilleux, qui peut transformer sa vie.

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Il s’ennuyait un peu envacances, alors ColasGutman a écrit son premierlivre pour enfants. Et il acontinué. Dans Rose, sa petitehéroïne lisait les aventures d’unChien Pourri. Cet animal« moche, bête et puant » estaujourd’hui le héros d’un vrailivre. Warf !Dans la même collection : La princesse aux petits doigts, L’enfant

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Il s’appelle Chien Pourri. Il sent la sardine, il est couvertde puces, et son pelage ressemble à une vieille moquetterâpée. Pour ne rien arranger, il est aussi bête qu’il estmoche.

Un jour, il décide de courir le vaste monde à larecherche d’un maître. Il rêve de su-sucres, de ba-balles. Il aimerait tant faire le beau pour quelqu’un. Car ChienPourri n’a pas que des défauts, il a aussi du cœur.

Hélas, les gentils maîtres ne courent pas les rues, et le vaste monde se révèle truffé de pièges.

Chien Pourri trouvera-t-il malgré tout le maître de ses rêves ?

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Auteure pour les adultes et pourles enfants, NathalieKuperman est aussi lamaman poule de Carlotta, dix ans. C’est elle qui lui asoufflé le titre de son dernierlivre, Ma mère est partout, danslequel elle parle avec humour et autodérision des mamansinquiètes et un brinenvahissantes.Dans la même collection : Punie !, Sacrée Kornebik

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Un matin pendant la classe, Joseph entend de drôles debruits dans son cartable. Ça fait cratch critch et strompf.Serait-ce une souris ? un rat ? un monstre bizarre quine vit que dans les cartables ?

À la récréation, Joseph décide d’en avoir le cœur net.Il emporte son cartable dans un coin à l’abri des regards,et, très courageusement, il l’ouvre.

À l’intérieur, ce n’est pas une souris, ni un rat. Ce n’est pas non plus un monstre.

C’est sa mère, qui est là, un peu coincée entre lecahier de textes et le cahier de français.

– Maman, qu’est-ce que tu fais là ?– Je suis venue t’apporter ton goûter.

Tu l’avais oublié ce matin en partant.Non, Joseph n’est pas en train de

rêver, et le problème pour lui, c’est quecette histoire ne fait que commencer.

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Dunne a plein de raisons d’être heureuse. Elle estheureuse quand elle apprend à nager. Elle est heureuse àla maison, avec papa et le chat. Elle est heureuse enpréparant sa rentrée à l’école élémentaire.

À l’école, Dunne rencontre Ella Frida, et très vite elles deviennent inséparables. Elles partagent leurs jeux, leurs repas… Presque tout, en fait.

Mais, après les vacances de Noël, Ella Frida doitdéménager. Est-ce qu’on peut être heureuxencore lorsqu’on est séparé des gens que l’onaime ?

Peut-être que le bonheur n’est pastoujours là. Peut-être faut-il quelquefois le chercher.Alors si Dunne cherche bien…

Pour la suédoise RoseLagercrantz, auteure pour lajeunesse, le bonheur est un don.Ce don, elle l'a offert à Dunne,sa jeune héroïne avec laquellela vie n’a pourtant pas toujoursété tendre. Eva Erikssonsigne les dessins. Amie delongue date de l’auteure, elle aapporté humour, tendresse etespièglerie à la fillette.

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Jojo est un type bien. Assurément. Gentil comme tout,cela va de soi. Et généreux, à n’en pas douter.

Qui aide les vieilles personnes à traverser le boulevardde la jungle ? Qui change les couches d’Ozone, le bébégéant ? Qui prend soin du souvenir de Padouk ? Et qui se préoccupe des ailes des perroquets ?

Jojo, vous l’aviez deviné.Parce que Jojo est un type bien.

Thomas Lavacheryest belge, passionnés par lesanimaux depuis l’enfance etfasciné par les singes.Romancier, auteur des aventuresde Bjorn le Morphir, il estrécemment revenu à sespremières amours : le dessin. Il signe la troisième aventure de Jojo, née de ses souvenirs. À six ans, le petit Thomas acoupé les tulipes du voisin, lesprenant pour des ennemies.Jojo, lui, voulant voler, déplumeles perroquets.

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Le héros de son premier romanpour la jeunesse était un lapin.Si Christian Oster était unanimal, il serait un chien.Quand il écrit pour les enfants, il se plaît à imaginer des contes.Alors, tout naturellement, dans Le cochon et le prince, princesseet prince cohabitent avec vacheet cochon. Un cochon qui a untéléphone portable.Dans la même collection : Princesse pas douée, Trop chaud!

Christian Oster

Trop chaud !Mouche de l’école des loisirs

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pale Il était une fois un prince dont le meilleur ami était un

cochon. L’amitié de ce cochon lui était d’un grandréconfort, car jusqu’à présent l’amour ne lui avait jamaissouri.

Mais la compagnie d’un cochon, même trèssympathique et altruiste, ne risquait-elle pas de réduireencore les chances de séduction du prince ?

Comme ils ne veulent pas se séparer, prince et cochonmettent au point une stratégie.

Cette stratégie est excellente. La chance suivra-t-elle ?

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Alice de Poncheville a en commun avec le héros deson nouveau roman d’avoirconnu deux vies. La deuxième a commencé un beau jour de2001, lorsque son premier livrea été accepté. Elle a su alorsque rien ne serait plus jamaispareil et c’était tant mieux !Quel animal serait-elle si elleentrait dans son histoire ? Elles’imagine volontiers en fouine ou en martre, des petites bêtesà l’air doux et gentil mais quipeuvent être cruelles. Nous, on la sait attentive et un brinsauvage.Dans la même collection : Grande Saucisse et Toute Petite Chose

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Les habitants de la forêt de Forêveuse sont inquiets.Toutes les nuits, de terribles cris les empêchent dedormir. Les dix-huit petits de Sourigolote pleurnichentde fatigue et épuisent leur mère. Hermine-de-rien a degrandes cernes qui salissent sa belle fourrure. Pivert-de-rage menace de déménager. Seul Loubliette, le loup quin’a pas de mémoire, a oublié ses problèmes d’insomnie.

Comme si cela ne suffisait pas, les fourmis se déchaînentet piquent à tout va.

C’est donc dévorés par les fourmis, épuisés et fourbus que les animauxdécident de mener l’enquête et vite !

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Ce matin au pays du Lailleurs, Miel s’est levé de trèsbonne humeur. Le jeune Nour a flairé une drôle d’odeur,à la fois terreuse et sucrée, qui a fait battre son cœur. Elle l’a mené jusqu’à la forêt des Bronghts. Les Bronghtset les Nours sont ennemis depuis toujours, mais Miel saity faire pour se cacher. Il découvre les Bronghts attroupésautour d’une chose qu’il ne parvient pas identifier. On dirait un bébé. Nour ou Bronght ? Impossible à dire.Et si c’était un Pozzi, celuidont parle la légende ? Mielest décidé. Il va tout fairepour protéger ce petit êtretombé du ciel.

Brigitte Smadja a souventdit qu’elle avait conçu l’universdes Pozzis comme un puzzle.Cette septième pièce de la sérieapporte un éclairage différent :pour la première fois, l’histoireest vue et racontée par unLailleurien, Miel, de la tribu desNours… Petit à petit, le mystèredes Pozzis s’éclaircit. BrigitteSmadja a créé ce nouveaumonde en 2009 après unebalade en Corse, un petit coinde paradis parsemé de lacs et de prairies…Dans la même série :

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Au sommet de la dune, entre les buissons d’épineux et lesherbes folles, se dressent les ruines du fort de Zuydcoote.Il y a longtemps que Tim et Tom ne sont pas venus s’ypromener avec leur père. Ils aiment cet endroit, lesbunkers à moitié ensevelis dans le sable, les souterrainsplus noirs que la nuit, dans lesquels on hésite à s’aventurer.

Tim a disparu au détour d’un sentier. Lorsqu’ilréapparaît, quelques instants plus tard, il est en proie àune immense frayeur. Qu’a-t-il vu là-bas ? Et pourquoin’arrive-t-il pas à le dire ?

Tom dit que son frère ment. Et il est prêt à explorer la dune pour en avoir lecœur net.

Olivier de Solminihacest né en 1976 dans le nord de la France. Il a grandi entourédes paysages évoqués dans Le dragon dans les dunes. Maisil ne puise pas l’inspiration dansson enfance. Ce sont le présentet l’observation qui sont à l’œuvre dans le processus decréation. Auteur jeunesse depuisdix ans, il écrit aussi pour lesadultes.Dans la même collection : Dormir avec une fille, Le durmétier de loup (collectif)

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En ce temps-là, la Hongrie avait pour capitale Buda.Buda tout court et non Budapest. On n’avait pas encoresongé à coller la ville plate de Pest à la ville vallonnée de Buda.

Dans cette Hongrie d’autrefois, donc, il arrivait queles jeunes filles relèvent les défis les plus compliqués, queles étudiants se fassent passer pour des princes et que lesrois se déguisent en étudiants.

C’est ainsi que le roi Matthias rencontra un juge quise vantait d’être le plus heureux des hommes. Piqué auvif, le roi le mit au défi de repriser une cruche, de tisserune couverture avec deux brins de laine ou encore defaire une brioche sans lait, ni farine, ni levure !Heureusement, le juge était également le plus heureuxdes pères, car il avait une fille aussi jolie qu’astucieuse.Ce qui semble être une caractéristique des jeunes fillesque l’on croise dans ces contes hongrois…

Eva Almassy apprécie lesénigmes et les défis en tousgenres. Si elle en vient à boutaussi facilement, c’est sansdoute parce qu’elle esthongroise, comme les héroïnesplutôt futées de ses contes. Cettejournaliste-écrivain, née àBudapest, vit aujourd’hui àParis. Depuis 2006, elle est l’undes papous des Papous dans latête, la célèbre émission deFrance Culture.

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Marcus s’est fait mordre par sa grand-mère. Elle a vouluregarder Les chiffres et les lettres à la télé. Mais il a refusé de changer de chaîne tant que son film n’était pas fini.Alors elle a essayé de lui arracher la télécommande desmains et il a résisté. Elle l’a mordu. On peut encore voirla trace des dents sur son poignet. Pourtant, personne nele croit. Une grand-mère, ça ne mord pas ! lui répondentles adultes.

La preuve que si ! En plus, sa grand-mère n’est mêmepas grondée pour ce qu’elle a fait.

Sa copine Fleur est la seule à le comprendre. Elle aussia une grand-mère « totalement abominable ». Ellepropose à Marcus de faire partie des VMV, l’associationdes Victimes des Mémés Violentes. Leur devise : Œil pourœil, dent pour dent…

Audren s’attaque aux grands-mères ! Pas les mamies gâteaumais les grands-mères« mordantes », qu’elletransforme, dans son roman, en mémés mordeuses. Commeà son habitude, l’écrivaine nemâche pas ses mots :« Demander du respect auxenfants, alors que certainesgrands-mères n’en ont pas pourles enfants. Non, non et non ! »

Dans la même collection : La question qui tue, Les zinzinsde l’assiette

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Dans le parc de l’orphelinat d’Abbey Road, au fond dupetit bois, se trouve l’entrée du pays d’Alvénir. C’est uneentrée invisible, seuls ceux à qui il manque quelque choseou quelqu’un ont le droit de la franchir.

Lady Bartropp est venue y chercher sa sœurkidnappée. Et Joy espère y retrouver ses parents. Elle a le sentiment qu’ils sont toujours en vie.

Il paraît que dans le monde d’Alvénir toute chose a sa raison d’être. Mais pourquoi cette expédition serévèle-t-elle si difficile et inquiétante ? Pourquoi faut-ilpasser des épreuves ? Et pour quelle raison Lady Bartroppa-t-elle soudain perdu la mémoire ? Et qu’est-ce quipousse Alonn, l’étrange et beau garçon aux yeux violets, àfaire tout le contraire de ce qu’il a promis à Joy ?

Audren a vécu aux États-Unis,en Angleterre et en Italie.Elle aime voyager, découvrir des lieux, comparer des cultures.Elle écrit depuis l’âge de quinzeans : des romans, des poèmes,des chansons. Ses tiroirs sontpleins d’histoires romanesques et intemporelles, où souvent lefantastique s’invite. « Je suis unesorcière », dit-elle. En lisant Lesorphelines d’Abbey Road, on la croit les yeux fermés.Dans la même série : Les orphelines d’Abbey Road(tome 1)

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Éloi habite à Nébouzat-le-Froid et il n’aime pas ça. S’il avait le choix, il déménagerait en face, à Nébouzat-le-Chaud. Au moins, là-bas, ils ont du soleil, des grottestroglodytes et d’authentiques traces de dinosaures.

Jusqu’au jour où Jojo, le chien, déterre dans le jardinun os pas comme les autres. D’après le grand-père d’Éloi,c’est un tibia. Et pas un tibia de vache ou de cheval. Un tibia d’hipparion, un animal préhistorique !

Aussitôt, les fouilles commencent autour de la maison.Quelque temps plus tard, un deuxième os apparaît. Il estcouvert d’inscriptions semblables à de petits bâtonnets.Seraient-ce les vestiges de la toute première écriture ?

Les curieux et les jaloux rôdent. Les patrouilles denuit s’organisent. Bientôt le musée ouvrira à Nébouzat-le-Froid. On n’attend plus que la visite de l’expert.

Christine Avel a grandi enAuvergne, avec un pèrearchéologue, l’oreille bercéepar des histoires de trésors. Larevanche de Nébouzat-le-Froidmarque un retour à l’enfance.Devenue grande, elle a imaginéune aventure drôle et gaie.Une histoire que cettevoyageuse a écrite un peupartout dans sa maison deMontpellier, sauf à son bureau.

Dans la même collection : Le creux des maths

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Personne n’a oublié le premier Pessah de Simon.Personne, sauf lui. C’était en 1951, à Tlemcen, en Algérie.Pour la première fois, Simon célébrait la Pâque juive avecses parents. Il avait trois ans. Mais qui se souvient de sestrois ans ?

Des années plus tard, c’est donc Jeannette, sa mère, qui se charge de lui rafraîchir la mémoire. Elle se rappelleparfaitement comment lui, Simon, du haut de ses troisans, a provoqué un beau scandale dans la communautéjuive de Tlemcen. Au point de défrayer la chronique etde recevoir les honneurs de la presse locale.

Tout a commencé lorsque Simon a refusé de manger.Il réclamait du pain normal et pas de ce pain azyme quel’on mange à Pessah. Les membres de la famille ont défilépour lui expliquer, mais vous connaissez Simon, il s’estobstiné…

Gil Ben Aych, né en 1948 àTlemcen, en Algérie, aujourd’huiprofesseur de philosophie, poursuit le récit de sa vie. DansL’essuie-mains des pieds, nousl’avions quitté adolescent àChampigny, nous l’avions retrouvé le 28 octobre 1962,prêt à fêter ses quatorze ans en pleine guerre froide. DansPessah 5711, nous le découvronscélébrant la Pâque juive en famille, l’occasion de se remémorer avec bonheur « ses vies antérieures ».

Dans la même collection : Le voyage de Mémé

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Manon a bientôt dix ans, des bagues aux dents et desrêves en pagaille.

Elle voudrait devenir infirmière ou styliste.Pouvoir rentrer à pied de l’école avec Nelly.En finir avec la bande des Horribles.Changer de parents, éventuellement.Retourner en vacances au cap Gris-Nez.Et surtout écrire à Cindy Pacosa, son idole qui vit

aux États-Unis.Mais c’est la vie, et tout ne tient pas dedans. Sauf si…Hier, dans le bus, un garçon est monté. Un garçon aux

yeux verts. Avec des fossettes. Mais comment lui parler ?Il faudra bien y arriver.

Claire Castillon est née le 25 mai 1975 à Boulogne-Billancourt. Depuis son premierroman, Le grenier (Éditions AnneCarrière), elle a publié unedouzaine d’ouvrages, dont troisrecueils de nouvelles.Tous les matins depuis hier estson premier roman jeunesse etson premier texte publié àl’école des loisirs.

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Dans la vie d’Hector il y a :• un héros (c’est lui) ;• un lieu ou deux (la maison et l’école) ;• une personne qui aide le héros (son ami Elliot, ou

parfois sa sœur Ludivine) ;• un but à atteindre (rester le maître de sa vie).Et il y a aussi :• une faiblesse (Hector a peur) ;• un méchant (on le découvrira bientôt) ;• un événement imprévisible (ou même plusieurs) ;• et des rebondissements.Pas de doute, la vie d’Hector ressemble à une série

télévisée.Mais comment devenir vraiment un héros ? Il va

falloir être à la hauteur.

Frédéric Chevaux quitte la Bourgogne à dix-huit ans pour devenir acteur de cinéma.Il découvre le théâtre et, depuis,n’a jamais plus quitté lesplanches. Cet amoureux des contes adore aussi raconterdes histoires. L’histoire d’Hectorboucle une trilogie sensible et poétique autour de l’identitéet de la place de l’enfant dansla famille.Dans la même collection : Odile n’existe plus

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Dix jours de vacances dans un palais avec piscine, c’est le rêve, non ? Eh bien, pour Tomás, c’est la réalité,car sa grand-tante est gouvernante d’un manoir avec litsà baldaquin, tourelles et monte-plats. Comme lespropriétaires sont absents, on peut profiter de la maison.

Mais la nuit, le rêve tourne au cauchemar : des bruitsbizarres résonnent à travers les murs. On dirait que çavient d’en haut, de la tour de droite qui est toujoursfermée. C’est là que se trouve la bibliothèque deMonsieur Lorenzo, explique Eulalia, la cuisinière. C’est l’ancien propriétaire du château, et il est mortdepuis longtemps, assassiné à coups de marteau.

Mais alors qui cogne ainsi la nuit ? Un fantôme ? Un fou ? Un prisonnier ? Et où est passé le majordomeque Tomás avait rencontré lors de sa dernière visite ?

Il en est sûr, on lui cache quelque chose. Aidé deCamila, la petite fille d’Eulalia, il va résoudre un mystère,et peut-être même sauver une vie.

Née en 1949, NormaHuidobro est une écrivaineargentine, auteure de nombreuxromans pour la jeunesse.On retrouve dans cette nouvelleaventure policière les ingrédientsqui ont déjà nourri son succès :une dose de suspense, despetits personnages espiègles, un chien attachant, une cuisinesavoureuse et des beignets quidisparaissent mystérieusement…

Dans la même collection : Une soupe de diamants, Un secret à la fenêtre

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Sara aime prêter attention aux plus fragiles. C’est pourcela qu’elle apprécie la compagnie et les histoires de sagrand-mère.

Avec elle, dans son cabanon au fond du jardin, Sara apprend à respecter ce qui l’entoure, et à voirdifféremment. Les légumes, par exemple.

A-t-on jamais pensé que le poireau est un ancienmammifère ? A-t-on jamais écouté le chant discret d’uneaubergine ? Et si on les réunissait dans un parc pour leurrendre hommage ?

Ce serait peut-être un exploit. Comme de regarder le monde avec les yeux de quelqu’un d’autre.

Quand il était petit, MartinPage n’avait qu’une idée entête : « s’en sortir ». Dans ses romans, le monde est une fictionet l’imaginaire, une manière derésister à la réalité.À travers Le zoo des légumes,il nous montre comment regarderle monde avec intelligence etimagination pour mieux vivre leprésent : « L’enfance n’est pas lebon moment pour vivre sonenfance. Il faut la protéger, lapréserver, la réserver. Et la vivretout au long de notre vie. »Dans la même collection :Je suis un tremblement de terre, Le garçon de toutes les couleurs

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Guus Kuijer est né le 1er août1942 à Amsterdam dans unefamille très croyante. Lors desinterviews, il refuse toujoursde parler de ses années d’en-fance.

Il connaît une scolaritéchaotique mais finit par deve-nir instituteur, un métier qu’ilexerce pendant six annéesavant de se consacrer totale-ment à l’écriture. Après deux

recueils de nouvelles et un roman pour adultes, son premierlivre pour enfants paraît en 1975. Selon ses propres dires, cetexte agit sur lui comme une libération. C’est le début d’uneriche carrière d’écrivain pour la jeunesse qui sera couronnéeà de nombreuses reprises.

Ses romans, qui s’adressent à des lecteurs à la frontièreentre l’enfance et l’adolescence, ont largement contribué aurenouveau de la littérature pour la jeunesse de son pays. Ilsouffle dans chacun d’eux un esprit de liberté. Ce sont destextes réalistes, mais pas toujours, qui font la part belle à lapoésie et à la fantaisie.

L’art de l’auteur tient aussi dans sa capacité à suggérer. Il n’explique pas. Il propose et met en scène. Il fait confianceà l’intelligence du jeune lecteur. Qu’ils s’appellent Paulineou Thomas, les héros de Guus Kuijer sont toujours saisissantsde franchise et de vérité.

En lui décernant le prix Astrid-Lindgren en 2012, le juryne s’y est pas trompé. Il a récompensé une œuvre forte, originale et universelle. Le nom de Guus Kuijer côtoie désormais celui de Maurice Sendak, de Christine Nöstlingerou de Kitty Crowther. Autant d’auteurs qui appartiennent àla même famille, celle qui respecte les enfants.

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Pauline est une jeune Hollandaise. Et, comme toutes lesfilles d’aujourd’hui, elle se pose beaucoup de questionssérieuses ou farfelues.

Une fille et un garçon de cultures différentes peuvent-ils s’aimer ? Est-ce possible de comprendre les adultes etd’être compris par eux ? Faut-il toujours faire confiance àses amis ? Doit-on se méfier des inconnus ? Est-il normalde se confier à une vraie vache qui fait meuh ? D’écrirede la poésie ? De prier sans être croyante ? D’avoir unpère qui se rase le crâne et se balade en robe ?D’éprouver du chagrin quand son grand-père adorétombe malade ? D’avoir envie de rire dans un cimetière ?

Les réponses à toutes ces questions, et à bien d’autres,ne sont jamais simples. Elles se font même parfoisattendre.

Mais Pauline acquiert peu à peu une certitude : rien ne vaut ni ne remplace la vie. On rit, on pleure et c’est ainsi.

Dans la même collection : Le livre qui dit tout

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Elle est timide, Mattie, et elle a un peu peur. Elle n’aqu’une semaine pour s’habituer à sa nouvelle école. Parce que dans une semaine, elle entrera en CM2. Et il faudra bien qu’elle se présente devant la classe.

Heureusement, son oncle Popote est le gardien del’école. L’oncle Popote raconte beaucoup d’histoires. Il dit qu’il parle à la Lune, par exemple, et que la Lune lui répond.

Et elle aime ça, Mattie, les histoires. Elle en écrit pleindans son carnet, au milieu des « Règles d’or dunettoyage ». Mais à qui pourrait-elle les montrer ?

À une amie, certainement. À une vraie amie. Mais,pour commencer, comment se fait-on des amis ?

Depuis toute petite, LindaUrban écrit des histoires, despièces de théâtre ou despoèmes. Directrice marketingdurant dix ans dans une librairiedu sud de la Californie, elle seconsacre désormais aux livrespour enfants. Son écriture se caractérise par une attentionparticulière portée aux petiteschoses de la vie – gestes,expressions ou momentsanodins –, auxquelles elleredonne toute leur dimension.Dans la même collection : La formule du succès

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Berta, Rachid, Stéfano, Ángel, Lucía, Gil et Nor.Celle qui a perdu le carnet.Ceux qui vivent de petits trafics.Celui qui s’est installé ici après la mort de sa femme.Celle qui cherche un travail honnête.Celui qui veille sur son jeune voisin et lui transmet

tout ce qu’il sait.Celui qui a quitté son pays au péril de sa vie.Ils n’ont ni le même âge, ni la même nationalité,

ni la même langue, ni les mêmes soucis. Un seul pointcommun : tous sont des habitants de la Tour, ce blocconfus, fébrile et bruyant d’une banlieue pauvre deSéville.

Un jour, Nor manque à l’appel dans la classe où Ángelenseigne la philo. Mais il lui a laissé une lettre : il est partichercher son frère qui doit arriver de Guinée par bateau,à la merci des passeurs et de la tempête annoncée. Alors,tout se met en branle. Et parce que Ángel se décide àsonner à la porte d’un voisin, tous ces gens quis’ignoraient vont comprendre qu’ils font partie de lamême histoire.

Eliacer Cansino, né à Sévilleen 1954, ressemble à Ángel,son héros : il vit et enseigne la philosophie depuis plus detrente ans au lycée de San Juande Aznalfarache, une banlieuedéfavorisée de Séville. Il a écritune vingtaine de livres,notamment des romans pour la jeunesse.Les enfants de Babel a reçu la plus grande distinctionespagnole : le prix national delittérature jeunesse du ministèrede la Culture.

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Elle est douce, il est caractériel. Elle est gracieuse, il estrebelle. Elle se raconte des histoires, il est taiseux. Ainsisont les jumeaux Gladys et Vova, aussi dissemblablesqu’inséparables.

Très tôt orphelins dans un Caucase russe aux alluresde décor de conte cruel, ils sont ballottés d’institution enfamille d’adoption. De l’orphelinat misérable jusqu’auxrichissimes Baldessari qui les accueillent à Paris, ils sontmal-aimés ou trop choyés, par des adultes qui lesconsidèrent comme leurs jouets.

Et à quel fil se retenir quand ces adultes ne cherchentqu’à les séparer d’eux-mêmes et de leur passé ?

Portés par l’amour du théâtre, Gladys et Vova mettronttout en œuvre pour échapper à leur destin demarionnettes. Et découvrir, enfin, leur famille de cœur.

Emmanuelle Caron,parisienne d’origine, vitaujourd’hui au Canada. Auteurepour la jeunesse et poète, cetteagrégée de lettres enseigne lalittérature et anime un club dethéâtre dans un lycée. Après le« délire psychédélico-féerique »des aventures d’Eugénia, ellesigne un « conte réaliste » sur larédemption par le théâtre.Dans la même collection : Eugénia et la bouche de lavérité, Eugénia et le crépusculedes fées

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Il porte le nom d’un héros de légende, Cùchulainn, l’Hercule celte. Il pèse plus d’une tonne. Il est noir, géant,puissant, splendide. Si Mary et Conrad McConnally ontpu se payer à la foire ce cheval de race, c’est parce qu’ilest borgne.

Une folie, à l’image de leur amour. Car Cùchulainnne sert à rien. Il refuse de travailler. Il règne sur lespâturages de leur petite île en mer d’Irlande, comme un seigneur tranquille.

Pourtant, quand Conrad le pêcheur disparaît dans une tempête en laissant Mary enceinte, il semble queCùchulainn trouve enfin sa mission sur la terre : sentinelle.Ange gardien en forme de cheval.

Mary a donné le jour à des jumelles, Esther etRebecca, qui grandissent en s’inventant un langage quepersonne ne comprend. Sur l’île, on les déclare simplettes.Mais entre elles et Cùchulainn, une mystérieusecomplicité se tisse, un lien secret qui fait peur à Mary.

C’est pourtant ce qui va lui sauver la vie.

C’est lors d’un séjour dans la Manche, il y a quelquesannées, que Jean-FrançoisChabas a éprouvé l’émotionqui devait donner naissance à ce livre. Dans un pré, deschevaux de trait immenses,rugueux, semblant surgir du fonddes âges, se disputaient sescaresses, jusqu’à se battre,poitrail contre poitrail. Baôm !Baôôômm ! Pour retrouver cebruit, Jean-François s’est mis au travail.

Dans la même collection : La Terre de l’Impiété, La femme-nuage

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« Entendons-nous bien, je ne rêve pas de me fondre dansla masse, ni d’adopter les loisirs de mes pairs… Certainsrêvent d’une console de jeux, d’un poney ou d’un princecharmant… Mon domaine à moi, ce sont lesbibliothèques et les librairies… » Et bientôt l’opéra !

Lorsqu’elle apprend que la cinquième B a été choisiepour monter Carmen, le célèbre opéra de Bizet, Louiseest persuadée que le rôle principal lui est destiné.Comment pourrait-il en être autrement ? Elle est sibrillante ! Elle sait si bien mener son monde ! Ses parentscomme ses professeurs ne savent rien lui refuser.

Mais la diva se découvre une rivale en la personne de Manon. Non seulement la nouvelle élève a réponse àtout en cours de français, ce qui la rend prodigieusementagaçante, mais elle se permet de jouer au foot en robe decommunion à la récré. Comme si Manon n’avait nulbesoin d’être parfaite pour être la préférée ! Louise enpleurerait de rage…

Fanny Chiarello se consacreà l’écriture, à la musique, etanime régulièrement des ateliers d’écriture pour adultes et enfants.Il y a trois ans, elle a participé à un projet semblable à celuidécrit dans ce roman : uneclasse ZEP du Pas-de-Calais a monté Carmen de Bizet.« L’aventure s’est avérée trèsriche et très valorisante pourtous. J’étais tellement attachée à ce projet que j’ai eu envied’en faire le point de départd’une histoire. »Dans la même collection : Holden, mon frère

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Qui est Britannicus ? Un prince romain sacrifié au profitde son frère adoptif, un personnage de second plan chezRacine ? Une antiquité, en somme. Mais le connaît-onvraiment ?

Le voici dans toute sa jeunesse : un garçon de quatorzeans face au deuil de son père et ses souvenirs en charpie,aux prises avec ses rêves, ses désirs, et une admirationaveugle pour son frère Néron.

Une figure de l’adolescent éternel qui, tel un fantôme,s’affranchit des époques, des lieux, et revit avec nous.

Romuald Giulivo est né en1973 à Provins. Architectenaval de formation, il seconsacre désormais à l’écritureet aux musiques improvisées. Il est notamment l’auteur d’unetrilogie à l’humeur gothique chezBayard jeunesse, et de plusieursromans inspirés par l’actualité à l’école des loisirs.

Dans la même collection : Comme une flamme, Pyromane

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Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elles’interroge sur le comportement des animaux autourd’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis,les opossums.

Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque etimprévisible, elle note dans son carnet d’observation toutce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, parexemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment sefait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et lespetites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’yprête pas de livres ?

On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899.Tout en développant son esprit scientifique, Calpurniapartage avec son grand-père les enthousiasmes et lesdoutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalitéau milieu de ses six frères et se confronte aux difficultésd’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ?

Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers laliberté ?

Jacqueline Kelly est née en Nouvelle-Zélande,puis, très vite, ses parents sontvenus s’installer au Canada, à Vancouver. Vous pouvezimaginer le choc quand,quelques années plus tard, la famille repart pour El Paso,au Texas. Elle pratiquera lamédecine pendant denombreuses années, puisreprendra des études de droit,et finalement décidera d’écriredes livres. Son premier roman,Calpurnia, a été immédiatementrécompensé par le NewberyHonor Award.

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Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième uneprofesseure de français qui n’aimait que les livres quifinissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour lapremière fois au théâtre voir une représentation de Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie.C’est décidé, ils seront comédiens !

Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène estintact et ils se retrouvent au conservatoire d’artdramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé,Monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours.

Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avecle rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vientd’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’ilsuffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pourapprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreuxNeville a peur de se donner les moyens de son ambition,d’être un autre pour savoir enfin qui il est.

Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la joliejeune première, le valet de comédie et le hérosromantique que Jeanson a su voir en eux ?

Le dernier roman de Marie-Aude Murail est né de sarencontre avec un jeunecomédien du Conservatoirede Paris. Romand’apprentissage mais aussiroman d’amour, où le théâtrepermet à trois jeunes apprentiscomédiens de trouver leurspropres mots et leur proprechemin pour répondre à laquestion : « Comment dire je t’aime quand on estadolescent ? »Dans la même collection : Le tueur à la cravate, Papa etmaman sont dans un bateau

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« Je n’ai plus que quelques minutes d’électricité par jour et je nepourrai certainement plus t’envoyer de nouvelles avant un certaintemps, mais não se preocupe, Talia, tudo bem. Ne t’inquiète derien. Tout va bien. »

Talia a beau relire le dernier mail de sa mère pour serassurer, le « certain temps » s’éternise. Cela fait déjà unmois et demi que « tout va bien », quarante-huit joursexactement que Juana ne lui a plus donné signe de vie.

Quelle idée, aussi, de s’installer, seule, dans unebaraque minable au cœur de la forêt amazonienne !Lorsqu’elle a découvert qu’Itawapa était au centre d’unprojet de forages pétroliers, sa mère a démissionné de sonposte de professeur d’ethnologie pour voler au secoursd’Último, le dernier survivant d’une tribu indiennedécimée dans des circonstances mystérieuses. Est-ilhostile ? Est-il amical ? Comment le savoir ? Personne n’a jamais réussi à le rencontrer.

Talia est bien décidée à tout faire pour retrouver samère. Quitte à s’enfoncer dans 200 kilomètres carrés de forêt vierge, de marais et de terres inexplorées et pasforcément hospitalières…

Xavier-Laurent Petit al’imagination vagabonde, un article, une photo peuvent l’entraîner au bout du monde.Cette fois, c’est un dossier deCourrier international consacré à l’Amazonie qui a déclenchésa « machine à écrire ». On yparlait de l’Índio do Buraco, seulet dernier survivant d’une tribu d’Indiens Arriedos, qui refusenttout contact avec notre civilisation.C’est à lui, qui sans doute n’ensaura jamais rien, que Xavier-Laurent Petit a dédié ce livre. Dans la même collection : L’attrape-rêves, Be safe

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La première fois que Manon a vu Lisa, elle a cru quec’était un garçon. Un garçon beau et mystérieux quil’attirait comme un aimant. C’était il y a presque deuxans en début de seconde. Quand elle a découvert queLisa était une fille, elle a été bouleversée. Ça ne l’a pasempêchée de se rapprocher d’elle, patiemment, commeon apprivoiserait un animal sauvage.

Elle a réussi à convaincre ses parents de la laisser partiravec Lisa, la rebelle, Clémentine, la fille à papa, et Ambre,la cousine exubérante, seule majeure de la bande. Les quatre filles étaient loin d’imaginer que cetteaventure au bord de la mer allait leur laisser un goûtamer. Un goût de cendres… et de sang !

Karine Reysset a puisé dansses souvenirs pour raconterl’équipée de ces quatre filles encamping. «À dix-sept ans, je suispartie en vacances sans mesparents, avec une cousine. Nous avons vécu quelquesmésaventures. » Affaires volées,auto-stop, retour par la plageaprès la boîte de nuit… déboiresqui lui ont valu quelques« frayeurs rétrospectives ».Elle a publié en 2011, Les yeuxau ciel, aux éditions de l’Olivier.

Dans la même collection : Un automne à Kyoto, Sors de tachambre !

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Je m’appelle Annaëlle Faier, j’ai quinze ans, et je suis unesuperhéroïne inversée. Je fais le vide autour de moi en faisantdisparaître les sentiments.

Mon superpouvoir n’est pas un don, mais une malédiction.Et il me terrifie…

Annaëlle Faier est persuadée d’être responsable desdeux ruptures amoureuses qui l’ont frappée coup surcoup le jour de la rentrée. Comment expliquer, sinon,que Loann, son premier amour, l’ait quittée brusquementpour une autre et que ses parents aient décidé de seséparer ?

Aujourd’hui, Annaëlle n’ose même plus sortir de chezelle de peur de faire du mal aux gens qu’elle aime. Ellene quitte plus ses vêtements noirs, ses longues mitainesen cuir qui lui évitent tout contact physique avec lesautres. Elle ne dort plus, ne se nourrit plus, ne parvientplus à sourire, ni à pleurer. Annaëlle Faier, celle que toutle monde connaissait, est en train de disparaître…

Trentenaire né à Genève,Jean-Noël Sciarini se ditsensible aux difficultés des adosd’aujourd’hui. « La peur dulendemain, le manque derepères, l’obligation del’uniformisation sous peine d’êtrerejeté d’un groupe, ce ne sontpas des problématiquesnouvelles mais qui semblentbien, pourtant, se radicaliser.Cela m’interpelle, me touche. Et ma manière d’y réagir, bienentendu, c’est écrire ! »Dans la même collection : Nous étions des passe-muraille,Le garçon bientôt oublié

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Greg est amoureux, il en est sûr. Tout l’été, il a sculptéson corps et soigné ses cheveux pour plaire à JenniferWade.

Mais Jennifer Wade a déménagé.Megin, elle, n’est pas amoureuse. Tout l’été, elle a

attendu l’automne pour que le lac gèle, afin de pouvoirutiliser sa crosse de hockey.

Mais la glace peine à prendre.Greg et Megin sont frère et sœur, et tout les sépare.Ils se haïssent. Une véritable guerre civile règne chez

eux. Quand leur petit frère Toddie a le malheur detraîner dans le coin, ils n’hésitent pas à le prendre enotage. Les parents sont désemparés – en particulier lamère qui pratique l’auto-hypnose. Les batailles semultiplient et tous les coups sont permis : coups dedonuts, coups de cafards et, bien sûr, coups de crosse.

C’est une guerre fratricide. Une guerre à mort.

Jerry Spinelli est né auxÉtats-Unis en 1941 et vit àWillistown en Pennsylvanie.Auteur d’une vingtained’ouvrages, il est surtout connupour ses romans jeunesse, danslesquels il dépeint toujours avecjustesse et humour les sentimentsliés à la perte, la différence, le racisme ou l’amitié.

Dans la même collection : L’étrangleur

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Il y a bien longtemps, à Dentown, les eaux du lacscintillaient en été. On venait s’y baigner ou s’aimer aubord de son eau transparente comme une vérité.

Maintenant, on y croise seulement les ombresmenaçantes de son fond. Il y a eu la Noyée, cette pauvrefille avec ses grosses lunettes, puis ce petit garçon auxbottes jaunes, disparu comme par enchantement. Pluspersonne ne vient au lac maudit, sauf ceux qui ont desvœux à lui faire exaucer.

Norah, elle, voulait une nouvelle vie rêvée, juste unpeu trouble comme l’eau du lac : devenir quelqu’und’autre. Une Claudia, reine de beauté du lycée au regardbleu saphir. Un simple petit arrangement, pas vraimentun mensonge.

Puis soudain une épaisse couche de poudreuse noire arecouvert les arbres. Le vieux Preston avec son sourire desquelette est sorti de son tombeau. Et, surtout, RichardTyler est mort en se vidant de son sang.

Les trois sorcières de la forêt, elles, le savent bien. Lelac tient toujours ses promesses. Il donne, il prend sousson eau qui s’éveille.

À Dentown, ce qui vivait hier va devoir mourir.

N. M. Zimmermann se souvient avoir écrit des histoires depuis qu’elle est capable de former des lettres sur une feuille de papier.Un jour, elle a trouvé un groslivre noir dans la bibliothèquefamiliale et elle est entrée parhasard dans le château ducomte Dracula. Elle a par lasuite grandi entre l’imposantedemeure des sorcières Mayfair,le laboratoire du Dr Frankensteinet les maisons hantées de Shirley Jackson. Elle erre ainsidans de sombres couloirs peuplés d’ombres, de vampireset de spectres qui lui murmurentleurs histoires depuis maintenantplus de vingt ans – et elle espère bien ne jamais trouver la sortie.

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Le journal d’AuroreMarie Desplechin

5 octobreSi quelqu’un n’avait pas remarqué le cadenas qu’il vient d’ouvrir entraître, je rappelle que ceci est mon journal intimement intime. Et que je maudis par avance toute personne qui y jettera les yeux. Qu’ellesoit maudite jusqu’à la fin de sa vie, qu’elle ait des allergies, des pelliculeset des appareils dentaires à élastiques.

7 octobreBon sang, j’ai une quantité industrielle de trucs à raconter. Mes journéessont bourrées d’événements. Quelquefois, j’ai l’impression qu’elles vontexploser. En plus, je ne sais jamais si je suis hyper excitée ou hyper mal-heureuse. Ma vie est un Himalaya d’hyper hésitations.

Pendant trois ans, parmi les plus importants de sa vie, Aurore raconte à sonjournal ses expériences traumatisantes d’adolescente.

Le premier rendez-vous amoureux, la tentative de fugue, les cours particuliersde maths, les vacances au camping, la naissance de son groupe de rock…

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Quatre sœursMalika Ferdjoukh

Comme Les Trois Mousquetaires étaient quatre, les quatre sœurs Verde laine sont cinq. Il y a les plus jeunes, celles qui, chacune, donnentson titre à une partie de ce livre :

Enid, 9 ans, se dévoue à la protection des pensionnaires du grand syco-more du jardin, Blitz l’écureuil et Swift la chauve-souris, et dialogue àl’occasion avec son ami Gnome de la Chasse d’eau.

Hortense, 11 ans, passe le plus clair de son temps à lire, à tenir son journal et à se demander ce qu’elle va faire comme métier. Architecte ?Chirurgienne ?

Bettina, 14 ans, fait sa bêcheuse dans la salle de bains, se shoote aux 218 épisodes du feuilleton Cooper Lane, copine avec Denise et Béhotéguy,et enquiquine le reste du monde.

Geneviève, 16 ans, prend des cours de boxe thaïe essoufflants tandis queles autres la croient occupée à baby-sitter.

Mais il y a aussi Charlie, l’aînée, 23 ans, qui s’occupe de tout : bricoler,cuisiner, travailler dans un labo, aimer Basile, tirer le diable par la queue ettenter d’élever ses cadettes depuis la mort des parents.

Tout ce petit monde habite la Vill’Hervé, une grande maison au bout du bout de la lande, au bord du bord de la falaise, pleine de recoins, de mystère, d’hôtes de passage et de pannes de Madame Chaudière.Il essaie de vivre (ça marche), il essaie d’aimer (bof, bof…), il essaie d’affronter les épreuves (tout est toujours à recommencer) et il essaie d’enrire (à tous les coups l’on gagne).

Sept ans (de réflexion) après leur première sortie, et le plébiscite dequelques centaines de milliers de lecteurs, revoici les Quatre sœurs dans unhabit neuf taillé sur mesure.

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D’autres compilations

Illustration de couverture de Soledad Bravi19,80 € – format 14,8 x 21,8 cm

Illustration de couverture de Gwen Le Gac19,80 € – format 14,8 x 21,8 cm

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À l’approche de Noël, Julia Fuchs pourrait avoir tout pourelle. Les profs l’adorent, c’est une bête en maths, en latin, engrec. Elle invente le monde avec sa petite sœur Judith. Et ellerefait le monde avec Johana, sa meilleure amie, accro autéléphone et à la cigarette.

Seulement, Julia apprend par Johana que Paulus estamoureux d’elle. Quoi, Paulus ? Le mec le plus canon de toutle lycée ?

Julia ne peut pas le croire. Il faut dire que dans cedomaine elle manque d’assurance. Elle n’est pas très à l’aiseavec son corps et, surtout, elle est une parfaite débutante.

Elle en sait beaucoup moins long que Johana, qui s’yconnaît en garçons. Moins long que sa mère, qui lui repasse le film d’elle quand elle avait son âge. Moins long que lesautres filles de la classe, Coralie la pute ou Nadine-le-bon-sens-près-de-chez-vous. Moins long même que Judith, qui,du haut de ses cinq ans, file le parfait amour avec Camel à lamaternelle.

Car, pour Julia, un seul être vous aime et tout est détraqué.Pourquoi Paulus copierait-il des poèmes d’Apollinaire pourla séduire ? Pourquoi l’appellerait-il ? Et si cet amour soudainn’était qu’une conspiration ?

À propos de Paulus, dont lepremier tome a été écrit à la findu XXe siècle, on me demandeparfois : « Vous vous rendezcompte que c’est un romanvintage : pas de portable,d’ordinateur, l’ère Mitterand…etc ? », je réponds que leslecteurs ne semblent pas s’enrendre compte. Je crois en faitqu’ils s’en fichent. S’ils veulentdes renseignements sur lesnouvelles technologies, ils saventparfaitement où les trouver.

Agnès Desarthe

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chut !

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Rose, Colas Gutmanlu par Sylvie Ballul(1 CD – 13,70 €)

Rose parle comme une nouille. Elle a un trouble dulangage et confond les mots. Dans sa bouche, les grandespersonnes deviennent des lampadaires, les bisous desventouses et les chats des moustaches-à-cul. Les autresélèves de CM2 la regardent comme une bête curieusedès qu’elle ouvre la bouche. Mais une fois dans la cour,Rose se révèle très forte pour ne pas se laisser ennuimerderpar les grands de sixième. Il faut dire qu’elle n’a pas salangue dans la poche !

Dans la même collection :Rex, ma tortue

Le géant et le gigot, Christian Osterlu par l’auteur(1 CD – 9,70 €)

Gérard le géant n’en peut plus de manger du gigot, encoredu gigot et toujours du gigot. Pour son malheur, il vit dansune forêt où il doit se nourrir uniquement d’alimentscommençant par G, la première lettre de son prénom. Lafée Fionelle, qui raffole de figues, de friandises et de frites,ne pourrait-elle pas l’aider à découvrir de nouveauxgoûts ? En le transformant en Léon le lutin, par exemple.Une fois lutin, il pourrait manger tout ce qui commencepar la lettre L. Du lapin, des langoustines et, pourquoi pas,du loup !

Dans la même collection :Le chevalier qu cherchait ses chaussettes

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Dans la même collection, lu par Sylvie Ballul :Verte de Marie DesplechinLes grandes questions d’Agnès Desarthe

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Demain, la révolution, Valérie Zenattilu par Alice Butaud(1 CD – 13,70 €)

Catastrophe à l’école Jean Moulin ! Madame Mervent, ladirectrice bien-aimée, a fait une mauvaise chute dansl’escalier. Un nouveau directeur est venu la remplacer,monsieur Geld, vite surnommé « l’Ogre des écoles ». À larécré, il arpente la cour et punit à tour de bras ceux quicrient trop fort, sautent trop haut, courent trop vite. Il faitpeur à tout le monde, même aux maîtresses. Comment sedébarrasser de ce tyran ? Barbara et d’autres élèves pensentavoir trouvé la solution. Ils vont faire une révolution ! Maisça se fait comment, au juste, une révolution ?

Dans la même collection :Vérité, vérité chérie

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Dans la même collection, lu par Alice Butaud :Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie MorgensternMon petit cœur imbécile de Xavier-Laurent Petit

chut.ecoledesloisirs.com

Tout sur la collection de livres lus de l’école des loisirs.Écouter des extraits, découvrir les bonus de chaque titre, télécharger

des dossiers pédagogiques…

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Mille bulles

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Quand une lettre lui apprend que Barbara, sa cousine des USA, va venir lui rendre visite pendant une semaine,c’est loin d’être une bonne nouvelle pour Zizi, petite fillepleine de vie et qui n’a pas sa langue dans sa poche !Et c’est vrai que, dès son arrivée en France, Barbara nemanque pas une occasion de vanter les mérites de sonpays… ce qui agace prodigieusement Zizi ! D’autant plusque la jolie petite Américaine ne semble pas laisser lecousin Félix indifférent…

C’est sûr, la guerre est déclarée entre les deux fillettes !Zizi, bien décidée de rabattre le caquet de sa prétentieusecousine – qui gagne un peu trop en popularité à songoût –, décide de lui jouer un mauvais tour lors de la fêteorganisée par son amie Julie… Et ça marche tellementbien que Barbara, rouge de honte, disparaît soudainementde la soirée !

Cette fois, Zizi se rend compte qu’elle est allée troploin. Elle doit retrouver Barbara coûte que coûte, mêmesi pour cela elle devra reconnaître ses propres torts etaller… jusqu’en Amérique !

David De Thuin dessine pourla presse (Le Journal de Spirouet le magazine Dlire), mais il estégalement l’auteur de plusieursséries pour enfants aux éditionsCasterman, comme ArthurMinus, Le bois des mystères etbien sûr Zizi la Chipie.

Florence Sterpin acommencé par des étudesartistiques à Bruxelles, avant detravailler pour de nombreuxéditeurs. Aujourd’hui, elle seconsacre essentiellement à laBD et à l’illustration.

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« Mon cœur brûle pour toi, lalala lala… » À la récré,toutes les filles n’ont que la chanson de Nikita Lola,superstar du moment, à la bouche ! D’ailleurs, la bande de Sonia a décidé d’inventer une chorégraphiepour fêter le retour de leur maîtresse, qui, ravie de leurpetit spectacle, décide de les inscrire au concours« Nouvelles vedettes de la chanson » à la télé.

En tout cas, s’il y a une seule fille dans la classe qui nepartage pas cet engouement, c’est bien Zizi. Elle préfèrelargement « son » Charles Aznavour à ce qu’elle appelleune « vraie épidémie » musicale !

Mais le jour J de l’enregistrement de l’émission, laprestation de la troupe de Sonia n’a pas du tout l’effetescompté… et c’est malgré elle que Zizi leur vole lavedette et devient une star, avec le soutien de son idoleCharles Aznavour !

Le rêve ? Pas si sûr ! Car Zizi va bien vite découvrirque la vie de vedette, ce n’est pas rose tous les jours…

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Y a-t-il une meilleure façon de présenter l’Histoire quede la raconter… comme une histoire ? Certainement pas.

Le grand-père barbu et érudit de cette histoire de France pas comme les autres l’a bien compris : il tientses jumeaux de petits-enfants en haleine en pimentant la stricte vérité historique d’anecdotes savoureuses, d’unesolide dose d’humour et de bons petits plats mitonnés àla façon de nos ancêtres gallo-romains… ou presque.

En une quarantaine de pages, les jumeaux vont ainsidécouvrir mille ans d’histoire : la Gaule romaine, les premiers pas du christianisme, les invasions barbares, la naissance de l’Islam et l’Empire carolingien.

Ils vont faire la connaissance du redoutable Attila, celle de Clovis, de Pépin le Bref, du grand Charlemagneou encore des Vikings…

Cet album est le second d’une série de six qui couvriral’ensemble de l’histoire de France jusqu’à nos jours.

Dessinateur, photographe,linograveur… Bruno Heitzest avant tout un conteur horspair qui sait comme nul autremêler humour et sérieux. Dominique Joly a étéprofesseure d’histoire en collègeet en lycée avant d’enseigner en fac. Parallèllement, elle estl’auteure de près de soixante-dixlivres et documentaireshistoriques destinés aux jeunes,aux enfants… et aux autres.Dans la même collection : L’Histoire de France en BD (De la préhistoire… à la Gauleceltique !)

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Flanqué de Robert, son homme à tout faire et souffre-douleur, le très riche John McMac est un avare sansscrupule à la recherche de trois pièces d’or.

H. Deuzio, un robot un peu naïf qui ne sait nivraiment qui il est ni où il doit aller, dérive à bord d’unebarque dont il ne parvient pas à sortir…

Quant à Roselita, elle doit absolument trouver lemaître des nuages : son nuage à pain qui la nourritchaque matin a soudain décidé de ne lui donner que descailloux pour toute pitance !

Voilà le début d’une histoire peu ordinaire ! Troisgroupes de personnages et trois aventures qui semblentn’avoir rien en commun… et pourtant leurs cheminssinguliers vont bel et bien se croiser, au sens proprecomme au figuré, pour le meilleur et pour le pire.

Situations cocasses garanties !

Membre de la structure d’éditionl’Association, LewisTrondheim est auteur etscénariste de très nombreusesBD pour petits et grands, etégalement adepte de l’OuBaPo.Il a reçu en 2006 le prestigieuxGrand Prix de la villed’Angoulême.Né en 1967 dans le sud del’Espagne, Sergio Garcia estprofesseur d’art, brillantconférencier spécialiste de laBD et dessinateur touche-à-tout.Le duo, passionné de nouvellesexpériences narratives, aégalement réalisé Les troisChemins sous les mers, à liredans la collection Mille Bulles.

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Voilà de longues semaines que l’Hispaniola a pris la merlorsque enfin la vigie hurle : «Terre en vue ! » À son bord,le jeune Jim Hawkins, qui a trouvé la carte de lamystérieuse île au trésor, et ses amis, le docteur Livesey et le châtelain Trelawney.

Quant au reste de l’équipage, Jim a découvert qu’il est constitué d’anciens pirates qui, sous la houlette del’inquiétant Long John Silver, rêvent de mettre la mainsur le trésor du vieux Flint.

La perspective de l’or enflamme les esprits, et lamenace d’une mutinerie plane sur la goélette.

Jim et ses amis décident alors d’abandonner le navireet de se réfugier dans un fortin découvert par hasard aufond d’une crique. Un fortin ? L’île est pourtant réputéedéserte. Qui donc a bien pu le bâtir ?

Mais il est trop tard pour se poser des questions. Les premiers coups de mousquets éclatent. Les hommesde Long John Silver passent à l’attaque !

Science-fiction, polar,adaptations… DavidChauvel et Fred Simontravaillent ensemble depuistoujours… ou presque. Ils sontentre autres, en jeunesse, lesauteurs de la série Popotka. Le premier est titulaire d’unBTS… de commerce mais arapidement abandonné lecostume-cravate pour lescénario. Quant au second, il a suivi un parcours BD plus« classique » en sortant del’école des arts plastiques de Rennes.Dans la même collection : L’Île au trésor

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Accaparés par la recherche du trésor enterré quelque partsur l’île, les pirates n’ont laissé la garde de la goélette qu’àdeux d’entre eux. À la faveur de l’obscurité, Jim tented’en couper les amarres pour échouer le navire sur lacôte.

C’est compter sans les courants qui l’entraînent vers lelarge. Recroquevillé au fond de sa barque de fortune, Jimdérive toute la nuit et croit sa dernière heure arrivée…

Mais, au matin, l’île est toujours en vue, et le navireaussi. Jim parvient à s’en emparer au terme d’une terriblelutte mais à peine revenu à terre, le voilà prisonnier deshommes de Long John Silver.

Plus déterminés que jamais, les pirates l’entraînent à larecherche de l’or du vieux Flint.

« Je suis ici pour trouver le trésor, lance Long JohnSilver, et le diable lui-même ne m’en empêchera pas. »

Et s’il y avait plus fort encore que le diable, monsieurSilver ?…

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À la suite d’une excursion en montagne avec sa classe, la jeune Tutu s’égare et se retrouve dans un mondeétrange peuplé d’animaux, dirigé d’une main de fer par un empereur tyrannique et où l’hiver semble éternel(voir le premier tome).

Dans ce deuxième tome, Tutu, seule petite fille de la ville, est très sollicitée.

D’une part, l’empereur aimerait en faire son alliéepour l’aider à combattre le « cerf-voleur », son insaisissableennemi qui apparaît parfois à la nuit tombée. Et, d’autrepart, les membres d’un groupuscule clandestin, opposé à l’empereur, lui demandent de les aider à lutter contre le tyran.

Tous, l’empereur comme ses détracteurs, semblentporter le plus haut intérêt à un mystérieux papillon blancqui, par un matin glacial, s’est posé sur l’appui de lafenêtre de Tutu.

Accepterait-elle de le capturer ?Mais Tutu ne désire qu’une seule chose : revenir chez

elle et redevenir une petite fille comme les autres.

Né en 1971, RichardMarazano étudie la physiqueet l’astrophysique avant de selivrer à une de ses (multiples)passions : la bande dessinée. Il suit l’atelier des beaux-artsd’Angoulême et fréquentel’atelier Sanzot. À la foisscénariste et dessinateur,Marazano est l’auteur denombreuses séries BD.Luo Yin est née en Chine en1983. Spécialisée dansl’animation, elle collabore avecde nombreux artistes chinoisavant de rencontrer Marazanoet de réaliser le dessin du Rêvedu papillon.

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Anuki, le petit Indien, s’ennuie ferme : il n’y adécidément rien à faire au village. Et voilà qu’au momentexact où il trouve enfin à tromper son ennui ens’amusant avec un grigri que lui a donné sa maman, les problèmes commencent… avec une bande de poules !Des poules pas comme les autres, têtues et moqueuses,qui lui barrent le chemin sur le pont de la rivière, et sontbien décidées à ne pas se laisser marcher sur les plumes !En voulant récupérer son grigri, coincé tout en haut dugrand totem, Anuki va déclencher bien malgré lui touteune série de catastrophes… Et une chose est certaine, ilne faudra pas compter sur les poules pour lui donner uncoup de patte, bien au contraire !

Né en 1974, StéphaneSénégas est diplômé del’École Émile-Cohl à Lyon.Touche-à-tout, il s’essaie auxdifférentes formes d’art plastique– peinture, fresques, publicité,illustration de livres pourenfants – avant de se lancerdans la BD.Frédéric Maupomé est toutà la fois scénariste de BD… et prof de maths ! Il collabore depuis 2004 avec Stéphane Sénégas.Dans la même série, tous deuxont également réalisé La Guerredes castors.

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Cinq sœurs de dix à soixante-quinze ans, unies commeles cinq doigts de la main, sont recluses dans une maisonvide, quelque part en Russie. Tous les jours, elless’amusent à évoquer des secrets de leur passé commun, et certains sont dramatiques. Elles se chamaillent, se fontpeur, se rassurent, rêvent de mariage, jouent aux cartes,boivent de la vodka, chantent. Qu’attendent-elles ?Qu’on les délivre enfin ? Mais de quoi ? Mais de qui ?D’elles-mêmes, sans aucun doute.

CATHERINE : Vous pouvez pas vous imaginer, vous.ELISABETH : Quoi ?CATHERINE : Ce que c’est que d’avoir quatre sœurs.CAROLE : Si si, on voit très bien.CATHERINE : Oui, mais vous, y en a une, c’est moi.SOPHIE : Et alors ?CATHERINE : Et alors, elle s’occupe bien de vous, celle-là.

Je voudrais bien vous y voir, sans elle.CAROLE : Faut pas te croire irremplaçable !CATHERINE : N’empêche que des fois, je me manque

terriblement à moi-même !ELISABETH : Tu peux pas être deux non plus.

Philippe Dorin est l’auteur denombreuses pièces destinées auxenfants et régulièrement jouéessur les scènes de France etd’ailleurs. Il aime aussi proposerd’autres formes de rencontresavec le public qui mettent enscène sa fonction d’écrivain. Il codirige avec Sylviane Fortunyla compagnie Pour ainsi dire.Ensemble, ils ont reçu le Molière2008 du spectacle jeune publicpour L’hiver, quatre chiensmordent mes pieds et mes mains.Dans la même collection : Abeilles, habillez-moi de vous,2084

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Elle se souvient de ses parents immigrés décidés à donnerà leur fille unique un destin meilleur que le leur ; de sonpère surtout, convaincu que pour échapper à la misère et à l’ignorance une éducation exemplaire est nécessaire.Elle a dix ans, elle aimerait juste être comme les autres,s’amuser, rêver, partir en vacances, se rendre auxanniversaires de ses amies. Son père ne veut pas. Son pèrela surveille. Son père la corrige. Pour son bien.

Je maîtrise l’art de m’extraire de moi-mêmeJe n’ai plus honteJe ne suis plus fautiveJe ne pense plusJe ne juge rienJe n’en veux à personneJ’ai acquis sous les coupsUne forceJe comprends que des choses se passent autour de moiJe sais qu’on réclame moins de crisJe sais que celui qui crieHurle aux autres de se tairePour qu’il accomplisse sa tâcheCelle de punir.

Née en 1979, ElisabethGonçalves fait l’expériencedu théâtre pour la première foisà quinze ans, sous la directiond’Anne-Laure Liégois. À vingtans, elle rencontre LaurentVacher, metteur en scène. C’est le début d’une longuecollaboration artistique.En 2005, suite à une commandedu Festival international dethéâtre de Londrina, au Brésil,elle met en scène deux piècesavec les détenus et agents desécurité du pénitencier de l’Étatdu Paraná. Elle poursuit avec euxune expérience de recherchethéâtrale dont elle tire un film co-réalisé avec Florence Bresson en2008, Nada a ver (sélectionnédans de nombreux festivals,notamment Hors-piste 2009 auCentre Georges-Pompidou).

La migration des canards est sapremière pièce de théâtre.

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L’OuLiPo ? Qu’est-ce que c’est ? Un groupe de gensfarfelus qui ont décidé que la littérature était un jeu. Ils ont donc forcément inventé des règles. Pascale Petit en propose deux : écrire des milliers d’histoires possiblesen jouant sur la première syllabe d’un mot ; inventer untexte, une recette par exemple, en supprimant uningrédient. Cela donne deux pièces, Le Popopo et leDédédé et La tortilla du ciboulot, à lire, à dire, à jouer, toutseul, à deux, à trois… à cent trois… à trois cents…

Bonjour ! Bonjour à tous !Voilà aujourd’hui un plat pour tous !Un plat fort original dans sa composition, car son composant

principal nous manquant, il va nous falloir du culot pour safabrication. Du culot, mais aussi :

Un brin d’imagination !Un brin d’innovation !Un chouïa d’humour !Du goût pour l’improvisation !Voilà donc, oui, aujourd’hui la tortilla du ciboulot.

Depuis qu’elle écrit, PascalePetit traverse les genres– conte, roman, nouvelle,poésie – pour les détourner. Ou pour faire de joyeuxmélanges. Son théâtre est unthéâtre où l’imagination,l’humour, la fantaisie, la langue,mais aussi la remise en questionont la part belle.Dans la même collection : Monsieur Jones, Tom Premier

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Depuis sa naissance, Nour vit avec Youmna, une femmesourde qu’elle aime comme si elle était sa mère, même siYoumna lui répète qu’elle ne l’est pas. Depuis des années,elles attendent le jour où des hommes viendront pourconduire Nour à sa « vraie » mère qui est loin, dans unpays où les filles peuvent aller à l’école et apprendre unmétier. Nour a peur de ce jour, elle voudrait qu’iln’arrive jamais. Mais une nuit, on frappe à la porte.

C’est ma dernière nuit dans ce lit.Le sommeil ne viendra pas. Le vertige est déjà là.À la suite je dis la liste contre la peur et celle contre la tristesse,

la liste contre l’impatience et celle contre les choses qu’on ne veutpas voir venir.

2 423 mots sagement ordonnés comme des petits soldats quisavent marcher droit.

2 423 petits soldats qui ce soir ne servent à rien.Je me jette dans le lit de Youmna.Nous tombons dans un profond sommeil.

Née à la fin des années 1970,Estelle Savasta écrit et faitde la mise en scène. Elle a étéassistante de Wajdi Mouawadsur Incendies. Depuis 2005, elledirige la compagnie Hippolytea mal au cœur.Seule dans ma peau d’âne, sonpremier texte, publié chezLansman, a été joué plus dedeux cents fois en France et enItalie et nommé aux Molières2008 dans la catégorie jeunepublic.Traversée est sa deuxièmepièce, en tournée un peu partouten France.

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Classiques

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Une auberge isolée, une crique battue par les vents…Survient un vieux marin avec pour seul bagage un coffremystérieux. Ses récits empourprés du sang versé par lespirates vont épouvanter les habitués du lieu. Et ce n’estpas la paranoïa du vieux loup de mer qui rassure le jeunenarrateur, Jim Hawkins : ne lui donne-t-il pas, en effet,quelques sous pour « veiller au grain », quand lui-mêmepasse ses journées à scruter l’horizon du haut desfalaises ?

Ainsi commence le plus célèbre des romansd’aventures : ce n’est pas le héros qui part à l’aventure,c’est l’aventure qui vient à lui. Et lorsque le terriblecapitaine meurt dans de tragiques circonstances, Jimtrouve dans son coffre une carte qui l’entraînera à traversles océans à la recherche du plus fabuleux des trésors.

Pirates, mutineries, affrontements sanglants, trahisonset coups de théâtre : il y a dans L’Île au trésor tous lesingrédients du roman d’aventures moderne, et bien plusencore.

« Je me souviens clairement del’espèce d’émoi d’imaginationoù me jeta le premier livre deStevenson que je lus. C’étaitTreasure Island. Je l’avaisemporté pour un long voyagevers le Midi. Ma lecturecommença sous la lumièretremblotante d’une lampe dechemin de fer. Les vitres duwagon se teignaient du rougede l’aurore méridionale quandje m’éveillais du rêve de monlivre, comme Jim Hawkins, auglapissement du perroquet :“Pieces of eight! pieces ofeight!” »

Marcel Schwob, 1896

L’Île au trésor figure auprogramme de français desclasses de cinquième.

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Lettre de déclaration, lettre de rupture ; lettre desollicitation, lettre de consolation ; lettre-conversation etlettre-soliloque ; lettre sérieuse et lettre facétieuse ; lettre àun amant, à un ami, à un inconnu ; lettre pour raconter,pour argumenter, pour émouvoir… L’humaniste Érasmeremarquait à la Renaissance que la forme épistolaire estun genre qui « varie presque à l’infini ».

C’est de cette diversité foisonnante que la présenteanthologie souhaite donner un aperçu. Rassemblant deslettres authentiques et privées, elle propose un parcoursqui, des modèles fondateurs de la littérature latine,conduira le lecteur jusqu’à l’aube du XXe siècle, lui faisant découvrir au passage le lyrisme passionné del’amoureuse Héloïse, le naturel très codifié des épistoliersclassiques, la verve polémique des philosophes desLumières, ou encore quelques-unes des mille facettes des correspondances d’écrivains du XIXe siècle.

Inscrite au programme de français des classes de quatrième, la lecture d’un recueilde lettres comporte des atoutspédagogiques multiples : ellepermet d’entrer dans l’intimitédes écrivains, de comprendrecomment s’élabore leur œuvre,de voyager, par leur regard,non seulement dans l’histoire littéraire, mais aussi dans l’histoire tout court, et d’aborderune grande variété de registres.

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Thérèse n’a pas précisément « tiré le gros lot » enépousant son cousin Camille Raquin, garçon souffreteuxet sans charmes d’aucune sorte. Très vite, elle va letromper avec Laurent, l’ami du couple, et les deux amantsen viennent bientôt à ressentir l’existence du pauvre maricomme un obstacle intolérable à leurs plaisirs.

L’idéal serait qu’il disparaisse. Alors que faire ? Le tuer ?À condition de ne pas se faire prendre, on pourraitensuite s’aimer librement et ce serait la belle vie…

Peu à peu, le projet se précise. Le scrupule est unsentiment étranger aux deux complices, qui sont à peuprès dépourvus l’un comme l’autre du moindre sensmoral. Ils décident donc de passer à l’acte. Mais si lecrime est, comme on l’a dit de la guerre, un « art toutd’exécution », l’après-crime exige des nerfs solides, de lapatience, de l’endurance. Faute de quoi, la suite desévénements peut déboucher sur l’enfer.

L’histoire atroce que nous conte Zola dans ThérèseRaquin, roman de jeunesse antérieur au cycle des Rougon-Macquart, aurait pu être la chronique d’un remords, maiselle est celle d’un cauchemar : le Mal a ouvert une plaiequi, bizarrement, ne se referme pas…

« Dans Thérèse Raquin, j’ai vouluétudier des tempéraments et nondes caractères. Là est le livreentier. J’ai choisi despersonnages souverainementdominés par leurs nerfs et leursang, dépourvus de librearbitre, entraînés à chaque actede leur vie par les fatalités deleur chair. Thérèse et Laurentsont des brutes humaines, riende plus. »

Émile Zola,préface à la deuxième édition

de Thérèse Raquin, 1868.

La lecture d’un roman d’ÉmileZola figure au programme defrançais des classes dequatrième.

Dans la même collection : Germinal, La Bête humaine

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De l’aveu même de Hugo, Les Travailleurs de la mer est un roman sur la nature, ainsi qu’un hommage à sa terred’adoption et d’exil, l’île de Guernesey. C’est là qu’audébut des années 1820 Lethierry, propriétaire d’unepetite entreprise de cabotage, opère une véritablerévolution en assurant un service entre l’île et Saint-Malo, grâce à un bateau à vapeur, la Durande. Uneconcurrence qui ne plaît pas à tout le monde et soulèvebien des jalousies…

La Durande s’échoue donc un jour entre les écueils deDouvres, mais ses machines sont encore intactes dans leventre de l’épave. Lethierry promet la main de sa nièce à quiconque les sauvera. Par amour, Gilliatt, le pêcheursolitaire, le maudit soupçonné d’avoir des accointancesavec le Malin, relève le défi et brave l’océan…

Gilliatt, c’est Quasimodo, c’est Gwynplaine, mais c’est aussi Hugo, l’exclu, le solitaire, le proscrit, l’hommeindissociable de l’œuvre, qui, dans un premier temps,avait intitulé L’Abîme ce cauchemar maritime.

« Le génie de Victor Hugo briseinvinciblement tous les moules, etce serait en vérité une prétentionquelque peu insensée que devouloir endiguer cette lave etproportionner cette tempête. LesTravailleurs de la mer, L’hommequi rit, Quatrevingt-treizeparurent successivement. Lesmêmes beautés d’imagination,d’originalité et de style s’yretrouvent à chaque ligne. »

Leconte de Lisle, discours de réception à

l’Académie française, 1887.

La lecture d’un roman de VictorHugo figure au programme defrançais des classes dequatrième.

Dans la même collection : L’homme qui rit, Les Misérables

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Envoyez-les, accompagnés d’une enveloppe timbrée, à :l’école des loisirs – comité de lecture – 11, rue de Sèvres – 75006 Paris

Nous répondrons dans un délai de deux ou trois mois.

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Nils Hazard chasseur d’énigmes

Dernièrement, auSalon du livre deNamur, une jeunefille m’a demandés’il m’arrivait de« regretter quelquechose que j’avaisécrit ». En guise de réponse, je lui ai tendu monexem plaire toutgriffonné de Ren-dez-vous avec mon-sieur X. Ayant un

éditeur qui conserve les titres à son catalogue, j’aieu à quelques occasions l’opportunité de retra-vailler certains de mes textes. Marguerite Durasa dit qu’« écrire toute sa vie, ça apprend juste àécrire, mais ça ne sauve de rien ». J’espère doncque, à défaut d’avoir fait mon salut, vingt-cinqannées d’écriture régulière m’ont un peu apprismon métier.

Avec la série des Nils Hazard chasseurd’énigmes, je ne me suis pas contentée d’un sim-ple lifting. Je n’ai d’ailleurs pas cherché à rajeunir

mon étruscologuequadragénaire, au-quel j’ai conservéson charme déjàvintage des années1990 et des cabinestéléphoniques àpièces. Mais j’ai unpeu stylé mon pro-fesseur en Sor-bonne, lui rentrantquelques grossière-tés dans la bouche,je lui ai appris à

flirter avec plus d’ambiguïté et à penser sans ou-vrir les guillemets, car trop de ponctuation, vir-gule, « guillemets » – tirets – (parenthèses) fatiguel’œil du lecteur. J’ai aussi supprimé les emboîtagesde verbes tels que il-savait-qu’il-devait-se-déci-der-à-parler, j’ai évité les notes de bas de page,j’ai privilégié le tranchant du passé simple et faitla chasse aux adverbes en -ment parce que, malheureusement, il fut un temps où j’en usaisinconsidérément, et comme vous le constatez,c’est incroyablemen pesant. Si, dans mes débutsd’auteur pour lajeunesse, j’ai beau-coup réfléchi à lalisibilité de monécriture, c’est lafluidité du style quiest désormais montourment.

Quant à l’intri -gue, j’usai pour unde mes rebondisse-ments d’une ellipsedigne de ce feuille-toniste du XIXe siè-cle qui, après avoir ficelé son héros et l’avoirenfermé dans une malle prête à s’abîmer au fonddes océans, débuta le chapitre suivant par :« Quand il fut enfin sorti de la malle… » Je n’aipas le courage de vous dire de quel roman ils’agit, mais quand je le vois, trônant dans son vieilhabit sur une étagère de bibliothèque, j’ai enviede le faire disparaître dans une malle au fond d’unocéan.

Bref, pour ces sept romans, j’ai pesé chaquemot de chaque phrase, du reste surveillée, titillée,bousculée par deux correctrices à la hauteconscience professionnelle, que je remercie. Lelecteur ne se doute pas de tout ce travail qui se

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fait dans l’ombre.C’est pourtant lapart que je préfère,celle qui portel’appellation bienméritée de correc-tion d’épreuves.« Le mieux estl’ennemi du bien »est l’excuse d’unfainéant. Un texteest TOUJOURSaméliorable.

C’est donc une version améliorée des NilsHazard, que ce soit du point de vue du style, de l’intrigue ou des caractères, qui reparaît cesjours-ci sous les élégantes couvertures dues à Gabriel Gay.

Marie-Aude Murail

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