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CHAPITRE 2
L’EUROPE ENTRE RESTAURATION ET RÉVOLUTION
(1814-1848)
Introduction
→ 1814-1815: défaite napoléonienne suite à l’invasion alliée, il revient en
1815 («Cent Jours») mais nouvelle défaite à Waterloo => cette défaite
entraîne en Europe un retour à l’ordre monarchique, ce qui suggère un retour
à un régime antérieur, celui d’avant 1789 : La Restauration.
→ Mais la Révolution a favorisé en Europe la diffusion d’idées et
d’aspirations nouvelles chez les peuples. De nouvelles révolutions vont donc
éclater.
Comment les vainqueurs de Napoléon Ier entendent-ils clore la Révolution ?
Comment les mouvements libéraux et nationaux contestent-ils l’ordre de
Vienne ?
Quel est l’impact des révolutions de 1830 et 1848 en Europe ?
1. Documents d’accroche : mettre en relation des documents pp.34-35
Que nous apprennent ces documents sur l’évolution de l’Europe entre 1815-
1848 ?
2. Repères : identifier et localiser les grands repères géographiques et
chronologiques, pp.36-37.
3. La Restauration de l’ordre monarchique européen :
Comment les vainqueurs de Napoléon Ier entendent-ils clore la Révolution ?
3.1. La Restauration (1814-1824) : Louis XVIII ou la recherche du
compromis
- La restauration de la monarchie en France : La restauration
monarchique a lieu en 1814. Louis XVIII promet le respect des acquis de la
Révolution et octroie une charte qui limite l’arbitraire royal. Contrairement
aux ultras (terme désignant les ultraroyalistes qui souhaitent un retour
à la monarchie absolue et refusent la Charte) et à son frère (le futur
Charles X), il comprend qu’un retour pur et simple à la monarchie absolue est
impossible. Après la défaite de Waterloo, la France avec la seconde
restauration renoue plus durablement avec la monarchie. Mais très vite les
opposants à la Révolution et au libéralisme poussent le roi à confisquer les
libertés concédées.
- Certes, il impose le remplacement du drapeau tricolore par le drapeau
blanc de la monarchie, mais la Charte de 1814 montre sa volonté de
compromis. Elle rend au catholicisme son statut de religion d’Etat, sans
supprimer toutefois la liberté de culte. Le roi n’est pas prêt à transiger sur
tout. La Charte est datée de la 19ème année de son règne que Louis XVIII
fait commencer à la mort de son neveu, « Louis XVII » en 1795.
- Majoritaire à la Chambre au lendemain de Waterloo (1815), les Ultras
se déchaînent contre ceux que l’on suspecte d’être des républicains ou des
partisans des idées révolutionnaires. Cette « terreur blanche » fait des
milliers de victimes. De 1816 à 1820, les modérés ou constitutionnels
reprennent le contrôle du gouvernement et font voter des lois libérales.
Mais après l’assassinat du duc de Berry par un bonapartiste en 1820, les
Ultras reprennent le pouvoir (ministère Villèle 1821-1828) et imposent un
pouvoir réactionnaire dont la loi du « double vote » qui permet aux électeurs
les plus riches de voter deux fois.
3.2. La Restauration (1824-1830) : Une tentative de réaction
→ L’arrivée au pouvoir de Charles X marque le triomphe de la réaction.
La politique intransigeante et très conservatrice de Charles X (frère
de Louis XVIII), chef de file des ultraroyalistes, arrivé au pouvoir à
la mort de Louis XVIII en 1824 va briser le fragile équilibre de 1814-
1815. Charles X est très attaché à l’Ancien Régime :
- il renoue avec la tradition du sacre en 1825 à Reims
- il impose d’emblée deux lois qui le font apparaître comme le
protecteur assumé de l’Eglise et de l’aristocratie : la loi du sacrilège
qui punit de la peine de mort les profanateurs d’église (1825) et la loi
dite du « milliard des émigrés » qui prévoit l’indemnisation des nobles
ayant fui la Révolution et dont les biens ont été confisqués.
- malgré la réduction constante du nombre d’électeurs, les
libéraux remportent les élections de 1830. En réaction Charles X
dissout la chambre des députés et il promulgue les ordonnances de
Saint Cloud qui remettent en question certains principes
révolutionnaires
* suppression de la liberté de la presse
* limitation des droits du Parlement
* renforcement du suffrage censitaire afin de s’assurer une
victoire électorale
=> En juillet 1830, une nouvelle révolution éclate.
- Les « Trois Glorieuses » (27-29 juillet 1830) : La promulgation
des quatre ordonnances du 26 juillet 1830 déclenche la révolution des
« Trois Glorieuses ». Les libéraux et les républicains y participent car
ils se rejoignent dans leur détestation même si les premiers ne
souhaitent que l’établissement d’une monarchie réellement
parlementaire et les seconds la fin pure et simple de la monarchie.
- Le roi choisit d’abdiquer en faveur de son cousin, le duc de
Bordeaux, mesure inconcevable dans une monarchie absolue. Il
demande au duc d’Orléans, Louis-Philippe d’assurer la régence.
Point de Passage obligatoire : les Trois glorieuses pp.48-49
Source : La Liberté guidant le Peuple, Eugène Delacroix, huile sur toile 260 x 325 cm,
Musée du Louvre, Wikipedia
Le document est un très célèbre tableau peint par Eugène Delacroix en 1830. Comme dans
Les massacres de Scio, Delacroix adopte un format immense, habituellement dévolu à la
peinture d’histoire, et campe des personnages issus du peuple. La Liberté est mise en
valeur. Delacroix agence une audacieuse composition pyramidale : la base est matérialisée
par les corps qui jonchent le sol et les côtés par ces hommes qui se massent autour de la
Liberté. Cette dernière est au sommet. Tout concourt par ailleurs à la singulariser. Alors
que les insurgés sont peints dans des tons sourds et sombres, Eugène Delacroix utilise des
couleurs chaudes et lumineuses. Enfin, le drapeau tricolore qu’elle brandit contribue à la
mettre en valeur magistralement.
- représente les barricades
- représente les différentes catégories sociales en lutte pour la Liberté: des
bourgeois,des ouvriers, des gamins de Paris (le futur Gavroche de Victor Hugo dans Les
Misérables)
- représente la violence de la garde royale envers les insurgés: cadavres en bas de la
toile
- représente la Liberté: femme dévêtue tenant le drapeau français, en haut et au
centre de la toile et illuminée portant un bonnet phrygien: allégorie de la Liberté
=> les insurgés sont victorieux puisqu’ils obtiennent :
- l’abdication de Charles X qui s’enfuit. Son cousin Louis Philippe lui succède car les
libéraux craignent les débordements révolutionnaires (souvenirs de la Terreur notamment)
que pourrait susciter le rétablissement de la République.
- titre de «roi des Français»: quelle différence ?=> reconnaissance de la
souveraineté nationale
- la mise en place d’un nouveau régime: une monarchie parlementaire :
- les pouvoirs du roi sont limités par une constitution
- le Roi est responsable devant le Parlement qui devient l’institution la plus
importante du régime.=> C’est donc la mise en place à partir de 1830 de la Monarchie de
Juillet.
3.3. La monarchie de Juillet (1830-1848)
- Philippe d’Orléans soutenu par les libéraux et leur chef Adolphe
Thiers accepte le titre de roi des Français que lui accorde la chambre
le 9 août 1830.
- Les débuts de la monarchie sont marqués par plusieurs
changements : dès son avènement Louis-Philippe prête serment sur
une charte révisée et le drapeau tricolore est adopté. Très vite les
Orléanistes se divisent en deux tendances : le parti du Mouvement qui
approuve les réformes et celui de la Résistance (Guizot) qui estime
que la Révolution est finie et qui les refusent. Dès mars 1831, le camp
de la Résistance est aux affaires.
- Le régime est contesté à la fois par ses opposants politiques
(légitimistes favorables au retour au pouvoir des Bourbons, par les
bonapartistes) et après des émeutes populaires qui se multiplient dans
un contexte de misère et de mauvaises récoltes (Lyon en 1831 et
1834). En juillet, l’attentat républicain de Giuseppe Fieschi contre
Louis-Philippe conduit le régime à adopter une série de lois
répressives appelées lois de septembre qui incluent le rétablissement
de la censure.
- Dans l’esprit de nombreux Français, le « roi-citoyen » a cédé la
place au « roi bourgeois », symbole de l’indifférence à la misère sociale
de la bourgeoisie conservatrice et industrielle. Politiquement Thiers
et Guizot s’opposent sur la nature parlementaire du régime. Le
premier estime que « le roi règne mais ne gouverne pas » : il devrait
choisir ses ministres en fonction de la majorité à la chambre. Le
second est convaincu que « le trône n’est pas un fauteuil vide » : le roi
peut donc décider sans l’avis des députés.
- A partir de 1840, Guizot domine le ministère même si,
officiellement, il ne détient qu’à partir de 1847 le titre de président
du Conseil. Son gouvernement modernise le pays (loi de 1842 sur
l’élargissement du réseau ferré, recul du chômage) mais mène aussi
une politique conservatrice. Afin d’assurer la prépondérance de la
bourgeoisie aisée, Guizot refuse obstinément l’abaissement du cens
et s’affirme comme un « ennemi décidé du suffrage universel ».
- Face à cette intransigeance et à la crise économique qui aggrave
les tensions à partir de 1846, l’opposition s’organise. La « campagne
des banquets » (1847-1848) permet de contourner l’interdiction des
réunions politiques. Conscient du danger, le gouvernement interdit le
14 janvier 1848 un banquet prévu à Paris. Les organisateurs sont prêts
à s’incliner mais la situation leur échappe complètement. La répression
de cette manifestation ouvre la révolution de février 1848 et marque
la fin de la monarchie de juillet.
3.4. Un retour à l’ordre contesté à l’échelle européenne (1815-
1848)
Comment l’ordre européen du congrès de Vienne est-il fragilisé ?
3.4.1. L’ordre du congrès de Vienne : l’Europe des Princes.
Le Congrès de Vienne
Tenu dans la capitale autrichienne entre septembre 1814 et juin 1815,
le congrès de Vienne réunit tous les dirigeants européens (deux cents
délégations y participent et la France de Louis XVIII y est
représentée par Talleyrand). Metternich, maître d’œuvre de ce
congrès souhaite fonder une Europe conservatrice, et établir de
nouveaux rapports entre les puissances. Les grands vainqueurs de
Napoléon Ier (Autriche, Prusse, Russie et le R-U), soucieux du retour
à l’ordre ancien, restaurent le pouvoir des anciennes dynasties
renversées sous la RF ou l’Empire napoléonien.
Les puissances victorieuses redessinent les frontières de l’Europe.
L’Autriche, la Russie et la Prusse annexent de nombreux territoires
sans tenir compte des revendications nationales, tandis que la France
est ramenée à ses frontières de 1792 (la Savoie et Nice sont
rattachées au Piémont-Sardaigne et la Belgique est intégrée au
royaume des Pays-Bas).
Le dispositif international repose avant tout sur la Sainte Alliance
(Autriche, Russie, Prusse) scellée le 26 septembre 1815 et quelques
mois plus tard sur la Quadruple Alliance le 20 novembre 1815 avec la
participation du R-U. Il s’agit d’un engagement de solidarité mutuelle
visant à empêcher tous mouvements révolutionnaire et national en
Europe et l’organisation de congrès internationaux (ex : Vérone,1822).
En 1818, la France est réintégrée dans le concert des nations
européennes au sein de la Quintuple Alliance (Doc. 4 p.39)
Point de passage obligatoire : Metternich et le congrès de Vienne
pp.40-41.
L’Europe du Congrès de Vienne (1815)
4. L’essor du libéralisme et du mouvement des nationalités
Comment les mouvements libéraux et nationaux contestent-ils
l’ordre de Vienne ?
mouvement national : les mouvements en faveur de l’indépendance
d’un peuple ou de son unification.
mouvement libéral : les mouvements de lutte contre le pouvoir absolu
et pour les libertés.
- Les revendications et la circulation des idées : Les
revendications des peuples ne sont pas prises en compte. Ceux-ci
aspirent à plus de liberté et de droits, en particulier politiques
(mouvements libéraux). Ils s’inspirent notamment des mouvements
des Lumières et du fonctionnement politique du R.U. L’unité ou
l’indépendance des nations divisées ou dominées sont également des
préoccupations de première importance (mouvements nationaux).
Un peu partout en Europe (Allemagne, Italie, Pologne, France…),
libéraux et patriotes s’organisent pour faire triompher les idées nouvelles
(organisation des Burschenchaften, Carbonari, création de la Jeune Italie
puis de la Jeune Europe) et pour échapper à la répression (réunions
secrètes, exil…)
- Les premières vagues révolutionnaires : l’insurrection est le
moyen le plus employé pour tenter d’obtenir des changements
politiques. En mars 1821, débute en Grèce un soulèvement national
contre la domination ottomane. De nombreux civils ottomans sont
massacrés dans le Péloponnèse par les insurgés qui proclament
l’indépendance en 1822. Les massacres de Chios constituent un point
culminant de la répression menée par les Ottomans et renforce le
soutien des Européens, comme le poète britannique Byron ou le
Français Chateaubriand, à la cause grecque. En 1830, l’indépendance
de la Grèce est acquise mais certains territoires grecs restent aux
mains des Ottomans (Chios et le Dodécanèse).
En revanche, si l’on plaint le malheur des Polonais (cf caricature
de Grandville dans le Charivari en 1832), aucun Etat ne se mobilise en
leur faveur pour empêcher la répression russe à Varsovie. De même,
les révoltes allemandes et italiennes sont réprimées par l’Autriche en
1831-1832. La Belgique, également soulevée en 1830, gagne son
indépendance en 1831 grâce au soutien de la France et du Royaume-
Uni. Le succès de la vague révolutionnaire de 1830 reste donc limité.
Point de passage obligatoire : le massacre de Chios, pp. 44-45.
5. L’Europe des révolutions
Quel est l’impact des révolutions de 1830 et 1848 en Europe ?
5.1 – La vague révolutionnaire de 1830 (rappel)
• Le 25 juillet 1830, Charles X signe 4 ordonnances qui portent
sur les points suivants :
◦ suspension de la liberté de la presse
◦ rétablissement de la censure
◦ dissolution de la nouvelle chambre (qui lui est défavorable)
◦ modification de la loi électorale
• mécontentement des libéraux et la colère des journalistes et
des ouvriers des imprimeries
• 27 juillet 1830, les journaux paraissent malgré l’interdiction qui
leur est faite. Le début de la Révolution des « Trois Glorieuses ».
• Le 28 juillet, l’émeute s’amplifie et le peuple s’empare de l’hôtel
de ville.
• Le 29, Paris se couvre de barricades, et l’armée connaît de
nombreuses défections.
• Louis-Philippe, la « Monarchie de Juillet ».
L’insurrection parisienne entraîne une vague révolutionnaire en Europe
• La Belgique obtient à cette occasion son indépendance suite à un
soulèvement qui éclate le 25 août 1830.
• En Italie, l’Autriche mate les révoltes et en Pologne, la Russie
écrase les insurrections.
5.2 – La circulation des hommes et des idées :
A partir de la biographie de Mazzini sur wikipedia, montrez qu’il existe une
intense circulation des hommes et des idées à partir de la période 1830.
• Entre 1830 et 1848, le libéralisme et les mouvements nationaux
progressent en Europe.
• les patriotes et les démocrates trouvent refuge dans les pays ayant
adopté des constitutions d’inspiration libérale (France, RU, Suisse)
Illustration 3: Mazzini, photo signée, prise par Domenico Lama. source: wikipedia
• Mazzini cherche à les fédérer au sein du mouvement « Jeune
Europe » qu’il fonde en 1834, en Suisse, qui regroupe les sociétés
nationales nées lors des révolutions de 1830
• Dans les années 1830, de nouvelles idéologies circulent comme le
socialisme et le chartisme. (voir vocabulaire page 46).
5.3. Le Printemps des peuples (1848) :
- Le malaise européen : Dans l’Europe de 1848, les frustrations de
1830 restent d’actualité : d’abord celle de la souveraineté nationale
et des libertés face à des gouvernements autoritaires, puis celle des
droits des peuples à disposer d’eux-mêmes et à revendiquer selon les
cas, leur unité (Allemagne, Italie) ou leur indépendance (minorités
sous la domination autrichienne ou russe). La crise économique qui
touche le continent à partir de 1846 accentue encore les tensions.
Dans ce contexte de nombreuses nations (Allemands, Tchèques,
Hongrois, Italiens…) entrent à nouveau en rébellion dans le sillage de
la France soulevée en février 1848.
- L’Europe en révolution : La révolte viennoise du 13 mars 1848 est
un bouleversement, car l’Autriche apparaît jusqu’alors comme la
principale garante de l’ordre du congrès de Vienne sur le continent.
Ainsi, les foyers révolutionnaires se multiplient. A cours du premier
mois les insurgés remportent de nombreux succès. Plusieurs
souverains concèdent des constitutions libérales (Etats allemands et
italiens). Dans certains cas des républicains parviennent même à
prendre le pouvoir en chassant les Autrichiens (Venise) ou le pape
(Rome). A Vienne, la révolution contraint Metternich à l’exil (1848).
Les principales minorités de l’empire d’Autriche (Tchèques, Roumains,
Hongrois..) cherchent à s’émanciper. Certaines libertés (de parole, de
réunion, d’expression..) sont accordées.
- Le triomphe de la réaction : L’Autriche donne l’exemple de la
fermeté (écrasement de la révolution à Prague en juin 1848, à Vienne
en octobre 1848) et obtient même l’aide de la Russie pour réprimer la
résistance hongroise (1849). En Italie, l’armée autrichienne rétablit
sur leur trône les souverains que les républicains avaient chassés
tandis que la France restaure le pape à Rome (1849). Quant au roi de
Prusse, il refuse la couronne d’Allemagne parce qu’elle est offerte par
un Parlement élu.
- L’échec des révolutionnaires n’est pourtant pas total. Outre le
maintien de certaines réformes libérales (le Piémont-Sardaigne et la
Prusse conservent leur constitution, ils apparaissent comme de
possibles candidats aux futures unifications italienne et allemande),
le Printemps des peuples a prouvé la fragilité de certains
gouvernements. Cette révolution est donc une étape qui permet de
renforcer la détermination des insurgés.
Conclusion.
Malgré la volonté des souverains européens d’en finir avec la
parenthèse révolutionnaire et de remettre à l’ordre du jour le système
monarchique, ceux-ci doivent faire face aux mouvements libéraux et
nationaux adhérant de plus en plus aux principes de souveraineté nationale
et de citoyenneté. L’on doit noter par ailleurs une circulation accrue des
idées révolutionnaires, libérales nationalistes et entre les différents
peuples européens.
L’évolution politique européenne et française se font écho = l’on constate
que dès lors où l’on a un retour en arrière, une flambée révolutionnaire s’en
suit (1830 – 1848). Malgré les désillusions et insatisfactions, la volonté des
peuples européens de remettre en cause l’ordre de Vienne est établie. Cela
se traduit par exemple en France avec l’avènement de la IIème République
en février 1848.
Jean- Michel ADOBOE, LIJM, Abidjan, Octobre 2019