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Catalogue Janvier 2013

Catalogue Édition Minerve

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catalogue pour une maison d'édition fictive

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Catalogue Janvier 2013

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DITOPOUR SES ADHÉRANTS, LES ÉDITIONS

MINERVE PUBLIENT PLUSIEURS COLLECTIONS D'OUVRAGES SPÉCIALISÉS. DES OUVRAGES DE RÉFÉRENCE,

MAIS AUSSI D'INITIATION POUR TOUT LECTEUR DÉSIREUX DE COMPRENDRE OU D'APPROFONDIR UNE CIVILISATION ET SES TÉMOIGNAGES ARTISTIQUES. LIVRES D’ART AU PLEIN SENS DU TERME, CAHIERS, ESSAIS... ÉCRITS PAR LES MEILLEURS SPÉCIALISTES, CES OUVRAGES ALLIENT EXCELLENCE DU FOND ET RICHESSE ICONOGRAPHIQUE EXCEPTIONNELLE, ET N’AMBITIONNENT RIEN DE MOINS QUE DE DEVENIR DES RÉFÉRENCES.

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L’ART PARIETAL :GROTTES ORNÉES DU QUERCY—P. 3

LES TROIS CODEX MAYAS—P. 7

LA NAISSANCE DES ÉCRITURES—P. 9

LA PIERRE DE ROSETTE—P. 10

LE LIVRE DE KELLS« L’OBJET LE PLUS PRÉCIEUX D’OCCIDENT »—P. 12

LA LETTRE, MÉMOIRE DES MÉTIERS DU LIVRE—P. 13

DE PLOMB, D’ENCRE & DE LUMIÈRE—P. 14

L’IMPRIMERIE : HISTOIRE ET TECHNIQUES—P. 17

MACHINES LITTÉRAIRES—P. 19

DU PAPYRUS À L’HYPERTEXTE—P. 20

POÉTIQUE DU BLANC VIDE ET INTERVALLE DANS LA CIVILISATION DE L’ALPHABET—P. 21

GLOBAL SYSTEM

USERSby the million,

each connectedto one server

deeply buried servers

users inspace statico(where paperis impractical)

CIVILISATIONS DES ARTS PREMIERS—P. 6

2 | Sommaire | ÉDITION MINERVE

Page 4: Catalogue Édition Minerve

L’ART PARIETAL :

GROTTES ORNÉES DU

QUERCY

Michel Lorblanchet a révolutionné l’étude de l’art pariétal. Ce livre est l’oeuvre de sa vie :

quarante-cinq années de recherches dans les grottes ornées du Quercy, la somme de l’ensemble de ses travaux. Un recueil unique mis en valeur par une maquette spectaculaire, reproduisant des documents précieux - analyses,

SUIVRE CE GUIDE PASSIONNÉ, C’EST PÉNÉTRER DANS LES RECOINS SECRETS DES CAVITÉS OÙ SOUVENT SE CACHENT LES OEUVRES PARIÉTALES »

relevés, photographies, pour beaucoup inédits.

Suivre ce guide passionné, c’est pénétrer dans les recoins secrets des cavités où souvent se cachent les oeuvres pariétales.

Voir ce lion de Roucadour émerger soudain au milieu d’une centaine de figurations, après quatre années d’étude du manie panneau ! c’est partager les surprises et les joies de l’archéologue lorsque son dessin lui apprend peu à peu que tel petit animal est un cheval porteur de caractères particuliers tissant aussitôt des relations avec d’autres oeuvres dans d’autres cavités, ou que tel autre motif impossible à identifier au premier abord se révèle finalement, par son relevé, un bouquetin allongeant sa tête pour rejoindre la concrétion qui caractérise en lui servant de cornes; c’est apprendre que dans

telle étroite fissure de Pergouset se loge depuis quinze mille ans un cheval à l’oeil incroyablement précis, dessiné en « aveugle », bout de bras...

Ce livre montre la beauté, la richesse et la profondeur de l’art pariétal du Quercy, dans un ensemble de trente sites - au rang desquels les fabuleuses grottes de Pech-Merle, Cougnac et Les Merveilles -, patrimoine secret souvent inaccessible, qui fut l’objet d’une longue étude dont l’auteur fait en ces pages un legs pour les recherches à venir.

ÉDITION MINERVE | 3

Auteur : Michel LorblanchetDate de parution : septembre 2010Collection : Livres D’artBroché : 445 pagesLangue : FrançaisISBN : 978-281260164-4

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CIVILI-SATIONS

DES ARTS PREMIERS

Auteur : CollectifDate de parution : novembre 2009Collection : Livres D’artBroché : 585 pagesLangue : FrançaisISBN : 978-2809900835

La découverte des peuples dits « primitifs » est récente : peu de publications présentent leur patrimoine artis-tique, malgré l’engouement suscité ces dernières années par les collections exposées au musée du quai

Branly.Les masques, costumes, instruments de musique, pièces

de vaisselle, sculptures, outils, peintures, bijoux, tapisseries, armes ou encore parures des peuples primitifs d’Océanie, d’Asie, d’Afrique et des Amériques sont magnifiquement mises en valeur grâce au format exceptionnel du livre.

L’ouvrage reprend largement les principales collections exposées au Quai Branly, mais pas uniquement. Surtout, les premières photos de ces peuples, prises par les explorateurs à la fin du XIXe siècle, confèrent à l’ouvrage une dimension supérieure à celle d’un catalogue austère : les objets prennent vie, et l’on découvre les visages des derniers de nos semblables à avoir conservé un mode de vie ancestral.

Découvrons dans cet ouvrage les masques, costumes, instruments de musique ... etc des civilisations dites « primi-tives ».

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Les Mayas occupent, dans notre imaginaire collectif, une place particulière. Leur civilisa-tion jouit d’un prestige exceptionnel et elle est entourée d’une aura de mystère. Ainsi, au

cours des dernières années, trois expositions à suc-cès leur ont été consacrées à Paris.

Cette redécouverte permanente de cette fabu-leuse civilisation précolombienne s’accompagne parfois d’une quête quasi mystique autour du secret des pyramides mayas ou du sens caché de leur écri-ture. Récemment, des illuminés et autres « prophètes » de malheur, parfois relayés par des journalistes, ont utilisé les prédictions mayas, tirées de leurs codex - livres sacrés de cette civilisation -, pour annoncer la fin du monde le 21 décembre 2012.

La publication des Trois Codex mayas qui réu-nit dans leur intégralité les trois seuls manuscrits

LES TROIS

CODEX MAYAS

Auteur : Éric TaladoireDate de parution :

octobre 2012Broché : 240 pages

Collection : Beaux livresLangue : Français

ISBN : 978-2353151684

EN COMPAGNIE D’ERIC TALADOIRE, L’UN DES PLUS GRANDS SPÉCIALISTES DES CIVILISATIONS PRÉCOLOMBIENNES, DÉCOUVREZ L’HISTOIRE DE CES CODEX, LEURS SENS ET, PLUS GÉNÉRALEMENT, SUIVEZ AVEC LUI LA TRACE DES MAYAS.LES LIVRES MAYAS RÉUNIS POUR LA PREMIÈRE FOIS

Eric Taladoire est archéologue et professeur à l’Université de Paris I. Il a notamment publié La Vie quotidienne des Mayas et des Azteques (Hachette), Les Mayas (Chêne) ou encore Archéologie et arts précolombiens (Documentation française).

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pictographiques mayas ayant échappé aux Conquis-tadors est un véritable événement éditorial. Pour la première fois, le public pourra découvrir direc-tement les écrits mayas, apprécier leur incroyable beauté et mieux appréhender leur sens profond. En raison de leur extrême fragilité, ces trois codex ne sont en effet pas exposés au public. Il s’agit du Codex Trocortesianus, conservé au Musée des Amériques à Madrid (Espagne) ; du Codex Dresdensis conservé à la bibliothèque de l’Université de Dresde (Alle-magne) ; et enfin, du Codex Peresianus, conservé à la Bibliothèque nationale, à Paris.

En compagnie d’Eric Taladoire, l’un des plus grands spécialistes des civilisations précolom-biennes, découvrez l’histoire de ces codex, leurs sens et, plus généralement, suivez avec lui la trace des Mayas.

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POURQUOI LA FIN DU MONDE N’AURA PAS LIEU EN DÉCEMBRE 2012LES ARCHIVES SACRÉES D’UNE CIVILISATION DISPÂRUE CALENDRIERS,ASTROLOGIE ET RÉLIGION MAYAS

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C’est un calendrier fondé sur la notion de cycles successifs et récurrents. Le treizième baktun, cycle qui correspond à exactement 144 000 jours, soit environ 400 ans, va se terminer le 21 ou le 22 décembre, et en ouvrir un autre. C’est bel et bien la fin d’une période, mais nous ignorons si les Mayas associaient les fins de cycle à des catastrophes. Nous n’avons de cela que des indices insuffisants.

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Auteur : collectif

Date de parution :

novembre 1997

Broché : 503 pages

ISBN : 978-

2020334532

LA NAISSANCE DES ÉCRITURES

Depuis plus de cinq mille ans les hommes ont com-muniqué entre eux de manière orale comme écrite, mais la clé de la lecture a souvent été perdue après la disparition de la civilisation qui l’avait conçue.

Le déchiffrement d’écritures anciennes aux cours des deux derniers siècles a cependant ouvert des perspectives nouvelles et permis aux savants de lire les traces de ces écritures sur des monuments, des tablettes, des sceaux, des papyrus, et de nom-breux autres objets porteurs de signes.

Rédigé par une équipe de spécialistes anglo-saxons, cet ouvrage relate en sa première partie l'étonnante histoire du déchiffrement du cunéiforme, des hiéroglyphes égyptiens et du linéaire B. Suit une contribution sur les débuts de l'alphabet, qui permet d'expliquer le passage des systèmes syllabiques à l'écriture utilisée pour transcrire le grec classique. Puis est exploré l'héritage des inscriptions grecques. Enfin, une étude de l'étrusque montre comment, par le biais de cette langue, les lettres de l'alphabet grec furent transmises aux Romains. La pré-sentation de l'édition française, quant à elle, soulève quelques questions fondamentales relatives au rapport entre l'écriture et les pratiques orales, aux raisons du passage à l'écriture et à ses principes.

LA CLÉ DE LA LECTURE A SOUVENT ÉTÉ PERDUE APRÈS LA DISPARITION DE LA CIVILISATION QUI L'AVAIT CONÇUE »

ÉDITION MINERVE | 9

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La Pierre de Rosette fait partie de ces objets mythiques dont la découverte, en juillet 1799, a joué un rôle considérable dans notre connaissance de la civilisation pharaonique. En juillet prochain, on célébrera donc le

bicentenaire de cette «trouvaille». Conservée au British Museum de Londres, dont elle

constitue l’un des trésors, la Pierre de Rosette fut en effet l’instrument principal qui permit à Champollion de décrypter les hiéroglyphes et, donc, ouvrit la porte à la connaissance des millénaires de l’histoire égyptienne. Trouvée par les savants accompagnant l’expédition de Bonaparte, baptisée du nom d’un petit port de pêche où elle gisait, confisquée ensuite par les Anglais, la pierre de Rosette connut elle-même une histoire mouvementée : sur le plan factuel comme sur le plan scientifique. Or, paradoxalement, il n’existait pas, à ce jour, de livre proprement dit sur la pierre de Rosette. A l’exception d’une courte plaquette vendue au British Muséum.

C’est à cette extraordinaire histoire que se sont attelés les deux auteurs. Histoire scientifique d’abord : comment cette stèle rédigée en trois langues (grec, démotique et hiéroglyphes) a-t-elle pu livrer la clé de l’écriture pharaonique que nul ne savait plus lire depuis le IVe siècle ? Autrement dit quel fut le génie de Champollion et comment perça-t-il réellement (en vingt années de recherches) ce secret des hiéroglyphes ? Les deux auteurs ont fait un réel effort de clarté pédagogique pour rendre accessible au non-spécialiste cette aspect des choses. Y compris en multipliant les dessins, tableaux, exemples, etc. Mais ils racontent également l’histoire «politique» ou culturelle de cet objet, histoire qui voit s’affronter les susceptibilités française, britannique et égyptienne.

De sorte que ce livre, non seulement comble une lacune mais propose une assez passionnante initiation. Des annexes, des illustrations et des chronologies font en outre de ce livre un véritable instrument de connaissance.

Auteur : Robert

Sole & Dominique

Valbelle

Date de parution :

mai 1999

Relié : 230 pages

Langue : Français

Genre : Enluminure

ISBN : 978-

2878110906

LA PIERRE DE

ROSETTE

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LE LIVRE

DE KELLS

L’OBJET LE PLUS PRÉCIEUX D’OCCIDENT »

Le Livre de Kells fut un temps « l’objet le plus précieux d’Occident ». C’était à l’époque où les moines irlandais partaient évangéliser le reste de l’Europe. Il tire son nom de la petite ville de Kells, au monastère de laquelle remonte son origine obscure, à la fin du premier millénaire, mais, depuis le dix-septième

siècle, il est conservé à la bibliothèque du Trinity College de Dublin. Le Livre de Kells, à l’origine, avait une vocation sacramentelle et non éducative.

La confection du livre semble avoir intégré cette dimension, en faisant du manuscrit un objet très beau mais assez peu pratique. Le texte contient d’ailleurs de nombreuses erreurs non corrigées. De manière générale, rien n’a été fait qui aurait risqué de per-turber la beauté formelle des pages : l’esthétique a été prioritaire par rapport à l’utilité.

Chef-d’oeuvre de l’enluminure médiévale, cette version des quatre Evangiles reste un vibrant hommage au génie irlandais, avec ses représentations du Christ, de la Vierge et des évangélistes entremêlées de plaisantes figures animales, loutres, phalènes, et souris décoratives qui, courant dans les marges des folios, nous rap-pellent combien les artistes et les copistes d’alors vivaient près de la nature.

La cohabitation du sacré et de l’humour est merveilleusement mise en valeur par l’iconographie de cette édition, qui reprend les plus importantes pages décorées de l’original, et par le texte de Bernard Meehan, actuel conservateur du Cabinet des Estampes du Trinity College. Ainsi revivent, vêtus de leur plus belle ornementation celte, les symboles chrétiens. 117 illustrations, dont 110 en couleurs.

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Auteur : Bernard

Meehan

Date de parution :

avril 1995

Broché : 487 pages

Langue : Français

Genre : Enlumi-

nure /

Manuscrits à pein-

tures irlandais

ISBN : 978-

2878110906

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LA LETTRE,MÉMOIRE DES MÉTIERS DU LIVRE

1. HISTOIRE DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE

Après un court rappel portant sur les ori-gines de l'écriture, les cent premières pages retracent de façon beaucoup plus détaillée l'évolution des carac-

tères d'imprimerie depuis l'époque des incunables jusqu'à nos jours. L'œuvre de prestigieux graveurs ou dessinateurs-concepteurs de caractères y est abordée chronologiquement, en relation avec une abondante iconographie. Cette section se termine par une brève évocation de l'utilisation de la lettre, pour sa forme et indépendamment de la significa-tion textuelle, dans les arts du dessin, de la sculp-ture et de la peinture.

3. LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET L'AVENIR DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE

La dernière partie relate en deux sections - l'une intitulée L'actualité du patrimoine historique, et l'autre La numérisation des caractères d'imprimerie - la teneur d'entre-

tiens que les auteurs ont eus avec trois collabora-teurs de l'Imprimerie Nationale, chacun exposant leur conception et l'évolution de la communication imprimée, ils fournissent des raisons de ne pas se résigner à son déclin, mais au contraire, d'utiliser toutes les potentialités des nouvelles techniques..

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2. TECHNOLOGIE D'UTILISATION DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE

Sans détailler la pratique des logiciels de trai-tement de texte que les opérateurs de PAO peuvent trouver dans les manuels des four-nisseurs, ce chapitre expose, en les débar-

rassant de ce qui est devenu caduc, les principales règles typographiques à observer dans l'utilisation des caractères et détaille les nouvelles facilités of-fertes par le traitement de texte informatisé, afin de satisfaire le plaisir de l'œil, juge souverain du goût, pour reprendre la belle expression de Fournier-le-Jeune (graveur et novateur en matière d'art typo-graphique, de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècles).

Auteur : Roger

Dédame

Date de parution :

mai 1998

Broché : 182 pages

Langue : Français

ISBN : 978-

2702204955

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À l'occasion du dernier congrès de l'Association typo-graphique internationale (ATYPI) qui s'est déroulé en France au mois de septembre 1982, le Centre d'étude et de recherche typographiques, en collabo-

ration avec l'Imprimerie nationale, a publié ce recueil de cinq études destinées à dégager les lignes maîtresses de la réflexion typographique française à l'époque contemporaine.

Entre un passé de plomb et un avenir de lumière, le jeu du paradoxe semble facile de prime abord ; mais ces cinq études décrivent, bien au contraire, une complexité qui n'est que le re-flet de nos incertitudes actuelles. S'il est vrai que l'ère du plomb est révolue, peut-on conclure que la lumière est la révélation suprême en matière de typographie, même si elle préside à l'his-toire de l'imprimerie (Fiat lux) ?

La réflexion des auteurs nous convie à une exploration du monde des signes livrés à l’imagination de l’homme graphique et typographique. Voyage passionnant que nous propose tout d’abord Raymond Gid, « à l’heure où le plomb devient lumière », partant de l’analyse des lettres pour expliquer la page où le blanc devient lumière par le jeu des noirs dont la disposition crée les signes intelligibles à la lecture. Histoire de la mise en page, histoire des attitudes devant le livre, rythmes intérieurs dévoilant sous nos yeux la vie intime du livre.

DE PLOMB, D’ENCRE & DE LUMIÈRE

A L'HEURE OÙ LE PLOMB DEVIENT LUMIÈRE »

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Centre d’étude et de recherche typo-graphiques ; préf. de Charles Peignot ;

postface de Georges Bonnin.Imprimerie nationale, 1982

Auteur : Collectif

Date de parution :

septembre 1982

Broché : 343 pages

Collection : Arts de livre

Langue : Français

ISBN : 978-2110807814

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Cet ouvrage, richement illustré, offre, pour la première fois en langue française, un panorama des principales étapes de l'évolution de l'imprimerie et de ses techniques.L'imprimerie est l'une des plus importantes inventions de tous les

temps. Elle a changé le cours de l'histoire par son extraordinaire impact sur les plans intellectuel, social et artistique. Au fil des siècles, ses applications se sont multipliées grâce à l'adaptation continue de ses procédés aux évolutions technologiques depuis la production manuelle jusqu'à la production méca-nique, puis électronique.

Dans cette histoire documentée et concise, Michael Twyman brosse un tableau de l'évolution des techniques graphiques et de la manière dont celles-ci ont contribué au développement des formes et des usages des images et des textes imprimés, depuis l'invention de l'imprimerie en Extrême-Orient et en Europe jusqu'à l'avènement du numérique. Cet ouvrage est une traduction du British Library guide to printing que l'auteur a adaptée au contexte français en s'appuyant notamment sur les collections du Musée de l'imprimerie de Lyon.

HISTOIRE ET

TECH-NIQUES

L’IMPRIMERIE :

L’IMPRIMERIE EST L’UNE DES PLUS IMPORTANTES INVENTIONS DE TOUS LES TEMPS »

Michael Twyman est professeur

émérite au Département de

typographie et de communication

graphique de l'Université de

Reading (Royaume-Uni). Il est l'auteur

de nombreux ouvrages sur

la typographie et l' imprimerie et il intervient

régulièrement à l'Institut d'histoire

du livre, Lyon.

ÉDITION MINERVE | 17

Auteur : Micheak Twyman

Date de parution : février 2007

Broché : 118 pages

Collection : Métamorphose

du livre

Langue : Français

Illustrations : couleur

ISBN : 978-2847881035

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18 | ÉDITION MINERVE

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MACHINESLITTÉRAIRES

Theodor Holm Nelson (né le 17 juin

1937 à Chicago1) est un sociologue

américain, pionnier de l'histoire des technologies de

l'information. Il est considéré comme

l'inventeur du terme hypertexte (1965).

QUI A INVENTÉ L’HYPERTEXTE ? DIEU (LA BIBLE) OU TED NELSON (XANADU) ? NOUS PENCHONS PLUTÔT POUR LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE. MAIS LE PROBLÈME, AVEC DIEU, EST QU’IL FAUT PROUVER SON EXISTENCE. TANDIS QU’IL SUFFISAIT DE S’ASSURER DE L’EXISTENCE DE TED NELSON, EN RENCONTRANT CE PERSONNAGE AUSSI MYTHIQUE QU’INCONNU.

THE MAGIC PLACE OF LITERARY MEMORY WHERE NOTHING IS FORGOTTEN »

« Je travaille depuis vingt-cinq ans sur différents projets, tous fondés sur le principe de l’hyper-texte et tous appellés Xanadu. C’était le nom de l’un des palais de l’empereur mongol Ku Blai Khan, près de Pékin. Dans l’une de ses oeuvres, le poète anglais Samuel Coleridge se sert du nom Xanadu pour en faire le symbole de la créativité et de l’inspiration romantique. Mais Coleridge dit aussi qu’il a oublié une partie de l’histoire. Xanadu devient donc le symbole du conflit entre l’esprit de l’artiste et les problèmes apportés par le monde extérieur, qui lui font oublier son oeuvre. Pour moi, Xanadu est le lieu par excellence de la création artistique et le palais magique de la mémoire, où plus rien n’est jamais oublié ».Le Monde du 31/04/96

ÉDITION MINERVE | 19

Auteur : Theodor Nelson

Date de parution : septembre 1994

Broché : 93 pages

Langue : Anglais

ISBN : 978-0893470562

En 1960 Théodore Holm Nelson (Ted Nelson), alors âgé de 27 ans, étudiant en sociologie à l'université Harvard, réfléchit à un concept de système d'information « au bout des doigts ». Il ima-gine une machine permettant à chacun de stocker des données,

de les mettre à disposition de tous, partout, en quelques instants. Théo-dore Nelson invente ainsi le concept d'hypertexte.

Dans les années 1960, l'informatique reste encore balbutiante. Les ordinateurs restent lents, encombrants, rares, chers, d'un abord spartiate et souvent dépourvus d'écrans : ils étaient généralement équipés de télé-types, sorte d'imprimante accolée à un clavier. Face à ces contraintes matérielles, le projet de Ted Nelson reste longtemps une utopie.

Le projet Xanadu connut des difficultés dans son élaboration et sa réalisation, très lente, et il fut supplanté par le Hypertext Transfer Protocol (HTTP), un protocole de communication plus simple et moins ambitieux qui connut une rapide popularité. Le concept de Ted Nelson a traversé quelques difficultés pour se transformer en un objet utilisable. Très en avance sur son temps, l’idée a dû attendre la banalisation du matériel informatique, et l’avènement de technologies de réseau unifiées. Des questions simples comme le transcodage de documents écrits en carac-tères non latin, leur affichage sans erreur n’ont trouvé de réponses tan-gibles qu’à la fin des années 1990.

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MACHINESLITTÉRAIRES

Professeur à l'Uni-versité d'Ottawa (Canada) et sémioti-cien spécialisé dans les théories de la lecture, Christian Vandendorpe est l'auteur d'un essai intitulé Du papyrus à l'hypertexte (La Découverte, Paris, 1999).

DU PAPYRUSÀ L’HYPER-TEXTE

Jusqu'à la fin des années 70, on peut croire que l'ordinateur n'a des effets que dans le domaine des sciences et techniques. Mais cela révolutionne aussi notre façon de stocker, et transmettre notre savoir. Donc il y a des effets sur le texte et donc irrémédiablement

sur la lecture. L'objet de cet essai n'est ni classificatoire, ni historique, ni encyclopé-

dique, ne vise pas à l'exhaustivité, mais vise à apporter quelques éléments sur la question des mutations de l'écrit et de la lecture.

A travers ses différents chapitres, l’auteur va parler de l’évolution de l’écriture avec, à la base, l’écriture sur le papier jusqu’à l’hypertexte. L’or-dinateur ne reproduit malheureusement pas l’impression de durée et de continuité que l’on a quand on lit un livre. Il crée plutôt une impression d’urgence de choix pour savoir où cliquer. Avant de pouvoir écrire sur des livres, les personnes échangeaient des informations par l’oral. Ils ne pou-vaient pas choisir le débit ou choisir le moment qu’ils voulaient étudier. Tout a changé avec la lecture. Elle n’oblige pas plusieurs personnes à être présente en même temps pour l’échange: ce que pense une personne peut être retranscrit et réutilisé plus tard avec organisation. Au cours de l’histoire de l’écriture, la plupart des peuples étaient en sa faveur car elle permettait de montrer l’intelligence supérieure des scribes et la transmission des reli-gions. Seuls les Grecs étaient contre car elle ne transmettait pas la sagesse. Plus tard, l’écriture a été très utilisée pour retranscrire les découvertes scien-tifiques.

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Auteur : Christian Vandendorpe

Date de parution : octobre 1999

Broché : 224 pages

Collection : Cahiers libres

Langue : Français

Illustrations : aucune

ISBN : 978-2707131355

 LA RÉVOLUTION DU CODEX NE S'EST PAS LIMITÉE À

L'ORDRE ERGONOMIQUE, MAIS ELLE A EU AUSSI UNE

INFLUENCE CONSIDÉRABLE SUR LA NATURE DES

CONTENUS ET L'ÉVOLUTION DES MENTALITÉS EN

GÉNÉRAL.

EN EFFET À PARTIR DU MOMENT OÙ LE TEXTE ES APPRÉHENDÉ COMME UNE ENTITÉ VISUELLE, ET NON PLUS ORALE, IL SE PRÊTE BEAUCOUP MIEUX À UNE ATTITUDE CRITIQUE, ANALYTIQUE ET OBJECTIVANTE »

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Pour qui a l’habitude de pratiquer Poétique du blanc et L’Image écrite dans leur édition originale, cette présentation dans une nou-velle maquette est aussi l’occasion d’une

redécouverte, et de nouvelles réflexions. De nom-breux remaniements ont étoffé la matière du texte, et modifié l’angle d’approche de certaines ques-tions. L’Image écrite s’est ainsi enrichi d’un chapitre sur « l’écriture selon Magritte », Poétique du blanc d’une postface consacrée à L’Empire des signes de Barthes, et, dans le chapitre « La mémoire blanche », d’une réflexion sur l’existence à côté de la mémoire orale d’une mémoire visuelle dans l’antiquité.

Les changements de format, de mise en page et de typographie, ont eux aussi introduit dans les pages naguère familières de légers décalages, d’autant plus déroutants qu’ils sont parfois infimes, et nécessitent une réappropriation de l’oeil et de la main.Tout est à reprendre, à relire, et à repen-ser. L’exercice est en vérité plutôt bienvenu. Car la réflexion sur les liens de l’écriture avec l’image est justement centrale dans le propos d’Anne-Marie Christin, en particulier dans Poétique du blanc qui nous occupera principalement ici.

La thèse développée par Anne-Marie Chris-tin dans ce livre s’appuie sur un constat : le blanc,

essentiel dans les cultures de l’Extrême-Orient où il est perçu comme un élément dynamique et pro-ductif, n’est le plus souvent envisagé en Occident que comme un manque. Il en va de même pour le vide, espace tragique que n’anime aucune trace, ou l’intervalle, place perdue entre deux figures.

La raison d’une telle différence d’appréciation est à chercher, selon Anne-Marie Christin, dans une conception elle aussi différente de l’écriture dans ces deux cultures : contrairement à l’idéogramme, qui accorde toute sa place, dans l’acte même de la lecture, au support des signes écrits, notre alphabet qui repose sur un découpage abstrait de la langue ne lui reconnaît aucun rôle. Le refus du blanc dans la culture occidentale ne signifie pas que celle-ci ait toujours été, et de manière monolithique, indiffé-rente à ses sortilèges.

Certain créateurs, peintres mais aussi photo-graphes ou poètes, y furent sensibles et tentèrent même de le faire revivre dans leurs oeuvres. Mais leur démarche tenait du défi, tant « voir le blanc, dans la civilisation de l’alphabet, ne pas l’identifier à une absence, un manque, un deuil, relève de la transgression » (p. 11). C’est ce défi, ses enjeux, ses formes, ses réussites et ses hésitations, qui sont au cœur de l’enquête.

VIDE ET INTERVALLE DANS LA CIVILISATION DE L’ALPHABET

POÉTIQUE DU BLANC

ÉDITION MINERVE | 21

Auteur : Anne-

Marie Christin

Date de parution :

mai 2009

Broché : 208 pages

Collection :

Essais d’art et de

philosophie

Langue : Français

ISBN : 978-

2711621972

Spécialiste d'Eugène Fromentin, Anne-

Marie Christin a créé le Centre

d'étude de l'écriture afin d'élargir cette analyse comparée

du texte et de l'image à celle

des civilisations de l'écriture, selon

que celles-ci sont fondées sur

l'idéogramme ou sur l'alphabet.

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Page 24: Catalogue Édition Minerve

Conception graphique : Laura HENDERSON