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Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Chapitre 5 :
INFLUENCE DE PARAMETRES PHYSIQUES
LIES AUX CONDITIONS DE SERVICE DU
SYSTEME :
INFLUENCE DE L’HYDRODYNAMIQUE
1. Préambule : l’écoulement dans la configuration de l’EDT _____________ 101 1.1. Le transport de masse _________________________________________ 101 1.2. Dépendance entre les contraintes d’écoulement et le rayon du disque dans le
cas de l’EDT _________________________________________________________ 103
2. Les inhibiteurs et l’hydrodynamique ______________________________ 105 2.1. Régime turbulent ____________________________________________ 106 2.2. Régime laminaire ____________________________________________ 106
3. Etude qualitative de l’effet de la vitesse de rotation sur le film inhibiteur 107 3.1. Nature du régime d’écoulement _________________________________ 107 3.2. L’inhibition sous l’effet de l’hydrodynamique______________________ 107
4. Etude de l’hydrodynamique à des temps courts______________________ 110 4.1. Cinétique d’adsorption ________________________________________ 110 4.2. Diagrammes d’impédance après 2 heures _________________________ 112 4.3. Décomposition des contributions ________________________________ 113 4.4. Evolution des paramètres à l’interface ____________________________ 117
5. Etude de l’hydrodynamique à des temps plus importants _____________ 119
6. Caractérisation des films inhibiteurs sous l’influence de la vitesse de rotation______________________________________________________________________ 123
6.1. Caractérisation de l’état de la surface : analyses par AFM ____________ 123 6.2. Caractérisation de la composition chimique des films inhibiteurs : analyses
par XPS _____________________________________________________________ 126
7. Conclusion du chapitre 5 ________________________________________ 127
- 99 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
- 100 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Ω
B
De par les divers domaines d’applications de l’inhibiteur, l’étude de l’influence de
l’hydrodynamique sur la formation et la tenue du film est incontournable. En effet, ce
paramètre conditionne considérablement le transport de masse à l’interface, et il est
responsable des contraintes de cisaillement, plus ou moins importantes, suivant l’écoulement
au niveau de la surface active.
Dans ce chapitre, un préambule consacré au transport de masse dans la configuration
de l’électrode à disque tournant (EDT) rappelle, dans un premier temps, la notion de régime
d’écoulement. Puis, est abordé l’effet de l’hydrodynamique, aux temps courts (2 heures), sur
la cinétique de formation du film. Enfin, la dernière partie de ce chapitre est axée sur le rôle
de l’écoulement et en particulier des contraintes de cisaillement sur la stabilité et la
morphologie du film protecteur, pour des temps d’immersion importants (jusqu’à 10 jours).
1. Préambule : l’écoulement dans la configuration de l’EDT
1.1. Le transport de masse
En 1942, Levich est le premier à développer la théorie décrivant le transport de masse
vers une EDT [LEV-42, LEV-44]. L’hypothèse de Levich repose sur un état de surface du
disque uniformément accessible, c’est-à-dire que tous les sites du disque décrivent une
activité équivalente. Le critère de Levich est donné par la relation (5.1) :
2/3 1/ 6 1/ 20,62 Bk D ν −= (5.1)
et le courant limite s’exprime par l’équation (5.2) :
(5.2) li nFC k=
Avec :
• il : densité de courant limite (A.cm-2),
• n : nombre d’électrons engagés dans la réaction étudiée,
- 101 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
c
• F : constante de Faraday, dont la valeur est 96500 C,
• CB : concentration (mol.cm-3) de l’espèce B électroactive,
• DB : coefficient de diffusion de l’espèce B (cm². s-1),
• ν : viscosité cinématique du milieu (cm². s-1),
• Ω : vitesse de rotation de l’électrode (rad.s-1).
On peut calculer l’évolution du courant limite de diffusion convection en fonction de
ω (équation 5.3) :
2/3 1/ 6 1/ 20,62l B Bi nFC D ν −= Ω (5.3)
Le critère de Levich peut également s’exprimer sous forme adimensionnelle, en
fonction des nombres de Sherwood Sh (5.4), de Schmidt Sc (5.5) et de Reynolds Re (5.6). Dans
les systèmes à convection forcée, et entre autres dans la configuration de l’EDT, le nombre de
Sherwood Sh caractérise la vitesse du transport de masse :
1/ 2 1/30,62h eS R S= (en régime laminaire) (5.4)
cSDν= (5.5)
2
euL rRν ν
Ω= = (5.6)
avec u la vitesse d’écoulement linéaire du fluide et L la longueur caractéristique du
système. Dans le cas de l’EDT, u = Ωr et L = r, avec Ω la vitesse angulaire en rad.s-1.
L’estimation du nombre de Reynolds critique Recrit permet de prévoir le régime
d’écoulement. Pour beaucoup d’auteurs, dans la configuration de l’EDT, Recrit 10≈ 5 [LEV-
42].
• crite eR R< : régime laminaire
• crite eR R> : régime turbulent
Il est possible d’accéder à un nombre de Reynolds pour un système donné, à partir de
dimensions accessibles, telles r et Ω (ANNEXE 3). Pratiquement, il est difficile d’atteindre le
- 102 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
c
régime turbulent, pour une EDT, néanmoins quelques auteurs [DAG-68] ont pu travailler
dans une telle configuration ; le nombre de Sherwood s’exprime alors par [LAN-93] :
0,896 0,2490,0117h eS R S= (en régime turbulent) (5.7)
1.2. Dépendance entre les contraintes d’écoulement et le rayon du disque dans le
cas de l’EDT
Les lois régissant la mécanique des fluides permettent d’établir un lien entre les
contraintes d’écoulement générées par le fluide et le rayon de l’EDT (figure 5.1).
ϕ er
eϕ
z
r ϕ er
eϕ
z
ϕ er
eϕ
z
r
Figure 5.1 : Représentation de l’EDT en coordonnées polaires (r,ϕ)
Dans la configuration de l’EDT, en régime laminaire, et en supposant que le fluide est
incompressible et newtonnien (ces fluides ont un coefficient de viscosité indépendant du
gradient de vitesse ; c’est le cas des gaz, des vapeurs, des liquides purs de faible masse
molaire,..), l’équation (5.8) est proposée d’après Levich :
( )( )
( )
u r F
v r G
w H
ξξ
ν ξ
⎧ ⎫= Ω⎪ ⎪⎪ ⎪= Ω⎨ ⎬⎪ ⎪
= Ω⎪ ⎪⎩ ⎭
où z z ρξν µΩ= = Ω (5.8)
ν représente la viscosité cinématique (cm².s-1) et µ la viscosité dynamique (Pa.s).
- 103 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Le frottement à la paroi s’exprime par l’équation (5.9) :
0
2 2ztot zr zϕτ τ τ=
= +0z=
(5.9)
τzr est le cisaillement radial (dû à la force centrifuge) et s’exprime par :
zru wz r
τ µ ∂ ∂⎡ ⎤= +⎢ ⎥∂ ∂⎣ ⎦ (5.10)
Avec : '( )u u r Fz z
ξ ρξξ µ
∂ ∂ ∂ Ω= × = Ω∂ ∂ ∂
(5.11)
0wr
∂ =∂
car 0rξ∂ =
∂ (5.12)
Donc : 0
1/ 2 3/ 2 1/ 2 '(0)zr rτ ρ µ= Ω F (5.13)
F’(0) = 0,510 (d’après Schlichting) [SCH-79]
τzϕ est le cisaillement tangentiel et s’exprime par :
1z
w vr zϕτ µ
ϕ⎡ ⎤∂ ∂= +⎢ ⎥∂ ∂⎣ ⎦
(5.14)
Avec : 0wϕ
∂ =∂
(5.15)
'( )v v r Gz z
ξ ρξξ µ
∂ ∂ ∂ Ω= × = Ω∂ ∂ ∂
(5.16)
Donc : 0
1/ 2 3/ 2 1/ 2 '(0)z rϕτ ρ µ= Ω G (5.17)
G’(0) = 0,616 (d’après Schlichting)
Finalement,
2 2 1/ 2 3/ 2 1/ 20,616 0,510tot rτ ρ= + Ω µ
µ
1/ 2 3/ 2 1/ 20,800tot rτ ρ= Ω (5.18)
- 104 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Les contraintes de cisaillement dépendent linéairement du rayon de l’électrode pour
une vitesse de rotation donnée. Les contraintes liées à l’écoulement du fluide sont plus
importantes au bord de l’électrode qu’en son centre. La figure 5.2 présente l’évolution du
frottement à la paroi en fonction du rayon de l’électrode pour deux vitesses de rotation
respectivement Ω = 100 et Ω = 3200 tpm, avec ρ = 1 g.cm-3 et µ = 0.001 Pa.s-1. Pour une
même position sur l’électrode, le frottement à la paroi est approximativement 100 fois plus
important à 3200 tpm qu’il ne l’est à 100 tpm.
0,000 0,002 0,004 0,006 0,008 0,0100,0
5,0x10-4
1,0x10-3
1,5x10-3
2,0x10-3
2,5x10-3
3,0x10-3
3,5x10-3
Ω = 3200 tpm
frot
tem
ent τ
(Pa)
distance r (m)0,000 0,002 0,004 0,006 0,008 0,010
0,0
5,0x10-4
1,0x10-3
1,5x10-3
2,0x10-3
2,5x10-3
3,0x10-3
3,5x10-3
Ω = 3200 tpm
frot
tem
ent τ
(Pa)
distance r (m) 0,000 0,002 0,004 0,006 0,008 0,010
0,02,0x10-6
4,0x10-6
6,0x10-6
8,0x10-6
1,0x10-5
1,2x10-5
1,4x10-5
1,6x10-5
1,8x10-5
Ω= 100 tpm
frot
tem
ent τ
(Pa)
distance r (m)0,000 0,002 0,004 0,006 0,008 0,010
0,02,0x10-6
4,0x10-6
6,0x10-6
8,0x10-6
1,0x10-5
1,2x10-5
1,4x10-5
1,6x10-5
1,8x10-5
Ω= 100 tpm
frot
tem
ent τ
(Pa)
distance r (m)
Figure 5.2 : Evolution du frottement à la paroi (τ) en fonction de la position sur
l’électrode
2. Les inhibiteurs et l’hydrodynamique
L’influence de l’hydrodynamique sur les performances des inhibiteurs de corrosion, en
régimes laminaire et turbulent, a fait l’objet de relativement peu d’études.
En général, l’effet de la vitesse est défavorable aux performances d’un inhibiteur de
corrosion, et particulièrement lorsque des régimes turbulents sont atteints. Cependant, dans
certains environnements, il arrive que de faibles vitesses soient favorables à l’efficacité de
l’inhibiteur [HAM-73].
- 105 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
2.1. Régime turbulent
En terme d’applications industrielles, les inhibiteurs de corrosion organiques sont les
plus appropriés pour la protection contre la corrosion interne des conduites en acier destinées
au transport des produits pétroliers. En particulier, quelques travaux sur les mécanismes
d’inhibition des inhibiteurs à base d’imidazoline ont déjà été effectués à l’échelle du
laboratoire sur électrode à cylindre tournant (ECT) ou sur boucle de circulation, visant à
simuler les conditions d’écoulement dans les pipelines [TAN-87, KLE-94].
Récemment, des auteurs se sont penchés sur le comportement de l’inhibiteur sous
écoulement multiphasé : le transport multiphasé est particulièrement développé car, d’un
point de vue économique, il est bien plus intéressant de transporter le pétrole et le gaz de
manière combinée. Les études ont été menées dans une boucle de circulation dont le diamètre
des conduites est élevé (∅ = 10 cm) [HON-02a, HON-02b, CHE-99] : des régimes
turbulents ont ainsi été atteints. De même, Heeg et al. ont étudié la tenue de films inhibiteurs
dans des écoulements à jet liquide sur une ECT [HEE-98].
Tous ces précédents travaux, menés majoritairement par spectroscopie d’impédance,
révèlent une diminution des performances de l’inhibiteur lorsque les débits de fluide
augmentent. Cette évolution est attribuée à un endommagement voire une éjection du film
sous l’effet des turbulences ou impacts de bulles à l’interface.
2.2. Régime laminaire
Ochoa et al. [OCH-04b, OCH-04c] ont étudié le comportement de l’interface acier
au carbone / NaCl 200 mg.L-1 en présence d’un inhibiteur (mélange amines grasses et sels
d’acide phosphonocarboxyliques) dans la configuration de l’EDT. Les auteurs ont montré en
particulier que la vitesse de rotation de l’électrode conditionne les propriétés inhibitrices du
film, puisque des densités de courant de plus en plus faibles sont enregistrées avec une
augmentation de la vitesse de rotation de l’électrode.
Des études XPS ont été réalisées pour comparer les compositions chimiques du film
inhibiteur formé sous différentes conditions hydrodynamiques. Le film formé à 2000 tpm est
plus fin que celui formé à 100 tpm. De plus, les spectres de l’oxygène obtenus à vitesse
élevée, présentent un pic supplémentaire attribuable au chélate formé entre le carboxylate et
- 106 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
les ions Fe3+. Ce chélate, localisé préférentiellement dans les défauts du film, renforce la
couche protectrice [ALE-01, SUZ-96].
Ainsi, une augmentation de la vitesse de rotation de l’électrode conduit à une
diminution de l’épaisseur du film et à la formation de défauts, ces derniers favorisant la
formation de chélate.
3. Etude qualitative de l’effet de la vitesse de rotation sur le film
inhibiteur
3.1. Nature du régime d’écoulement
Tous les tests sont effectués sur une électrode de travail de diamètre fixe et égal à 6
mm. Pour un tel diamètre d’électrode et pour des vitesses de rotation d’électrode n’excédant
pas 3200 tpm, le nombre de Reynolds se trouve bien en dessous de sa valeur critique : le
régime laminaire est alors conservé durant toute notre étude.
3.2. L’inhibition sous l’effet de l’hydrodynamique
Le suivi du potentiel de corrosion de l’acier plongé dans la solution A + 0,5 % en
inhibiteur en fonction du temps, avec et sans rotation (figure 5.3), permet de mesurer l’effet
de l’hydrodynamique sur le comportement du film inhibiteur (formation et/ou tenue dans le
temps) ; l’essai est conduit sur plus de 250 heures. A vitesse de rotation nulle (—), le potentiel
libre se stabilise après 10 heures d’immersion. Malgré les chutes de potentiel (correspondant à
une légère détérioration du film qui se reforme spontanément [YAM-92]), le film joue son
rôle protecteur pendant environ huit jours ou 200 heures (maintien du potentiel à une valeur
relativement stable et égale à –270 mV/ECS).
- 107 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
0 50 100 150 200 250-0,42
-0,39
-0,36
-0,33
-0,30
-0,27
-0,24
0 3200
vitesse de rotation (tpm) :
(a)
E (V
/EC
S)
Temps (h)
0 5 10 15 20 25 30 35 40-0,36
-0,34
-0,32
-0,30
-0,28
-0,26
-0,24 (b)
Ω = 3200 rpm
Ω = 0
E (V
/EC
S)
Temps (h) Figure 5.3 : Suivi du potentiel en circuit ouvert de l’acier XC38 immergé dans la
solution A + 0,5 % en inhibiteur, pour deux vitesses de rotation, (a) sur 250 heures, (b) zoom
sur 40 heures
Avec une vitesse de rotation de 3200 tpm (—), l’évolution du potentiel libre est
différente. Tout d’abord, une augmentation relativement marquée du potentiel pendant les
cinq premières heures d’immersion peut être attribuée :
à un transport plus rapide de l’inhibiteur,
à un abaissement des courants anodiques
à une augmentation du transport de masse de l’oxygène dissous vers l’interface, qui
a pour effet d’augmenter le courant cathodique de réduction de l’oxygène (figure 5.4) et par
- 108 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
conséquent de déplacer le potentiel d’équilibre vers des valeurs plus nobles (figure 5.5) [FEL-
02].
i
EΩ= 400 tpm
Ω = 1600 tpm= 3200 tpm
i
E= 400 tpm
= 1600 tpm= 3200 tpm
i
E= 400 tpm
= 1600 tpmΩ = 3200 tpm
i
EΩ= 400 tpm
Ω = 1600 tpm= 3200 tpm
i
E= 400 tpm
= 1600 tpm= 3200 tpm
i
E= 400 tpm
= 1600 tpmΩ = 3200 tpm
Figure 5.4 : Représentation des contributions respectives anodique et cathodique des
courbes courant-tension ; schéma explicatif de l’anoblissement du potentiel de corrosion avec
l’augmentation de la vitesse de rotation de l’électrode
0 20 40 60 80 100 120
-0,36
-0,34
-0,32
-0,30
-0,28
-0,26
vitesse de rotation (tpm) : 0 400 1600 3200
Pote
ntie
l (V/
ECS)
Temps (min)0 20 40 60 80 100 120
-0,36
-0,34
-0,32
-0,30
-0,28
-0,26
vitesse de rotation (tpm) : 0 400 1600 3200
Pote
ntie
l (V/
ECS)
Temps (min)
Figure 5.5 : Suivi du potentiel en circuit ouvert de l’acier XC38 immergé dans la
solution A + 0,5 % en inhibiteur, pour différentes vitesses de rotation
A Ω = 3200 tpm, les chutes de potentiel (observées sur la figure 5.3.a), liées à une
détérioration du film se produisent à la fois plus précocement et plus fréquemment ; ceci
- 109 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
laisse présager une évolution de la structure du film ou une rupture partielle de ce dernier,
sous l’effet des contraintes imposées par l’écoulement. L’observation de la surface métallique
après 50 heures d’immersion sous une vitesse de rotation de 3200 tpm a été obtenue par
microscopie optique (figure 5.6).
100 µm100 µm
100 µm100 µm100 µm
100 µm100 µm100 µm100 µm
100 µm Figure 5.6 : Visualisation par microscope optique de l’état de surface obtenu après 50
heures d’immersion dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur, Ω = 3200 tpm
Le profil typique d’une EDT en régime laminaire est observé, à savoir des spirales
logarithmiques issues de l’axe de rotation [BON-83].
L’écoulement agirait d’une part sur la vitesse de formation du film, et d’autre part sur
sa structure et sa stabilité, si l’on considère des temps d’immersion plus importants [BOM-
05a].
4. Etude de l’hydrodynamique à des temps courts
4.1. Cinétique d’adsorption
Afin de suivre l’évolution de la cinétique d’adsorption du film en fonction de la vitesse
de rotation de l’électrode, des voltamétries cycliques (vbal = 20 mV.s-1) ont été tracées, dans le
domaine anodique, dès les premières minutes d’immersion (figure 5.7).
- 110 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
(a) Ω = 0
-0,6 -0,3 0,0 0,3 0,6 0,9 1,2
-0,05
0,00
0,05
0,10
0,15 42
3
1
cycle : 1 2 3 4
I (m
A.c
m-2)
E (V/ECS)
(b) Ω = 3200 tpm
-0,6 -0,3 0,0 0,3 0,6 0,9 1,2
-0,05
0,00
0,05
0,10
0,15 23
1
1 2 3
cycle :
I (m
A.c
m-2)
E (V/ECS)
Figure 5.7 : Voltamétries cycliques effectuées sur XC38 immergé dans la solution A +
0 ,5 % d’inhibiteur, (a) à Ω = 0, (b) à Ω = 3200 tpm
A vitesse de rotation nulle (figure 5.7.a), il faut attendre l’issue du troisième cycle
pour obtenir un courant de corrosion faible de l’ordre de 15 µA.cm-2 ; à Ω = 3200 tpm, ce
courant est déjà quasiment atteint à partir du deuxième cycle (figure 5.7.b), ce qui traduit
l’accélération de la cinétique d’adsorption avec la vitesse de rotation de l’électrode.
- 111 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
4.2. Diagrammes d’impédance après 2 heures
Les spectres d’impédance, en représentation de Nyquist, obtenus au potentiel de
corrosion après 2 heures d’immersion présentent une boucle capacitive quelle que soit la
vitesse de rotation appliquée (figure 5.8).
0 20 40 60 80 100 1200
20
40
60
80vitesse de rotation (tpm) :
0,1 Hz
1 Hz
10 mHz
- Z''
(kΩ
.cm
2 )
0 400 1600 3200
Z' (kΩ.cm2)
10-3 10-2 10-1 100 101 102 103 104 105 106
-80
-70
-60
-50
-40
-30
-20
-10
0
vitesse de rotation (tpm) :
0 400 1600 3200
Phas
e (°
)
Fréquence (Hz)
Figure 5.8 : Diagrammes d’impédance tracés au potentiel de corrosion pour l’acier
XC38 immergé dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur pour différentes vitesses de rotation
La boucle capacitive est d’autant plus grande que la vitesse de rotation est élevée.
Or, au potentiel de corrosion, les deux réactions anodique et cathodique ont lieu
simultanément à la surface de l’électrode ; aussi, l’évolution de la boucle capacitive avec la
vitesse de rotation peut être attribuée non seulement à une évolution du film avec
l’hydrodynamique, mais également à une évolution du mécanisme de diffusion convection de
l’oxygène dissous : il s’agit alors de décomposer les différents processus s’établissant dans
chaque domaine.
- 112 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
4.3. Décomposition des contributions
Afin de séparer les différentes contributions possibles au potentiel de corrosion, des
spectres d’impédance ont été tracés à des surtensions anodique et cathodique. Les surtensions
appliquées, dans chaque domaine, ont été déterminées grâce aux tracés potentiodynamiques
présentés sur la figure 5.9. Dans le domaine cathodique, l’étude est réalisée à -700 mV/Ecorr
et, dans le domaine anodique, une surtension de +300 mV/ECS est appliquée afin de
s’affranchir de toute contribution cathodique.
-1,2 -0,8 -0,4 0,0 0,4
1E-8
1E-7
1E-6
1E-5
1E-4
1E-3
-1,2 -1,0 -0,8
1E-4
1E-3
-0,3 -0,2 -0,1 0,0
1E-6
0 400 1600 3200
vitesse de rotation (tpm) :
I (A
.cm
-2)
E (V/ECS) Figure 5.9 : Courbes potentiodynamiques tracées pour un acier XC38 immergé dans
la solution A + 0,5 % en inhibiteur, pour différentes vitesses de rotation (vbal = 0,5 mV.s-1)
Pour les trois vitesses étudiées, les spectres tracés dans le domaine cathodique (à -700
mV/Ecorr) présentent deux boucles capacitives (figure 5.10.a). La boucle à hautes fréquences
peut être attribuée au transfert de charges et la boucle à basses fréquences au mécanisme de
diffusion convection. Une diminution de la taille des deux boucles capacitives sur le
diagramme de Nyquist est à noter lorsque la vitesse de rotation augmente ; cette évolution a
déjà été discutée dans les travaux de Duprat [DUP-81]. Elle est liée à une augmentation du
transport par diffusion convection de l’oxygène sous l’effet de la rotation de l’électrode.
- 113 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
- 114 -
Cette évolution des spectres d’impédance avec la vitesse de rotation dans le domaine
cathodique indique que l’évolution des diagrammes obtenus au potentiel de corrosion serait
plutôt attribuable à une amélioration du comportement du film.
(a)
0 1 2 3 40
1
2
3
0,0 0,2 0,4 0,60,0
0,2
0,4
10 mHz
0,1 Hz1 Hz
hautesfréquences
vitesse de rotation (tpm) :
400 1600 3200
10 mHz
0.1 Hz
0.1 Hz
1Hz
-Z''
(kΩ
.cm
²)
Z' (kΩ.cm²)
(b)
10-3 10-2 10-1 100 101 102 103 104 105 1060
1
10
400 1600 3200
vitesse de rotation (tpm) :
Z (k
Ω.c
m²)
Fréquence (Hz)
10-3 10-2 10-1 100 101 102 103 104 105 106
-40
-30
-20
-10
0
400 1600 3200
vitesse de rotation (tpm) :
Phas
e (°
)
Fréquence (Hz)
Figure 5.10 : Diagrammes d’impédance (a) en mode Nyquist et (b) mode Bode, tracés
à -700 mV/Ecorr pour l’acier XC38 immergé dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur pour
différentes vitesses de rotation
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Les spectres d’impédance dans le domaine anodique ont été obtenus indépendemment
les uns des autres, l’électrode étant pour chaque expérience immergée pendant deux heures
dans la solution sous la vitesse imposée (figure 5.11). Cette étude dans le domaine anodique
confirme le résultat émis précédemment concernant la seule contribution anodique des
spectres obtenus au potentiel de corrosion. En effet, dans la région des hautes fréquences, la
boucle capacitive relative au transfert de charge augmente très légèrement avec la vitesse de
rotation (figure 5.11.a).
- 115 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
(a)
0 100 200 300 4000
100
200
300
0 2 4 6 8 100
2
4
6
hautesfréquences
vitesse de rotation (tpm) : 400 1600 3200
10 mHz
0.1 Hz
1 Hz
-Z''
(kΩ
.cm
²)
Z' (kΩ.cm²)
(b)
-2 0 2 4 6
-80
-60
-40
-20
0
vitesse de rotation (tpm) :
400 1600 3200
log f (Hz)
Phas
e (°
)
0,1
1
10
100
Z (kΩ.cm
²)
Figure 5.11 : Diagrammes d’impédance (a) en mode Nyquist, (b) en mode Bode
(phase), tracés à +300 mV/Ecorr pour l’acier XC38 immergé dans la solution A + 0.5 %
d’inhibiteur pour différentes vitesses de rotation
- 116 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
4.4. Evolution des paramètres à l’interface
Une évolution des paramètres du film et des processus de corrosion en fonction de la
vitesse de rotation permet de quantifier l’effet bénéfique de l’hydrodynamique sur la
formation du film après 2 heures d’immersion.
Le circuit électrique équivalent décrivant l’ensemble des phénomènes mis en jeu lors
de la réaction d’inhibition est présenté sur la figure 5.12. Or, nous avons mis en évidence
qu’au potentiel de corrosion après deux heures d’immersion l’évolution des diagrammes
d’impédance avec la rotation était liée à la seule évolution du film sans effet de diffusion,
observée uniquement aux surtensions anodiques. De plus, après 2 heures d’immersion, le film
n’est pas encore complètement quantifiable : il faut attendre 6 heures d’immersion pour
déceler sa contribution sur les diagrammes de Bode (voir partie 2.1.2. du chapitre 3).
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Rf
RtcC
WE
R
Wδ
Rf
WE
Wδ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
tcA
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
RRe
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
e
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Rf
RtcC
WE
R
Wδ
Rf
WE
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
tcA
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
RRe
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
e
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Rf
RtcC
WE
R
Wδ
Rf
WE
Wδ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
tcA
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Rf
RtcC
WE
R
Wδ
Rf
WE
Wδ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
tcA
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WEREF
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
RRe
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
RRe
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRe
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
e
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
e
Rf
RtC
WEWRtAW
δ
Re
Rf
RtC
WEWRtAW
δ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ
Re
Rf
RtC
WECEW
RtAWδ XC38XC 38
electrolyte
Re
Rf
RtC
WERE
WRtAW
δ
Rf
RtcC
WE
R
Wδ
Rf
WE
δ XC38
Qf , α2
Qdc , α1
tcA
Figure 5.12 : Circuit électrique équivalent général proposé
Ainsi, la contribution de la branche cathodique (résistance de transfert de charge de
réduction de l’oxygène dissous RtcC associée à l’impédance de diffusion convection Wδ) est
soustraite du circuit. Il en est de même pour les contributions du film (Qf et Rf). Le CEE
général présenté sur la figure 5.12 se réduit alors au circuit simplifié de la figure 5.13.
- 117 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
ReRE
R
Re WE
tcA
Qdc, α1
ReRE Re WE
Qdc, α1
ReRE
R
Re WE
tcA
Qdc, α1
ReRE Re WE
Qdc, α1
Figure 5.13 : Circuit électrique équivalent proposé après simplification
Les spectres expérimentaux et ajustés (par le CEE de la figure 5.13) concordent de
manière satisfaisante dans toute la gamme de fréquences étudiées (figure 5.14).
0 20 40 60 80 1000
20
40
60
80 vitesse de rotation (tpm) :
0,1 Hz
1 Hz
10 mHz
- Z''
(kΩ
.cm
2 )
0 400 1600 3200
ajustement
Z' (kΩ.cm2)
Figure 5.14 : Spectres expérimentaux et spectres ajustés par le CEE proposé sur la
figure 5.13
Les valeurs des paramètres obtenues sont répertoriées dans le tableau 5.1.
Lorsque la vitesse de rotation de l’électrode augmente, RtcA augmente conjointement à
une diminution de Cdc. Ces évolutions respectives caractérisent d’une part un blocage
croissant du transfert de charges à la surface de l’électrode et d’autre part une diminution de la
surface de contact liée à l’adsorption de l’inhibiteur.
- 118 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Tableau 5.1 : Valeurs des paramètres RtcA , α et Cdc en fonction de la vitesse de
rotation (le facteur d’erreur de l’ajustement χ² est précisé pour chaque vitesse étudiée)
Ω
(tpm)
RtcA
(kΩ.cm-2) α
Cdc
(µF.cm-²)
χ²
(facteur
d’erreur)
0 50 0,81 107 9,8.10-4
400 65 0,88 80 6,96.10-4
1600 98 0,83 98 9,56.10-4
3200 121 0,88 71 7,99.10-4
Ainsi, une augmentation de la vitesse de rotation permet d’obtenir une meilleure
résistance à la corrosion après 2 heures d’immersion : l’effet hydrodynamique est bénéfique à
la formation du film.
Qu’en est-il à présent de l’effet de la vitesse de rotation sur le comportement du film
inhibiteur pour des temps d’immersion plus importants ?
5. Etude de l’hydrodynamique à des temps plus importants
Les spectres d’impédance électrochimique tracés après 10 heures d’immersion à
différentes vitesses de rotation de l’électrode sont présentés sur la figure 5.15. A l’inverse de
ceux obtenus après 2 heures, les spectres observés à 10 heures laissent apparaître une boucle
capacitive dont la taille diminue avec la vitesse de rotation, laissant présager une diminution
du pouvoir protecteur du film.
Cette observation montre une évolution de l’effet de l’écoulement sur le film avec le
temps d’immersion.
- 119 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
050
100150
0
50
100
0 2 4 6 8 1012
vitesse de rotation (tpm) :
0 400 3200
10 h
2 h10mHz
10mHz
Temps (h)
-Z ''
(kΩ
.cm
²)
Z' (kΩ.cm²)
Figure 5.15 : Diagrammes d’impédance en mode Nyquist tracés au potentiel de
corrosion pour l’acier XC38 immergé dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur pour trois
vitesses de rotation après 2 heures et après 10 heures
Les figures 5.16 et 5.18 présentent les diagrammes d’impédance, en représentation de
Nyquist, après 140 et 250 heures, pour des vitesses de rotation respectivement égales à Ω = 0
et Ω = 3200 tpm.
Quelle que soit la vitesse de rotation de l’électrode (Ω = 0 ou 3200 tpm), on observe
un élargissement de la phase après dix heures d’immersion que l’on attribue à l’apparition
d’une deuxième constante de temps relative au film inhibiteur (figures 5.17.a et 5.19.a).
Si l’on prolonge encore le temps d’immersion (140 heures et plus), on observe, dans le
domaine des hautes fréquences, une diminution de la valeur du module, plus importante à Ω =
3200 tpm qu’à Ω = 0, révélant une augmentation importante de la résistance de l’électrolyte
(figures 5.17.b et 5.19.b). Cette diminution peut être attribuée à une augmentation de la
conductivité de l’électrolyte, due à la présence de plus en plus importante des ions fer dans la
solution. La dissolution métallique est plus forte à Ω = 3200 tpm, ce qui confirme la
détérioration précoce du film.
- 120 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Ainsi, l’hydrodynamique agirait non seulement sur la vitesse de formation du film à
des temps courts mais ce paramètre aurait également une incidence sur la structure du film
pour des temps plus conséquents.
0 20 40 60 80 1000
20
40
60
temps d'immersion (h):
0.1Hz
10mHz
10mHz
0 1 2 30
1
2
hautesfréquences
2 10 140 250
- Z''
(kΩ
.cm
2 )
Z' (kΩ.cm2) Figure 5.16 : Diagrammes d’impédance en représentation de Nyquist tracés au
potentiel de corrosion pour l’acier XC38 immergé dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur à
différents temps d’immersion à Ω = 0
10-3 10-2 10-1 100 101 102 103 104 105 106
-80
-70
-60
-50
-40
-30
-20
-10
0
10
temps d'immersion (h):
2 10 140 250
Phas
e (°
)
Fréquence (Hz)10-3 10-2 10-1 100 101 102 103 104 105 106
0,1
1
10
100 temps d'immersion (h):
2 10 140 250
Z (k
Ω.c
m²)
Fréquence (Hz)
(a) (b)
Figure 5 .17 : Diagrammes d’impédance en représentation de Bode (a) phase et (b)
module, tracés au potentiel de corrosion pour l’acier XC38 immergé dans la solution A + 0,5
% en inhibiteur à différents temps d’immersion à Ω = 0
- 121 -
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
- 122 -
10-2 10-1 100 101 102 103 104 105
-80
-70
-60
-50
-40
-30
-20
-10
0
10
0 20 40 60 80 100 120 1400
20
40
60
80
100temps d'immersion (h):
0 1 2 30
1
2
hautes fréquences
0.1Hz
0.1Hz
10mHz
10mHz
2 10 140 250
- Z''
(kΩ
.cm
2 )
Z' (k 2)
Figure 5.18 : Diagrammes d’impédance en représentation de Nyquist tracés au
potentiel de corrosion pour l’acier XC38 immergé dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur à
différents temps d’immersion à Ω = 3200 tpm
(a) (b)
10-3 106
temps d'immersion (h):
2 10 140 250
Phas
e (°
)
Fréquence(Hz)10-3 10-2 10-1 100 101 102 103 104 105 106
0,01
0,1
1
10
100
temps d'immersion (h):
2 10 140 250
Z (k
Ω.c
m²)
Fréquence (Hz)
Figure 5.19 : Diagrammes d’impédance en représentation de Bode (a) phase et (b)
module, tracés au potentiel de corrosion pour l’acier XC38 immergé dans la solution A + 0,5
% en inhibiteur à différents temps d’immersion à Ω = 3200 tpm
Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
6. Caractérisation des films inhibiteurs sous l’influence de la vitesse
de rotation
Afin de valider les résultats issus des études électrochimiques par impédancemétrie
qui révèlent la détérioration du film sous l’effet de l’écoulement pour des temps d’immersion
importants, des techniques de caractérisation de surface (AFM) et de composition (XPS) ont
été mises en œuvre. Les mesures ont été réalisées sur deux électrodes, immergées pendant 24
heures dans la solution A avec 0,5 % d’inhibiteur, l’une fixe et l’autre soumise à une vitesse
de rotation de 3200 tpm.
6.1. Caractérisation de l’état de la surface : analyses par AFM
La figure 5.20 présente l’image AFM de la surface de l’électrode, obtenue sans aucune
agitation après 24 heures d’immersion dans la solution inhibitrice. L’état de surface est
relativement homogène et lisse (rms = 7,5) : le critère de rugosité couramment utilisé est un
critère statistique appelé rms et représentant l’écart quadratique moyen du profil.
Plusieurs analyses ont été effectuées sur la surface de l’électrode afin de prouver le
caractère homogène du film.
rms = 7,5
Figure 5.20 : Image AFM de la morphologie de la surface de l’électrode obtenue
après 24 heures d’immersion dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur à Ω = 0
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Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
L’analyse de surface sur l’électrode soumise une vitesse de rotation de 3200 tpm
pendant 24 heures, rend compte d’une morphologie différente de la couche protectrice. Trois
analyses AFM ont été effectuées respectivement aux positions A, B et C (figure 5.21).
Distance (mm)(centre/lieu d’analyse )0 3 5,5
A B CDistance (mm)
(centre/lieu d’analyse )0 3 5,5
A B CDistance (mm)
(centre/lieu d’analyse )0 3 5,5
A B CDistance (mm)
(centre/lieu d’analyse )0 1,5 3
A B CDistance (mm)
(centre/lieu d’analyse )0 3 5,5
A B CDistance (mm)
(centre/lieu d’analyse )0 3 5,5
A B CDistance (mm)
(centre/lieu d’analyse )0 3 5,5
A B CDistance (mm)
(centre/lieu d’analyse )0 1,5 3
A B C
Figure 5.21 : Localisations des 3 positions pour les analyses AFM
Les résultats, présentés sur la figure 5.22, révèlent une évolution de la topographie de
la surface selon la position analysée. La rugosité de surface diminue considérablement du
centre de l’électrode à sa périphérie (le facteur rms varie de 53 à 5,4). Cette évolution peut
être liée à l’évolution du coefficient de frottement le long du rayon de l’électrode (voir
paragraphe 2.1). En effet, la rugosité du film diminue lorsque les contraintes
hydrodynamiques augmentent. L’hydrodynamique aurait ainsi une action érosive sur la
couche protectrice.
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Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
A.
rms = 52,9
B.
rms = 14,9
C.
rms = 5,4
Figure 5.22 : Images AFM de la morphologie de la surface, au centre de l’électrode
(position A) , au milieu (position B) et à la périphérie ( position C), obtenues après 24 heures
d’immersion dans la solution A + 0,5 % d’inhibiteur à Ω = 3200 tpm
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Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
6.2. Caractérisation de la composition chimique des films inhibiteurs : analyses
par XPS
L’adsorption de l’inhibiteur sur la surface métallique pour différentes vitesses de
rotation a été suivie en analysant les pics caractéristiques C1s, N1s, et O1s. Ces éléments
constituent les témoins de la présence des composants majeurs de l’inhibiteur, à savoir :
l’acide carboxylique et l’amine. De plus, l’oxygène caractérise soit la présence d’oxydes-
hydroxydes de fer (pics à 530 eV et 531,5 eV), soit la présence de chélates formés entre les
ions carboxylates et le substrat oxydé (pics à 533 eV) [OCH-04b, SUZ-96]. Les analyses
quantitatives de ces éléments (données en pourcentage atomiques par rapport au fer) sont
présentées dans les tableaux 5.2 et 5.3. L’azote et l’oxygène sont respectivement présents
dans les mêmes proportions au centre (A) et à la périphérie (C) de l’échantillon, alors qu’une
plus grande quantité de carbone est détectée à la périphérie de l’électrode qu’en son centre.
Tableau 5.2 : Energies de liaison pour chaque élément du spectre (en eV). Entre
parenthèses, les valeurs données en pourcentage correspondent au rapport de l’aire des pics
Fe2p3/2O1s
(O2-)
O1s
(OH-)
O1s
(H2O)
Ω = 3200 tpm
(24 heures)
Position A
706,8
710,2
529,7
(45%)
531,7
(46%)
533,6
(9%)
Ω = 3200 tpm
(24 heures)
Position C
706,5
710,0
529,5
(44,5%)
531,7
(48%)
533,6
(7,5%)
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Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
Tableau 5.3 : Valeurs issues des analyses XPS après 24 heures d’immersion,
Ω = 3200 tpm
C/Fe O/Fe N/Fe
Position A
(centre) 5,9 3,2 0,3
Position C
(bord)
9,1 3,5 0,3
Dans la littérature, l’évolution de la proportion en carbone sur la surface de l’électrode
est attribuée au mode d’action des carboxylates [WEI-71, ZEC-76]. En effet, il est probable
que ces composés forment un complexe avec le cation métallique, issu de la dissolution de
l’électrode [SUZ-96]. Le complexe serait incorporé dans la couche hydroxydes-oxydes
ferreux pour combler les pores. Alexander et al. avancent que ce type de complexe semble se
former préférentiellement là où le film est défectueux [ALE-01]. Ainsi, ceci pourrait
expliquer la proportion plus importante de carbone à la périphérie de l’électrode, là où les
contraintes hydrodynamiques sont les plus importantes.
7. Conclusion du chapitre 5
Le paramètre hydrodynamique, modulé dans notre étude par la vitesse de rotation de
l’EDT, agit non seulement sur la formation du film inhibiteur mais également sur sa tenue et
sa morphologie lors de temps d’immersion plus importants.
L’évolution des valeurs de la capacité de la double couche et de la résistance de
transfert de charge à chaque vitesse de rotation, obtenues par spectroscopie d’impédance au
potentiel de corrosion, après 2 heures d’immersion, a permis de révéler que la formation du
film dépendait fortement de la vitesse de rotation de l’électrode. Le film se forme d’autant
plus rapidement que la vitesse de rotation est élevée.
Pour des temps d’immersion importants (supérieurs à 5 jours), les contraintes
hydrodynamiques liées à l’écoulement sont responsables d’une déformation et d’une
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Chapitre 5 – Influence des conditions hydrodynamiques
détérioration du film protecteur. En effet, des frottements plus importants à la périphérie ont
une action érosive sur le film et induisent l’apparition de défauts. La prédominance des
défauts provoque dès lors la formation de chélates (mesurée par XPS) entre les ions
carboxylates et les ions fer, préférentiellement localisés sur le bord de l’électrode.
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