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TOUT L’IMMOBILIER • N O 520 • 16 NOVEMBRE 2009 www.alp-rail.net Budget: Genève décroche le jackpot La Confédération prend à sa charge 837 millions sur un total de 1479 millions. Résultat, Genève ne paiera que 642 millions pour le CEVA. Avec 105 millions le km, le coût du CEVA est inférieur à d’autres infrastructures, comme la ligne transversale de Zurich (DML, en construction) devisée à 2031 millions, soit 211 millions le km. • CEVA: un choix capital pour Genève et sa région Luc Barthassat évoque la chute du Mur de Genève Bouchons interminables, pénurie de logement, prisons surpeuplées, sentiment d’insécurité en hausse, montée analogue de la fièvre populiste... Genève, la bonne petite ville de Calvin, connaît une crise de croissance exceptionnelle. Malgré une population en augmentation constante, des milliers d’emplois créés depuis 1945 et le développement de la région franco- valdo-genevoise, notre Cité, en véritable Peter Pan, n’a pas voulu grandir, préférant les demi-solutions et le pinaillement infini aux choix courageux et nécessaires en matière d’urbanisme et, surtout, de transports. Les Genevois profitent d’une prospérité exceptionnelle sans vouloir en assumer les conséquences et les coûts. Ce temps est révolu. La votation du 29 novembre sur le CEVA sonne le glas de l’hypocrisie. Deux voies se tracent qui annoncent des destins fort différents. G enève peut redevenir ce qu’elle était au XVIII e siècle, la petite ville austère qui a fait fuir Jean-Jacques Rousseau, bourgade provinciale ignorant les vertiges de la prospérité ainsi que la responsabilité terrible de la préserver. Le 29 novembre, le peuple refuse la création d’un RER régio- nal. 30 ans passent avant qu’un projet viable puisse être voté, vraisemblablement le même qu’actuellement, hormis que Berne, dégoûtée, s’abstient de le financer. «Il est obsolète!», clame un comité formé pour l’occasion. Pensez donc. Il a été décidé en 2010, il y a si longtemps... On refuse à nou- veau. Genève périclite. Après le temps des choix, voici venu celui des conséquences. Les bouchons paralysant les transports pour de bon, le logement stagnant, la main- d’œuvre frontalière devenant moins mobile, le canton ne peut plus satisfaire ses entre- prises en désir de croissance. Ces dernières délocalisent leur activité vers des villes plus ambitieuses: Lausanne et son metro; Zurich, sa gare souterraine, ses lignes immenses de S-Bahn; Bâle et son réseau RER transfrontalier... Les organisa- tions internationales doivent faire de même, ne pouvant se permettre, pour leur image, de rester dans une cité repliée, sclérosée. L’arrogance a triomphé. L’aveuglement et la fatuité de croire la richesse acquise pour l’éternité a poussé à ne pas faire les choix nécessaires. Le destin est rude, mais juste. A la prospérité succéderont la décadence et la pauvreté que connaissent depuis 2009 des villes industrielles comme Detroit qui n’ont pas su s’adapter au monde moderne. Un petit air de Berlin-Est s’installe, celui d’une cité fantôme et paralysée. Ne faudra-t-il pas alors reconstruire les murs, courageusement détruits par nos ancêtres, pour empêcher la fuite de la population de ce lieu sans espoir? La deuxième voie La deuxième voie est celle de la Genève internationale assumée. Consciente du statut exceptionnel de sa cité, la population vote les crédits nécessaires pour créer un véri- table réseau de transports régional, à com- mencer par le CEVA, sa colonne vertébrale. C’est la fin des bouchons qui asphyxient les villages, des cancers du pou- mon causés par la pollution. Un changement radi- cal et salvateur de mentalité s’opère. Des terrains sont débloqués pour les logements, une densification est amorcée dans notre paysage urbain. L’attrait de notre canton aug- mente. Une main-d’œuvre abondante et très mobile, une bonne qualité de l’air sont en effet autant d’atouts pour Genève. Les entreprises étrangères s’implantent en masse. Les chômeurs genevois retrouvent du travail de même. Notre ville se repentit. Au racisme des premiers temps a suc- cédé une véritable conscience régionale, qui voit en la France voisine non pas un adversaire, mais un partenaire. La cité de Calvin regrette son égoïsme, qui l’a poussée Pour notre clientèle exclusive NOUS RECHERCHONS A Genève sur la rive gauche et la rive droite APPARTEMENT A VENDRE Réalisation rapide et discrétion Groupe SPG-Rytz SOCIéTé PRIVéE DE GéRANCE Route de Chêne 36 - 1208 Genève Tél.: 022 849 61 40 - Fax: 022 849 61 05 VOTATION DU 29 NOVEMBRE 8 Luc Barthassat TIM

CEVA: un choix capital pour Genève et sa région Luc ... · La Roche Tarpéienne Cette petite parabole pourrait paraître exagé-rée. Elle n’a d’ambition que de montrer la rapi-dité

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Page 1: CEVA: un choix capital pour Genève et sa région Luc ... · La Roche Tarpéienne Cette petite parabole pourrait paraître exagé-rée. Elle n’a d’ambition que de montrer la rapi-dité

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www.alp-rail.net

Budget: Genève décroche le jackpot La Confédération prend à sa charge 837 millions sur un total de 1479 millions. Résultat, Genève ne paiera que 642 millions pour le CEVA. Avec 105 millions le km, le coût du CEVA est inférieur à d’autres infrastructures, comme la ligne transversale de Zurich (DML, en construction) devisée à 2031 millions, soit 211 millions le km.

• CEVA: un choix capital pour Genève et sa région

Luc Barthassat évoque la chute du Mur de Genève Bouchons interminables, pénurie de logement, prisons surpeuplées, sentiment d’insécurité en hausse, montée analogue de la fièvre populiste... Genève, la bonne petite ville de Calvin, connaît une crise de croissance exceptionnelle. Malgré une population en augmentation constante, des milliers d’emplois créés depuis 1945 et le développement de la région franco-valdo-genevoise, notre Cité, en véritable Peter Pan, n’a pas voulu grandir, préférant les demi-solutions et le pinaillement infini aux choix courageux et nécessaires en matière d’urbanisme et, surtout, de transports. Les Genevois profitent d’une prospérité exceptionnelle sans vouloir en assumer les conséquences et les coûts. Ce temps est révolu. La votation du 29 novembre sur le CEVA sonne le glas de l’hypocrisie. Deux voies se tracent qui annoncent des destins fort différents.

G enève peut redevenir ce qu’elle était au XVIIIe siècle, la petite ville austère qui a fait fuir Jean-Jacques Rousseau,

bourgade provinciale ignorant les vertiges de la prospérité ainsi que la responsabilité terrible de la préserver. Le 29 novembre, le peuple refuse la création d’un RER régio-nal. 30 ans passent avant qu’un projet viable puisse être voté, vraisemblablement le même qu’actuellement, hormis que Berne, dégoûtée, s’abstient de le financer. «Il est obsolète!», clame un comité formé pour l’occasion. Pensez donc. Il a été décidé en 2010, il y a si longtemps... On refuse à nou-veau. Genève périclite. Après le temps des choix, voici venu celui des conséquences. Les bouchons paralysant les transports pour de bon, le logement stagnant, la main-d’œuvre frontalière devenant moins mobile, le canton ne peut plus satisfaire ses entre-prises en désir de croissance. Ces dernières délocalisent leur activité vers des villes plus ambitieuses: Lausanne et son metro; Zurich, sa gare souterraine, ses lignes immenses de S-Bahn; Bâle et son réseau RER transfrontalier... Les organisa-

tions internationales doivent faire de même, ne pouvant se permettre, pour leur image, de rester dans une cité repliée, sclérosée. L’arrogance a triomphé. L’aveuglement et la fatuité de croire la richesse acquise pour l’éternité a poussé à ne pas faire les choix nécessaires. Le destin est rude, mais juste. A la prospérité succéderont la décadence et la pauvreté que connaissent depuis 2009 des villes industrielles comme Detroit qui n’ont pas su s’adapter au monde moderne. Un petit air de Berlin-Est s’installe, celui d’une cité fantôme et paralysée. Ne faudra-t-il pas alors reconstruire les murs, courageusement détruits par nos ancêtres, pour empêcher la fuite de la population de ce lieu sans espoir?

La deuxième voie

La deuxième voie est celle de la Genève internationale assumée. Consciente du statut exceptionnel de sa cité, la population vote les crédits nécessaires pour créer un véri-table réseau de transports régional, à com-mencer par le CEVA, sa colonne vertébrale. C’est la fin des bouchons qui asphyxient

les villages, des cancers du pou-mon causés par la pollution. Un changement radi-cal et salvateur de mentalité s’opère. Des terrains sont débloqués pour les logements, une densification est amorcée dans notre paysage urbain. L’attrait de notre canton aug-

mente. Une main-d’œuvre abondante et très mobile, une bonne qualité de l’air sont en effet autant d’atouts pour Genève. Les entreprises étrangères s’implantent en masse. Les chômeurs genevois retrouvent du travail de même. Notre ville se repentit. Au racisme des premiers temps a suc-cédé une véritable conscience régionale, qui voit en la France voisine non pas un adversaire, mais un partenaire. La cité de Calvin regrette son égoïsme, qui l’a poussée

Pour notre clientèle exclusive Nous recherchoNs

A Genève sur la rive gauche et la rive droite

APPArTeMeNT A VeNDre

Réalisation rapide et discrétion

Groupe SPG-Rytz

SOCIéTé PRIVéE DE GéRANCE Route de Chêne 36 - 1208 Genève

Tél.: 022 849 61 40 - Fax: 022 849 61 05

votation du 29 novembre8

Luc BarthassatTI

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Page 2: CEVA: un choix capital pour Genève et sa région Luc ... · La Roche Tarpéienne Cette petite parabole pourrait paraître exagé-rée. Elle n’a d’ambition que de montrer la rapi-dité

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à construire les logements dont elle avait besoin pendant des années chez son grand voisin, sans se préoccuper du transport des frontaliers. Intelligente et pragmatique, elle

répond aux défis de sa croissance en faisant les choix justes, libérée de l’aveuglement du populisme et de ses solutions faciles, réconfortantes mais inadaptées. C’est une

nouvelle Berlin réunifiée qui se développe. Mutliculturalisme, tolérance, qualité de vie, modestie et ouverture deviennent la règle. Toutes les qualités indispensables pour

votation du 29 novembre 9

Présentée par notre rédacteur en chef Thierry Oppikofer, sponsorisée par la Compagnie Foncière du Léman, l’émission «Les Vendredis de l’immobilier» est diffusée chaque vendredi sur Léman Bleu Télévision, en «prime time», à 19 h 30, avec rediffusion à 21 h 30 et 23 h 30, ainsi qu’à plusieurs reprises le samedi et le dimanche*.

Vendredi 20 novembre 2009: «CEVA, dernière ligne droite» Invités: Gabriel BARRILLIER, député radical; Elisabeth CHATELAIN, députée socialiste

* Les horaires peuvent varier en cas de diffusion des séances du Grand Conseil.

les vendredis de l ' immobilier

Regardez les anciennes émissions sur www.toutimmo.chPour tout savoir : www.homebox-suisse.ch

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• A meyrin

Le tram avanceQuelques jours avant l’élection du Conseil d’Etat et un peu plus de deux semaines avant le vote crucial sur le CEVA, Mark Muller, patron du Département des constructions et des technologies de l’information, et Roland Sansonnens, Maire de Meyrin, ont participé à la cérémonie marquant la fin des travaux de la seconde étape de la ligne de tram TCMC (Cornavin-Meyrin-CERN). Ils ont salué la performance des employés, qui ont travaillé sans relâche pendant 18 mois. Ce chantier a mobilisé 180 travailleurs, qui ont produit plus d’un million d’heures de travail, nuit et week-end compris. Pour construire ce tronçon qui va relier les Avanchets à Meyrin, ils ont posé 3350 mètres de double voie et construit ou rénové 5 ouvrages d’art. Le viaduc de Lect ou les deux ponts de Pré-Bois (nord et sud) ont été réalisés à cette occasion. D’autres infrastruc-tures ont été rénovées dans ce cadre: le pont du Val-Ombré, sur l’autoroute, et celui de Blandonnet, qui enjambe les voies CFF. Ce second tronçon a coûté 140 millions, dont 14 pour le seul viaduc de Lect. Malgré d’innombrables difficultés techniques, ce chantier a tenu ses coûts et ses délais. L’étape suivante atteindra le CERN en 2010. Mark Muller a indiqué que les plans du tracé supplémentaire «Direttissima» étaient en cours d’approbation. Ces 900 mètres, qui relieront le Jardin Alpin à Meyrin-Village doivent être conformes à la loi sur les chemins de fer. Enfin le magistrat a annoncé que la mise à l’étude du prolongement du TCMC jusqu’à Champs-Fréchet serait prochainement déposée auprès de la délégation du Conseil d’Etat compétente. D’ici là, les 5 nouvelle stations qui jalonnent ce nouveau tronçon seront inaugurées le 12 décembre 2009, au cours d’une grande fête populaire.

Thierry-Pierre Graindorge

roland sansonnens, maire de meyrin; olivier morand, architecte communal (meyrin) et mark muller, conseiller d'etat.

T.-P.

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le viaduc de lect. T.-P. GraIndOrGe

Page 3: CEVA: un choix capital pour Genève et sa région Luc ... · La Roche Tarpéienne Cette petite parabole pourrait paraître exagé-rée. Elle n’a d’ambition que de montrer la rapi-dité

conserver la prospérité d’une ville sont réu-nies. Genève, dynamique, est sauvée.

La Roche Tarpéienne

Cette petite parabole pourrait paraître exagé-rée. Elle n’a d’ambition que de montrer la rapi-dité du chemin de la richesse à la pauvreté, du dynamisme à la décadence. «Le Capitole est proche de la Roche Tarpéienne» (soit du piédestal de la puissance au lieu d’où l’on pré-cipitait dans le vide les condamnés), disait-on à Rome, cité dont le destin tragique a fasciné les philosophes pendant des siècles. Peu de décisions manquées et de stagnation poli-tique sont nécessaires pour amorcer la roue terrible du déclin. Le 29 novembre, Genève se trouvera à un de ces moments qui feront son histoire, de ces occasions où un gouffre vertigi-neux s’ouvre béant sous les pas du Souverain, invitant à prendre une décision difficile, indis-pensable. Il y a 20 ans, un Mur de béton et d’acier tombait à Berlin. En 2009, un Mur plus épais, fait de préjugés, d’aveuglement et d’arrogance doit aussi s’effondrer à Genève. 45 jours suffisent pour évacuer les dealers et les mendiants, selon certains. Il ne faudra pas tellement plus de temps pour sceller le destin de notre cité. n

Luc Barthassat Conseiller national (PDC)

votation du 29 novembre10

CEVA :le train à ne pas manquer !

STOP AU CHAOS – OUI AU CEVA

Nous, les élues et élus genevois aux Chambres fédérales, soutenons unanimementet fermement le CEVA.Alors que notre agglomération comptera bientôt plusd’un million d’habitant(e)s et quelque 500’000 em-plois, il est indispensable de pouvoir compter sur unsystème de transports publics performants. Le CEVA,tant par sa fonction de RER pour les passagers de etvers la périphérie de Genève que de métro pour celleset ceux désirant circuler rapidement au centre-ville,répond à ce besoin. Seul le développement harmo-nieux de l’agglomération franco-valdo-genevoise peutpermettre à notre canton de continuer de bénéficierd’une bonne qualité de vie. En favorisant la mobilitédurable, le CEVA y contribue de manière décisive.

Luc BarthassatConseiller national, PDC

Martine Brunschwig GrafConsillère nationale, PLR

Robert CramerConseiller aux Etats, Les Verts

Hugues HiltpoldConseiller national, PLR

Carlo SommarugaConseiller national, PS

Maria Roth-BernasconiConseillère nationale, PS

Jean-Charles RielleConseiller national, PS

André ReymondConseiller national, UDC

Antonio HodgersConseiller national, Les Verts

Ueli LeuenbergerConseiller national,

Les Verts

Christian LüscherConseiller national,

PLR

Liliane Maury PasquierConseillère aux Etats,

PS

Yves NideggerConseiller national,

UDC

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S e c t i o n d e G e n è v e

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E G I D EA S S O C I AT I O N D E S E X P E R T S G E N E V O I S E N I M M O B I L I E R D I P L Ô M É S E P F L / P O S T G R A D E

Le point sur l’amiante:• ses propriétés, son utilisation,• ses dangers, l’attitude à adopter,• la législation suisse et genevoise,• le comportement du propriétaire

responsable,• les problèmes de l’expertise

immobilière,• les assainissements.

Les associations vous invitent à une conférence suivie d’un verre de l’amitié

le Jeudi 19 novembre 2009 de 17h30 à 20h30à l’HEPIA - AULA CHARPAK - Rue de la Prairie 4 - Genève

(EntRéE LIbRE, sandwich et boissons à disposition dès 17h30)

Les intervenants: SAmUEL mARtIGnIER, Ingénieur environnement, Service de toxicologie de l’environnement bâti (StEb), FLoREnCE PRInI-SAGGIo, Directrice, Service des bâtiments de l’Etat, FAbRICE StRobIno, architecte, expert immobilier, www.expert-immo.ch, ERIC DUboULoz, bureau d’Ingénieurs, Eco-services. modérateur: PIERRE-AnDRé boUtAy, Ingénieur civil EIG,expert immobilier EPFL.

Pour tout complément d’information: Pierre-Alain Formica, Architecte HES/ SE10 chemin de la mairie, 1223 Cologny, 022 786 04 83 fax 022 786 04 12merci de signaler votre présence par mail à: [email protected]

• A Lausanne

Première rame «Flirt» du RER inauguréeTandis que certains Genevois s’interrogent avant de voter pour le CEVA, infrastructure vitale pour leur ville et leur région, la première rame «Flirt» du réseau RER vaudois a été inaugurée cette semaine en gare de Vevey. D'ici 2011, 19 compositions de ce matériel rapide et de forte capacité (161 places assises) seront mises en service sur les 190 kilomètres de lignes régionales qui convergent vers Lausanne. Cet équipement neuf ren-forcera l'attractivité des transports ferroviaires qu'utilisent chaque jour plus de 35 000 passagers de la région lausannoise. Rappelons que ces rames correspondent aussi aux spécificités du futur CEVA.

gros plan