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V oici ta Mère ! Tout à Jésus par Marie ! Voici ta Mère ! - N°70 - Prix: 3,00€ ISSN : 1959-271X - CPPAP N° 1118 G 91120 THÉRÈSE LA PETITE VOIE PRIÈRES ET NEUVAINE

Mise en page 1 - Pierre et les Loups · dité du Sang Rédempteur qu'elle recueille. Pranzini ... je préfère rester dans l’exil. », « Dans le Cœur de l’Eglise, je serai l’amour

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    THÉRÈSELA PETITE VOIE

    PRIÈRES ET NEUVAINE

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    Une découverte incroyable !Jeune converti je « tombai » un jour sur unlivre « L’histoire d’une âme » écrit par sainteThérèse. Dès les premières lignes mon cœurbondit de joie à cette écriture simple et si pro-fonde. Thérèse écrit comme une jeune fillemais sa théologie est digne des plus grandsdocteurs de l’Eglise ! Thérèse est accessible!C’est facile à lire et à comprendre ! Je dévo-rais l’histoire d’une âme et j’optais pour lapetite voie, enfin un chemin à ma portée ;moi qui suis un pauvre pécheur !

    Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus...Tout d’abord ce qui est réjouissant c’est sonesprit d’enfance (ce n’est pas de l’infanti-lisme !). Thérèse a pris à la lettre ce passagede Jésus avec les petits enfants : « Amen,je vous le dis : si vous ne changez pas pourdevenir comme les enfants, vous n’entrerezpas dans le royaume des Cieux. Mais celuiqui se fera petit comme cet enfant, celui-làest le plus grand dans le royaume desCieux. » (Mt 18, 3-4) A partir de ce passageelle découvre une voie toute droite pour re-joindre le Cœur de Dieu ! C’est la confiancerien que la confiance, qui doit nous conduireà l’amour !

    ... et de la Sainte FaceThérèse est une vraie amoureuse de la Croix,elle supplie qu’aucune des gouttes de lapassion ne soit perdue. C’est une guerrièrepour gagner des âmes aux Christ. Thérèsese tient près de la Croix comme l'épouse et

    c'est alors qu'elle devient mère par la fécon-dité du Sang Rédempteur qu'elle recueille.

    PranziniElle raconte comment Jésus lui donnecomme "son premier enfant" le criminelPranzini. Ce criminel condamné à mort estsur le point de mourir dans l'impénitence.Thérèse a conscience de l'extrême dangeroù il se trouve, et en même temps, elle nepeut se résigner à la perte de ce frère pourqui le Christ est mort: "Je voulus à tout prixl'empêcher de tomber en enfer", écrit-elle.

    L'unique prix est le Sang de Jésus. La jeunefille fait célébrer la Messe pour lui. Avantd'être exécuté, Pranzini embrassera leCrucifix que lui présente l'aumônier de laprison. Ce simple signe ramène Thérèse àson point de départ, qui était la contempla-tion de Jésus Crucifié: Elle écrit : «Les lèvresde " mon premier enfant " allèrent se collersur les plaies sacrées !!!... Quelle réponseineffablement douce !... Ah ! depuis cettegrâce unique, mon désir de sauver les âmesgrandit chaque jour, il me semblait entendreJésus me dire comme à la samaritaine :Donne-moi à boire !» (Ms A 46v).

    Une guerrière de l’Amour !En l’imitant, elle fait de nous des guerriersdes âmes pour Jésus et elle nous établitdans la folie de l’espérance totale, elle écrit:«Moi, si j’avais commis tous les crimes pos-sibles, je garderais toujours la même

    CHÈRE THÉRÈSE, AMIE DE MON COEUR !

    PAR ThIERRy FOURChAUD

    OURS : Editeur : La Bonne Nouvelle - 8 rue Roger Lévy - 47180 Sainte Bazeille (France). Tel: 05.53.20.99.86 - Relation Abonnés : Annick et Cathy-Imprimeur: Graficas Print - 90, allée des Tuileries - 33380 Biganos (France) Directeur de publication : Thierry Fourchaud - [email protected] ISSN: 1959 - 271 X - CPPAP N° 1118 G 91120 - Dépôt légal à parution à la Bibliothèque nationale de France - Site: www.labonnenouvelle.frQui sommes-nous ? La Bonne Nouvelle est un groupement de laïcs qui oeuvrent pour le Christ et son Eglise. Dans la fidélité à l'enseignement del'Eglise Catholique, l'association La Bonne Nouvelle espère ainsi contribuer à la nouvelle évangélisation à laquelle le Pape François, après ses pré-décesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI nous appelle. Afin de vous assurer un enseignement catholique de qualité, toutes nos revues sont relues etcorrigées par un prêtre de la Société des Pères de la Fraternité Missionnaire Jean-Paul II (Association publique cléricale de fidèles).

    Sommaire

    Couverture page 1Edito pages 2 et 3Biographiepages 4 à 7La petite voiepages 8 à 11Les sacrificespages 12 et 13Conseilspages 14 et 15Neuvaine à la petiteThérèsepages 16 à 22Prièrespage 23La listepages 24 et 25Une journée avec lapetite Thérèsepages 26 et 27Diffusez ! pages 28 et 29Allez plus loinpage 30Abonnements page 39Priez ! page 40

    Cadeau avec cetterevue : la carte de

    Sainte Thérèse

    EDITO

  • page 3

    confiance, car je sais bien que cette multituded’offenses, n’est qu’une goutte d’eau, dans unbrasier ardent. Et dans ton Cœur Sacré, ôJésus je me cache, Non, je ne tremble pas,car ma vertu c’est Toi.»

    Les petits sacrifices pour aujourd’huiDans sa petite voie, Thérèse nous établitdans l’urgence de notre propre conversion auquotidien et dans un don total à Jésus. Elleécrit: « La vie n’est qu’un instant, une heurepassagère. Ma vie n’est qu’un seul jour quim’échappe et qui fuit. Tu le sais, ô mon Dieu,pour T’aimer sur la terre, je n’ai rien qu’au-jourd’hui. Si je songe à demain, je crains moninconstance. Mais je veux bien, mon Dieu,l’épreuve, la souffrance rien que pour au-jourd’hui. ! Daigne m'unir à Toi, Vigne sainteet sacrée, et mon faible rameau Te donnerason fruit, et je pourrai T'offrir une grappedorée, Seigneur, dès aujourd'hui. Cettegrappe d'amour dont les grains sont lesâmes, je n'ai pour la former que ce jour quis'enfuit. Oh ! Donne-moi, Jésus, d'un apôtreles flammes, rien que pour aujourd'hui !»

    Le Christ est son amour !Comme tous les amoureux Thérèse est ex-

    cessive et c’est aussi cela qui la rend si atta-chante et bouleversante. Elle écrit : si je nepuis travailler dans le paradis pour la gloire deJésus, je préfère rester dans l’exil. », « Dans leCœur de l’Eglise, je serai l’amour », « Je vou-drais parcourir la terre, prêcher ton Nom etplanter sur le sol infidèle ta Croix Glorieuse » etenfin « le plus petit mouvement de pur amourest plus utile à l’Eglise que toutes les œuvresréunies. » Donc derrière la petite fleur de Jésusnous voyons une grande radicalité et elle nousentraîne avec elle vers la Face Adorable deJésus afin que l’unique fin de nos prières et denos sacrifices soit d’être apôtres, d’être amourau cœur de l’Eglise ! Quelle voie royale !

    Une pluie de rosesThérèse veut passer son Ciel à faire du biensur la terre. Elle ne meurt pas, elle entre dansla vie, elle meurt d’amour et comme elle l’apromis : « Après ma mort je ferai pleuvoir unepluie de roses». Dans cette revue apprenonsà connaître Thérèse, à la prier et elle ferapleuvoir une pluie de roses sur notre vie !Apprenons même à l’imiter car avec elle c’estle Ciel à coup sûr !

    QUE ThéRèSE NoUS BéNISSE !

  • AlençonFrançoise Marie Thérèse Martin naît le 2janvier 1873 à Alençon. Elle est baptisée le4 janvier en l'église Notre Dame. Thérèseest la petite dernière d’une famille de neufenfants, dont quatre sont morts en bas âge. La famille Martin passe souvent ses va-cances à Lisieux chez Isidore Guérin, lefrère de Zélie, pharmacien, et sa femmeCéline. Zélie a également une soeur, Elise,soeur Marie-Dosithée, visitandine au mo-nastère de la Visitation au Mans. Les aînéesMarie et Pauline y seront pensionnaires.Thérèse perd sa mère à 4 ans et demi et enreste très marquée. Marie et Pauline, lesdeux filles aînées vont alors prendre encharge les trois plus jeunes.

    Les Buissonnets à LisieuxEn 1877, son père s’installe à Lisieux dansla maison des Buissonnets avec ses 5 filles.C’est une demeure retirée, où la familleMartin vit dans la solitude à l’écart de la ville.Thérèse, petite fille enjouée au caractèrebien trempé devient après la mort de samère « timide et douce, sensible à l’excès ».Elle suit sa scolarité au pensionnat desBénédictines de Lisieux. Elle y découvre lavie collective qu’elle vit difficilement, trouvantson réconfort dans la présence de sa sœurCéline à ses côtés.

    En 1882, Pauline, sœur de Thérèsequ’elle s’était choisie pour secondemère, entre au carmel.Fin 1882, Thérèse tombe malade d’unemaladie lui occasionnant malaises et mauxde tête. Son état s’aggrave dans les moissuivants. Très inquiète, la famille prie NotreDame des Victoires. Le 13 mai 1883,Léonie, Marie et Céline prient au pied du litde Thérèse et se tournent vers la statue dela Vierge. Thérèse prie, elle aussi. Elle voitalors la Vierge lui sourire. La malade est dé-finitivement rétablie. À Noël 1886, elle reçoit

    une grâce de conversion qui la fait sortir del’enfance : «Jésus me revêtit de ses armeset, depuis cette nuit je ne fus vaincue enaucun combat, mais au contraire je mar-chais de victoire en victoire et commençaispour ainsi dire une course de géant. » (Ms A)

    En juillet 1887, à l’issue d’une messe du di-manche à la Cathédrale Saint Pierre, ellereçoit la révélation de sa mission : sauverdes âmes par la prière et le sacrifice.

    Désir d’entrer au Carmel à 15 ansThérèse s’épanouit. Elle découvre la puis-sance de la prière quand elle voit sa prièrepour Pranzini (condamné à mort, refusanttout secours de la religion, celui-ci embrassale crucifix au moment de monter à l’écha-faud) exaucée. Elle a alors le désir desauver beaucoup d’autres âmes pour Dieu.Elle fait part à son père de son désir d’en-trer au Carmel à 15 ans. Il accepte, mais ellese heurte au refus catégorique du chanoineDelatroëtte, supérieur du Carmel. Pourconsoler sa fille en larmes, Louis Martinl’emmène auprès de l’évêque, Mgr hugonin,à Bayeux. Celui-ci l'écoute exprimer le vœude se consacrer à Dieu, qu'elle éprouvedepuis qu'elle est enfant. Mais il remet sadécision à plus tard.

    Voyage à RomeEn 1887, Louis Martin emmène ses fillesCéline et Thérèse au pèlerinage diocésain àRome : « Ah ! … ces beautés de la nature...Je n’avais pas assez d’yeux pour regarder.Debout à la portière je perdais presque larespiration ; j’aurais voulu être des deuxcôtés du wagon... » (Ms A 57v°)Au cours de ce séjour, Thérèse a l’audacede demander au Pape l’autorisation d’entrerà 15 ans au Carmel malgré l’opposition dessupérieurs. L’évêque lui donne finalementson autorisation.

    BIOGRAPHIE oici ta Mère !

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    AU CARMELLe 9 avril 1888, Thérèse entre au carmel.« Je sentis mon cœur battre avec une telleviolence qu'il me sembla impossibled'avancer lorsqu'on vint nous faire signe devenir à la porte conventuelle ; j'avançai ce-pendant tout en me demandant si je n'allais

    pas mourir par la force des battements demon cœur... » (Ms A 69r°)

    Elle fait l’apprentissage de la vie rude ducarmel : « J’ai trouvé la vie religieuse telle queje me l’étais figurée… mes premiers pas ontrencontré plus d’épines que de roses… je

  • veux parler du manque de jugement, d'édu-cation, de la susceptibilité de certains ca-ractères, toutes choses qui ne rendent pasla vie très agréable... Une parole, un sourireaimable, suffisent souvent pour épanouirune âme triste. » (Ms A 69v° et Ms C 28r°)

    Elle prend l’habit le 2 janvier 1889Douze jours à peine après sa prise d'habit,son père, atteint d'une maladie dégénérativedu cerveau, a une crise particulièrementgrave. Il doit être interné à l'asile du BonSauveur à Caen. Thérèse plonge dans lesilence et la prière, contemplant longuementla Sainte Face. Elle approfondit sa vocation,elle qui veut devenir une grande sainte, pra-tique la charité enversses sœurs, lit saintJean de la Croix.Thérèse prononce sesvœux définitifs le 8 sep-tembre 1890, à l’âge de17 ans et demi, entreles mains de MèreMarie de Gonzague, saprieure.

    Sa prièreSa vie de prière puisesa source à la lecturede l’Evangile qu’elleporte toujours sur elle.En 1893, sœur Agnès de Jésus devientprieure et confie le noviciat à Mère Marie deGonzague. Celle-ci demande à Thérèse del’aider.

    Premiers écritsEn 1894, Thérèse écrit ses premières ré-créations pieuses (petites pièces de théâtre,jouées les jours de grandes fêtes parquelques soeurs pour le reste de la commu-nauté). Elle écrit également des poèmes spi-rituels.

    Le 29 juillet 1894, Louis Martin décède.Céline entre au carmel de Lisieux le 14 sep-tembre 1894. En août 1895, les quatresœurs Martin sont rejointes par leur cousine,Marie Guérin.

    Fin 1894, Thérèse découvre sa petite voieet l’expérimente de plus en plus, jusqu'às'offrir à l'amour miséricordieux le 9 juin1895.

    histoire d’une âmeÀ la demande de sa sœur Pauline, MèreAgnès de Jésus, elle entreprend la rédac-tion de ses souvenirs d’enfance, qui devien-dront une partie de histoire d’une âme :«C'est à vous, ma Mère chérie, à vous quiêtes deux fois ma Mère, que je viens confierl'histoire de mon âme… je ne vais fairequ'une seule chose : Commencer à chanterce que je dois redire éternellement : « lesMiséricordes du Seigneur !!! »... » (Ms A)

    La maladie – L’épreuve du néantDans la nuit du jeudi au vendredi saint 1896,Thérèse crache du sang, ce qu'elle perçoit«comme un doux et lointain murmure qui

    m'annonçait l’arrivéede l’Epoux » (Ms C 5r°).

    Quelques jours après,elle est plongée dansles plus épaisses ténè-bres spirituelles dontelle ne sortira plus. Le30 mai, Mère Marie deGonzague lui confieun deuxième mission-naire après l’abbéBellière, le PèreRoulland, des Mis-sions Etrangères de

    Paris, qui s’apprête à partir pour la Chine. Ilsera pour elle un véritable frère d'âme.

    La santé de Thérèse se dégrade rapide-ment, elle souffre beaucoup. Elle est ins-tallée à l’infirmerie du monastère. MèreAgnès et Sœur Geneviève commencent ànoter les paroles de leur sœur.. En juin, surla suggestion de Mère Agnès, Mère Mariede Gonzague demande à Thérèse de noterses souvenirs de carmélites. Ce qu’elle faitdurant ce mois de juin, y usant ses dernièresforces. Elle terminera le manuscrit par le mot"amour", comme chacun des manuscrits au-tobiographiques.

    Le 30 septembre au soir, elle meurt à l’âgede 24 ans.

    « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. »

    Source : www.carmeldelisieux.fr

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    RÈSE « Je n’avais ni guide, ni lumière,

    excepté celle qui brillait dans moncœur qui me guidait au lieu oùm’attendait Celui qui me connaîtparfaitement.» (Ms A 49r°)« Oh ! que je voudrais pouvoirvous faire comprendre ce que jesens !... C’est la confiance et rienque la confiance qui doit nousconduire à l’Amour... »

    Lettre 197

  • Marie, la sœur aînée de Thérèse est l’undes témoins de la guérison de sa jeunesœur par le sourire de la Vierge Marie.

    Marie raconte : « A 10 ans, Thérèse fut at-teinte d’une étrange maladie, qui, selon moi,ne pouvait venir que du démon, à cause desphénomènes surnaturels qui se produisaient.Cette maladie se déclara quelques moisaprès l’entrée au Carmel de mère Agnès deJésus, vers la fin de mars 1883.A partir du 7 avril jusqu’au 13 mai, jour où laSainte Vierge l’a guérie, elle resta dans unétat navrant. Elle avait plusieurs fois lasemaine, des crises de terreurs si extraordi-naires, qu’un savant docteur, monsieur Notta,aujourd’hui décédé, disait n’avoir jamais ren-contré pareil cas. Je l’ai entendu avouer àmon père son impuissance. Il prononçamême ces paroles: « Qu’on appelle cela dunom que l’on voudra, mais pour moi, ce n’estpas de l’hystérie.» Les objets les plus insigni-fiants prenaient à ses yeux la forme de mons-tres horribles et elle jetait des cris de terreur. Fréquemment, elle était poussée par uneforce inconnue à se précipiter la tête en avant,de son lit sur le pavé. D’autres fois, elle sefrappait la tête avec violence contre le bois dulit. Quelquefois, elle voulait me parler: aucunson ne se faisait entendre, elle articulait seu-lement les mots, sans pouvoir les prononcer.Une particularité qui me frappa beaucoup,c’est que, à diverses reprises, sous cette in-fluence que je crois diabolique, elle se mettaittout à coup à genoux, et, sans s’aider de sesmains, appuyant sa tête sur le lit, cherchait à

    faire revenir ses pieds en avant. Or, danscette attitude qui devait infailliblement la dé-couvrir, elle restait toujours modestement en-veloppée, à mon grand étonnement : nepouvant m’expliquer cela, je l’attribuais à uneintervention céleste. Dans l’intervalle descrises, elle restait dans un état d’épuisement.La crise la plus terrible de toutes fut celle dontelle parle dans sa vie. Je crus qu’elle allait ysuccomber. La voyant épuisée dans cettelutte, je voulus lui donner à boire, mais elles’écria avec terreur : « Ils veulent me tuer; ilsveulent m’empoisonner ». C’est alors que jeme jetai avec mes sœurs aux pieds de laSainte Vierge la conjurant d’avoir pitié denous. Mais le ciel semblait sourd à nos sup-plications. Par trois fois je renouvelai la mêmeprière.

    A la troisième fois, je vis Thérèse fixer lastatue de la Sainte Vierge; son regard étaitirradié, comme en extase. Je compris qu’ellevoyait, non la statue, mais la Sainte Viergeelle-même. Cette vision me parut durer quatreou cinq minutes, puis deux grosses larmestombèrent de ses yeux, et son regard doux etlimpide se fixa sur moi avec tendresse.Je ne m’étais pas trompée, Thérèse étaitguérie. Quand je fus seule avec elle, je lui de-mandai pourquoi elle avait pleuré.Elle hésita à me confier son secret, mais,s’apercevant que je l’avais deviné, elle me dit:« C’est parce que je ne la voyais plus .»

    Ce récit est tiré du Procès Apostolique.www.archives-carmel-lisieux.fr

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    THÉRÈSE GUÉRIE PAR LESOURIRE DE MARIE

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    Thérèse de Lisieux est convaincue que leSeigneur ne peut lui inspirer des désirsirréalisables, elle peut donc malgré sapetitesse aspirer à la sainteté. Comment ? En choisissant une petitevoie faite sur mesure pour elle, quiconsiste à prendre l’ascenseur del’amour que sont les bras de Jésus.

    Elle découvre dans l’Écriture la réponse à saquête d’amour et de sainteté, la découvertede sa « petite voie », telle que racontée audernier manuscrit de son « histoire d’uneâme » : "Je veux chercher le moyen d’allerau Ciel par une petite voie bien droite, biencourte, une petite voie toute nouvelle. Noussommes dans un siècle d’inventions, main-tenant ce n’est plus la peine de gravir lesmarches d’un escalier, chez les riches unascenseur le remplace avantageusement.Moi, je voudrais aussi trouver un ascenseurpour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis troppetite pour monter le rude escalier de la per-fection. Alors j’ai recherché dans les livressaints l’indication de l’ascenseur, objet demon désir, et j’ai lu ces mots sortis de labouche de la Sagesse Éternelle : Siquelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi.Alors je suis venue, devinant que j’avaistrouvé ce que je cherchais et voulant savoir,ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petitqui répondrait à votre appel, j’ai continuémes recherches et voici ce que j’ai trouvé :– Comme une mère caresse son enfant,ainsi je vous consolerai, je vous porterai surmon sein et je vous balancerai sur mesgenoux ! Ah ! jamais paroles plus tendres,plus mélodieuses, ne sont venues réjouirmon âme, l’ascenseur qui doit m’éleverjusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus !

    Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, aucontraire il faut que je reste petite, que je ledevienne de plus en plus. Ô mon Dieu, vousavez dépassé mon attente et moi je veuxchanter vos miséricordes."

    UNE PETITE VoIE BIEN DRoITE

    Thérèse trouve sa joie à se laisser porter parson Dieu sur une voie toute droite qui n’estplus « le rude escalier de la perfection ». Sajoie est ce « laisser-faire » en Jésus quis’abaisse vers elle et la comble de sonamour. Son seul mérite est de ne pas enavoir. La reconnaissance de son impuis-sance lui enlève tout désir d’héroïsme, d’ex-tases, de choses extraordinaires qui rem-plissent si souvent l’âme d’orgueil. Novice, elle écrivait à sœur Agnès, bienavant sa découverte de la petite voie : « Jen’ai pas envie d’aller à Lourdes pour avoirdes extases, je préfère la monotonie du sa-crifice ! Quel bonheur d’être si bien cachéeque personne ne pense à vous !… d’être in-connue même aux personnes qui viventavec vous » (Lettre 106).

    Cette petite voie découverte dans lesÉcritures est faite spécialement pour ceux etcelles qui comprennent de l’intérieur quel’acceptation de leur misère attire la miséri-corde divine. Thérèse enseignera cettepetite voie avec l’autorité de celle qui ouvreun nouveau chemin dans le domaine de lavie spirituelle. Elle réalise très tôt que sapetite voie se distingue de celle des grandssaints par l’utilisation des moyens ordinaireset des vertus de l’enfance spirituelle : sim-plicité, humilité, abandon, droiture, audaceet joie de pouvoir consoler Jésus par un

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    LA PETITE VOIE DELA PETITE THÉRÈSE

    PAR JACQUES GAUThIER

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    amour désintéressé. Le souvenir des fautespassées devient une source de joie, parcequ’il est un rappel du pardon divin toujoursactuel. Aucun passé ne peut être trop lourdlorsque nous acceptons notre condition depécheur pardonné, malgré notre grande fra-gilité.

    Sœur Marie de la Trinité, qui a vécu trois ansavec Thérèse au noviciat, donne un superberésumé de la « petite voie bien droite » danscette lettre à sœur Germaine, une jeune pro-fesse du carmel d’Angers :"Je crois bien que c’est la première foisdepuis que le monde est monde qu’on ca-nonise une sainte qui n’a rien fait d’extraor-dinaire : ni extases, ni révélations, ni morti-fications qui effraient les petites âmescomme les nôtres. Toute sa vie se résumeen ce seul mot : elle a aimé le Bon Dieudans toutes les petites actions ordinaires dela vie commune, les accomplissant avec unegrande fidélité. Elle avait toujours unegrande sérénité d’âme dans la souffrancecomme dans la jouissance, parce qu’elleprenait toutes choses comme venant de lapart du Bon Dieu". (Sœur Marie de la Trinité,Une novice de sainte Thérèse, Cerf).

    L’EXPéRIENCE DE LA MISéRICoRDE

    La petite voie thérésienne, qu’on a appelée« voie d’enfance spirituelle », n’est pas ré-servée à une élite, aux parfaits. C’est unevoie que l’on emprunte dès le début de la viespirituelle, avec la certitude que la miséri-corde divine veut se répandre en ceux etcelles qui se livrent à elle. Cette petite voiebien droite mène progressivement vers lessommets de l’abandon et de l’amour, à cepoint culminant du désir de Jésus d’aimer etd’être aimé. Cette voie thérèsienne montedoucement à la mesure de notre confiance.Plus on la prend, plus on apprend l’abandon,et plus on s’abandonne à cette « scienced’amour », plus on s’ouvre à la miséricordedivine qui veut tout envahir.

    Thérèse aspire à cette sainteté, qui est fon-damentalement une expérience de la misé-ricorde, malgré son impuissance, sa peti-tesse, ses mains vides. Dans son acte d’of-frande à l’amour miséricordieux, elle écrit :«Au soir de cette vie, je paraîtrai devantvous les mains vides, car je ne vousdemande pas, Seigneur, de compter mesœuvres. Toutes nos justices ont des taches

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    V à vos yeux. Je veux donc me revêtir devotre propre Justice et recevoir de votreAmour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône etd’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !» (Prières 6)

    Dans notre monde en proie à tant de peurset de suspicions, Thérèse ne cesse de nousexhorter à tout miser sur la confiance et lamiséricorde. Elle remplace l’image du Dieujusticier, que l’on devait satisfaire par d’in-nombrables sacrifices et bonnes œuvres,par l’image d’un Dieu miséricordieux quiélève la petite âme par l’ascenseur del’amour. La tentation est ainsi moins grandede nous justifier par nos bonnes actions, depenser acheter le salut par la perfection, denous enorgueillir des dons reçus commes’ils nous appartenaient. Aucune action ouforme extérieure ne peut définir la sainteté,si ce n’est l’amour miséricordieux et ce quien résulte : l’abandon, la confiance, l’espé-rance, la reconnaissance.

    LA SAINTETé ACCESSIBLE à ToUSLa « petite voie » d’enfance spirituelle alibéré la sainteté des carcans de la perfec-tion et de la justice, bien avant que le concileVatican II proclame que tous et toutes sontappelés à la sainteté. Thérèse montre quela primauté n’est plus accordée aux effortset aux vertus, mais à l’action permanente deDieu en nous qui inspire à chacun le gested’amour à poser. Voilà la vraie mystiqueenfin restituée à tous et la sainteté acces-sible à tous dans sa beauté intérieure.

    La jeune carmélite a démocratisé la saintetépar sa petite voie de confiance, accessible àtous. Être saint, pour elle, c’est s’ouvrir auxflots de tendresse qui sont contenus en Dieu,s’abandonner à sa miséricorde infinie,consentir à se laisser consumer par cetamour purifiant et transformant dans lespetits riens de la vie ordinaire. La sainteté estalors notre faiblesse humaine noyée dans lamiséricorde divine. Notre fragilité, accueilliecomme une grâce, devient un moyen denous offrir totalement à l’amour du Père, duFils et de l’Esprit. Le vénérable Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, qui a si biencompris la spiritualité de la petite Thérèse,disait que « la sainteté, c’est la force de Dieu,dans la faiblesse de l’homme ».

    On le voit bien, la « petite voie » de l’en-fance spirituelle n’a rien à voir avec l’infanti-lisme, avec les caprices de l’enfant. Ce n’estpas être crédule, passif, innocent, mais ac-cueillir la miséricorde, s’émerveiller desactions du Seigneur, tout attendre de lui.Cela ne veut pas dire que l’on ne fait rien etqu’on se résigne au péché ; au contraire, ontravaille à la transformation du monde et ons’unit à la Croix de Jésus. N’est-ce pas lui,le doux et humble de cœur, qui a balisé pournous le chemin ?Sous des allures de grande simplicité, lapetite voie de confiance et d’amour deThérèse est très exigeante par son réalismespirituel. Je la résume en douze traits signi-ficatifs :

    - Ne pas compter sur nos mérites, maisespérer en Dieu qui est notre soutien.

    - Ne pas s’étonner des faiblesses desautres, mais s’édifier de leurs qualités.

    - Ne pas désespérer des échecs, mais sup-porter nos imperfections.

    - Ne pas s’appuyer sur nos propres forces,mais prendre l’ascenseur de l’amour.

    - Ne pas vouloir tout faire avec effort, maislaisser faire Jésus humblement.

    - Ne pas rechercher ce qui brille, mais restercaché entre les bras de Jésus.

    - Ne pas privilégier ce qui est extraordinaire,mais prendre les moyens ordinaires.

    - Ne pas penser aux peurs qui paralysent,mais s’abandonner au Père.

    - Ne pas comptabiliser les œuvres, maisétancher la soif de Jésus.

    - Ne pas s’attribuer les progrès, mais re-connaître que tout vient de Dieu.

    - Ne pas se décourager, mais croire qu’onest digne d’être aimé.

    - Ne pas se complaire dans la souffrance,mais fixer le regard sur Jésus.

    Source : www.carmeldelisieux.fr

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    LA PETITE VoIE PAR BENoIT XVI

    «L'implication mutuelle du don et du devoirapparaît dans toute sa clarté dans les parolesde Jésus : " En vérité je vous le dis, si vous neretournez pas à l'état des enfants, vous n'en-trerez pas dans le Royaume des Cieux" ( Mt18, 3). L’écrivain Behm donne ce commen-taire : " Être enfant...cela signifie être petit,avoir besoin d'aide et s'y montrer disposé.Celui qui se convertit devient petit devantDieu... prêt à le laisser agir en lui. Les enfantsdu Père Céleste que Jésus annonce...sont àson égard tout simplement en état de récep-tivité. Il leur donne ce qu'ils ne peuvent passe donner eux-mêmes...Cela vaut aussi de lamétanoïa ( conversion, changement). Elle estun don de Dieu et ne cesse pas pour autantd'être une exigence et un devoir.

    Ce moyen simple de réaliser la métanoia(conversion), qui ne se réfère pas à quelquebizarrerie héroïque que ce soit, mais à la pa-tience quotidienne vis-à-vis de Dieu et deDieu à notre égard, a été vécu vers la fin dudernier siècle d'une façon très attirante parThérèse de Lisieux : au lieu d'une image de lasainteté qui se référerait aux héros de la vertuet méconnaîtrait par là l'authentique orienta-tion du christianisme, elle a proposé la " petitevoie" : l'accueil quotidien du Seigneur et la

    marche quotidienne vers Lui."

    L’exemple du pape Jean XXIIIIl me semble que nous pouvons tous témoi-gner de l'existence d'un saint de cette"vague": Jean XXIII. Celui qui lit son Journalest d'abord déçu et ne peut pas croire que cetascète démodé du séminaire et le grandPape du renouveau sont une seule et mêmepersonne. Mais il faut voir l'un et l'autre aspectpour voir correctement qui il est, pour le per-cevoir dans son intégralité. Ce journal, com-mencé à une époque où Thérèse vivaitencore, est en vérité une " petite voie", pas dutout une voie de grandeur. Il commence par la spiritualité moyenne d'unprêtre italien , directeur de séminaire en cesannées-là, spiritualité un peu sentimentale, unpeu étroite et pourtant grande ouverte surl'essentiel. Et c'est justement en suivant avecpersévérance cette voie qu'a mûri l'ultimesimplicité spirituelle qui a ouvert le regard etembelli ce vieil homme, petit et gras, par unrayonnement venant de l'intérieur. Là, tout estdon, et pourtant, tout est conversion-méta-noia, celle qui fait les chrétiens et forge lessaints. Nous devrions tous essayer d'appar-tenir à ce nombre. Car ce n'est qu'alors quenous sommes chrétiens."

    Joseph Ratzinger, les Principes de la Théologie catholique, Parole et Silence

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    Soyons honnêtes. La perspective de toutquitter pour suivre le Seigneur, y comprisles vêtements que l’on a sur le dos àl’image de saint François d’Assise, estquelque chose de difficilement envisa-geable pour la majorité d’entre nous. Maiscela ne veut pas dire que nous n’avons rienà offrir au Seigneur, loin de là. Car Dieu seréjouit même du plus petit des sacrifices,s’il est effectué avec amour.

    Sainte Thérèse de Lisieux avait compriscela dès sa plus tendre enfance, et c’estquelque chose qui marqua sa spiritualitétout au long de sa courte vie. Dans son au-tobiographie Histoire d’une âme, une lettreécrite par sa maman Zélie Martin témoignede ce désir ancré chez Thérèse d’effectuerde petits sacrifices dès l’enfance : « […]

    Thérèse veut apprendre cette pratique despetits sacrifices […] « Mais le plus curieuxencore, c’est de voir Thérèse mettre lamain cent fois par jour dans sa petite pochepour tirer une perle à son chapelet, toutesles fois qu’elle fait un sacrifice. »

    Il est question dans cet extrait d’une sortede petit chapelet que Marie, l’une desgrandes sœurs de Thérèse, lui avaitconfectionné pour qu’elle compte ses«bonnes pratiques », et auquel Thérèseétait manifestement très attachée.

    Généralement destiné aux enfants, cetobjet très simple composé de perles enfi-lées les unes à la suite des autres permetde marquer les efforts offerts au Seigneurtout au long de la journée. À chaque effort,l’enfant fait glisser une perle. Avant de se

    coucher, il peut faire le bilan et remettre lescompteurs à zéro. Un tel décompte peutsembler étrange (après tout, ce n’est pasun concours !) Mais nous avons parfoisbesoin d’outils concrets pour évaluer notremarge de progression et nous aider àgrandir spirituellement ; car ces sacrifices,aussi petits soient-ils, nous permettentd’avancer sur la voie de la sainteté. C’estd’ailleurs tout l’art de la « petite voie » deThérèse : avancer pas à pas en acceptantnos limites, faire de petits actes de vertu, ànotre mesure, dans un désir de communionavec Dieu.

    « Ainsi en est-il dans le monde des âmesqui est le jardin de Jésus. Il a voulu créerles grands saints qui peuvent être com-parés aux lys et aux roses ; mais il en acréé aussi de plus petits et ceux-ci doiventse contenter d’être des pâquerettes ou desviolettes destinées à réjouir les regards dubon Dieu lorsqu’Il les abaisse à ses pieds.La perfection consiste à faire sa volonté, àêtre ce qu’Il veut que nous soyons. »

    Pour Thérèse, chaque petit sacrifice,chaque petite offrande compte aux yeuxde Dieu. Cette « petite voie » qui, ironi-quement, fera d’elle l’une des plus grandessaintes de l’Église, peut donc être em-pruntée par tous, et c’est ce qui la rend sisimple et si belle. Le chapelet d’offrandespeut-être un moyen parmi d’autres de nousaider à cheminer. La petite voie théré-sienne est aussi appelée voie d’enfancespirituelle. Cet objet à l’origine destiné auxenfants peut donc parfaitement être destinéaux adultes, le but étant de grandir en sain-teté, et ce à tout âge !

    FAIRE DES SACRIFICES À L’ÉCOLE DE LA PETITE THÉRÈSE.

    PAR PHILIP KOSLOSKI

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    CoNFECTIoNNER UN ChAPELET D’oFFRANDES, C’EST TRèS SIMPLE !

    oU oFFRANDRIER

    Matériel : • 1 fil solide de 50 cm environ • 10 perles (attention, le trou doit être suffi-samment large pour pouvoir passer deuxépaisseurs de fil à travers la même perle).• Une croix et une médaille (par exemple unemédaille miraculeuse) ou bien deux médaillesà mettre aux deux extrémités.

    Montage : • Plier le fil en deux et enfiler la croix aumilieu. Faire un nœud.

    • Enfiler les dix perles en croisant le fil à l’in-térieur et en veillant à ce qu’elles soient bienalignées. Ceci permet d’immobilier les perlesdans une position donnée. • Après la dixième perle, faire un nœud enlaissant un espace de 2 cm environ. Cecipermet de déplacer les perles. • Accrocher la médaille et faire un nœud.Couper le surplus de fil.

    Source : https://fr.aleteia.org

    Vous pouvez aussi commander un chapeletd’offrande des petits sacrifices à la page 30de cette revue.

    Icône de la famille Martin

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    Ayant été elle-même une personne diffi-cile, la "petite fleur" maîtrisait l’art de l’em-pathie.Sainte Thérèse de Lisieux a la réputationd’avoir été une femme calme et modeste.Cette description s’applique parfaitement àelle : après tout, on ne donne pas le surnomde « petite fleur » à quelqu’un qui se répanden invectives sur Twitter ou qui fait des re-proches aux gens. Non, Sainte Thérèse a dé-veloppé la capacité de traiter les personnesdésagréables avec tant de douceur, que cespersonnes pensaient à tort qu’elle les affec-tionnait particulièrement.On connait tous des personnes antipathiquesdans notre vie, celles avec qui on ne s’entendtout simplement pas, ou qui donnent l’im-pression de n’exister que pour nous ennuyer,ou encore celles qui nous font grincer desdents. Il y a toujours cette personne qui nousfait soupirer quand on apprend qu’elle sera àla même fête que nous, ou celle avec qui onévite tout contact visuel, sortant soudaine-ment notre téléphone pour faire semblant deregarder nos messages quand on la croise.Or on ne peut échapper complètement à cespersonnes, car comme le montre l’expé-rience de Sainte Thérèse, elles sont partout,même dans les couvents remplis de reli-gieuses. Elle a rapidement maîtrisé l’artd’avoir de bonnes relations avec ces per-sonnes difficiles et a appris à manifester del’empathie à leur égard. Peut-être est-ceparce que Thérèse était elle-même une per-sonne difficile étant jeune.

    Contrairement à sa réputation, SainteThérèse de Lisieux est née avec unenature violente. Sa mère disait : « [elle] semet dans des furies épouvantables ; quandles choses ne vont pas à son idée, elle seroule par terre comme une désespéréecroyant que tout est perdu, il y a des

    moments où c’est plus fort qu’elle, elle en estsuffoquée. « Elle avoue elle-même dans sonautobiographie Histoire d’une âme que soncaractère aurait pu facilement l’amener à«devenir très méchante » si elle n’avait paseu de si bons parents qui l’ont aidée à remé-dier à ce défaut.

    Alors qu’elle était religieuse depuis peu, ellea écrit : «Tout dans ce couvent m’acharmée», mais elle a vite appris que, de lamême façon qu’elle avait des réactions d’an-tipathies et qu’elle devait encore progresser,il en allait de même pour les autres femmesavec qui elle vivait. Elle avait surtout des pro-blèmes avec sa nouvelle supérieure, laprieure, qui était sévère avec elle.« Je ne pouvais pas la rencontrer sans rece-voir quelque reproche », raconte Thérèse.Elle affirme que le simple fait de faire leménage devenait une occasion d’être humi-liée : « Une fois, je me rappelle qu’ayantlaissé dans le cloître une toile d’araignée, ellem’a dit devant toute la communauté : « Onvoit bien que nos cloîtres sont balayés parune enfant de quinze ans ! » »Cette humiliation publique fait partie d’unelongue série d’accusations de paresse, et laprieure proclamait souvent : « Cette enfantne fait absolument rien ! » Toutefois, Thérèsea dû apprendre à cohabiter avec la prieurecar, pour le meilleur ou pour le pire, elles pas-saient la plus grande partie de leur vie l’uneprès de l’autre. Avant que la situation nes’améliore, elle s’est aggravée, et SainteThérèse raconte que les choses avaient tel-lement empiré, qu’elle s’inquiétait d’avoir réel-lement un problème impossible à régler.Avec le temps, elle s’est rendu compte quele problème ne venait pas d’elle et qu’elleallait devoir apprendre à vivre avec une per-sonne antipathique dans sa vie. Voici sesconseils.

    CONSEILS DE SAINTETHÉRÈSE POUR SUPPORTERLES GENS ANTIPATHIQUES

    PAR LE FRÈRE MICHAEL RENNIER

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  • Cherchez votre véritable valeurLes personnes antipathiques sont inlassable-ment négatives. Elles trouvent quelque chosequi leur déplaît, que ce soit vrai ou pas, et seconcentrent dessus. La prieure, par exemple,avait décrété que Thérèse était paresseuse etle lui rappelait continuellement. Après uncertain temps, il est impossible de ne pas sedemander si toutes ces critiques sont fondéescar on vous les répète continuellement, etmême si cela est totalement faux, vous êtesvictime de ce flot constant de négativité.Thérèse a résolu ce problème en arrêtant dedonner de l’importance à ce que sa détractricepensait et en cherchant sa vraie valeur inté-rieure. Elle a décidé de faire son travail tran-quillement et sans attirer l’attention, pour sa-tisfaire sa propre estime et honorer Dieu. Enréalité, elle donnait souvent le crédit de sontravail à d’autres car elle savait que cela lesrendrait heureux. Quant elle a arrêté de s’in-quiéter de savoir si la prieure avait remarquéson travail ou si elle l’avait qualifiée de pares-seuse, elle s’est soudainement libérée de lanégativité.

    Ne dépensez pas votre énergie en vainPar cela, Thérèse ne veut pas dire qu’il faut selaisser faire, mais que lorsque l’on est accuséou catalogué à tort, on ne doit pas se laisseraller à livrer bataille. Quand la prieure accusaitconstamment Thérèse d’être paresseuse, elleaurait pu lui répondre et commencer une alter-cation verbale, mais elle savait que rien de cequ’elle aurait pu dire n’allait changer la situa-tion. Par exemple, elle raconte l’anecdote d’unvase qui avait été cassé dans le couvent etcomment elle avait été accusée à tort de nepas avoir ramassé les morceaux. Elle s’estrendu compte qu’il importait peu de savoir quil’avait laissé là (ce n’était pas elle), et qu’il ne

    valait pas la peine de faire des efforts pourprouver son innocence pour un vase cassé,alors elle n’a rien dit et l’a ramassé. Avec letemps, les actes en disent plus que lesparoles, et même les gens antipathiques selaissent convaincre par la constance d’une per-sonne qui déploie son énergie à défier ses at-tentes.

    Perfectionnez votre capacité à aimerC’est facile d’aimer sa famille et ses amis, maisc’est difficile d’aimer la personne qui ne faitpreuve d’aucun désir de changement et cequoi qu’il arrive. Thérèse parle d’une religieusepour qui elle avait une aversion naturelle et dela manière dont elle s’est rendu compte que,parce que l‘amour est un acte et non un senti-ment, cette religieuse allait lui apprendre àaimer mieux. Rappelez-vous, Thérèse avaitelle-même changé grâce à l’amour et à la pa-tience de ses parents, donc elle connaissait lepouvoir d’aimer quelqu’un qui paraissait dé-testable.Elle dit : « Je tâchais de lui rendre tous les ser-vices possibles et quand j’avais la tentation delui répondre d’une façon désagréable, je mecontentais de lui faire mon plus aimablesourire. « Après un certain temps, elle confieque ses sentiments ont véritablement com-mencé à changer.

    En fin de compte, une personne difficile nepeut nous nuire que dans la mesure où nous lalaissons-nous nuire. Comme Thérèse l’amontré, il y a toujours une alternative. Celapeut être difficile et même paraître impossible,mais son propre exemple nous révèle quemême la personne la plus antipathique a le po-tentiel de devenir un saint.

    Source : https://fr.aleteia.org

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    Le 23 septembre c’est la fête de saint Pio.Alors prenons-lui la main pour cheminervers la fête de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus le 1er octobre. Plaçons nos inten-tions dans le Cœur de Dieu par leur puis-sante intercession. Néanmoins vouspouvez faire cette neuavine à toutmoment de l’année.

    EN « éTAT PERMANENT DE PRIèRE »

    Une neuvaine de demande d’intercession secompose de deux éléments, à la fois dis-tincts et indissociables :- les prières proprement dites de la neu-vaine;- l’état permanent de prière.

    Les prières proprement dites de la neuvainese récitent au moment favorable de lajournée, variable d’une personne à l’autre.Elles comprennent :1) La prière du jour2) L’acte d’offrande de sainte Thérèse3) Prière personnelle ou prière du cœur : Onpeut alors ajouter une dizaine du chapelet,ou tout autre prière, ou encore un texte bi-blique et exprimer sa prière du coeur avecson intention particulière.

    Il est bon, voire indispensable de communierau moins une fois durant la neuvaine. Ouplus souvent, si les circonstances le per-mettent. La neuvaine offre aussi une bonneoccasion de se confesser.C’est ainsi que pendant la neuvaine onadresse une fois par jour, neuf jours consé-cutifs, les prières proprement dites de laneuvaine, en nommant les intentions qui lamotivent. De plus, on se met en état deprière, de façon permanente.

    PREMIER JoUR : Entrer dans la petite voie

    1. Prière du jourTrès Sainte Trinité, me voici en votre pré-sence, assisté(e) de sainte Thérèse del’Enfant-Jésus, par qui vous avez révélé àl’Église une « petite voie » de croissancespirituelle et de sainteté, accessible à tous.Père Bien-Aimé, au nom de Jésus, je tedemande instamment la grâce d’entrer danscette petite voie, et d’y croître sans cesse.M’appuyant sur la promesse de Ton Filsunique, je sais que Tu exauceras ton enfant,car tu as dit : « tout ce que vous deman-derez à mon Père en mon nom, Il vous ledonnera ». (Jn 16, 23)J’ai conscience que cette grâce exigera demoi une véritable conversion du coeur et del’esprit. Il faudra que désormais je me com-porte réellement comme ton enfant, que jedevienne tout petit devant toi, dans le totalabandon et la confiance du petit enfant dansles bras de son père et de sa mère. Il faudraqu’avec toute personne, en toutes chosesrègne en moi la primauté de l’amour tel quel’apôtre l’a défini (1 Cor.13), ce qui signifieégalement que je fasse désormais « extra-ordinairement bien les choses ordinaires dela vie ». Tout cela est rendu possible par lavertu de l’humilité, si difficile à acquérir.Père bien-aimé, accorde-moi la grâce dedevenir, à l’image de ton Fils, « doux ethumble de coeur ». Pour avancer plus rapi-dement sur cette petite voie, accorde-moil’amour de la Bible et le don de l’oraison fer-vente.Que sainte Thérèse de L’enfant-Jésus et dela Sainte Face m’accompagne sur cette voiede croissance spirituelle et de sainteté, danslaquelle je m’engage aujourd’hui de tout

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    mon coeur. Et que la très sainte Vierge Marie,Mère de Ton divin Fils et ma Mère, veuillebien m’assister tout au long de mon chemi-nement sur la voie de l’enfance spirituelle. Jeveux, à partir d’aujourd’hui, « marcher en taprésence », Père bien-aimé, par les méritesde ton divin Fils, avec qui tu vis et règnesdans l’unité du Saint-Esprit, pour les sièclesdes siècles. Amen.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieux(page 22)

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

    DEUXIèME JoUR : Primauté de l’amour

    1. Prière du jourTrès Sainte Trinité, un seul Dieu, vous quel’apôtre Jean a osé définir en trois mots im-mortels: « DIEU EST AMOUR », transformez-moi de telle sorte qu’avec sainte Thérèse jepuisse dire, moi aussi, « ma vocation c’estl’Amour ».Père bien-aimé, tu m’as créé(e) par amour etpour l’amour, accorde-moi la grâce de cette

    vocation exigeante. Par moi-même je suis in-capable de vivre l’amour comme l’apôtre ledécrit; mais avec ta grâce, tout est possible.Je veux désormais être patient(e) et ser-viable, humble, indulgent(e) et ouvert(e) àtous, sans rechercher mon propre intérêt,sans m’irriter, ni tenir compte du mal, mettanttoute ma joie dans la vérité.

    Sainte Thérèse, intercède pour moi auprès duSeigneur afin que sans tarder je puisse fairede réels progrès dans la petite voie que Jésust’as révélée. Assiste-moi dans ce combat oùje dois vaincre les forces du mal en moi.Sainte Vierge Marie, ma Mère bien-aimée,imprime en moi ton esprit d’amour pour que jedevienne, à ton image, transparent(e) de laBonne Nouvelle de ton divin Fils. Que je soisprogressivement transfiguré’e), sur la voied’enfance spirituelle, sur laquelle je me suisengagé(e) sans retour. Au nom du Père et duFils et du Saint Esprit. Amen.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieux(page 22)

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

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    TRoISIèME JoUR : humilité

    1. Prière du jourSeigneur, toi qui « donnes ta grâce auxhumbles » (Jc 4,6) et qui « écoutes leursdésirs » (Ps. 10,17), accorde-moi, je t’ensupplie, la grâce de me revêtir désormaisd’humilité dans les rapports avec mon pro-chain (1Pi. 5,5).Je me suis engagé(e) sur le chemin d’en-fance spirituelle que tu as révélé à sainteThérèse de Lisieux. Or, dit-elle, pourmarcher dans «la petite voie » il faut être «humble et pauvre en esprit »; elle-même enest un modèle. C’est pour ressembler àJésus, ton divin Fils, notre Sauveur « douxet humble de coeur », que je te prie, Pèrebien-aimé, de m’accorder la grâce de l’hu-milité. Je sais que je m’engage sur une voieardue, mais là comme ailleurs, seuls les pre-miers pas coûtent. Que mon ange gardienet sainte Thérèse me soutiennent plus par-ticulièrement dans ces premiers pas.C’est ainsi que je serai enfin agréable à tesyeux, Père bien-aimé, car je serai alors vrai-ment ton petit enfant, et je pourrai goûter,dès cette vie, la plénitude de la paix et de lajoie du Christ Jésus, qui vit et règne avec toidans l’unité du Saint Esprit, pour les sièclesdes siècles, Amen.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieuxde Sainte-Thérèse (page 22)

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

    QUATRIèME JoUR : « Rester petit enfant »

    1. Prière du jourPère très saint, Dieu éternel et tout-puissant,ton Fils Jésus a pris notre chair pour nousracheter du péché. En même temps quenotre Sauveur, il est notre modèle. Pèrebien-aimé, en Jésus, je suis « ton enfant,pauvre, dénué(e) de tout et perpétuellementdépendant(e) », comme Thérèse me le rap-pelle. Comme elle, je veux « rester petitenfant, attendre tout de Toi comme un petitenfant attend tout de son père ». Comme

    elle, « je suis une toute petite âme que leBon Dieu a comblée de grâces ». Donne-moi maintenant la force nécessaire pourenfin faire fructifier ces grâces, et « laconscience de ma petitesse , de mon im-puissance à faire tout bien ».Quand je serai redevenu(e) tout(e) petit(e),dans l’humilité, devant toi, je pourrai dire,avec Thérèse : « c’est si doux de se sentirfaible et petit(e) . Alors je pourrai me revêtirde ta force, car lorsque je suis faible, c’estalors que je suis fort ». (2 Co. 12,10) De Taforce, qui est infinie, ô Père bien-aimé, toiqui vis et règnes sur nos coeurs avec TonFils Jésus-Christ, dans l’unité du SaintEsprit, aujourd’hui et à jamais, Amen.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieuxde sainte Thérèse (page 22).

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

    CINQUIèME JoUR : Abandon et totale confiance

    1. Prière du jourAvec saint Jean de la Croix, Thérèse répé-tait : « On obtient de Dieu autant qu’on enespère »; parvenu(e) au coeur de la neu-vaine, je te prie Père bien-aimé, après avoirdéjà demandé de grandes grâces, de m’ac-corder celle de la totale confiance de lesobtenir. Pour cela, je m’abandonne entière-ment à Toi, Dieu éternel et tout-puissant.Thérèse m’invite avec insistance àl’abandon et à la confiance en Toi, Seigneur,Dieu de bonté et de miséricorde. « Le bonDieu veut que je m’abandonne comme untout petit enfant qui ne s’inquiète pas de ceque l’on fera de lui », car Il mesure toujoursses dons à notre confiance, dit-elle.Pour entrer de plain-pied dans la « petitevoie toute de confiance et d’amour », quimettra ma volonté en parfaite conformitéavec la tienne, Seigneur, j’ai besoin du doninestimable de l’abandon de l’enfant quirepose sur le coeur de sa maman, et de latotale confiance en toi, Père bien-aimé ettout-puissant. Accorde-moi aujourd’hui cesdons et maintiens-les tout au long de ma vie.

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    Grâce à ces dons bien présents à mon esprit,je sanctifierai un jour après l’autre, tout ce quetu me donneras à vivre, malgré mes fai-blesses et la fragilité de ma nature. ParJésus-Christ notre Seigneur qui vis et règnesavec toi dans l’unité du Saint-Esprit, Amen.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieux desainte Thérèse (page 22).

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

    SIXIèME JoUR : « ordinaire-extraordinaire »

    1. Prière du jourDieu tout-puissant et éternel, le Christ notrePâque, a été immolé pour nous, afin que nousdevenions des enfants de lumière pour la vieéternelle. Par sa mort, nous avons été affran-chis de la mort, non pas pour accomplir desexploits exceptionnels, mais pour devenir descréatures nouvelles en accomplissant avecamour les tâches quotidiennes. La tâche laplus humble faite en ta présence Seigneur,acquiert à tes yeux une valeur infinie, chaquefois qu’elle est faite par amour pour toi. Tu

    désires tout simplement de nous que nousnous acquittions des tâches ordinaires, aulong de nos jours, extraordinairement bien. Etc’est l’amour seul qui les transfigure.La très sainte Vierge Marie, Mère de ton divinFils, nous montre comment diviniser ainsinotre vie quotidienne. Elle faisait son ménage,nettoyait sa maison, y rangeait ses modestesbiens; elle accueillait Jésus et Joseph rentrantde travail; elle aidait une voisine chaque foisque c’était nécessaire; elle faisait les millepetites choses dont est tissée la vie d’unemaîtresse de maison. Elle les faisait paramour. Il en fut de même de Thérèse,l’humble petite carmélite; elle s’adonnait, jouraprès jour, aux tâches apparemment insigni-fiantes de sa petite vie de cloîtrée. Elle s’yadonnait par amour, « pour faire plaisir àJésus », « comme si la perfection de l’Ordredépendait de sa conduite personnelle ».Seigneur, accorde-moi cette grâce insigne,véritable chemin de sainteté, de faire extraor-dinairement bien les choses ordinaires de mavie, et de les faire en Ta présence, par amourpour Toi, et pour ceux qui m’entourent. C’esten agissant ainsi que j’obéirai aux deux com-mandements d’amour qui résument tous lesautres. Et que je refléterai sur mon prochainta seule sainteté. Donne-moi la force,Seigneur, de rester constamment sur cettepetite voie, car c’est ainsi que je pourrai ma-nifester l’amour que je te porte. Amen.

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    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieuxde Sainte-Thérèse (page 22)

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

    SEPTIèME JoUR : Le don de l’oraison

    1. Prière du jour.Seigneur Jésus, je désire ardemment le donde piété. Accorde-le moi pleinement, je l’aisi peu! Que la contemplation de Ta SainteFace, meurtrie tout au long de Ton cheminde Croix, renforce en moi l’humilité, le totalabandon à ta sainte volonté, ma confiancesans réserve en ta miséricorde, la primautéde l’amour, en toutes choses, dans mes rap-ports avec toute personne, connue ou in-connue. Accorde-moi ce don d’oraison quipermettait à Thérèse de s’adresser familiè-rement à ton Père : « Papa, le bon Dieu »,comme elle appelait aussi Ta Mère :«maman ». Que j’acquière ainsi l’esprit filiald’adoption qui est au coeur de la vied’oraison, telle que tu nous l’enseignes danston Évangile, Seigneur Jésus. Que j’ap-prenne également à inclure dans ma vied’oraison les mérites des saints que tu n’ascessé de susciter depuis 2000 ans, car lacommunion des saints m’enrichit de tout lebien qui s’est accompli au monde depuisque tu nous as sauvés, comme Thérèsenous le rappelle. Seigneur Jésus, tu nous asrévélé en ton Père le plus tendre des pères.Que par l’oraison, je le découvre, de plus enplus, dans sa bonté et sa miséricorde, dansson amour infini pour moi ! Apprends-moi àme réfugier, par l’oraison, dans les bras dece Père que j’aime du fond de mon coeurtout en L’adorant et qui m’aime infinimentcomme en témoigne ta Croix dressée sur lemonde. Qu’une vie d’oraison désormais plusfervente m’inspire un amour toujours plusgrand de l’Eucharistie – signe suprême deton amour -, dans laquelle je veux me perdrepar fusion, comme une goutte d’eau dansl’océan. Amen.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieuxde Sainte-Thérèse (page 22)

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

    hUITIèME JoUR : Amour de la Bible

    1. Prière du jourTrès Sainte Trinité, vous qui avez étérévélée par l’Écriture sainte, Parole de Dieu,inspirez-moi un amour toujours plus fort etardent de la Bible. C’est le livre de vie quicontient toute la « science d’amour ». Qu’ilsoit mon « Maître intérieur », comme il le futpour Thérèse. Faites de moi un discipledocile et aimant de ce Maître intérieur. Ilm’apprend à progresser sur la petite voiedans laquelle je me suis engagé(e) sansretour. Comme Thérèse, que j’apprenne àaccumuler les trésors de l’Écriture, commedes perles précieuses, dans ma mémoire,afin que je puisse en vivre, en les extrayantopportunément, chaque fois que j’en aibesoin pour moi-même et les autres. Dansl’Évangile, Jésus me parle. Thérèse disait del’Évangile : « Ce livre-là me suffit. Quelledouceur, que de n’apprendre plus rien quede la bouche de Jésus. »

    Esprit Saint, Esprit d’amour et de vie,accorde-moi le don que tu as accordé si gé-néreusement à Thérèse, celui de l’interpré-tation des Livres de la Sainte Écriture : « Oneut dit que ces Livres divins n’avaient plusde sens caché pour elle, tellement elle ensavait découvrir toutes les beautés ».Accorde-moi ce don pour en éclairer mapropre vie, celles des êtres qui me sontchers, celle de toute âme que tu mets surmon chemin, afin que je puisse devenir,comme Thérèse, un ange de paix et decharité.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieuxde Sainte-Thérèse (page 22)

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

  • page 21

    NEUVIèME JoUR : Vie mariale

    1. Prière du jourSeigneur Jésus, sur la Croix, juste avant de re-mettre ton âme à ton Père, tu nous as donné taMère pour qu’elle soit aussi la Mère de tesfrères et de tes amis, notre Mère. Tu nous asdonné, avec elle, un trésor de valeur infinie.Thérèse avait dix ans quand elle fut guériepar ta très sainte Mère : « Elle m’a souri… »Elle fut instantanément guérie d’une longueet grave maladie où elle souffrait de tremble-ments nerveux, de crises de frayeur et d’hal-lucinations. Par la suite, elle dira : « J’aicompris qu’elle veillait sur moi, que j’étais sonenfant. » Accorde-moi Seigneur Jésus, cettemême compréhension. Que ma vie, commecelle de Thérèse, devienne intimité de tousles instants avec ta très sainte Mère ; « Je nelui cache rien, je lui dis tout. » Sur son lit desouffrance Thérèse confiait : « Je ne peuxplus regarder la sainte Vierge sans pleurer. »Marie est le raccourci qui conduit le plus ai-sément à Son divin Fils. Et Jésus brûle deconduire les âmes à son Père. Ainsi sur « lapetite voie » qui conduit le plus sûrement auPère céleste, qu’à l’exemple de Thérèse, jeprenne ce raccourci plein de douceur.Qu’à la suite de Thérèse, j’apprenne à dialo-guer tendrement avec toi, Marie, ma Mèrebien-aimée ; dans une grande intimité,

    comme tout enfant avec sa maman, « jedemande très souvent à la sainte Vierge dedire au bon Dieu qu’Il n’a pas à se gêner avecmoi. C’est elle qui fait toutes mes commis-sions », confiait Thérèse à la toute fin de savie. Une maman intervient toujours en faveurde ses enfants. Que je n’oublie jamais qu’au-près du Seigneur, j’ai le plus puissant des in-tercesseurs.O Marie, ma très sainte Mère, conduis-moisur la petite voie thérésienne que j’ai choisiepour mon chemin de sainteté, intercède pourmoi auprès du Seigneur, afin que j’y gran-disse sans cesse dans la ressemblance deton fils Jésus, « doux et humble de coeur ».Amen.

    2. Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieux deSainte-Thérèse (page 22)

    3. Prière personnelle : dites avec vos mots àvous, vos intentions à la petite Thèsèse.Invocations :- Saint Pio – Priez pour nous !- Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus – Priez pour nous !

    Référence : Lejeune, René, « La petite voie de sainte Thérèse »,

    Spiritualité et neuvaine, Ed. Parvis, Suisse, 1996

  • page 22

    oici ta

    Mère !V

    NEUV

    AINE

    À L

    A PE

    TITE

    THÉ

    RÈSE

    ACTE D’oFFRANDE à L’AMoUR MISéRICoRDIEUX

    (VERSION INTÉGRALE)

    offrande de moi-même comme victimed’holocauste à l’Amour Miséricordieuxdu Bon Dieu.

    O mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désirevous Aimer et vous faire Aimer, travailler àla glorification de la Sainte Église en sauvantles âmes qui sont sur la terre et délivrantcelles qui souffrent dans le purgatoire. Jedésire accomplir parfaitement votre volonté,arriver au degré de gloire que vous m’avezpréparé dans votre royaume, en un mot jedésire être Sainte, mais je sens mon im-puissance et je vous demande, ô monDieu! d’être vous-même ma Sainteté.Puisque vous m’avez aimée, jusqu’à medonner votre Fils unique pour être monSauveur et mon Époux, les trésors infinis deses mérites sont à moi, je vous les offreavec bonheur, vous suppliant de ne me re-garder qu’à travers la Face de Jésus et dansson Coeur brûlant d’Amour.Je vous offre encore tous les mérites desSaints (qui sont au Ciel et sur la terre) leursactes d’Amour et ceux des Saints Anges;enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité !L’amour et les mérites de la Sainte Vierge,ma Mère chérie, c’est à elle que j’aban-donne mon offrande la priant de vous la pré-senter. Son Divin Fils, mon époux Bien-aimé, aux jours de sa vie mortelle nous adit:»Tout ce que vous demanderez à monPère en mon nom il vous le donnera! » Jesuis donc certaine que vous exaucerez mesdésirs; je le sais ô mon Dieu! plus vousvoulez donner, plus vous faites désirer. Jesens en mon coeur des désirs immenses etc’est avec confiance que je vous demandede venir prendre possession de mon âme.Ah! je ne puis recevoir la sainte Communionaussi souvent que je le désire, mais,Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-puissant ?…Restez en moi, comme au tabernacle, nevous éloignez jamais de votre petitehostie…Je voudrais vous consoler de l’ingratitudedes méchants et je vous supplie de m’ôterla liberté de vous déplaire, si par faiblesse,je tombe quelquefois, qu’aussitôt votre DivinRegard purifie mon âme consumant toutesmes imperfections, comme le feu qui trans-

    forme toute chose en lui-même…Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes lesgrâces que vous m’avez accordées, en par-ticulier de m’avoir fait passer par le creusetde la souffrance. C’est avec joie que je vouscontemplerai au dernier jour portant lesceptre de la Croix; puisque vous avezdaigné me donner en partage cette Croix siprécieuse, j’espère au Ciel vous ressembleret voir briller sur mon corps glorifié lessacrés stigmates de votre Passion…Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir devous dans la Patrie, mais je ne veux pasamasser de mérites pour le Ciel, je veux tra-vailler pour votre seul Amour, dans l’uniquebut de vous faire plaisir, de consoler votreCoeur Sacré et de sauver des âmes quivous aimeront éternellement.Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vousles mains vides, car je ne vous demandepas, Seigneur, de compter mes oeuvres.Toutes nos justices ont des taches à vosyeux. Je veux donc me revêtir de votrepropre Justice, et recevoir de votre Amour lapossession éternelle de Vous-même. Je neveux point d’autre Trône et d’autreCouronne que Vous, ô mon Bien Aimé !…A vos yeux le temps n’est rien, un seul jourest comme mille ans, vous pouvez donc enun instant me préparer à paraître devantvous…Afin de vivre dans un acte de parfait Amour,je m’offre comme victime d’holocauste àvotre Amour Miséricordieux, vous suppliantde me consumer sans cesse, laissant dé-border en mon âme, les flots de tendresseinfinie qui sont renfermés en vous et qu’ainsije devienne Martyre de votre Amour, ô monDieu !…Que ce Martyre après m’avoir préparée àparaître devant vous me fasse enfin mouriret que mon âme s’élance sans retard dansl’éternel embrassement de VotreMiséricordieux Amour…Je veux, ô mon Bien Aimé, à chaque batte-ment de mon coeur vous renouveler cetteoffrande un nombre infini de fois jusqu’à ceque les ombres s’étant évanouies, je puissevous redire mon Amour dans un Face àFace Éternel !…

    Marie, Françoise, Thérèse de l’Enfant-Jésus et dela Sainte Face rel. carm. ind. Fête de la SainteTrinité le 9 Juin 1895. Tiré des Manuscrits autobio-graphiques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus.

  • page 23

    PRIÈRE À LA PETITE THÉRÈSE

    PRIÈRES DE LA PETITE THÉRÈSE

    Cette prière à sainte Thérèse de l'Enfant Jésus est très puissante pour les demandes tem-porelles et spirituelles. Ceux à qui nous l'avons recommandée ont été étonnés par les résul-tats de cette prière. Nous vous encourageons à la réciter tous les jours.

    « Ô glorieuse sainte Thérèse,élevée par Dieu Tout-Puissant pour aideret conseiller l’humanité,j’implore votre miraculeuse intercession.Vous êtes à tel point si puissante pourobtenir auprès de Dieu les faveurs et lesgrâces, que la sainte Mère l’église vous anommée “la plus grande Sainte des tempsmodernes.”Avec ferveur, je vous supplie de répondreà ma demande... (... spécifier votre demande...)

    Merci de réaliser vos promesses de voustrouver en Paradis pour faire du bien surterre et de faire tomber depuis le Ciel unepluie de roses.Dès lors, chère petite fleur, je ferai en sorteque votre appel soit partout connu,et je ne cesserai de conduire les gens versJésus à travers vous.

    Amen ! »

    Source: www.vaticancatholique.com

    « Ô petit Enfant-Jésus ! » :

    « Ô petit Enfant-Jésus ! Mon unique Trésor,je m'abandonne à Tes divins caprices, je neveux pas d'autre joie que celle de Te fairesourire. Imprime en moi tes Grâces et tesVertus enfantines, afin qu'au jour de ma nais-sance au ciel, les Anges et les Saints recon-naissent en Ta petite épouse: Thérèse del'Enfant-Jésus. Amen. »

    « Jésus, Tu connais mon nom, et Ton douxregard m'appelle » :

    « Jésus, Tu connais mon nom, et Ton douxregard m'appelle ... Il me dit : « Simpleabandon, je veux guider ta nacelle ». De Tapetite voix d'enfant, Oh ! Quelle merveille ! DeTa petite voix d'enfant, Tu calmes le flot mu-gissant, et le vent. Si Tu veux Te reposer,alors que l'orage gronde, sur mon cœurdaigne poser Ta petite tête blonde. Que Tonsourire est ravissant lorsque Tu sommeilles !Toujours avec mon plus doux chant, je veuxTe bercer tendrement, Bel Enfant ! Amen. »

    Mon Dieu, je Vous offre toutes les actionsque je vais faire aujourd'hui » :

    « Mon Dieu, je Vous offre toutes les actionsque je vais faire aujourd'hui, dans les inten-tions et pour la gloire du Cœur Sacré deJésus ; je veux sanctifier les battements demon cœur, mes pensées et mes œuvres lesplus simples en les unissant à ses méritesinfinis, et réparer mes fautes en les jetantdans la fournaise de son amour miséricor-dieux. Ô mon Dieu ! Je Vous demande pour moi et pour ceux quime sont chers la grâce d'accomplir parfaite-ment Votre sainte volonté, d'accepter pourVotre amour les joies et les peines de cettevie passagère afin que nous soyons un jourréunis dans les Cieux pendant toute l'éternité. Amen. »

    « Je Vous supplie, mon divin Jésus, dem'envoyer une humiliation, chaque foisque j'essaierai de m'élever au-dessus desautres » : « Jésus, doux et humble de cœur,rendez mon cœur semblable au vôtre ».

  • page 24

    LA L

    ISTE

    DE

    THÉR

    ÈSE

    LA LISTE DE LAPETITE THÉRÈSE

    (P 194, § 3)J'ai reconnu bien vite que plus on avancedans ce chemin de la perfection, plus on secroit éloigné du terme, aussi maintenant jeme résigne à me voir toujours imparfaite etj'y trouve ma joie...

    (P 206, § 2)Je suis d'une nature telle que la crainte mefait reculer ; avec l'amour non seulementj'avance mais je vole...

    (P 369, LT 73)C'est si pur, les lys, je voudrais bien quemon âme en soit toute parée pour aller àJésus car cela ne suffit pas d'en avoir dansles cheveux, c'est le coeur que Jésusregarde toujours !

    (P 210, § 2)Je ne puis plus rien demander avec ardeurexcepté l'accomplissement parfait de lavolonté du Bon Dieu sur mon âme sans queles créatures puissent y mettre obstacle.

    (P 211, § 4)Quelle douce joie de penser que le Bon Dieuest juste, c'est-à-dire qu'il tient compte denos faiblesses, qu'il connaît parfaitement lafragilité de notre nature. De quoi doncaurais-je peur ?

    (Poésie)Marie, toi qui vins me sourire au matin dema vie, Viens me sourire encore... Mère.... voici le soir !...

    (P 213, § 1) : Oh ! Qu'elle est douce la voiede l'Amour !... Comme je veux m'appliquerà faire toujours avec le plus grand abandon,la volonté du Bon Dieu !...

    (P 252, § 3)(à propos d'une soeur que Ste. Thérèsesupportait mal) A chaque fois que je la ren-contrais je priais le Bon Dieu pour elle, luioffrant toutes ses vertus et ses mérites. Jesentais bien que cela faisait plaisir à Jésus...

    (P 372, LT 76)Si Jésus ne me donne pas de consolation, ilme donne une paix si grande qu'elle me faitplus de bien !...

    (P 261 § )1Ma Mère bien-aimée, je suis un petitpinceau que Jésus a choisi pour peindre sonimage dans les âmes que vous m'avezconfiées...

    (P 335, LT 43 B)Ah ! Pauline, si au moment de ma mort jepouvais avoir une âme à offrir à Jésus, queje serais heureuse ! Il y aurait une âme quiserait arrachée au feu de l'enfer et qui béni-rait Dieu toute l'éternité.

    (Poésie)Oh ! je voudrais chanter, Marie, pourquoi jet'aime ! Pourquoi ton nom si doux fait tres-saillir mon coeur. Et pourquoi, la pensée deta grandeur suprême, ne saurait à mon âmeinspirer de frayeur.

    Thérèse, une mère spirituelle : A travers cette mini liste, elle nous parle chaquejour. Comme un guide spirituel, elle nous conseille, nous enseigne la petite voieet nous montre le chemin le plus simple et le plus rapide pour aller vers Jésus etvivre l’union avec Dieu dès cette terre. Alors, prenons la main de la petite Thérèseet laissons-là, jour après jour, nous guider. Cette liste complète de la petite Thérèse se compose de 365 paroles, pour un chemi-nement au quotidien tout au long de l’année (voir page 30).

    oici ta

    Mère !V

  • page 25

    (P 184-185, § 3-1)Mes mortifications consistaient à briser mavolonté, toujours prête à s'imposer, à retenirune parole de réplique, à rendre de petits ser-vices sans les faire valoir, à ne point m'ap-puyer le dos quand j'étais assise, etc, etc...

    (Poésie)C'est à toi seul, Jésus, que je m'attache C'est en tes bras que j'accours et me cache, Je veux t'aimer comme un petit enfant Je veux lutter comme un guerrier vaillant

    Comme un enfant plein de délicatesses Je veux, Seigneur, te combler de caresses Et dans le champ de mon apostolat Comme un guerrier je m'élance au combat

    (Poésie)O Mère bien-aimée, malgré ma petitesse,Comme toi je possède en moi Le Tout-Puissant.Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse :Le trésor de la mère appartient à l'enfant.

    (Poésie) suiteEt je suis ton enfant, ô ma Mère chérie,Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ?Aussi lorsqu'en mon coeur descend lablanche hostieJésus, ton Doux Agneau, croit reposer en toi !...

    (P 164, § 3)La Sainte Vierge m'a fait sentir que c'étaitvraiment elle qui m'avait souri et m'avaitguérie. J'ai compris qu'elle veillait sur moi,que j'étais son enfant, aussi je ne pouvaisplus lui donner que le nom de “Maman

    ((Poésie)Tu nous aimes, Marie, comme Jésus nous aime, Et tu consens pour nous à t'éloigner de Lui.Aimer, c'est tout donner et se donner soi-mêmeTu voulus le prouver en restant notre appui.

    (P 261 § )1Ma Mère bien-aimée, je suis un petit pinceauque Jésus a choisi pour peindre son imagedans les âmes que vous m'avez confiées...

    (P 143, § 1) (La grâce de Noël)Il fit de moi un pêcheur d'âmes. Je sentis enun instant la charité entrer dans mon coeur etle besoin de m'oublier pour faire plaisir etdepuis lors je fus heureuse !...

    (P 349, LT 56)Quelle joie de voir Dieu ; d'être jugée par celuique nous aurons aimé par-dessus touteschoses.

    (P 282, § 3) Vous le savez, ô mon Dieu, je n'aijamais désiré que vous aimer, je n'ambitionnepas d'autre gloire.

  • page 26

    UNE

    JOUR

    NÉE

    AVEC

    THÉ

    RÈSE

    ENTRoNS EN PRIèRE :

    Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.Amen !

    Petite Thérèse de l’Enfant-Jésus, toi qui assu garder ton cœur d’enfant, je te présenteaujourd’hui mon propre cœur et le cœur dechaque personne que je porte dans maprière. Redonne-moi ta simplicité, ton émer-veillement devant les toutes petites chosesde chaque jour. Redonne-moi ce goût devivre l’instant présent, aujourd’hui après au-jourd’hui, d’être présent à la Présence.Petite Thérèse, emmène-moi sur ta voied’enfance, ce chemin d’amour des petitsgestes quotidiens, du regard, du sourire…Petite Thérèse, donne-moi ta confiance iné-branlable en Jésus dans toutes les situa-tions les plus difficiles. Tu me redis encore:“c’est la confiance, rien que la confiance, quinous mène à l’Amour”.Viens, Sainte Thérèse, répandre une pluiede roses sur ma vie, mon passé, monprésent et mon futur.

    LA PRIèRE DU CoEUR :

    Petite Thérèse de l’Enfant-Jésus, petitesoeur qui connais ma faiblesse, écoutemaintenant mon cri vers le Ciel !

    Dites avec vos propres mots à la PetiteThérèse de l’Enfant-Jésus votre cri du cœur.Exprimez votre prière avec un cœur d’en-fant…A la fin de ce temps de prière personnellevous pouvez prendre un temps de silencepour entrer dans un dialogue d’amour avecla petite Thérèse.

    PRIèRES :

    Mon chant d’aujourd’hui (prière ou chant)Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagèreMa vie n’est qu’un seul jour, qui m’échappe et qui fuitTu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terreJe n’ai rien qu’aujourd’hui !

    Oh ! je t’aime Jésus ! vers Toi mon âme aspirePour un jour seulement, reste mon doux appuiViens régner en mon cœur, donne-moi ton sourireRien que pour aujourd’hui !

    O Vierge Immaculée ! c’est toi, ma Douce Etoile,Qui me donnes Jésus, et qui m’unis à Lui.Laisse-moi, O Mère ! reposer sous ton voile,Rien que pour aujourd’hui !

    (Poésie de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus)

    Moi, si j’avais commis tous les crimespossibles Je garderais toujours, la même confiance,Car je sais bien que cette multitude d’of-fensesN’est qu’une goutte d’eau, dans un brasier ardent.Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse,Qui reste mon appui, et sans aucun retour,Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse,Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.

    UNE JOURNEÉ AVECLA PETITE THÉRÈSE

    Voici une prière extraite du livre «Un cri vers le Ciel». C’est un moyen puissant pourdemander à la petite Thérèse d’intercéder dans une situation apparemment bloquéeou très difficile. A prier de tout son coeur !

    oici ta

    Mère !

    V

  • page 27

    Non, je n’ai pu trouver nulle autre créature, Qui m’aimât à ce point et sans jamais mourir.Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature,Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir.

    Non, tu n’as pas trouvé créature sans tache,Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta Loi.Et dans ton Cœur Sacré, ô Jésus je mecache.Non, je ne tremble pas, car ma vertu c’est Toi.

    (Paroles de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus)

    INVoCATIoN :Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de laSainte Face, prie pour nous !

    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,comme il était au commencement, mainte-nant et toujours et dans les siècles dessiècles. Amen !

    VoTRE PRoMESSE : Sainte Thérèse, ma petite sœur, aujourd’huije te promets…Exprimez alors votre petit cadeau personnelpour faire plaisir à la petite Thérèse.

    PETITE hISToIRE VRAIE...

    Un matin, Van contemplait le soleil levant,quand il entendit une voix qui l’appelait parson nom :- “Van ! Van ! mon cher petit frère.- Ma sœur, sainte Thérèse ? répondit Van.- Oui, c’est bien moi, ta sœur Thérèse, qui estici... Dieu veut que les leçons d’amour qu’Ilm’a enseignées autrefois dans le secret demon âme se perpétuent en ce monde. C’estpourquoi il a daigné te choisir comme petit se-crétaire, pour exécuter le travail qu’Il désire teconfier. Tu as marché à la suite de Dieu, cher-chant uniquement à Lui faire plaisir. C’est encela que consiste la sainteté. Petit frère, suismon conseil : sois toujours attentif à offrir àDieu ton cœur, tes pensées et toutes tesactions. Notre père céleste ne méprise jamaisles petites choses. Désormais, petit frère,dans ta relation avec ton Père, conforme-toi àmes conseils.”

    (Petite histoire de Van par le Père A. Boucher p.42)

    Extrait du livre «Un cri vers le Ciel» Editions La Bonne Nouvelle. Pages 40 à43.

  • page 28page 28

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  • page 31

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