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Amelle et Noom Amelle et Noom Des vannes sinon rien ! Des vannes sinon rien ! Études supérieures Ces filières qui forment autrement Les experts et le crime Des métiers pas Des métiers pas comme les autres comme les autres Magazine Vivre au lycée Avril 2011 Numéro 43

Ces filières qui forment autrement AAmelle et Noommelle et ...études sur les jeunes et l’alcool. On y apprend que les ivresses répétées (c’est-à-dire au moins trois fois

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Amelle et NoomAmelle et NoomDes vannes sinon rien !Des vannes sinon rien !

Études supérieuresCes filières qui forment autrement

Les experts et le crime

Des métiers pasDes métiers pas

comme les autrescomme les autres

Magazine

Vivre au lycée

Avril2011 Numéro 43

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Epicure Vivre au lycée - avril 2011 - N°43 - Édité par Éditions ÉPI-CURE - www.editions-epicure.com - Directeur de la publication : Philippe Touzeau-Menoni - Rédacteur en chef : Fabien Cluzel, [email protected] - Ont participé à la rédaction : Nadia Bijarch, Fabien Cluzel, Jean-Luc Éluard, Sylvie de Mathuisieulx, Gil Ozzy-Rolland, Camille Pons - Conception graphique : Sandrine Lemarchand - Direction technique : Sébastien Degliame - D&D Graphiks : [email protected] - Révision : Élisabeth Knebelmann - Illustrations : Christophe Séné-gas - Publicité commerciale : Marc Rouanet - Crédits photos : Phovoir, Di-gital vision, Pixland - I.S.S.N. : 2114-8465 - Prix de vente au numéro : 2,50 euros TTC. Abonnement pour dix numéros : 25 euros TTC - Dépôt légal : avril 2011 - Impression : Sajic - Tirage : 230 000 ex.

; Les Éditions Épicure autorisent la reproduction des textes de ce magazine en milieu scolaire.

Édito

VIVRE ENSEMBLE > 8L’autorité, est-ce biennécessaire ?

ORIENTATION > 12Études supérieures : ces fi lières qui forment autrement

PARCOURS > 16Les experts et le crime : des métiers pas comme les autres

CLASSE PEOPLE > 20Amelle et Noom : des vannes sinon rien !

TECHNOS > 22TweetDeck, le réseau des réseaux sociaux

CULTURE ROCK > 23SORTIES CINÉ & DVD > 24BOUQUINS > 26JEUX VIDÉO > 28

SPORT > 30 Le Pencak Silat :un art martial à l’indonésienne

ACTUS > 4

disponibleen librairieset grandessurfaces

BD BD page 29page 29

Nos sondages auprès des lycéens sont formels : vous voulez étudier « différem-ment ». Avec du concret, des mises en situation, des profs moins académiques et plus professionnels. Rassurez-vous. Depuis une quinzaine d’années, l’université a fait d’énormes progrès en la matière, même si les premières années d’études restent en-core en grande partie théoriques. C’est nor-mal aussi, car certaines disciplines néces-sitent d’acquérir d’abord un bon bagage de fond avant de passer à plus concret.

Pour autant, à la fac comme dans les écoles supérieures, beaucoup de fi lières forment de manière innovante. Nous en avons recensé quelques-unes dans ce nu-méro, mais ce ne sont que quelques exem-ples parmi d’autres.

Les experts et la criminologie en sont une autre qui a aussi mérité un détour par-ticulier (de quatre pages !), tant les séries télé ont popularisé les métiers qui y sont liés - ou que l’on croit tels, attention aux désillusions !

On ne le répètera jamais assez : infor-mez-vous, cherchez ce qui vous conviendra le mieux, et allez poser des questions au conseiller d’orientation, il est là pour ça !

✺ Fab, rédac chef

Étudier, certes, Étudier, certes, mais autrementmais autrement

Culture & loisirsCulture & loisirs

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actus

4 EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011

Moins d’alcoolmais plus souvent

La consommation d’alcool baisse chez les jeunes mais les ivresses occasionnelles progressent, selon l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire), qui a publié une synthèse de diff érentes études sur les jeunes et l’alcool. On y apprend que les ivresses répétées (c’est-à-dire au moins trois fois dans l’année) se sont stabilisées depuis 2005 et que les ivresses régulières (qui concernent 9 % des 17 ans et 6 % des 18-25 ans) sont en diminution sur la même période, mais que l’expérimentation et l’ivresse occasionnelle sont à la hausse depuis 2003. Globalement, la consommation d’alcool baisse en France. Pour fêter ça, tournée générale !

Vous êtes amateur d’art ? Pour accompagner le nouvel enseignement de l’histoire des arts, le ministère de la Culture vient d’ouvrir un portail gratuit. Objectif : faciliter l’accès à des documents fi ables. Plus de 4 000 œuvres y sont commentées et analysées sur www.histoiredesarts.culture.fr.

À Bristol, l’une des plus anciennes écoles d’Angleterre (fondée en 1532) a décidé d’innover : les élèves participent désormais à sa gestion. Ils eff ectuent notamment l’entretien d’embauche des profs, ont un comité de réfl exion sur les contenus (qui a notamment décidé de réduire de 30 % les devoirs à la maison) et ils peuvent transmettre au directeur leur jugement sur les cours de leurs enseignants. Il ne faudrait pas trop les habituer à la démocratie non plus, ils seraient trop surpris après leur scolarité…

L’histoire des artsa son portail

L’Ile-de-France consulte les lycéens

EN BREF ET EN BRÈVES

Il ne faudrait pas croire que l’Angleterre, c’est le paradis : la loi autorise désormais les directeurs d’établissement à fouiller les élèves pour confi squer leur téléphone portable, ainsi que pour trouver alcool, drogue, armes ou objets volés. Ils peuvent aussi eff acer des données sur les téléphones s’ils l’estiment nécessaire. Il suffi t qu’ils estiment que l’élève est « raisonnablement suspect ». Ambiance…

Raisonnablement suspect (épisode 1)

« L’expérience associative est un petit plus en matière d’insertion professionnelle. Mais cela peut devenir un vrai atout si plusieurs conditions sont réunies, concernant la nature de l’engagement et le rapport avec le poste visé, le métier ou la culture d’entreprise » : telles sont les conclusions de Béatrice Barbusse, maître de conférences en sociologie à l’université Paris-Est Créteil, au terme d’une enquête sur le lien entre bénévolat et accès à l’emploi pour les jeunes diplômés. « Le bénévolat doit être conséquent en durée et en contenu, la motivation du bénévole profondément altruiste. En outre, ce dernier doit être capable de prendre du recul par rapport à son activité pour valoriser les savoir-faire transférables dans le monde professionnel », complète-t-elle. Si vous nous aviez demandé, on vous aurait dit la même chose !

ASSOCIATIONS

UN PLUS POUR L’INSERTION

EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011 5

Pour la 13e année consécutive, l’antenne des bénévoles d’Ile-de-France Handicap International organise « Courir Ensemble », un événement sportif ouvert à tous. Placée sous le signe de la tolérance et de la solidarité, cette journée réunira personnes valides et personnes handicapées, le dimanche 15 mai au bois de Boulogne. Toutes les infos sur www.handicap-international.fr/courir-ensemble.

Courir ensemble

Quelles visions ont les lycéens de leur établissement scolaire ? Quelles sont leurs espoirs, leurs attentes, leurs valeurs ? Ces questions, la Région Ile-de-France les pose directement aux concernés. Elle a lancé le 2 mars, jusqu’à la mi-mai, une grande consultation des lycéens franciliens, qui se déroulera dans 16 établissements.

C’était en 1991 : le ministère de l’Éducation nationale reconnaissait offi ciellement aux lycéens le droit de créer un journal dans leur établissement « sans autorisation ni contrôle préalable » du proviseur. Cet acte fondateur de la presse lycéenne a aujourd’hui 20 ans, ça se fête ! Vous voulez participer en créant votre journal lycéen ? Tous les outils sont sur www.creerunjournallyceen.fr.

20 ans de presse lycéenne

L’important, c’est de participer

De nouveaux bacs

pro à la rentrée

Trois nouveaux bacs pro vont faire leur

apparition à la rentrée prochaine : un

dans la fi lière sanitaire et sociale, intitulé

Accompagnement, soin et service aux

personnes, ainsi que deux autres en

Cuisine d’une part, et Commercialisation

et service en restauration d’autre part.

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Fini la répression artisanale en Californie : ceux qui sèchent les cours seront repérés par satellite. Les élèves qui ont séché plus de quatre fois dans l’année se verront remettre un boîtier GPS sur lequel ils devront signaler leur position cinq fois par jour. Et au cas où, le mouchard est équipé d’un réveil pour rappeler à son heureux possesseur qu’il est l’heure d’aller en cours le matin. Il manque juste un satellite équipé d’un laser pour désintégrer ceux qui ont été repérés en train de sécher. Allez, encore quelques années et ça viendra.

Les bénévoles ont leur histoireVous êtes bénévole dans une association et vous voulez raconter ce que vous faites et pourquoi dans une vidéo ? Alors participez à cet appel à création : réalisez un fi lm de 90 secondes maximum, sur n’importe quel support de création numérique, et déposez-le sur www.jesuisbenevoleetjevousdispourquoi.fr.

Imaginez l’entreprise idéaleL’institut de l’entreprise propose aux lycéens étudiant l’économie de dessiner les contours de l’entreprise idéale du futur en vous servant des méthodes des sciences économiques et sociales. Les contributions devront être remises d’ici le 31 mai et peuvent prendre la forme de contributions écrites, vidéo, voire multimédia. À gagner, un netbook par élève pour le groupe lauréat, ainsi qu’une journée à Paris. Clic clic www.institut-entreprise.fr.

6 EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011

Et en Australie, ce sont les voitures des parents d’élèves qui emmènent leurs enfants en cours ou en sortie scolaire qui pourront désormais être fouillées, à la recherche d’armes ou de tout ce qui peut en tenir lieu, y compris un tournevis. Bien sûr, les sacs et les poches des élèves ne sont pas épargnés non plus si le principal « pense raisonnablement » qu’il dissimule quelque chose de suspect.

Raisonnablement suspect (le retour) Le pion

est un… satellite

CONCOURS

Devenez reporter dans votre commune ! Le thème de votre reportage ? Les risques prévisibles : les inondations, les tremblements de terre, les tempêtes, les avalanches, les feux de forêts, etc. et les catastrophes passées dans votre commune ou une commune de votre choix. Pour participer, rien de plus simple : plongez-vous dans la peau d’un journaliste de terrain, d’un vidéaste, d’un photographe ou d’un illustrateur, menez votre mission seul(e) ou avec vos amis, en classe ou en famille, et réalisez un reportage vidéo numérique de 5 à 15 minutes.> Date limite de participation : 15 mai.

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Tout savoirsur

www.prim.net/concours.

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SORTIE EN LIBRAIRIES ET GRANDES

SURFACES LE 13 AVRIL

INÉDIT :LA MÉTHODE

GLADYS POUR APPRENDRE L’ANGLAIS EN

6 PAGES

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Il y a des gens que ce simple mot fait hurler. Par principe, ces éternels insubordon-nés s’en moquent, la critiquent, la fustigent. « Ni Dieu ni maître ! » lui opposent-ils. Mais les choses ne sont peut-être pas simples…

Et si on s’arrêtait juste un peu pour réfl échir à la question ? Si l’autorité n’était pas cette chose aff reuse qui tue la liberté, étouff e la créativité, anéantit l’esprit critique ? Si c’était même… tout le contraire ? Et si vous lisiez cet article jusqu’au bout ?

Ça commenceà la maison

En principe, vous habitez chez vos parents. Outre le fait qu’ils vous ont mis au monde et élevé, c’est toujours eux qui vous nourrissent et qui vous blanchissent. En échange de quoi ils attendent un minimum de considé-ration et d’obéissance, même si vous n’êtes plus un enfant.

Comme ils ont vécu un certain nombre d’expériences avant vous, ils ont parfois envie de vous faire profi -ter d’une certaine sagesse qu’ils ont acquise (ne ricanez pas !). Ils aiment bien, aussi, que vous soyez respec-tueux avec autrui. Que vous vous teniez bien. Que vous ne passiez pas votre vie à revendiquer à tout va et comme si tout vous était systémati-quement dû sans qu’on puisse exi-

ger de votre part le moindre eff ort, et c’est... normal.

Ça continue au bahutN’oublions pas que le terme auto-rité, s’il signifi e « droit de comman-der, pouvoir d’imposer l’obéissance » veut aussi dire « supériorité de mé-rite qui impose le respect, la confi an-ce ». Quoi qu’en disent les amuseurs publics et les provocateurs, l’autorité n’est pas systématiquement confi ée à un truand ou à un guignol. En tout cas, pas dans les lycées. Les adultes qui vous entourent et qui ont, en principe, autorité sur vous ont de l’expérience et des savoirs. Ils sont là pour vous les transmettre, pour vous

aider à vous former.

Remettre en question les compéten-ces des enseignants est donc sou-vent idiot et dangereux. Idiot parce qu’on ne devient pas prof comme ça, d’un coup de baguette magique, et que même le débutant un peu im-pressionné qui cherche ses mots en sait dix mille fois plus que vous dans sa matière et peut vous apprendre des tas de trucs. Dangereux parce que vous mettez le doigt dans un engrenage pervers. En reniant l’auto-rité du prof, vous vous autorisez à ne pas faire ce qu’il vous demande. Or, en général, ce qu’il exige de vous, c’est de bosser pour booster vos pe-tits neurones. Honnêtement, qui est le plus à plaindre si vous poursuivez dans votre idée première ? Vous, qui courez vers l’échec.

Faites confianceà vos profs !

Le prof veut que vous soyez concen-tré sur votre travail. Rien ne le fait moins rire qu’un jeune idiot qui fait le mariole pour casser son cours. Ne

VIVRE ENSEMBLE

soyez pas celui-là. Et s’il y en a un dans votre classe, essayez de ne pas le suivre. C’est tout bénef pour tout le monde.

Ne remettez pas non plus en cause l’autorité du prof sur des fon-dements crétins comme ses goûts vestimentaires, son physique ou toute autre particularité qui n’a rien à voir avec sa capacité à vous former pour votre avenir.

Vous ne saisissez pas très bien la stratégie pédagogique de la prof de maths ? Vous trouvez que les métho-des de son collègue de français sont nulles ? Si vous n’êtes pas le seul dans ce cas, vous pouvez réagir. Discutez-en avec vos délégués. Vous pourrez, mais sans agressivité, demander à l’enseignant concerné de vous expli-quer comment il fonctionne.

Et si, vraiment, l’adulte est nul ?

Soyons honnête, ça arrive que les adultes soient nuls. Voire très très

nuls. Il peut aussi y avoir des égarés dans l’enseignement, on en croise au moins un dans une carrière d’élève. Eh bien, dans ce cas, il faut penser à soi. C’est-à-dire se focaliser sur la matière, bosser tout seul si besoin. Déclarer la guerre ouverte au prof/au système et en profi ter pour se la couler douce n’est jamais une bonne solution.

Sylvie de Mathuisieulx

Est-ce bien nécessaire ?

Autorité n’est pas autoritarisme L’autoritarisme est l’autorité vue dans un miroir déformant. Il est boursoufl é, excessif, ridicule ou tragique, en tout cas, tyrannique. Mais on le rencontre rarement dans nos foyers ou un établissement scolaire. La France n’est pas une dictature ni les adultes des dictateurs ! Inutile de le voir partout et de s’en servir comme d’une excuse.

« Nos jeunes aiment le luxe,

ont de mauvaises manières, se moquent de

l’autorité et n’ont aucun respect

pour l’âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans. »

Socrate, philosophe.

« L’obéissance à un homme dont l’autorité n’est

pas illuminée de légitimité, c’est un

cauchemar. » Simone Weil, philosophe.

8 EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011 EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011 9

Et vous, qu’est-ce quevous en pensez ? Allez, comme le sujet s’y prête particulièrement, nous n’hésitons pas à vous donner la parole. Expliquez-nous votre point de vue en nous écrivant à la ré[email protected]

et nous publierons un fl orilège de vos sentiments profonds dans un prochain numéro !

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testAVEC L’AUTORITÉ ?

Calculez votre score Calculez votre score pour découvrir votre profil.pour découvrir votre profil.

De 16 à 21 pointsVotre problème : vous en faites trop. Respecter l’autorité compétente, c’est bien ; se soumettre servilement à la moindre occasion indique peut-être un manque de réfl exion.

De 11 à 15 pointsPas de problème : vous acceptez les règles du jeu sans vous sentir humilié : c’est preuve de maturité !

De 7 à 10 pointsVotre problème : vous faites probablement partie des allergiques autoproclamés. Demandez-vous s’il n’y a pas un tout petit peu de mauvaise foi dans votre contestation permanente.

1 a : 2 b : 1 c : 32 a : 1 b : 3 c : 23 a : 3 b : 2 c : 14 a : 3 b : 1 c : 25 a : 2 b : 3 c : 16 a : 3 b : 1 c : 27 a : 2 b : 3 c : 1

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22

33

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Le premier mot qui vous vient à l’esprit quand vous entendez le terme « autorité », c’est…

a. Compétence (comme dans « il fait autorité en la matière »).b. Keuf (comme dans « les autorités ont arrêté le bra-queur »).c. Parents (comme dans « autorité parentale »).

Tout petit déjà, dans la cour de l’école maternelle…a. Vous faisiez exactement ce que vous vouliez quand vous vouliez. En classe aussi, d’ailleurs.b. Vous restiez scotché(e) à la jupe de la maîtresse – que ça agaçait.c. Quand la cloche sonnait la fi n de la récré, vous alliez spontanément rejoindre votre rang.

Quand l’un de vos parents vous regarde en fronçant les sourcils…

a. Vous transpirez à grosses gouttes : auriez-vous oublié de faire votre lit au carré ?b. Vous lui demandez gentiment si tout va bien.c. Vous vous retenez pour ne pas lancer : « Qu’est-ce que t’as encooooore ? »

Si vous croisez le proviseur ou un prof dans le couloir du bahut…

a. Vous allez lui serrer la main et vous enquérir de sa santé.b. Vous attendez qu’il (elle) vous ait dépassé(e) pour faire des grimaces derrière son dos : ça fait trop marrer les copains.c. Vous dites bonjour ou inclinez la tête avec un sou-rire quand il (elle) passe près de vous.

66

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Quand vous jouez à un jeu de société…a. On vous nomme toujours arbitre en cas de confl it : personne ne connaît la règle du jeu comme vous.b. Vous gardez l’œil sur tous les joueurs, des fois qu’il y en ait un qui veuille tricher.c. Vous appliquez votre propre règle, et tant pis si les autres ne sont pas contents.

Votre surnom, c’est…a. LB (lèche-bottes).b. TR (trop rebelle).c. BG (beau/belle gosse).

Ce que vous ferez plus tard si tout va biena. Un truc sympa qui vous fera vous lever en souriant à l’idée d’aller bosser.b. Militaire, CRS ou gardien de prison.c. Artiste incompris et/ou maudit.

AVEZ-VOUS « UN PROBLÈME »

10 EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011

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ORIENTATIONCommerce/Management/CommunicationBaignez dans la langue de Shakespeare en master

L’atout du programme grande école de l’EDHEC réside dans les deux années de master qui sont entièrement dispensées en anglais, et ce pour les 4 fi lières propo-sées. Car être immergé deux ans durant dans la langue de Shakespeare permet réellement d’être « préparé aux exigences du marché du recrutement international » comme le dit l’école. D’autant qu’à la pra-tique quotidienne de l’anglais s’ajoutent un séjour d’au minimum 6 mois à l’étran-ger possible dans plus de 100 universités partenaires réparties dans 30 pays, le bras-sage interculturel sur le campus – 25 % des étudiants sont étrangers – et la possibilité de passer un double diplôme à l’étranger. Un parcours spécifi que aux 4 fi lières est aussi proposé en cycle master : le parcours in-tercontinental qui permet de suivre le cycle à l’étranger sur 3 continents. Ceci explique peut-être cela : l’EDHEC annonce qu’un quart des diplômés 2008 ont commencé leur carrière à l’étranger.

Ingénieur automobileUne formation sur circuits au Mans

Depuis 2007, l’Institut supérieur des ma-tériaux et mécaniques avancés (ISMANS, école d’ingénieurs) propose un master Conception automobile avancée réservé aux bac +5 titulaires d’un master en science, mécanique, électronique ou ingé-nieurs. Sa spécifi cité : mettre à temps plein les étudiants qui se destinent au monde de la compétition automobile en condi-tions professionnelles, sur des circuits européens, au sein d’une écurie de course (championnats Formule Renault, Le Mans Séries ou Formule 3). Et ce, pour que les in-génieurs puissent acquérir « en accéléré » des compétences autres que techniques, liées à cet environnement particulier : gestion du stress, réactivité, performance, compréhension des notions de qualité/coûts/délais... Même hors circuit, le cadre de travail reste « professionnel » puisque la promo travaille dans des salles aménagées comme des bureaux d’études et d’ingénie-rie pour la partie théorique et calculs (châs-sis, aérodynamique, motorisation, crash, dynamique...) et l’écurie Barazi-Epsilon du Mans pour la recherche appliquée.

Droit et économieDeux langues sinon rien

C’est rare dans le paysage universitaire français, surtout à ce niveau d’étude et en cursus généraliste : l’université Tou-louse 1 Capitole propose trois licences en droit et en économie qui permettent d’acquérir les bases disciplinaires tout en étant immergé dans l’anglais ou l’es-pagnol de ces spécialités. Une moitié des enseignements est dispensée en eff et dans l’une de ces langues selon la licence choisie (droit et langue anglaise,

droit et langue espagnole, économie et langue espagnole). Le but : faire des juris-tes et des économistes parfaitement bilingues qui auront une bonne connaissance de la culture, des institutions et systèmes juridiques et économiques des pays où se parlent ces langues, y compris hors Europe. La formation bilingue est en outre complétée d’une mobilité obligatoire en L3 (Espagne, Équateur, Mexique, Pérou, Colombie, Irlande, Royaume-Uni…). 30 étudiants sont sélectionnées pour chaque promotion, sur dossier et entretien en langue.

Management8 mois en mode projet avec un ingénieur

Depuis 1994, l’ESC Toulouse permet à ses étudiants en dernière année du cursus de s’immerger 6 à 8 mois dans un projet réel d’entreprise avec un étudiant d’une école d’ingénieurs (ISAE, ENSEEIHT, EMAC, INSA, ICAM et ENM). L’originalité de cette option baptisée TEAM (Techno-logy and Management) est de préfi gurer ainsi le futur environnement profession-nel dans lequel évoluent ensemble ingé-nieurs et managers, binômes essentiels à l’entreprise pour se développer en tenant compte des aspects à la fois techniques et commerciaux. Pour le projet, les deux étudiants travaillent ensemble sur la technologie (analyse d’une nouvelle so-lution technique, implantation de nou-velles technologies dans l’entreprise, lancement d’un produit innovant, etc.) et l’aspect gestion/marketing (étude des besoins de nouveaux marchés, analyse concurrentielle, économique et fi nanciè-re, étude et mise en place d’organisation industrielle et commerciale, etc.).

Depuis quelques années, les universités et les écoles supérieures innovent pour propo-ser des pédagogies différentes à leurs étu-diants, axées sur le projet, le terrain et des conditions d’études concrètes en situation. Petit échantillon.

INSA de Lyon

EDHEC Lille, Nice et Paris

Université Toulouse 1Capitole -licence

IngénieursScientifiques et sportifs à Lyon

L’INSA de Lyon fait référence en la matiè-re : depuis 30 ans, l’institut aménage des parcours spécifi ques pour les sportifs de haut niveau, convaincu que l’éducation physique et sportive, obligatoire aussi dans le cursus classique, prépare les futurs ingénieurs « à l’évaluation de l’ef-fort et du risque et au management des groupes et des situations ». Ici, tout est fait pour permettre à près d’une tren-taine de SHN (sportifs de haut niveau) accueillis chaque année, de mener de front leur carrière sportive et la prépa-ration de leur diplôme : programme sur trois ans au lieu de deux, aménagement de l’emploi du temps pour permettre les entraînements en soirée, libérer les lundis matin et vendredis après-midi, cours dans les matières scientifi ques donnés pour le groupe et non en cours magistraux, soutien ou rattrapage pour compenser les absences dues à des sélections ou déplacements... Et la dernière année de master est aménagée en fonction des besoins de chaque sportif et de la spécialité choisie. L’INSA met aussi à disposition des équipements (salle de muscu) et des enseignants d’EPS pour compléter le suivi sportif. Les résultats en compétitions placent l’INSA en tête des grandes écoles les plus sportives de France. Bruno Marie-Rose (athlétisme, sprint), Sébastien Lequeux (natation), François Petit (escalade), Olivier Backes (voile), Jean-Marc Lhermet (rugby) sont passés par là.

ESC Toulouse

Études supérieuresCes fi lières qui forment autrement

www.insa-lyon.fr www.esc-toulouse.fr

www.ismans.fr/post-ingenieur

www.edhec-grande-ecole.com

www.univ-tlse1.fr ; [email protected]

ISMANS – master

12 EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011 EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011 13

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La SFU-Paris, établissement privé d’ensei-gnement supérieur, propose aux bache-liers français qui se destinent aux métiers de la psychothérapie, l’enseignement proposé par la Sigmund Freud University de Vienne avec une spécifi cité notable : la présence d’une clinique ambulatoire qui permet aux étudiants, sous super-vision, d’eff ectuer du suivi psychothéra-peutique auprès du grand public dès la licence. La formation apparaît du coup bien complète, puisque au-delà du pro-gramme d’enseignement qui comporte l’étude des neurosciences, de diff érentes approches de psychothérapie (par exem-ple Freud, Jung et Lacan pour l’approche en psychanalyse), ou encore de diff é-

rents modèles de psychopathologie ainsi que des aspects légaux liés à l’exercice de la profession, les étudiants doivent aussi faire un travail sur eux et peuvent, toujours dans une visée pratique, appro-fondir la pratique ou la méthode de leur choix au sein d’un pôle de recherche. À défaut de diplôme français, la SFU délivre les diplômes autrichiens, le Bakkalaureat (équivalent de la licence européenne) et le Magister (équivalent du master euro-péen) reconnus en Union Européenne.

Les étudiants du mastère spécialisé Stratégie et Management de la Com-munication testent depuis 2009 à la Skema business school à Lille (ex-ESC) une expérience pédagogique originale. Ces futurs responsables ou chargés de communication d’entre-prises, directeurs d’agence, marketing et communication, responsables du développement, de marque, chefs de publicité, de produit... réalisent en eff et une « vraie » campagne de com-munication au côté de futurs créateurs, eux-mêmes étudiants de l’école Sup de Création et futurs créatifs d’agences de conseils en communication. Des grou-pes d’étudiants se constituent en mini agences de conseil en communication pour répondre en deux semaines à une réelle problématique de commu-

nication posée par une entreprise. L’objectif recherché est donner une culture commune à ces deux univers culturels et professionnels complé-mentaires mais souvent irréductibles l’un à l’autre : que les commerciaux soient plus au fait d’idées originales et les créatifs plus soucieux de l’effi cacité commerciale de leurs réponses.

PsychothérapieLivres, cours... et patients à suivre à Paris

CommunicationManagers et créateurs main dans la main

www.faculte-libre-de-droit-lille.fr

Université Catholique de Lille

masters 2 Université de Bretagne-Sud

Licence pro Conduite de Projet

en éco-construction matériaux

DroitPlaidoiries, rédactions d’actes, rendez-vous clients… Le droit, concrètement !

Ceux qui se destinent aux métiers ju-ridiques ne se frottent, la plupart du temps, aux exercices vraiment prati-ques que dans les écoles (magistrature, avocats, notariat...) ou via les stages. À la Faculté libre de Droit, les étudiants de master 2 s’entraînent depuis 2009, en « grandeur nature », à leurs futurs métiers aux côtés de professionnels qui proposent des cas concrets, supervi-sent le travail des étudiants et les éva-luent. Durant une semaine à 10 jours de ce « Droit en action », les futurs ju-ristes d’entreprises traitent des dossiers du quotidien d’une entreprise, en se penchant par exemple sur le droit des réseaux et télécommunications et le droit des instances représentatives du personnel. Les futurs responsables GRH planchent de leur côté sur des problé-matiques telles que le recrutement et le reclassement de salariés et la rédac-tion des contrats de travail, ceux qui se destinent à un établissement de santé s’exercent à la gestion d’évènements ou des réclamations et contentieux et les étudiants du master 2 Professions Juridiques et Judiciaires endossent leur futurs rôles d’avocats et notaires pour des exercices de plaidoiries et d’actes de succession... Une mise en situation ori-ginale dans le cadre d’une fi lière géné-raliste (d’ailleurs précédée par un stage obligatoire en licence) et intéressante pour des étudiants qui seront exposés à des dossiers diffi ciles, techniquement et humainement.

Créée en 1999, la section Musique-Études de l’INSA de Toulouse permet à une soixantaine d’étudiants musiciens de mener de front des études d’ingé-nieur et leur pratique musicale. La sec-tion permet de compléter leur forma-tion instrumentale individuelle dans des établissements d’enseignement spécialisés ou en cours particuliers, par une formation pédagogique spé-cifi que, en plus des cours d’ingénieur, destinée à les ouvrir à de nouveaux univers musicaux : ils ont un chef d’or-chestre professionnel à demeure pour les encadrer, trois studios de répétition sur le campus accessibles 7 jours sur 7, des master classes avec des musiciens professionnels. En outre, ils travaillent et interprètent, y compris en concert, des œuvres avec les musiciens de l’Or-chestre de Chambre de Toulouse, du

Théâtre du Capitole et de l’Orchestre National du Capitole, ils peuvent me-ner à bien des projets personnels tels que l’organisation d’un concert ou l’in-vitation d’un artiste, et ou encore par-ticiper à un atelier de Musique assistée par ordinateur.

La Licence pro « Conduite de Projet en éco-construction et éco-matériaux »

ouverte en 2008 par l’UBS, en partena-riat avec l’École Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, n’a pas pour seul in-térêt celui de répondre à une demande de plus en plus forte en construction de bâtiments économes et producteurs d’énergie. Elle intègre dans sa pédago-gie, en plus de l’acquisition de connais-sances sur l’architecture, les matériaux, énergies, équipements, process, ges-tion, économie de la construction..., des projets de constructions écologiques que doivent élaborer les étudiants dans un parc botanique.

IngénieurIls soignent leur fibre musicale à Toulouse Éco-construction

Les projets passent par le jardin botanique

www.insa-toulouse.fr/fr/formation/ingenieur/SME.html

www.univ-ubs.fr ; www.ecole-nicolas-hulot.org

www.skema-bs.fr/fr/LILLE ; www.supdecreation.org

INSA de Toulouse

Programme grande école

Sigmund Freud University

www.sfu-paris.fr

Skema business school

Mastère Spécialisé « Stratégie et

Management de la communication »

L’industrie graphique se développe considérablement. L’infographie sous toutes ses formes (plurimédia) est maintenant indispensable au monde de la création, de la communication visuelle, du jeu vidéo et du web. L’essor des nouvelles technologies entraîne la multiplication des domaines d’appli-cation et la professionnalisation des métiers du multimédia.

C’est pourquoi IEFM’3d a fait le choix de formations métier en s’appuyant essentiellement sur la pratique, au plus proche des techniques utilisées en en-treprise. Son objectif est de former sur 3 ans des professionnels autonomes dans diff érents domaines de compé-tence tels que : jeu vidéo, animation 3D, multimédia, web, infographie 2D, etc. Des formations validées par un Ba-chelor, diplôme européen.

Situé à Montpellier, ville dont l’ambi-tion est de devenir le 2e pole du jeu vidéo en France, IEFM’3d à mis a profi t cette situation géographique pour de-venir la seule école de jeu vidéo dont les étudiants produisent des jeux mul-tiplateforme (iphone, ipad etc.) pour leur projet de fi n d’études (Bachelor Jeu Vidéo). De même, la section Bache-lor Animation conception 3D s’oriente vers un projet de fi n d’études en sté-réoscopie (fi lm 3D).

MultimédiaUne passerelle active vers le monde du travail

IEFM’3d

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Des métiers pas comme les autresLes experts et le crime

Médiums, les profi lers ? Absolu-ment pas, répond la psychologue et criminologue Sylviane Spitzer, qui a été l’une des premières ana-lystes comportementales, comme on les nomme en France. L’analyse comportementale est en eff et une discipline scientifi que et consiste non pas à avoir des fl ashes prémo-nitoires, mais à analyser des scènes, interroger des victimes, comprendre ce qui s’est passé et dresser un profi l de l’agresseur.

En France, l’une des rares possi-bilités d’exercer ce métier est dans la gendarmerie, qui est dotée d’une Direction des sciences comporte-mentales (DSC) depuis 2009.

La criminologie, une spécialité

Pour ceux qui visent ce service, le concours pour devenir fonctionnaire est incontournable pour entrer dans la gendarmerie avant de postuler ensuite en interne. Deux voies sont possibles. Soit préparer un master 2 (bac +5) en droit pour rentrer par concours de catégorie A en tant que directeur d’enquête, soit décrocher un bac +3 puis un concours de ca-tégorie B pour démarrer comme lieutenant. Ensuite, on rentre dans un Institut de criminologie où la formation dure un à deux ans. Il y

en a peu en France, mais citons au moins ceux des universités de Paris 2 et d’Aix-Marseille 3 (Institut des sciences pénales et de criminologie, ISPEC).

Deuxième voie, un master en psy-chologie clinique ou psychopatho-logie, complété de préférence par une spécialisation en criminologie, criminalistique, victimologie, ou agressologie... Signalons par exem-ple les DU de criminologie à Paris 5 et Paris 2, à Rouen, Toulouse 1 Capi-tole (DU de Criminologie renforcée : psychologie criminelle et profi lage), un DU (après licence) et un DESU de criminologie (après M1) à Paris 8, un DU de victimologie accessible à par-

PARCOURS

De celui qui cherche les indices sur une scène de crime à ceux qui les analysent en laboratoire, en passant par la criminologie, les séries télé exercent un impressionnant attrait sur les métiers de la police scientifi que. Des métiers de plus en plus populaires, mais dont la réa-lité est souvent éloignée de ce qu’en montre le petit écran.

tir du M2 et un DU de sciences crimi-nelles accessible à partir de la licence à Montpellier 1. On trouve par ailleurs des M2 spécialisés à Aix-en-Provence, Pau ou Rennes 2 (psychocriminologie et victimologie). L’ISPEC de Marseille 3 propose aussi un DU en sciences péna-les et criminologie.

Avec l’une de ces formations vous pourrez aussi, selon Sylviane Spitzer, proposer votre expertise en libéral aux entreprises et particuliers. Les particu-liers font appel à des criminologues par exemple pour des dossiers dont ils considèrent qu’ils ont été trop rapi-dement bouclés, voire bâclés. On peut ainsi vous demander de « tracer le pro-fi l de l’agresseur potentiel » et « vérifi er si quelqu’un qui avait le profi l n’a pas été écarté ». Côté entreprises, l’appel à un psy peut se faire pour de l’enquête interne, « cerner les personnalités de chacun quand celle-ci fait face à des problèmes de harcèlement, quand il y a eu une agression, pour comprendre pourquoi cela a pu se passer, etc. ».

Tout cela étant dit, compte tenu du peu d’engouement en France pour ce type d’expert, la recherche est une option plus réaliste, après un doctorat de psychologie clinique ou psychopa-thologie ou de psychiatrie, ou encore de criminologie. À Besançon, Jean-Michel Bessette forme chaque année une vingtaine d’étudiants dans le seul M2 français de criminologie relevant de la sociologie.

Ceux qui font ensuite de la recher-che travaillent aussi bien sur les violen-ces domestiques que la délinquance fi nancière, la prison dans la prison, les erreurs judiciaires... Outre ensuite en-seigner en université, ces travaux ont un intérêt pour les gens de terrain. Les diplômés pourront aussi postuler pour des associations d’aides aux victimes

ou participer à la conception et/ou au pilotage d’actions dans le cadre de la Politique de la Ville, au sein de collec-tivités locales.

Du préleveur d’indices sur scène de crime au « rat » de laboratoireCeux qui rêvent d’un job d’expert devront de leur côté intégrer la PTS (police technique et scientifi que) : c’est elle qui emploie les personnels qui relèvent les indices sur les scènes de crimes et de délits et ceux qui font les analyses en laboratoires. Ici, les concours, de la catégorie C à A, sont incontournables. Au premier niveau, l’agent spécialisé (ASPTS, niveau minimum CAP) sera généralement aff ecté en service d’identité judiciaire

pour gérer les scènes d’infraction (fi xer le lieu avec des plans et des photos, rechercher traces et indices, faire des prélèvements buccaux...) mais aussi en laboratoire. Au-dessus se trouvent le technicien (catégo-rie B avec un bac +2 voire licence) et l’ingénieur scientifi que (catégorie A avec au minimum un M2). Pour ce dernier, le concours est « sur titres et travaux ». Traduction : les candi-dats doivent consulter les fi ches de postes ouverts par le ministère de l’Intérieur, déposer un dossier et, s’ils sont retenus, exposer devant un jury. Les ingénieurs sont majoritairement en labos, tandis que les techniciens se partagent entre labos et services d’identité judiciaire.

Votre cursus avant concours est déterminant, parce qu’ « en France,

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PARCOURS

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ensuite, on ne forme pas au domaine scientifi que mais seulement à l’acti-vité de policier », précise Mercedes Guillerd, ingénieure principale, « ex-perte » depuis 25 ans en physico-chi-mie à l’INPS*. Vous postulez donc sur les diff érentes sections en fonction de votre background universitaire.

Outre les cursus biologie, physi-que, et chimie, les profi ls informati-que et électronique sont aussi atten-dus pour travailler à l’INPS ou dans les services régionaux de l’informati-que et des traces technologiques, où ils dissèquent ordinateurs, mobiles et autres gadgets électroniques en vue de chercher indices et preuves.

Sachez enfi n que si certaines fi liè-res ouvrent à de multiples domaines, d’autres ne servent que dans un seul. La physique, la chimie ou encore la toxicologie mènent aussi bien aux

sections analytiques de stupéfi ants que de toxicologie, de physico-chi-mie ou d’incendies-explosions, alors que la génétique (donc biologie) n’ouvre que la porte du secteur ad hoc tout comme l’informatique.

En France, les experts ne mènent pas d’enquêtesAttention à la confusion induite ici par les séries : l’expert appartient au corps des personnels du ministère de l’Intérieur mais n’est pas offi cier de police judiciaire ! Vous ne mè-nerez pas d’enquête ni d’interroga-toire entre deux analyses d’indices, et serez encore moins amenés à porter d’arme, comme le souligne Mercedes Guillerd. « En France, tout est compartimenté. L’offi cier

de police judiciaire mène l’enquête et arrête les suspects. C’est lui qui appelle le service des préleveurs qui recueillent les éléments sur les scènes et qui met ses derniers sous scellés. Ensuite, est faite la demande avec réquisition pour que les scien-tifi ques fassent le travail d’analyse. » Identifi ez donc bien avant ce que vous avez envie de faire.

Sachez enfi n qu’il y a peu de dé-bouchés même si les eff ectifs ont gonfl é parce que depuis « 5 ou 6 ans, le ministère demande l’usage de l’outil analytique pour tout délit, alors qu’avant il était requis unique-ment pour des faits graves, homi-cides et viols », explique Mercedes Guillerd. Actuellement, ils sont 700 agents, techniciens et ingénieurs scientifi ques répartis dans les 6 la-boratoires INPS du territoire, deux

Mal dans sa tête, s’abstenirVotre génération a été élevée aux fi lms d’horreur et aux jeux vidéo sanglants, mais n’oubliez pas « que les vraies scènes de crime ou les photos qui les présentent n’ont plus rien à voir avec la fi ction. C’est horrible ». Et même depuis un laboratoire, confi rme Mercedes Guillerd, on voit passer des dossiers « très diffi ciles à supporter, tels ceux concernant des abus sexuels sur des enfants ».

Du coup, n’en déplaise aux héros des séries rongés par des désirs de vengeance ou de revanche sur de douloureux passés, mieux vaut être « équilibré » et « avoir règlé tous ses problèmes », note la psychologue. « Pour ne pas se projeter, être capable de mettre de la distance et rester neutre, même si cela s’apprend aussi sur le terrain ». Sachez d’ailleurs que les concours de la PTS sont complétés de tests psychotechniques.

Autres qualités indispensables, être « méthodique, rigoureux et propre ». « Si l’indice n’est pas prélevé à l’instant T, le lendemain il n’y sera plus », explique Mercedes Guillerd. D’où la nécessité d’eff ectuer « un vrai travail de fourmi » tout en veillant à ne pas éternuer ou encore crachoter, bref à ne pas contaminer les indices si l’on veut que le travail en labo soit bien fait et bien fi able.

à Paris, les autres étant à Lille, Lyon, Marseille et Toulouse, contre 650 l’an passé. Il y a un peu plus de places sur le « terrain » chez les préleveurs d’indices qui, il y a encore deux ou trois ans, étaient déjà 1200 ou 1300. Cette année, pour l’instant, un seul concours a été ouvert pour des techniciens (16 places au concours externe, autant en interne).

Des débouchés peu nombreux

Mais pour les très motivés, « rien n’empêche de rentrer par un concours de catégorie C et de présen-ter ensuite en interne les concours », conseille Mercedes Guillerd. Pas plus de postes à la clé, mais cela permet au moins de se frotter progressive-ment à la réalité du terrain. De toute façon, confi rme Isabelle Curé, la po-lice a au moins cette avantage, elle permet « d’évoluer et de changer de métier en cours de carrière par la

voie des concours internes ».Côté profi lers, les places sont en-

core plus chères. Actuellement ils seraient 4 binômes à la DSC de la gendarmerie nationale, soit 8 per-sonnes. Sachez aussi que, parce que ces fonctions relèvent de la sécurité intérieure, il faut la nationalité du pays pour exercer. Pas de plans sur la comète donc, en imaginant que vous pourrez exporter votre exper-tise par exemple aux États-Unis où ces métiers sont plus « en vogue ». Dommage, quand on sait que d’autres pays ont étendu ces tech-niques de profi lage à d’autres do-maines : aux incendies criminels ou encore, comme c’est le cas en Suisse, aux cambriolages. Dans tous les cas, conseille Sylviane Spitzer, « fi nissez absolument votre cursus pour pou-voir trouver autre chose ».

Camille Pons

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Amelle Chahbi et Noom font rire le public du Théâtre le Temple à Paris, depuis un peu plus d’un an, avec la pièce Amour sur place ou à emporter. Ils abordent le quotidien d’un couple mixte avec un regard contemporain, le tout avec beaucoup d’humour et de légèreté.

Vous abordez des sujets variés : la religion, le racisme, et même l’ex-cision. Est-ce qu’il y a des sujets que vous vous interdisez ?Amelle : Non, on ne s’interdit rien du tout. On écrit des choses qui nous font marrer et on les partage avec les autres. On essaie de ne pas être mé-chant pour rien. On se vanne très fort mais c’est une surenchère de vannes qui devient en fait ridicule.

Noom : On n’a pas voulu se censurer car dans la vie d’un couple, il arrive un moment où ces questions-là, on se les pose. On voulait que tout le monde puisse s’y retrouver. Une vie est faite de blanc et de noir, donc il fallait que ça se ressente aussi dans la pièce.

Noom : « Je suis un cancre chanceux »Noom joue le personnage d’un mec dragueur, radin et infi dèle. Amelle celui d’une fi lle jalouse, possessive et colérique. Quel dé-faut retrouve-t-on chez vous ?Amelle : Je peux être jalouse mais je ne fouille pas dans le portable… Beaucoup plus jeune, peut-être que je l’étais mais maintenant, si on me trom-pe et que je le sais, je dis « salut ! ».Noom : Je ne suis pas radin, fi lou, on l’est tous un peu. Dragueur, tu l’es quand tu es célibataire et une fois que tu grandis et que tu as trouvé quelqu’un, tu ne dragues plus. Mais dans cette pièce, il y a plein de trucs

qu’on a pris de notre vie perso pour les montrer, à l’excès.

La comédie se joue depuis pas mal de temps déjà… Vous n’avez pas peur de vous lasser, de voir votre motivation en prendre un coup ?Amelle : Non, car il y a des étapes. Avant, on était dans une petite salle du théâtre, et maintenant on est dans la grande. Ce sont des petits challen-ges qui nous tiennent tout le temps en haleine. Et chaque soir est diff érent, tu n’es jamais dans la lassitude ou dans l’ennui… Une fois, une meuf dans le public s’est levée parce qu’elle était en embrouille avec son keum !Noom : Tous les soirs, c’est diff érent : les gens ne rigolent pas au même mo-ment par exemple. Et quand les gens rient, tu es heureux à chaque fois. Tu ne te lasses pas de t’amuser.

Vos deux personnages se rencon-trent sur Facebook. Est-ce que chacun de votre côté, vous avez déjà fait ce type de rencontres ?

CLASSE PEOPLE

Amelle : Non, jamais. Sur Facebook, j’ai presque 5 000 amis. Je ne peux pas commencer à parler avec quelqu’un, même si je vois une belle photo. D’autres le font mais ils en ont entre 20 et 50, c’est une vraie chaîne d’amis. Moi, je ne connais personne en fait, c’est délicat… Et je ne suis pas libre en plus !Noom : Non, mais des fi lles me dra-guent cash sur Facebook, ça se fait. C’est pour ça que tu peux connaître le statut de tes amis : en couple, céliba-taire, compliqué… L’ordinateur est un moyen d’enlever la timidité des gens, tu n’as pas à aff ronter la gêne et le si-lence des face-à-face.

Le printemps, c’est là où se lance sérieusement dans les révisions du bac. Comment ça s’est passé pour vous ?Amelle : Je savais déjà exactement ce que je voulais faire, donc je ne m’attar-dais pas non plus... Le seul deal avec mes parents, c’était « OK, tu veux faire une école de théâtre mais passe ton bac ». Les révisions, c’était très pépère, j’ai eu mon bac au rattrapage, paf paf, tranquillou (rires). Mon but, c’était d’aller m’inscrire tout de suite après dans une bonne école de théâtre. Là, je suis restée trois ans.Noom : Moi, je suis un cancre chan-ceux. Mauvais élève à l’école mais la dernière semaine, j’ai bossé à fond. J’ai comblé mes 21 points manquants au rattrapage, et voilà. J’en ai surpris plus d’un, le proviseur ou encore mon pro-fesseur principal !

« Y a pas de secret, il faut “tafer” »

Quels sont vos futurs projets res-pectifs ?

Amelle : Là, on va adapter la pièce au cinéma. C’est en projet, je pense que ça va se faire… Il y a aussi plein de réalisateurs qui viennent et qui me proposent des rôles, je ferai des essais cet été. Et tous les lundis, je suis avec Arthur sur Comédie !, où je joue le per-sonnage de Julien.Noom : Concernant la pièce, on es-père faire une belle tournée… Et il y a mon spectacle solo que j’ai écrit, j’ai déjà ma ligne directrice mais j’attends pour en parler, les lecteurs pourraient se lancer dans le stand up et me pi-quer l’idée ! Je passe des castings, je ne cache pas qu’on me propose souvent des rôles de délinquants, de voyous, de « rastaman », mais bon on espère que ça changera un peu ! Car qui dit rasta, ne dit pas forcément drogué ! (rires) Et je travaille avec Amelle chez Arthur, j’écris des chroniques…

Un petit mot à nos lecteurs pour fi nir ?Amelle : Même dans notre boulot, on n’arrive à rien sans travail. Des fois, j’ai dix pages de vannes et une seule va être marrante pour le public. Aller au collège, au lycée puis à la fac, ça t’apprend à gérer la masse de travail... Y a pas de secret, il faut « tafer » et on y arrive, avec ou sans talent. Un esprit médio-cre qui s’applique va tou-jours plus loin qu’un esprit sublime qui ne s’applique pas.Noom : Les gars, déconnez pas avec les études, la vie, c’est dur ! Blaguez pas, il n’y a rien de plus im-

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Amelle et NoomDes vannes sinon rien !

portant que les études, il faut avoir de bons diplômes, trouver un travail et être heureux et s’amuser… dans le respect bien sûr !

Propos recueillis par Nadia Bijarch

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TweetDeckTweetDeckLe réseau des réseaux sociaux

TECHNOS Par Nadia Bijarch

L’utilisateur peut non seulement twit-ter plus de texte, mais aussi voir les tweets publiés et dépassant la fameu-se limite, directement sur TweetDeck. Pour ceux qui n’ont pas accès à ce service, une version réduite du tweet comprenant un lien vers cette page, est postée sur Twitter. En gros, tout le monde y trouve son compte !

Nadia Bijarch

Une fois installé (sur Windows, Linux ou Mac OS), le logiciel TweetDeck rend possible la synchronisation de l’ensem-ble des comptes de l’utilisateur sur les principaux réseaux sociaux, comme Twitter, Facebook et MySpace. Plus besoin de multiplier les connections à ses diff érentes comptes. Choix des couleurs, du format, possibilité d’or-donner l’information en colonnes… Tout est fait sur TweetDeck pour ren-dre la navigation attractive. Mais petit bémol pour les allergiques à l’anglais, l’interface n’est disponible que dans la langue de Shakespeare.

Simplifier la vie du twitto

Comme son nom l’indique, TweetDeck a été conçu à la base pour faciliter la publication sur Twitter. Le twitto (l’uti-lisateur) ayant plusieurs comptes sur ce réseau peut s’y connecter en même temps : les tweets s’affi chent sur le tableau TweetDeck, triés par compte. Sans oublier que la veille sur Twitter est simplifi ée par les colonnes : suivre un compte sans avoir à le faire offi ciel-lement, mettre en place une recherche par mots-clés… Et en janvier dernier, a été lancé le service Deck.ly qui met fi n à la limitation à 140 caractères et à la frustration qui peut l’accompagner.

Crystal FighterStar of Love [folktronic]

Appellation d’origine contrôlée Pays Basque® pour ce quintet folktronique déjanté. La recette : un mélange d’électro/techno à des instruments traditionnels basques. Quelques morceaux sont plus diffi ciles à digérer que d’autres, mais tous proposent une aventure musicale diff érente, du psyché à la sèche en passant par des gros riff s ou des chœurs. Beaucoup les comparent à MGMT, en mieux !

We Are Enfant Terrible,Explicit Pictures [foutraque]

Électro ? Rock indé ? Punk ? Pop ? Un peu tout ça à la fois. Ce trio lillois génialement barré a biberonné au rythme de la mode, de la musique et des jeux vidéo. Résultat : une rencontre féconde entre un rock

dépouillé assez froid et… une Game Boy. On adore.

LCD Soundsystem, The London Sessions [indé]

L’énorme titre All my friends est à lui seul une bonne raison de se mettre entre les oreilles cette set list de titres enregistrés au cours d’une journée de juin 2010 à Londres, dans des conditions de live. C’est aussi l’occase de redécouvrir les classiques d’un groupe majeur de la scène électro-pop (Daft Punk Is Playing At My House, Drunk Girls, Yr City Is A Sucker),

Sergent Garcia, Una y otra vez [salsamuffi n]

Cinq ans que les afi cionados attendaient un nouvel opus de ces métisseurs du rock et des rythmes du sud. Cette fois-ci, le groupe a pris la direction de la Colombie,

épicentre de la création musicale sud-américaine. À l’arrivée, un album chaud et cuivré dans une veine altermondialiste qui agace ou qui fl atte, c’est selon.

I’m from Barcelona, Forever Today [pop indé]

Un groupe choral au sens total : une trentaine de membres se disputent les micros et les instruments pour faire vivre des mélodies fraîches et entêtantes. Avec plein de « la-la-la » et de trompettes à l’intérieur. Excellent 3e album de nos amis suédois. Pour se faire une idée : Charlie Parker, Get In Line.

Cascadeur, The Human Octopus (Casablanca/Mercury) [bôôôô]

Écoutez juste le single Walker. Et découvrez les autres titres de leur premier mini-album. Si ça ne vous touche pas, c’est que vous avez un cœur de pierre.

cultureROCKROCK

Filet garni

By Fab

On ne fait pas dans la dentelle ce mois-ci : Épicure a rempli le panier, quitte à se faire une indigestion de sons. Entrée, plat, dessert, kawa, pousse-kawa, tout y est. À vous de voir dans quel ordre vous servez les plats.

Sympa de pouvoir se connecter à ses comptes Twitter, MySpace, Facebook, Fours-quare ou encore Google Buzz. Mais pouvoir le faire sur une seule et même inter-face, c’est encore mieux. Grâce au logiciel Tweetdeck, c’est aujourd’hui possible.

Et sur mobile, qu’est-ce que ça donne ?« Concernant les avantages de TweetDeck sur mobile, c’est simple. Je possède un mobile Android et j’ai déjà eu l’occasion de tester 5 applications Twitter diff érentes. De toutes, c’est TweetDeck qui a gardé ma préférence. Je n’ai jamais connu de bug ou autres dysfonctionnement. Le système de colonnes s’adapte très bien aux mobiles, je dirai même que c’est un plus par rapport aux autres applications. Ça permet une utilisation plus rapide, inutile de naviguer entre plusieurs onglets diff érents, un simple glissement de doigts sur l’écran permet de naviguer entre les mentions, les Direct Message, sa timeline, etc. » explique Gershôn, un jeune utilisateur.

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Sur le web :www.tweetdeck.com

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ciné

ma

ture fantastique du conte des frères Grimm (instant culture : le conte fut aussi rapporté par Charles Per-rault en France). Ici, il est question de loups-garous qui terrorisent un village. Le rapport ? C’est assez fl ou pour l’instant, mais vu que Gary Oldman et la sublime Amanda Sey-fried (Jennifer’s Body, Mamma Mia) font partie du casting, on a envie d’y croire dur comme fer. Espérons que cela suffi se...

ThorSi j’avais un marteau, de Kenneth Branagh, avec Chris Hemsworth, Natalie Portman...

Il a un marteau, contrôle la foudre et règne sur le royaume d’Asgard... Il s’agit bien sûr de Thor, le dieu du Tonnerre, personnage de la my-thologie scandinave et héros Mar-vel à ses heures. Un héros victime d’un terrible coup du sort, quand son père furax décide de l’expédier manu militari sur Terre, privé de ses pouvoirs. Dans sa malchance, le pauvre homme trouvera néanmoins l’amour dans les bras de la belle Na-

talie Portman (décidément omnipré-sente sur les écrans en 2011, après Black Swan, Sex Friends et avant Your Highness et Hescher).Ceci dit, Thor a quand même son lot de problèmes, car sans ses pouvoirs, ça va être coton de défendre les humains contre les gros méchants. Surtout quand on a un frère complè-tement astiqué du bulbe, qui s’est mis en tête de réduire les eff ectifs de la famille. Cette nouvelle adaptation Marvel précède le grand projet The Avenger, qui verra toute l’écurie imaginée par Stan Lee se côtoyer au sein d’un seul

Le Chaperon RougeCompte de faits, de Cathe-rine Hardwicke, avec Amanda Seyfried, Lukas Haas...

Une jeune fi lle décide d’aller rendre visite à sa grand-mère, mais une fois sur place, elle se rend compte que l’ancêtre s’est fait dessouder par un loup qui a enfi lé les vêtements de cette dernière. Oubliez tout ça et plongez-vous dans le nouveau fi lm de la réalisa-trice de Twilight qui livre une relec-

À côté de deux classiques de la littérature adaptéssur grand écran, la comédie est également à l’ordre du jour

ce mois-ci avec le nouveau délire des Frères Farrelly et celui du déjanté Edgar Wright avec son illustration

de la BD culte Scott Pilgrim.

cinéma& DVD

CULTURE & LOISIRS par Gil’Ozzy

DVD

et même fi lm et annonce une mo-nopolisation en règle des justiciers en collants au cinéma. L’enjeu est de taille pour les pères fondateurs de Spiderman and Co !

B.A.T. (Bon à tirer)

Adultères sous contrôle, de Bobby et Peter Farrelly, avec Owen Wilson, Jason Sudeikis...

Les frères Farrelly semblent reve-nir à la grosse comédie potache et vulgaire après le succès du très bon Femmes de ses rêves avec Ben Stiller. Cette fois-ci, les frangins mettent en scène Owen Wilson, dans un fi lm qui voit deux femmes off rir à leur mari le droit de fauter avec la personne de leur choix. Un pitch haut en couleurs propice aux pires déviances comi-ques. Des déviances qui ont assuré aux Farrelly une réputation d’arti-sans trash grâce aux scène cultes de Dumb & Dumber et Mary à tout prix (sans parler de Fou d’Irène) et qui devraient ici squatter un spec-tacle outrancier riche en situations scabreuses à souhait, résolument

situées au-dessous de la ceinture.

Scott PilgrimGameplay de Edgar Wright, avec Michael Cera, Mary Eliza-beth Winstead...

Après avoir off ert au cinéma de genre anglais deux pépites à l’insolence jubila-toire (Shaun of the dead et Hot Fuzz), Ed-gar Wright s’attaque à l’adaptation d’un comic culte. Scott Pilgrim suit les tribula-tions d’un jeune homme un peu gauche aux prises avec les ex-petits amis de sa nana qu’il devra aff ronter pour pouvoir vivre pleinement son amour. Curiosité que l’on pourrait situer au carrefour du jeu vidéo et du cinéma de genre, Scott Pilgrim est d’une inventivité visuelle incroyable et confi rme le talent d’un cinéaste résolument en marge du

système. Ici, l’action côtoie la comédie (romantique) pour un voyage dans un univers fl ashy, tourné vers la culture bis des années 90. Les fans de musique s’y retrouveront également, grâce à une BO électrique illustrant à merveille les bour-re-pifs mis en image par un artisan porté sur le fun décomplexé.

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Note :

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bouquins& BD

EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011 27

par Boulimik

GUIDE PRATIQUE DES SITUATIONS PAS PRATIQUESComment ne plus jamais être coincé le matin dans les embouteillages quand on est un panda ? Comment choisir la bonne formule de politesse pour clôturer une lettre de rançon à envoyer au ministre des Aff aires étrangères du Paraguay dont on vient de kidnapper la fi lle unique ? Comment convaincre les Petits chanteurs à la croix de bois de se lancer dans une carrière dans le gangsta rap hardcore ? 20e, 36e ou 112e degré ? Peut-être au-delà ! Les réponses sont aussi absurdes que les questions, mais on s’amuse beaucoup !

Jean-Baptiste de Clerfayt, Chifl et et Cie, 128 pages, 10 euros.

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66 – T1 La PrisonnièreDeux villes. 66 ados séquestrés. Deux héros pris au piège. Des personnages terrifi ants, une population exterminée, un virus foudroyant. Mais aussi des alliés, des ennemis, des lieux étranges et surtout, des souvenirs qui s’eff acent, des visages qui, sans chan-ger, deviennent soudainement étrangers, comme si deux réalités parallèles s’aff ron-taient. Au terme d’une montée en puissance bien maîtrisée, ce récit présenté comme une chronique authentique plonge le lecteur dans une machination tentaculaire et diabolique. Le coup de cœur de la rédaction.

Michel J. Lévesque, Hugo et Cie, 374 pages, 14,95 euros.

PromiseCassia, 17 ans, vit dans une société prétendument idéale qui dicte tout : les distrac-tions, le travail, la nourriture, les vêtements… Même la mort est programmée. Mais surtout, les Offi ciels organisent les mariages selon des critères de compatibilité idéale. Aussi, quand Cassia apprend qu’elle est promise à son meilleur ami, tout semble par-fait. Mais étrangement, c’est le visage d’un autre qui apparaît sur le fi chier numérique consacré à son Promis, avant que l’écran ne s’obscurcisse… Une erreur, lui dit-on… Intriguée, Cassia cherche à mieux connaître ce garçon au passé mystérieux… dont elle tombe amoureuse, avant de se confi er à son meilleur ami, qui lui apprend qu’il aime une de leurs voisines. Peu à peu, l’image de la société parfaite s’eff rite aux yeux du groupe d’adolescents… La rébellion n’est pas loin. Le premier tome de cette trilogie futuriste est aussi dynamique qu’envoûtant.

Ally Condie, Gallimard Jeunesse, 432 pages, 18,50 euros

InterfaceL’interface sait toujours exactement de quoi on a envie – parfois même avant qu’on le sache soi-même. Comme celle de tout être humain, la vie de Titus est en perma-nence conditionnée par cet émetteur implanté dans son cerveau dès sa naissance. Jusqu’au jour où il rencontre Violet, incroyablement belle mais surtout étonnamment libre, diff érente. Capable de penser par elle-même et au risque de perdre la vie, elle veut résister à ce pouvoir qui contrôle les agissements et les désirs des hommes. Mais

Mixim 11Imaginez trois lycéens, sans point commun appa-rent, sinon leur incapacité à sa trouver une copine. Ça vous parle, non ? Les choses se compliquent le jour où ils rencontrent une étrange fi lle qui leur apprend qu’ils viennent d’une planète ra-vagée par la guerre : Polaris. Or, l’un des trois garçons se trouve être le descendant de la famille royale de ce monde. Pour le protéger, il a été en-voyé sur Terre accompagné des deux autres garçons. Les trois souff rent d’un sortilège afi n qu’aucune fi lle ne s’intéresse à eux. Et pour cause : seules 12 demoiselles, incarnant les 12 constellations du zodiaque, pourront prétendre être leur compagne. Il ne reste plus qu’à les trouver. Magie, mystères, mondes parallèles, un peu de romance, mais surtout beaucoup d’humour. Mixim 11 débute comme un shônen romancé du type Love Hina, puis évolue très rapidement en shô-nen d’aventure et de combats.

Nobuyu Anzai, Glénat Manga, 160 pages, 6,90 euros.

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bientôt l’interface de Violet se dérègle, Titus va devoir aff ronter une vérité à laquelle rien ne l’a préparé… Suivant les pas de Huxley ou Orwell, M. T. Anderson donne une vision du futur où la technologie n’a pas seulement infi ltré les recoins intimes des individus, mais les a aussi pro-grammés pour qu’ils lui en soient reconnaissants… Un puissant roman d’anticipation entre humour noir et émotion.

M.T. Anderson, Gallimard, format poche, 306 pages, 6 euros.

L’homme de l’ombreVoici enfi n en format poche le roman qui a inspiré le fi lm Ghostwriter, réalisé par Polanski (2010). Le pitch (pour causer hype) : un écrivain est engagé pour rédiger les mémoires du Premier ministre britannique resté le plus longtemps en exercice de ces cinquante dernières années. Mais à peine mis au travail, l’écrivain de l’ombre découvre des secrets explosifs que l’homme d’État n’a guère l’intention de révéler. Un thriller signé par l’auteur de la vertigineuse uchronie Fatherland.

Robert Harris, Pocket, 380 pages, 6,90 euros.

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À suivreNoobTome 3 Un jour je serai niveau 100

Fournier & Cardonna, Soleil, 9,95 euros

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Killzone 3Guerilla/Sony Computer Entertainment – Autour de 60 euros.

Test Drive / Unlimited 2[PS 3 – Xbox 360 – PC] Atari/Eden Games – Environ 40 euros.

Du grand spectacle, un ryth-me soutenu, un graphisme époustoufl ant et un système de jeu irréprochable. Que voulez-vous de plus ? C’est Call of Duty qui prend un coup de vieux, puisque la compa-raison est inévitable. Vous aimez les voyages ? Des ruines d’une forteresse aux jungles hosti-

les à une station spatiale en passant par les montages enneigées, vous fi nirez l’aventure par une séquence hallucinante qui rappelle l’assaut des Rebelles sur l’Étoile noire. C’est énorme. Tout simplement.

Le moindre des plaisirs n’est pas de pouvoir prendre en main de nombreux engins et matériels, dont un jetpack, un vaisseau spatial ou encore un exo-squelette, sans parler des grosses machines à dézinguer sur plate-forme pour faire du tir aux gros pigeons. Le souci : hypocritement vendu comme interdit au moins de 18 ans (qui va l’acheter alors ?), le jeu est, il faut le reconnaître, ultra-violent. Maintenant, la guerre, simulée ou non, ne se fait pas en prenant le thé.

Des maps gigantesques bor-dées de fl ots azurés. Hein ? Non, je veux dire, les cartes sont hyper-grandes et il y a plein de jolie fl otte autour.Gagner des courses, c’est bien, mais progresser, c’est mieux. Pour ce faire, les cartes (gigantesques, donc) regor-gent de points clés qu’il faudra cheker pour avancer : concessionnaires, clini-

ques de chirurgie esthétique (vous évoluez à Ibiza et Hawaï dans un monde clinquant où le paraître est primordial), boutiques de vêtements, centres de lavage auto, agences immobilières… tout cela par le biais de quatre compéten-ces (Compétition, Découverte, Collection, Social) qui vous permettront d’aug-menter progressivement votre niveau global. Impossible de se la jouer exclusif, il faudra toucher à tout pour avancer.

Mais l’agrément principal du jeu réside évidemment dans le multijoueurs, no-tamment en relevant des défi s lancés par d’autres joueurs.

PS 3

JEUX VIDÉO

Xbox360 PCPS 3

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disponibleen librairieset grandessurfaces

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RVL : DES ACTUS, UN MÉDIARVL : DES ACTUS, UN MÉDIA

En eff et, les candidats au CSE des grands syndicats lycéens ont pu présenter leurs projets lors de leurs congrès respectifs.

Après avoir suivi le 9e Congrès des Élus organisé par l’UNL les 29 et 30 janvier derniers, ainsi que celui de la FIDL, le premier média lycéen fran-çais, Radio VL, était aussi présent à la convergence de l’UNI, les 19 et 20 mars, à Boulogne – vidéos sur www.youtube/rvltv.com .

Le parrain de Radio VL, Stéphane Hessel, s’est félicité de la présence de Radio VL dans ces rassemblements favorisant la démocratie lycéenne.

Des places à gagner

Côté actualités musicales, Hits Radio VL, le site de toutes les actualités mu-sicales quatre mois avant leur sortie, vous a fait découvrir en exclusivité une preview du titre Ready 2 Go de Martin Solveig & Kele, mais a aussi ajouté des titres de tous genres, al-lant du rap de 50 Cent à des sons bien plus électro-house comme Lady Gaga, en passant par Throw It All Away de Charlie Winston.

Mais Radio VL ne s’arrête pas là. En eff et, elle vient de signer un contrat avec la société Derrière Les Planches,

spécialisée dans le management, l’édition et la production d’artistes tels que Vanessa Paradis, M, Oxmo Pushino et dernièrement Leina Rena ainsi que Joséphine dont RVL est par-tenaire du spectacle. Plus d’infos et des places à gagner sur Radiovl.fr.

Elsa Segalen & Baptiste Berard RVL

Après les élections cantonales, au tour des élections au Conseil supérieur de l’éducation (CSE) ! Les élus à la vie lycéenne ont à choisir trois d’entre eux pour représenter les lycéens avant le 8 avril. Toutes les listes ont été envoyées et chacun devrait avoir en sa possession le matériel de vote nécessaire. N’oubliez pas de voter !

Nous retrouver • www.radiovl.fr • www.hits.radiovl.fr• http://www.facebook.com/RadioVL

Le coin Radiovie lycéennevie lycéenne

EPICURE Vivre au lycée / numéro 43 / avril 2011 31

Pratiquer le Pencak Silat, c’est ap-prendre à connaître et à exploiter les capacités de son corps, dans le but de se défendre. L’idée est de se protéger des agressions physiques mais aussi psychologiques. Car en apprenant à maîtriser son corps, le Pesilat (personne pratiquant ce sport) contrôle mieux sa peur et gère mieux son stress. Résultat : il gagne en sérénité.

Une véritable philosophie

Beauté des gestes, richesse de ses techniques d’autodéfense avec ou sans armes, bien-être du corps et de l’esprit… Le Pencak Silat n’est pas qu’un art martial, c’est aussi une philosophie de vie qui met l’accent sur le respect de l’homme et de la nature. Cette discipline qui cherche à entretenir les formes physique et mentale du Pesilat assure le déve-loppement de ses réflexes et de sa confiance en soi.

Entre art, autodéfense et spiritualité

Fauchages, immobilisations au sol, luxations, frappes… Pour maîtriser

les enchaînements techniques, le Pesilat apprend des gestes prééta-blis. Cette gestuelle qui se veut sou-ple et esthétique donne une dimen-sion artistique à ce sport. Quant à l’aspect défensif, il s’agit des techni-ques de frappe et de réception des coups de l’adversaire (pied-poing, clés, balayages, acrobaties…) qui se construisent autour de la rapidité et de la puissance. Côté spiritualité, le Pencak Silat favorise le courage, la discipline et la loyauté. Les tech-niques de combat se font à mains nues, mais peuvent passer aussi par le maniement d’armes blanches. Bien sûr, les armes sont réservées aux Pesilat ayant les plus hauts ni-veaux de pratique.

Nadia Bijarch

SPORT

Le Pencak SilatLe Pencak SilatUn art martial à l’indonésienneTout droit venu d’Indonésie, le Pencak Silat est un art martial encore peu connu en France. Il se veut avant tout un sport d’autodéfense et porteur d’une philosophie. La promesse d’un équilibre entre le corps et l’esprit.

Heger, Pesilat depuis 3 ans« Sur le plan physique, ce sport m’apporte beaucoup de bleus et des courbatures (rires) ! Plus sérieusement, je crois que c’est nécessaire de connaître son seuil de tolérance à la douleur. Le corps a vite mal mais le mental peut repousser constamment les limites... Je trouve ça primordial, même si on me prend pour une folle quand je le dis. Ensuite, humainement, je connais certains Pesilat depuis toute petite... Donc forcément, l’ambiance famille est là et c’est vraiment agréable. On se tape dessus avec beaucoup d’amour au fi nal (rires) ! »

Sur le web :www.pencak-silat.net

(Association France

Pencak Silat)

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