CCTP

CCTP - RD 613 à QUILLAN-GINOLES et ESPEZEL-ROQUEFEUIL 10/02/2011

MARCHES PUBLICS DE TRAVAUX

CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUESPARTICULIERES

(C.C.T.P.)

Maître d'ouvrage : Le Département de l'Aude

Conseil Général de l'AudeAllée Raymond Courrière

11855CARCASSONNE Cedex 9

Objet du marché : RD 613 Renforcement Quillan Belcaire - secteurs : Quillan-Ginoles et Espezel Roquefeuil

TRANCHE CONDITIONNELLE N° 1 : Tranche Conditionnelle : secteur Espezel Roquefeuil - PR 94+100 à PR 95+650

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- SOMMAIRE -

CHAPITRE I: PRESCRIPTIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES OUVRAGES A REALISER.....3ARTICLE 1.1 – OBJET DU MARCHE...................................................................................................... 3ARTICLE 1.2 – RECONNAISSANCE DES LIEUX..................................................................................3ARTICLE 1.3 – DESCRIPTION GENERALE DES OUVRAGES A REALISER.....................................3ARTICLE 1.4 – CONTRAINTES PARTICULIERES DU CHANTIER.....................................................4ARTICLE 1.5 – PROGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX.........................................................5ARTICLE 1.6 – INSTALLATION DU CHANTIER..................................................................................5ARTICLE 1.7 – LABORATOIRE DE CHANTIER...................................................................................5ARTICLE 1.8 – SIGNALISATION DE CHANTIER.................................................................................5ARTICLE 1.9 – PROTECTION DES DIVERS RESEAUX.......................................................................5ARTICLE 1.10 – REUNION DE CHANTIER...........................................................................................6ARTICLE 1.11 – LE SCHEMA D’ORGANISATION ET DU SUIVI DE L’ELIMINATION DES DECHETS DE CHANTIER (SOSED)........................................................................................................ 6ARTICLE 1.12 – ASSURANCE DE LA QUALITE..................................................................................6ARTICLE 1.13 – LES DOCUMENTS A PRODUIRE...............................................................................7

CHAPITRE II – DEGAGEMENT DES EMPRISES......................................................................................8ARTICLE 2.1 – RESPONSABILITE DE L’ENTREPRENEUR................................................................8ARTICLE 2.2 – LIEUX DE DEPÔTS........................................................................................................ 8

CHAPITRE III – TERRASSEMENTS GENERAUX.....................................................................................8ARTICLE 3.1 – CONDITIONS GENERALES..........................................................................................8ARTICLE 3.2 – DRAINS ET TRANCHEES DRAINANTES....................................................................9ARTICLE 3.3 - GEOSYNTHETIQUES..................................................................................................... 9ARTICLE 3.4 – BORDURES BÉTON.................................................................................................... 10ARTICLE 3.5 – BETON........................................................................................................................... 10ARTICLE 3.6 – GRAVE TRAITEE AUX LIANTS HYDRAULIQUES 0/20.........................................13ARTICLE 3.7 - MATÉRIAU AUTONIVELANT AUTOCOMPACTANT ET NON ESSORABLE (R.A.A.N.E).............................................................................................................................................. 16ARTICLE 3.8 – GEOTEXTILE DE RENFORCEMENT EN TREILLIS GRILLE DE VERRE 100 – 100KN...................................................................................................................................................... 19

CHAPITRE IV – CHAUSSÉES................................................................................................................... 20ARTICLE 4.1 – GRAVE ÉMULSION DE REPROFILAGE 0/6..............................................................20ARTICLE 4.2 – GRAVE ÉMULSION STRUCTURANTE 0/10..............................................................23ARTICLE 4.3 – ENDUIT DE SCELLEMENT......................................................................................... 27ARTICLE 4.4 – BETON BITUMINEUX A FROID DE ROULEMENT 0/10..........................................28

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CHAPITRE I: PRESCRIPTIONS GENERALES ET DESCRIPTION DES OUVRAGES A REALISER

ARTICLE 1.1 – OBJET DU MARCHE

Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.) définit les spécifications des matériaux et produits, les conditions d’exécution et les contraintes particulières relatives aux travaux de :

RD Communes Canton Désignation des travaux PR origine PR extrémité

613Quillan – Ginoles

Espezel - Roquefeuil

Quillan

BelcaireRenforcement de chaussée

77+915

94+100

79+610

95+600

ARTICLE 1.2 – RECONNAISSANCE DES LIEUX

L’Entrepreneur, pour établir son offre, s’est rendu compte de l’emplacement des travaux, de leur importance et des difficultés de toutes sortes qu’il pourrait rencontrer, notamment de celles résultant de la proximité des canalisations souterraines des réseaux des différents concessionnaires.L’attributaire des travaux ne peut élever aucune réclamation ni prétendre à aucune augmentation de prix du fait des difficultés d’exploitation spéciale, de quelque nature qu’elles soient et dont il doit, avant le dépôt de son offre, mesurer toute l’importance.L’entrepreneur est informé de la présence de différents réseaux qui peuvent faire l’objet du piquetage spécial conformément à l’article 27.3 du C.C.A.G. Travaux.L’Entrepreneur pour établir son offre s’est rendu compte de l’emplacement des sites où les matériaux d’apport ou d’emprunt sont éventuellement mis à disposition par le maître de l’ouvrage et des itinéraires existants entre ces sites et l’emplacement des travaux.

ARTICLE 1.3 – DESCRIPTION GENERALE DES OUVRAGES A REALISER

1.3.1 – Références

1.3.1.1 – Documents de références

Les ouvrages à réaliser sont définis par les plans figurant dans le Dossier de Consultation des Entreprises et visés à l’article 2.1 du CCAP – Pièces contractuelles.

1.3.1.2 – Références géométriques

Les références en planimétrie et en altimétrie sont indiquées sur les plans joints.

1.3.2 – Travaux compris dans le marché

Le Maître d’œuvre prévoit deux tranches sur cette opération : une tranche ferme qui concerne le secteur QUILLAN-GINOLES et une tranche conditionnelle relative au secteur ESPEZEL-ROQUEFEUIL.

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Les travaux à exécuter au titre du présent marché pour les deux tranches sont décrits dans les paragraphes suivants :Préparation générale du chantier : Dans certains virages, des caniveaux vont être créés avec la mise en œuvre de bordures caniveau de type CC2 préfabriquées en béton. Une partie des déblais issus des poutres de rives seront mis en œuvre entre l’accotement existant et les bordures.Chaussées : La structure prévue est la suivante :

Roulement 4 cm de Béton Bitumineux à Froid de Roulement (BBF) 0/10Couche d’accrochage

Base 5 cm de Grave Emulsion Structurante (GES) 0/10Couche d’accrochage

Déflachage Grave Emulsion Reprofilage (GER) 0/6 localiséePoutres de rive 30 cm de profondeur sur 0.60 à 2 m de large en Grave Traitée au

Liant Hydraulique 0/20 ou en RAANE

ainsi que tous les ouvrages désignés dans le cadre du Détail Estimatif.

Dans le cas où la tranche conditionnelle serait lancée, le déflachage et le reprofilage des deux tranches seront réalisés dans la continuité. Suite à la période de mûrissement, il en sera de même pour la couche de roulement. Il n’y aura pas de délai supplémentaire entre les deux tranches.

L’entreprise devra en tenir compte et faire apparaître clairement les phasages dans son programme d’exécution des travaux avec et sans tranche conditionnelle.

Une planche d’essai sur 50 mètres relative aux couches de base et de roulement devra être réalisée en présence du Laboratoire Routier Départemental afin de vérifier respectivement la compacité et la macrotexture. Cette planche d’essai sera faite lors de la première demi-journée de l’application.

1.3.3 – Travaux non compris dans l’entreprise

Les travaux ne comprennent pas : la mise en place de la signalisation horizontale définitive.

ARTICLE 1.4 – CONTRAINTES PARTICULIERES DU CHANTIER

Pour la réalisation du chantier, l’entrepreneur est tenu de respecter les contraintes suivantes :

maintien de la circulation sur la Route Départementale n° 613 ; maintien des accès aux voies adjacentes ; maintien des accès des riverains ; maintien des voies empruntées par les véhicules de chantier dans un état de propreté

permanent ; maintien des réseaux des différents concessionnaires ; la teneur en eau de la grave émulsion structurante devra avoir atteint 2 % avant la mise

en œuvre de la couche de roulement. Cette période de murissement, est incluse dans la durée totale des travaux.

L’attention de l’entreprise est attirée sur la largeur réduite de la chaussée.

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ARTICLE 1.5 – PROGRAMME D’EXECUTION DES TRAVAUX

Ce programme sera établi par l’entrepreneur conformément aux prescriptions de l’article 28.2 du C.C.A.G. en tenant compte du délai d’exécution prévu à l’acte d’engagement. Le programme détaillé des travaux sera dressé sous la forme d’un planning semaine par semaine précisant pour chaque semaine la nature et la quantité des différents travaux à exécuter. L’entrepreneur devra proposer en temps utile toutes adjonctions ou rectifications qu’il y aura lieu d’apporter à ce programme pendant la durée d’exécution des travaux.

Ce programme devra notamment tenir compte des contraintes liées aux techniques envisagées notamment aux traitements des sols, aux différentes contraintes particulières énoncées à l’article 1.4 ci-dessus et au phasage envisagé par le maître d’œuvre ci-dessous :néant

ARTICLE 1.6 – INSTALLATION DU CHANTIER

L’Entrepreneur fera son affaire des branchements de chantier (eau potable, électricité, téléphone) avec les fermiers ou gestionnaires des divers réseaux.

Il est précisé que les installations de chantier devront comporter un local d’une surface minimale de 10 m2 mis à la disposition du Maître d’œuvre équipé au minimum d’une table et de chaises, d’un tableau, d’un téléphone,…

ARTICLE 1.7 – LABORATOIRE DE CHANTIER

1.7.1 – Laboratoire de chantier

L’entreprise précisera le laboratoire retenu pour les contrôles et ses modalités d’intervention.

1.7.2 – Laboratoire de contrôle extérieur

Le contrôle extérieur à la charge du Maître d’Ouvrage sera réalisé par le Laboratoire Routier Départemental du Conseil Général de L’AUDE.

ARTICLE 1.8 – SIGNALISATION DE CHANTIER

Conformément à l’article 31 du C.C.A.G. la signalisation routière du chantier et son entretien sont à la charge de l’entrepreneur, étant précisé que la circulation routière sera maintenue pendant toute la durée du chantier.

Les panneaux de signalisation seront de gamme normale rétro réfléchissant classe II.

En règle générale, la maintenance de la signalisation de chantier sera assurée tous les jours (y compris week-ends et jours fériés) et ceci, de jour comme de nuit.

ARTICLE 1.9 – PROTECTION DES DIVERS RESEAUX

Préalablement au début des travaux, l’entrepreneur effectuera les déclarations réglementaires d’intention de travaux (D.I.C.T.) et repèrera très visiblement les réseaux, regards, boites de jonction, bouches à clefs, câbles, etc.…

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L’entrepreneur sera entièrement responsable des dégâts qui pourraient survenir aux réseaux déjà en place ou en construction sur le chantier ou au cours de l’exécution des travaux faisant l’objet du présent marché. Toutes les réparations ou réfections éventuelles dont il sera la cause seront à sa charge.

ARTICLE 1.10 – REUNION DE CHANTIER

Une réunion hebdomadaire a lieu entre l'entrepreneur et le maître d'œuvre ou leurs représentants autorisés à une date convenue entre les différents intervenants.

Toutes les décisions prises au cours de cette réunion font l'objet d'un compte-rendu rédigé par le maître d'œuvre ou son représentant autorisé et contresigné, avec des réserves éventuelles, par l'entrepreneur ou son représentant autorisé.

ARTICLE 1.11 – LE SCHEMA D’ORGANISATION ET DU SUIVI DE L’ELIMINATION DES DECHETS DE CHANTIER (SOSED).

L’entreprise proposera dans son offre une note expliquant les mesures prévues pour assurer le bon déroulement, le suivi et la traçabilité de l’élimination des déchets du chantier en conformité avec l’article L 541-2 du code de l’environnement. Sont concernés par le SOSED, tous les matériaux et produits sortant des emprises du chantier.

Dans ce document l’entrepreneur expose à chaque étape :• les méthodes de réalisation, de déconstruction ou de stockage appliquées pour limiter le mélangedes matériaux et en faciliter ainsi le réemploi ;• le mode de transport et le lieu d’évacuation• les modalités de suivi et de contrôle mis en place.• le plan de réemploi des matériaux in situ ainsi que les modalités de prise en compte des excédentaires et des ultimes.• les moyens mis en œuvre pour la récupération des déchets non réutilisables (DIB et DIS) (bennes,stockage, emplacement sur le chantier des installations etc.…).

Le SOSED est établi par l'entrepreneur et soumis au visa du maître d'œuvre dans la période de préparation du chantier. Il peut être révisé ou complété en cours de chantier, pour tenir compte de son évolution. Il est alors de nouveau soumis à l'acceptation préalable du maître d'œuvre.

ARTICLE 1.12 – ASSURANCE DE LA QUALITE

Le Document Qualité (D.Q.) est établi par l'entrepreneur et soumis pour acceptation au maître d'œuvre préalablement au début du chantier. Il doit être révisé ou complété en cours de chantier, pour tenir compte de son évolution. Il est alors de nouveau soumis à l'acceptation préalable du maître d'œuvre.Il est constitué par :

1.12.1 - Une note d'organisation générale qui comprend au moins : la désignation des travaux ; les entreprises, sous traitants, fournisseurs, bureaux d’études et de contrôle ; les personnels et matériels ; la liste et le contenu des études d’exécution ; la liste et le contenu des procédures d’exécution et de contrôle ; la liste des fiches techniques de matériaux et produits devant être approvisionnés ;

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la liste des fiches de suivi à établir ; la liste des points critiques et points d’arrêt ; l’organisation du contrôle intérieur ; l’organisation pour la détection et le traitement des anomalies ; les circuits d’instruction et d’archivage des documents relatifs à la qualité.

1.12.2 - Les modèles de fiches de suivi correspondant au moins aux besoins suivants :

installation de chantier ; signalisation ; exécution des déblais ; réalisation des chaussées ; exécution des tranchées et pose des canalisations, cunettes, et caniveaux ; exécution de l’assainissement fossé, drainage, bassins,…

ARTICLE 1.13 – LES DOCUMENTS A PRODUIRE

1.13.1 – Les documents à produire dans la période de préparation du chantier

L'entrepreneur doit produire les documents ci-dessous et obtenir le visa du maître d'œuvre avant le démarrage des travaux, sachant que la durée de la période de préparation est fixée à l'article 8.1 du CCAP et que le délai de réponse du maître d’œuvre est de 7 jours :

N°

Documents à remettre Références Echéances

1 Schéma d’Organisation et de Suivi de l’Elimination des Déchets

Article 1.11 du CCTP 20 jours après le début de la période de préparation

2 Programme d’exécution des travaux

Article 1.5 du CCTP et article 8.1 du CCAP

20 jours après le début de la période de préparation

3 Projet des installations de chantier


4 Projet de signalisation de chantier et plan d’exploitation


5 Document Qualité Article 1.12 du CCTP 20 jours après le début de la période de préparation

6 Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé PPSPS

Article 8.1.2 du CCAP 20 jours après le début de la période de préparation

7 Laboratoire de chantier Article 1.7 du CCTP 15 jours après le début de la période de préparation

En cas de désaccord sur le document fourni par l’entrepreneur, la période préparatoire du chantier est prolongée d'autant sans remettre en cause les délais partiels et globaux contractuels.

1.13.2 – Les documents à produire pendant le déroulement du chantier

L’acceptation des matériaux et des produits proposés par l'entrepreneur est obtenue conformément aux dispositions définies à l'article 4.1 du fascicule 2 du CCTG.L'entrepreneur doit produire les documents ci-dessous et obtenir le visa du maître d'œuvre pendant le déroulement du chantier :

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N°

Documents à remettre Références Echéances Délai de réponse du Maître d’œuvre

1 Fiches techniques des produits divers (matériaux drainants, matériaux de purges,…..)

Articles correspondants du CCTP

7 jours avant l’approvisionnement

2 jours

2 Etudes de formulation de la grave traitée au liant hydraulique et du RAANE

Chapitre 3 du CCTP 15 jours avant le démarrage des travaux

10 jours

Chaussées

2 Fiches techniques des produits divers (granulats, liants, fines d’apport,….)


10 jours

3 Etude de formulation et atelier de mise en œuvre


10 jours

En cas de désaccord sur le document fourni par l’entrepreneur, le délai de réponse est prolongé d'autant sans remettre en cause les délais partiels et globaux contractuels.

CHAPITRE II – DEGAGEMENT DES EMPRISES

ARTICLE 2.1 – RESPONSABILITE DE L’ENTREPRENEUR

Sauf dans les cas de force majeure, l’entrepreneur est responsable de tous les dommages subis par les fondations, ouvrages ou parties d’ouvrages, fouilles, installations de chantier et matériels divers, et autres dégâts liés à l’exécution des travaux, causés par les eaux et les intempéries. Les réparations éventuelles seront à sa charge.

ARTICLE 2.2 – LIEUX DE DEPÔTS

Les lieux de dépôts provisoires ou définitifs nécessaires pour l’exécution du chantier seront localisés :

- soit sur les emprises acquises par le Maître d’Ouvrage et délimitées contradictoirement par le Maître d’œuvre et l’entrepreneur, sur le chantier ou en dehors des emprises du chantier.

- soit proposés par l’entrepreneur et validés par le Maître d’œuvre.

En fin de chantier et avant réception des travaux :

- les zones de dépôts provisoires devront être nettoyées,- les zones de dépôts définitifs devront être mises en forme et compactées selon les

instructions du Maître d’œuvre.

CHAPITRE III – TERRASSEMENTS GENERAUX

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ARTICLE 3.1 – CONDITIONS GENERALES

3.1.1 – Provenance et caractéristiques des matériaux

Les provenances, les qualités, les caractéristiques, les types, dimensions et poids, les procédés de fabrication, les modalités d’essais, de marquage, de contrôle et de réception des matériaux et produits préfabriqués sont conformes aux normes françaises ou européennes en vigueur.

3.1.2 – Modalité de validation et de réception des matériaux et produits

Les provenances et caractéristiques des matériaux et produits devront être soumises par l’entrepreneur à la validation du maître d’œuvre en temps voulu et selon les échéances fixées dans le chapitre I du présent CCTP.

Les matériaux ou produits soumis à des essais ne pourront être utilisés qu’autant que les résultats des essais auront permis de les accepter.

ARTICLE 3.2 – DRAINS ET TRANCHEES DRAINANTES

3.2.1 – Documents techniques de références

Norme NF P 11-300 de septembre 1992 classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais et des couches de forme.

3.2.2 – Caractéristiques des matériaux

Les matériaux drainant pour entourage de drains sont fournis par l'Entreprise.Ils sont constitués par de la pierre alluvionnaire roulée 20/40, d'équivalent de sable supérieur à 50 et de passant à 2 mm inférieur à 10 % avec une teneur en fine (passant à 0,08 mm) inférieure à 5% et une VBS inférieure à 0.1. Le MDE sera inférieur ou égal à 25.

3.2.3 – Dimensions des drains

Les dimensions des drains figurent sur le profil en travers type joint.

ARTICLE 3.3 - GEOSYNTHETIQUES

3.3.1 - Documents techniques de références

- Norme G38-060 – détermination des caractéristiques hydrauliques et de mise en œuvre des géotextiles et produits apparentés utilisés dans les systèmes de drainage et de filtration.

- Norme NF EN 13249 géotextiles et produits apparentés utilisés dans la construction des routes et autres zones de circulation,

- Norme NF EN 13251 géotextiles et produits apparentés utilisés dans les travaux de terrassement, les fondations et les structures de soutènement,

- Norme NF EN 13252 géotextiles et produits apparentés utilisés dans les systèmes de drainage.

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3.3.2 - Caractéristiques des matériaux

Le ou les géo synthétiques utilisés sont des produits certifiés dans le cadre de la certification ASQUAL des géotextiles ou disposant d’une certification reconnue comme équivalente.

géo synthétique type Zone d’application destination1 Filtration et séparation A définir par le

Maître d’œuvreTranchée drainante

Les caractéristiques du ou des géo synthétiques utilisés sont les suivantes :

La nature du ou des géo synthétiques est proposée par l’entrepreneur et soumise à l’acceptation du maître d’œuvre.

3.3.3 - Mise en œuvre

La manutention, le stockage et la pose des géo synthétiques se font conformément aux règles de mise en œuvre définies à l'article 3 de la norme G 38-060. Le mode d'assemblage est réalisé par recouvrement.

Le régalage d'un matériau directement sur géo synthétique s’effectue dans le sens du recouvrement des nappes.

ARTICLE 3.4 – BORDURES BÉTON

Les bordures préfabriquées seront en béton C25/30. Elles seront conformes à la norme européenne NF EN 1340, qui fixe les principales caractéristiques techniques des produits, et son complément national homologué NF P 98-340/CN qui définit notamment les profils normalisés adaptés aux différents types d’utilisation.

- caniveau double-pente de type CC2.

ARTICLE 3.5 – BETON

Le Maître d’œuvre impose des bétons à propriétés spécifiés (BPS) pour les bordures de type CC2 préfabriquées et les petits ouvrages divers.

3.5.1 – Documents techniques de référence

Norme NF EN 206-1 de juin 2004 relative aux bétons Les granulats seront conformes aux exigences de la Norme NF EN 12620 d’août 2003

relative aux granulats pour bétons et mortiers en s’appuyant sur les codes de la norme XP P 18-545 (qui se substituent à ceux de la norme XP P 18-540)

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Norme NF EN 934-2 de septembre 2002 relative aux adjuvants pour béton, mortier et coulis Norme NF EN 1008 relative aux eaux de gâchage

Nota : le béton de propreté (anciennement BCS B 16) n’est pas concerné par cette Norme et doit maintenant être appelé : Béton de propreté dosé à 200 kg de ciment.

3.5.2 – Caractéristiques des matériaux

a - Les liants hydrauliques

Ä Ciment

CEMI 52,5 CE CP2 NF

Ä Dosage en ciment

300 kg/m3 pour du C 25/30

Le ciment devra répondre aux spécifications, caractéristiques et tolérances données par les dernières normes en vigueur (pas de liant équivalent).

b - Caractéristiques des composants

Ä Granulats

Caractéristiques des gravillons Code A

Los Angeles

Eléments coquilliers Cq

Boulettes d’argile

LA 30

SC 10

Vss 1

Caractéristiques de fabrication des gravillons Code A

granularité Gr

D = 11,2 ou D/d =2

D > 11,2 ou D/d >2

Tolérances aux tamis intermédiaires

Teneur en fines

Aplatissement

GC 80/20

GC 90/15

GT 15 ou GT 17.5

f 1,5

FI20

Caractéristiques de fabrication des sables GF 85

Teneur en fines, pour bétons :

D = 4mm

D > 4mm

Module de finesse FM

SE

Si Ecs = 30

f 10

f 11

MF e 0,6

11


Si Ecs > 30

ou MB

Si D > 1 mm

Si D = 1 mm

MB1.5

MB1

Autres Caractéristiques des sables, grave et gravillons

Code A

Absorption d’eau WA24

Alcali-réaction

Bilan des alcalins actifs

Chlorures solubles dans l’eau C

Soufre total S

Sulfates solubles dans l’acide SA

Sulfates solubles dans l’eau SS

Polluants organiques des sables et graves affectant la prise du ciment

impuretés prohibées

VSS 2.5

à déclarer (NR, PR, PRP ou NQ)

à déclarer sur la FTP

à déclarer si > 0.01

S 0.4

AS0.2

VSS 0.2

résultats à déclarer

VSS 0.1

Caractéristiques des fillers Code A

2 mm

0.125 mm

0.063 mm

sur cendres volantes pour mortier :

solubles dans l’eau

perte au feu

VSI 100

Li 85 e 10

Li 70 e 10

VSS 1

VSS 5

Ä Granulats

L’entrepreneur devra fournir la fiche marquage CE correspondant à leur production, ainsi que la fiche technique produit de chacune des fractions granulaires.

Ä Eau

Elle devra être conforme à la dernière norme en vigueur NF EN 1008.

Ä adjuvants

L'entrepreneur ne pourra utiliser des produits destinés à accélérer ou retarder la prise du béton qu'après avoir obtenu du Maître d'œuvre l'acceptation du produit proposé, de son dosage et de ses conditions d'utilisation. Seuls peuvent être utilisés les adjuvants admis à la norme NF EN 934-2.

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3.5.3 – Caractéristiques des bétons

BETON DESTINATION

C 25/30 Bordures de type CC2 et divers petits ouvrages

Ä Classe d’exposition

XF 2

Ä Dimension maximale des granulats

D max : 20

Ä Classe de chlorures

Cl 0,20

Ä Rapport eau/ciment maximal

XF 2 : 0,55

ÄTeneur minimale en air (%)

XF 2 (4,0)

Ä Classe de consistance

Affaissement : S1 à S5 (au choix de l’entreprise suivant l’emploi soumis à l’avis du Maître Œuvre).

Ä Alcali réaction

Le Maître d’œuvre demande la qualification vis-à-vis de l’alcali-réaction (des sables et des gravillons) et à avoir connaissance de la teneur en alcalins actifs.

Nota : l’addition d’eau ou d’ajout à la livraison rend le béton non-conforme à la norme NF EN 206-1.

ARTICLE 3.6 – GRAVE TRAITEE AUX LIANTS HYDRAULIQUES 0/20


Norme NF EN 14227-1 de février 2005 relative aux mélanges granulaires traités aux liants hydrauliques.

Norme NF EN 13-242 d’août 2003 relative aux granulats pour matériaux traités et non traités. Norme NFP 98-115 de Janvier 1992 relative à l'exécution des corps de chaussée. Guide pratique du compactage des assises de chaussées traitées aux liants hydrauliques ou

non traitées de Décembre 1982 (SETRA - LCPC).

3.6.2 – Appellation française

Mélange granulaire traité au ciment : CBGM

CBGM 0/20 13


3.6.3 – Utilisation

Couche de fondation

Epaisseur moyenne de mise en œuvre : - 20 cm pour les tranchées drainantes - 30 cm pour les poutres de rive

3.6.4 – Caractéristiques générales

3.6.4.1 – Caractéristiques des granulats

a - Granularité

D = 20mm

Tamis utilisés : tamis de la série de base plus la série 2.

Le fuseau de spécification retenu sera de catégorie G2 conformément à l’annexe B de la norme NF EN 14227-1.

La grave doit être recomposée à partir d’au moins deux fractions granulométriques. L’entrepreneur devra fournir la fiche marquage CE correspondant à leur production, ainsi que la fiche technique produit de chacune des fractions granulaires.

L’utilisation d’agrégats d’enrobés n’est pas autorisée, sauf étude spécifique avec un taux limité à 20%. Les agrégats d’enrobés sont conformes à la norme NF EN 3108-8

b - Caractéristiques intrinsèques et de fabrication

Ä article 7 de la norme XP P 18-545

Caractéristiques intrinsèques Code C

LA 25

MDE 20

(+/- 5 )

Caractéristiques de fabrication des gravillons

Caractéristiques complémentaires

granularitéCode III

GC 80/20

GTC 25/15

Teneur en fines f2

Aplatissement FI35

Angularité des gravillons Code Ang 2 C90/3

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Caractéristiques de fabrication des sables

Code bGF 85

Granularité, spécification supplémentaire

GTC 10

Angularité du sable ECS 35

Fillers ou fines du sable 16 < f < 22

Propreté des éléments < 2mm MB2.5

Qualité des fines MBF 10

Vide Rigden v V 28/38

Δ TBA (ou Δ R&B) 8/16


Ä Friabilité des sables

Friabilités des 0/D de nature pétrographique différente du gravillon naturel, sur 0/2, Vss 40.

3.6.4.2 – Liant hydraulique

Le liant utilisé, de classe CEM1 32.5N, 42.5H ou 52.5N, sera conforme à la norme EN 197-1.

Le liant hydraulique routier utilisé dans un mélange granulaire lié au ciment doit être conforme à la norme EN 13282, classe de résistance HRB 22.5 E ou HRB 32.5 E.

3.6.5 – Etude de formulation

3.6.5.1 – Performances mécaniques

La classe souhaitée pour la grave ciment est la classe T3.

La grave traitée sera classée par le couple de la résistance en traction R t et du module d’élasticité E , désigné Rt, E.

L’entrepreneur fournira une étude comportant au minimum les points suivants :

- identification des composants,

- détermination des pourcentages des différents pourcentages,

- détermination des performances mécanique (Rt, E),

- détermination pour différentes températures du délai de maniabilité,Elle précisera également la teneur en eau optimale.

3.6.5.2 – Teneur en liant conseillée

La teneur en liant ne doit pas être inférieure à 3%

3.6.5.3 – Teneur en eau15


La teneur en eau du mélange doit être déterminée selon une procédure d’étude appropriée. Pour déterminer la teneur en eau, il faut utiliser l’un des mode opératoires d’essais décrits dans la norme EN13286 –1, EN13286 –2, EN13286 –3, EN13286 –4, EN13286 –5.

3.6.6 – Fabrication

Les conditions de fabrication seront telles que définies dans la norme NF P 98-115.

3.6.7 – Transport

Le parc de camions devra permettre d’assurer une marche continue de la centrale et de l’atelier de mise en œuvre.

Afin d’éviter la dessiccation de surface, les camions devront être obligatoirement bâchés.

Une bascule de pesée est obligatoire sur l'aire de la centrale (AQP).

La détermination des quantités fabriquées transportées et répandues sera réalisée par pesée au pont bascule.

3.6.8 – Répandage et compactage

La mise en œuvre sera conforme à la norme NF P 98-115.

Le choix des engins de compactage et la composition de l’atelier seront définis au DQ. Il devra être tenu compte de l’énergie nécessaire à la densification optimale de la grave traitée.

Le niveau de qualité requis est q2 (couche de fondation), en sachant que la compacité à l’OPM doit être supérieure ou égale à 0.8.Les prescriptions seront fondées sur :

- le contrôle du matériel de compactage et de son mode d’emploi au démarrage du chantier

- le contrôle de la teneur en eau et du Q/S pendant le chantier.

ARTICLE 3.7 - MATÉRIAU AUTONIVELANT AUTOCOMPACTANT ET NON ESSORABLE (R.A.A.N.E)


Norme NF EN 14227-1 de février 2005 relative aux mélanges granulaires traités aux liants hydrauliques.Norme NF EN 13-242 d’août 2003 relative aux granulats pour matériaux traités et non traités.Guide pratique du remblayage des tranchées – utilisation de matériaux autocompactants de juin 1998 (CERTU).


Matériaux autocompactants non essorables pour couche de forme de voirie en rive.

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Remblaiement de poutre de rive

Largeur moyenne 1.00mEpaisseur moyenne : 0.30m



a- Granularité

D = 20mm Tamis utilisés : tamis de la série de base plus la série 2. L’entrepreneur devra fournir la fiche marquage CE correspondant à leur production, ainsi que la fiche technique produit de chacune des fractions granulaires.4.1.2 – Caractéristiques intrinsèques et de fabrication


Caractéristiques intrinsèques Code C LA 25 et MDE 20

(+/- 5 )Caractéristiques de fabrication des gravillonsCaractéristiques complémentaires

granularitéCode IIIGC 80/20GTC 25/15

Teneur en fines f1 f2 si MBF10 Aplatissement FI35



Code bGF 85


GTF 10

Angularité du sable ECS 35Propreté des éléments < 2mm MB2.5


3.7.4.2 – Liant hydrauliqueÄ Ciment CEMI 52,5R CE CP2 NF conforme à la norme EN 197-1.Ä Dosage en ciment

100 kg/m3 Le dosage en ciment pourra être augmenté en fonction de la saison.Le ciment devra répondre aux spécifications, caractéristiques et tolérances données par les dernières normes en vigueur (pas de liant équivalent).

3.7.4.3 – Eaudosage donné à titre indicatif 150 à 180 l/m³

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3.7.4.4 – Accélérateur de priseEn période hivernale, ou pour une mise en circulation rapide, un accélérateur de prise pourra être utilisé avec le dosage :2l/m3

3.7.4.5 – Teneur en air occlusLe pourcentage d’adjuvant (fluidifiant et additif spécifique) devra permettre d’obtenir une teneur en air occlus comprise entre 15 et 20%.

3.7.5 – Formulation

3.7.5.1 – Composition

Une composition type est donnée à titre indicatif :

Sable fillérisé 0/2 ou 0/4 300 kg/m³GNT3 1300 kg/m³

Cette formule étant donnée à titre indicatif, l’entreprise devra adapter la formule en fonction des matériaux employés.

La densité devra être inférieure à 1.9t/m3

L’entrepreneur présentera à l’acceptation du maître d’œuvre la composition du béton basé - soit sur une étude de formulation,- soit sur des références acquises sur des travaux équivalents pour lesquels le béton a été fabriqué avec des constituants identiques.

En cas d’absence d’étude de formulation ou de référence probante, une épreuve de convenance sera à la charge de l’entrepreneur. Elle consiste à réaliser à partir de 3 gâchées par malaxeur dans le cas de fabrication discontinue trois prélèvements sur lesquels on réalise :- une mesure d’étalement,- une mesure de teneur en air occlus,- une mesure de résistance mécanique du béton à partir de trois éprouvettes.

3.7.5.2 – Performance

La résistance à la compression du matériau détermine sa ré-excitabilité.

Pour avoir une ré-excitabilité moyenne soit manuelle soit avec une mécanisation légère, les résistances à la compression à 7 et 28 jours devront être telles que :

1.5 MPa < Rc 72 MPa < Rc 28 < 3 Mpa

L’étalement au cône d’Abrams sera compris entre 500 et 650mm

3.7.6 - Mise en œuvre

La mise en œuvre est interdite pour des températures inférieures à 5° sauf adjonction d’un accélérateur permettant d’assurer la prise du remblai avant l’apparition de températures extérieures négatives.Ce matériau devra permettre:- la circulation VL -PL sous 24 heures,- la circulation piétonne sous 3 heures,

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- une portance à la plaque à 24 heures > 50 Mpa

La restitution au trafic pourra être faite dans les conditions suivantes :Trafic < T4 Panda Rp ≥ 2Mpa sur les 50cm supérieursTrafic ≤ T3 Panda Rp ≥ 8Mpa sur les 50cm supérieurs

L’entreprise devra faire en début de chantier une planche d’essai de façon à tester la formulation choisie sur une planche de 1.00 x 3.00.

Une Fiche Technique Produit du matériau devra être fournie par l’entreprise qui indiquera au minimum :- la description du matériau frais,- les caractéristiques en laboratoire du matériau frais (affaissement ou étalement ),- les caractéristiques en laboratoire du matériau durci âgé d’au moins 28jours (Rc 28, MVA),- les caractéristiques mesurées sur planche d’essai (temps de restitution à la circulation).

Tous les camions devront arriver sur le chantier avec les bons de pesées mentionnant :- le poids des agrégats,- le dosage du ciment,- le dosage en eau,- la nature et le dosage des adjuvants.

Tout camion arrivant sur le chantier sans bons de pesées sera refusé.

ARTICLE 3.8 – GEOTEXTILE DE RENFORCEMENT EN TREILLIS GRILLE DE VERRE 100 – 100KN

Un complexe grille sera utilisé pour renforcer la couche de roulement et lutter contre la remontée des fissures. Il sera mis en œuvre entre le déflachage et la couche de base et sera soumis à l’agrément du maître d’œuvre et posé selon les instructions du fabricant.Les rouleaux seront stockés sur une aire plane, propre et sèche, à l’abri des intempéries et à une température n’excédant pas 60°C.Fabriqué sous certification ISO 9001, le complexe disposera des caractéristiques suivantes : le matériau sera composé d’un complexe grille en fibre de verre associé à un non-tissé synthétique.La fibre de verre sera recouverte d’une enduction polymère assurant sa protection mécanique et chimique.On répandra de l’émulsion, en dosage spécifique selon la grille et conformément aux conseils de mise en œuvre.L’opérateur économique devra fournir les fiches techniques de la grille en fibre de verre.Dans le cadre de la réglementation suite à la mise en place de la norme EN 15381 depuis décembre 2008, le produit sera marqué CE.

Caractéristiques techniques des grilles : Chaque élément a son importance pour le bon comportement de la grille en tant que renforcement d’une structure en enrobé.La grille disposera des caractéristiques suivantes : Caractéristiques mécaniques : valeur minimum – 5%, selon la norme ISO 10319

Résistance mécanique à la rupture à 1% d’allongement à 2% d’allongement

Sens longueur 100 KN/m 35 KN/m 70 KN/mSens largeur 100 KN/m 35 KN/m 70 KN/m

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Allongement à la rupture dans les deux sens : ………………….. < 4%

La fabrication sera obligatoirement réalisée sous système de management de la qualité certifié ISO 9001. L’étiquetage devra permettre la traçabilité des rouleaux fournis. Il sera indiqué le nom du fournisseur, le code de production, le conditionnement. Les rouleaux seront protégés par un film qui sera enlevé juste avant leur déroulement. Le matériau devra être contrôlable conformément à la norme ISO 10319, à partir d’échantillons prélevés sur site et le maître d’œuvre se réserve le droit de demander copie des PV de contrôle interne du fabricant et d’effectuer des essais complémentaires à partir d’échantillons prélevés sur chantier.

On évitera soigneusement tous plis lors de la pose.La couche d’accrochage habituellement appliquée sera de 600 g/m² de bitume résiduel. Elle est à moduler en fonction du support. L’utilisateur final doit vérifier le collage des enrobés et valider la couche d’accrochage définitive. Les véhicules et engins circulant sur les grilles devront éviter tous mouvements et freinages brusques et toute rotation sur place afin d’empêcher l’endommagement des grilles et leur éventuel décollement. Les pertes de recouvrement sont à intégrer dans le prix à l’unité.

CHAPITRE IV – CHAUSSÉES

ARTICLE 4.1 – GRAVE ÉMULSION DE REPROFILAGE 0/6


Norme NF EN 13-043 d’août 2003 relative aux granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels en s’appuyant sur les codes de la norme XP P 18-545,Norme NF EN 12-591 de décembre 1999, relative aux bitumes et liants bitumineux, spécification des bitumes routiers,Norme XP P 98-121de février 2005 sur les graves-émulsion,Norme NF P 98-150 de décembre 1992 relative à l’exécution des corps de chaussée, couches de liaison et couches de roulement,Guide d’application des normes de décembre 1994 ( Livres 1 et 2).


Graves-Emulsion de type RGER 0/6


Couche de déflachage

Les épaisseurs pratiquées seront comprises entre 0 et 6cm.

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a- Granularité

D = 6.3mm

Les fractions utilisées seront les suivantes : 0/2, 2/6.3. Tamis utilisés : tamis de la série de base plus la série 2L’entrepreneur devra fournir la fiche marquage CE correspondant à leur production, ainsi que la fiche technique produit de chacune des fractions granulaires. L’utilisation d’agrégats d’enrobés est autorisée avec un taux limité à 20%. Les agrégats d’enrobés sont conformes à la norme NF EN 3108-8

Ä Article 7 de la norme XP P 18-545Caractéristiques intrinsèques Code C LA 25 - MDE 20

(+/- 5 )Caractéristiques de fabrication des gravillonsCaractéristiques complémentaires

granularitéCode IIIGC 85/20G 25/15

Teneur en fines f1 f2 si MBF10Aplatissement FI20

Angularité des gravillons Code Ang 2 Caractéristiques de fabrication des sables

Code aGF 85


GTC 10

Angularité du sable ECS 35Fillers ou fines du sable 16 < f < 22Propreté des éléments < 2mm MB2

Qualité des fines MBF 10Vide Rigden v V 28/38Δ TBA (ou Δ R&B) 8/16

Conformément aux normes NF EN 1097-1/A1 d’avril 2004 et NF EN 1097-2/A1 de novembre 2006, les essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats seront réalisés sur les classes granulaires mises en œuvre.


Friabilités des 0/D de nature pétrographique différente du gravillon naturel, sur 0/2, Vss 45 et sur 0/4, Vss 40Pour permettre un enrobage correct, les gravillons devront être lavés avant introduction dans le malaxeur.Pour les sables venant d’une autre carrière que les gravillons, la granulométrie sera limitée à la fraction 0/2.

4.1.4.2 – Emulsion pour grave émulsion

L’émulsion utilisée est une émulsion cationique à rupture lente ou sur stabilisée, conforme à la norme NFT 65-011. Son I.R..E.C. sera ³ à 150.

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Le bitume de base sera généralement un 160/220. Pour les zones sujettes à de fortes chaleurs, on utilisera un 70/100. Pour les GER, il pourra être éventuellement fluxé ou fluidifié à un taux inférieur à 2 %.


4.1.5.1 – Performances mécaniquesLa formule étudiée et proposée par l’entrepreneur devra présenter les performances mécaniques mentionnées dans la norme XP P 98-121.En particulier, la tenue à l’eau r/R sera pour les GER ³ à 0,55.

Elle précisera également la teneur en eau optimale.

Les pourcentages de tous les constituants seront exprimés en externe (obligatoire) et en interne (facultatif).


Les teneurs en bitume résiduel seront les suivantes : GER ³ 4.8 %.

4.1.6 – Fabrication de la grave émulsion

Les conditions de fabrication seront telles que définies dans la norme NF P 98-150.Les granulats présenteront une teneur en eau située dans une plage +1% à -2% par rapport à leur optimum défini lors de l’étude de formulation (teneur en eau optimale de la GE diminuée de la quantité d’eau apportée par l’émulsion).Le malaxage sera assuré par un malaxeur long muni de deux arbres à palettes orientables.

Au démarrage de la fabrication de l’enrobé, les granulats seront stockés sur une aire dont la surface doit être suffisante pour qu'au moins 50% des granulats soient approvisionnés. Le contrôle extérieur des granulats sera effectué sur ce stock avant le démarrage de la fabrication puis au fur et à mesure de l’approvisionnement.

4.1.7 – Transport

Le parc de camions devra permettre d’assurer une marche continue de la centrale et de l’atelier de mise en œuvre.Il est formellement interdit de répandre du fuel ou tout autre carburant dans les bennes (huile aux silicones diluée conseillée).Afin d’éviter la dessiccation de surface, les camions devront être obligatoirement bâchés.Une bascule de pesée est obligatoire sur l'aire de la centrale (AQP). La détermination des quantités fabriquées transportées et répandues sera réalisée par pesée au pont bascule.

Pour des transports et attentes de longue durée, on s’assurera de la stabilité hydrique du mélange (essai d’égouttage).


La mise en œuvre sera conforme à la norme NF P 98-150. Elle se fera au finisseur à chenille ou à la machine malaxeur finisseur associés. Le déflachage pourra être autorisé à la niveleuse.

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Le choix des engins de compactage et la composition de l’atelier seront définis dans son mémoire technique. Il devra être tenu compte de l’énergie nécessaire à la densification optimale de la grave émulsion.La densification sera considérée comme atteinte lorsque la masse volumique moyenne obtenue au contrôle nucléo densimétrique sera au moins égale à la masse volumique de référence (étude ou planche de référence ou issue de l’expérience).Dans le cas où la masse volumique optimale ne serait pas atteinte et/ou la dispersion serait non conforme, l’entrepreneur devra pratiquer immédiatement, soit une modification de l’atelier de compactage, soit une modification du plan de balayage des profils assignés à chaque compacteur.

ARTICLE 4.2 – GRAVE ÉMULSION STRUCTURANTE 0/10


Norme NF EN 13-043 d’août 2003 relative aux granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels en s’appuyant sur les codes de la norme XP P 18-545,

Norme NF EN 12-591 de décembre 1999, relative aux bitumes et liants bitumineux, spécification des bitumes routiers,

Norme XP P 98-121de février 2005 sur les graves-émulsion, Norme NF P 98-150 de décembre 1992 relative à l’exécution des corps de chaussée,

couches de liaison et couches de roulement, Guide d’application des normes de décembre 1994 ( Livres 1 et 2).


Graves- émulsion de type S

GES 0/10


Couche de base

Epaisseur moyenne de mise en œuvre : 5 cm



Ä Granularité

D = 10mm

Les fractions utilisées seront les suivantes : 0/2, 2/6.3, 6.3/10.

Tamis utilisés : tamis de la série de base plus la série 2


L’utilisation d’agrégats d’enrobés n’est pas autorisée, sauf étude spécifique avec

un taux limité à 20%. Les agrégats d’enrobés sont conformes à la norme NF EN 3108-8

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Caractéristiques intrinsèques Code C

LA 25

MDE 20 (+/- 5 )




GC 85/20G 25/15

Teneur en fines f1 f2 si MBF10

Aplatissement FI20

Angularité des gravillons Code Ang 1 C100/0 ou C95/1


Code aGF 85


GTC 10

Angularité du sable ECS 38

Fillers ou fines du sable 16 < f < 22

Propreté des éléments < 2mm MB2


Vide Rigden v V 28/38

Δ TBA (ou Δ R&B) 8/16

Conformément aux normes NF EN 1097-1/A1 d’avril 2004 et NF EN 1097-2/A1 de novembre 2006, les essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats seront réalisés sur les classes granulaires mises en œuvre.


Friabilités des 0/D de nature pétrographique différente du gravillon naturel, sur 0/2, Vss 45 et sur 0/4, Vss 40.

Pour permettre un enrobage correct, les gravillons devront être lavés avant introduction dans le malaxeur.

24


Pour les sables venant d’une autre carrière que les gravillons, la granulométrie sera limitée à la fraction 0/2.

4.2.4.2 – Emulsion pour grave émulsion

L’émulsion utilisée est une émulsion cationique à rupture lente ou sur stabilisée, conforme à la norme NFT 65-011. Son I.R..E.C. sera ³ à 150.Le bitume de base sera généralement un 160/220 ou 70/100 pour GES. Pour les zones sujettes à de fortes chaleurs, on utilisera un 50/70.



La formule étudiée et proposée par l’entrepreneur devra présenter les performances mécaniques mentionnées dans la norme XP P 98-121.

Essai Duriez

- pourcentage de vide < 13%

- résistance en compression avec un bitume 70/100 ³ 3.5Mpa

- résistance en compression avec un bitume 160/220 ³ 2.5Mpa

- rapport r/R ³ 0.55

Essai de compactage à la presse à cisaillement giratoire

- pourcentage de vides à 10 girations 22%

- pourcentage de vides à 200 girations 15% pour un bitume 70/100

- pourcentage de vides à 200 girations 12% pour un bitume 160/220



Les teneurs en bitume résiduel seront les suivantes :GES ³ 4,5 %.

4.2.6 – Fabrication de la grave émulsion

Les conditions de fabrication seront telles que définies dans la norme NF P 98-150.

Les granulats présenteront une teneur en eau située dans une plage +1% à -2% par rapport à leur optimum défini lors de l’étude de formulation (teneur en eau optimale de la GE diminuée de la quantité d’eau apportée par l’émulsion).

Le malaxage sera assuré par un malaxeur long muni de deux arbres à palettes orientables.


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4.2.7 – Transport

Le parc de camions devra permettre d’assurer une marche continue de la centrale et de l’atelier de mise en œuvre.Il est formellement interdit de répandre du fuel ou tout autre carburant dans les bennes (huile aux silicones diluée conseillée).Afin d’éviter la dessiccation de surface, les camions devront être obligatoirement bâchés.Une bascule de pesée est obligatoire sur l'aire de la centrale (AQP). La détermination des quantités fabriquées transportées et répandues sera réalisée par pesée au pont bascule.

Pour des transports et attentes de longue durée, on s’assurera de la stabilité hydrique du mélange (essai d’égouttage).

4.2.8 – Couche d’accrochage

Elle est répandue en une seule passe à raison de 250g/m² de bitume résiduel de façon continue à l’aide d’un dispositif mécanique de répandage (répandeuse autonome). Ce dosage pourra être adapté en fonction de l’état du support.


La mise en œuvre sera conforme à la norme NF P 98-150. Elle se fera au finisseur à chenille ou à la machine malaxeur finisseur associés.

Le choix des engins de compactage et la composition de l’atelier seront définis dans le mémoire technique. Il devra être tenu compte de l’énergie nécessaire à la densification optimale de la grave émulsion. L’atelier comprendra au minimum 1 compacteur à pneu et un compacteur à bille de grande fréquence et de faible amplitude.

La densification sera considérée comme atteinte lorsque la masse volumique moyenne obtenue au contrôle nucléo densimétrique sera au moins égale à la masse volumique de référence (étude ou planche de référence ou issue de l’expérience).

En cours de chantier les contrôles occasionnels de % de vides seront réalisés conformément aux normes NF P 98-150-1 et X P P 98-151 méthode de l’intervalle. Le lot de contrôle et de réception correspond à une journée de fabrication ou de mise en œuvre et doit comporter au minimum 20 valeurs ou un multiple de 20.

La moyenne du pourcentage de vides à obtenir sur la planche de référence ou de vérification réalisée selon la norme NF P 98-150-1 est inférieure ou égal à 18%.

95% des valeurs doivent être comprises dans l’intervalle [13% - 20%].

Un lot est accepté sans réserve si :

- la moyenne des valeurs de densité obtenues est inférieure ou égal à 18%.

- et si moins de 5% des valeurs de densité sont situées en dehors de l’intervalle défini ci-dessus

Un lot de contrôle est refusé sans appel si :

- la moyenne des valeurs de densité obtenues est supérieure à 18%.

- ou si plus de 5% des valeurs de densité sont situées en dehors de l’intervalle défini ci dessus

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Pour chaque lot de contrôle refusé, l'entrepreneur propose au maître d'œuvre une solution de réfection immédiate de tout ou partie(s) de la couche permettant d'obtenir le niveau de densité exigé. Après réfection de la couche, la densité est de nouveau contrôlée selon les modalités définies ci-dessus.

ARTICLE 4.3 – ENDUIT DE SCELLEMENT


Les documents techniques de références sont les suivants :

Les granulats seront conformes aux exigences de la Norme NF EN 13-043 d’août 2003 relative aux granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels en s’appuyant sur les codes de la norme XP P 18-545 ( qui se substituent à ceux de la norme XP P 18-540)

Norme NF EN 12-591 de décembre 1999, relative aux bitumes et liants bitumineux, spécification des bitumes routiers.

Guide technique pour la réalisation des enduits superficiels d'usure de Mai 1995.Directive pour la réalisation des enduits superficiels éditée par le SETRA en novembre

1978

4.3.2 - Qualité des matériaux


Caractéristiques intrinsèques Code CLA 25 MDE 20

(+/- 5 )



Teneur en fines


GC 85/20

G25/15

f1

Aplatissement FI25

Angularité des gravillons Code Ang 1

ou Ang 2 C100/0 ou C95/1

Ä Granulats


Ä Liants

Le liant sera constitué par de l'émulsion de bitume à rupture rapide ECR 65 conforme à la norme T 65-011.

- Composition

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..............................................................................................................................................................Gravillons 10/14 7 à 8 l/m²..............................................................................................................................................................Liant ECR 65 % 1,9 kg/m²..............................................................................................................................................................Gravillons 6/10 6 à 7 l/m²

Le dosage en gravillons est donné à titre indicatif.

- Mise en œuvre

En cas d'orniérage avant réception des travaux, l'entrepreneur devra effectuer les réparations nécessaires. Les gravillons en excès seront balayés avant la mise en œuvre des couches supérieures de chaussées traitées au liant hydrocarboné.

Ces prestations sont réputées incluses dans le prix unitaire du bordereau.

ARTICLE 4.4 – BETON BITUMINEUX A FROID DE ROULEMENT 0/10

4.4.1 - Documents techniques de référence

Les granulats seront conformes aux exigences de la Norme NF EN 13-043 d’août 2003 relative aux granulats pour mélanges hydrocarbonés et pour enduits superficiels en s’appuyant sur les codes de la norme XP P 18-545,Norme NF EN 12-591 de décembre 1999, relative aux bitumes et liants bitumineux, spécification des bitumes routiers.Norme NF P 98-139 de janvier 1994 relative aux bétons bitumineux à froidNorme NF P 98-150 de décembre 1992 relative à l’exécution des corps de chaussée, couches de liaison et couches de roulement.Guide d’application des normes de décembre 1994 ( Livres 1 et 2)


BBF0/10 roulement


Couche de roulement

Epaisseur moyenne mise en œuvre : 4 cm

Les épaisseurs pratiquées se situeront entre 3.5 et 4.5cm.



a- Granularité

D = 10mm

Tamis utilisé : tamis de la série de base plus la série 2


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L’utilisation d’agrégats d’enrobés en couche de roulement mince n’est pas autorisée .

b- Caractéristiques intrinsèques et de fabrication

Ä Article 8 de la norme XP P 18-545

Caractéristiques intrinsèques

Code B LA 20 - MDE 15

(+/- 5 )

PSV : 53Pas de compensation

Caractéristiques de fabrication des gravillonsCaractéristiques complémentaires

granularitéCode IIIGC 85/20G 25/15

Teneur en fines f1 f2 si MBF 10Aplatissement FI25



Code aGF 85


GTC 10

Angularité du sable ECS 38Fillers ou fines du sable 16 < f < 22Propreté des éléments < 2mm MB2

Qualité des fines MBF 10Vide Rigden v IVR 40Δ TBA (ou Δ R&B) 10°ΔTBA20°

Ä Friabilité des sablesFriabilités des 0/D sur 0/2, Vss 45 et sur 0/4, Vss 40Pour permettre un enrobage correct, les gravillons devront être lavés avant introduction dans le malaxeur.Pour les sables venant d’une autre carrière que les gravillons, la granulométrie sera limitée à la fraction 0/2.

4.4.4.2 – Emulsion pour béton bitumineux à froid

L’émulsion utilisée est une émulsion cationique à rupture lente ou sur stabilisée, conforme à la norme NFT 65-011. Son I.R.E.C. sera ³ à 150.Le bitume de base sera généralement un 70/100 soit du bitume modifié. Pour les zones sujettes à de fortes chaleurs, on utilisera un bitume 50/70.



La formule étudiée et proposée par l’entrepreneur devra présenter les performances mécaniques mentionnées dans la norme NF P 98-139. L’étude comprendra l’essai Duriez et l’essai à la Presse à Cisaillement Giratoire.Essai DuriezPourcentage de vides entre 6% et 11%Résistance en compression avec un bitume 70/100 ou 50/70 ³ 4Mpa Rapport r/R ³ 0.70

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Essai de compactage à la presse à cisaillement giratoire pour un bitume 70/100Pourcentage de vides à 10 girations ³ 12%Pourcentage de vides à 60 girations entre 5 et 12%


Les pourcentages de tous les constituants seront exprimés en externe (obligatoire) et en interne (facultatif).

4.4.5.2 – Teneur en liant

Les teneurs en bitume résiduel seront telles que le module de richesse K ³ 3.6.

4.4.6 – Fabrication du Béton Bitumineux à Froid

Les conditions de fabrication seront telles que définies dans la norme NF P 98-150.Le malaxage sera assuré par un malaxeur long muni de deux arbres à palettes orientables.


4.4.7 – Transport

Le parc de camions devra permettre d’assurer une marche continue de la centrale et de l’atelier de mise en œuvre.Il est formellement interdit de répandre du fuel ou tout autre carburant dans les bennes (huile aux silicones diluée conseillée).Afin d’éviter la dessiccation de surface, les camions devront être obligatoirement bâchés.Une bascule de pesée est obligatoire sur l'aire de la centrale (AQP). La détermination des quantités fabriquées transportées et répandues sera réalisée par pesée au pont bascule. Pour des transports et attentes de longue durée, on s’assurera de la stabilité hydrique du mélange (essai d’égouttage).

4.4.8 – Couche d’accrochage

Elle est répandue en une seule passe à raison de 250g/m² de bitume résiduel de façon continue à l’aide d’un dispositif mécanique de répandage (répandeuse autonome). Ce dosage pourra être adapté en fonction de l’état du support.


La mise en œuvre sera conforme à la norme NF P 98-150. Le choix des engins de compactage et la composition de l’atelier seront définis dans le mémoire technique. Il devra être tenu compte de l’énergie nécessaire à la densification optimale du béton Bitumineux à FroidLa densification sera considérée comme atteinte lorsque la masse volumique moyenne obtenue au contrôle nucléo densimétrique sera au moins égale à la masse volumique de référence (étude ou planche de référence ou issue de l’expérience).Dans le cas où la masse volumique optimale ne serait pas atteinte et/ou la dispersion serait non conforme, l’entrepreneur devra pratiquer immédiatement, soit une modification de l’atelier de compactage, soit une modification du plan de balayage des profils assignés à chaque compacteur.

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4.4.10 - Contrôle d’adhérence

Le contrôle de la macrotexture sera réalisé conformément à la circulaire N°2002-39 du 16 mai 2002.Mesure de la profondeur de la macrotexture selon l’essai de la norme NF EN 13036-1

4.4.10-1 – Principes généraux

Le lot de contrôle est défini de la façon suivante, par voie de circulation :

- chantier inférieur à 500 mètres : 1 lot de contrôle,chantier supérieur ou égal à 500 mètres, chaque section de 500 mètres constitue un lot, la dernière section est incluse dans le dernier lot si elle est inférieure à 250 mètres. Si elle est supérieure ou égale à 250 mètres, elle constitue le dernier lot.

Le contrôle de la macrotexture se fait sur l'ensemble du chantier et sur la chaussée finie, dans un délai maximal de deux semaines après la fin de la mise en œuvre de la couche de roulement.

La macrotexture est mesurée : - soit par l'essai de profondeur moyenne de texture (PMT) selon la norme NF EN 13036-1,- soit par une mesure dynamique continue selon la norme NF EN ISO 13473-1. La valeur mesurée est la PMP (profondeur moyenne de profil). Le coefficient de correspondance PTE (profondeur de texture équivalente) entre PMP et PMT est établi in-situ après étalonnage avec la PMT, seule valeur contractuelle. A défaut d'étalonnage, la valeur de PTE retenue est PTE= 0,2mm+0,8 PMP.

La même méthode de mesure est utilisée pour la réception de tout le chantier. Chaque fois qu'un résultat obtenu par la méthode dynamique continue (PTE) ne permet pas d'accepter un lot de contrôle, on effectue, au frais du maître d'ouvrage, des mesures de PMT.En cas de contestations des résultats, l'entrepreneur peut procéder, à ses frais, à des mesures contradictoires mais il est tenu d'utiliser les mêmes types d'essai et d'appareil que ceux définis précédemment.

Les mesures de macrotexture sont réalisées tous les 20 mètres suivant deux lignes longitudinales situées :

1 - dans l'axe de la voie de circulation considérée ;2 - dans la trace de roulement droite des véhicules (à 1 mètre de la rive environ) ;

Le point de départ du chantier est le point de raccordement à la chaussée existante. Pour chaque ligne de mesure, la première est réalisée à une distance de 20 mètres du point de départ du chantier.

4.4.10-2 – Niveaux de qualité à atteindre

Chaque lot de contrôle doit être conforme aux dispositions listées ci – après.

Lot numéro

PR ou profil début

PR ou profil fin

Longueuren m

PMT min en mm

PMT spé min en mm

PMT spé max en mm

PMT max en mm

1 0.5 0.6 1.2 1.42 0.5 0.6 1.2 1.4

Un lot de contrôle est accepté sans réserve si :31


- la moyenne des valeurs de PMT ou de PTE obtenues sur chacune des deux lignes de mesure est comprise dans l’intervalle [PMTSpé min - PMTSpé max]

- et il n'existe pas deux valeurs élémentaires de PMT ou de PTE consécutives situées sur la même ligne de mesure ou sur le même profil en travers des deux lignes de mesure, en dehors de l’intervalle [PMTmin - PMTmax].

Un lot de contrôle est refusé sans appel si :

- la moyenne des valeurs de PMT ou de PTE obtenues sur l’une ou l’autre des deux lignes de mesure est en dehors de l’intervalle [PMTSpé min - PMTSpé max]

- ou il existe deux valeurs élémentaires de PMT ou de PTE consécutives situées sur la même ligne de mesure ou sur le même profil en travers des deux lignes de mesure, en dehors de l’intervalle [PMTmin - PMTmax].

Le refus d'un lot de contrôle ne peut pas être prononcé sur la base de valeurs de PTE.

Pour chaque lot de contrôle refusé, l'entrepreneur propose au maître d'œuvre une solution de réfection immédiate de tout ou partie(s) de la couche de roulement permettant d'obtenir le niveau de macrotexture exigé. Après réfection de la couche de roulement, la macrotexture est de nouveau contrôlée selon les modalités définies ci-dessus.

SIGNATURE DU CHEF DE LA SIGNATURE DE L’ENTREPRISEDIVISION TERRITORIALE Date :DU PAYS LA HAUTE VALLEE DE L’AUDEDate :

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