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Ecriture scientifique Mr L. Vanclaire et Mme M. Déjeans Travail d’analyse esthétique Chambre jaune de Hélène Cattet et Bruno Forzani (2002) Deux hommes et une armoire de Roman Polanski (1958) Thomas GUIOT 393204 ARTS4C Année académique 2014-2015

Chambre jaune (Cattet & Forzani, 2002) / Deux hommes et une armoire (Polanski, 1958)

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Analyse de deux courts métrages : "Chambre jaune" de Hélène Cattet et Bruno Forzani (2002) et "Deux hommes et une armoire" de Roman Polanski (1958).

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  • Ecriture scientifique Mr L. Vanclaire et Mme M. Djeans

    Travail danalyse esthtique Chambre jaune de Hlne Cattet et Bruno Forzani (2002) Deux hommes et une armoire de Roman Polanski (1958)

    Thomas GUIOT 393204 ARTS4C Anne acadmique 2014-2015

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    Sommaire Premire partie : Chambre jaune 3 Une utilisation du son toute particulire 3 Le montage au service du rcit 4 Deuxime partie : Deux hommes et une armoire 6 Des personnages guids par la musique 6 De lautre ct du miroir 7 Bibliographie 10 Annexe : fiche de lecture 11

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    Premire partie: Chambre jaune de Hlne Cattet et Bruno Forzani Chambre jaune est le deuxime court-mtrage de Bruno Forzani et Hlne Cattet, ralis en 2002. En un peu plus de sept minutes, il voque lhistoire dun homme, voyeur, et dune femme, voisins de palier. La jeune femme semble se disputer avec un autre personnage qui quitte limmeuble. Son voisin arrive ce moment-l et elle semble linviter rentrer chez elle. Alors quils semblent dbuter un rapport rotique, lindividu glisse une lame de rasoir sur le corps de la femme. Aprs lavoir blesse, il essaye de la tuer. La femme len empche et ce faisant, semble avoir bless son agresseur. Apeure, elle attend la police dont on entend les sirnes approcher. Lesthtique et les thmatiques abordes dans ce court-mtrage ont beaucoup de similitudes avec les films de giallo, genre cinmatographique italien, des annes 1960 1980 principalement. Souvent associ la srie B, le giallo voque le genre policier et le genre rotique. Pourtant, Hlne Cattet et Bruno Forzani ne se contentent pas seulement de rendre un hommage au giallo, mais ils se le rapproprient. En effet, ils innovent en proposant des scnes composes de photographies immobiles et montes avec un raccord en jump-cut, avec de multiples sautes lintrieur dun mme plan. De plus, lintrigue, difficile rsumer, semble tre un prtexte une reprsentation visuelle trs ambitieuse et artistique. Ainsi, on peut imaginer que le titre, Chambre jaune, est un clin doeil au giallo, qui est le terme pour la couleur jaune en italien. On ne retrouve dailleurs pas cette couleur dans la photographie du court-mtrage, au contraire du vert, du rouge et du bleu, fort prsents. Les caractristiques de Chambre jaune qui rappellent avec force les films de giallo sont le tueur pervers, les tonalits hyper-satures, la lame de rasoir, les gants en cuir noir, lobsession des yeux, la pulsion mortelle, la sensualit et la violence sexuelle Toute lesthtique de ce court-mtrage tend plonger le spectateur dans une sorte de rve fivreux : le style abstrait, la photographie colore, les jump-cut et notamment la composition sonore que nous allons maintenant analyser. Une utilisation du son toute particulire Hlne Cattet et Bruno Forzani construisent la composante sonore dune faon trs prcise dans Chambre jaune. La relation entre les sons intra-digtiques et extra-digtiques est trs importante dans lesthtique et la comprhension du rcit du film. Il faut tout dabord prciser que le duo de ralisateurs a eu recours une postsynchronisation sonore. Il ny a en effet presque aucune prise de son directe. Tout a t ajout sur les images par la suite. Le rsultat est un son trs brut, parasit et mystrieux, limage du film.

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    Les ralisateurs samusent avec la relation entre lintra-digtique et lextra-digtique durant tout le court-mtrage. Ds le dbut, on retrouve cette liaison en entendant des bruits descaliers, de portes, intrieurs au rcit, avec en parallle des sons de rires enfantins compltement extrieurs lhistoire que raconte limage. Il y a galement un jeu sur la relation entre les sons du temps prsent et les sons en flashback: la respiration de la femme, quand elle est assise et attend la police, se fait dj entendre dans les escaliers et sur le palier, en flashback. Elle est en train de se souvenir et de comprendre: le spectateur laccompagne ainsi dans ce souvenir. En intra-digtique, durant la scne du meurtre, on retrouve les bruits du cuir des gants et des vtements du tueur, de la lame de rasoir caressant le corps de la femme et des soupirs de plaisir, avec un arrt de la musique pour renforcer la force de la scne. Le spectateur ressent un malaise. Les murmures incomprhensibles du tueur se font galement entendre. Cela donne limpression dentrer dans la tte du pervers, et en mme temps, cela signifie quil est diffrent, quil utilise un langage inconnu de nous. Il est ensuite important de souligner lutilisation dun contrepoint sonore entre la douce mlodie de la boite musique et les rires enfantins qui se font entendre plus tt, et la violence de lacte meurtrier qui se prpare limage. Leffet de contraste est dune grande force. Il place le spectateur dans un tat de tension et de suspense. Il y a galement un supplment de mystre avec ces rires fminins et enfantins, qui ne semblent pas trouver leur source dans lintrigue. Le montage au service du rcit Le mystre de Chambre jaune ne repose pas seulement sur la composition sonore mais galement sur le montage et plus particulirement les raccords utiliss. Hlne Cattet et Bruno Forzani ont systmatiquement recours aux raccords cut, en coupe franche, entre les plans. Ainsi, on ne retrouve pas les classiques fondus enchans ou fondus au noir pour marquer la diffrence entre le temps prsent et le flashback. Les ralisateurs ne mnagent pas le spectateur et choisissent la coupe franche en rapport et en parallle avec le coupant de la lame du rasoir du tueur. La camra utilise galement la subjectivit dans ce film. En effet, le point de vue subjectif du voyeur force le spectateur prendre une part active dans lintrigue. Il a ainsi limpression de se retrouver dans les chaussures du tueur. Leffet est voulu et trs impressionnant. Quand celui-ci est mort, on adopte alors par moments, le point de vue de la jeune femme. La camra retrouve ensuite son objectivit pour montrer le visage apeur et paniqu de la femme qui attend la police. Leffet voulu de faire ressentir au spectateur la pulsion meurtrire et la perversit de lindividu est dailleurs renforc par lutilisation de la cache circulaire deux reprises. Le

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    spectateur ne peut pas schapper de cette plonge dans lesprit du personnage: le procd est ici au service de la thmatique du voyeurisme. Loeil, organe cher aux yeux des ralisateurs du giallo, prend une grande importance dans ce film. Quand le tueur observe travers le judas la scne qui se droule sur son palier, on a limpression dtre lui, que cest notre vision. Le gros plan sur loeil et la pupille sagrandissant et se rtrcissant est une immersion au sein de lessence-mme du personnage. Le climat qui en rsulte devient dailleurs de plus en plus oppressant et inquitant. Enfin, lutilisation des gros plans est trs frquente dans Chambre jaune. Dans une volont de crer un cinma des sensations, les ralisateurs proposent une grande quantit de gros plans, qui, associe aux raccords cut, provoque une sensation de vertige et de frnsie. On peut galement relever la perception du cuir ou la froideur de la lame comme fortes sensations. Les gros plans servent aussi renforcer leffet rotique et sensuel du film. Ainsi, lors de la scne du meurtre, le spectateur est livr des gros plans des parties du corps de la femme, caresses par le rasoir. Chambre jaune est donc un court-mtrage la mise en scne trs originale et au montage tout fait particulier. Grce lhritage du giallo, Hlne Cattet et Bruno Forzani ralisent un film unique. Ils utilisent donc la relation sonore entre lintra-digtique et lextra-digtique, et le contrepoint entre la musique et limage, au service du rcit et de sa thmatique. Afin de crer un univers mystrieux, ils montent galement leur film avec des raccords cut entre les plans et la subjectivit de la camra qui cre un effet troublant pour le spectateur. La diversit de lchelle des plans et notamment lutilisation de gros plans renforcent la prgnance des scnes importantes et la participation active du spectateur. Chambre jaune runit ainsi de nombreuses caractristiques esthtiques et cre un spectacle visuel tonnant, au service dune intrigue palpitante.

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    Deuxime partie: Deux hommes et une armoire de Roman Polanski Deux hommes et une armoire est un court-mtrage ralis en 1958 par Roman Polanski. A lpoque, il tudie lcole de cinma de Lodz. Il ralise ce film lge de vingt-cinq ans, loccasion dun concours de cinma exprimental organis par lExposition universelle de Bruxelles. Dans la Pologne communiste de 1958, Polanski cre et dveloppe un cinma repoussant les limites de la ralit et lui permettant une libert dexpression artistique. Ce court-mtrage est une reprsentation absurde de deux hommes mergeant de la mer et portant une armoire glace trs encombrante. La transportant partout avec eux travers la ville, ils se verront mpriss et rejets du reste de la socit. Aprs avoir rencontr plusieurs obstacles (refus dentrer dans le tram ou au restaurant, le passage tabac par une bande de jeunes ...), les deux hommes dcident de rejoindre leur point de dpart : la mer. Dans Deux hommes et une armoire, Roman Polanski utilise et exprimente de nombreux aspects esthtiques qui caractriseront plus tard une partie de son oeuvre cinmatographique. Nous nous focaliserons dans cette analyse sur le choix du muet et lutilisation de la musique compose par Komeda. Il sera galement pertinent dexaminer lutilisation des miroirs et du hors-champ dans ce court-mtrage. Des personnages guids par la musique Un des premiers lments esthtiques intressants analyser dans ce court-mtrage est le fait quil soit muet. En effet, malgr une partition musicale de Krzysztof Komeda et quelques lments sonores, le film est dnu de dialogues. Le film dbute avec un son intra-digtique : le bruit des vagues que lon voit lcran, sous le gnrique dfilant. Trs rapidement, une musique extra-digtique, de fosse, accompagne la scne de commencement. Ce sera le thme principal du film bien quil reste ici encore assez vague, tout comme lapparition qui se dessine larrire-plan de limage : deux hommes et une armoire mergeant des flots. Malgr un fondu enchan et une petite ellipse temporelle lorsque les deux compres sortent de leau, la partition musicale voquant le jazz de lpoque reste continue. Bien que rajoute par la suite, cest en effet la musique qui semble guider les deux protagonistes travers cette ville qui leur est totalement inconnue. Comme lvoque F.X. Feeney dans son livre Roman Polanski, la capacit du compositeur exprimer lisolement, la joie, la mlancolie ou la dtermination stoque complte harmonieusement la mise en scne de Polanski. (Feeney, 2005 : pg. 20) Il faut galement noter que la musique dveloppe une grande relation de corrlation avec limage. Lors de la scne de bagarre entre une bande de racailles et nos deux

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    personnages, le jazz accompagne toujours limage mais incorpore des sons plus exprimentaux, en parallle avec la violence en crescendo de la scne. (Coureau, 2004) La musique installe une tension narrative supplmentaire et provoque un suspense. La partition retrouve son thme principal ds la fin de cette squence. Elle voque alors davantage la dsillusion et la tristesse des deux personnages principaux. Un des rares lments sonores du film se retrouve dans une scne aprs ladite bagarre. Tandis que les deux hommes sloignent de ce lieu via le pont, on dcouvre un individu visiblement trs alcoolis dans des escaliers. Roman Polanski choisit ici de rajouter le son des pas titubants et hsitants de lhomme, sans doute dans le but de renforcer la prgnance et la force de la scne. Il utilise le mme procd dans une scne un peu plus tard. Tandis que les deux amis transportent leur armoire en profondeur de champ, dans un cadre bucolique, des rles et des coups se font entendre en hors-champ. Dans le plan suivant, on dcouvre leur source : un homme en tue un autre dans le lit de la rivire, coups de pierre. Le film senfonce ainsi de plus en plus dans une grande violence gratuite. Les sons rajouts permettent au spectateur de recevoir le message encore plus explicitement que par limage seule. Enfin, le court-mtrage se termine au mme endroit o il a dbut. Sur la plage o ils sont apparus, les deux amis et leur armoire retournent dans les flots. Le son des vagues se fait entendre, comme au dbut du film, pour fermer la boucle du rcit. La musique de Komeda restera encore pour de longs instants dans lesprit du spectateur, tout comme lhistoire de deux hommes et une armoire. Cette utilisation du muet amne une autre caractristique importante dans Deux hommes et une armoire. Effectivement, le ralisateur a choisi dengager deux inconnus pour jouer le rle des protagonistes de son film. Selon Roman Polanski lui-mme, il a (...) fait appel pour les rles principaux deux camarades du mtier qui reprsentaient le contraste physique absurde dont javais besoin. (Polanski, 1984 : pg. 196) Le jeu dacteurs de Jakub Goldberg et Henryk Kluba voque avec force le cinma des attractions des annes 1900. Leur gestuelle et la puissance de leur interprtation permettent la clart et la comprhension du rcit, sans laide de dialogues ou dintertitres. Elles permettent galement de renforcer leffet absurde du film. Linexprience des acteurs permet, elle, une grande sincrit : ils ne jouent effectivement pas pour la camra mais pour eux-mmes. De lautre ct du miroir Lutilisation du miroir et de la relation entre le champ et le hors-champ dans Deux hommes et une armoire est un autre lment esthtique pertinent. En effet, larmoire que transportent les deux protagonistes comporte un miroir en son centre. Le premier

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    moment du film o on laperoit, il a une fonction intra-digtique : en tant que simple objet, il permet aux deux hommes de se recoiffer aprs leur apparition dans les vagues. Le miroir a galement une autre fonction dans ce film. Il permet en effet de souligner le message du rcit en mettant la ville et ses habitants face leurs vices et dfauts : lalcoolisme, la violence, la discrimination ... Cest cette fonction quvoque Dominique Avron dans son livre Roman Polanski : (...) le miroir, qui, comme objet, offre la ville la contemplation de son propre spectacle. (Avron, 1987 : pg. 103) Roman Polanski utilise galement le miroir et ses reflets dans un but esthtique et dans la volont de renforcer leffet surraliste de son film. On peut le remarquer dans la scne o un poisson, pos sur la glace, semble voler dans les nuages reflts par le miroir. Il y a galement la scne o les deux protagonistes posent leur armoire devant un htel. Un homme vient se servir de la glace de larmoire tandis que les deux personnages reviennent la chercher. Le spectateur dcouvre un autre miroir derrire larmoire et galement des reflets dans une flaque deau au sol. Cela provoque un effet dillusion et de confusion visuelles. Polanski cre de cette manire de la magie et de labsurdit, et samuse avec les limites du champ et du hors-champ. Le miroir retrouve ensuite une fonction intra-digtique dans la scne prcdant la bagarre. Il sert ainsi le rcit en prvenant la jeune fille de larrive des racailles derrire elle. Sans le reflet du miroir, elle ne laurait peut-tre pas su. Les protagonistes nauraient pas rencontr la bande de jeunes et nauraient peut-tre pas fait face la violence physique de la ville. Lors de la bagarre, le miroir se retrouve cass par le choc dun des deux personnages contre larmoire. Le dernier lment visuel que la glace reflte est le poing du bagarreur. Cette image reste dans lesprit du spectateur comme une mtaphore de la violence de la ville. Le miroir est bris, tout comme les espoirs des deux personnages principaux. Ils rejoignent dfinitivement le monde des restes . (Tylski, 2004 : pg. 77) Ainsi, Roman Polanski use de divers procds cinmatographiques afin de favoriser la rception et la comprhension de son rcit, tout en essayant dexprimenter et de laisser parler sa crativit artistique. En analysant la composante sonore du court-mtrage, nous avons dcouvert lutilisation de la musique de Komeda comme guide narratif travers le film. Elle accompagne et conduit les deux personnages et leur armoire travers toute lhistoire. Les divers sons de bruitages rajouts servent, pour leur part, renforcer la signification de certaines scnes et rendre plus forte la perception du message du film. A travers le muet, nous aurons galement soulign le fait que les acteurs principaux utilisent une gestuelle et un jeu dacteurs proches du cinma des attractions. Ils permettent galement de favoriser leffet absurde du court-mtrage. Enfin, lanalyse de lutilisation des miroirs aura permis dvoquer les diffrentes fonctions que le ralisateur invoque dans ce film. Le miroir est ainsi utilis en tant quobjet intra-digtique : il sert lhistoire du film. Cela permet galement de renforcer

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    labsurdit et de crer un monde dillusions lintrieur du monde rel du rcit. Enfin, il y a aussi une fonction mtaphorique lorsque lon compare nos deux amis et leurs rves, briss, tout comme la glace de leur armoire. Leur monde bienveillant et innocent sera dfinitivement ananti par le passage dans cette ville reprsentant une violence et un rejet presque inhumains.

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    Bibliographie Ouvrages AVRON, Dominique (1987). Roman Polanski. Paris : Rivages, pg. 103 FEENEY, F.X. (2005). Roman Polanski. Cologne : Taschen, pp. 20-21 POLANSKI, Roman (1984). Roman par Polanski. Paris : Robert Laffont, pg. 196 TYLSKI, Alexandre (2004). Roman Polanski : ses premiers films polonais. Lyon : Alas, pp. 67-81 Article COUREAU, Didier (2004). Deux hommes et une armoire : Emergences-rsurgences de lavant- garde , in Contrebande, n12, pp. 25-35.

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    Annexe : fiche de lecture

    Rfrence bibliographique : TYLSKI, Alexandre (2004). Roman Polanski : ses premiers films polonais. Lyon : Alas, pp. 67-81 Note sur lauteur : Alexandre Tylski possde un Doctorat en Etudes cinmatographiques. Il est aujourdhui, notamment, matre de confrences en audiovisuel (ESAV), auteur-ralisateur de 20 courts-mtrages et directeur de la revue universitaire cinmatographique en ligne Cadrage. Il a galement crit ou coordonn 10 livres de cinma, 50 articles et interviews, et 80 confrences dans 7 pays. Il est aussi spcialiste de luvre de Roman Polanski. Thme de louvrage : Alexandre Tylski ralise un retour vers les dbuts artistiques de Roman Polanski. Il revient sur la naissance de nombreuses caractristiques de luvre cinmatographique du ralisateur : la guerre, le surralisme, le jazz ... Le but est de dvoiler luvre venir, celle que lon connat maintenant. Il analyse ainsi les premiers travaux de Polanski en tant qutudiant et ses premiers films polonais. Description du corpus : le court-mtrage Deux hommes et une armoire (Roman Polanski, 1958) Slection dinformations: - Deux oiseaux : la musique de Komeda et le son pp 71-73 - Miroir des mondes : les rles du miroir dans le court- mtrage et les scnes concernes. pp 75-78