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Arbres hors forêt : bibliographie annotée 4 CHAPITRE 2 : IMPORTANCE DES ARBRES HORS FORET 2.1 ROLES ET FONCTIONS 25 Allnutt, J., 1993. The role of trees in sustainable agriculture, Albury, Victoria, Australie, 1991 - [Le rôle des arbres dans la gestion durable de l'agriculture]. Kluwer Academic. 186 p. L'agroforesterie peut simultanément améliorer la productivité agricole, diversifier et augmenter les revenues agricoles, la conservation des ressources, maintenir la biodiversité et contribuer à l'approvisionnement national en bois. Toutes ces fonctions sont décrites grâce à une revue des recherches sur les sujets suivants : contrôle de la salinité, haies et protection contre l'érosion, aménagement de la végétation originelle, production de bois d’œuvre et de produits forestiers mineurs. Cet ouvrage est surtout orienté vers l'agroforesterie australienne, mais il inclut également des recherches au niveau international. 26 Baldy, C., 1997. Systèmes traditionnels d'arboriculture et conservation des sols dans le bassin méditerranéen. In: Cahiers Agricultures, 6: 31-44. Les vergers en sec méditerranéens correspondaient traditionnellement à des systèmes de culture très originaux, trop souvent remplacés par des techniques dérivées de celles des grandes cultures. Quelques systèmes encore vivants dans des régions écologiquement très diversifiées sont présentés ici : les cultures promiscue italiennes, les terrasses construites en pierres, les tabiâ, meskât et jessour tunisiens et les associations arbres fruitiers-vignes dans les cas espagnol et syrien. Nous montrons comment, souvent négligés de nos jours, ils peuvent être remis en valeur, modernisés, et aider au développement d'une arboriculture durable et rentable dans ces régions. 27 Bannister, M.E. et P.K.R. Nair, 1990. Alley cropping as a sustainable agricultural technology for the hillsides of Haiti : experience of an agroforestry outreach project - [Culture en allées proposée comme une technique culturale soutenue pour les coteaux à Haiti : Expérience d'un projet agroforestier]. In: American Journal of Alternative Agriculture, 5: 51-59. La technologie agroforestière de plantations de haies sur les terres en pente, apparaît prometteuse pour les petits cultivateurs de ces zones de colline. Un projet agroforestier, opérant depuis 1981, a aidé des milliers de paysans à planter des haies dans leurs exploitation agricole. Ces derniers ont largement accepté la technologie : la longueur des haies plantées a augmenté de 11 km linéaires en 1987 à 140 en 1988. Une évaluation portant sur 50 exploitations où des haies ont été installées montre les effets de cette technologie sur la conservation des sols, l'approvisionnement en fourrage et en bois de feu. 28 Baumer, M., 1987. Agroforesterie et désertification. Le rôle possible de l'agroforesterie dans la lutte contre la désertification et la dégradation de l'environnement. Wageningen, CTA. 260 p. Aprés la description et la définition de la désertification, cet ouvrage présente les différents types de systèmes agroforestiers pertinents dans la lutte contre ce phénomène grâce à l'analyse de différentes études de cas. L'auteur pose ensuite les principes de lutte contre la désertification : rôle des ligneux et des agroforêts, pratiques agroforestière, actions paysannes 29 Baumer, M., 1997. L'agroforesterie pour les productions animales. Wageningen, CTA. 340 p. Ce document est une revue, essentiellement une tentative de rassemblement des principales connaissances actuelles concernant l'agroforesterie et les animaux. Les interactions ruminants-éléments ligneux peuvent être diverses : techniques, économiques, voir politiques. Le rôle des animaux comme facteur de production est également abordé, sans oublier le rôle d'autres animaux (abeilles, gibiers, etc.). 30 Bazile, D., 1998. La gestion des espèces ligneuses dans l'approvisionnement en énergie des populations. Cas de la zone soudanienne du Mali. Université de Toulouse-Le-Mirail, France, 378 p. Une étude largement fondée sur les méthodes de « l'ethnoscience » permet de souligner l'apport des sciences sociales et humaines à l'écologie, la foresterie et l'agronomie dans une optique de géographie tropicale pour comprendre les rapports entre l'homme et le milieu. Le Mali est dépendant à 91pour cent du bois de feu et du charbon de bois pour son approvisionnement énergétique. Une déforestation en auréole autour des principales villes a tout d'abord conduit les chercheurs à s'intéresser à

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CHAPITRE 2 : IMPORTANCE DES ARBRES HORS FORET

2.1 ROLES ET FONCTIONS

25 Allnutt, J., 1993. The role of trees in sustainableagriculture, Albury, Victoria, Australie, 1991 - [Lerôle des arbres dans la gestion durable del'agriculture]. Kluwer Academic. 186 p.L'agroforesterie peut simultanément améliorer laproductivité agricole, diversifier et augmenter lesrevenues agricoles, la conservation des ressources,maintenir la biodiversité et contribuer àl'approvisionnement national en bois. Toutes cesfonctions sont décrites grâce à une revue desrecherches sur les sujets suivants : contrôle de lasalinité, haies et protection contre l'érosion,aménagement de la végétation originelle, productionde bois d’œuvre et de produits forestiers mineurs.Cet ouvrage est surtout orienté vers l'agroforesterieaustralienne, mais il inclut également des recherchesau niveau international.

26 Baldy, C., 1997. Systèmes traditionnelsd'arboriculture et conservation des sols dans lebassin méditerranéen. In: Cahiers Agricultures,6: 31-44.Les vergers en sec méditerranéens correspondaienttraditionnellement à des systèmes de culture trèsoriginaux, trop souvent remplacés par destechniques dérivées de celles des grandes cultures.Quelques systèmes encore vivants dans des régionsécologiquement très diversifiées sont présentés ici :les cultures promiscue italiennes, les terrassesconstruites en pierres, les tabiâ, meskât et jessourtunisiens et les associations arbres fruitiers-vignesdans les cas espagnol et syrien. Nous montronscomment, souvent négligés de nos jours, ils peuventêtre remis en valeur, modernisés, et aider audéveloppement d'une arboriculture durable etrentable dans ces régions.

27 Bannister, M.E. et P.K.R. Nair, 1990. Alleycropping as a sustainable agricultural technology forthe hillsides of Haiti : experience of an agroforestryoutreach project - [Culture en allées proposéecomme une technique culturale soutenue pour lescoteaux à Haiti : Expérience d'un projetagroforestier]. In: American Journal of AlternativeAgriculture, 5: 51-59.La technologie agroforestière de plantations de haiessur les terres en pente, apparaît prometteuse pour lespetits cultivateurs de ces zones de colline. Un projet

agroforestier, opérant depuis 1981, a aidé desmilliers de paysans à planter des haies dans leursexploitation agricole. Ces derniers ont largementaccepté la technologie : la longueur des haiesplantées a augmenté de 11 km linéaires en 1987 à140 en 1988. Une évaluation portant sur 50exploitations où des haies ont été installées montreles effets de cette technologie sur la conservation dessols, l'approvisionnement en fourrage et en bois defeu.

28 Baumer, M., 1987. Agroforesterie etdésertification. Le rôle possible de l'agroforesteriedans la lutte contre la désertification et ladégradation de l'environnement. Wageningen, CTA.260 p.Aprés la description et la définition de ladésertification, cet ouvrage présente les différentstypes de systèmes agroforestiers pertinents dans lalutte contre ce phénomène grâce à l'analyse dedifférentes études de cas. L'auteur pose ensuite lesprincipes de lutte contre la désertification : rôle desligneux et des agroforêts, pratiques agroforestière,actions paysannes

29 Baumer, M., 1997. L'agroforesterie pour lesproductions animales. Wageningen, CTA. 340 p.Ce document est une revue, essentiellement unetentative de rassemblement des principalesconnaissances actuelles concernant l'agroforesterieet les animaux. Les interactions ruminants-élémentsligneux peuvent être diverses : techniques,économiques, voir politiques. Le rôle des animauxcomme facteur de production est également abordé,sans oublier le rôle d'autres animaux (abeilles,gibiers, etc.).

30 Bazile, D., 1998. La gestion des espèces ligneusesdans l'approvisionnement en énergie despopulations. Cas de la zone soudanienne du Mali.Université de Toulouse-Le-Mirail, France, 378 p.Une étude largement fondée sur les méthodes de« l'ethnoscience » permet de souligner l'apport dessciences sociales et humaines à l'écologie, laforesterie et l'agronomie dans une optique degéographie tropicale pour comprendre les rapportsentre l'homme et le milieu. Le Mali est dépendant à91pour cent du bois de feu et du charbon de boispour son approvisionnement énergétique. Unedéforestation en auréole autour des principales villesa tout d'abord conduit les chercheurs à s'intéresser à

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des centres urbains. Mais le taux élevéd'accroissement démographique modifie fortementles densités de population en milieu rural. Afind'appréhender les pratiques paysannes et leurscentres de décision, la recherche se situe auxdifférents niveaux de l'organisation de la société.Une analyse à partir d'échelles emboîtées constituel'ossature de la méthodologie. pour définir un cadrespatiale opératoire de collecte d'informations etd’interprétation de faits. Elaboration d'indicateurs etdémarche systématiques permettent de dresser unetypologie des systèmes agraires à l'échelle régionale,de comprendre les processus d’accès et de gestionde la ressource ligneuse sur le terroir, puis,d'expliquer les stratégies d'évolution desexploitations agricoles. Un modèle d'aide à ladécision propose des règles de gestion del'« agrosystème » villageois qui intègre les résultatsobtenus aux différentes échelles en s'appuyant surtrois principes. La consommation de bois de feu enmilieu rural augmente avec la la disponibilité de laressource et l'éclatement de la grande familleafricaine. La jachère constitue un potentielénergétique (1.5 m3/ha/an) à valoriser dansl'assolement sous forme de taillis à très courterotation. Enfin, le parc arboré est un réservoir debois épars méconnu. Une réflexion sur larationalisation de la dispersion des arbres permettraitd'aboutir à des aménagements linéaires conciliantagriculture, élevage et foresterie.L'approvisionnement urbain doit s'orienter vers unegestion durable, décidée à l'échelle de la communerurale sur la base du solde de bois disponible, et dela volonté de le commercialiser pour accéder à desrevenus complémentaires.

31 Benge, M.D., 1987. Multipurpose uses of contourhedgerows in highland regions - [Usages multiplesdes haies dans les régions d'altitude]. In: WorldAnimal Review, 64.L’élément important des systèmes de haie, présentésdans cet article, est l'utilisation de plantes pérennesligneuses à usages multiples sur des zones escarpéespour la production de fourrage pour le bétail. Il estégalement utilisé des plantations multipliéesvégétativement pour des reforestation à grandeéchelle et aussi pour augmenter les rendements descultures, la matière organique du sol, réduirel'érosion , augmenter l'infiltration de l'eau dans le solet pour la production de bois de feu.

32 Bergeret, A., 1986. Rôle alimentaire des arbres etarbustes et de quelques plantes herbacées(Communauté rurale de Sali, Sénégal). Paris. 14 p.Cet ouvrage présente un inventaire des plantes quifournissent des produits alimentaires dans lacommunauté rurale de Sali (Sénégal). La valeuralimentaire de chacune de ces espèces est passée enrevue, ainsi que les menaces qui pèsent sur cesressources.

33 Besse, F., J.M. Harmand et al., 1998. L'arbre et lesformations arborées éléments moteurs dudéveloppement rural ? In: L'intensification agricoleau Sahel. H. Breman et K. Sissoko. Paris, Karthala:793-800.L'agriculture s'est principalement développée audétriment des formations boisées. Le besoind'espace, de terrains neufs à la fertilité renouvelée acontribué à repousser les limites des forêts vers desterres peu accessibles ou pauvres, inaptes à undéveloppement agricole viable. L'arbre, bien queconcurrent potentiel pour la lumière, l'eau et leséléments de croissance, est conservé dans leschamps du fait de ses usages et de ses fonctions deproductions ou de services. En dépit desphénomènes de déforestation et de désertification,l'arbre reste une composante importante du paysageagricole dans les régions sahéliennes. La productionfourragère des arbres et arbustes est souvent le seulrecours pour les éleveurs lors des périodes desoudure, en fin de saison sèche. La demande decombustible par des populations de plus en plusdenses et concentrées renforce la nécessité d'unegestion durable des formations naturelles etrenouvelle l'intérêt pour des plantations deproximité. Par le rôle qu'ils ont dans l'améliorationdes sols et la lutte contre l'érosion hydrique ouéolienne les arbres ont un impact direct sur laproduction agricole Mais les formations boisées etles arbres contribuent également à la vie rurale et àson maintien, par le rôle que jouent les productionsnon ligneuses dans la vie quotidienne despopulations rurales (alimentaire, sanitaire,construction) et par les revenus qu'elles procurent.Le poids sociologique et culturel de l'arbre, nonmonétarisé est complété par la place qu'il prend dansl'économie familiale, tournée versl'autoconsommation , et dans l'économie locale,régie par le commerce et la transformation desproduits. La mise en place de marchés ruraux,structures de commercialisation du bois énergie,gérées par les populations locales, devrait favoriserl'implication de celles-ci dans la gestion locale desressources naturelles. L'arbre, du fait de sonimportance sociale et par le poids économique qu'ilreprésente, n'est donc pas un concurrent pourl'agriculture mais est en réalité un élément moteurmajeur du développement local.

34 Biggelaar, C.D. et M.A. Gold, 1995. The use andvalue of multiple methods to capture the diversity ofendogenous agroforestry knowledge: an examplefrom Rwanda. In: Agroforestry Systems, 30: 263-275.Pour comprendre la connaissance agroforestière et leprocessus derrière la génération d'une telleconnaissance, des méthodes multiples sontnécessaires. Dans ce papier, l'identification et lacaractérisation des fermiers experts agroforestiers

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illustreront cette nécessité. Non formelles, desméthodes participatives ont été employées pouridentifier les sujets de recherche et comprendre lesconcepts « de connaissance » et « agroforesterie ».Une adaptation du « wealth ranking game » a étéemployée pour déterminer (1) les sujets de rechercheutilisant des critères localement définis de «pouvantêtre connu en matière d'agroforesterie» et (2)comment cette connaissance est distribuée dans unecommunauté. Des informations complémentaires,s'approchant du sujet, ont été réunies en utilisant desenquêtes formelles pour rassembler des donnéessocio-économiques et faire un inventaire de toutesles espèces d'arbres. Les résultats montrent qu'il estimportant de combiner le qualitatif et le quantitatif,des méthodes participatives et de collecte desdonnées formelles, du fait qu'elles fournissent desperspectives complémentaires et supplémentairessur une réalité complexe.

35 Blanc-Pamard, C., 1980. De l'utilisation de troisespèces de palmiers dans le sud du « V Baoulé« (Côte d'ivoire). In: Les Cahiers de l'ORSTOM,XVII: 247-255.Dans le fonds du « V » Baoulé (Côte d'Ivoire), dansun milieu de transition entre la forêt et la savanepériforestière, trois variétés de palmiers, le palmierrônier, la palmier à huile et le palmier raphia,procurent diverses ressources aux populationsBaoulé. L'intérêt pour le vin de palme l'emporte surles nombreux autres usages (alimentaires,technologiques, thérapeutiques, cosmétique) maisl'extraction de la sève entraîne avec les techniquesviolentes, employées par les récolteurs, la mort del'arbre.

36 Bompard, J.M., C. Ducatillion et al., 1980 Atraditional agricultural system : village, forest,gardens in West Java - [Un système agrairetraditionnel: le village, la forêt et les jardins deOuest-Java] Université des sciences et Techniquesdu Languedoc Montpellier. 40 p.Ce document décrit les jardins familiaux dans desvillages de Java, dans le pays Soudan (Indonésie).Les auteurs analysent ces jardins dans leurcomposition botanique, les types de productions trèsvariées qui en émanent ainsi que leur structureverticale multi-étagée.

37 Boutland, A., M. Robinson et al., 1992. Alternativeproducts from trees and shrubs [paper presented] to« The role of trees in sustainable agriculture »conference, Albury, September 30th-October 3rd1991. In: Agroforestry Systems, 20: 25-58.L'incorporation de produits d'arbres et d'arbuste dansla gestion normale de ferme est un secteur qui a reçupeu d'attention en Australie. Malgré 40 000 ansd'histoire d'exploitation par les Aborigènes, très peud'espèces indigène sont commercialementexploitées, sauf celles employées pour le bois de

construction et le fourrage. Egalement négligée, aété la production de produits alternatifs d'espècesnon-indigènes. Ce papier passe en revue lasignification économique actuelle de beaucoupd'arbres et d'arbuste en Australie, la recherche et ledéveloppement (ou le manque de) associé à cesproduits et, finalement, le rôle potentiel qu'ilspourraient jouer dans l'amélioration des revenus à laferme. L'arbre alternatif et les produits d'arbustes enAustralie incluent : huiles essentielles, miel etpollen, fleurs sauvages et feuillage d'arbre, noix,santal, graines, arbres de Noël, médicaments, tanins,gommes et résines, canne, liège et charbon de bois.Beaucoup de ces industries existantes comptent surl'exploitation des ressources naturelles, mais de plusen plus, des plantations sont établies. Les produitsdes arbres alternatifs et des arbuste peuvent êtreproduit de façon importante (par exemple laproduction de miel), mais dans de nombreux cas lesproduits sont limités aux végétations de zonesclimatiques particulières (par exemple, les forêtstropicales humides de Queensland ont été une sourceriche de plantes médicinales). L'étude examine lesindustries des produits importants (etpotentiellement importants) des arbres alternatifs etdes arbustes, l'espèce de plante dont elles dépendentet la région agro-climatique où elles sont basées. Oùc'est possible, une évaluation de la viabilitééconomique de production à la ferme est incluse.Basé sur ces évaluations, des industries ont étécatégorisées comme actuellement viables,potentiellement viables ou probablement viables. Àprésent il apparaît que beaucoup d'industries deproduits d'arbres alternatifs et d'arbustes ont peu depotentiel pour améliorer les revenus, à moins qu'iln'y ait une ressource préexistante. Le coût pourétablir une plantation spécifiquement pour desproduits de forêt mineurs (secondaires) dans desnombreux cas excède le retour attendu,particulièrement si des entrées coûteuses commel'irrigation sont exigées. Cependant, dans beaucoupde zones de l'Australie, où il y a un besoin urgent derevégétaliser, il doit être possible d'intégrer desarbres ou des arbustes pour la production de produitsalternatifs dans les plantations, pour l'ombrage, l'abriou le contrôle de l'érosion.

38 Boyle, T.J.B. et C. Matyas, 2000. Conservinggenetic diversity of forest trees in managedlandscapes. In: Forest-genetics-and-sustainability.-4th-International-Consultation-on-Forest-Genetics-and-Tree-Breeding, Dordrecht; Netherlands, KluwerAcademic Publishers Group.

Sont décrites ici certaines des formesd’intervention des humains les plus courrantes dansles forêts (coupe pour exploitation forestière,pâturage, brûlis, récolte de produits forestiers non-ligneux) et leurs effets sur la diversité génétique.Les effets sur les dynamiques génétiques (sélection,dérive, migration inter-population, système de

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croisement) sont ensuite discutés. La dernière partiedu document décrit l’utilisation des critères etindicateurs pour l’évaluation et la mise en oeuvre del’aménagement durable de la forêt, et présente enparticulier 4 indicateurs de procédés génétiques quiont été proposés (niveau de variation génétique,changement directionnel des gènes ou desfréquences génotypiques, migration et flux des gènes- variations, et les systèmes de croisement), ainsi queles méthodes de vérification génétiques etdémographiques qui permettent de les examiner.

39 Bradley, G.A., 1995. Urban forest landscapes:integrating multidisciplinary perspectives.Washington, USA, University of Washington Press,Seattle,. 224 p.Les vingt chapitres de cet ouvrage, écrits parl’auteur et 20 autres spécialistes, sont basés sur uneconférence tenue en 1992. La première partieprésente le sujet et discute des perspectiveshistoriques et de l’influence de la culture et latradition Européenne sur la foresterie urbaine auxEtats-Unis. Les trois parties restantes discutent desdonnées environnementales (écologie des paysages,besoins humains, problèmes politiques etadministratifs), des paysages à buts spécifiques(conservation de la faune, de la flore, de l’eau ou del’énergie, prévention contre les incendies,agrément), et l’intégration d’objectifs durables etmultiples pour les paysages de forêts urbaines.

40 Breman, H. et J.J. Kessler,. Le rôle des ligneuxdans les agro-écosystèmes des régions semi-arides(avec un accent particulier sur les pays sahéliens)Ce livre présente une analyse quantitative du rôledes ligneux dans les régions semi-arides. Elle a étéeffectuée dans le but d'évaluer les chances d'uneintégration de ces plantes dans les systèmesagrosylvopastoraux, en vue d'accroître la productiondans une perspective durable. Les divers aspectsdéveloppés et les conclusions tirées sontencourageants. Ils permettent une extrapolation desavantages offerts par ces plantes à d'autres climats,milieux et systèmes d'utilisation des terres. Ladynamique écologique et les conditions physiquesdes zones sahélienne et soudanienne pauvres enressources d'Afrique de l'Ouest, auxquelles ce livrese réfère plus particulièrement, ont été l'objetd'études approfondies. Extrapolés à d'autres régionssemi-arides, les résultats obtenus permettent de tirerdes conclusions générales sur l'exploitation d'unpotentiel agroforestier comme option d'utilisationdurable des terres dans ces régions.

41 Buck, L.E., J.P. Lassoie et al., 1999. Agroforestryin sustainable agricultural systems -[L'agroforesterie dans les systèmes agricolesdurables]. Boca Raton, Lewis Publishers. 430 p.Les auteurs examinent les conditionsenvironnementales et sociales qui affectent le rôle et

la production des arbres en plantations et dans dessystèmes de production forestiers. Ils analysentplusieurs types de situations écologiques quiincluent des agroforêts de régions tempérées ettropicales. Ils étudient le rôle de l'eau, de la lumière,de la nutrition et de la lutte phytosanitaire dans descultures en mélange, annuelles, pérennes et dans dessystèmes agro-pastoraux. Des études de cas offrentdes stratégies innovantes qui ont été utilisées avecsuccès dans la production durable et à l'échellecommerciale de produits forestiers ou arborés. Cesstratégies influencent aussi favorablement laconservation des sols et la gestion des bassinsversants.

42 Burel, F., 1996. Hedgerows and their role inagricultural landscapes. In: Critical Reviews in PlantSciences, 15: 169-190.Les haies, les rangées d'arbres ou les arbustesincluent ou séparant les champs, sont fait parl'homme. Ils font partie des paysages ruraux et nedoivent pas être étudiés sans considérer les systèmesagricoles et les sociétés rurales dans leur ensemble.Leur composition spécifique dépend de l'histoire dela campagne, aussi bien que des pratiques agricolesactuelles. L'utilisation des terres et la gestion desdélimitation jouent un rôle principal dans ladétermination de la composition floristique des haieset sont fortement reliés à la taille de la mosaïque surle terrain. Les réseaux de haies, en raison de leurforme rectiligne et de leur haut degré de connexion,augmentent ou interrompent beaucoup de flux dansle paysage. Les haies agissent comme un couloir demouvement et de dispersion pour beaucoup d'espèceforestières, petits mammifères et plantes. D'autrepart, les haies interrompent ou ralentissent les fluxaériens et donc les propagules qu'ils portent. Dans lamosaïque hétérogène des champs et des zonesboisées, les haies augmentent souvent laconnectivité fonctionnelle de paysages ruraux.L'avenir de haies dépend des changements de lasociété rurale, qui inclut de plus en plus des non-fermiers. Les haies seront considérées nonseulement comme une partie d'un secteur productif,mais aussi comme un élément d'un paysagemultifonctionnel.

43 Caceres, A., J. Soto et al., 1997. « Cortinascortaviento : propuesta de forestación urbana yperiurbana como alternativa para mejorar la calidadde vida en Río Gallegos, provincia de Santa Cruz.(Rideaux coupe-vent : proposition et reboisementurbain et péri-urbain comme alternative pouraméliorer la qualité de vie à Río Gallegos, provincede Santa Cruz).« In: Boletin de estudios geográfico29. Pensamiento y acción. 50 años del Instituto deGeografía. (Pensée et action. 5O ans de l'Institut deGéographie): 311-318.Aperçu de la ville de Río Gallegos, capitale de laprovince de Santa Cruz, en Patagonie. Pour

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combattre le sérieux problème des vents, les auteursproposent l'établissement de rideaux forestiers.

44 Calame-Griaule, G., 1980. L'arbre et l'imaginaire.In: Les Cahiers de l'ORSTOM, XVII: 315-320.Les paysages imaginaires dans lesquels se déroulentles contes, quelle que soit leur provenance,empruntent leurs traits à l'environnement familierdes auditeurs. Ce paysage est toutefois non décrit,seulement esquissé, et où surgissent despersonnages, des objets et aussi bien souvent desplantes, et notamment des arbres, dont l'espèce n'estjamais le fait du hasard, mais est toujours déterminépar le code symbolique propre à la culture.

45 Carter, E.J., 1995. L'avenir de la foresterie urbainedans les pays en développement : un document deréflexion. Rome, FAO. 95 p.Ce document se propose d'effectuer une évaluationpréliminaire de l'état des connaissances et despossibilités offertes à la foresterie urbaine dans lespays en développement : définition, évaluationhistorique et état actuel de l'urbanisation et de laforesterie urbaine, les possibilités, les avantages etles problèmes potentiels, les aspects sociaux etculturels, la plantation et la gestion des arbres et lesaspects institutionnels.

46 Clarke, W.C. et R.R. Thaman, 1993. Agroforestryin the Pacific Islands : systems for sustainability -[Agroforesterie dans les Iles Pacifiques : systèmespour une durabilité]. Tokyo, United NationsUniversity Press. 297 p.Ce livre décrit les divers systèmes traditionnelsagroforestiers qui ont été développés depuisplusieurs milliers d'années dans les Iles duPacifique. Une attention spéciale est donnée àl'agroforesterie urbaine moderne, à l'agroforesteriepratiquée en conjonction avec les cultures de rentemonoculturales et aux projets agroforestiers promuspar les gouvernements et les agences internationales.L'étude est présentée en 10 chapitres, basée surplusieurs décennies de recherche. Le chapitre 1,« Introduction », fournit le contexte de l'étude etcelui géographique, il définit les termes et discute ladéforestation et l'« agrodéforestation » dans lePacifique. Le chapitre 2 « agroforestry dans les îlesdu Pacifique : diversité fonctionnelle etd'utilisation », examine le caractère durable etintégré, la diversité de fonctions, les bases pourl'innovation et le caractère durable, l'agroforesteriepar rapport aux buts de développement nationaux etdes modèles existants et le besoin d'innovationsappropriées. Les chapitres 3 et 4, « Agroforestry enMélanésie » présente des études de cas de laNouvelle Guinée Papouasie (1), Solomon Islands(3), Vanuatu (1) et Fiji (2). Le chapitre 5,« Agroforestry en Polynésie » a une noted'introduction et 3 études de cas (Tonga, Île deRotuma, les Iles Cook et les Iles Marquises). Le

chapitre 6, « Agroforestry en Micronésie », présenteune note d'introduction et 2 études de cas(agroforesterie traditionnelle dans les hautes îles etles atoll agroforestiers du Tarawa et Abemama,Kiribati). Le chapitre 7, « agroforesterie urbaine desÎles du Pacifique » examine les jardins domestiques,les pratiques sur les terres peu développées, lesproblèmes et l'intégration dans la planificationurbaine et politique. Le chapitre 8 parle de« l'agroforesterie dans les fermes de canne à sucredes petits cultivateurs dans les Fidji ». Le chapitre 9,« aspects institutionnel dans les Iles du Pacifique »,examine les activités agroforestières plus formellespromues par diverses institutions, ce qui impliquedes financements externes, formation, rechercheagronomique et développement. Les sujets discutésincluent les cultures associées avec une cultured'arbre à but commercial ou de subsistance, lesarbres des plantations pour des utilisations diversesen relation avec l'agroforesterie et l'agriculture, lessystèmes silvopastoraux et les directions futures. Lechapitre 10, « Agroforesterie dans les Iles duPacifique : les systèmes pour un caractère durable »,offre des conclusions générales et desrecommandations et présente un grand nombred'espèces agroforestières (grands, petits arbres,arbrisseau) trouvé dans les systèmes traditionnelsdes Îles du Pacifique. L'annexe présente les résumésdétaillés sur 100 espèces.

47 Couteron, P.,P. D'Aquino et al., 1993. LePterocarpus lucens dans la région de Banh au NordOuest du Burkina Faso. Importance pastorale et étatactuel des peuplements. In: Congrès Internationaldes Terres de Parcours. 4; 1991/04/22-26;Montpellier (France). A. Gaston, M. Kernick and H.N. Le Houérou. Montpellier, CIRAD, 1: 94-100.Ce papier s'inscrit dans un ensemble de recherchessur l'utilisation des ressources naturelles et ladynamique des systèmes pastoraux dans l'extrémiténord du Yatenga. Il a pour but de restituerl'importance écologique et pastorale du Pterocarpuslucens dans la région considérée, et de faire le pointsur l'état des peuplements et d'esquisser lesperspectives d'avenir de l'espèce ainsi que des pistesde gestion rationnelle.

48 Cromwell, E., Brodie, A. et al., 1996. Germplasmfor multipurpose trees: access and utility in small-farm communities. Case studies from Honduras,Malawi & Sri Lanka, Overseas DevelopmentInstitute (ODI,; London; UK. 93 p.De plus en plus de moyens sont offerts au niveaunational et international aux Pays en voie deDéveloppement pour la collection de germoplasmesd’arbres à buts multiples. Peu de recherche n’acependant été faite sur la dissémination desgermoplasmes et sur les rôles que les fermierssouhaitent donner à ces arbres dans leursexploitations. Cet ouvrage rend compte de la

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situation dans des communautés dans 3 pays oùl’utilisation d’arbres à buts multiples est fortementencouragée. Il décrit aussi la manière dont lesgermoplasmes améliorés sont incorporées dans lessystèmes d’exploitation.

49 Crossa, R. P., 1990. L'arboriculture fruitière dansles systèmes agricoles oasiens. In: Les systèmesagricoles oasiens. Colloque de Tozeur; 1988/11/19-21; Tozeur (Tunisie). V. Dollé et G. Toutain.Montpellier, CIHEAM-IAM, 11: 319-324.On distingue trois zones dans l'arboriculture fruitièreoasienne : les oasis à dattiers (dattes nobles), lesoasis côtières et les oasis de montagne. Dans cesdernières, on peut avancer qu'il existe despossibilités non négligeables de culture fruitière derapport, à condition de sélectionner les espèces etvariétés et de faire un effort de commercialisation.

50 Dallière, C., 1995. Peuplements ligneux des champsdu plateau de Bondoukuy dans l'Ouest Burkinabé :Structure, dynamique et utilisations des espècesligneuse, Université de Paris VII Créteil. 78 p.Cette étude menée dans la zone de savanesoudanienne vise à caractériser différentspeuplements arborés sur les champs cultivés et àappréhender leurs contraintes et potentialités derégénération. Les fonctions et utilisations desespèces ligneuses par les populations ont égalementété rapportées.

51 Depierre, D. et H. Gillet, 1991. L'arbre désertiquesource de vie. In: Bois et Forêts des Tropiques, 227:43-50.L'arbre des zones désertiques est fondamentalementsource de vie. Morphologiquement etphysiologiquement adapté à la sécheresse, il estsource en premier lieu de bienfaits biologiques.Menacé par le surpâturage, l'arbre de vie est aussisurexploité par l'homme. Simple bâton mais aussiinstrument de ménage, bois de feu et deconstruction, fibre végétale, ressource minérale etremède, l'arbre est aussi source d'activité artistique.Plus que partout ailleurs, l'arbre des zonesdésertiques conditionne la vie de l'homme et dubétail. Adaptées, au cours des millénaires, aux zonesdésertiques, les espèces arborées doivent êtreprotégées et multipliées : la mise en défens semble àl'heure actuelle l'unique solution de reconstitution etde développement.

52 Dharmasena,P.B. et H.P.M Gunasena, 1997.Environmental richness in the dry zonehomegardens. In: Eighth National Workshop onMultipurpose Trees, Kandy, Sri Lanka, Field CropsResearch and Development Institute, MahaIlluppallama, Sri Lanka.En raison de l'augementation de la demande en boisd'oeuvre et bois-energie, et de l'inquiétude croissanteportée sur la protection de l'environnement,

aménagistes et gestionnaires en eaux et forêts etdéveloppement rural concentrent leurs efforts sur lesdes programmes de plantation d'arbres au Sri Lanka.Le succès de tels programmes doit être suivi etévalué en prenant en compte la productivité maisaussi l'impact sur la protection de l'environnement.Les programmes de plantation peuvent être évaluéspar un indexe nommé « Environmental Richness ofPlant Community (ERPC) ». L'index ERPCs’appuie sur 3 aspect principaux: diversité desplantes, couverture par strates et densité de la flore.Le document présente le ERPC, puis l'utilise pourclassifier les jardins familiaux en zones arides,commenter la nature des variations entre ces jardins,et enfin fait des recommandations sur la compositionbotanique des jardins pour rendre leurenvironnement riche. L'expression du ERPC estfonction du nombre d'espèces par 100 mètres carrés,modifié par des coefficients dénotant les effets destrate des arbres a moyen et grande taille, et lenombre de plantes par 100 mètres carrés dans desgrandes, moyennes et petites catégories dehouppiers. Quelque 51 jardins familiaux furentsurveillés dans la zone aride centrale du Sri Lanka.Les résultats indiquent que la richesse del'environnement décroît de façon exponentielle avecla taille croissante des jardins. Une richesse élevéeest trouvée dans 20 pour cent de jardins. Le nombremoyen de plantes par 100 mètres carrés était de 2.9,6.3 et 6.7 respectivement sous des couvrages feuillésgrands, moyens et faibles.

53 Dixon, R.K., N.P. (éds.), et al., 1995. Agroforestrysystems: sources of sinks of greenhouse gases? In:Agroforestry-Systems: special issue: agroforestry inindustrialized nations. Selected papers from theinternational symposium on agroforestry and land-use changes in industrialized nations, Berlin,Germany, 30 May-2 June 1994. 31: 99-116.Les rôles prédominants de la foresterie et del'agroforesterie dans le flux et le stockage à longterme du carbone dans la biosphère, ont ranimé unintérêt majeur pour les options d'utilisation des terresafin de stabiliser les émissions de gaz à effet de serre(GES). Des études préliminaires ont montré que lessystèmes agroforestiers (ex: systèmesagrosylvicoles) peuvent absorber le dioxide decarbone et temporairement stocker le carbone, tandisque d'autres systèmes tels que les systèmessilvopastoraux à ruminants peuvent être des sourcesà GES. Les systèmes agroforestiers peuvent,notamment à basse altitude, être des sourcesimportantes d’émission de GES. Des émissions dedioxide de carbone, de méthane et d'oxide de diazotedes sols et des végétations vers l'atmosphère sontcausées par des pratiques de labour, brûlis,fertilisation et perturbations répétées. La création etla gestion de systèmes agroforestiers incompatiblesavec les conditions climatiques et édaphiqueslocales dominantes accélèrent l'émission de GES.

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Arbres hors forêt : bibliographie annotée

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Les systèmes agroforestiers non entretenus sedégradent rapidement, et les plantes ligneuses et nonligneuses restantes peuvent devenir des sourceimportantes de GES. Les systèmes sylvopastorauxpeuvent rendre les sols compacts et vulnérables àl'érosion accompagné d'une perte dans l'atmosphèrede composés azotés et carbonés labiles. Lessystèmes sylvopastoraux à ruminants etagrosylvicoles à production rizicole sont des sourcesde méthane bien connues qui ont un rôle significatifdans le budget global. Des études préliminaires surles puits de dioxide de carbone au niveau national etmondial ont révélé deux avantages principaux dessystèmes agroforestiers: (1) stockage de carbone parles arbres et les sols à échelles de 10 à 100 ans, et(2) possibilité de compenser l'émission directe deGES associée à la déforestation suivie parl’agriculture.

54 Dounias, E., 1998. Du jardin au recrû forestier :agroforêts, cueillette et chasse chez les mvae du SudCameroun littoral forestier. In: Symposium RégionalRecherche et Développement dans les ZonesTropicales Humides d'Afrique Centrale et del'Ouest; 1995/12/04-07; Yaoundé (Cameroun).B. Duguma et B. Mallet. Montpellier, CIRAD: 381-392.

55 Ducatillon, C. et C. Loup, 1985 L'arbre dans lepaysage agricole. Pratiques agroforestières :description et perspectives CEFADER Moroni,195 p.La forêt ne peut être séparée des questions agricolesen raison de l'importance qu'elles revêtent pour lemonde rural aux Comores. Plusieurs procédés ontété utilisés (analyse structurale de parcellesforestières et de jardins à composantes arborées,récolte d'échantillons botaniques, enquêtes auprèsdes villageois) afin de répondre aux objectifssuivantes : diagnostic de l'état des forêts, cerner lesproblèmes, les desirata et les habitudes des paysansliés au milieu forestier, déterminer les espècesvégétales dont les rôles économiques et écologiquessont reconnus localement, inventorier les espèces àmultiplier, proposer des espèces à introduire dans lesniches écologiques libres.

56 Duguma, B., J. Tonye et al., 1990. Diagnosticsurvey on local multipurpose trees/shrubes, fallowsystems and livestock in southern Cameroon -[Etude diagnostique des arbres à usagemultiple/arbustes, systèmes de jachère et élevagedans le Sud Cameroun]. Nairobi, ICRAF. 33 p.Ce document présente les résultats d'une enquêtemenée dans 2 départements du sud Cameroun afind'explorer les pratiques d'exploitation agricoletraditionnelles et de gestion du bétail, ainsi que lesconnaissances des paysans sur les arbres à usagesmultiples locaux.

57 Dury, S., D. Barreteau et al., 1997. Approcheethnobotanique des figuiers au nord du Cameroun.In: L'homme et le milieu végétal dans le bassin duLac Tchad : Sèvres, 18-20 septembre 1991. Sèvres:261-287.Partant de l'observation d'un grand nombre defiguiers dans les paysages de l'Extrême Nord duCameroun, nous nous interrogeons sur les causeshumaines et naturelles de leur présence. En mettanten regard des connaissances biologiques,phénologiques et pharmacologiques, et des résultatsd'entretiens réalisés auprès d'une vingtaine d'ethnies,nous proposons une synthèse sur le rôle de cesarbres et arbustes. Nous insistons en particulier surl'abondance du système racinaire utilisé enmontagne dans le processus de stabilisation desterrasses agricoles. Par plusieurs exemples nousmontrons l'importance alimentaire des feuilles et desfruits pour les humains et les animaux domestiques.Nous relions cette fonction au mode particulier dereproduction des figuiers, qui implique la présencequasi continue de fruits dans le temps. Enfin nousvoyons que les fonctions symboliques de ces arbressont souvent liées à leur abondant feuillage vertsombre, leur facilité à se bouturer, la présence delatex et la forme des fruits. Nous concluons sur lanécessité de promouvoir des recherches systémiquessur ce type de ressources multi-usages, exploitéeslocalement mais peu connues car non spécifiques

58 FAO, 1992. Forests, trees and food. Rome, FAO26 p.Ce document est composé de quatre chapitres : (i)Nourriture et nutrition, section qui décrit les produitsalimentaires provenant de la forêt, des arbres, pourle bétail et pour l'homme; (ii) les revenus liés à laforêt et aux arbres cultivés; (iii) L'agriculture face àl'érosion des sols, les façons d'améliorer la qualitédes sols et des eaux; (iv) Les différentes stratégiesd'amélioration d'un point de vue politique etlégislatif, institutionnel, et de la recherche.

59 FAO, 2000. Simposio international. SistemasAgroflorestais Pecuários na America do sul. 18 a 20Setembro de 2000. Dom Bosco, Rome, FAO.Ce CD-Rom présente une sélection bibliographiquedes systèmes agroforestiers d'Amérique du Sud quiassocient également l'élevage.

60 Felipe-Morales, C., P. Morlon et al., 1996. LasCampinas : Las práticas agroforestales. (LesCampiñas : pratiques agroforestières). In: Travauxde l'IFEA, 96: 213-225.Les campiñas dans les Andes péruviennes désignentdes terrains arborés (ou bocagés) destinés à diversesutilisations agroforestières : production de bois,délimitation de parcelles cultivées, protection descultures contre les animaux et les risquesmétéorologiques, protection des sols contre l'érosionet conservation de l'eau, fertilisation des sols,

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stabilisation des aménagements agricoles (murets,canaux d'irrigation), culture associée avec desplantes fourragères, abris pour le troupeau et supportpour le séchage des récoltes. Les paysages andinsont connu une déforestation très importante dès lapériode de la conquête, qui s'est accentuée cesdernières années : la rareté du bois entraîne lerecours à l'engrais animal séché commecombustible, d'où un appauvrissement de la fertilitédes sols. L'exemple de la campiña de Yungay(Pérou) en 1949 est étudié sous divers aspects :l'occupation des sols, la propriété de la terre, lesméthodes agricoles, l'élevage sur les terrains boisés,et la commercialisation de la production agricole.

61 Fernandes, E. et P.K.R. Nair, 1986. An evaluationof the structure and fonction of tropicalhomegardens. Nairobi, ICRAF. 35 p.Ce document présente une analyse des aspectsstructuraux et fonctionnels de 10 jardins familiauxsélectionnés dans des régions écologiques etgéographiques différentes.

62 Fonzen, P.F. et E. Oberholzer, 1984. Use ofmultipurpose trees in hill farming systems inWestern Nepal. In: Agroforestry Systems, 2: 187-197.Une étude dans 2 villages a identifié 55 espècesligneuses qui sont maintenues sous forme de bandesde contour à travers les pentes et autour des champsdans un système d'agriculture de subsistance. Cesarbres et arbustes produisent du fourrage et du boisde chauffage et réduisent les dangers d'érosion,permettant la production de cultures sur des pentestrès raides. Les données sur la gestion de base desexploitations agricoles, la production des cultures,etc. sont discutées. La performance du système estévaluée et ses forces et faiblesses mises en évidence.Il est suggéré que plusieurs plantes médicinalesdisponibles localement pourraient être incorporéesdans ces systèmes.

63 Franco, D., Perelli, M. et al., 1999. Farmforestation and the control of groundwater pollution.In: Genio-Rurale, 62: 25-37.L’Italie manque des données sur l’effet des haies,des plantations linéaires ou de la végétationriparienne sur le mouvement des résidus d’engraisvers les nappes phréatiques ou les eaux de surface.Le Département d’aménagement des écosystèmes deVenise a donc créé un programme pour mesurer lerôle des haies dans la protection des cours d’eaucontre la pollution importante d’engrais. Lesrésultats montrent que les haies ont un effetimportant sur le niveau de nitrates dans les nappesphréatiques et affectent le microclimat des champs.Les hais n’ont cependant pas d’effets négatifs sur lerendement agricole.

64 Fujisaka, S. et E. Wollenberg, 1991. From forest toagroforestry and logger to agroforester: a case study.In: Agroforestry Systems, 14: 113-129.Ce papier examine le changement interactif etl'adaptation des systèmes humains et naturels dansdeux zones de forêt pionnières (Calminoe etMagsaysay) aux Philippines. L'écosystème de forêt aété converti par l'agriculture itinérante et l'extractionde ressource par les colons - facteurs habituellementassociés à la dégradation des systèmes. Lasuccession naturelle, rapide du fait de hautesprécipitations et de stocks de graines issues de laforêt abondants, (la composition spécifique dans lesjachères forestières de courtes et longues durée,ainsi que dans les jachères non forestières estdécrite). Du fait des fortes précipitations, desmauvaises herbe, des parasites, insectes et du solpauvre, les céréales annuelles et l'agricultures derente n'étaient ni profitables ni durables et lespaysans ont alors décidé de planter des culturespérennes en mélange. A Calminoe, cela a aboutit àdes jardins domestiques à plusieurs étages divers,dont le développement et la composition spécifiquesont décrits. Les systèmes à Magsaysay sont moinsdivers. Ceux naturellement développés, systèmesagroforestiers plus durables, ont été financés audébut par des revenus issus de l'exploitation du boisà petite échelle et de la fabrication de charbon debois.

65 Galle, E., 1994. Niamey: au fil des arbres. In:Autrement: 204-209.Capitale du Niger. Les arbres, le fleuve, le fleuve etles arbres, comme une mélopée infinie reprise par lepetit peuple de vendeurs, qui sait la sagesse, lesbienfaits de l'eau et de l'ombre.

66 Gastellu, J.M., 1980. L'arbre ne cache pas la forêt,ou : usus, fructus et abusus. In: Les Cahiers del'ORSTOM, XVII: 279-282.Pour le paysan africain, la nature environnante estutilitaire. Il existe une imbrication étroite entrel'homme et le milieu. L'arbre n'est en aucun cas unornement, il est revêtu de toutes les utilités, qui secombinent sur un même plant : économiques,climatiques, religieuses, foncières, etc. L'arbreparticipe de très près à la vie quotidienne du paysanafricain.

68 Gautier, D., 1994. Fondements naturels et sociauxd'un bocage tropical : l'exemple Bamiléké. In:Natures Sciences Sociétés, 2: 6-18.En pays Bamiléké sur les hauts-plateaux de l'ouestCameroun, les monts Bamboutos présentent troisformations bocagères particulières dans un transectaltitudinal. A partir de considérations botaniques,cette étude s'intéresse successivement à la structuredes haies, à l'organisation du réseau des haies et à ladynamique des formations bocagères. Ces troismodalités d'un paysage de bocage, superposées sur

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un même versant, présentent des dynamiquesparticulières qui posent la question de leur devenir.

67 Gautier, D., 1994. Valeur d'usage des arbres enpays Bamiléké. In: Bois et Forêts des Tropiques,240: 39-51.L'arbre est présent dans tout le paysage bamiléké. Iljoue un rôle dans l'organisation de l'espace etpossède des usages variés qui ne s'évaluent passeulement en termes économiques. Les valeursd'usage de l'arbre dépend du mode d'appropriationliés au statut de la terre mais aussi de ses fonctionsparticulières. Les valeurs d'usage sont analyséessous l'angle des productions, économiques ou socio-culturelles de l'arbre, et sous l'angle de ses fonctions.Elles sous-tendent le contrôle de l'accès auxressources ligneuses et l'attribution des bénéfices deleur gestion. En analysant les trois niveauxd'organisation spatiale (parcelle, concession,paysage), la valeur d'usage de l'arbre en paysbamiléké s'exprime dans toute sa complexité pargradients d'appropriation. Dans le contexte socio-économique actuel, les décalages se créent entre lastructure des peuplements ligneux et les fonctions del'arbre. Les systèmes arborés se spécialisent ettendent vers une organisation plus simple et moinscoûteuse en travail.

69 Guérin, J.C., 1991. Fonction sociale, culturelle etpaysagère de l'arbre et de la forêt. In: RevueForestière Française, 3: 311-320.Dans les villes et à leurs périphéries, la notion deforêts urbaines, qui privilégie l'arbre, prend le passur celle d'espaces verts, considérée comme unfourre tout trop général. Partout les aménagementsde loisirs en plein air et de détente doivent êtreprivilégiés ainsi que les accès indispensables et leurcontrôle. L'esthétique du paysage doit toujours êtrerecherchée, même en milieu rural où la productionrestera le premier objectif, mais nulle part lesfonctions sociales et culturelles de l'arbre et de laforêt ne doivent être négligées car elles revêtent denos jours une importance accrue, tant pour lanécessaire compréhension des milieux en cause quepour leur contribution essentielle à l'équilibre etl'épanouissement de l'homme moderne stressé par laville, auquel elles permettent un retour aux sourcesnaturelles de la vie.

70 Harvey, C.A., C.F. Guindon et al., 2000. Theimportance of forest patches, isolated trees andagricultural windbreaks for local and regionalbiodiversity : the case of Monteverde, Costa Rica.In: Forest and Society : the role of research : XXIIUFRO World Congress, Kuala Lumpur, Malaisie.B. Krishnapillay, E. Soepadmo, N. L. Arshad et al.,éds. Kuala Lumpur. The Malaysian XXI IUFROWorld Congress Organising Commitee. 1: 787-798.En Amérique centrale, la plupart des paysagesconsistent en une mosaïque de pâturages, champs

agricoles et de fragments de forêt parsemés avec deszones urbaines et résidentielles. Ce documentprésente une étude, menée au Costa Rica, surl'importance de ces forêts fragmentées, arbres isoléset brise-vent pour la conservation de la biodiversitélocale et régionale à Monteverde, synthétisant letravail de plus de 20 années de recherche dans larégion.

71 Harvey, C.A. et W.A. Haber, 1988. Remnant treesand the conservation of biodiversity in Costa Ricanpastures. In: Agroforestry-Systems, 44: 37-68.Les arbres laissés après déffrichement d'un territoireboisé peuvent jouer un rôle important dans laconservation de la biodiversité dans les systèmesd'agriculture. Ils apportent des habitats et ressourcesqui seraient absents du paysage agriculturel. Lepotentiel de conservation de ces arbres a étédéterminé en étudiant la composition des espèces etleur densité dans des pâturages de 24 fermeslaitières près de Monteverde au Costa Rica. Deplus, des fermiers furent interrogés pour connaîtreles raisons pour lesquelles ils laissent ces arbresdans les pâtures et comment ils les gèrent.L'enquête a couvert 237 hectares et compte 5 583arbres de 190 espèces différentes (moyenne: 25arbres par hectare). 57 pour cent des espècesviennent de forêts primaires et 33 pour cent de forêtsindividuelles. Plus de 90 pour cent des espèces sontreconnues pour nourrir les oiseaux et autresanimaux. De plus, de nombreuses autres espècessont localement importantes pour les hommes entant que bois d’œuvre (37 pour cent), bois dechauffage (36 pour cent) ou poteaux de barrières (20pour cent). Les fermiers citèrent 19 raisons pourlaisser des arbres dans les pâtures dont: l'ombrepour le bétail, bois d’œuvre, les fruits pour oiseauxet les poteaux de clôtures. Malgré le fait que lesdensités et richesses actuelles des arbres auMonteverde soient élevées, l'échelle de distributionmontre que la diversité décroîtra considérablementdans le futur: les fermiers les récoltent et les jeunesarbres de forêts primaires sont rares.

72 Herzog, F., 2000. L'importance des arbres pourl'équilibre des paysages agricoles d'Europe du Nord.In: Unasylva, 51: 42-48.Les fonctions écologiques, socio-culturelles etéconomiques des Streuobst (arbres fruitiersdisséminés sur des terres agricoles), des haies et destampons ripicoles des pays d'Europe du Nord sontdécrites dans cet article.

73 Hess, G.R. et J.M. Bay, 2000. A regionalassessment of windbreak habitat suitability. In:Environmental-Monitoring-and-Assessment,61: 237-254.Le Environmental Monitoring and AssessmentProgram a été lancé en 1989 par l’agenceaméricaine de protection de l’environnement pour

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Arbres hors forêt : bibliographie annotée

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collecter, analyser et faire des rapports quantitatifsd’information sur l’état de l’environnement auniveau régional. Un index sur la capacité deshabitats à supporter et accueillir faune et flore a étéétabli pour un échantillon de 40 brise-vent auNébraska (rideau-abris d’arbres, espèces d’arbustes),et les résultats étendus pour estimer le potentiel de lavaleur de ces brise-vent comme habitats de faune etflore sauvages. Cet index estime la capacité desbrise-vent comme habitats pour faune et floresauvages (inclus oiseaux, petits mammifères etcerfs). Les résultats montrent que augmenter lasuperficie de brise-vent isolés est le moyen le plusefficace pour améliorer l’habitat pour la faune etflore sauvages. Le suivi de ces brise-vent au coursdu temps permettrait d’alerter les gestionnaires detout changements dans les ressources quiaffecteraient la faune et la flore.

74 Hochegger, K., 1998. Farming like the forest :traditional home garden systems in Sri Lanka.Weikersheim, Margraf Verlag. 207 p.Les jardins forêt du sud et du sud-est asiatiquereprésentent une forme hautement productive atdurable d'agriculture. Malgré leur efficacité prouvéeà travers les siècles, la recherche sur de tels modèlesa été minimale. La destruction croissante desécosystèmes tropicaux amène les planificateurs etles chercheurs scientifiques à se tourner vers lespratiques traditionnelles afin de trouver des solutionà ce problème actuel. De telles pratiques peuventêtre trouvées au Sri Lanka, où « l'agricultureforestière » a contribué à une relation harmonieuseentre la nature et l'homme. Cet ouvrage décrit lessystèmes « jardins-forêts » du Sri Lanka afin que ceconcept traditionnel puisse être diffusé dans lesfuturs modèles agriculturaux à travers le monde.

75 Ingram, J., 1990. The role of tree in maintainingand improving soil productivity - A review of theliterature. In: Agroforestry for sustainableproduction. Economics implications. R. T. Prinsley.Londres, Commonwealth Science council : 243-287.Le rôle des arbres dans le maintien et l'améliorationde la productivité des sols est considéré comme unsujet central pour la durabilité de beaucoup desystèmes agroforestiers. Ce document propose unesynthèse bibliographique concernant ce sujet, et plusspécialement sur la quantification de ce rôle.

76 Joffre, R., B. Hubert et al., 1991. Les systèmesagro-sylvo-pastoraux méditerranéens : enjeux etréflexions pour une gestion raisonnée. Paris,UNESCO. 96 p.Les systèmes agrosylvopastoraux occupent uneplace importante dans l'espace méditerranéen dontils marquent le paysage depuis plusieurs siècles.Après une introduction, les auteurs décrivent lesprincipaux types de systèmes agrosylvopastorauxrencontrés dans les espaces méditerranéens. La

diversité de l'offre fourragère et de la valeuralimentaire des rations prélevées est ensuiteanalysée selon les types de pâturage : herbagecultivé, pâturage hétérogène boisé, dehesas, etc. Lesauteurs établissent l'état des connaissances relativesau fonctionnement écologique (production primaire,les interactions animal-végétal). Le dernier chapitres'intéresse aux interventions anthropiques sur lavégétation et de ses réponses.

77 Joffre, R., J. Vacher et al., 1988. The dehesa: anagrosilvopastoral system of the Mediterraneanregion with special reference to the Sierra Morenaarea of Spain. In: Agroforestry Systems, 6: 71-96.Une équipe multidisciplinaire a entrepris 6 annéesd'enquête sur les aspects agro-écologiques et socio-économiques du système dehesa dans zone NorteSierra à Morena Sierra. Dans l'Espagne du SudOuest, le « dehesa » est employé pour dénoter lesystème d'utilisation des terres dans les zonesrurales, principalement les pâturages, qui sontoccupés par des chênes dispersés (Quercusrotundifolia, Q. souseuh, Q. faginea); Le système estconnu depuis de nombreux siècles pour sesmultiples, principalement sylvopastoral, utilisationsdes ressources renouvelables et ses liens forts à laculture de céréales, récurrente dans les pâturages. Cepapier récapitule les résultats de l'enquête et évalueles aspects fonctionnels du système par rapport auxtendances et des développements de l'utilisation desterres de la région durant les derniers siècles. Leseffets de synergie de la couverture des arbres sur lavégétation de prairie en sous-bois sont discutés entermes de développement de fertilité de sol et demicro-climat favorable, et l'utilisation potentielle deces informations dans les programmes futurs derecherche et de développement pour améliorer lessystèmes dehesa dans la région Méditerranéenne estdécrite.

78 Jonsson, K., 1995. Agroforestry in dry savannaareas in Africa: Interactions between trees, soilsand crops. Umea, Swedish University ofAgricultural SciencesCet ouvrage contient 4 articles écrits par l'auteurconcernant les interactions existantes entre arbres,sols et cultures en Afrique tropicale sèche.L'agroforesterie est une approche potentielle pour lamaintenance de la fertilité du sol et la production descultures agricoles. Cet aspect a été étudié de la façonsuivante : distribution des racines d'arbres,amélioration du sol et changement du microclimatsous les arbres.

79 Jordan, C.F., J. Gajaseni et al., 1992. Taungyaforest plantations with agriculture in southeast Asia- [Système Taungya de plantations forestières etagriculture en Asie du Sud Est]. Oxon, GrandeBretagne. 153 p.

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Arbres hors forêt : bibliographie annotée

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Ce livre décrit les pratiques actuelles et passées dutaungya, de la façon dont il a été développé en Asiedu sud-est depuis son introduction à Burma dans lesannées 1860. Ce document évalue également lesforces et les faiblesses de ce système et suggère desmodifications techniques, sociales et économiquesqui aideraient à améliorer la durabilité de laforesterie dans les pays en développement.

80 Juteau, D., 1994 Gestion des haies en paysd'élevage. Enquêtes et analyse : la place de la haiesur l'exploitation agricole, les différents chantierssur les haies Sciences et techniques appliquées auxaménagements paysagers, Ecole NationaleSupérieure d'Horticulture. 104 p.Ce document est centré sur les haies de différentesrégions françaises. L'auteur analyse ainsi lesdifférents aspects liés à la gestion de ce système :composition et physionomie des haies, droits etusages, leurs rôles dans l'agriculture, les pratiquesrencontrées dans les différentes régions d'étude, lahaie et le bétail, l'aspect technique de gestion deshaies et leur mécanisation.

81 Kuchelmeister, G., 1989. Hedges for ressource-poor land users in developing countries - [Le rôledes haies dans la vie des populations ruralespauvres en ressources dans les pays endéveloppement]. Eschborn, GTZ. 256 p.Cet ouvrage synthétise les rôles spécifiques deshaies pour les populations pauvres en ressources despays en développement. Les objectifs, l'étendue etles limitations de ces systèmes sont égalementabordés, ainsi que les questions d'ordre social etéconomique et les aspects techniques de leurgestion.

82 Kuchelmeister, G., 2000. Des arbres pour lemillénaire urbain: le point sur la foresterie urbaine.In: Unasylva, 51: 49-54.Cet article souligne l'importance des arbres urbainset la végétation associée situés à l'intérieur ou àproximité des zones à fortes densité humaine, tantdans les pays industrialisés que dans les pays endéveloppement : bienfaits des forêts urbaines, luttecontre la pauvreté, partenariat secteur public/secteurprivé, gestion multi-ressource

83 Lazarev, G., 1989. L'oasis. Une réponse à la crisedes pastoralismes dans le Sahel ? In: Cahiers de laRecherche Développement, 22: 69-82.Dans les zones arides devenues semi-désertiques,l'oasis peut-elle devenir le point d'ancrage d'unenouvelle organisation pastorale ? Dans l'histoire, lespalmeraies ne se sont pas étendues vers le Sud,pourtant les ressources en eau bien exploitéesauraient permis l'installation de palmiers adaptés auxconditions sahéliennes, et la maîtrise de l'irrigationaurait permis d'y associer une agriculture oasiennede type maraîchage, céréales ou élevage. Les

problèmes posés par la désertification des milieuxfragilisés, en déséquilibre, l'évolution dupastoralisme, qui, après les sécheresses, sesédentarise partiellement, et les nouveaux modesd'occupation de l'espace peuvent, peut être, trouverdes réponses dans un modèle oasien permettant unesécurité alimentaire et un intérêt économique.

84 Lepofsky, D., 1992. Arboriculture in the MussauIslands, Bismarck Archipelago. In: EconomicBotany, 46: 192-211.Les Insulaires Mussau de l'Archipel Bismarck enNouvelle Guinée-Papuasie du nord-est cultivent 26espèces d'arbres indigènes dans des jardins d'arbresentourant les villages. Les arbres sont utilisés à desfins alimentaires et non-alimentaires (construction etmédecine). Des informations ethnobotaniques sontdonnées sur les méthodes de culture, la récolte, lapréparation et l'utilisation. La zone de culture desarbres a une distribution spatiale aléatoire en généralmais quelques espèce s sont agrégées est à l'intérieurde cette zone. Cette agrégation est reliée aux àl'habitat restreint de certaines espèces, et auxcaractéristique de reproduction de l'espèceindividuelle. Le cocotier (Cocos nucifera) estl'espèce la plus fréquente et a été aléatoirementdistribuée. La stratification verticale dans ces jardinsest constituée d'une strate herbacée distincte et d'unesous-canopée de Pandanus spp. L'introductiond'espèces exotiques et la disponibilité croissante deproduits alimentaires occidentaux changent lacomposition de ces jardins.

85 Levang, P., G. Michon et al., 1996. De la jachèrearborée aux agroforêts, des stratégies paysannesadaptées à des milieux de fertilité médiocre. In:Fertilité du milieu et stratégies paysannes sous lestropiques humides. Actes du séminaire. 13-17novembre 1995, Montpellier, France. J. Pichot, N.Sibelet et J. J. Lacoeuilhe. Montpellier, CIRAD-SAR : 228-235.De tout temps, la luxuriance de la végétation destropiques humides a fait croire à l'extraordinairefertilité du milieu, et le faible degré de mise envaleur à l'indolence des indigènes. Les pratiques,jugées archaïques, de la culture sur brûlisreprésentent pourtant une stratégie particulièrementefficace d'adaptation à des milieux de fertilitémédiocre. En Indonésie, sous couvert derationalisation de l'utilisation du milieu dans les îlespériphériques de l'archipel, les diverses tentatives demodernisation de l'agriculture se sont soldées pardes coûts prohibitifs ou par des désastresécologiques, voire les deux. Jusqu'à présent, lesstratégies agroforestières élaborées par lesautochtones de Sumatra et de Kalimantan n'ontguère retenu l'attention des autorités. Alliant demanière originale des objectifs de conservation etd'exploitation du milieu, elles représentent pourtantde véritables modèles d'éco-développement.

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86 Long, A.J., P.K.R. Nair et al., 1999. Trees outsideforests: agro-, community, and urban forestry. In:New-Forests: special issue on planted forests:contributions to the quest for sustainable societies.Papers from a symposium, Portland, Oregon, USA,June 1995, 17: 1-3, 145-174.Les arbres sont plantés à plus ou moins grandeéchelle pour remplir différentes fonctionsd’aménagement du territoire. Contrairement auxplantations de forêts, les arbres sont plantés àmoindre échelle dans les systèmes agroforestiers, leslots boisés communautaires et dans les zonesurbaines. Ils fournissent une diversité de produits etservices aux résidents, aux communautés locales etrégionales. Ce document décrit les rôles etl’importance des systèmes agroforestiers dans lespays tempérés et tropicaux. Les systèmesagroforestiers et les terres boisées communautairesseront des éléments importants dans la nouvelleagriculture durable et dans les programmes deprotection de l’environnement dans ces régionstropicales et tempérées. Le document compare enfinles systèmes agroforestiers à la forêt communautaire– leurs buts, leurs propriétés, leurs avantages.

87 Louppe, D. et H. Yossi, 1999 Les Haies-vivesdéfensives en Afrique de l'Ouest Sèche et Subhumide(Bilan des connaissances. Abidjan , CIRAD. 17 p.Dans de nombreuses régions d'Afrique de l'Ouest,suite à une demande forte des populations rurales, ilest urgent d'aménager et de structurer le paysagepour améliorer la gestion des pâturages, protéger lescultures du bétail et matérialiser la propriétéfoncière. Un des outils de structuration de l'espacerural est la haie vive défensive constituée debuissons épineux ou non, plantés très serrés pourcréer une barrière aux déplacements du cheptel.Cette haie joue également un rôle important dans laréduction de l'érosion des sols tant hydriquequ'éolienne. Les critères et les modes de sélectiondes espèces sont décrits et les espèces aptes, seulesou en mélange, à la création de haies sontrépertoriées par zones climatiques sur une basebibliographique. Les modes d'installation par semisdirect, plantation ou bouturage sont décrits ainsi queles modes d'entretien post-plantation ou au stadeadulte et notamment la taille de formation etd'entretien. La production des haies, leurs effetsécologiques sur l'environnement et leurs avantageset inconvénients socio-écologiques sont développés.

88 Malgras, D., 1992. Arbres et arbustes guérisseursdes savanes maliennes. Paris, Karthala. 478 p.Cette étude est une contribution au programmed'inventaire des ressources médicinales des ligneuxdes savanes maliennes, exploités et utilisés depuislongtemps et avec succès dans la thérapeutiquetraditionnelle. Après une première partie consacréeau milieu naturel, végétal et humain ainsi qu'au

contexte culturel de la médecine traditionnelle, uneétude détaillée de 160 espèces d'arbres et d'arbustesest présentée.

89 Mallet, B. et D. Depommier, 1997. L'arbre enmilieu rural ou l'émergence de l'agroforesterie. In:Bois et Forêts des Tropiques, 252: 25-29.Suite à la déforestation dans les années 7O,l'agroforesterie est apparue comme une solutionpour faire face à la dégradation du couvert végétal etdes sols. L'étude des interfaces entre arbres, sols,cultures ou animaux pour les sytèmessylvopastoraux donne un caractère pluridisciplinaireaux systèmes agroforestiers. La diffusion du conceptet des méthodes passe par la formation des cadres etagents techniques, principalement en Afrique. Lamise au point de pratiques agrosylvopastorales vaaider les populations dans l'exploitation de leursactivités agraires à lutter contre l'érosion. Inscritedans une perspective de gestion durable desécosystèmes existants et de reconstitution desplantations forestières, la production de bois-énergieest compatible avec la maintien des forêts et desarbres en région tropicale.

90 Marchal, J.Y., 1980. Arbres et brousses du paysagesoudano-sahelien. Dynamique des formationsvégétales au nord de la Haute Volta. In: Les Cahiersde l'ORSTOM, XVII: 137-149.La place de l'arbre dans le paysage, ainsi que sonutilisation par les populations, sont les 2 centresd'intérêt de l'article. L'étude physionomique à diversniveaux d'observation constitue l'approcheméthodologique : aires végétales dominantes,arborées et arbustives; facettes paysagiques ;inventaire du parc. L'auteur s'interroge sur lastabilité apparente de la formation arborée dans uncontexte général de dégradation de la couverturevégétale.

91 Marechaux, S., 1993. Les haies fourragères dansles hauts de l'Ouest à la Réunion : l'intégration duCalliandra calothyrsus pour une protectionproductive CIRAD-CA, Université de Paris-Val-de-Marne. UFR de Sciences Réunion. 110 p.A la Réunion, les andosols constituent plus de lamoitié des sols cultivés. Du fait de leur constitutionet de leur histoire culturale, ils présentent despropriétés spécifiques qui leur confèrent unesensibilité particulière à l'érosion pluviale. Laconservation des sols ne peut satisfaire les paysansque si elle n'entrave pas la production et s'ils yvoient une valorisation possible. Dans les « Hauts del'Ouest », l'agroforesterie à vocation fourragèreapparaît comme un compromis satisfaisant pourl'agriculteur. Dans ce contexte, nous nous sommesparticulièrement attachés à évaluer les potentialitésde protection et productives d'une légumineuse, leCalliandra calothyrsus. Notre étude nous a permisde dégager des perspectives prometteuses pour cet

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arbuste. Il semble contribuer efficacement à larestauration de fertilité, et à la lutte anti-érosive enaméliorant l'état structural du sol. Produisant unfourrage de qualité en quantité, il ne paraît pas parailleurs avoir d'incidence sur les rendementsculturaux.

92 Martinez, H., 1989 El componente forestal en lossistemas de finca de pequenos agricultoresTurrialba, Costa Rica, Centro Agronomico Tropicalde Investigacion y Ensenanza (CATIE). 80 p.Ce document nous présente les différents systèmesdans lesquels les arbres se trouvent sur les petits etmoyens « fincas » (fermes/états) au Costa Rica, basepour la conception d'activités de sylviculture futureset pour servir de guide au personnel de terrain.L'introduction du rapport décrit la topographie, lesol et les caractéristiques climatiques des sitesdisponibles pour la plantation et récapitule lesoptions agroforestières possibles ainsi que leprocessus dans le choix des plus appropriées. Lapartie principale du rapport décrit les 3 types decombinaisons agroforestières trouvées, le détail deleurs objectifs, des espèces employées, leurdistribution, coûts et rendements : (1) Les systèmesmélangeant des arbres avec des cultures- arbresdispersés dans la ferme, arbres intercalaires, arbresd'ombrage provisoire et permanent, arbres etcultures secondaires (systèmes de jachère), culturesen couloirs, plantations linéaires (semblables auxprécédentes mais avec plus d'espace entre lesarbres), semenciers et taungya; (2) les systèmesarborés pour des buts de protection - haies vives,ceintures arborées et des arbres de délimitation; et(3) formations compacts - pour le bois de feu et deconstruction, le fourrage et les jardins domestiques.On donne plus de détails sur les espèces employées(incluant celles choisies pour le projetMADELENA) dans les appendices.

93 Mayaux, R., P. Steyaert et al., 1992. Installation etproduction de haies brise-vent dans un systèmeagricole intensifié de la zone soudano-sahélienne duSénégal. In: Bulletin des Recherches Agronomiquesde Gembloux, 27: 251-267.Les auteurs comparent plusieurs essences ligneusesinstallées en brise-vent dans une exploitationagricole intensifiée de la zone soudano-sahéliennedu Sénegal. Au point de vue de la réussite de laplantation, de la vitesse de croissance et de laprotection contre les vents, Acacia holosericea serévèle très supérieur aux quatre essences locales :Acacia raddiana, Acacia nilotica var. tomentosa,Acacia senegal et Bauhinia rufescens et aux deuxautres essences exotiques : Eucalyptuscamaldulensis et Prosopis juliflora. Recépérégulièrement avant les tornades de saison despluies, A. holoserica procure un abondant bois defeu et un fourrage apprécié par les petits ruminantsen cette période de disette fourragère.

94 Maydell, H.J., Nair-PKR et al., 1996. Agroforestry in central, northern, and eastern Europe. In: Agroforestry-Systems. Special issue: agroforestry in industrialized nations. Selected papers from the international symposium on agroforestry and land-use changes in industrialized nations, Berlin, Germany, 30 May-2 June 1994. 31: 133-142.Depuis la préhistoire, l'aménagement intégré desressources naturelles et l'usage multiple des arbres etdes forêts ont prédominé dans la plupart des sociétésEuropéennes. Au moyen âge, l'expansion etl'intensification de l’agriculture repoussa les arbreshors des champs de culture. Au cours du derniersiècle, la création d'un aménagement maintenu ethautement productif de la forêt a permis d'atteindrede hauts niveaux de production de bois dans la pluspart de l'Europe centrale, du nord et orientale.Aujourd'hui, l'agroforesterie n'est pas considéréecomme une alternative importante dans la région.Cependant, il existe de nombreuses pratiques quipourraient être caractérisées comme agroforestières.Cela comprend les systèmes arbre/culture où l'arbreapporte des produits et/ou des bienfaits pourl'environnement, et les systèmes arbres/bétail où lesanimaux pâturent dans les forêts ou les bois ouverts.Mais le futur semble ouvrir des perspectives àl'agroforesterie. On trouve de vastes espaces oùl'agriculture est marginale et où la production seraarrêtée à cause des normes. L'agroforesterie pourrait,du moins en partie, offrir des alternatives à de tellessurfaces. La disponibilité de sols fertiles, de capitalet de main d’œuvre pourrait encourager différentesformes d'agroforesterie dont l'amélioration del'aménagement de prairie. Les buts de tels systèmesseraient la maintien de la biodiversité dans lepaysage, la protection de l'environnement, laformation d'aires de loisir et la diversification deproduits. Les attentes sont nombreuses quant à ceque l'agroforesterie peut apporter au propriétairefoncier et à la société. Ces attentes doivent êtreminutieusement analysées et évaluées avant toutesdécisions politiques sur l'utilisation future des terres.L'avancement de l'agroforesterie nécessite desinvestissements - l'agroforesterie « ne se réalise pasd'elle même ». Une série d'actions intégrées (et nondes effort isolés) doit être mise en application pourfaire de l'agroforesterie une option à succès pourl'utilisation des terres.

96 Merot-P, 1999. The influence of hedgerow systemson the hydrology of agricultural catchments in atemperate climate. In: Agronomie, 19: 655-669.Le paysage bocager est un ancien systèmed’organisation des zones rurales qui utilise un réseaude haies entourant les champs et les prairies. C’estune forme de système de haies utilisé comme brise-vent, barrière contre l’eau et l’érosion, ou encorecomme couloir écologique. Leur impact

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hydrologique dans les pays tempérés est peu connu.Ce document revoie une recherche de 20 ans enBretagne (France) qui porte sur les effetshydrologiques des systèmes de haies. Les résultatsmontrent que l’hétérogénéité spatial de ladistribution des précipitations augmente près deshaies. Le bocage a un effet tampon sur lesécoulements rapides après les orages. Les berges etbocages entourant les terres basses sont des facteursclef dans les effets hydrologiques. Enfin, l’érosionhydrique est limitée dans le paysage bocager.

97 Merot, P, S. Reyne et al., 1996. Rôle hydrologiqueet géochimique des structures linéaires boisées:bilan bibliographique et perspectives d'étude. In: Laforet paysanne dans l'espace rural. Biodiversite,paysages, produits. Etudes-et-Recherches-sur-les-Systemes-Agraires-et-le-Developpement, 29: 83-100.Peu d’étude a été faite sur l’impact quantitatif etqualitatif des haies sur les ressources hydrologiquesdans les zones tempérées. Certaines donnéesd’information suggèrent que les haies ont un impactsur la circulation des polluants: les haies retiennentdes pesticides et les éléments phosphores utilisés;des conditions anoxiques s’installent dans le sol prèsdes haies et aident la dénitrification; de plus lesarbres des haies peuvent absorber des élémentsdissouts. En raison de l’émergence des problèmessur l’environnement dans les zones ruralestempérées, une recherche plus approfondie estnécessaire pour: quantifier l’impact hydrologiquedes haies sur les grands bassins; utiliser de nouvellesméthodes telles que la modélisation hydrologique, etles systèmes d’information géographique; et enfinpour déterminer les processus clef qui contrôlent ledevenir les éléments polluants dans les haies, ensynergie avec d’autres éléments du paysage.

98 Michon, G., 1985 De l'homme de la forêt au paysande l'arbre : agroforesteries indonésiennes USTL,Université des Sciences et Techniques duLanguedoc. Université de Montpellier 2. 273 p.L'agroforesterie est une science nouvelle,développée depuis quelques années, dans unetentative de réconciliation entre les sciencesagronomiques et forestières. Mais, la pratiqueagroforestière, elle, est très ancienne : dans lesrégions tropicales humides, où l'arbre et la forêtsont, à l'origine, omniprésents, l'agriculturepaysanne ne dissocie pas les cultures annuelles descultures d'arbres, ni l'entretien de champs ouverts del'aménagement des forêts naturelles. Des relationsentre l'homme et la forêt en Indonésie occidentaleont découlé de nombreux systèmes agroforestiers.L'étude présentée ici cherche à exposer lestechniques et les stratégies mises en œuvre pourutiliser et transformer l'écosystème forestier natureldans différentes situations. Deux systèmesagroforestiers sont analysés en détail, par une

approche à la fois floristique, structurale etethnobotanique : l'un dans le sud de Sumatra, dansune région faiblement peuplée, où l'agriculturevivrière est basée sur l'ouverture de parcelles enforêt; l'autre dans l'ouest de Sumatra, dans un paysde tradition rizicole sédentaire. Ces 2 études sontcomplétées par une revue analytique de différentespratiques agroforestières à Sumatra, Java etKalimantan, depuis les régions très forestières(l'homme dans la forêt) jusqu'aux pays trèshumanisés (l'homme paysan). L'utilisation et lagestion des arbres, des structures forestières et desmécanismes sylvigénétiques développés dans cessystèmes paysans constituent des exemples degrande valeur pour la science agroforestière, et desrecommandations sont faites pour que l'étude précisedes végétations naturelles travaillées par les paysansdes tropiques humides soit plus systématique etserve à harmoniser le développement de l'agricultureet le maintien des forêts utiles ou réservées dans lespays forestiers des tropiques.

99 Michon, G., H. De Foresta et al., 1995. Stratégiesagroforestières paysannes et développement durable: les agroforêts à damar de Sumatra. In: NaturesSciences Sociétés, 3: 207-221.En indonésie, les conflits entre l'État et lespopulations locales pour l'usage et le contrôle desressources conduisent depuis une dizaine d'années àune dilapidation accélérée des ressources forestières.Cette dilapidation s'accompagne d'une dégradationrapide du milieu et la question du développementdurable des zones forestières est largement au cœurdes débats nationaux. Il existe pourtant desexemples d'évolution positive de systèmes degestion paysans des ressources forestières, enparticulier dans le domaine agroforestier. Entreplantation et forêt, les « agroforêts » indonésiennesreprésentent une stratégie originale d'appropriationet d'usage de ressources naturelles par lescommunautés paysannes, combinant logiqueagricole et reconstruction forestière. A traversl'histoire et l'analyse d'une agroforêt de Sumatra,nous tenterons d'établir quelle peut être lacontribution de ce concept d'agroforêt au débat surla dynamique et l'usage des ressources renouvelablesdans le cadre du développement durable. Mettantl'accent sur les mécanismes biologiques et lesstratégies sociales qui ont permis, plus que laconservation d'une ressource forestière particulière,la restauration de la « ressource forêt » dans sonensemble, nous réfléchirons à la viabilité de cette« stratégie agroforestière » dans un contexteparticulièrement défavorable au contrôle desressources forestières par les paysans.

100 Miller, R. K., 1997. Southwest woodlands: culturaluses of the « forgotten forest ». In: Journal ofForestry, 95: 24-28.

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Ce document décrit les utilisations des régionsboisées (définies comme celles dominées par desespèces d'arbre qui ne sont pas principalementemployées pour le bois de charpente) par les Indiensaux Etats Unis. Les écosystèmes des régions boiséessont reconnus comme négligés par les propriétairesdes ranchs et par les forestiers, tandis que lasignification spirituelle et culturelle qu'accordent lestribus indiennes sur ces terres est soulignée. Lesutilisations des pins (Pinus edulis et P. monophylla),genévrier (Juniperus spp.), le mesquite (Prosopisglandulosa et P. pubescens), le peuplier de Virginie(Populus sp.), saules (Salix sp.), chêne (Quercus sp.)et le tanoak (Lithocarpus densiflorus) par lesdiverses tribus sont décrites. Trois études de cassont présentées pour illustrer la gestion intégrée desécosystèmes de ces régions boisées : (1) un exempledans la réserve de l'Uintah et Ouray Ute ; (2) unegestion intégrée dans la réserve d' Hopi (l'Arizona);et (3) un inventaire et une restauration desressources culturellement importantes de la réserveindienne de la Rivière du Colorado (Arizona etCalifornie).

101 Mitja, D. et A. Hladik, 1989. Aspects de lareconstitution de la végétation dans deux jachères enzone forestière africaine humide (Makokou, Gabon).In: Acta Oecologica. Oecologia Generalis, 10: 75-94.Cette étude caractérise l'état de reconstitution de lavégétation de deux jachères, chacune âgée de cinqans, à l'aide de plusieurs types d'analyses :floristique (étude de toutes les formes biologiques,arbres, arbustes, lianes et herbacées), structurale(profil, hauteur, surface terrière et répartitionspatiale), et dynamique (pourcentage de rejets etdéfinition de quatre groupes démographiques deplantes). Les résultats différents obtenus dans lesdeux jachères permettent d'apprécier la rapidité dereconstitution de la végétation. La vitesse dereconstitution dépend ici de facteurs comme lenombre de cycles culturaux antérieurs et l'évolutionde l'environnement immédiat. L'étude de cesjachères conduit à la définition de deux schémasdifférents du déroulement de la reconstitutionforestière.

102 Mollet, M., T. Tiki-Manga et al., 1995. The top 10species in Cameroon: a survey of farmers' views ontrees. In: Agroforestry Today, 7: 14-16.Les résultats présentés dans ce document sont tirésd'une enquête réalisée dans 5 villages. Les 10 espècepréférées identifiée était (dans l'ordre décroissant depréférence) : Irvingia gabonensis, Baillonellatoxisperma, Dacryodes edulis, Elaeis guineensis,Ricinodendron heudelotii, Alstonia boonei,Guibourtia demensei [G. demeusii],Entandrophragma cylindricum, Garcinia lucida etChlorophora excelsa [Milicia excelsa].

103 Nair, P.K.R., 1989. Agroforestry systems in theTropics - [Systèmes agroforestiers aux Tropiques].London, Kluwer Academic Publishers. 664 p.Cet ouvrage rend compte de l'état des connaissancesconcernant les systèmes agroforestiers sous lestropiques, basé sur les récentes publications del'ICRAF des résultats issus de l'inventaire globaledes ces systèmes. Ce projet, initié en 1982, avaitcomme but d'augmenter la compréhension dessystèmes agroforestiers et leurs rôles de protection etde production très variés. cet exercice a consisté enla collecte, la synthèse, l'évaluation, le stockage et ladissémination de l'information. Les collectes et lessynthèse des données a impliqué un grand nombred'institutions et d'individus. Cet ouvrage décrit plusde 25 systèmes agroforestiers dans différentesparties du monde et il apporte des informationsutiles concernant ces systèmes telles que laclassification, l'analyse écologique, leur étendue etles aspects saillants de quelques innovationstechnologiques.

104 Nicholas, I.D., 1988. Plantings in tropical andsubtropical areas. In: Agriculture, Ecosystems andEnvironment, 22-23: 465-482.Une revue bibliographique e été réalisée sur lesplantations brise-vent sous les tropiques et des sous-tropiques, en particulier les tropiques humides, oùles plantations doivent souvent être à usagesmultiples. L'augmentation de la population et lespressions économiques des pays tropicaux ontaboutit à un changement de l'agriculturetraditionnelle sur brûlis vers une utilisation desterres plus intensive avec des périodes de jachèresplus courtes et des rendements plus bas. Parce queles vents affectant d'habitude les cultures tropicalessont des ouragans et des orages violents, plutôt quedes vents persistants, les brise-vent sont moinscommuns que dans les régions subtropicales outempérées. Où l'humidité du sol n'est pas limitée, lesrendements de quelques cultures tropicales peuventêtre manifestement augmentés par un abri, maisplutôt que des brise-vent traditionnels, l'utilisationde haies en culture en couloir convient mieux à lajachère agricole. La plantation d'arbre pour fournirde l'ombrage a été une partie intégrante de laproduction de certaines cultures comme le cacao, lecafé et le thé. Cependant, les arbres d'ombragepeuvent être nuisibles aux rendements une fois quela culture est bien établie et peut alors fournir del'ombrage, donc l'accent est actuellement mis sur lesvariétés de culture qui n'exigent pas d'ombre, bienque des arbres d'ombrage à usages multiples soienttoujours importants dans les petites exploitations.L'érosion du sol sous les tropiques et les sous-tropiques est causée par l'eau plutôt que le vent etpeut être réduit en maintenant la couverture végétaleet par la plantation d'arbre. Les avantages del'agroforesterie sont aussi discutés. Une brèvedescription des genres principaux plantés est donnée

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ainsi que ceux actuellement considérés pour laplantation d'arbre sous les tropiques. Ceux-ci sont :Acacia, Albizia, Calliandra, Casuarina, Eucalyptus,Gliricidia, Gmelina, Leucaena et Sesbania. Quelquesautres espèces sont aussi discutée.

105 Nimal, P.A.H., 1989. Place of coconut in homegardens - [Place du cocotier dans les jardinsfamiliaux]. In: Coconut Bulletin, 6: 16-19.L'intérêt que peut représenter le cocotier sur le plannutritionnel, dans les jardins familiaux du Sri Lanka,est souligné. Des conseils concernant le mode deculture, le matériel à planter et l'entretien d'un jardincomportant des cocotiers sont donnés.

106 Niñez, V.K., 1984 Household gardens: Theoricalconsiderations on an hold survival strategy. CIP,International Potato Center. 41 p.Les scientifiques, politiciens, et humanistes ont delongs débats sur le rôle des jardins familiaux sur lacontribution d'aliments. Ce rapport de recherchediscute des significations et fonctions historiques dece type de jardin. Il apporte également une définitionet développe une typologie basée sur desdéterminants écologiques et socioéconomiques.Finalement, une revue bibliographique comparativeest présentée. Malgré une attention croissanteaccordée aux petits exploitants agricoles par lesorganisations de recherche agricole, les jardinsfamiliaux continuent à être négligés, bien qu'étantune stratégie importante de subsistance.

107 Nizesete, B., 1996. Exploitation et mise en valeurtraditionnelles du matériau ligneux par les peuplesde l'Ouest-Cameroun. Des éléments d'archéologie,d'ethnobotanique et de technologie du bois. In:Bulletin trimestriel - Société d'anthropologie duSud-Ouest, 31: 135-157.Le bois est un matériau d'une polyvalencefonctionnelle exceptionnelle - Matière première etsource d'énergie, les peuples de l'Ouest-Cameroun,le sollicitent sans répit depuis des siècles, pourrésoudre leurs problèmes quotidiens et rituels lesplus divers : construction des habitations ;confection des statues et des masques ; fabricationdes instruments de musique, des récipients, desmobiliers ordinaires ou d'apparat, des outilsagricoles ; construction des ponts, production descombustibles, etc. Sa consommation presqueexcessive a naturellement provoqué la fin du bois etperturbé certaines habitudes ou traditions. Aussi, lespaysans grassfields ont mis sur pied d'originalespolitiques de reboisement et de préservation decertaines essences. L'élaboration des haies vives ouclôtures animées offre à ce sujet, un exemplesaisissant.

108 Njenga, A., W.N. Wamicha et al., 2000. Role oftrees in small holder farming systems of Kenya.Results from high, medium and low potential areas

in Kenya. In: Off-forest tree resources of Africa.Proceedings of a workshop. Arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B. Temu, G. Lund, R. E. Malimbwiet al. (éds). Nairobi, African Academy of Science(AAS) et ICRAF: 137-154.Ce document décrit une étude menée au Kenya dontle but était de déterminer le rôle des arbres cultivésdans différents systèmes agricoles et d'identifier lesfacteurs qui influencent l'intégration des espècesindigènes et exotiques. L'information a été collectéegrâce à une méthode d'évaluation ruraleparticipative.

109 Olembo, R. J. et P. De Rham, 1987. Foresterieurbaine dans deux mondes différents. In: Unasylva,39: 26-35.Les municipalités, quand elles interviennent, selimitent souvent au tracé des rues, presque toujourssans prévoir de futurs espaces verts... Les nouvelleszones urbanisées du tiers monde sont donc souventdépourvues d'arbres.

110 Pélissier, P., 1980. L'arbre dans les paysagesagraires de l'Afrique noire. In: Les Cahiers del'ORSTOM, XVII: 131-136.Du Sahel à la forêt, les paysages agraires d'AfriqueNoire allient partout l'arbre au champs, mais seull'arbre commensal des cultures et les paysages deparc ainsi créés sont envisagés dans cette note. Parsa composition et par le rôle qui lui est assigné, lepeuplement arboré de l'espace agricole apparaîtcomme le révélateur de la stratégie que chaquesociété conduit à l'égard du milieu où elle estinsérée. Ce ne sont pas seulement des besoins et destechniques que traduit le parc, c'est la nature de lasociété et son histoire, et d'une certaine manière sastructure qu'il éclaire : au-delà des relationsmatérielles d'une population avec les différentescomposantes de son environnement, c'est son typed'organisation qui se trouve transcrit dans lepaysage.

111 Peltier, R., 1991. L'arbre dans les terroirs villageois.In: Rencontres Internationales : Savanes d'Afrique,Terres Fertiles ?; 10-14 décembre 1990,Montpellier (France). C. Piéri. Paris, Ministère de laCoopération: 507-530.L'arbre, autrefois omniprésent dans le paysage desterres de savanes, tend à disparaître du fait d'unedégradation des systèmes agrosylvopastorauxtraditionnels. L'auteur décrit les différents typesd'association arbre-culture-élevage qui existent dansla zone et présente l'état des recherches sur leurpossible amélioration. Il s'agit de la jachèrespontanée, de l'association entre arbres fruitiers etcultures irriguées, de l'entretien des jeunesboisements, de ligniculture par cultures associéespuis par pâturage, des jachères arborées enrichiespar plantation d'arbres et protection contre le feu,des brise-vent en cultures pluviales et en cultures

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irriguées, des haies vives, de la culture en couloir,des parcs arborés traditionnels ou construits, desbandes anti-érosives végétalisées, des savanesarborées aménagées pour un usage sylvopastoral.

112 Peltier, R. et B. Pity, 1993. De la culture itinérantesur brûlis au jardin agroforestier en passant par lesjachères enrichies. In: Bois et Forêts des Tropiques,235: 49-57.Dans les zones équatoriales humides, la pressiondémographique grandissante induit l'intensificationde la gestion de l'arbre dans les agrosystèmes. Celle-ci va de l'utilisation archaïque des ligneuxspontanés, pour régénérer un sol épuisé par laculture sur brûlis, jusqu'à la subtile constitution desjardins agroforestiers, durables, diversifiés et enperpétuelle mutation ; chercheurs et développeurspeuvent accompagner cette évolution

113 Perfecto, I., R.A. Rice et al., 1996. Shade coffee: adisappearing refuge for biodiversity. In: BioScience,46: 598-608.Ce document discute du rôle des plantations de caféà arbres d'ombrage dans la protection de labiodiversité tropicale, avec une référenceparticulière sur l'Amérique Latine. Les différentesparties du documents traitent aussi de: plantation decafé d'ombrage; conservation de la diversité;diversité des arthropodes, oiseaux, vertébrés;biodiversité et impact des conversions de cultures decafé - culture sous ombre et soleil alternée;interactions proie-prédateur; diversité et risqueséconomiques.

114 Poulsen, G. et H.N. Le Houérou, 1980. Le rôle desarbres au Sahel. Compte rendu du colloque tenu àDakar (Sénégal) du 5 au 10 novembre 1979.Ottawa, CRDI. 92 p.Le colloque sur le rôle des arbres au Sahel (Dakar,5-10 novembre 1979) avait pour but l'échange del'information sur le rôle multiples des arbres etarbustes dans cette région afin de mettre à jour l'étatdes connaissances dans ce domaine. La rencontre apermis de faire le point sur les techniques dereboisement utilisées dans les zones semi-désertiques de l'Afrique au Sud du Sahara et depréciser les priorités de recherches forestières.

115 Prinsley, R.T. et M.J. Swift, 1986. Amelioration ofsoil by trees. A review of current concepts andpractices - [Amélioration du sol par les arbres. Uncompte-rendu des concepts actuels et des pratiques],Commonwealth Science Council. 181 p.

116 Raintree, J. B. et K. Warner, 1980 Agroforestrypathways for the integral development of shiftingcultivation- [L'agroforesterie pour undéveloppement intégré de l'agriculture sur brûlis]Nairobi, ICRAF. 27 p.

L'agroforesterie n'est pas tellement une« alternative » à la culture sur brûlis, vue commeune approche systématique de réintégration de seséléments de base dans des formes d'utilisation desterres plus productives, durables et viablespolitiquement, sous la pression de la population etdes compétitions dans cette utilisation. Toutetentative d'amélioration, de remplacement oud'intégration de la culture sur brûlis reconnaît queles problèmes d'intégration sont plus souventpolitiques et institutionnels qu'écologiques ettechnologiques. Les différentes optionstechnologiques commencent à partir de différentesétapes d'intensification des systèmes. Une revue destypologies des systèmes de culture sur brûlis donneun cadre à l'identification d'interventions spécifiquessur les systèmes agroforestiers et à des voies dedéveloppement. Le propositions techniques sontlimitées en nombre à celles les plus prometteuses :taungya, jachères enrichies, cultures en allées,cultures mixtes arbres/agriculture.

117 Rapey, H., 1994. Les vergers à bois précieux enprairie pâturée : objectifs, principes et références. In:Revue Forestière Française, no spécial 1994: 61-72.La plantation à faible densité d'arbres à boisprécieux en prairie pâturée est une forme récented'agroforesterie apparue en Europe. Elle est étudiéedans des régions soumises à la déprise agricole. Cedocument présente les résultats émanant de cetterecherche en 3 points : après un rappel des objectifs,l'auteur dresse un bilan des réalisationsexpérimentales et des références déjà acquises.

118 Rocheleau, D.E. et J.B. Raintree, 1987Agroforestry and the future of food production indeveloping countries -[L'agroforesterie et le futur dela production alimentaire dans les pays endéveloppement] Nairobi, ICRAF. 14 p.L'agroforesterie est un nom nouveau pour une vieilleactivité dans le monde des paysans traditionnels, soitune approche holistique dans l'utilisation des terresdans lesquelles les plantes ligneuses, culturesagricoles et parfois les animaux partagent la mêmeunité de gestion de terre. L'agroforesterie constitueégalement un nouveau terrain d'activitésscientifiques, dans lequel les scientifiques essayentde s'informer sur les pratiques traditionnelles. Unetelle approche aura les mêmes bénéfices que ceuxapportés par le passé en matière de scienceagronomique, forestière et d'élevage.

119 Rodrigo, J., 1991. Le bidonville au million d'arbres.In: Nations Solidaires, 182: 32-33.Le bidonville Villa El Salvador, à Lima mène unepolitique volontariste de plantation d'arbres et defertilisation des sols par utilisation des eauxd'égouts.

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120 El Lakany, M.H., Mehdipour A.A. et al., 1999.Foresterie urbaine et péri-urbaine. Etudes de cassur les pays en développement. Rome, FAO. 194 p.La foresterie urbaine a un rôle potentiel importantpour soulever des discutions dans le développementurbain. Les deux qualités principales de ce systèmesont le potentiel à fournir des produits arboricoles etdes services de protection de l’environnement, ainsique l’amélioration des zones urbaines. Ledépartement de foresterie de la FAO a examiné lerôle de la foresterie urbaine dans les Pays enDéveloppement, a étendu la prise de conscience duproblème et enfin a amélioré l’accessibilité à ladocumentation d’informations sur le sujet. Lapublication est une compilation de 6 études de cas àtravers le monde: Sahel (Sénégal - Dakar, Niger -Niamey, Mauritanie - Nouakchott, Burkina Faso -Ouagadougou; Asie (Hong Kong, Kuala Lumpur etSingapour; Amérique Latine (Equateur, Quito,Brésil, Rio de Janeiro).

121 Rusten, E.P. et M.A. Gold, 1991. Understanding anindigenous knowledge system for tree fodder via amulti-method on-farm research approach. In:Agroforestry Systems, 15: 2-3.La compréhension de la dynamique des systèmes degestion des ressources indigènes peut profiter auxefforts de développement des ressources naturelleset contribuer aux initiatives de la rechercheagroforestière sur les exploitations agricoles defaçon efficace. Ce document rend compte del'enquête sur un système de connaissances indigènespour la gestion, la culture et l'utilisation deressources fourragère d'arbres privées dans unecommunauté à Salija dans les moyennes collines duNépal central. Il se concentre sur les méthodesutilisées pour comprendre les systèmes deconnaissances employés par les paysans dans cettecommunauté pour classifier et évaluer les arbresfourragers. Une approche multi-méthodeparticipative de recherche a été employée poursurmonter les limitations de la recherchetraditionnelle à base d'enquête. Les résultats ont étéanalysés conjointement avec les données issues desobservations du participant, d'une enquête formelledes ménages, d'un inventaire des arbres cultivés àtitre privé et des interviews ethnographiques. Cetteanalyse intégrée a abouti à une compréhension dusystème des connaissances indigènes pour la gestiondes ressources issues des arbres fourragers et unsystème est proposé pour la classification etl'évaluation des arbres fourragers basé sur cetteconnaissance.

122 Schroeder, P et P.E. Schroeder, 1994. Carbonstorage benefits of agroforestry systems. In:Agroforestry-Systems, 27: 89-97.Le processus de dégradation du sol est unphénomène local qui touche champs après champs.En raison de l'ampleur actuelle de ce processus, les

effets ont aussi des dimensions majeures.L'agroforesterie lie ces différentes dimensions.L'agroforesterie est, du point de vue de l'exploitantagricole, un moyen d'accroître la production et ladiversité des produits, et forme de plus des puits decarbone qui absorbent le dioxyde de carbone dansl'atmosphère affectant le changement climatique.Des systèmes agroforestiers efficaces permettrontaussi d'éviter tout déboisement et de maintenir unesource de carbone dans la végétation existante. Unsuivi approfondi et rédigé fut mis en place pourévaluer la dynamique du carbone dans les pratiquesagroforestières et leur potentiel dans le stockage decarbone. Des données sur le développement desarbres associées à la production de bois furentcomparées pour estimer le taux de séquestration decarbone. La séquestration moyenne de carbone parles pratiques d'agroforesterie est de 9 tonnes parhectare en zone semi-aride, 21 tonnes en zonesubhumide, 50 tonnes en zone humide et 63 tonnesen zone tempérée. Il fut possible de confirmer, dansla limite des données obtenues, le fait que mettre lespratiques agroforestières appliquées permettent deréduire la déforestation.

123 Schulz, B., B.Becker et al., 1994. Indigenousknowledge in a « modern » sustainable agroforestrysystem - a case study from eastern Brazil. In:Agroforestry Systems, 25: 59-69.Le cas de 500 ha de ferme agroforestière(« un jardinforestier ») dans la Zone Gandhu dans le secteurcôtier de montagne de l'état fédéral de Bahia, Brésil,est employé pour mettre en évidence les bénéficesde l'intégration des connaissances traditionnellesdans un système d'agriculture conçuscientifiquement. Un jardin forestier traditionnel estune forêt communautaire gérée pour contenir unhaut pourcentage d'espèces d'arbres indigènes utiles,en éliminant quelques espèces et en y introduisantd'autres plantes cultivées. La gestion du jardinforestier essaye d'imiter et de diriger le processusnaturel de succession végétale et est basée sur deuxhypothèses de travail : (1) les plantes matures ontune croissance allelopathie réduisant l'effet sur desplantes voisines et au contraire, les plantes plusjeunes ont une croissance à l'effet stimulant; et (2) ily a une relation positive entre les cycles de C et deN dans le système de culture et sa productivité. Lepapier donne des renseignements sur le choix, lacombinaison et la gestion des cultures (la cultureprincipale est le cacao) et il inclut une table desespèces employées triée selon la période d'utilisation(1-2 ans, 1-4 ans, 1-10 ans et plus de 10 ans; ladernière catégorie contient la plupart des espèces).Les détails des pratiques de gestion employées sontégalement donnés, y compris la culture, lafertilisation et la protection des plantes. Le jardinforestier a fourni les rendements de cacao sansintrants à un tel niveau que dans les cacaoyèresenvironnantes, pourraient seulement atteindre avec

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l'utilisation de sommes considérables d'engrais etdes pesticides.

124 Séne, E.H., 1993. Forêts et plantations urbaines etpériurbaines en Afrique subsaharienne : le Sahel. In:Unasylva, 44: 45-51.Analyse du développement et du rôle de la foresterieurbaine en Afrique sahélienne.

125 Serpantié, G., 1996. Rôles des jachères dans laproduction arborée non ligneuse en savanesoudanienne. Cas du Karité dans l'Ouest du BurkinaFaso. In: La Jachère, Lieu de Production;1996/10/02-04; Bobo Dioulasso (Burkina Faso).Bobo Dioulasso, CNRT: 55-61.Cet article introduit la question du rôle que jouentles jachères dans la production et la reproduction duparc arboré dans les savanes africaines. Analysanttout d'abord les fonctions matérielles et sociales, etdonc les enjeux actuels du maintien du parc arboré,l'article établit le lien entre parc et jachères. Il enressort l'importance sociale et environnementale desespèces du parc, et l'intérêt d'en maîtriser ladynamique au moyens des outils disponibles dans lecas de l'économie libérale, en particulier lapromotion des produits, l'organisation desproducteurs, généralement des femmes, et la gestioncommunautaire décentralisée des petits espacesruraux.

126 Shelton, H.M., 2000. Légumineuses fourragèrestropicales dans les systèmes d'agroforesterie. In:Unasylva, 51: 25-32.Cet article montre que l'utilisation d'arbresfourragers, pour répondre aux besoins du bétail, peutaméliorer la productivité des systèmesd'exploitation.

127 Shepherd, G., 1989 Putting trees into the farmingsystem: land adjudication and agroforestry on thelower slopes of Mount Kenya. London, ODI. 26p.L'auteur présente les résultats d'une enquête ruralerapide réalisée pour mettre en lumière les besoins enarbres et les intérêts des paysans, et ainsi aider àformuler les méthodes de développement et laplanification de pépinières au Mont Kenya.

128 Sinclair, F.L., 1998. The agroforestry concept -managing complexity. In: School of Agriculturaland Forest Sciences, University of Wales, Bangor,Gwynedd., UK.L'agroforesterie implique la gestion des interactionsentre les arbres et les éléments d'agriculture pour desbienfaits progressifs en production et enenvironnement. La productivité globale d'unsystème agroforestier peut être plus élevée quel'agriculture et la foresterie conventionnelles, et laperte d'engrais par lessivage peut être diminuéelorsque des espèces d'arbres et de culture auxpropriétés complémentaires (luminosité, eau et

acquisition de nutriments) sont sélectionnées.L'ajout d'arbres dans les champs d'agricultureapporte des habitats sauvages et augmente pasconséquent la biodiversité. Cette biodiversité peutdans certains cas renforcer un contrôle biologiquedes insectes nuisibles aux cultures par l'attraction deprédateurs naturels. L'introduction d'arbres créé deplus une structure de la végétation plus similaire auxécosystèmes naturels dans lesquels la plus part desespèces domestiques ont évolué. Cela pourraitaméliorer la santé des animaux et attribuer un signede qualité au bétail obtenu, le consommateur voyantun produit « biologique ». Les arbres lors de leurmaturation, améliorent la qualité du sol etaugmentent la surface ombragère, créant unesuccession de possibilités pour la cultureintercalaire. L'élagage permet au fermier decontrôler la vitesse et l'étendue des effets des arbressur la productivité de son exploitation.L’augmentation du couvert arboré sur lesexploitations au Royaume-Uni a des effets àdifférentes échelles - du champs-unité à l'économielocale jusqu'au paysage tout entier. Un arbre isolé secomporte différemment qu'un arbre conventionneldans une forêt dense. Il n'est donc pas possible demesurer l'impact des arbres dans les systèmesagroforestiers par densité d'arbre ou surface foliairecomme dans les forêts ou surfaces boisées. Unebase de recherche développée au Royaume-Unipermet de plus en plus la gestion des interactions enpratiques agroforestières pour satisfaire des objectifsmultiples.

129 Singh, G.S., 1997. Socio-cultural evaluation ofsacred groves for biodiversity conservation in NorthWestern Himalaya. In: Journal of Hill Research, 10:43-50.Les bosquets sacrés sont de petites surfaces devégétation naturelle qui ont traditionnellement étéprotégés par les communautés locales sur les basesde foi religieuse. Une étude de cas est présentéedans la zone Kullu, Himachal Pradesh, Inde, où lechangement social et le développement agricole(comme la monoculture) mènent à la destruction deces morceaux de forêt vierge restants. Un teldéboisement a un impact considérable sur ladiversité biologique de quelques zones. Une tableest présentée incluant 25 espèce d'arbre auxfonctions socioculturelles, souvent présents dans lesbosquets sacrées.

130 SOLAGRO, 2000. Arbres et eaux. Rôle des arbreschampêtres. Toulouse, SOLAGRO. 30 p.Ce document expose l'impact des arbres champêtressur l'eau partout où ils sont intimement liés à laproduction agricole : qualité et régime des eaux. Ilmontre également que partout en Europe, lespaysans, soucieux, soucieux de valoriser au mieuxleurs ressources naturelles, ont avec les prés vergers,les dehesas, les brise-vent, les bocages dits

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traditionnels, crée des systèmes agroforestiers trèsdivers mais remarquablement adaptés auxcontraintes locales. Le manque ou l'abondance d'eauest l'un des paramètres pris en compte dans le choixde la localisation de l'arbre dans l'espace, la densitéde plantation, le choix des essences, etc. Laconnaissance de ces savoir-faire permet aujourd'huide donner quelques premiers conseils de gestion. Cedocument apporte des arguments à tous ceuxconvaincus que la réhabilitation de l'agroforesterieest l'un des recours possibles pour préserver, voireaméliorer la qualité de l'eau et lutter contre l'érosiondes sols.

131 Soniia, D., 1995. What do farmers think? Farmerevaluation of hedgerow intercropping under semi-arid conditions. In: Agroforestry Systems, 32: 15-28.L'auteur, un sociologue, examine les perceptionspaysannes sur l'impact, la gestion et le potentiel descultures intercalaires de haies dans un district duKenya.

132 Sturmheit, P., 1990. Agroforestry and soilconservation needs of smallholders in southernZambia - [Besoins des petits fermiers du SudZambien en matière d'agroforesterie et deconservation des sols]. In: Agroforestry Systems, 3:265-289.Une enquête d'évaluation des besoins deconservation des sols et d'agroforesterie conduite enZambie du sud a révélé des informations de valeursur les besoins, les contraintes et les options dedéveloppement perçus par les petits cultivateurseux-mêmes. L'enquête était basée sur des interviewspar questionnaire sur un échantillon de 479 paysans.Il est montré que les efforts inadéquats pourconserver les sols sont dus à des facteurs techniqueset socio-économiques et n'ont pas résulté d'unmanque de conscience vis à vis de la menaced'érosion. La plantation d'arbre fruitier etl'établissement de brise-vent, aussi bien que laprotection de la régénération naturelle duFaidherbia [Acacia] albida dans les terres agricolessont des interventions agroforestières populaires,dont les effets positifs ont été largement reconnus.Quarante-deux espèces pérennes ont été trouvées etqui contribuent directement à l'alimentation. Bienque des manques locaux de bois de feu et defourrage aussi bien que le besoin de clôture aient étéreconnus, seulement quelques personnes interrogéesont prévu des solutions agroforestières comme laplantation d'arbres fournissant du bois de feu et dufourrage ou de haies vives. La plupart des petitscultivateurs sont intéressés par la plantation d'arbres,mais n'avaient jusqu'à présent planté que peud'arbres; ceux plantés étaient des arbres fruitiersexotiques et il est recommandé que des plantespérennes résistantes à la sécheresse, aux termites etau pâturage et adaptées à la plantation d'arbres parde petits exploitants soient fournies par les services

de développement. L'exclusion répandue de lafemmes des processus décisionnels et le manque desécurité de propriété foncière a gêné la participationféminine dans le développement agroforestier et apar conséquent menacé le développement durable.

133 Tassin, J., 1993 Regard sur les haies« traditionnelles » au Lac Alaotra : synthèsed'observations et enquêtes conduites en 1991 et1992. FOFIFA, Antananarivo. 38 p.Le document présente les résultats d'enquêtesportant sur les haies traditionnelles au Lac Alaotra(Madagascar). Les haies y apparaissent confinéesaux formations colluvionnaires et alluvionnaires(non inondables) et demeurent très peu présentes surles collines. Peu productives et constituées d'unassez petit nombre d'espèces ligneuses, elles ontnéanmoins des fonctions essentielles au sein dessystèmes ruraux. Au sein de l'espace agricole, ceshaies laissent apparaître de fortes potentialités (boisde feu, fourrage) que la recherche-développement sedoit de précipiter.

134 Thapa, B., F.L. Sinclair et al., 1995. Incorporationof indigenous knowledge and perspectives inagroforestry development. Part 2: case-study on theimpact of explicit representation of farmers'knowledge. In: Agroforestry Systems, 30: 249-261.Une représentation explicite de la connaissance desfermiers concernant les ressources fourragères issuesd'arbres sur les exploitations agricoles a étédéveloppée en employant un logiciel de systèmesbasés sur la connaissance et une méthodologie d'uncentre de recherche agricole dans les collinesorientales du Népal. La connaissance sophistiquéed'interactions arbres/cultures et la valeur alimentairede divers arbres fourragers a été révélée. Laconnaissance écologique des paysans est plusdéveloppée dans certaines zones par rapport àd'autres et était en grande partie complémentaire àcelle des chercheurs agricoles du Népal et à lalittérature scientifique plus généralement.L'évaluation de la connaissance des paysanscombinée à celle des chercheurs reliée auxproblèmes interdisciplinaires d'utilisation des terrespar la création de bases de connaissances explicites,encyclopédiques, offre la possibilité de viser leslacunes de la recherche plus précisément, quihandicapent la productivité et le caractère durabledes système agricoles.

135 Thapa, B., D.H. Walker et al., 1995. Incorporationof indigenous knowledge and perspectives inagroforestry development. Part 1: review of methodsand their application. In: Agroforestry Systems, 30:235-248.L'incorporation de la connaissance indigène dans ledéveloppement de l'agroforesterie devrait êtreréalisée à travers une participation paysanne dans lamise en place et la planification de la recherche, par

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une enquête externe des besoins locaux servant debase de recherche de planification, ou par une activesynthèse des connaissances indigènes etscientifiques, afin de capitaliser leusrcomplémentarités potentielles.

136 Thapa, B., D. H. Walker et al., 1997. Indigenousknowledge of the feeding value of tree fodder. In:Animal Feed Science and Technology, 68: 37-54.L'arbre fourrager joue un rôle central dans lessystèmes agricole des collines du Népal. Avec desressources forestières en diminution, les paysanscomptent de plus en plus sur l'établissement deressources fourragère issues des arbres sur les terresagricoles. Un inventaire d'espèces fourragèrescultivée et une enquête détaillée sur la connaissancepaysanne de la qualité comparative de fourrage issud'espèces différentes a révélé un jeu complexe decritères pour comparer les 90 espèce cultivées. Laqualité de fourrage est déterminée par : la capacitédu fourrage à satisfaire l'appétit; les effets dufourrage sur le lait et le beurre (teneur en matièresgrasses) les effets du fourrage sur l'odeur de lait; lacapacité du fourrage à améliorer la croissanceanimale (gain de poids); les effets du fourrage sur lasanté animale; la préférence comparative dedifférents bétails pour différents fourrages. Uncertain nombre d'attributs sont connus pourinfluencer la qualité de fourrage. Ils s'agit de : latexture de la feuille; la maturité de la feuille;l'amertume de la feuille; la toxicité du fourrage; lasaison; et les régimes de gestion appliqués à l'arbrefourrager.

137 Torquebiau, E., 1992. Are tropical agroforestryhome gardens sustainable ? - [Les jardins familiauxagroforestiers tropicaux sont-ils durables ?]. In:Agriculture, Ecosystems and Environment, 41: 189-216.Alors que le jardin familial agroforestier tropical estconsidéré comme un système de production stable etdurable, peu d'études quantitatives et détailléesviennent appuyer cette affirmation. Une synthèsebibliographique de la littérature relative aux jardinsfamiliaux a donc été entreprise afin d'appréhender ladurabilité de ce système. Il ressort de cette analyseque les jardins familiaux agroforestiers possèdent uncertain nombre de caractéristiques de durabilité,concernant, non seulement leur capacité à satisfaireles besoins des agriculteurs sans affecter lesressources, mais aussi leur aptitude à répondre à desbesoins économiques, sociaux, écologiques etinstitutionnels qui contribuent à leur maintien.

138 Toutain, G., V. Dollé et al., 1989. Situation desSystèmes oasiens en régions chaudes. In: Cahiers dela Recherche Développement, 22: 3-14.L'implantation géomorphologique des oasis, leurpassé, le rôle qu'elles ont joué ou continuentd'assumer et enfin des activités que les oasiens y

développent, caractérisent les enjeux dedéveloppement auxquels les systèmes agricolesdoivent faire face, pour se maintenir et sedévelopper. Une typologie des différents systèmesde production oasiens, réalisée à partir de clés dediscriminations « choisies » met en évidencel'équilibre fragile des oasis et l'importance del'approche systémique pour le développement.

139 Vabi, M., 1996. A la découverte du savoir descommunautés sur l'utilisation des arbres enappliquant les méthodes de recherche active et deplanification participatives (MARP) : exemples duCameroun et de la République centrafricaine -[Eliciting community knowledge about uses of treesthrough participatory rural appraisal methods:examples from Cameroon and the Central AfricanRepublic]. In: Network Paper Rural DevelopmentForestry Network: 30-36.Les techniques d'évaluation rurale participativepeuvent être des moyens efficaces de rassembler desinformations sur les connaissances locales etl'utilisation des arbres. Ce document décrit lerecours à des randonnées par transect, suivies dediscussions de groupe pour identifier le nombred'espèces présentant une valeur pour divers usagesdans huit villages du Cameroun et de la Républiquecentrafricaine. Entre autres résultats, l'étude a mis enévidence les différences de préférence en matière dequalités des espèces entre les hommes et lesfemmes, et en ce qui concerne l'accés aux ressourcesligneuses. De grandes différences ont été aussirelevées de village en village, ce qui suggère l'utilitéde partager l'information entre les communautés.

140 Van Duijl, E., 1997 Monitoring women's treeplanting in Kabale District, Uganda. A study offarmer's preferences among tree species andplanting niches. ICRAF, Nairobi. 48 p.Cette étude analyse les expériences paysannes avecquatre espèces d'arbres et inclut également une revuedes activités de plantations d'arbres par les femmesdans un district ougandais, ainsi que les contraintesliées à cette plantation.

141 Van Nao, T., 1980. Agro-sylviculture: Productioncombinée de la nourriture et du bois. In: SéminaireFAO/SIDA sur le rôle des forêts dans ledéveloppement des collectivités rurales, Kaolack,Sénégal, 2-20 février 1981. Rome, FAO.Ce document examine les systèmes agrosylvicolespratiqués dans différents pays et leur contribution àla production alimentaire. Les aspects socio-économiques ont été examinés et les obstacles audéveloppement de l'agrosylviculture dans les zonestropicales décrits. Parmi les obstacles, il y a lesentiment de frustration du fermier, l'insuffisance del'investissement rural, l'insuffisance de laconnaissance et la conception assez étroite du

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forestier qui voit dans un système agro-sylvicole, leTaungya, un moyen de reboisement à peu de frais.

142 Vir-Singh, 1993. Food producing trees: sustainablealternative to mountain slope farming. In: Advances-in-Forestry-Research-in-India, 9: 127-133.Une discussion sur les avantages de la plantationd'espèces mélangées d'arbres à productionalimentaire mutliple (graines, huiles, fèves, noix,miel, etc...) dans des région déboisées deL'Himalaya indienne, comme moyen deconservation de la biodiversité et protection de larégion.

143 Walter, A., 1996. Utilisation et gestiontraditionelles des arbres fruitiers au Vanuatu. In:Cahiers des Sciences Humaines, 32: 85-104.Ce document rend compte de l'utilisation des arbresfruitiers au Vanuatu. les arbres fruitiers au Vanuatu,inclue environ 40 espèces présentes avant l'arrivéedes Européens et d'autres introduites depuis. Cedocument inclue également des notes sur : l’accès àla terre; les aspects linguistiques et leur hautevariabilité intraspécifique; les utilisations différentesdes arbres fruitiers, y compris un calendrier de leurdisponibilité, les arbres aux utilisations multiples,les diverses utilisations par les communautés; lagestion traditionnelle des arbres fruitiers. Les arbresfruitiers peuvent être plantés près des maisons pourune utilisation privée ou grandir naturellement dansla forêt où ils sont accessibles à tous.

144 Watson, R.T., I.R. Noble et al., 2000. PCC SpecialReport on Land Use, Land-Use Change AndForestry. Robert T. Wat, Ian R. Noble , Bert Bolin ,N.H. Ravindranath, David J. Verardo , David J.Dokken.Ce rapport spécial discute du cycle global ducarbone, et de la manière dont les différentesactivités forestières et utilisations des terre affectentles puits de carbone et les émissions de gaz à effetde serre. Le rapport examine aussi les variations desévaluations de l'absorption et de l'émission futuresdu carbone qui résulteraient de la différenteutilisation des scénarios de définitions, et destratégies de mesure du carbone - liés au Protocolede Kyoto- dans les secteurs forestiers et d'utilisationdes terres.

145 Weih, A, Papanastasis VP (ed.) et al., 1999.Shrubs in the landscape: an agricultural resource informer times - today a problem for the protection ofcultural landscapes. In: International occasionalsymposium of the European Grassland Federation,Thessaloniki, Greece, 27-29 May, 1999. 1999, 323-328; 9 ref., Organizing Committee of theInternational Occasional Symposium of theEuropean Grassland Federation, Hellenic Range andPasture Society (HERPAS); Thessaloniki; Greece.

Les broussailles et les haies sont des élémentimportants du paysage en Allemagne. La plupart desarbustes étaient autrefois utilisés par les fermiers.Les feux de brousse étaient essentiels pour la cuitedu pain. De plus, les broussailles étaient utiliséespour créer des outils agricoles et pour construire lesmaisons. Les arbustes représentent maintenant desobstacles à l’aménagement des terre. L’expansiondes arbustes doit être contrôlée pour conserver lespaysages. Le contrôle de broussailles sur les patûresn’est cependant pas encouragé par les programmesde conservation actuels.

146 Wickramsinghe, A., 1996. The non-forest woodfuelresources of Sri Lanka. In: Wood Energy News, 11:14-18.L'utilisation croissante de bois de feu provenant dejardins domestiques et des arbres sur les terrescultivées, du bois de cocotier et des cosses, deshévéas et des résidus de traitement est discutée dansce document.

147 Wilkinson, M.K. and C.R. Elevitch, 2000.Multipurpose windbreaks : Design and Species forPacific islands. Holualoa, PAR. 31 p.Les brise-vent peuvent améliorer la production desculture ainsi que leur santé tout en conservant le solet l'eau. Les exploitants des îles du Pacifique doiventfaire face à de nombreux challenges dans laconception des brise-vent, en plus de la rareté desterres qui rend une utilisation des terres efficaced'autant plus essentielle. Planter des brise-vent àfonctions multiples peut augmenter les bénéfices enproduisant des produits commercialisables. Ce guiderend compte des critères de base pour la conceptiondes brise-vent, incluant l'orientation, l'espacement, ladensité, la hauteur, la largeur, le nombre de lignes etla continuité. En addition, les critères relatifs aufonctions et produits multiples sont aussi exposés,incluant bois, fruits, fourrage, paille, et habitats pourla faune sauvage. Une liste de plus de 90 espèces àusages multiples compatibles avec les brise-vent desîles du Pacifique est également présentée.

148 Williams-PA, Gordon-AM et al., 1997.Agroforestry in North America and its role infarming systems. In: Temperate-agroforestry-systems: 9-84.La première partie de ce chapitre présente uneintroduction à l'agroforesterie en Amérique du Nordet a pour plan: historique et origine; modificationd'exploitation de la forêt, des bois et de l'utilisationdu sol; tendances en agroforesterie; agroforesterie,faune-flore et biodiversité. La seconde partie décritles systèmes agroforestiers et pratiques liées: lessystèmes de brise-vent pour champs, bétail, fermeset autres surfaces; systèmes sylvopastoraux. Latroisième partie discute des différents aspects desystèmes de cultures linéaires et intercalaires:systèmes de production de noix (Juglans nigra);

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contrôle de mauvaises herbes dans rangées d'arbreset autres détails de culture; interactions de l'écologie.Le reste du chapitre traite des systèmesd'aménagement intégrés des rives, des systèmesd'exploitations forestières, de la production debiomasse et autres systèmes de plantation, et demesures d'agroforesterie - exigences institutionnelleset systèmes d'apprentissage.

149 Wolf, G.V., J.H. Roger et al., 1990. Assessingmulti-product tree yields from linear agroforestrytechnologies - [Evaluation des productivités desarbres à usages multiples à partir des technologieslinéaires d'agroforesterie]. Nairobi, ICRAF 59 p.Ce document présente des lignes directricesd'évaluation des rendements de produits spécifiquesissus de la composante arbre d'agroforêts. Ces lignesdirectrices incorporent des principes de based'échantillonage et de statistique.

150 Young, A., 1989. Agroforestry for soil conservation- [Agroforesterie pour la conservation des sols].Slough, CAB-International. 276 p.Cet ouvrage est une revue du potentiel del'agroforesterie à contribuer à la conservation dessols. Il synthétise l'état des connaissances, incluantla capacité connue et le potentiel apparent et indiqueles besoins de recherche. La conclusion générale estque des systèmes appropriés agroforestiers peuventcontrôler l'érosion, maintenir la matière organique etles propriétés physiques du sol.

151 Young-A, 1988. Agroforestry in the control of soilerosion by water. In: Agroforestry-Abstracts,1: 39-48.Ce document discute des tendances sur la rechercheet les politiques de conservation des sols ainsi queles effets des arbres et arbustes sur les facteursd’érosion. Des données expérimentales sur lavitesse de l’érosion dans différents systèmesd’utilisation des terres impliquant des arbres sontprésentées, et les pratiques en agroforesterie pour lecontrôle de l’érosion sont décrites. Ces pratiquessont: la rotation (culture abattis-brûlis, taungya),distribution variée dans l'espace (combinaisons deplantations, arbres-jardins pluri-étagés), zonationdans l'espace (haies dans cultures intercalaires,arbres sur des structures de contrôle d’érosion –terraces, fossés et berges), le sylvopastoralisme, etl’intégration de l’agroforesterie avec l’aménagementdes bassins versants et la foresterie restauratrice.

152 Zinkhan, F.C. et D.E. Mercer, 1997. Anassessment of agroforestry systems in the southernUSA. In: Agroforestry Systems, 35: 303-321.Une évaluation du sud des Etats-Unis, basée sur uneenquête auprès des professionnels concernantl'utilisation des terres et sur une revuebibliographique, a révélé que cette région possèdeun bon potentiel pour l'agroforesterie. L'enquête a

indiqué que les systèmes silvopastoraux représententla forme la plus commune d'agroforesterie dans larégion. Des retours économiques accrus, ladiversification et la majoration de la trésorerie,étaient les bénéfices associés à l'établissement desystèmes silvopastoral les plus fréquemmentmentionnés. Certains des problèmes observés avecles systèmes de cultures en couloirs - moinsfréquemment observés que les systèmessilvopastoraux - sont moins importants que prévu :productivité, rentabilité, dégâts sur les arbresoccasionnés par la récolte des produits agricoles etles contraintes liées aux compétences de travail/gestion. Basé sur les résultats de la revuebibliographique et de l'enquête, des opportunitéspour la mise en place de systèmes agroforestiersdans la région ont été identifiées : améliorer lesterres marginales; servir de brise-vent et de zonetampon pour améliorer la qualité de l'eau , d'habitatpour la faune et la flore; augmenter l'économie liéeau pin naturel, aux plantations de bois dur et de pin;et enfin fournir des produits spécialement aux petitspropriétaires terriens.

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2.2 EVALUATION

165 Aalboek, A., 2000. Farmer tree planting in Tanzania.In: Off-forest tree resources of Africa. Proceedings ofa workshop. Arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B.Temu, G. Lund, R. E. Malimbwi et al. (éds.). Nairobi,African Academy of Science (AAS) et ICRAF: 155-169.Ce document présente les résultats concernant leplantation d'arbres dans 157 villages de Tanzanie.L'échelle des plantations précédentes et cellesenvisagées par les paysans sont analysées, ainsique les variations d'échelle à l'intérieur et entre leszones géographiques, et les différences socio-économiques et démographiques.

166 Achard, F., N. Konieczka et al., 1996.Ressources ligneuses des jachères du Sud-Ouestdu Niger. In: La Jachère, Lieu de Production;1996/10/02-04; Bobo Dioulasso (Burkina Faso).Bobo Dioulasso, CNRST: 43-48.Le projet Energie II, dont le but est de promouvoirune gestion à long terme des ressources en bois-énergie, a mis en place, à partir de mai 1996, unprogramme de recherche-développement basé surle défrichement sélectif des formations arbustivesau moment de la remise en culture des jachères, etsur la réintroduction d'espèces arborées aujourd'huidisparues. Les seize jachères retenues pour l'étudesont situées au Sud de Niamey. Le défrichementde ces surfaces a permis, après inventaire etanalyse de la structure ligneux, de mesurer laquantité de bois produite par chaque jachère. Ladensité moyenne du peuplement arboré desjachères est de 784 individus.ha-1 (omicron=441).La position géographique, de vingt quatre espècesligneuses ont été inventoriées dans les 16 jachèresétudiées. Le nombre d'espèces par jachère est trèsvariable mais toujours faible : 2,8 à 9,3 enmoyenne selon les localités. Quatorze jachèresportent une végétation ligneuse dominées par lesCombrétacées (<90pour cent des individus), avecen particulier Guiera senegalensis (83 à 94pourcent des individus). Les deux autres, situées dansdes bas-fond, sont couverts par Pilostigmareticulatum (86,5pour cent de la population). Lepeuplement ligneux est constitué en majorité pardes tiges de faible diamètre : 91pour cent ont entre1 et 4 cm. La quantité moyenne de bois vert, dediamètre > à 1 cm s'élève à 2984 kg.ha-1 (omicron= 3475), dont 1126 kg de bois commercialisablede diamètre > ou égal 2 cm qui représente unvolume de 4,5 stères.ha-1 (poids moyen d'un stère: 270 kg). On observe une grande variabilité inter-jachère des paramètres étudiés. Dans la majeurepartie des cas, cette variabilité n'est pas liée à lazone géographique, à la position sur la

toposéquence ou à l'âge des jachères. Elle provient desmodes de gestion différents du système culture-jachère. A cause de cette variabilité, seules de grandestendances peuvent être mises en évidence, enparticulier la pauvreté floristique de la végétation etune production ligneuse relativement élevée quiconstitue un bon complément aux ressources ligneusesdes forêts.

167 Ahimana, C. et J.A. Maghembe, 1987. Growth andbiomass production by young Eucalyptus Tereticornisunder agroforestry at Morogoro, Tanzania -[Croissance et production de biomasse par de jeunesEucalyptus Tereticornis dans les agroforêts deMorogoro, Tanzanie]. In: Forest Ecology andManagement, 22: 219-228.Un essai avec Eucalyptus tereticornis a été réalisésous forme de carré latin avec 5 parcelles detraitement. Après 3 ans, les arbres représentant toutesles classes de taille ont été récoltés et utilisés pourdéterminer la production de biomasse au dessus du solpour certains et les autres ont été déterrés afin deconnaître la production de biomasse des racines. Lesdonnées de production ont satisfait les objectifsinitiaux de fournir de hauts rendements de boisénergie et de perches avec des rotations courtes.

168 Ahmed, S.A. et M. Grainge, 1985. Use of indigenousplant resources in rural development; potential of theneem tree. In: International Journal for DevelopmentTechnology, 3: 123-130.Le potentiel du neem (Azadirachta indica), unoriginaire du sous-continent indien, où il a demultiples propriétés pharmacologiques et autres, pourl'agriculture et le développement rural dans les paysen développement est évalué. Des pesticides, produitsde l'arbre neem, peuvent être employés efficacementpour réduire la dépendance aux pesticidessynthétiques importés et ainsi produire un revenu pourle rural pauvre. L'analyse montre que le transfert detechnologie de contrôle des parasites ne doit pas poserde problème sérieux, dans les pays où le neem estoriginaire, mais également dans ceux dans lesquels il arécemment été introduit. Le potentiel de l'arbre neempour l'agriculture et pour le développement rural setrouve dans la fabrication et l'utilisation d'huile (pourle savon) et le « cake » neem (employé commeengrais, comme inhibiteur de nitrification et commealimentation du bétail). Les matériels de contrôle desparasites sont trouvés dans la feuille du neem, le fruit,l'écorce et la graine, il en est de même pour l'huile etle « cake ». L'huile se vend actuellement en Inde pourEU$1.20-1.30/kg; et le « cake » neem pour0.10$EU/kg.

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169 Akakpo, K.M., 2000. Arbres hors forêts in Togo.CE-FAO-Programme partenariat (1998-2000).FAO Togo, 66 p.Il s'agit d'un rapport traitant des Arbres hors forêtau Togo. L'auteur tente de faire le point de cetteressource au niveau national et fournit des donnéesquantitatives (production, surface, etc.) ainsi quequalitatives (biens et services des arbres horsforêt). Les données sont basées sur desobservations de terrain et de synthèsebibliographique.

170 Anderson, L.M., 1988. Influence of Trees onResidential Property Values in Athens, Georgia(USA): A Survey based on Actual Sales Prices. In:Landscape and Urban Planning, 15: 153-164.Une enquête sur les prix de vente de 844propriétés résidentielles a été effectuée à Athens(Georgia, EU). Elle indique que les terres avec desarbres présente un prix de vente supérieur de 3.5 à4.5pour cent. Pendant la période de l'étude (1978-1980), la maison moyenne vendue avait un prix de$38 100 et avait 5 arbres dans son jardin.L'augmentation du prix moyen de vente du fait dela présence d'arbres était de $1 475 à $1 750 etétait surtout due à des arbres dans les classesintermédiaires et de grands diamètres, sans tenircompte des espèces. Ceci a augmenté de $100 000les taxes communales sur la propriété.

171 FAO, 1994. Evaluations agro-écologiques auxfins de planification nationale : l'exemple duKenya. Rome, FAO. 172 p.L'étude utilisée comme exemple dans le présentbulletin pédagogique traite de l'élaboration et del'application, à l'échelle nationale, d'uneméthodologie permettant d'établir le potentiel desressources en terres de chacun des 41 districts duKenya, dans le but de faciliter la formulation despolitiques et la planification du développement. LeBulletin décrit les résultats obtenus au planméthodologique ainsi que la base de données surles ressources établie pour cette étude détaillée dupays.

172 IUFRO, 1998. Guidelines for Designingmultipurpose Resource Inventories - A project ofIUFRO Research Group. Vienne, IUFRO. 216 p.Cet ouvrage fournit les informations de base surles inventaires des ressources à buts multiples(Multipurpose Resource Inventories, MRI) pourles planificateurs d'inventaires, mais aussi pour lesdécideurs au niveau provincial ou national. Cesinstructions peuvent également être utiles à unniveau local. Le besoin de MRI est discuté enprofondeur dans ce document, les informations etles structures nécessaires pour un tel inventaireainsi que les problèmes liés à sa conception et samise en place.

173 Auclair, D. et E. Maerten, 1986. Une méthoded'évaluation de la biomasse des arbres de haie. In:Annales des sciences forestières, 43: 57-66.Afin d'étendre les résultats donnés par l'inventaireforestier national en volume (VBF), à des résultats enbiomasse (BST), un échantillonnage de 54 brins detaillis et de 9 réserves de chêne a été effectué dans deshaies de la région bocagère du Pays Fort (Loiret). Uneéquation de régression du type BST=aVBF+b a puêtre calculée pour le taillis, elle ne dépend ni del'espèce (chêne, charme, frêne), ni du caractère« perché » ou « normal » du taillis. Par contre, ellen'est pas comparable à des résultats obtenusprécédemment dans des peuplements fermés. Uneéquation de même type a été estimée pour les réservesde chêne, dans lesquelles la proportion de houppier estde 42pour cent. La validité de ces résultats obtenusdans des conditions précises et leur extension sontdiscutées.

174 Ayuk, E., 1997. Adoption of agroforestry technology:the case of live hedges in the central Plateau ofBurkina Faso. In: Agricultural Systems, 54: 189-206.Un modèle « logit-econometric » est utilisé pourétudier les processus de décision paysanne et lesfacteurs qui affectent l'adoption des haies vives. Cetteétude inclut également une évaluation quantitative desperceptions paysannes des avantages et desavantagesdes haies vives et leurs critères de choix des espèces

175 Ayuk, E.T., B. Duguma et al., 1999. Uses,management and economic potential of Irvingiagabonensis in the humid lowlands of Cameroon. In:Forest Ecology and Management, 113: 1-9.Irvingia gabonensis est l'une des espèces d'arbrepréférées par des fermiers dans les plaines humides duCameroun. Cette espèce figure de façon importantedans le commerce international d'Afrique occidentale.Bien que les données empiriques existent sur levolume au niveau du commerce international, aucunedonnée n'est disponible au niveau de l'exploitationagricole. L'espèce grandit généralement dans la natureet très peu d'effort a été fait pour la domestiquer. Uneenquête a été entreprise dans 3 régions du Camerounavec des infrastructures et des caractéristiques depopulation différentes, afin d'évaluerquantitativement, au niveau de l'exploitation,l'importance économique de l'espèce. Les utilisations,la gestion et les objectifs d'amélioration des fermiersont été aussi identifiés. Les résultats de l'enquêteindiquent que Irvingia gabonensis se trouve surtoutdans les champs où des arbres sont cultivés (parexemple de cacao et de café). Le commerce du noyauest important. Il est transformé en pâte employée dansla préparation de sauces; il a aussi des utilisationsmédicinales et est une source d'huile. La pulpe du fruitest comestible. Le bois est employé comme bois deconstruction, ses branches mortes sont utilisées pourle bois de feu et l'écorce pour la médecine. La valeurannuelle de production de fruits et graines d'Irvingia

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s'étend de 28 à 93 US dollars parcultivateur/collectionneur pour les 3 régions. Lesobjectifs d'amélioration incluent la taille des fruitspour améliorer le goût, augmenter le rendement etréduire la hauteur des arbre.

176 Bagnoud, N., 1991. Inventaire des systèmesagroforestiers traditionnels Ministère duDéveloppement Rural, Mali. Sikasso, 45 p.Ce rapport est le résultat d'enquêtes concernant ledomaine de l'agroforesterie dans la région deSikasso, Mali. Etabli au moyen d'un inventaireponctuel sur le terrain, dans des villagessusceptibles de fournir un échantillonage depratiques variées, ce rapport a pour but de fournirdes exemples et d'indiquer des tendances degestion du milieu rural.

177 Bagnoud, N., F. Schmithüsen et al., 1995. Lesparcs à Karité et Néré au Sud-Mali : analyse dubilan économique des arbres associés aux cultures.In: Bois et Forêts des Tropiques, 244: 9-23.En Afrique de l'Ouest, où l'agriculture estcaractérisée sur de très vastes étendues par uneassociation étroite d'arbres de couverture et decultures de rentes ou vivrières, la question desavantages et des inconvénients des arbres estlargement discutée. La présente étude représenteune contribution à la connaissance des apports desarbres, d'une part, et des pertes qu'ils causent auxcultures, d'autre part. Elle se base sur l'analyse de22 exploitations agricoles réparties dans troisvillages du Sud du Mali. Les espèces considérées,le karité, Vitellaria paradoxa (Gaertn. f.) Hepperet le Néré, Parkia biglobosa (Jacq.) Benth.,fournissent une gamme étendue de biens etservices. L'étude envisage les apports et les pertesmonnayables à partir d'une succession de modèles.Le bilan est très largement positif danspratiquement toutes les exploitations, les meilleursrésultats étant obtenus dans les exploitationscontenant une forte densité d'arbres, de nérésparticulièrement.

178 Banana, A.Y., J. Obua et al., 1999 Specialregional study report of trees outside forests forEastern Africa Faculty of Forestry and Natureconservation, Makerere University, Kampala.Service de la conservation, de la recherche et del'enseignement, FAO, Rome. 30 p. + annex.[inédit]Il s'agit d'un rapport traitant des arbres hors forêtdans différents pays d'Afrique de l'Est : Kenya,Ouganda, Tanzanie, Ethiopie, Eritrée, Soudan etDjibouti. Les auteurs tentent de faire le point decette ressource sur toute cette zone et fournissentdes données quantitatives (production, surface,etc.) ainsi que qualitatives (biens et services desarbres hors forêt). Les données sont basées sur desobservations de terrain et de synthèse

bibliographique et concernent plus spécialement lesarbres inclus dans les systèmes sylvopastoraux etagrosylviculturaux.

179 Baudu, M., 1998 Mise au point d'une méthoded'évaluation de la ressource diffuse des jachères auMali Institut National Agronomique Paris-Grignon,Paris. 51 p.Au Mali, la filière bois-énergie permet de couvrir91pour cent des besoins énergétiques nationaux. Lebois est issu des formations naturelles et desformations dites « hors-forêt » ou diffuse des espacesagrosylvopastoraux. Fortement anthropisées, lesformations diffuses sont disséminées dans le finagevillageois et soumises à une évolution rapide. Larépartition même des ligneux au sein des de cesformations est nucléaire, où alternent sol nu et îlots devégétation dense, et leur estimation nécessite desméthodes appropriées. Ce document est axé sur laressource ligneuse des jachères et nous expose lesrésultats et conclusions d'une méthode testée dans 8villages du Mali. La mise au point d'une méthoded'évaluation de la ressource ligneuse dans cesformations ne semble pas se limiter à une simpleadaptation des méthodes de sondage utilisées pour lesformations forestières. Elle doit intégrer unecomposante socio-économique forte.

180 Beer, J., A. Bonnemann et al., 1990. Modellingagroforestry systems of cacao (Theobroma cacao)with laurel (Cordia alliodora) or poro (Erythrinapoeppigiana) in Costa Rica. V. Productivity indices,organic material models and sustainability over tenyears - [Modélisation de systèmes agroforestiers decacaoyers (Theobroma cacao) avec lauriers (Cordiaalliodora) ou érythrines (Erythrina poeppigiana) auCosta Rica. V. Indices de productivité, modèles deproduction de matière organique et résultats sur dixans]. In: Agroforestry Systems, 12: 229-249.L'étude porte sur la production de la culture et desarbres d'ombrage et la répartition de la matièreorganique dans le système. Les paramètres étudiéssont : la biomasse sur pied, la production descacaoyers et des arbres d'ombrage, la production delitière, la biomasse racinaire, la biomasse totale, lamatière organique totale, la matière organique du sol,la productivité primaire nette, les indices deproductivité. Ces valeurs sont synthétisées dans desmodèles. Dans les conditions expérimentales de cetteétude, qui inclut une fertilisation modérée, lessystèmes agroforestiers de E. poeppigiana ou C.alliodora avec T. cacao ont augmenté la productionagricole ainsi que la production primaire nette durantla 2ème période de 5 ans. L'utilisation de C. alliodoraest recommandée dans les conditions de l'étude, etcelle de E. poeppigiana sur des sols moins fertiles etsans engrais.

181 Beer, J., M. Ibrahim et al., 2000. Timber productionin tropical agroforestry systems of Central America.

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In: Forest and Society : the role of research : XXIIUFRO World Congress, Kuala Lumpur, Malaisia.B. Krishnapillay, E. Soepadmo, N. L. Arshad etal., éds. Kuala Lumpur, The Malaysian XXIIUFRO World Congress Organising Commitee. 1:777-786.Ce document présente trois exemples de systèmesagroforestiers tropicaux, qui produisent du bois :les systèmes multistrates avec des culturespérennes (de type café ou cacao), des petitessurfaces boisées dans des exploitations agricolesprivées établis avec le système taungya; et lessystèmes sylvopastoraux qui incluent unecomposante bois. Après avoir présenté les donnéesà partir d'études de cas, qui présentent égalementl'importance régionale de la productivité du bois,quelques unes des leçons tirées de ces expériencessur le moyen et long terme sont discutées. ceciinclut les méthodes de recherche et la sélectionsdes composantes et des systèmes. L'intégration derecherches socio-économiques et biophysiques, etles résultats obtenus à différentes échelles, sontaussi discutés.

182 Béliard, C. A., 1983 [Résultats préliminaires surla production de biomasse de haies vives deGliricida sepium selon deux fréquences d'élagagedans la région de Palmera, San Carlos, CostaRica] - Resultados preliminares de la produccionde biomasa en cercos vivos de Gliricida sepiumbajo dos frecuencias de poda en la region de lapalmera, San Carlos, Costa Rica Turrialba,CATIE. 11 p.Ce document présente les résultats préliminairesd'une étude sur la production de biomasse deshaies vives de Gliricidia sepium établis sur uneferme d'élevage à Palmera, san Carlos, Costa Rica.Agées de 5 ans, ces plants ont une hauteur de 2-2.5mètres et sont espacées de 1.5 m. Les fréquencesdes élagages de 3 et de 6 mois ont été comparé enutilisant une méthode des blocs aléatoires de 10poteaux par parcelle et 4 répétitions. Un élagageaprès 6 mois offre une meilleure productiongénérale (poids sec) que 2 élagage à 3 moisd'intervale. La biomasse totale produite est de 4.4contre 2.1 tonnes/km de haie linéaire à 6 et 3 moisrespectivement. Cependant, la quantité de fourrageproduit ne diffère pas significativement (1.6 et 1.4tonnes/km à 6 et 3 mois respectivement).

183 Bergez, J.E., B. Msika et al., 1997. Modélisationdes systèmes agroforestiers basée sur des donnéesbiologiques. In: Tendances nouvelles enmodélisation pour l'environnement. F. Blasco.Paris, Elsevier: 215-222.Le modèle « biophysique » présenté ici, basé surdes recherches pluridisciplinaires menées encollaboration entre de nombreux instituts derecherche européens, concerne la description d'uneparcelle sylvopastorale. Un des obstacles majeurs

à la validation de ce modèle est l'absence de donnéessur des cas réels avec suffisamment de recul dans letemps. Le modèle biophysique fonctionneactuellement au niveau de la parcelle. La simulationdes cycles géobiochimiques, nécessaire pour le calculdes productions, contribue par ailleurs à laconnaissance scientifique du fonctionnementécologique d'un système complexe.

184 Bernard, C. et D. Depommier, 1997. Approchesystémique et place du SIG dans la caractèrisation etle suivi des parcs agroforestiers. In: 11éme congrèsforestier mondial. Synthèse « après-congrès »,Antalya, Turquie. Montpellier, CIRAD: 10.A l'échelle du terroir villageois, l'associationtraditionnelle de l'arbre avec les cultures est loin d'êtrenégligeable. Ces systèmes agroforestiers, à l'évidencedurables, procurent de multiples produits et services àceux qui les gèrent. A travers les études menées surles parcs à Faidherbia albida, à Parkia biglobosa et àVitellaria paradoxe à l'Ouest du Burkina Faso et auNord de Côte d'Ivoire, une approche systématique etpluridisciplinaire a été réalisée en vue de caractériserle fonctionnement et la dynamique de ces parcs.L'analyse est effectuée à différentes échelles, allant duterroir jusqu'à l'arbre, en passant par la parcelle, siègede la gestion anthropique. L'utilisation du SIG apermis de combiner, pour les parcelles et les arbres,des données géoréférencées (obtenues par levéstopographiques) avec les résultats d'enquêtes menéessur le terrain. Les restitutions cartographiquesthématiques, issues de croisements de facteursanthropiques avec la distribution spatiale desprincipales espèces arborées, ont montré les effets lesplus caractéristiques de l'aménagement des parcs. Al'échelle du terroir ou du parc, l'hétérogénéité spatialedes espèces agroforestières résulte des conditionsmorphopédologiques, mais l'analyse parcellaire dupeuplement montre que les facteurs humains sont bienplus déterminants.

185 Bernard, C. et R. Peltier, 1994. Etude du parcagroforestier d'un terroir Sénoufo au Nord de la Côted'Ivoire. Utilisation d'un SIG pour cartographier lesparcelles cultivées et corréler le type d'arbre avecdifférentes données agronomiques etsocioéconomiques. In: Symposium InternationalRecherches-Système en Agriculture et DéveloppementRural; 1994/11/21-25; Montpellier (France). M.Sébillotte. Montpellier, CIRAD-SAR, 1: 404-410.Après avoir fait un recensement démographique et unebrève étude sociologique du village de Dolekaha, leslimites du terroir sont relevées ainsi quel'emplacement des gros arbres. Des cartes sont établiesen utilisant un système d'informations géographiques(SIG). Deux types sont déterminés, bien distincts deparcs arborés : autour du village se trouve un parc àFaidherbia albida. Les limites et la composition de ceparc ont peu varié au cours des trente dernièresannées. Grâce au transfert de fertilité effectué par le

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bétail, il est possible d'installer sous les faidherbiasdes cultures associées (céréales et légumineuses),sans avoir jamais recours à la jachère; sur lesparties périphériques du terroir se trouve un parcoù dominent le néré et le karité. Les auteurs ontmontré l'importance de l'arbre dans l'espace ruraldu point de vue numérique et économique.

186 Besse, F., 1989. Enquête agroforestière. Unexemple : la province de Muyinga. In:L'Agroforesterie au Burundi. Séminaire national,Bujumbura, Burundi. 28-31 mars 1989. F. Besse,L. A. De and P. Guizol. Bujumbura, Départementdes Forêts.L'objectif de l'enquête menée en 1986 étaitmultiple : (i) mieux connaître les espèces ligneusesutilisées par les agriculteurs, les traitements quileur sont appliqués et les besoins. Ceci afind'adapter la politique de production des plants. (ii)Etudier et définir les associations et systèmes decultures. (iii) Mettre au point un questionnaire àspectre large d'utilisation. La démarche complètes'est déroulée sur 1 an et demi. Les résultats lesplus significatifs sont présentés et commentés.

187 Bird, P.R., D. Bicknell et al., 1992. The role ofshelter in Australia for protecting soils, plants andlivestock. In: Agroforestry systems, 20: 59-86.Le but de cette étude est d'examiner laconnaissance actuelle des rôles des arbres commeabri pour le pâturage, les récoltes, le bétail, dans lecontrôle de l'érosion du sol, l'amélioration de laproductivité et le caractère durable de laproduction agricole en Australie. La dégradationdes terres (la perte d'arbre et la salinité du solassociée, l'érosion éolienne et hydrique,l'acidification de sol, le dégradation structurelle etnutritive du sol) en Australie sont la preuve que lessystèmes de production primaires employés nesont pas durables. Environ la moitié des terresagricoles et pastorales de Victoria est affectée ouen danger. En Australie Occidentale, environ25pour cent de la terre agricole sont soumis àl'érosion et 60pour cent sont potentiellementsusceptibles; La salinité affecte 0.43 millions ha etplus de moitié de l'eau superficielle est affectée parla salinité. Des problèmes semblables arrivent dansd'autres états. Au moins 43 millions ha ou 13pourcent des pâturages sont sérieusement dégradés parl'érosion éolienne causée par le surpâturage,coïncidant souvent avec la sécheresse ou une séried'années de sécheresse. ' Le labour minimal ' et lagestion des chaumes dans la coupe pour le contrôlede l'érosion a été une activité principale derecherche dans l'agriculture australienne. Unclimat sévère et l'adoption imparfaite des systèmesde gestion de récolte et de pâturage appropriémontrent la faiblesse de ces méthodes de contrôlede l'érosion. Cependant, l'utilisationcomplémentaire de brise-vent pour réduire le

ravinement est rare et leur établissement n'a pas étépromu, malgré l'adoption répandue de cettetechnologie par d'autres pays. La plantationsystématique de 10pour cent de la terre d'un réseau deceintures arborées/bouquets d'arbres pourrait diminuerde 50pour cent la vitesse du vent; cela amélioreraitconsidérablement la production de pâturage dans lecourt - et le long terme. L'érosion éolienne pourraitêtre radicalement) réduite et la production des récoltesprobablement accrue par l'utilisation de brise vent. Parexemple, des études sur la récolte de blé et d'avoine àRutherglen (Victoria) et de lupins à Esperance(Australie Occidentale), ont montré que lesrendements ont été augmentés dans la zone abritée de22pour cent, 47pour cent et 30pour centrespectivement. Dans des secteurs tempérés semi-arides et secs, la plantation de 5 pour cent de la terrepourrait réduire la vitesse du vent de 30-50 pour centet la perte de sol par jusqu'à 80pour cent. Cetteplantation contribuerait aussi considérablement à laréalisation d'autres objectifs d'agriculture durable.L'agroforestrerie sera importante dans la stratégie àlong terme pour la réalisation de la revégétalisation.

188 Bracco, I. et L. Legard, 1996. La place et l'avenir del'arbre dans le systeme d'exploitation paysan.Fenoarivo-Atsinanana. Côte Est de Madagascar. In:Schweizerische Zeitschrift fur Forstwesen, 147: 121-134.Le déboisement a atteint un niveau alarmant sur lacôte Est de Madagascar, principalement du fait duchangement des cultures. Les auteurs évaluent lesressources en bois de construction actuelles, en boisde construction futur et les exigences en bois de lapopulation d'une zone spécifique. Les arbres sont trèsimportants aux communautés rurales, fournissant dubois de construction, du bois de feu, des fruitscomestibles, de l'ombrage, des médicaments et deshaies. L'eucalyptus sp., le Pinus caribaea et leDracaena spp. sont les espèces communes utiliséesdans les plantations.

189 Bradley, P.N., 1988. Survey of woody biomass onfarms in western Kenya - [Inventaire de la biomasseligneuse des propriétés agricoles au Kenyaoccidental]. In: Ambio, 17: 40-48.Les projets de développement qui visent à augmenterle nombre d'arbres pour le bois énergie, doivent enpremier lieu acquérir une solide compréhension de laquantité, forme et fonction des stocks existants debiomasse ligneuse. L'auteur décrit les méthodes et lesrésultats de l'étude entreprise au Kenya pour évaluerles stocks de bois dans des fermes individuelles, sur labase de certaines hypothèses de consommation, et ilessaie de définir le niveau des insuffisances en bois defeu domestique.

190 Budowski, G. and R.O. Russo, 1993. Live fenceposts in Costa Rica: a compilation of the farmer's

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beliefs and technologies. In: Journal ofSustainable Agriculture, 3: 65-87.Les haies vives sont largement employées auCosta Rica et d'autres pays d'Amérique centralecomme une pratique (silvopastoral) agricoledurable. La connaissance empirique des fermierscostaricains sur ce sujet a été compilée grâce à unquestionnaire, des mesures sur le terrain et unerevue bibliographique. Quatre-vingt-douze espèces(à usages multiples) employées pour les haiesvives ont été identifiées et des données sur lapropagation, les utilisations (fourrage, bois de feu,médicaments, fixation d'azote, production de mielet ornementale) ainsi que leurs caractéristiquesécologiques ont été enregistrées. Les pratiques degestion (préparation de poteaux, plantation, taille)ainsi que les utilisations sont discutées en généralet pour des espèces particulières. Des données deproduction de biomasse sont données pour unkilomètre de haies vives d'Erythrina berteroanaélaguées tous les 4, 6 et 8 mois. Il est conclu quel'utilisation de haies vives est une pratique durabletrès prometteuse qui mérite plus de recherche et dedévellopement.

191 Cabanettes, A., D. Auclair et al., 1997. Treeheight and diameter growth models in agroforestrysituations - [Modélisation de la croissance enhauteur et en diamètre d'arbres en situationagroforestière]. In: Agroforestry for sustainableland-use - [L'agroforesterie pour undéveloppement durable. Recherche fondamentaleet modélisation, applications tempérées etméditerranéennes]. Montpellier, CIRAD : 401-406.Des mesures effectuées sur un réseau de jeunesplantations agroforestières situées en France et auRoyaume Uni ont permis de fournir les premierséléments pour une modélisation de la croissanced'arbres forestiers en situation agroforestière.L'analyse des données récoltées a permis d'adapterles modèles de croissance utilisés en dendrométrieclassique, afin de tenir compte de l'absence decompétition entre arbres dans les premièresannées, et de la compétition avec la végétationherbacée. Les modifications de croissance enhauteur liées à la présence de tubes de protectionindividuelle, et l'absence de compétition entrehouppiers ont également été pris en compte. Lavariabilité inter-individuelle a aussi été introduitedans le modèle.

192 Cameron, D.M., S.J.Rance et al., 1991. Arbres etpâturages. Une étude sur les effets del'espacement. In: L'agroforesterie aujourd'hui,3: 8-9.Dans de nombreuses régions d'Australie, ladestruction de la végétation ligneuse sur lespâturages a provoqué la dégradation des sols.L'agroforesterie pourrait bien apporté une solution

aux problèmes engendré. Toutefois elle a souvent étéassimilée à l'introduction de bétail en pâture dans lesforêts naturelles ou les plantations de ligneux. Ladémarche inverse - le fait de planter des arbres sur lespâturages - n'a fait l'objet que de très peu d'études oud'expérimentations. Le projet STAG (Soil, Trees andGrass) a été conçu pour étudier les possibilités demise au point d'un système de pâturage arboré adaptéà l'environnement sub-tropicale. Cet article présenteles résultats d'expérimentations menées sur uneplantation d'Eucalyptus grandis sur un pâturage àSetaria sphacelata, afin de déterminer les effets del'espacement sur la production de biomasse aérienne,totale, la croissance du couvert herbacé.

193 Campbell, B., J. Clarke et al., 1995. The hiddenharvest: the role of wild foods in agricultural systems- Local-level economic valuation of savannawoodland resources: village cases from Zimbabwe.Royaume Uni, IIEDLe projet s'est concentré sur l'évaluation (incluant destechniques d'évaluation rurales participatives) desressources alimentaires sauvages et des ressourcesarborées dans le cadre de deux programmes derecherche : le « Hidden Harvest Project » et le « Valueof Trees Project ». Le travail a été réalisé dans unatelier de travail réunissant des participants dedifférentes disciplines : économie des ressources,écologie humaine, sociologie, énergie, sylviculture,politique environnementale et écologie. Lesdifférentes sections du rapport décrivent la zoned'étude, la méthodologie, la description et l'évaluationdes ressources, des flux de produit issus de terresboisées, les questions de tenure et institutionnellesdans le contrôle des ressources, l'évaluation deproduits, les aspects commerciaux et noncommerciaux des perceptions locales de valeur, etenfin la durabilité.

194 Chacalo Hilu, A., J. Grabinsky et al., 1996.Inventario del arbolado de alineacion de la ciudad deMexico. In: Ciencia Forestal en Mexico, 21: 101-119.Cet article continue l'analyse des données concernantles arbres d'alignement de la ville de Mexico de juillet1994. Le but de ce présent document est de décrire lasituation des arbres des rues dans différentes« delegaciones » (secteurs politiques de Mexico),incluant un compte précis du nombre d'arbres parbloc. Il est également analysé les relations rencontréesentre les caractéristiques des sites, l'état de santé, lesdimensions dendrométriques et les caractéristiquesdes espèces arborées.

195 Chevrou, R., 1973. Inventaire forestier national:inventaire des haies. In: Revue forestière française,25: 47-53.L'un des objectifs de l'Inventaire forestier national estl'estimation des volumes des bois contenus dans leséléments linéaires et particulièrement dans les haies.Les haies ont été définies comme des éléments boisés,

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linéaires, irréguliers, de longueur minimum 25 met de largeur maximum 10m, contenant au moins 3arbres recensables, et en moyenne 1 arbrerecensable tous les 10 m. Plusieurs méthodes ontété utilisées : la méthode des intersections (carrés,croix) et la méthode des bandes associées.Actuellement seule la dernière est retenue par sesavantages de simplicité tant au niveau de la photo-interprétation qu'à celui des levers sur le terrain etcelui des calculs.

196 Chundamannil, M., C. Krishnankutty et al.,1993 Socio-economic study of farm forestry: asurvey of four villages in Kerala Kerala ForestResearch Institute. 66 p.Cette étude examine la variation des coupesd'arbre dans les jardins domestiques de 4 villagesdans le Kerala. Une enquête socio-économique etd'utilisation des terre a été effectué dans 247ménages où le modèle de récolte et les détails decroissance des arbres ont été enregistrés. Un indexd'intensité de coupe pour comparer les agriculturesen mélange a été développé et des intensitésdifférentes ont été mises au point pour les récoltessaisonnières et annuelles, les récoltes pérennes, lesrécoltes d'arbre et les diverses autres récoltes. Enemployant les classes de surface des terres commeune approximation du statut économique, lescomparaisons ont été faites entre les ménages danschaque village et entre les villages. Aucunedifférence n'a été observée dans l'intensité decoupe des arbres entre les classes de surface desterre dans tous les villages. Cependant, la densitéd'arbres varie beaucoup. Avec l'augmentation del'intensité de récolte pérenne, l'intensité de récolted'arbre baisse. Quand l'intensité combinée depérennes et la récolte d'arbre a été considérée,l'intensité la plus haute a été trouvée dans la classede surface la plus petite dans 3 des 4 villages.Considérant l'intensité de toute les récoltesensemble, des surfaces plus petites ont desintensités de coupe relativement plus hautes. Parmiles arbres dans les jardins domestiques, lacatégorie d'arbres polyvalents a représenté50-70 pour cent dans les différents villages. Lenombre moyen d'arbres par hectare estsignificativement différent entre les villages etentre les classes de surface. Dans tous les villages,la diminution dans la diversité des arbres va avecla diminution de la surface. Des facteurs socio-économiques, comme la surface des terre, senivellent et la source de revenu, le nombre desous-systèmes présents dans le jardin domestiqueet leur période de développement (etc.), dans leslimites agroclimatiques et les conditionsedaphiques, ont contribué à l'intensification deculture dans les jardins domestiques. Des arbres àutilisation multiples ou des arbres de grande valeursont préférés pour de nouvelles plantations.

197 Coe, R.D., 1998. Participatory on-farmexperimentation in agroforestry: experiences and therole of biometrics. In: The XIX internationalBiometric Conference, Cape Town, South africa, 14-18 december 1998. Cape Town.Ce papier discute du fait que dans la plupart des cas,les nouvelles méthodes pour un modèle et une analysed'expérimentations agroforestières ne sont pasnécessaires. Des idées et des méthodes bien établiessont déjà disponibles mais souvent non utilisées.

198 Conforti, J., O.B. Mahamoud et al., 1995. Zonagedes oasis du Jérid. Montpellier, CIRAD. 165 p.Le zonage est un outil qui doit permettre aux servicesagricoles d'adapter leurs interventions à la diversitédes conditions de production. Il vise à mettre enévidence cette diversité au niveau spatial, enidentifiant des « zones à problèmatique homogène ».A partir d'une analyse des caractéristiques de chacunedes oasis de la région, sept groupes d'oasis ont pu êtreidentifiés. L'héritage foncier, les capacitésd'investissement, et l'efficacité des systèmes de travailont été les principaux critères discriminants. Ilapparaît que les exploitations composant ces différentsgroupes ont des capacités d'évolution et d'adaptation àl'économie de marché très différentes. Pour chacundes groupes identifié, des recommandations sontformulées.

199 Cotler, H. et J.M. Maass, 1999. Tree management inthe northwestern Andean Cordillera of Peru. In:Mountain Research and Development. 19: 153-160.Les communautés de paysans dans la Cordillère desAndes au nord-ouest du Pérou utilisent une stratégiede gestion des arbres efficace qui aide à satisfaireleurs besoins principaux. Les arbres fournissentbeaucoup de biens matériels pour les paysans, ycompris le bois pour la maison et la construction demeubles, la colle, des cordes, des médicaments, lesavon et le poison. Cependant, la faiblesse de lapropriété foncière commune signifie que le contrôled'accès aux zones de forêt est inadéquat, aboutissant àune surexploitation des ressources forestières,surpâturage et érosion du sol. Un inventaire desespèces ligneuses principales arborées et arbustivesdans le bassin versant des eaux Mangas (une zone de173m2 ) a été compilé pour fournir une base de gestionplus durable, et aussi pour une meilleure planificationde reboisement future dans la région. On a donné lapriorité à la description de chaque espèce en termes deson utilisation locale, applicabilité pourl'agroforesterie et sa position dans le sol et dans lecontexte du paysage dans lequel il s'est développé (8formations de végétation dans la zone, y compris laforêt de montagne tropicale, des formations arbustivessecondaires, des terres boisées, des savanes arborées(2 types), des végétations arbustives sous-désertiquesavec des cactus, la steppe arbustive et la forêtripicole). Sur les 71 espèces d'arbre et d'arbusteidentifiées, 47 ont quelques utilisations. Les genres

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Acacia, Alnus, Cordia, Erythrina et Prosopis sontconsidérés comme les plus efficaces pourl'amélioration de ces zones de forêt qui sontemployés pour le pâturage.

200 Croze, H. et M.D. Gwynnw, 1983. The globalenvironment monitoring system: its value foranalysis and development of agroforestry land usesystems. In: Plant research and agroforestry.Proceedings for a Consultative Meeting held inNairobi, 8 to 15 April 1981. P.A. Huxley, Nairobi,ICRAF: 291-296.Le Global Environment Monitoring System(GEMS) est une collection mondiale de réseauxopérant sur l'environnement, dédié àl'harmonisation des méthodologies de collectes etd'analyse de données. Les principales fonctionsgénérées par le réseau est de fournir auxgestionnaires et planificateurs une évaluation del'état de l'environnement et les tendances, afind'incorporer de telles informations dans les prisesde décision.

202 Daget, P., 1996. La mesure des biomasses aupâturage. In: Revue d'Elevage et de MédecineVétérinaire des Pays Tropicaux. 49: 70-71.La végétation des pâturages étant par naturehétérogène, l'analyse de la biomasse par lesméthodes classiques est inadéquate parce qu'elleest basée sur l'hypothèse de la distributiongaussienne des mesures faites sur des échantillonsextraits d'une population homogène. Il estpréférable de caractériser les biomasses par lamédiane des observations et d'utiliser des tests nonparamétriques pour les comparaisons.

201 Daget, P., 1996. Mesurer le recouvrement desligneux dans les végétations ouvertes despâturages. In: Revue d'Elevage et de MédecineVétérinaire des Pays Tropicaux, 49: 76-78.La mesure précise des recouvrements des espècesligneuses dans les végétations ouvertes estindispensable, en particulier dans les études dedynamique. Elle est grandement facilitée parl'emploi de la jauge de Cooper, basée sur lesprincipes du relascope de Bitterlich.

203 Das, P.K., 1991. Coconut intercropping withcassava : an economic analysis - [Le cocotier enassociation avec le manioc : une analyseéconomique]. In: CORD, Coconut Research &Development, 7: 58-65.Une évaluation de l'impact de la cultureintercalaire de cocotiers avec le Cassava montre denombreux avantages. Contrairement à la croyancegénérale, la culture intercalaire de Cassava estbénéfique pour le cocotier car le rendement desparcelles en plantations intercalaires est meilleurque celui des parcelles plantées uniquement avecdes cocotiers.

204 Daus, S.J. et M. Guero, 1986. A remote sensingaided inventory of fuelwood volumes in the Sahelregion of West Africa: a case study of five urbanzones in Republic of Niger - [Un inventaire partélédétection du volume de bois-énergie dans la régionsahélienne de l'Afrique occidentale : une étude de casde cinq zones urbaines en République du Niger]. In:Symposium on Remote Sensing for ResourcesDevelopment and Environmental Management.Enschede, Pays Bas, August 1986. Enschede: 403-414.Un inventaire du volume de bois a été fait dans cinqzones urbaines de la République du Niger parl'interprétation d'images satellites LANDSAT et dephotos aériennes à échelle moyenne. Le butd'inventaire était de donner au gouvernement lesrenseignements au niveau de la planificationconcernant l'offre du bois de chauffage disponible à lapopulation dans les cinq zones, soit une superficietotale d'environ 150 000 km2. Un total de 349 sites deterrain a été réparti à l'aide d'une cartesol/végétation/forme de terrain pour la collecte desdonnées. Les sites ont été choisis par une méthoded’échantillonnage par liste multi-niveaux, et le choixétait pondéré vers les terrains forestiers. Les donnéesquantitatives ont été collectées grâce à un système detransects, et le volume de bois de chauffage a étécalculé grace à une procédure de régression multiple.

205 De Gier, A., 2000. Woody biomass assessment inwoodlands and shrublands. In: Off-forest treeresources of Africa. Proceedings of a workshop.Arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B. Temu, G.Lund, R. E. Malimbwi et al. (eds). Nairobi, AfricanAcademy of Sciences (AAS) & ICRAF: 89-98.L'évaluation de la biomasse ligneuse d'arbresindividuels et de formations arbustives rencontre uncertain nombre de difficultés. Du point de vue desmesures, la forme de la tige, des houppiers, ladiversité des espèces posent problème. L'organisationrencontre alors des contraintes de coût, de temps et demain d’œuvre. D'un point de vue statistique, desquestions se posent quant au modèle à utiliser dans lesanalyses de régression. Ce document présentequelques unes des approches utilisées. Une méthodedéveloppée récemment de sous-échantillonage desarbres, qui résout un certain nombre de problèmescités auparavant, est décrite. Les approches d'analysede régression sont également discutées. des exemplessont données pour un nombre de pays dans différenteszones climatiques du monde.

206 Den Biggelaar, C. et M. Gold, 1996. Development ofutility and location indices for classifying agroforestryspecies: the case of Rwanda. In: AgroforestrySystems, 34: 229-246.Dans une étude sur la connaissance paysanne etl'expérimentation sur des arbres et la plantationd'arbres, deux catégories de paysans ont été

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identifiées, des « experts des arbres » (n = 44) etdes « paysans de contrôle » (n = 70), via unprocessus à 2 étapes de classement 'deconnaissance' et d'interviews des communautésconduits dans trois communes au Rwanda du suden 1992. Un inventaire détaillé des espècesd'arbres a été conduit révélant 2 caractéristiquesclefs pour des arbres sur les terres agricoles :utilité multiple et haute flexibilité de situation.Pour organiser l'inventaire des espèceslogiquement, 2 index, un index utilitaire (UI,utility index) et un index de flexibilité de situation(locational flexibility index, LFI), ont étédéveloppés. Les 2 indexs ont été calculés pourchaque espèce et tracés ensuite comme les axes surun réseau bivariate. Tandis que peu d'espèce avaiten même temps de hauts index d'utilité et deflexibilité, la majorité des espèces indigènes lesprésenté simultanément. Ce sont des espèceslongtemps employées dans des systèmesagroforestiers (par exemple. Euphorbia tirucalli,Vernonia amygdalina, Erythrina abyssinica).Quelques exotiques naturalisées introduites dansles années 30 (par exemple. Grevillea robusta,l'Eucalyptus camaldulensis, E. saligna, E.maideni, Cupressus lusitanica et Perseagratissima) ont été aussi appréciész pour leurutilité multiple et la flexibilité de situation. Lestailles des exploitations agricoles sont variées, enmoyenne 1.27 ha parmi des « paysans expertsd'arbre » et 0.18 ha dans le groupe « témoin ». Lenombre moyen d'espèces cultivées étaitsignificativement plus haut dans les exploitationsdes « experts d'arbre ». Cependant, la densitéd'arbre était beaucoup plus bas sur ces dernières(731 arbres/ha) par rapport aux fermes des« paysans contrôle » (1 689/ha). Les espècescompétitives ont été trouvées principalement surles plus grandes fermes, tandis que celles pluspetites ont été associées aux espèces d'UI et LFIplus grands. Les paysans ont démontré des choixdélibérés et raisonnables d'espèces en rapport avecchaque utilité et flexibilité d'espèce et ce, parrapport à la disponibilité en terre.

207 Diallo, T.S., O.K. Soumah et al., 1998 Enquêtecomposition des vergers de la moyenne GuinéeConakry, CIRAD-FLHOR. 36 p.Dans un souci de mieux connaître le potentielfruitier de la Moyenne Guinée, une enquêtedénommée « Composition des vergers » a étéeffectuée en mai 1997 par les chercheurs desProgrammes Agrumes et Fruitiers de l'IRAG(Institut de Recherche Agronomique de Guinée).Les objectifs poursuivis étaient : d’identifier lesespèces fruitières d'intérêt économique présentesdans les vergers paysans en vue d'apporter unjugement conséquent sur la diversification fruitièrede la région ; de recenser et catégoriser lescontraintes majeures qui entravent et freinent

éventuellement l'élan et la promotion de l'arboriculturefruitière de la région ; de quantifier le potentielexistant dans l'optique de prévoir les tendances et lesorientations attendues au cours des prochaines années.

208 Dunn, W.W., A.M. Lynch et al., 1990. Surveyingfarmers' agroforestry plots: experiences in evaluatingalley-cropping and tree border technologies inWestern Kenya. In: Agroforestry Systems, 11: 141-173.L'évaluation de parcelles agroforestières dans lesexploitations agricoles doit fournir des informationssupplémentaires utiles pour la conception de systèmesagroforestiers améliorés, dans les projets de rechercheet de développement. Une telle évaluation a été peuemployée, cependant, en raison des difficultésméthodologiques d'examen des parcelles sur les terresagricoles, qui sont fortement variables, et desdifficultés dans l'identification de variables clefs pourla mesure. Ce papier décrit une panoplie de méthodeset d'outils employés dans l'évaluation de parcelles deculture en allée et des arbres de délimitation autourdes champs de culture établis par des fermierstravaillant avec le Projet de développementagroforestier (Agroforestry Extension Project duCARE) au Kenya occidental. Les détails deconception des enquêtes, l’échantillonnage, et la miseen œuvre sont discutés et des suggestions faites pourréaliser des évaluations agroforestières dans d'autresprojets. Une version condensée du questionnaireemployé dans l'enquête est ajoutée dans les annexes.

209 Dury, S., L. Vilcosqui et al., 1996. Durian trees(Durio zibethinus Murr.) in Javanese home gardens:their importance in informal financial systems. In:Agroforestry Systems, 33: 215-230.La place des agroforêts javanaises (home garden) dansle budget des ménages décroit par suite dudéveloppement global et de la diversificationcroissante des activités. On observe un phénomène deconcentration et, seuls les ménages riches enpatrimoine possèdent des agroforêts. Une grandepartie de ces ménages rencontre cependant desdifficultés de trésorerie. Un des moyens de s'affranchirde cette contrainte consiste à emprunter contre la miseen gage (gadai) d'arbres des agroforêts. Le coût del'emprunt correspond à la production de l'arbre quirevient au prêteur pendant la durée du prêt. L'analysede 80 contrats oraux de gadai portant sur les durians(Durio zibethinus Murr.) montre en particulier que lecoût réel du gadai n'est pas usuraire comparativementaux coûts des crédits formels. Il est d'autre partdémontré que les distributions des taux et desmontants des prêts ne sont pas différentes selon ladestination du prêt (consommation ou investissement),ou selon le degré de parenté des deux partenaires de latransaction.

210 Dwyer, J.F., D.J.Nowak et al., 2000. Connectingpeople with ecosystems in the 21st century: an

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assessment of our nation's urban forests. Gen.Tech. Rep. PNW-GTR-490. Portland, Departmentof Agriculture, Forest Service, Pacific NorthwestResearch Station. 483 p.Les zones urbaines (villes, villages, etc.) couvrent3.5 pour cent des 48 états et contiennent plus de 75pour cent de la population. Dans ces zonesurbaines, environ 3.8 milliard d'arbres couvre 27.1pour cent de la terre. À une échelle plus large, leszones métropolitaines (comtés) couvrent 24.5 pourcent des Etats-Unis et contiennent 74.4 Milliardd'arbres qui couvrent 33.4 pour cent de ces comtés.Entre 1950 et 1990, les zones métropolitaines ontpresque triplé de taille. Les zones urbaines ontdoublé de taille pendant les 20 à 25 dernièresannées. Ce rapport est la première évaluationnationale des ressources des forêts urbaines desEtats Unis et les variations détaillées sont donnéespar état, comté et zone urbaine individuelle. Ilillustre les variations d'échelle local, la complexitéet comment cette ressource change avec le temps.Le rapport se termine en décrivant les secteursfuturs à investir qui faciliteraient une gestioncomplète, adaptative et durable de la forêt urbaineet qui amélioreraient la qualité environnementaleet la santé humaine.

211 Eshete, G. et G. Stahl, 1998. Functions for multi-phase assessment of biomass in acacia woodlandsof the Rift Valley of Ethiopia. In: Forest ecologyand management, 105: 79-90.Cet article présente les fonctions des arbresindividuels dans labiomasse pour les terres boiséesen Acacia. Le principal but de ces fonctions est deles utiliser pour le plan d'échantillonage multi-phase afin d'estimation la biomasse des terresboisées en Acacia dans la zone du rift éthiopien.

212 Etienne, M. et D. Auclair, 1995. Modélisation desystèmes agroforestiers. In: Agriculteurs,Agricultures et Forêts; 1994/12/12-13; Paris(France). Antony, CEMAGREF: 203-207.La communication présentée ici résumebrièvement un programme de recherche financépar la Commission Européenne. Ce texte présentele cadre général du programme qui vise d'une partune réduction de la production agricole intensiveet d'autre part une augmentation du bois de qualité,puis développe les aspects concernant plusspécifiquement la modélisation. Les mécanismesbiologiques, et en particulier les interactions entrecomposantes agricoles et forestières sont décrites.Les conséquences à moyen et long terme sontprédites. Les aspects sociaux et environnementauxsont également pris en compte.

213 Fresco, L., 1984 Approaches to the study offarming and cropping systems AgriculturalUniversity de Leeuwenborch Wageningen. 33 p.

Ce document rend compte des approches système quiont émergé fin des années 50, durant les années 60 et70 et qui sont toujours utilisées de nos jours. Unegrande partie de ce rapport est dédicacée à ladescription des approches françaises et belges pourl'étude des systèmes d'exploitation agricole.

214 Fuwape, J.A., 1993. Charcoal and fuel value ofagroforestry tree crops. In: Agroforestry Systems, 22:175-179.Le charbon de bois est produit d'une courte rotationd'espèces tropicale de Leucaena leucocephala et deTectona grandis. Les propriétés liées à la combustion,à l'humidité, au pourcentage d'élements de carbone,hydrogène, oxygène, etc. et de cendre dans le bois etle charbon ont été déterminées pour chacune desespèces, ainsi que leur chaleur de combustion.

215 Gladwin, C.H., 1989. Ethnographic decision treemodelling., Sage Publication. 90 p.Les modèles économétriques expliquent comment lesvariables liées aux ménages et à l'exploitation agricoleinfluencent l'adoption. Le « decision tree modeling »examine d'un autre côté les perceptions que lespaysans utilisent pour décider d'une technologie.

216 Glen, W.M., 1999 Trees outside forests assessment inSudan: a contribution to the Forest ResourcesAssessment 2000 report Rome, Service de laconservation, de la recherche et de l'enseignement,FAO. 14 p. [inédit]Résumé disponible: Arbres hors forêt: le cas duSoudan, In: Les arbres hors forêts - Vers unemeilleure prise en compte. Cahier FAO Conservation,Rome, FAO. 6 p. [en préparation] Document internet:http://www.fao.org/forestry/fo/country/nav_world.jsp.Ce rapport donne un bilan des études liées aux arbreshors forêt au Soudan. Il nous fournit les donnéesquantitatives de terrain, ainsi que les statistiquesexistantes dans ce pays.

217 Godard, V., 1991 Utilisation conjointe de latélédétection et de l'enquête de terrain lors desinventaires d'occupation du sol. Rechercheméthodologique appliquée au Sahel Sud-mauritanien,CIRAD. 441 p.L'objectif de cette étude est d'adapter au milieu natureltropical sec une analyse de l'occupation du sol par uneutilisation conjointe de la télédétection et de l'enquêtede terrain dans les inventaires d'occupation du sol. Laméthode d'inventaire proposée repose sur le principed'un échantillonnage aréolaire aléatoire de la zoned'étude. Les unités d'enquête, appelées segments, onttoutes la même superficie, leur répartition esteffectuée par tirage systématique non-aligné que l'onpeut qualifier de « systématique et aléatoire ». C'est àl'intérieur des segments que sont effectuées lesobservations du milieu. Le but est de rationaliser lesphases de préparation et de collecte des donnéessatellitaires mais aussi celles de production des cartes

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et des statistiques d'occupation du sol en zonesèche. Une estimation de la superficie desdifférentes catégories d'occupation du sol esteffectuée, ainsi qu'une estimation de la précisionde cette estimation. Ces estimations sont réaliséesavec et sans l'apport des données satellitaires etleurs résultats sont comparés. L'apport de latélédétection, matérialisé par un redressement desestimations à l'aide de la méthode de l'estimateurpar la régression, se caractérise par unaccroissement de la précision relative desestimations et de l'efficacité de l'enquête de terrain.

218 Godard, V., V. Dollé et al., 1990. Un outil dediagnostic rapide pour l'agriculture oasienne : miseau point méthodologique pour l'utilisation dedonnées satellitaires Spot dans la région del'Assaba Mauritanien. In: Les systèmes agricolesoasiens. Actes du Colloque de Tozeur;1988/11/19-21; Tozeur (Tunisie). V. Dollé and G.Toutain. Paris, CIHEAM: 91-102.Cette étude fait le bilan des travaux entrepris pourla réalisation d'un diagnostic sur l'agricultureoasienne dans la région de Kiffa (Asaba) enMauritanie à partir de documents de télédétectionSpot et de leurs traitements numériques(documents décembre 1987). Une méthodologiespécifique d'enquête est testée pour la cartographiede l'occupation des sols, en corrélation avec destravaux de terrain. Plusieurs sites d'oasis ont étéidentifiés et localisés afin d'établir unecorrespondance entre l'occupation du sol et lareprésentation de cette occupation sur desdocuments en impression couleur issus detraitements numérisés. Les premiers testsd'utilisation de l'imagerie satellitaire à hauterésolution donnent des résultats intéressants. Lesthèmes sélectionnés ont une représentabilitésatisfaisante. Des tests complémentaires réalisés àpartir d'images prises en février-mars (cultures decontre saison en oasis et fin de pâturage desparcours avoisinants) permettront de valider lespremiers travaux et de confirmer la possibilitéd'évaluation de l'occupation de la palmeraie : zoneà palmier dattier, à palmier doum. Il serait peut-être alors possible d'estimer rapidement dessurfaces de palmeraies de différentes densités.

219 Grewal, S.S., S.P. Mittal et al., 1992.Agroforestry systems for soil and waterconservation and sustainable production fromfoothill areas of north India. In: AgroforestrySystems, 17: 183-191.La conservation basée sur des systèmesagroforestiers a été développée pour une possibleadoption à la place d'une agriculture à haut risquesur des classes de capacité de terre (LCC) I-IV deszones de contrefort de 2 millions d'hectare au nordl'Inde (zones du Punjab, Haryana et HimachalPradesh). Les études de terrain décrites dans ce

papier ont été effectuées dans les années 1980 et ontemployé un topo-séquence typique de 4 LCCs depuisle fond de vallée jusqu'au sommet du piémont à la« Ferme de recherche sur la conservation de l'eau etdu sol et l'Institut de formation de Chandigarh, dansHaryana; la séquence a couvert une distancehorizontale de 900 m et une distance verticale de117 m. La classe I du système (fond de valléeirriguée) était agrisilvihorticultural, intégrantLeucaena leucocephala, le citron (Citrus auranti [I]folia) et la papaye (Carica papaya) dans l'étagesupérieur, le Curcuma domestica [C. longa] et l'okra(Abelmoschus esculentus) dans le sous-étage. Desretours nets moyens durables sont de Rs 17 006/ha etpar an (contre Rs 7 852 pour un système agricoledouble culture). La classe II du système (sur lesterrasses inférieures) est agrosilvicultural et consisteen L. leucocephala var. K8 intercalé avec du maïs(Zea mays), Vigna Mungo et Cyamopsis te [t]ragonoloba; ce dernier a donné les retours netsannuels les plus élevés (Rs 3 540/ha). La classe III dusystème (sur les moyennes terrasses) est silvopastoralet est constitué de Eucalyptus tereticornis et deEulaliopsis binata dans le sous-étage. Après de 4 ans(1985-88) le rendement en herbe sec aérien annuelmoyen est de 4.2 à partir de la coupe d'octobre(employé pour la pâte à papier) et 1.19 à la coupe deJuin (employé pour le fourrage). Les retours netsannuels de la composante herbacée est de Rs 4 672/ha.La classe IV du système (sur la terre marginale enpente) est aussi silvopastoral et est constituée d'herbeBhabbar a sous 5 espèces d'Acacia tolérantes à lasécheresse . Les rendements d'herbe et les retours netssont les plus élevés sous le A. Sénégal et diminuentsous les 4 autres espèces, dans l'ordre : A. tortilis, A.modesta, A. suma, A. lenticularis; le rendementd'herbe annuel moyen et les retours nets (après 6 ans,toutes espèces) sont de 3.9 et Rs 2 402/ha. Tous les 4systèmes agroforestiers décrits sont supérieurs auxsystèmes d'agriculture traditionnels dans chaque LCC.

220 Lund,G.H., 2000. Off-in, in-out: concepts forinventorying trees off-forest. In: Off-forest treeresources of Africa. Proceedings of a workshop.arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B. Temu, G.Lund, R. E. Malimbwi et al. (eds). Nairobi, AfricanAcademy of Science (AAS) and ICRAF: 1-20.Les données concernant les arbres hors forêts (AHF)sont inadéquates en Afrique. Les inventaires des AHFdevront être faits avec les inventaires forestiers etagricoles, pour être économiquement justifiés. Dans laplupart des zones, un échantillonnage systématique estle type d'inventaire le plus simple à mettre en place. Sides données cartographiques et de télédétection sontdisponibles, un échantillonnage multi-phase pourraitapporter plus de rigueur. Les parcelles permanentessont recommandées pour mesurer la croissance et lestendances. Les espèces végétal, hauteurs, diamètresdes couronnes et des tiges sont plus fréquemmentutilisés pour développer les équations de biomasse.

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221 Hasenauer, H., 1997. Dimensional relationshipsof open-grown trees in Austria. In: Forest Ecologyand Management, 96: 197-206.L'objet de cet article est d'étudier la largeur descouronnes, le DBH (diamètre à hauteur depoitrine), la hauteur de la base de la couronne, et letaux de conicité d'arbres qui ne sont pas affectéspar des compétitions entre les arbres durant toutesleurs vies. De tels arbres représentent le maximumempirique des dimensions d'arbres, qui peut êtreutilisé pour développer des lignes directrices degestion et pour modéliser la compétition et lafermeture du couvert arboré.

222 Herzog, F. et N. Gotsch, 1998. Assessing thesustainability of smallholder tree crop productionin the tropics: a methodological outline. In:Journal of Sustainable Agriculture, 11: 13-37.Les plantations d'arbres tropicales sont réaliséesdans des plantations commerciales ou par de petitscultivateurs. Dans ce papier, une méthodologiepour évaluer le caractère durable de la productioncacaoyère paysanne en Afrique occidentale estdécrite. Une procédure est proposée pour évaluerl'hypothèse que les plantations de cacao sousombrage et celles moins intensivement aménagéessont plus durables que celles non ombragées, plusintensives. L'approche est basée sur des indicateursécologiques, économiques et sociaux pour lecaractère durable et tient compte des exigences deconception expérimentale pour permettrel'évaluation statistique. La structure de rechercheconsiste en des hypothèses de recherche;l'évaluation du caractère durable dans l'espace et letemps; et la conception de l'enquête(échantillonnage, collecte des données, analyse desdonnées et arrangement institutionnel).

223 Morales-Hidalgo, D., et C. Kleinn 2000 Arbolesfuera de bosque en Costa Rica - Trees outside offorest: the case of Costa Rica. Costa Rica, CATIE.Rome, FAO 20 p. [inédit].Résumé disponible: Les arbres hors forêts: le casdu Costa Rica In: Les arbres hors forêt - Vers unemeilleure prise en compte. Cahier FAOConservation. Rome, FAO. 6 p. [en préparation]Document internet:http://www.fao.org/forestry/fo/country/nav_world.jsp.Ce rapport donne un bilan des études liées auxarbres hors forêt au Costa Rica. Il nous fournit lesdonnées quantitatives de terrain, ainsi que lesstatistiques existantes dans ce pays.

224 Holmgren, P., E. Masakha et al., 1994. Not allAfrican land is being degraded: a recent survey oftrees on farms in Kenya reveals rapidly increasingforest resources. In: Ambio, 23: 390-395.

Cet article présente les résultats d'une enquête sur labiomasse ligneuse sur les terres cultivées au Kenya,qui fait partie du Kenya Forestry Master Plan Projectdu FINNIDA. L'enquête a couvert 10 millionsd'hectares de terre à haut potentiel (20 pour cent dupays) habitées par 80 pour cent de la population dupays. Il a été effectué un échantillonnage à 2 phases,le premier à base de photographies aériennes de bassealtitude prises en réseau systématique et le deuxième àbase de mesures sur le terrain d'un sous-échantillon.La biomasse ligneuse a été classifiée en « plantées »(haies, plantations de délimitation et bosquets),« riverains » (dégradé et pas dégradé) et en régionsboisées naturelles. Contrairement aux croyancesdominantes, une augmentation rapide de la biomasseligneuse plantée entre les années 1986 et 1992 a étédécouverte. L'augmentation annuelle a été évaluée à4.7 pour cent et l'espèce dominante plantée étaitl'Eucalyptus. L'enquête a aussi montré que le bois surles terres cultivées peut devenir une source principalede matières premières pour l'industrie du bois, puisquele volume y est plus grand que celui des forêtsconventionnelles. Les conclusions précédentes, c'est-à-dire que la densité de population est positivementcorrélée au volume de la biomasse ligneuse plantée,ont été confirmés par les résultats d'une enquête d'unehaute corrélation (r2=0.64) au niveau du district. Lesrésultats impliquent que les avis pessimistes sur ledéveloppement de l'utilisation des terres au Kenyasont faux. Au lieu d'une augmentation du déficit enbois de feu et d'une dégradation des terres suite à lacroissance démographique rapide, les fermierskenyans semblent appliquer des pratiques de gestionsages et durables, y compris la plantation d'arbres. Ilest suggéré que le système de propriété foncière - laplupart des terres agricoles au Kenya sont privées - estune raison significative du développement récent.

225 Ichaou, A., 1993 Synthèse bibliographique desinventaires de ressources ligneuses réalisés dans lesterroir agricoles de la zone SDAN. Projet Energie II,Niamey, Niger.Ce document fait la synthèse des travaux d'inventairedes ressources ligneuses réalisés dans les terroirsagricoles de la zone du SDAN. L'étude se base sur derares sources documentaires et des entretiens avec leschercheurs et les hommes de terrain qui travaillent surla zone d'étude. Elle contribue à l'évaluation despotentialités forestières en terme de bois-énergieutilisé par les populations rurales et vise à estimer lasurface concernée par ces terroirs cultivés et àconnaître globalement la productivité de ce capitalligneux.

226 Ichaou, A., 1998 Contribution à l'étude de lavégétation contractée des plateaux le long d'ungradient pluviométrique et latitudinal de la zone ouestdu Niger Université de Ouagadougou-Faculté dessciences (Niger)-ORSTOM (Paris) Ouagadougou. 126p.

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Avec l'emploi combiné de la cartographie-télédétection comme toile de fond dans l'étude dela végétation contractée des plateaux latéritiques,connue sous le nom de « brousse tigrée », laconception de sa genèse liée exclusivement à unécoulement unidirectionnel ne suffit pas àexpliquer l'existence d'une structure contractée.L'étude a mis en évidence la prise en considérationde la nature du substrat géologique aussi biengéologique que pédologique. Cette forme depaysage contracté est loin de constituer desécosystèmes fragiles, mais constitue un étatd'équilibre dont la nature s'est dotée.Ces systèmespar leur fonctionnement hydrologique concentrentle peu de ressources pluviométriques qui tombentvers des niveaux de production bien déterminéspour les ligneux et les herbacés, qui atteignent unniveau comparable, sinon supérieur à ceux deszones où la végétation est uniformément répartie.C'est pourquoi, ces écosystèmes de plateauconstituent des réserv es foncières, pastorales etforestières pour les populations sahéliennes desvilles et des campagnes, qu'il est nécessaire deconnaître pour les gérer correctement dans le longterme.

227 Jacqueminet, C., 1990. Caractérisationquantitative de l'organisation spatiale des aires deligneux en milieu sahélien à partir des imagessatellitaires SPOT. In: Images satellite et milieuxterrestres en régions arides et tropicales. JournéesTélédétection; 1988/11/14-17; Bondy (France). M.Pouget, C. Mering et H. Andrianasolo, éds. Paris,ORSTOM: 213-224.Cette étude a pour objet d'analyser la dynamiquedu couvert végétal en milieu sahélien par le biaisd'un indicateur perceptible sur image satellitaire etquantifiable : l'organisation spatiale des ligneux.L'idée de base de cette recherche, avant toutd'ordre méthodologique, s'appuie sur desobservations faites sur l'évolution du couvertvégétal en milieu dunaire sahélien au cours destrois dernières décennies.

228 Jacqueminet, C., 1992 Analyse de la structurespatiale du couvert ligneux en milieu sahélien surimages satellitaires Spot : étude appliquée ausecteur dunaire d'Oursi au Burkina-Faso et auFerlo sableux du Sénégal. EHESS, 227 p.Réalisée dans le cadre du programme sur les zonessensibles au Sahel, cette étude a eu pour objectifde déterminer un indicateur à moyen terme del'état et des modifications des milieux sahéliens,qui soit perceptible et quantifiable sur imagessatellitaires et de mettre au point une méthoded'exploitation des données satellitairesreproductible, pour un suivi des milieux sahéliensdans l'espace et dans le temps. L'analyse conjointede la structure spatiale du couvert ligneux et desunités de paysage a été menée à partir des images

Spot et des données de terrain, sur le secteur dunaired'Oursi au Burkina-Faso et du Ferlo sableux auSénégal. Elle a donné lieu au développement d'uneméthode utilisant à la fois les données radiométriqueset morphologiques des images satellitaires. Lacaractérisation de la structure spatiale du couvertligneux sur images Spot, à l'aide d'indicesmorphologiques, a mis en évidence la diversité desmodes de distribution des ligneux dans des milieuxdunaires différents. Cette variété des structures est enétroite relation avec les modifications dans l'espacedes caractéristiques topographiques, édaphiques ethydriques des milieux occupés par les ligneux.

229 Jewell, N., 1995. The use of Landsat TM data forestimating the area of « home gardens ». In: Sri LankaForester: 79-86.Cette application de Landsat TM des données a étépromue par le besoin urgent du Plan de Maître deSylviculture 1995 du Sri Lanka pour mettre à jourl'information concernant la surface occupée par lesarbres hors des forêts, dont un élément très importantest les jardins de case, une forme fortementdéveloppée de système agroforestier incluant cultureset arbres forestiers. La surface de ces jardins a étéévaluée en employant une combinaison declassification d'image et des techniquesd'interprétation visuelles. Tandis que la classificationd'image est une méthode très rapide pour l'extractionde l'information et donc appropriée quandl'information est exigée rapidemment ; elle resteinsatisfaisante pour une bonne distinction entre lestypes de forêt. L'essai décrit dans ce document adémontré que une meilleure exactitude peut êtreobtenue pour une classification simple de couverturede terre comme « la forêt » et « la non-forêt ». Cettelarge classification est réalisée en fusionnant le grandnombre de classes d'utilisation des terres identifiéessur l'image satellite dans une ou l'autre de ces deuxcatégories; les jardins domestiques seront alors inclusavec « la forêt ». La surface des jardins domestiquespeut alors être connue, en soustrayant « de la forêt »totale, les estimations provenant de l'image satellite1992 des types de forêt naturelle, clairsemée, et cellesplantées mais également les estimations issues de larécente enquête départementale concernant lecaoutchouc, la noix de coco et d'autre arbre cultivés.

230 Jim, C. Y., 1989. Tree-canopy characteristics andurban development in Hong Kong. In: Geographicalreview, 79: 210-225.Etude du couvert arboré par rapport à la croissanceurbaine à Hongkong. Sa classification selon descritères géométriques de massivité, de connectivité, decontiguïté. Trois principaux types selon ces troisvariables ont été distingués : isolé, linéaire, groupé.Leur inégale distribution fait apparaître uneprédominance d'un couvert arboré de petite taille,clairsemé et disjoint. Un aménagement concerté

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semble nécessaire pour améliorer la qualité dupaysage urbain.

231 Joffre, R. et B. Lacaze, 1993. Estimating treedensity in oak savanna-like « dehesa » of southernSpain form SPOT data. In: Int. J. Remote Sensing,14: 685-697.Le principal objectif de cette étude est d'établir uneméthode d'estimation des densités d'arbres dansdes systèmes de végétation de type savane enutilisant la plus haute résolution spatiale possible àpartir de données satellite (SPOT-1panchromatic=10 m de résolution) basé surl'hypothèse que pour des arbres épars sur un tapisherbacé, les filtres spatiaux peuvent fournir unecartographie directe de la couverture arborée.Cette étude a été réalisée dans les « dehesas »,terres boisées de l'Espagne du Sud, caractériséespar la présence de chênes.

232 Joffre, R. et S. Rambal, 1993. How tree coverinfluences the water balance of mediterraneanrangeland. In: Ecology, 74: 570-582.Les écosystèmes « dehesas » du sud-ouest de lapéninsule ibérique sont considérés comme un typede savane paturée et dominée par des chênes vertsdisséminés. Ce document présente les résultatsissus de l'étude réalisée sur la manière dont cesarbres isolés modifient la balance hydrique de cesécosystèmes ainsi que les implications que celacomporte sur les modèles qui assument unehomogénéité des ressources hydriques du sol.

233 Kaire, M., 1996. Production ligneuse des jachèreset son utilisation par l'homme en zonessoudanienne et soudano-sahélienne du Sénégal. In:La Jachère, Lieu de Production; 1996/10/02-04;Bobo Dioulasso (Burkina Faso). Bobo Dioulasso,CNRT: 1-8.La présente étude concerne la production ligneusedes jachères et ses usages en zones soudanienne etsoudano-sahélienne. L'objectif est d'estimer leniveau de production en biomasse ligneuse desjachère et compte tenu des usages actuels de cetteressource le temps de jachère nécessaire pour uneproduction optimale. Il s'agissait également dedéterminer la structure induite des peuplementsligneux de ces jachères sous l'action de la pressionanthropique.

234 Kiepe, P., 1995. No runoff, no soil loss : soil andwater conservation in hedgerow barrier systems -[Pas d'écoulement, pas de perte de terre :conservation du sol et de l'eau dans les systèmesde haies barrières]. Wageningen, UAW. 156 p.Ce papier est basé sur une thèse de doctoratréalisée à Wageningen, qui a pour but dedévelopper modèle de perte de sol et d'écoulementpour des systèmes de haies barrières, et basée surdes données de l'ICRAF (Machakos), station de

terrain au Kenya, où les mesures ont été faites sur dessystèmes de haies de Cassia siamea (culture en allées)entre 1987 et 1992. Les chapitres 1-5 et 7-8 du papierdécrivent le système, présentent et discutent lesdonnées rassemblées. Les barrières constituées dehaies contrôlent l'érosion par l'eau grâce à la présencedes arbres et par une augmentation de son infiltrationau-dessous des haies. Le taux d'infiltration au-dessousdes haies est de 3 à 8 fois plus haut que dans les alléesoù les cultures sont cultivées. Les mesures du contenuen eau dans le sol dans les systèmes de haies indiquentque l'eau infiltrée pénètre le sol au-dessous des haiesplus profondément que dans le sol au-dessous desallées et du contrôle. Un cadre analytique est présentédans le chapitre 6 pour calculer l'impact des haies etdu paillis sur l'infiltration, l'écoulement et la perte ensol. Le cadre a été étendu avec des algorithmes afin decalculer l'impact des haies, de diverses densités, de 1 à4 rangées. Il a été appliqué sur une base saisonnière etles prédictions sont satisfaisantes. Un modèle desimulation dynamique appelé la SHIELD (Simulationof Hedgerow Intervention against Erosion and LandDegradation), a été développé et explique lesobservations expérimentales en ce qui concernel'écoulement, la perte de sol et les rendementsagricoles, employant des pas de temps journaliers.Ceci est décrit dans le chapitre 9. L'application dumodèle (chapitre 10) illustre l'importance desconditions de la dynamique du sol et des plantes liéesà la la perte de sol, et montre que SHIELD peut êtreemployé pour calculer la distance maximale désiréeentre les haies tout en respectant une perte de solacceptable.

235 Kiyiapi, J.L., 2000. Tree ressources assessment,anthropogenic influences and monitoring strategies inmedium to low agricultural areas: some exemplesfrom Tharaka central and Transmara Districts, Kenya.In: Off-forest tree resources of Africa. Proceedings ofa workshop. arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B.Temu, G. Lund, R. E. Malimbwi et al. (éds.). Nairobi,African Academy of Sciences (AAS) et ICRAF: 22-43.Dans les zones à faible intensité agricole du Kenya,l'utilisation des terres dominante est le pastoralisme etl'agriculture de subsistance à petite échelle. Lepaysage est alors composé d'une mosaïque d'arbresisolés, des bouquets d'arbre et une végétation naturellecomplexe rémanente. L'évaluation des ressources doittenir compte de cette complexité, en associant uninventaire forestier et des méthodes simplesparticipatives. La technique d’échantillonnage partransect semble la plus efficace lorsque les arbres sontéparpillés dans l'espace. L'évaluation des arbres horsforêts doit prendre en compte le continuum représentépar les différents types d'utilisation des terres boiséesdepuis l'exploitation agricole jusqu'au limitesforestières.

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236 Kleinn, C., 1999 Compilation of information onTrees outside the forest: A contribution to theforest resource assessment 2000-FAO. Regionalstudy forLatin America (including also Haiti). Encollaboration avec C.G. Baker, D. Bolivar, J.Botero, L. Girón, J. Morales, R. Muschler, C.Schneider, C. Soihed, et A. Skorupa. Costa Rica,CATIE. Rome FAO. 89 p. + 7 annexes [inédit]Ce rapport résume et synthétise les informationscollectées par différents pays d'Amérique latine :Costa Rica, Haiti, Brésil, Colombie, Guatemala,Honduras, Pérou. Il fournit les différents types declassification et de définitions, ainsi que lesstatistiques disponibles concernant les arbres horsforêt dans ces différents pays.

237 Kleinn, C., 2000. Inventaire et évaluation surgrande surface des arbres hors forêt. In: Unasylva,51: 3-10.Après avoir tenté de définir et de classifier laressource à inventorier, cet article est centré surl'inventaire et l'évaluation des arbres hors forêt.L'accent est mis sur les inventaires réalisés sur degrandes surfaces, et notamment sur les différentesformes d'enquête possibles. Il offre notammentquelques exemples et expériences relatifs àl'Amérique latine.

238 Kleinn, C., 2000. Tree resources outside the forestin Central America: a regional assessmentapproach based on remote sensing and fieldsurvey. In: Off-forest tree resources of Africa.Proceedings of a workshop. Arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B. Temu, G. Lund, R. E.Malimbwi et al. (éds.). Nairobi, African Academyof Sciences (AAS) et ICRAF: 44-53.Ce document décrit la structure et la pertinenced'un projet de développement d'une méthoded'évaluation et de cartographie des arbres horsforêt en Amérique centrale. Les méthodes derecherche appliquées sont également décrites et lespremières expériences discutées. La méthodechoisie est une combinaison de télédétection etd’échantillonnage. L'identification d'une utilisationet d'une combinaison optimale de ces sourcesd'information est le principale objectif du projet,ainsi qu'une présentation adéquate dans un GIS.

239 Kojwang, H.O. et M. Chakanga, 1999 Treesoutside forests assessment in Namibia: acontribution to the forest resources assessment2000 report Ministry of Environment andTourism. Directorate of Forestry, Windhoek,Namibia. Rome, Département des forêts, Divisionde la conservation, de la recherche et del'enseignement forestiers, FAO. 30 p. [inédit]Résumé disponible: Les arbres hors forêts: le casdu Kenya In: Les arbres hors forêt - Vers unemeilleure prise en compte. Cahier FAOConservation. Rome, FAO. 6 p. [en préparation]

[Document internet:http://www.fao.org/forestry/fo/country/nav_world.jsp.]Il s'agit d'un rapport traitant des arbres hors forêt enNamibie. Les auteurs tentent de faire le point de cetteressource au niveau national et fournissent desdonnées quantitatives (production, surface, etc.) ainsique qualitatives (biens et services des arbres horsforêt). Les données sont basées sur des observationsde terrain et de synthèse bibliographique.

240 Kumar, B., S. George et al., 1994. Diversity,structure and standing stock of wood in thehomegardens of Kerala in peninsular India. In:Agroforestry Systems, 25: 243-262.Une enquête a été conduite dans 17 thalukssélectionnés (subdivisions de rentes) dans l'état duKerala pour déterminer la structure floristique, lacomposition et la mesure des ressemblances et desdiversités dans la composition des jardinsdomestiques, avec une référence particulière à despetites (moins de 0.4 ha), moyennes (0.4-2 ha) etgrandes (plus de 2.0 ha) catégories de surface. Lepotentiel des jardins domestiques pour fournir du boisde construction commercial et du bois de feu a étéaussi évalué. Environ 252 paysans ont été choisis parun processus aléatoire stratifié. En plus de la collectede l'information générale sur les entreprises deproduction agricole et de bétail, tous les arbresdispersés et les arbustes (supérieur ou égal à 15 cm decirconférence à hauteur de poitrine) sur l'exploitationagricole et les arbres de délimitation (sauf despalmiers et les hévéas) ont été énumérés. Il y avait unevariabilité importante dans le nombre d'arbres etd'arbustes présents et la diversité d'espèce dans lesfermes choisies dans les différentes provinces. Toutesles différentes catégories de taille ont aussi montréune grande variabilité dans le nombre de taxa ligneuxet d'individus présents. Au total, on a rencontré 127espèces ligneuses (de diamètre à hauteur de poitrine(DBH) supérieur ou égal à 15 cm). Le nombre moyende taxa ligneux trouvé dans les jardins domestiquess'est étendu de 11 à 39. La diversité floristique est plusimportante dans les petites exploitations et diminueavec une surface plus importante. L'index principal dediversité de Simpson pour les fermes s'est étendu de0.251 à 0.739, suggérant que la diversité floristiqueest modérée à faible (comparé avec une valeur de plusde 0.90 pour des forêts à feuilles persistantes, richesen espèces dans le Ghats Occidental). Les index desimilitude de Sorensen ont suggéré un modéré àimportant degré de similitude pour les espèces d'arbredifférentes trouvées. Les arbres et les arbustes ont étédispersés partout dans la ferme ou sur des bordures del'exploitation. Les fermiers ont eu tendance à préférerdes arbres pour le bois de construction commel'ailanthus (Ailanthus triphysa, la fréquence la plushaute) et le teck (Tectona grandis) et des arbresfruitiers comme la mangue (Mangifera indica), le cric(Artocarpus heterophyllus) et la noix de cajou

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(Anacardium occidentale). L'espèce de jardindomestique principale est représentée dans toutesles classes de diamètre. La structure en diamètre,cependant, a exposé un léger biais (+) dans lemodèle de distribution, avec la fréquence la plushaute dans les classes 20-30 cm , assurant ainsi lestatut de régénération adéquat et faisant des jardinsdomestiques un système d'utilisation des terresdurable et dynamique. Le stock moyencommercial sur pied permanent pour le bois deconstruction sur les fermes s'est étendu de 6.6 à50.8 m3/ha et le volume de bois de feu est del'ordre de 23 à 86 m3/ha. Le fait implicite montrédans ces grands volumes est qu'une proportionsubstantielle des demandes en bois de la sociétéprovient des fermes. Les palmiers, cependant,constituent la composante dominante des volumesde bois de construction commercial et de bois defeu, représentant 63 pour cent et 72 pour cent,respectivement, du bois total dans ces catégories.

241 Lachenaud, P., 1988. La plantation en haiesfruitières : une technique permettant l'associationavec les cultures vivrières et leur stabilisation. In:Conférence Internationale sur la RechercheCacaoyère. 10; 1987/05/17-23; Santo Domingo(République dominicaine). Lagos, CocoaProducers' Alliance: 45-50.Un essai de plantation en association de cacaoyerset de plantes vivrières en haies fruitières a étéinstallé en 1980 à la station de Divo (Côte d'Ivoire)selon les dispositifs expérimentaux suivants : 3lignes de cacaoyers, 10 x 1 m (A); 3 lignes doublesde cacaoyers, (2 m + 8 m) x 2 m (B); 3 lignes decacaoyers (10 x 2 m) x 2 m (C); témoin 3 x 2, 5 m(T). Les cacaoyers sont des haut-Amazoniens etdivers vivriers sont implantés dans les interlignes.Les 2 premières récoltes ne montrent pas dedifférence significative entre les traitements, maisla troisième montre que A, B et T sont supérieurs àC pour la production de cabosses saines. Lesplantes vivrières n'ont pas révélé d'incompatibilitéavec le cacaoyer. Les analyses de sol ont révélé,après 4 années, un appauvrissement significatif enP dans les interlignes destinées aux vivriers, quidevrait être compensé par une fumure minérale.

242 Lamers, J., K. Michels, et al., 1994. Trees andwindbreaks in the Sahel: establishment, growth,nutritive, and calorific values. In: AgroforestrySystems, 26: 171-184.Les espèces d'arbres pour les brise-vent, de la zonesud sahélienne de l'Afrique de l'ouest ont étéévaluées suivant des critères multiples :établissement rapide, efficacité, production defourrages pour le bétail, et la production de bois dechauffage. Une expérimentation a été menée auNiger entre 1988 et 1993 pour évaluer ces critèressur 7 espèces utilisées pour l'établissement de

brise-vent. Cet article relate en détail cesexpérimentations et leurs résultats.

243 Laverne, R.J. et G.M. Lewis, 1996. The effect ofvegetation on residential energy use in Ann Arbor,Michigan. In: Journal of Arboriculture, 22: 234-243.Les modèles informatiques ont montré que leplacement approprié d'arbres autour des bâtimentspeut significativement contribuer aux économiesd'énergie en créant un rafraichissement durant lesmois d'été et un réchauffement en hiver. Une étudeconduite dans un quartier résidentiel d'Ann Arbor,Michigan (EU), a utilisé les statistiques des sociétésde gaz naturel et d'électricité pour examiner lademande en énergie des résidences de 3 secteurscomportant des densités très différentes d'arbres. Desmesures de terrain ont évalué quantitativement ladensité de végétation qui ombrage directement lesmaisons et l'interprétation de photos aériennes a étéemployée pour évaluer l'effet potentiel protecteur dela végétation contre les vents et les bâtimentsadjacents. L'analyse statistique des données a montréque la variabilité des structures, y compris les niveauxdifférents d'isolation, l'efficacité des appareils declimatisation masquent les effets de la végétation surla consommation d'énergie. L'analyse est compliquéedu fait d'un grand nombre d'habitudes deconsommation l'énergie de la part des propriétairesindividuels. Cependant, les tendances dégagéessuggèrent que le placement approprié d'arbres, enregard du gain d'ensoleillement selon les saisons et del'orientation des vents peut rapporter des économiessubstantielles d'énergie.

244 Mary, F. et F. Besse, 1996. Guide d'aide à ladécision en agroforesterie. Tome 1. Paris. 301 p.Cet ouvrage est un ouvrage de synthèse apportant desréférences méthodologiques, aussi bien sur lesproblèmes spécifiques à l'association des ligneux avecles cultures, que sur l'organisation de pépinières ou ladéfinition et la mise en œuvre participative de projetsavec la population rurale. Ce volume fait le point surce qu'est l'agroforesterie et ses usages. Il passe enrevue le cheminement d'une intervention enagroforesterie, du diagnostic à l'évaluation en passantpar le choix des techniques et la production dumatériel végétal. Il examine également les principalesapproches méthodologiques utilisées enagroforesterie, ainsi que les liens de l'agroforesterieavec la recherche.

245 Mary, F. et F. Besse, 1996. Guide d'aide à ladécision en agroforesterie. Tome 2 Fiches techniques.Paris. 284 p.Cet ouvrage est composé de fiches techniques surl'agroforesterie qui complètent d'une manière concrèteet opérationnelle les développements techniques etméthodologiques du tome 1 sur l'élaboration et laconduite de programmes et projets agroforestiers. Lesfiches exposent les principales techniques de collecte

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des données nécessaires à l'élaboration d'undiagnostic, d'un cahier des charges ou d'uneévaluation. Elles présentent également les outils deconduite d'un projet, de l'organisation à la gestion,de la communication au choix des espèces.

246 McGregor, J., 1994. Woodland pattern andstructure in a peasant farming area of Zimbabwe:ecological determinants and present and past use.In: Forest Ecology and Management, 63: 97-133.La distribution des espèces ligneuses et la structuredes miombo ont été étudiés dans un secteuragricole déboisé du Zimbabwe central (Ward 2,Shurugwi) et l'écologie des plantes a été étudiée enrelation avec l'utilisation passée de cette régionboisée. Le secteur est classifié comme une savanedystrophique humide, avec des précipitationsannuelles moyennes de 675 mm et des sols issusdu granit ou du dolerite . Les données sur lacomposition spécifique, la surface terrière, lahauteur et la physionomie de la végétation boiséesont présentées pour onze zones différentes dupaysage (en fonction du type de sol, de laproximité aux villages ou des sources d'eau, de lagéologie). La nature et le degré de perturbation dufait de la récolte de bois de feu et le bois deconstruction sont évalués quantitativement. Larégion boisée dans les secteurs arables et près desvillages a tendance à être dominée par des arbresfruitiers, d'autres arbres aux fonctions culturelles,et des espèces qui envahissent rapidement le solmodifiée. Ces derniers peuvent être fortementproductif au niveau de la biomasse ligneuse. Leszones principales de régions boisées dans lesecteur d'étude sont sur des zones de pâturage. Surdes sols plus profonds, qui ont été cultivés dans lepassé, une structure de formation boisée ouverteest conservée, qui a eu tendance à être dominé pardes taillis de Brachystegia spiciformis et deCombretum molle (également dominantes dans desmiombo moins modifiés). Les sols rocheux quin'avaient pas été déboisés dans le passé, des taillisdominent également par des espèces climax. Lavégétation ligneuse sur kopjes et le long des petitesrivières est moins perturbée en termes dedistribution, composition d'espèce, densité ethauteur que la zone boisée dans d'autres parties dupaysage. Il est montré que le modèle spatial et lanature de la coupe varie selon les catégoriesd'utilisation des terres, les espèces et selon lesdimensions des tiges individuelles. Les Miombomontrent un relativement haut degré de stabilitédans la composition spécifique sous la perturbationdue aux coupes : des 94 espèce incluses dansl'analyse, relativement peu sont significativementassociées à un type de sol particulier ou à unecatégorie d'utilisation des terres.

247 Mehl, C. B., 1991 Trees and farms in Asia: ananalysis of farm and village forest use practices in

south and southeast Asia Arlington , WinrockInternational. Institute for Agricultural Development.82 p.Ce rapport analyse les pratiques forestières des fermeset villages de six pays du Sud et du Sud Est asiatique :Bangladesh ; Indonésie ; Népal ; Philippines ; SriLanka ; Thailande. L'étude examine l'utilisation desproduits issus des arbres d'exploitations agricoles dedifférentes tailles. Au moins 50 ménages, incluant desfamilles sans terre, dans 26 villages ont été enquêté.Quatre tendances générales ont été mises en évidence: (1) La taille de l'exploitation affecte la façon dont unménage utilise les produits issus des arbres. Parexemple, les ménages des exploitations de moyenne tegrande taille utilise ces produits comme premièresource de fourrage plus souvent que celles de petitetaille. Ces dernières utilisent les forêts du domaine del'état comme source majeur de bois de chauffage plusfréquemment que les autres, alors que le charbon estplutôt utilisé par les ménages ayant des exploitationsde grande taille. Les ménages de celles de moyenne etgrande taille sont plus comme les autres et utilisent lebois régulièrement. (2) Alors que l'extension desfacilités gouvernementales contribue aux pratiquesagroforestières, les facteurs socioéconomiques etautres sont également importants. (3) L'endroit le pluscommun de la culture des arbres est le jardin, alorsque la deuxième source la plus commune provient desarbres disséminés dans les cultures. (4) Les arbresprocurant des aliments en général et les fruitiers sontles plus populaires, surtout les arbres à fonctionsmultiples, quelque soit la taille de l'exploitation.

248 M'Hirit, O. et M. Et-Tobi, 2000 Evaluation desarbres hors forêt au Maroc Une contribution aurapport sur l'évaluation des ressources forestières2000. Ecole nationale forestière d'ingénieurs. Rome,Division des ressources forestières. Rome, Service dela conservation, de la recherche et de l'enseignementforestiers., FAO. 29 p. + annexes. [inédit]Résumé disponible: Les arbres hors forêts: le cas duMaroc In: Les arbres hors forêt - Vers une meilleureprise en compte. Cahier FAO Conservation. Rome,FAO. 6 p. [en préparation] [Document internet:http://www.fao.org/forestry/fo/country/nav_world.jsp.]Il s'agit d'un rapport traitant des Arbres hors forêt auMaroc. Les auteurs tentent de faire le point de cetteressource au niveau national et fournissent desdonnées quantitatives (production, surface, etc.) ainsique qualitatives (biens et services des arbres horsforêt). Les données sont basées sur des observationsde terrain et de synthèse bibliographique. Cette étudecomprend également une étude détaillée sur leCaroubier (Ceratonia siliqua L.), espèce fruitièreforestière à usage multiple.

249 Moyo, S., 1999 Trees outside forests (TOF).Zimbabwe country report. EC-FAO Partnershipprogramme (1998-2000) Project GCP/INT/679/EC.

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EC-FAO partnership programme (1998-2000).Harare. Rome, Département des forêts, Service dela conservation, de la recherche et del'enseignement forestiers. FAO. 35 p. [inédit]

Il s'agit d'un rapport traitant des Arbres hors forêtau Zimbabwe. L'auteur fait le point de cetteressource au niveau national et fournissent desdonnées quantitatives (production, surface, etc.)ainsi que qualitatives (biens et services des arbreshors forêt). Les données sont basées sur desobservations de terrain et de synthèsebibliographique.

250 Mussak, M.F. et J.G. Laarman, 1989. Farmers'production of timber trees in the cacao-coffeeregion of coastal Ecuador. In: AgroforestrySystems, 9: 155-170.La région côtière de l'Equateur produit de façonimportante du café et du cacao. Les fermes et lesranchs de cette région procurent également du boisindustriel aux scieries. La plupart de ce boisprovient des arbres d'ombrage et de pâturage. Dufait que peu est connu sur l'approvisionnement enbois en provenance de ces fermes, une enquête aété réalisée sur un échantillon de 122 paysans surdifférentes sous-régions. Les résultats montrentune abondance de terres pour la plantation d'arbreset une excellente régénération de beaucoupd'espèces sur la majorité des exploitationsagricoles. Pourtant le stock actuel d'arbre est bienen-dessous du potentiel et moins de la moitié desinterviewés gèrent les arbres pour la vente de bois.Seuls 2,2 pour cent des revenus de l'exploitationagricole dérivent de la vente du bois bien que plusde la moitié des personnes interviewées ont vendules arbres à des acheteurs industriels au moins unefois. Les contraintes de production et de vente desarbres incluent le risque de dommage causé aucafé ou au cacao, la perception d'incompatibilitéavec les pratiques actuelles agricoles, desméthodes inadéquates de classification et de prixdes arbres et enfin une connaissance insuffisantedes utilisations industrielles des arbres par lesdéveloppeurs. Ces limitations doivent êtreabordées par une stratégie de recherche, dedéveloppement et de diffusion de l'information surdes fermes sélectionnées de démonstration.

251 Ndione, P.D., 1999 Estimation et évaluation desarbres hors forêts : première partie de lacontribution au projet FRA 2000 et àl'identification des thèmes. Etude spéciale pour larégion soudano-sahélienne : cas du Sénégal.Dakar, Direction des eaux et forêts, de la chasse etde la conservation des sols. Rome, FAO. 107 p.[inédit]Ce document fait un bilan des connaissances enmatière d'arbres hors forêt au Sénégal : définition,rôles et fonctions; modes de gestion de cette

ressource. Il propose également des méthodesd'évaluation.

252 Nguyen, H., P. Lachenaud et al., 1997 Cartographieanalytique et statistique des vergers cacao et café dedeux zones pilotes Daloa et Soubre de Côte d'Ivoire.Montpellier, CIRAD. 60 p.Cette étude a pour objectif de déterminer les facteursécologiques et humains qui conditionnent lerendement des cultures de café et de cacao en Côted'Ivoire. Elle présente les résultats dans un « Systèmed'Information Géographique » pour illustrer les causeset effets obtenus dans les parcelles enquêtées. L'étudede terrain et le SIG établi montrent que dans la zonepilote de Daloa, le rendement des cacaoyers et descaféiers est lié à l'état et l'entretien de la plantation.Les cacaoyers venant du matériel végétal hybride ontun rendement nettement supérieur à celui du matérielvégétal « amelonado ». Pour les caféiers, l'ombrageexerce un effet négatif sur le rendement. Dans la zonede Soubré, le rendement des cacaoyers et caféiers estlié fortement, non seulement à l'état, à l'entretien et aumatériel végétal du verger mais aussi à l'importancedes dégâts d'insectes et à l'intensité d'ombrage. Cesinformations et les traitements d'images satellitairesdoivent montrer à quel niveau on peut classer lesrendements et leurs facteurs de productioncorrespondants.

253 Nihero, D.A., 1999 A study on Trees ouside forests inMalawi. Project GCP/INT/679/EC. EC-FAOpartnership programme (1998-2000). Rome,Département des forêts, Service de la conservation, dela recherche et de l'enseignement forestiers. FAO.36 p.Il s'agit d'un rapport traitant des Arbres hors forêt auMalawi. L'auteur propose une synthèse desconnaissances concernant cette ressource au niveaunational. Les données sont basées sur des observationsde terrain et de synthèse bibliographique. Il tenteégalement de définir ce terme et la terminologie quil'accompagne. Il propose aussi des systèmes declassification des arbres hors forêt.

254 Njuguna, P. M., C. Holding, et al., 2000. On-farmwoody biomass survey (1993 and 1998): a case studyfrom Nakuru and Nyandarua districts in Kenya. In:Off-forest tree resources of Africa. Proceedings of aworkshop. Arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B.Temu, G. Lund, R. E. Malimbwi et al. (éds.). Nairobi,Academy of Science (AAS) et ICRAF: 54-77.Ce document présente les activités d'inventaire debiomasse ligneuse entreprises en 1993, 1996 et 1998dans deux districts kenyans. L'inventaire de 1993 autilisé des protographies aériennes et des inventairesde terrain avec une énumération totale des arbres, etce afin de servir de base de la couverture arborée dans62 fermes de ces 2 districts. en 1995, le Plan Forestierdu Kenya estimait que 65 pour cent du bois totalproduits dans les districts à haut et moyen potentiel

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provenait des exploitations agricoles, et avaitcomme projet de l'augmenter à 80 pour cent avant2020. C'est sur cette base que l'inventaire de 1996a eu lieu dans les mêmes fermes, aboutissant à desrésultats encourageant quant à l'augmentation dupotentiel arboré dans ces zones.

255 Nowak, D.J. et E.G. McPherson, 1993.Comment quantifier l'incidence des arbres : leprojet de Chicago concernant les effets des espacesboisés urbains sur le climat. In: Unasylva, 173: 39-44.Le présent article fait état des méthodologies despremiers résultats d'un projet de recherche sur laforesterie urbaine mis en œuvre à Chicago(Illinois). Il examine les fonctionsinterdépendantes de l'écosystème forestier urbainactuellement à l'étude - modification du climat,économies d'énergie, qualité de l'air et retenue dudioxyde de carbone- et analyse des coûts-avantages de la végétation urbaine.

256 Oladokun, M.A.O. et N.E. Egbe, 1990. Yields ofcocoa/kola intercrops in Nigeria - [Rendement decultures intercalaires cacaoyer/colatier au Nigeria].In: Agroforestry Systems, 10: 153-160.Le rendement de 2 parcelles de culture intercalairecacaoyer/colatier au « Cocoa research Institute » aété comparé avec celui de 2 parcelles enmonoculture, l'une de cacaoyer et l'autre decolatier. Il s'avère qu'une parcelle en monoculturede 1.75 ha donne le même rendement (en kg/ha)qu'un ha de culture en mélange. Les cacaoyers ontune fructification plus précoce que les colatiers etcontinuent à produire tous les ans. La culture enmélange de cacaoyers et de colatiers est pratique etéconomique.

257 Olsson, K., 1985. Remote sensing for fuelwoodresources and land degradation studies inKordofan, the Sudan. Lund, Royal University ofLund. 182 p.Durant 1981/1982, le projet « Monitoring woodresources and land degradation in Kordofan, theSudan » a commencé au département deGéographie Physique, Université de Lund. Un desobjectifs du projet était de développer uneméthodologie, principalement basée sur latélédétection, pour une évaluation quantitative dela biomasse ligneuse dans les environnementsarides et semi-arides. Un autre objectif étaitd'étudier le modèle de consommation de bois defeu dans la zone d'étude afin de le relier auprocessus de désertification. Afin de comprendrele paysage contemporain, il est important d'êtrefamiliarisé avec son histoire, ce qui a était inclusdans l'étude.Les résultats indiquent que la couverture de lacanopée et la biomasse ligneuse peuvent être reliésaux données Landsat MSS dans un environnement

physique donné. Aucun problème graved'approvisionnement en bois de feu n'est indiqué,même si la situation de certaines zones semble sedétériorer. Des poches de déficit sont suggérées,surtout dans l'entourage des villages. Le traitement leplus sérieux appliqué à la végétation boisée sembleêtre la diminution du cycle culture/jachère qui peutcréer des problèmes en augmentant l'érosion éolienneet de la diminution de la fertilité du sol.

258 Onana, J., 1995. Les ligneux fourragers du Nord-Cameroun. I. Inventaire et phénologie. In: Revued'Elevage et de Médecine vétérinaire des Paystropicaux, 48: 213-219.Une soixantaine d'espèces ligneuses ont étéinventoriées dans les savanes du Nord-Camerouncomme entrant dans l'alimentation des ruminantsdomestiques. La phénologie de certaines d'entre ellesa été suivie tant sur parcours naturels qu'en plantationpendant 4 ans. De cette étude, il ressort que les arbreset arbustes les plus exploités sont par ordre depréférence : Ficus sycomorus, Daniellia oliveri,Afzelia africana pour ce qui est du feuillage, Acaciaalbida, Dichrostachys cinerea, Prosopis africana pource qui est des fruits. Les fleurs de Daniellia oliveri,Pterocarpus erinaceus, Bombax costatum sontégalement très appréciées. Ficus sycomorus,Pericopsis laxiflora, Daniellia oliveri et Detariummicrocarpum présentent en outre une phénologie enmilieu naturel compatible avec une exploitationoptimale du feuillage pendant la période de soudurealimentaire.

259 Pandey, D. N., 2000. Ethnoforestry and Trees outsideforests in India. In: INEF Occasional Papers. IndianInstitute of Forest Management, Bhopal, India.Cette étude tente d'évaluer les arbres hors forêtofficiellement désignés en Inde. L'étude révèle untotal de 18 397.12 millions d'arbres couvrant unéquivalent de 22.98 million d'hectares, soit 7 pour centde la surface totale de l'Inde. Le montant total exigépour la plantation de 22.98 millions ha, au taux actueldu coût du reboisement, serait de 427 542.9 millionsRs. ou 9 607.70 millions $EU. Il s'agit alors de lavaleur minimale actuelle des arbres hors forêt.

260 Pauleit, S. et F. Duhme, 2000. GIS assessment onMunich's urban forest structure for urban planning. In:Journal of arboriculture, 26.Un système d'information géographique (GIS) a étédéveloppé et appliqué pour évaluer le modèle spatialet les fonctions environnementales de la forêt urbainede la ville de Munich. Des types de terres urbaines ontété définis comme unités spatiales, caractérisés pardes attributs physiques et d'utilisation des terres telsque la couverture de pourcentage deconstruction/végétation. La forêt urbaine est décrite enfonction de la couverture des arbres et des arbustes etde leur âge maximal. L'enquête est couplée avec desbases de données statistiques et des données

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environnementales telles que les enquêtes sur leshabitats et la photographie infrarouge thermale.Les arbres et les arbustes couvrent environ 5 400ha (13 300 A.C.) de terre, ou 18 pour cent de lasuperficie de Munich. Le modèle spatial de la forêturbaine a été étroitement lié avec la division enzones d'utilisation de terre et avec la densité deconstruction. Le rapport entre la couverture, lataille et l'âge de la végétation boisée et l'incidencedes oiseaux indicateurs des régions boisées a étéemployé pour évaluer le rôle de la forêt urbainedans la conservation de la nature. En outre, il estmontré que le la forêt urbaine peut efficacementréduire les températures pendant les jours chaudsd'été. Il est proposé des programmes desylviculture urbaine spécifiques. Ceux-ciaugmenteraient la couverture forestière à 22 pourcent de la superficie de la ville. Une évaluation desdépenses complètes pour l'établissement de zonesforestières complémentaires est donnée.

261 Peltier, R., E.M. Lawali et al., 1994.Aménagement villageois des brousses tachetées auNiger. 1ère partie le milieu : potentiel etcontraintes. In: Bois et Forêts des Tropiques, 242:59-76.La ville de Niamey dépend à 95 pour cent du boispour son approvisionnement en énergiedomestique. A ce jour, ceci représente environ150 000 tonnes de bois par an, alors que laproduction des forêts de la région est estimée à300 000 t/an. On voit que celle-ci pourrait suffire àassurer les besoins annuels urbains et ruraux, si onarrivait à répartir la pression de coupe,actuellement concentrée autour de la capitale et sila gestion forestière assurait le renouvellement dela ressource. Le « volet offre » du projet Energie IIsouhaite contribuer à l'aménagement de 250 000ha de brousses en 10 ans (avec l'appui d'autresprojets). C'est ainsi que de 1991 à 1993, l’équiped'aménagement de l'arrondissement de Say achoisi neuf villages désireux d'aménager unsecteur de plateau d'environ 10 000 ha, situéautour du village de Tientiergou. Les auteursdécrivent le fonctionnement socio-économique dela région (y compris pratiques agricoles etpastorales), l'écologie des brousses tigrées ettachetées et les échecs et réussites des premièresexpériences d'aménagement forestier réaliséesdans le pays. Grâce à un inventaire forestier etpastoral, ils tentent de cerner les potentialités de lazone et la réaction de l'environnement à la coupedu bois combinée au pâturage.

262 Penot, E. et G. Wibawa, 1997. Complex rubberagroforestry systems in Indonesia : an alternativeto low productivity of jungle rubber conservingagroforestry practices and benefits - [Systèmesagroforestiers complexes à base d'hévéa enIndonésie : une alternative à la faible productivité

de la jungle à hévéa qui conserve les pratiques et lesavantages de l'agroforesterie]. In: Symposium onFarming System Aspects of the Cultivation of NaturalRubber; 1996/11/06; Beruwela (LKA).Brickendonbury, IRRDB: 56-80.Le système agroforestier appelé jungle à hévéa, qui estune alternative indigène à la culture itinérante, a pourcontrainte majeure sa faible productivité. Lessystèmes agroforestiers à base d'hévéa (RAS)expérimentés dans le cadre du projet sont basés surl'utilisation de matériel génétique amélioré (clones).Ils sont caractérisés par des niveaux faible à moyend'intrants et de travail. Une analyse coût-bénéficepréliminaire des technologies RAS a été faite encomparaison avec la jungle à hévéa et avec le systèmede monoculture préconisé par le TCSDP (projetBanque Mondiale), en prenant en compte laproductivité du travail. Cette analyse donne une idéede l'amélioration du résultat économique résultant del'utilisation de clones. Les systèmes RAS, quiprésentent une bonne productivité du travail pour uninvestissement initial limité, conviennentparticulièrement aux planteurs qui ont peu de fondsdisponibles.

263 Pointereau, P., 1996. Le bois-énergie dans lesexploitations agricoles en région Midi-Pyrénées. In:La forêt paysanne dans l'espace rural : biodiversité,paysages, produits. G. Balent. Paris, INRA. Etudes etRecherches sur les Systèmes Agraires et leDéveloppement. no. 29: 229-243.La connaissance précise des flux de bois-énergie enFrance est rendue difficile car les ventes déclarées nereprésentent qu'une faible part du volume consommé.Cette difficulté peut être levée en utilisant et enrecoupant plusieurs enquêtes. Ce document présenteles résultats de ces enquêtes menées dans la régionMidi-Pyrénées.

264 Price, C., 1995. Economic evaluation of financial andnon-financial costs and benefits in agroforestrydevelopment and the value of sustainability. In:Agroforestry Systems, 30: 75-86.L'évaluation financière de l'agroforesterie n'est pasdifférente de celles appliquées à la foresterie pure. Destechniques existantes pour l'estimation d'effets non-liés au marché peuvent aussi être appliquées. Leseffets sur les flux de carbone et ceux hydrologiquespourraient être moins favorables que ceux des forêts.Dans le domaine confus d'évaluation de la diversitébiologique aussi, seules des revendications limitées etspécifiques peuvent être faites pour l'agroforesterie.Les techniques d'évaluation d'agrément développéespour les arbres et les régions boisées rencontrent desproblèmes complémentaires d'interprétation dans uncontexte agroforestier. L'agroforesterie peut offrir unevaleur quantifiable du caractère durable à court termeet devrait connaître des définitions récenteséconomiques de développement durable à long terme.

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265 Raintree, J.B., 1987. D et D user's manual : anintroduction to agroforestry diagnosis and design -[Manuel d'utilisateur de la méthode D et D :introduction au diagnostic et au modèled'agroforesterie]. Nairobi, ICRAF. 110 p.Cet ouvrage est une nouvelle synthèse desprocédures qui apparaissent des applicationspratiques de la méthode D&D (Diagnosis andDesign). Les concepts élémentaires ainsi que leslignes de base directrices du D&D sont présentésdans la première section du document, suivi pardes suggestions plus détaillées sur les procédures àsuivre pour des programmes de recherchenationaux. La section suivante traite d'études decas et enfin de la mise en place de cette méthodepour des programmes nationaux de rechercheagroforestière.

266 Rao, M.R., M.M. Sharma et al., 1991. Atree/crop interface design and its use for evaluatingthe potential of hedgerow intercropping -[Interface arbre/culture et son utilisation pourévaluer le potentiel des haies vives dans la cultureintercalaire]. In: Agroforestry Systems, 13: 143-158.Ce document rend compte d'une interfacearbre/culture (TCI, tree/crop interface), expérienceentreprise au Centre d'ICRISAT, Patancheru, Indeet conçu pour examiner les effets de l'orientationdes rangées de Leucaena leucocephala. Chaqueparcelle de TCI a consisté en des haies de L.leucocephala régulièrement élaguées au milieu, etde 12 rangées de culture de chaque côté. Huitparcelles ont été arrangées à 45 ø autour d'un seulplot de L. leucocephala avec des rangées orientéesdans 4 directions, viz. N.-S., E.-W., NE-SW etNW-SE. Le sorghum ou le tournesol ont étécultivés comme culture annuelle. L. leucocephalaa été d'abord élagué 5 mois après la plantation (à lahauteur de 0.75 m) et les émondages suivants ontété faits quand la repousse était de 1.5-1.8 m dehauteur - d'habitude 4 fois par an. Aprèsl'émondage, le bois et le feuillage ont été séparés ,séché et pesé. Les résultats de rendement derécolte pour 4 ans (1984-87) n'ont pas montréd'effet dû à l'orientation de la rangée et de la mêmefaçon, aucun effet n'est apparu sur les rangées deculture en raison de leur emplacement sur le côté,au vent ou sous le vent, de la haie. L'effet de TCIétait positif sur la première rangée de culture enpremière année parce que L. leucocephala a grandilentement, mais pour les années suivantes, lerendement des 4 à 6 premières rangées de culture(1.8 à 2.7 m de la haie) a été réduit. L'effet négatifde L. leucocephala a été noté plus sur le tournesol(cultivé en 1985) dans une année relativementsèche que sur le sorghum, qui a été cultivé durantles autres années. Les résultats des parcelles TCIont été employés pour évaluer le rendement decinq systèmes intercalaires de haies avec des

largeurs d'allées variables (2.7, 3.6, 4.5, 6.4 et 9.9 m).La comparaison avec les parcelles de L. leucocephalauniquement et de cultures a indiqué que les systèmesintercalaires de haies étaient plus productifs, enparticulier aux largeurs d'allées étroites.

267 Rapey, H., 1997. Evaluation économique à l'échelled'un ménage des systèmes agroforestiers de régionstempérées: problématiques et méthodes. In:Agroforestry for sustainable land-use - FundamentalResearch and modelling temperate and mediterraneanapplication. International workshop- Montpellier(France), 23-29 June 1997 - [L'agroforesterie pour undéveloppement durable. Recherche fondamentale etmodélisation, applications tempérées etméditerranéennes]. Montpellier, CIRAD: 231-236.Pour une évaluation économique des associationsarbres/pelouse/animal, il est nécessaire d'utiliser uneméthode économique qui prenne en compte larationnel non mercantile des propriétaires et lescontraintes spécifiques techniques et temporelles dessystèmes d'exploitation agricole. Un modèle a étéconstruit basé sur les concepts économiquesd'« utilité » et sur les résultats d'expérimentationtechnique. Le résultat de plantations d'arbres estestimé à l'échelle de l'exploitation agricole en terme deconsommation, legs et d'utilisation de biens noncommercialisés tout au long d'un cycle de vie. Il a toutd'abord été fait une enquête et une estimation desmodifications impliquées par l'introduction del'agroforesterie dans la parcelle, la production del'exploitation agricole et le budget du ménage. L'outildéveloppé au cours de ce travail peut stimulerl'adoption de l'agroforesterie en zones tempérées etsous certaines conditions.

268 Satin, M.S., 1998 A socioeconomic evaluation of livefencing and windbreak agroforestry tecdhnologies inKaolack, Senegal. Department of agriculturale andnatural resource Economics, West VirginiaUniversity. 452 p.Ce travail de thèse inclut une analyse coût-bénéfice etun modèle pour évaluer l'influence de facteurssélectionnés socioéconomiques sur l'adoption deshaies vives et des brise-vent au Sénégal.

269 Seiter, S., R.D. William et al., 1997. Alley croppingin temperate climate: evaluation of potential plantingarrangements and tree species. In: Agroforestry forsustainable land-use - Fundamental Research andmodelling temperate and mediterranean application.International workshop - Montpellier (France), 23-29June 1997 [L'agroforesterie pour un développementdurable. Recherche fondamentale et modélisation,applications tempérées et méditerranéennes].Montpellier, CIRAD: 91-96.Sur une période de quatre années, différentesplantations en cultures associées ont été évaluées avecles espèces suivantes : maïs doux (Zea mais), Alnus

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Arbres hors forêt : bibliographie annotée

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rubra et Robina pseudoacacia. Les rendementsmaxima en céréales correspondent aux productionsde masse de compost des arbres les plus basses. Lasurface occupée par le maïs est un paramètresignificatif de la prédiction du rendement céréalier.Bien que les rendements en maïs soient supérieursdans le témoin en monoculture, la réduction desrendements due aux plantations intercalairesd'arbres est proportionnellement inférieure à laréduction de surface en maïs due aux arbres. Alnusrubra et Robinia pseudoacacia sont donc desespèces appropriées pour les cultures associées.Les productions de biomasse de Alnus rubraaugmentent continuellement durant la durée del'étude, alors que la capacité de Robiniapseudoacacia à former de la biomasse diminueaprès chaque recépage. Une approche globale a étéutilisée pour laquelle ont été pris en considérationles extrants (rendements en céréales et biomassedes arbres) et leurs interactions, la performancetotale et sa faisabilité.

270 Selme, M.A.O., 1999 « Arbres hors forêt » dans lecontexte mauritanien Projet GCP/INT/679/EC.Programme de partenariat EC-FAO (1998-2000).Rome, Département des forêts, Service de laconservation, de la recherche et de l'enseignementforestiers. 25 p.+annexes. [inédit]Il s'agit d'un rapport traitant des Arbres hors forêten Mauritanie. Les auteurs tentent de faire le pointde cette ressource au niveau national et fournissentdes données quantitatives (production, surface,etc.) ainsi que qualitatives (biens et services desarbres hors forêt). Les données sont basées sur desobservations de terrain et de synthèsebibliographique.

271 Shah, H., M. Bakhsh et al., 1991. Tree growth onfarmlands of NWFP. In: Pakistan Journal ofForestry, 41: 74-81.Les terres cultivées de la Province située à lafrontière du Nord-ouest, le Pakistan, ont environ80 millions d'arbres dont les deux-tiers se situentdans des surfaces irriguées. Le nombre moyend'arbres par hectare est de 46 pour tous lessurfaces, 72 dans les surfaces irriguées et 27 danscelles non irriguées. Le peuplier (Populus, 24 pourcent), bakain (Melia azedarach, 18 pour cent),shisham (Dalbergia sissoo, 15 pour cent), ailanthus(Ailanthus glandulosa [A. altissima], 13 pour cent)et le mûrier (Morus alba, 10 pour cent) sont lesespèces prédominantes dans les surfaces irriguées.Le Ber (Zizyphus jujuba [Ziziphus mauritiana],23 pour cent) et l'ailanthus (14 pour cent) sont lesarbres les plus communs dans des surfaces nonirrigués. La plupart des arbres est concentrée dansdes classes de diamètre inférieures. Les classes 5-9, 10-14 et 15-19 cm représentent 42 pour cent,24 pour cent et 13 pour cent, respectivement, desarbres au total. Le volume évalué du stock en

croissance est de 14 millions de m3 dont 10.6 millionsde m3 (76 pour cent) dans les surfaces irriguées. Levolume par hectare du stock d'arbre en croissance est8.0, 13.8 et 5.3 m3 respectivement dans toutes lessurfaces, celles irriguées et non irrigués. Les arbres encroissance sur les surfaces irriguées sontprincipalement représentés par le khajoor (Phoenixsylvestris, 27 pour cent) le shisham et le mûrier(19 pour cent) (13 pour cent) et le peuplier (12 pourcent). Sur des surfaces non irriguées, les arbres encroissance sont représentés par l'ailanthus (21 pourcent), le ber (15 pour cent), le mûrier et le figuier(Ficus palmata, 9 pour cent). Les fermiers ont abattuenviron 10.8 millions d'arbres (13.5 pour cent desarbres au total) et ont enlevé 2.9 millions de m3

(21 pour cent du total des arbres en croissance)pendant 1989 pour satisfaire leurs propres exigenceset pour la vente. Les autres espèces pour lesquelles lesdonnées sont présentées sont : le Saule (Salixtetrasperma), le kao (Olea cuspidata), le kikar(Acacia nilotica), l'Eucalyptus camaldulensis, lephulai (Acacia modesta), Celtis australis, Robiniapseudoacacia, le chinjal (Debregeasia hypoleuca),Tamarix articulata [T. aphylla], l'alignus (Elaeagnusangustifolia), le chir [Pinus roxburghii], le chinar[Platanus orientalis] et le noyer [Juglans regia].

272 Sharma, S. K., 2000 Valuation and evaluation ofTrees-outside -forests (TOF) of Sri Lanka. Regionalspecial study for Asia and Pacific. Dehradun, Forestsurvey of India. Rome, Service de la conservation, dela recherche et de l'enseignement forestiers, FAO.46 p. + annexes. [inédit]Il s'agit d'un rapport traitant des arbres hors forêt auSri Lanka. L'auteur tente de faire le point de cetteressource au niveau national et fournissent desdonnées quantitatives (production, surface, etc.) ainsique qualitatives (biens et services des arbres horsforêt). Les données sont basées sur des observationsde terrain et de synthèse bibliographique.

273 Singh, N., 1997. Analysis of wood fuel supply fromnon-forest areas. In: Bio-energy for ruralenergisation. Proceedings of the national bio-energyconvention-95 on bio-energy for rural energisation,organised by Bio-Energy Society of India, 14-15 déc.1995, New Delhy, India. N. Singh, R. C. Maheshwariet P. Chaturvedi, éds. Concept Publishing Company:43-48.L'auteur présente différents résultats, en les analysant,concernant la demande, la consommation etl'approvisionnement en bois de feu provenant desespaces non forestiers d'Inde.

274 Sola, P., 2000. Participatory assessment of communaltree resources: Experience from Zimbabwe. In: Off-forest tree resources of Africa. Proceedings of aworkshop. Arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B.Temu, G. Lund, R. E. Malimbwi et al. (éds.). Nairobi,Academy of Science (AAS) et ICRAF: 195-206.

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Arbres hors forêt : bibliographie annotée

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Faisant partie du projet « Managing ourIndigenous Tree Inheritance », le « SouthernAlliance for Indigenous Resources » (SAFIRE) adéveloppé diverses méthodologies pour uneévaluation participative des ressources, dont le butest d'impliquer les communauté rurales dansl'évaluation de la quantité et de la valeur de leursressources naturelles arborées. En utilisant unecombinaison des techniques d'évaluation ruraleparticipative et de méthodes d'évaluationforestière, l'information récoltée par SAFIRE et lescommunautés, a porté sur le volume de boisrécoltable, la production potentielle de fruits, lastructure de la population, la distributionécologique et la densité des espèces arborées.

275 Somarriba E., 1990. Sustainable timberproduction from uneven-aged shade stands ofCordia alliodora in small coffee farms -[Production intensive de bois à partir depeuplements d'ombrage d'âges différents deCordia alliodora dans des petites exploitationscaféières]. In: Agroforestry Systems, 10: 253-263.Un modèle a été développé afin d'estimer laproduction de bois issue d'une plantationd'ombrage de Cordia alliodora dans des fermesproductrices de café. Le modèle prévoit pour unedensité de plantation de 120 à 190 arbres/ha, unerécolte de bois de 9-24 et 6-15 m3/ha/an,respectivement de volume total et de volume sousécorce. Les récoltes actuelles dans 4 échantillonsde ferme sont en dessous de ces chiffres. Lemodèle est utilisé pour décrire la trajectoiretransitoire des peuplements de Cordia alliodoraavec différentes distributions initiales de DBH.Les principales recommandations portent sur lafaçon dont les paysans devraient gérer leurs arbresafin d'obtenir des productions stables de boisd'oeuvre dans le laps de temps le plus courtpossible.

276 Stahl, G., A. Ringvall et al., 2000. Guidedtransect Sampling for Assessing SparsePopulations. In: Forest Science, 46: 108-115.Le guide pour l'échantillonnage par transect estsuggéré pour les évaluations basées sur destransects de populations éparses etgéographiquement disséminées. Il s'agit d'unmodèle à deux étapes pour lequel de larges bandessont sélectionnées dans la première étape, suivi parune procédure de sous-échantillonage dans ladeuxième étape en fonction des informationsprécédentes. Dans cet article, la méthode estcomparée à une évaluation traditionnelle en bandesous différentes conditions forestières simulées. Lacomparaison montre que la méthode proposée peutaméliorer l'efficacité des inventaires depopulations éparses, basés sur des transects.

277 Stewart, J.L., 1989. Aspects of biomass estimation inmultipurpose trees - [Aspects de l'estimation de labiomasse des arbres à usages multiples]. In:Proceedings of a conference on Breeding Tropicaltrees : population structure and genetic improvementstrategies in clonal and seedling forestry. Pattaya,Thaïlande. 28 November - 3 December 1988. Oxford,Oxford Forestry Institute: 311-324.Dans la récente prolifération de recherche sur lesarbres à usages multiples, l'attention accordée audéveloppement de méthodes, rationnelles etreproductibles, pour leur évaluation a été jusqu'àprésent insuffisante. Même des mesures de variablestelles que la hauteur et le diamètre peuvent s'avérerambiguës et confuses. Afin de résoudre ce problème,des méthode d'évaluation standards sur des essaisconcernant des espèces de bois durs de la zone sèched'Amérique centrale sont développées à l'Institutforestier d'Oxford (OFI). Les aspects de laméthodologie sont discutés, avec une référence à unde ces essais, et incluant les méthodes pour la mesurede hauteur et de diamètre et l'utilisation de cesvariables pour prédire la production de matière sècheligneuse.

278 Stewart, J.L. et R. Salazar, 1992. A review ofmeasurement options for multipurpose trees. In:Agroforestry Systems, 19: 173-183.Il ya un besoin urgent de standardiser les méthodesutilisées pour évaluer la croissance des arbres à usagesmultiples. La plupart des méthodes standards décritesjusqu'à présent, ont été développées spécifiquementpour leur utilisation dans des réseaux d'essais dansdifférents endroits. Ce papier fait une revue critique deces méthodes de mesure de hauteurs et de diamètres etd'estimation de biomasse afin de donner auxchercheurs une série d'options méthodologiques etaussi de mettre l'accent sur le besoin de définir desméthodes claires d'évaluation.

279 Sturmheit, P., Y. Kaonga et al., 1988. Evaluation ofa soil conservation and agroforestry needs-Assessment study conducted in Mazabuka district ofZambia - [Evaluation des besoins en agroforesterie eten conservation des sols. Etude qualitative conduitedans le district de Mazabuka en Zambie]. In:Agroforestry, The Efficiency of Trees in AfricanAgrarian Production and Rural Landscapes;1991/06/11-16; Kigali (Rwanda). Wageningen, CTA:351-382.Ce document décrit la méthode et les résultats issusd'une étude sur la conservation des sols et l'évaluationdes besoins agroforestiers dans différentes zonessélectionnées dans le district de Mazabuka (Zambie)entre 1986 et 1987. Le but était de collecter desinformations relatives aux problèmes de conservationet d'agroforesterie, les contraintes et les besoins, et surles connaissances indigènes et traditionnelles. Cetteétude fournit également des recommandations pour

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une conservation appropriée des sols et sur lesstratégies futures d'extension agroforestière.

280 Sylla, M.L., 1998. Méthodologie d'évaluationrapide de la production des formationssavanicoles. OuagadougouLa rédaction de cet article répond au soucipermanent de mettre à la disposition du serviceforestier du Mali en général, de la cellule decombustible ligneux en particulier, un outilpratique d'évaluation du bois énergie dans leszones de coupe. A partir des résultats dereconnaissance du domaine avec les populations,un transect est ouvert. Des unités de taille de 4arbres, équidistantes de 100 pas, sont implantées lelong du transect. L'inventaire concerne, en plus des4 arbres, tout autre brin susceptible de faire l'objetde bois énergie (découpe minimale : 10 cm decirconférence prise à hauteur de poitrine).

281 Thomas, T.H. et G.A. Bright, 1990. Aspreadsheet approch to the economic modelling ofagroforestry systems. In: Agroforestry forsustainable production. Economics implications.R.T. Prinsley. Londres, Commonwealth Sciencecouncil: 353-383.Ce document est divisé en deux parties. Lapremière section concerne les aspectsméthodologiques d'une évaluation économiqued'un système d'utilisation multiple des terres danslequel une utilisation forestière et agricole sontentreprises sur le même espace. La deuxièmepartie présente les résultats de l'application de cetteméthode sur un système agroforestier mixantpeuplier/ceéales/mouton.

282 Tourret, V., 2000 Coûts de gestion de quelquesmodèles de haies IDF Lyon,Les itinéraires techniques de plantation etd'entretien de quelques modèles de haies bientypés ont été décrits et chiffrés en 1999 par l'IDFdans le cadre d'études sur les boisements linéairesen Midi-Pyrénées, avec le concours de la DRAF-SERFOB.

283 Unruh, J. D. et P.A. Lefebvre, 1995. A spatialdatabase approach for estimating areas suitable foragroforestry in SubSaharan Africa: aggregationand use of agroforestry case studies. In:Agroforestry Systems, 32: 81-96.La prise de conscience croissante de l'importanceet du potentiel de l'agroforesterie a abouti à uneprolifération de sites d'études de cas spécifiques.Ceux-ci existent actuellement en quantité et enqualité nécessaires pour une utilisation globaledans la recherche à une échelle plus grande. Uneapproche est décrite pour l'agrégation etl'utilisation d'études de cas agroforestiers pour larecherche agroforestière à des échelles plusgrandes que le site local. Le travail présenté dans

ce document décrit comment la base de donnéesagroforestières de l'ICRAF peut être employée encombinaison avec des images satellites etl'information auxiliaire, via des opérations matricielleset un système d'information géographique, afin deproduire un outil de recherche sur l'agroforesterie basésur le GIS, pour l'Afrique subsaharienne. Cet outil estemployé à grande échelle et en préliminaire, afind'évaluer les zones sur lesquelles des systèmesagroforestiers appropriés en Afrique pourraient êtredéveloppés.

284 Vabi, M.B. et D. Mala'a, 1998. Communityknowledge and traditonal uses of trees in some villagecommunities of Cameroon and the central AfricaRepublic. In: Symposium Régional Recherche etDéveloppement dans les Zones Tropicales Humidesd'Afrique Centrale et de l'Ouest; 1995/12/04-07;Yaoundé (Cameroun). B. Duguma et B. Mallet.,Montpellier, CIRAD: 427-435.Depuis le début des années 1980, les scientifiquesorientés vers le développement ont concentré leurattention vers l'amélioration des approchesméthodologiques de production d'information sur lescommunautés villageoise dans lesquelles leursinstitutions seront installées ou leurs activitéseffectuées. Ces améliorations méthodologiquescontinuent toujours par les méthodologies de larecherche participative des exploitants/fermiersFARMER PARTICIPATORY RESEARCH (FPR) etde l'évaluation participative rurale PARTICIPATORYRURAL APPRAISAL (PRA), à être de plus en plusemployées pour produire de l'information sur lescommunautés villageoises. Particulièrement, les outilset les techniques du PRA incluent la configuration etle diagramme participatif, l'interview, le classement,le transect et des analyses institutionnelles. L'un desaspects du PRA est de mettre l'accent sur l'expressionvisuelle qui permet aux gens du village de participerdirectement à la création et à l'analyse de l'informationrassemblée. Le centre d'intérêt de ce papier estl'utilisation de certains outils et techniques du PRAdans la production d'information sur la connaissancede la communauté et sur les utilisations des espècesd'arbres. Il synthétise les résultats d'enquêtes du PRAconduites par l'Agence allemande pour la CoopérationTechnique (GTZ) et l'Agence des Etats-Unis pour leDéveloppement International (USAID) dans cinqvillages au Cameroun et trois communautésvillageoises en République Centrafricaine. Le chiffrede 444 utilisations connues d'espèces d'arbres dans leshuit communautés villageoises impliquées dansl'étude, justifie le développement d'activités et dedéveloppement de recherche agroforestière poursouligner les services et les fonctions productives desarbres aussi bien que mettre l'accent sur le genre. Lepapier soutient que l'utilisation d'outils et destechniques PRA produit des données nécessaires lesplus appropriées et utiles pour l'information initiale,

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pour des interventions de recherche et dedéveloppement agroforestier.

285 Varjo, J.,H. Mäkelä et al., 2000. Monitoring landuse changes by remote sensing in Eastern Africawith emphasis on forest and off-forest treeresources. In: Off-forest tree resources of Africa.Proceedings of a workshop. Arusha, Tanzania, 12-16 July 1999. A. B. Temu, G. Lund, R. E.Malimbwi et al. (éds.) Nairobi, Academy ofScience (AAS) et ICRAF: 78-88.Ce document examine (i) les résultats actuelsayant rapport au développement de méthode dedétection des changements, (ii) la détection deschangements des classes d'utilisation des terres etdu couvert forestier avec les présentes méthodes,et (iii) la pertinence de ces méthodologies pourl'Afrique de l'Est.

286 Vergara, N. T., 1997. Wood material from non-forest areas; Asia-Pacific Forestry Towards 2010Asia-Pacific Forestry Sector Outlook StudyWorking Paper Series , no. 19. Rome, FAO. 64 p.Une haute densité de population et une rapideexpansion humaine couplée à une croissanceéconomique accélérée a engendré de fortespressions sur les ressources forestières de la régionAsie-Pacifique. Les forêts restantes semblentincapables de satisfaire les besoins en bois énergieet en matières premières industrielles. La plupartdes pays auront à compter progressivement sur lesarbres hors des forêts pour combler le manqued'approvisionnement. Ce document synthétise etanalyse les données concernant les matériauxligneux issus de ces arbres de zones non forestièresde cette région.

287 Von Carlowitz, P. G., 1987 Multipurpose treeyield data. Their relevance to agroforestryresearch and development and the current state ofknowledge. ICRAF, Nairobi. 23 p.Cet article montre la faible connaissance sur lesplantes pérennes comparé aux plantes de culturesagricoles, représentant un sérieux obstacle dansl'analyse des systèmes agroforestiers et leur futurdéveloppement. Ce manque de connaissanceconcerne particulièrement les donnéesquantitatives de production sur les arbres etarbustes utilisés dans les systèmes agroforestiers.Cet article présente également des suggestionspréliminaires quant à la façon de standardiser lesparamètres d'évaluation de rendement afind'améliorer leur comparabilité et aussi quant à lafaçon d'augmenter l'accessibilité de ce type dedonnées par l'établissement de bases de donnéessupplémentaires.

288 Sanchez, M.D., Rosales-Mendez-M, 1999.Agroforestry systems for intensifying sustainablelivestock production in tropical Latin America. In:

Agroforestry for animal production in Latin America.Proceedings of an electronic conference, April-September, 1998. FAO-Animal-Production-and-Health-Paper. 1999, No. 143, 1-13; 25 ref. Rome,FAO:1-13.La production de bétail en Amérique Latine tropicales'est développé en s'adaptant de facon incomplète auxsystèmes utilisés dans les pays tempérés. Laproduction exhaustive de bétail en prairie aendommagé l'écologie, diminué la biodiversité etmanqua de contribuer au développement et l'emploirural. Les systèmes agroforestiers sont une alternativequi permet d'intensifier la production de bétail tout enencourageant la biodiversité de la faune et de la floreet la conservation de l'environnement. L'agroforesterienécessite la présence d'arbres et d'arbustes. Elleinclue: systèmes pastoraux avec pâtures sous ou àcôté des arbres en forêts naturelles ou plantées;plantations industrielles et de vergers; pâtures avecfourrage et arbres à usages multiples (haies, talus...);l'intégration des animaux (en confinement) en systèmed'exploitation agricole mixte, et production defourrage intensive. Les systèmes sylvopastoraux ontles avantages suivants sur les monocultures enprairies: quantité et qualité accrue de fourrageconstitué de divers types de plantes; meilleurs micro-environnements pour les animaux; plus grandebiodiversité de faune et flore; réservoirs de carbone; etde nombreux autres avantages au niveau del'exploitation agricole (provision de bois de feu, brise-vent, anti-érosion, amélioration du paysage). Lescontraintes au développement et à l'extension desystèmes sylvopastoraux comptent: l’identification deplantes appropriées pour chaque couche et site; destechnologies pour l'introduction des plantes;méthodologies pour la conversion des exploitationsagricoles en systèmes pastoraux; aide financière;disponibilité de main d’œuvre; régime foncier. Lesfacteurs clef pour le succès de systèmes agroforestierssont la requalification des travailleurs techniques etl'organisation d'unités de démonstration.

289 Penot-E, 1998. Jungle rubber improvement inIndonesia. In: Plantations,-Recherche,-Developpement, 5: 99-106.Le programme de recherche SRAP, lancé par CIRAD-cp et ICRAF, développe des systèmes agroforestiersde caoutchouc en Indonésie qui conservent labiodiversité et maintiennent l'environnementécologique. Le but est de créer un revenu suffisantpour les petites exploitations à partir de la productionde caoutchouc et des produits de l'agroforesterie(fruits, bois, rotin et autres produits non-ligneux), touten réhabilitant l'environnement sévèrement dégradé.Le programme consiste à tester le systèmeagroforestier du caoutchouc dans l'environnement depetites exploitations qui utilisent des clones d'hévéas àhaut rendement, avec d'autres produits arboricoles(bois, fruits, rotin, etc.) et des cultures annuelles(lorsque l'hévéa est immature). Les techniques

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d'innovation modernes (clones, applicationd'engrais, désherbage, etc.) sont associées auxinnovations indigènes.

290 Sène, E.H., 2000. Forêts et sécurité alimentaire enAfrique : la place de la foresterie dans leProgramme spécial pour la sécurité alimentaire dela FAO. In: Unasylva, 51: 13-18.L’article décrit les rôles des forêts et des arbresdans le Programme spécial pour la sécuritéalimentaire de la FAO pour aider les fermiers à basrevenus dans les pays à déficit alimentaire àaugmenter leur production de nourriture et intégrerle marché. Les thèmes abordés sont: lacontribution des forêts dans l'amélioration de lasécurité alimentaire (espèces comestibles); lesmétiers et revenus associés à l'aménagementdurable de la forêt; l'amélioration de la productionagricole en tirant profit des rôles des arbres(systèmes agroforestiers modernes); et enfin ladiversification des systèmes d'exploitation parplantation d'arbres et agroforesterie. Le documentdiscute de même de la contribution des ressourcesforestières, des arbres et de la faune sauvage dansl'approvisionnement des familles en énergie.

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2.3 DYNAMIQUE DES RESSOURCES

300 Arnold, J. E. M. et P. A. Dewees, 1995. Farms, treesand Farmers, response to agricultural Intensification.London, Earthscan. 292 p.« Farms, trees and Farmers, response to agriculturalIntensification » est une collection d'articles centrésautour de la question de pourquoi les fermiers font oune font pas de plantations d'arbres. Quatre études decas traitent avec des tendances dans la croissanced'arbres dans les exploitations agricoles. Ceux-cidécrivent les efforts accrus des fermiers pour laplantation et la gestion des arbres dans les collines duNépal; terrains communaux surexploités et sousl'influence du changement social et économiquerapide de Rajasthan (Inde). Les facteurs influençant lechoix des agriculteurs sont également analysés.

301 Bazin, P. et T. Schmutz, 1994. La mise en place denos bocages en Europe et leurs déclins. In: RevueForestière Française, no. spécial 1994: 115-118.Où que l'on soit dans un paysage rural d'Europe, onreconnaît dans quel type de région on se situe grâce àune identification qui repose en grande partie sur laforme et la disposition des rideaux d'arbres dans lepaysage. La croyance populaire veut que ces paysagessont perçus comme millénaires, bien que la plupartdes haies de ces paysages ait moins de 150 ans. Leshistoriens et les géographes des « bocages » européensretiennent plusieurs grandes périodes de constitutionde ces réseaux. On peut penser que les haies onttoujours eu tout un ensemble de rôles, mais il estremarquable qu'à chaque époque, seules quelques-unes de ces fonctions étaient réellement prises encompte.

302 Bernard, C., 1999 Structure, dynamique etfonctionnement des parcs agroforestiers traditionnels.Cas de Dolékaha - Nord Côte d'Ivoire et Holom -Nord Cameroun Sorbonne, Université Panthéon.387 p.Depuis les grandes sécheresses du début des années80, de nombreux projets se sont intéressés aureboisement des zones sahéliennes. Devant l'échec denombreuses plantations étatiques composées souventd'espèces exotiques, les chercheurs et lesdéveloppeurs ont d'avantage porté leur attention surles espèces locales cultivées par les paysans (Peltier,1994). Des tentatives d'enrichissement des parcsarborés furent réalisées dans de nombreux pays.Malheureusement, l'intérêt et le soin portés à cesarbres par les exploitants étaient très différents suivantles individus, les ethnies, les régions, les systèmesagraires sans que l'on puisse se l'expliquer. C'estpourquoi le programme agroforestier du CIRAD-forêtdécida d'orienter ses recherches sur l'évolution et le

devenir des parcs arborés traditionnels en tenant comptedes problématiques sociales, foncières et économiques.C'est dans ce cadre que nous avons pu engager uneétude sur l'analyse des systèmes agroforestiers de deuxterroirs villageois, en ne s'intéressant pas seulement àl'espace parc mais en intégrant celui-ci dans un espaceplus vaste, géré par l'ensemble d'une communautévillageoise. L'objet de notre recherche était de montrercomment différents facteurs expliquaient la dynamiquedes diverses composantes d'un parc arboré afin depouvoir éventuellement l'orienter.

303 Blanc-Pamard, C. et A. Lericollais, 1991. Dynamiquedes systèmes agraires à travers champs : agronomes etgéographes. Paris, ORSTOM. 297 p.Ce document est un recueil de textes centrés sur ladynamique des systèmes agraires, centre d'intérêt desruralistes, agronomes ou géographes. En effet, la réalitéagraire, plus précisément les rapports des sociétésrurales avec leur milieu, se prête à plusieurs lectures.Paysages, terroir, structures agraires (etc.) desgéographes ; facteurs techniques, processus deproduction (etc.) des agronomes. Ces approchescomplémentaires conduisent à des interrogationsréciproques.

304 Clouet, Y. et V. Dollé, 1998. Aridité, oasis et petiteproduction, exigences hydrauliques et fragilité sociale :une approche par analyse spatiale et socio-économique.In: Sécheresse, 9: 83-94.L'avenir des petits producteurs des oasis échelonnées duSahara à l'Asie centrale est d'actualité. Pour éclairer ledébat, une approche historico-spatiale est proposée.L'identification des grandes évolutions des oasis sur lalongue durée montre, malgré la diversité desaménagements hydrauliques, que les situations socialessont assez proches. Une grande partie de la population,notamment les petits producteurs, soumis à de fortescontraintes internes.(partage inégal de la terre,exploitation de leur force de travail, exclusionéconomique et sociale, etc.), doit réussir son intégrationdans les nouveaux espaces économiques etgéographiques qui émergent. L'article présente ladémarche retenue et tire quelques conclusionsopérationnelles. Ces dernières constituent, en quelquesorte, un scénario de mise en valeur des marges aridesoù chaque Etat gère, à sa façon, un morceau del'héritage fabuleux des grands réseaux oasiens affaiblisdès le XVIe siècle par la maîtrise des océans, la montéedu capitalisme, l'exode rural, l'urbanisation et la rentepétrolière.

305 Depommier, D., 1996 Structure, dynamique etfonctionnement des parcs à Faidherbia albida (Del.) A.

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Chev. Caractérisation et incidence des facteursbiophysiques et enthropiques sur l'aménagement et ledevenir des parcs de Dossi et de Watinoma, BurkinaFaso. Volume II : Photographies, annexes et listes descartes, figures, graphiques et tableaux UniversitéPierre et Marie Curie. 662 p.L'étude traite des parcs à Faidherbia albida (Del.) AChev. au Burkina Faso, à travers une analysecomparative des parcs de Dossi, en zone soudanienne,et de Watinoma, en zone subsahélienne. Elle a pourobjectif de diagnostiquer et de caractériser ces parcsdans leur composition floristique, structure,dynamique et fonctionnement en évaluant la part desfacteurs biophysiques et anthropiques qui régissentleur aménagement et leur devenir. Enquêtes etinventaires ont conduit à reconnaître les pointssuivants : stabilité sociale et foncière élevée, gestionfaite par les hommes, souvent âgés, cultures dominéespar les céréales, continues sur microparcellaires etassez bien fumées près de l'habitat. Mais Dossi qui estun parc quasi-monospécifique, de création ancienne,homogène dans sa structure et dans sa distributionspatiale sur plus de 300 ha, est en régression. Larégénération, plus abondante qu'à Watinoma y estirradiée, et la jachère, de plus en plus étendue.L'évolution résulte du développement du coton enbrousse, objet de tout investissement. A l'inverse, leparc de Watimona est discontinu, composite etmultistrate. Si l'émondage, les insectesspermatophages et le bétail affectent le potentielséminal et les sarclages plus que les que les conditionsdu milieu contraignent la régénération, le Parc deWatinoma est cependant en extension depuis unegénération. La majorité des arbres sont jeunes, ayanten moyenne près de 20 ans contre 40 à Dossi.Watinoma, terroir pauvre et surpeuplé, montre unintérêt certain pour le faidherbia tout en privilégiant ladiversification du parc.La croissance de l'espèce y est d'ailleurs plus rapide -de l'ordre d'1 cm sur le rayon - l'émondageprolongeant sa feuillaison jusqu'au milieu de saisondes pluies. L'émondage, très modéré à Dossi, toucheintensément la plupart des arbres à Watinoma quirejettent vigoureusement de tête. La productionfeuillée à l'émondage total, est soutenue d'une saison àl'autre. Elle varie de 5 à 40 kg de MS selon ladimension de l'arbre s'ajoutant à 40 à 100 kg de bois.Mais l'émondage hypothèque la production fruitière,réduite à quelques kg MS/arbre à Watinoma contre 20à 25 à Dossi. Les gousses ont une digestibilité 2 à 3fois supérieure à celle des feuilles mais ces dernièressont un complément fourrager indispensable au bétailen fin de saison sèche.L'arbre améliore la fertilité des sols jusqu'enpériphérie du houppier relevant de 50 pour cent laMO, C et N et, avec beaucoup plus de variabilité, P,K, Ca et Mg. L'effet augmente avec la dimension del'arbre. Il est atténué sur les sols les plus fertiles quicaractérisent Dossi. Sur tous les sites, il est lié austationnement du bétail sous l'arbre. L'arbre relève

également le taux d'humidité de l'horizon superficiel dusol sur le site le plus sec de Watinoma. L'améliorationdu rendement en grains des cultures est maximale dansles conditions de site et de climat les plus drastiques, legain dépassant alors 150 pour cent sous houppier.L'effet augmente avec la dimension de l'arbre, le pic durendement en grains se situant en limite interne duhouppier alors que la production de tiges est maximaleprès du tronc, zone la plus ombragée. A Dossi, le maïsapparaît plus sensible que le sorgho à l'effetaméliorateur de l'arbre qui permet des rendements soushouppier de plus de 40 quintaux/ha. Quant àl'orientation cardinale de l'arbre, aucun effet significatifn'a été mis en évidence.Un bilan est finalement tiré qui montre qu'à l'echelle dela parcelle, une amélioration de 25 pour cent de laproductivité est pour l'exploitant de Watinoma unavantage décisif pour garantir une autosuffisancealimentaire que le parc de Dossi, lui, ne sert plus.

306 Diallo, M., S. De La Rocque et al., 1998 Evolution desformations ligneuses riveraines dans la zone agro-pastorale de Sidéradougou (Burkina Faso) et recherchedes causes anthropiques Bobo Dioulasso, CIRAD-emvt. 41 p.Les récentes études menées dans la zone agro-pastoralede Sidéradougou, au Sud de Bobo Dioulasso (BurkinaFaso) ont montré une relation étroite entre la diminutiondes populations de glossines, insectes aux exigencesécologiques étroites, et l'importance des activitéshumaines menées à proximité de leurs biotopes, lesgaleries forestières. L'objectif du présent travail est dejuger alors de l'évolution des formations ligneusesriveraines dans cette zone, en évaluant en particulierl'impact des processus d'origine anthropique. Lesrésultats obtenus confirment l'importance des activitésagricoles menées à proximité de la galerie (moins de100-150 mètres). Les parcelles cultivées proches ducours d'eau sont à l'origine de processus hydriques quiaccélèrent l'érosion des berges. La coupe du bois dechauffe est également très agressive pour les galeriesforestières, tandis que les autres activités comme lachasse ou la pêche ont un impact moindre. L'élevagen'apparaît pas comme un élément de dégradation, sinonde manière très locale au niveau des pointsd'abreuvement.

307 Gautier, D., 1992. Haies Bamilèke et systèmes deproduction : l'exemple de la chefferie Bafou (OuestCameroun). In: Cahiers de la RechercheDéveloppement, 31: 65-78.Le pays Bamiléké, sur les hauts plateaux de l'OuestCameroun, est célèbre pour son paysage bocager.L'archétype de la haie qui constitue ce bocage estplurispécifique, multifonctions et ceinturéhorizontalement de « bambous » de raphia. Disposée enlimite de concession (marquage de la propriété) ou sousforme d'enclos, cette haie traditionnelle évolueparallèlement aux systèmes de production, les facteursd'évolution étant : introduction d'une agriculture

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monétarisée, régression du petit élevage, pressionfoncière, déficit en main-d’œuvre. A ce titre, les haiespeuvent être considérées comme un bon indicateur dela dynamique du paysage bamiléké et de l'évolutiondes systèmes agraires.

308 Gilmour, D.A. et M.C. Nurse, 1991. Farmerinitiatives in increasing tree cover in central Nepal -[Initiatives des fermiers visant à augmenter le couvertvégétal dans le Népal central]. In: Mountain Researchand Development, 11: 329-337.Les fermiers des collines moyennes du Népaldépendent énormément du produit des arbres poursustenter leurs systèmes agricoles. Ils manipulent lecouvert végétal sur les terres agricoles qui leurappartiennent, en général sur les bordures de terrasseet les parcelles non-cultivées au sein du complexeagricole. Les arbres se trouvent également sur lesterres publiques autour des villages, et leur utilisationest également gérée par les fermiers même si les terressont sous l'autorité juridique du service des eaux etforêts. Cet article examine les changements du couvertvégétal qui se sont produits sur les différents types deterres dans un bassin hydro-graphique de 14000 hasitué près de Kathmandou. Les comparaisons ont étéeffectuées à l'aide de photographies aériennes prisesen 1972 et 1989. La superficie de chaque catégoried'utilisation des terres a éte déterminée pour huit sitesd'étude et le pourcentage du couvert végétal a étécalculé pour chaque catégorie. Les résultats indiquentqu'il n'y a pas eu de transformation des terrespubliques (forêts et pâturages) en terres agricoles entreces deux dates. Le pourcentage du couvert végétal surla catégorie principale d'utilisation des terres agricoles(terrasses sur les collines) et sur les terres publiques abeaucoup augmenté entre les deux dates. Comme cesdeux catégories constituent 86 pour cent des sitesd'étude, il semblerait que l'ensemble du paysage aitfait l'objet d'une afforestation continue qui peut êtreattribuée aux fermiers.

309 Guyon, J.P., 1996. Evolution des formations boiséessur le territoire de deux communes du cantond'Aurignac (haute-Garonne) de 1942 à 1992. In: Laforêt paysanne dans l'espace rural : biodiversité,paysages, produits. G. Balent. Paris, INRA. Etudes etRecherches sur les Systèmes Agraires et leDéveloppement, no. 29: 267.Les systèmes boisés liés aux activités agricoles sontsoumis à des conditions de gestion et à des usages quiaboutissent à des structures, tant internes qu éxternes,plus diversifiées que celles des forêts publiques. Onprésente ici la démarche méthodologique adoptée sur2 communes du canton d'Aurignac. Il est procédé,d'une part à une photo-interprétation des structuresboisées et pré-boisées et de leur évolution dans lapériode 1942-1992, à l'échelle de la parcelle cadatraleet, d'autre part, à des enquêtes pour confirmer lagestion et préciser les usages et les objectifs desexploitants. Les premiers résultats montrent une

stabilité remarquable de la surface boisée durant lescinquante dernières années, interprétée comme unéquilibre entre les boisements naturels et lesdéboisements artificiels liés à l'agriculture. Ces boissont presque exclusivement des taillis exploités tous les20 ans ou plus, fréquemment sous forme de petitessous-parcelles d'un ou quelques hectares. On a puégalement pu noter la nette diminution des longueursdes éléments linéaires (haies et ripisylves) et du nombredes arbres isolés.

310 Hsiung, W., S. Yang, et al., 1995. Historicaldevelopment of agroforestry in China. In: AgroforestrySystems, 30: 277-287.En Chine, agriculture et agroforesterie sont réalisés dansles forêts et développés côte à côte depuis leurscommencement. Les preuves archéologiques du passémontrent que le chinois a peuplé les forêts où il s'estabrité des dangers extérieurs et a vécu des partiescomestibles des plantes et des animaux grâce à desactivités de chasse et de cueillette . Dès le Nouvel Agede la pierre (7000-8000 B.C.), le feu était généralementemployé pour brûler les forêts pour la culture sur brûlis,qui est une forme primitive d'agroforesterie. Avec lacroissance rapide de la population, l'annexation detribus, l'écroulement des société claniques et ledéveloppement du système d'esclavage, le modenomade d'agriculture sur brûlis a évolué vers uneagriculture sédentaire durant la Dynastie Xia (2000-1600 B.C.). Pendant les Dynasties Shang et West Zhou(1600-800 B.C.), l'agriculture sédentaire a encouragé ledéveloppement ou la propriété foncière privée. Lespaysans ont planté des arbres dans ou autour deschamps de récolte et ont cultivé des plantes fruitières,des légumes et ont élevé des animaux domestiques pourl'autosuffisance. Depuis lors, les formes diversesd'agroforesterie ont graduellement développé et installéle cadre fondamentale de l'économie du petit paysannatchinois pour plus de 3000 ans. Il y a eu une croissancerapide de la population en Chine depuis les années1950. En même temps, la surface de terres arables adiminué de façon drastique et l'environnement s'estdégradé rapidement avec le développement industriel.Le travail traditionnel et les pratiques de gestionagroforestière inefficaces ne se sont pas adaptée à lasituation actuelle. En vue du potentiel économique,écologique et des prestations sociales, la conversiond'un système de production biologique simple pour lescultures, les arbres et le bétail en un système incluant laproduction agricole, les arbres et le bétail ensemble etincluant le traitement et le marketing est suggéré. Un telsystème de gestion, connu comme étant l'agroforesteriemoderne, pourrait être très avantageux audéveloppement de l'économie rurale de la Chinemoderne et à la conservation de l'environnement.

311 Huang-WenDing, Kanninen, M. et al., 1997.Agroforestry in China: present state and futurepotential. In: Ambio. 26: 394-398.

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En Chine, les systèmes agroforestiers majeurscouvrent une superficie estimée a 45 millionsd'hectares. L'agrosylviculture est une pratiquedominante. Les systèmes d'aquasylviculture (ex:denrée d'aquasylvoagriculture et systèmesd'aquasylvopastoralisme) sont des alternatives pourl'utilisation des la terre dans les marais. Les systèmessylvopastoraux sont courants dans les régions du nordet de l'ouest. Les systèmes bien gérés ont desavantages par rapport aux monocultures. Le recyclagedes déchets augmenterait l'efficacité de l'usage desressources naturelles. Les systèmes agroforestiers enChine séquestrent 179 Tg de carbone par an, etprésentent des effets positifs pour la biodiversité et laconservation du sol. La contrainte majeure enagroforesterie est le fait que les systèmes soient à unniveau d'aménagement faible, résultant surtout d'unmanque de soutien technique. Il existe cependant unpotentiel important pour le développement del'agroforesterie en Chine. Ce document présente desrecommandations sur les mesures, le soutientechnique, l'extension et le marketing enagroforesterie.

312 Lauga, C., 1992 Quelques réflexions sur les bocagesafricains à partir de l'exemple bamiléké Paris, GRET.88 p.Il s'agit d'un document de travail pour le projet« Embocagement », débuté en 1991 par le GRET(Groupe de Recherche et d'EchangesTechnologiques). Synthèse bibliographique, cedocument apporte des éléments les plus complets surles bocages africains, plus particulièrement en paysBamiléké. En effet, cet exemple est pertinent pourmontrer d'une part la connaissance des dynamiquesd'embocagement en Afrique, mais également desméthodes qui ont déjà été testées pour l'étudier.

313 Lauga, S.C. et N. Sibelet, 1998. Là où il n'y a pas deforêt... Dynamiques bocagères et environnement auFouta-Djalon (Guinée) et au Niumakélé (Comores).In: Dynamiques sociales et environnement : pour undialogue entre chercheurs, opérateurs et bailleurs defonds, communications, 09-11 septembre 1998;Talence (France). Talence, CNRS, ORSTOM. 1: 143-149.Il se pourrait que les sociétés africaines en particuliersoient plus à même d'apporter des solutions à laquestion de la protection de l'environnement que lesintervenants extérieurs travaillant à leurs côtés. Desexemples de systèmes bocagers, pris au Fouta-Djalonen Guinée et au Niumakélé aux Comores, contribuentà montrer que les pratiques des agriculteurs sont,contrairement aux idées reçues, préservatrices del'environnement. Dans ces deux régions de hautesterres tropicales, l'extension des surfaces cultivées, ladiversification des cultures et l'intensification dessystèmes de production reposent sur l'usage declôtures vivantes destinées à protéger les cultures dubétail. En périphérie des forêts classées ou protégées,

l'élaboration de systèmes bocagers par les paysansillustre le fait que l'augmentation de production agricolepeut favoriser préservation et l'enrichissement d'unpatrimoine écologique.

314 Lauga-Sallenave, C., 1996. La clôture, une signatureau pays des Peuls de Guinée. In: Cahiers des SciencesHumaines, 32: 335-359.Sur le plateau central Fouta-Djalon en Guinée, la plaineTimbis est très peuplée et cultivée par les gens Fulaniqui pratiquent une forme sédentaire, semi-intensived'agriculture basée sur le bétail, la chèvre et le mouton.Leur terre est séparée, grâce à des ceintures boisées, desgrands domaines ouverts gérés collectivement pour laculture de céréales. Les systèmes d'agriculture desFulani sont étudiés dans ce document en examinantcomment ce modèle d'utilisation des terres, basé sur laconstruction de haies et d'arbres de délimitation, s'estdéveloppé. Les changements actuels sont égalementétudiés. La croissance démographique continue,aboutissant à des méthodes agricoles de plus en plusintensives et à l'expansion de parcelles délimitées,augmente la pression sur les ressources en terre etégalement les risques de destruction des récoltes par lebétail. Cette pression sur les ressources ainsi que lesmigrations ont renforcé le besoin de délimitation et ledéveloppement des clôtures. Ces facteurs, couplés à unenvironnement économique et politique changeant, ontprobablement un effet important sur les systèmesd'agriculture traditionnels de cette région.

315 Levang, P. et A. Gouyon, 1999. De la retouche à larupture. L'introduction de l'hévéa dans les systèmes deriziculture sur brûlis à Sumatra. In: L'innovation enagriculture : questions de méthodes et terrainsd'observation. J.P. Chauveau, M.C. Cormier-Salem etE.Mollard. Paris, IRD: 287-301.Que les sociétés paysannes soient des sociétéstraditionnelles vivant sous l'empire de la coutume et dela routine ne les empêche pas pour autant de recevoir etd'accepter des innovations qui peu à peu induisent deschangements (Mendras, 1976 : 171). À Sumatra,l'adoption de l'hévéaculture a amené les paysans àmodifier radicalement l'ensemble de leur systèmeagraire, et ce dans un temps remarquablement bref. Enintroduisant l'hévéa dans leurs essarts, les paysans deSumatra remplacent la cueillette de produits dispersésen forêt par celle d'une espèce artificiellementconcentrée dns le couvert végétal et mieux valoriséecommercialement (Gouyon,1993). Les cours élevés ducaoutchouc et le rôle actif des commerçants favorisentl'introduction de l'innovation. L'extraordinaireadaptation de la plante aux condition physiques etsocio-économiques de la région favorise sa diffusion.Le développement de l'appropriation foncièreindividuelle contraint les plus réticents à rejoindre lemouvement. L'accumulation de capital productif permetaux paysans d'envisager l'avenir bien au-delà de laprochaine récolte de riz pluvial. Véritable plante

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miracle, l'hévéa est source de richesse mais aussi dedifférenciation sociale.

316 Leveau, P., C. Heinz et al., 1991. Les origines del'oléiculture en Gaule du Sud. Données historiques,archéologiques et botaniques. In: Revued'Archéométrie, 15: 83-94.Tentative pour mettre en évidence l'apparition duphénomène agricole en se plaçant dans la longuedurée. La mise en relation des donnéespaléobotaniques recueillies en dehors des sitesarchéologiques (diagrammes polliniques issus decarrotages) ou sur ces sites (noyaux et charbons) etdes données historiques (textes) et archéologiquespermet de mettre en évidence une grande diversitélocale à partir de 2000 B.C. qui s'expliquevraisemblablement par une arboriculture. Cettearboriculture connut des phases d'expansion et derétraction entre l'introduction de l'espèce cultivée parles Grecs et la fièvre de l'olivier aux Temps Modernes.

317 Ould, S.C., 1999. Présentation des oasismauritaniennes. In: Agroéconomie des oasis. M.Ferry, S. Bedrani et D. Greiner, éds. Montpellier,CIRAD: 49-51.En Mauritanie, la surface totale des oasis occupée parles palmiers dattiers était estimée, en 1972, à10 000 ha. Aujourd'hui, selon les statistiques récentes,ces oasis n'occupent plus que 4 700 ha. En 20 ans,52 pour cent du patrimoine phoenicicole du pays adisparu. Dans les années 60, il existait plusieurs oasisdans l'Adrar qui ont, aujourd'hui, complètementdisparu, soit ensevelies sous les dunes, soitabandonnées sous l'effet de la désertification, soitattaquées par des maladies non diagnostiquées.

318 Seignobos, C., 1980. Des fortifications végétales dansla zone soudano-sahélienne (Tchad et Nord-Cameroun). In: Les Cahiers de l'ORSTOM, XVII:191-222.La reconversion en clôtures des haies de défensevégétales, largement développées du Soudan auSénégal, a le plus souvent masqué la fonction passé deces aménagements. Pourtant villages et terroirs étaienten maints endroits défendus par des remparts végétauxqui combinaient diverses essences... Certainesconditions naturelles, historiques ou géo-stratégiquesfavorisaient l'établissement de tels systèmes. Uncontexte d'insécurité endémique présidait à leurélaboration. Ainsi dans le nord Cameroun, les montsMandara et leurs approches ont été soumis à lapression non seulement des empires du Bornou et duWandala, mais aussi à celles de groupes ethniques deplaine, tour à tour refoulés et plus ou moins inféodésaux empires précédents. L'installation, enfin, au XIXesiècle, des lamidats peuls dans les plaines ne fit querenforcer les dispositifs de défense déjà en place. Cesaménagements végétaux palliaient à la faiblesse dudéveloppement des no man's lands et comblaientl'absence des brousses naturelles. Ils ont prospéré à

une latitude où la végétation arborée était peu denseainsi que sur le piémont de massifs où les murailles deterre étaient difficiles à élever. Ils se sont toujoursdéveloppés dans des régions relativement bien peupléeset essentiellement dfans le cadre d'ethniesindividualisées et non dans celui d'empires multi-ethniques où seule la capitale s'arrogeait le droit à lafortification. Le nord Cameroun - favorisé certes par unterrain particulièrement propice - présente une richesseconsidérable et une grande complexité des modes dedéfenses végétales qui s'oppose à une sorte d'indigenceau Tchad où les grands empires du nord et lesvégétations ripicoles du sud ont limité cesmanifestations.

319 Simons, A. J., H. Jaenicke et al., 2000. The future oftrees is on farm : tree domestication in Africa. In:Forest and Society : the role of research : XXI IUFROWorld Congress, Kuala Lumpur, Malaisie, 7-12 August2000. B. Krishnapillay, E. Soepadmo, N. L. Arshadetal., éds. Kuala Lumpur, The Malaysian XXI IUFROWorld Congress Organising Commitee. 1: 752-760.Les niveaux actuels de déforestation suggèrent que lademande croissante de produits issus des arbres devraêtre en parallèle avec la plantation d'arbres. Bien que lesplantations forestières traditionnelles satisferont unepartie de cette demande, il y aura certainement uneaugmentation de la plantation d'arbres sur les terresagricoles. Les paysans des zones à densités depopulation croissantes sont déjà motivés pour planterdes arbres sur leurs terres du fait des bénéfices tirés etcette tendance continuera. Cependant, il est nécessaired'améliorer les espèces d'arbres cultivées à travers unprocessus de domestication d'espèces d'arbre de hautevaleur (bois, fruits, produits médicinaux).

320 Tersen, G., 1994. Les arbres d'alignement. In: Arbreactuel, 14: 28-44.Cet article est en fait un dossier consacré aux arbresd'alignement en France : histoire de leur origine, laremise en cause de leur bien-fondé et enfin la nouvellevague de plantations avec les nouvelles techniques et lesnouvelles essences utilisées.

321 White, R., S.B. Adikari, et al., 1995. Land-use changein the Upper Mahaweli catchment. In: Sri LankaForester: 63-68.L'utilisation des terres est comparée dans trois types dezone, couvrant 571 km2 ou 18 pour cent du UpperMahaweli Catchment au Sri Lanka, à partir de 1956,1979-81 et des cartes d'utilisation des terres de 1991.Les résultats indiquent qu'en l'espace de 35 ans, il y a euune augmentation de 59 pour cent dans la couverturearborée. Il y a eu un changement considérable de laplantation de culture vers des jardins domestiques, avecune diminution du thé et la disparition presque complètedu caoutchouc. La forêt naturelle a été maintenue ouaugmentée et les plantations forestières ont énormémentaugmenté.