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CHAPITRE DEUX Licence AEG - L1 - Economie Générale - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Année 2012-2013 L’équilibre général néoclassique

Chapitre DEUX

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Chapitre DEUX. L’équilibre général néoclassique. « L’économie politique est une science tout à fait semblable aux sciences physico-mathématiques (…). Elle ne doit pas craindre d’employer la méthode et le langage des mathématiques ». « Eléments d’économie politique pure » (1877). Léon WALRAS - PowerPoint PPT Presentation

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Page 1: Chapitre  DEUX

CHAPITRE DEUX

Licence AEG - L1 - Economie Générale - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Année 2012-

2013

L’équilibre général néoclassique

Page 2: Chapitre  DEUX

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2013

« L’économie politique est une science tout à fait semblable aux sciences

physico-mathématiques (…). Elle ne doit pas craindre d’employer la

méthode et le langage des mathématiques »

Léon WALRAS(1834-1910)

« Eléments d’économie politique pure » (1877)

Page 3: Chapitre  DEUX

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« L’économie politique doit emprunter à l’expérience des types d’échange, d’offre, de demande, de marché, de capitaux, de revenus, de services producteurs, de produits. De ces types réels, elle doit abstraire, par définition, des types idéaux, et raisonner sur ces derniers, pour ne revenir à la réalité que la science une fois faite (…) »

Page 4: Chapitre  DEUX

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Une science positive (= qui dit ce qui est)

Une science normative (=qui dit ce qui doit être)

L’économie politique est à la fois…

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I/ Présentation générale du modèle néoclassique

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Page 6: Chapitre  DEUX

A/ Les fondements microéconomiques de la macroéconomie néoclassique

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Page 7: Chapitre  DEUX

Analyse microéconomique du choix du consommateur

Biens A

Biens B

Droite budgétaire B1

pour un budget de …

6

4

2

6 93

Prix de A = 3Prix de B = 2

B1

B2

Page 8: Chapitre  DEUX

Analyse microéconomique du choix du producteur

Facteur A

Facteur B

Droite d’isocoût C

6

4

2

6 93

Le producteur est contraint de choisir une combinaison

productive le long de cette droite

C

Page 9: Chapitre  DEUX

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2013

MICROÉCONOMIE

Consommateurs

Producteurs

MACROÉCONOMIE

Demandeurs

Offreurs

Au niveau individuel :

Maximisent leur satisfaction (Ctrs) ou

leur profits (Ptrs) sous contraintes.

Au niveau agrégé:

Adaptent leur offre et leurs demande en

fonction des prix du marché.

Page 10: Chapitre  DEUX

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2013

B/ Les objectifs du modèle néoclassique

Page 11: Chapitre  DEUX

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2013

Lieu de rencontre de l’offre et de la demande de biens et services, variables en fonction du prix.

Le prix qui égalise l’offre et la demande et qui « vide » le marché

est appelé « prix d’équilibre ».

MARCHÉ

Page 12: Chapitre  DEUX

Représentation théorique d’un marché

Prix

Quantité

Offre globale

Demande globale

Prix d’équilibre

Nouveau prixd’équilibre

Page 13: Chapitre  DEUX

“Les prix sont faits pour dire les coûts comme les horloges sont

faites pour dire l’heure"

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2013

Marcel BOITEUX

LES PRIX SONT DES SIGNAUX

Ils contiennent toute l’information dont ont besoin les agents pour déterminer

leur niveau d’offre ou de demande

Page 14: Chapitre  DEUX

Système de prix qui permet l’allocation optimale des ressources

EQUILIBRE GENERAL

Kenneth ARROW (1921)

Nobel 1972

Gérard DEBREU (1921-2004) Nobel 1983

Page 15: Chapitre  DEUX

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2013

Equilibre dans lequel on ne peut améliorer la situation d’un agent qu’en dégradant celle

d’un autre.

OPTIMUM DE PARETO

Vilfredo PARETO

(1848-1923) Economiste et Sociologue

Page 16: Chapitre  DEUX

“L’hypothèse de base de la macroéconomie est que l’on peut avoir une connaissance large du comportement des agrégats (…)

sans avoir à entrer dans les détails microéconomiques"

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2013

Joseph StiglitzPrincipes d’économie moderne

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2013

II/ Principes de construction du modèle néoclassique

Page 18: Chapitre  DEUX

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2013

Les agents économiques sont rationnels et maximisateurs (de leur utilité ou de leur

profit)

Hypothèse économique fondamentale

= Homo oeconomicus

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A/ Les conditions de la concurrence parfaite

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2013

Page 20: Chapitre  DEUX

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2013

Transparence

Atomicité Homogénéité Libre entrée/libre sortie

5 conditions

Mobilité des facteurs de P°

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B/ La loi des débouchés (Say’s law)

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2013

Jean-Baptiste SAY

(1767-1832)

« Traité d’économie politique »

(1803)

« L’offre crée sa propre demande »

Page 23: Chapitre  DEUX

« Lorsque le dernier producteur a terminé un produit, son plus grand désir est de le vendre, pour que la valeur de ce produit ne chôme pas entre ses mains. Mais il n’est pas moins empressé de se défaire de l’argent que lui procure sa vente, pour que la valeur de l’argent ne chôme pas non plus. Or, on ne peut se défaire de son argent qu’en demandant à acheter un produit quelconque ».

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2013

Jean-Baptiste SAY

Page 24: Chapitre  DEUX

« The annual revenue of every society is always precisely equal to the exchangeable value of the whole annual produce of its industry »

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2013

Adam SMITH« La richesse des

nations »Livre IV, Chapitre 2

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Il ne peut y avoir de surproduction, donc pas de limite à l’enrichissement par l’investissement.

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Conséquence 1 de la loi de SAY

« Accumulez, accumulez, c’est la Loi et les Prophètes »

Karl MARX

Page 26: Chapitre  DEUX

La monnaie est neutre et n’est pas demandée pour elle-même.

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Conséquence 2 de la loi de SAY

« On achète aussi bien des marchandises et du travail avec la portion du revenu que l’on épargne qu’avec celle que l’on dépense, au sens commun du mot. Le revenu de chacun est tout entier dépensé en achat de marchandises et de services »

Alfred Marshall (1879)

Page 27: Chapitre  DEUX

« Les moyens de paiement des marchandises sont les marchandises elles-mêmes. Les instruments dont chacun dispose pour payer la production d’autrui sont les produits qu’il possède lui-même. Les vendeurs sont tous nécessairement et au sens propre du terme des acheteurs. Si l’on pouvait doubler la capacité de production du pays on doublerait l’offre de marchandises sur tous les marchés, mais on doublerait du même coup le pouvoir d’achat. Tout le monde doublerait sa demande en même temps que son offre ; chacun serait à même d’acheter deux fois plus parce que chacun aurait deux fois plus à offrir en échange ».

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John-Stuart MILL (1848)Principes d’Economie

Politique

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2013

Conséquence 3 de la loi de SAY

Les économistes néoclassiques sont des économistes de l’Offre (supply-side economists).

OFFRE : cause première qui détermine toutes les grandeurs

économiques (revenus, niveau des prix, etc.).

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C/ La loi des rendements décroissants

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Les rendements indiquent comment varie la production quand ses

inputs (ou facteurs de production) varient.

Rendement d’échelle

Productivité des facteurs de production. =

Rendement factoriel

Productivité d’un facteur de production. =

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Lorsque les quantités de facteurs de production utilisés sont multipliés par un coefficient W, la production est multipliée par un coefficient Z.

Z > W : les rendements sont croissantsZ = W : les rendements sont constantsZ < W : les rendements sont décroissants

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Utilité : Notion de microéconomie qui désigne la satisfaction apportée par la consommation d’un bien à un individu.

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Marginale : Notion de microéconomie qui qualifie la dernière unité de production, de dépense, de consommation ou de profit (ou la dernière unité d’utilité apportée par la consommation d’un bien).Coût d’opportunité : Notion de microéconomie qui désigne la valeur de ce que l’on perd à ne pas faire quelque chose.

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Les prix sont exogènes aux agents mais sont endogènes au modèle

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Donc, en résumé...

L’augmentation des prix fait augmenter l’offre et diminuer la demande en raison

de la loi des rendements décroissants.

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III/ Les propriétés de l’équilibre général walrassien

Page 35: Chapitre  DEUX

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A/ L’équilibre sur le marché des biens et des services

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Efficacité (Effectiveness) : Doing the right things

Efficience (Efficiency) : Doing the things right

Productivité (Productivity) : Effectiveness x Efficiency ( )

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1°) Le principe d’efficacité (=efficiency) des marchés

concurrentiels

Page 38: Chapitre  DEUX

Prix

Quantité

Offre globale

Demande globalePe

Qe

Somme payée par les consommateurs à l’équilibre

Q2

P2

P1

P3

Q3Q1

Somme totale que les consommateurs étaient disposés à payer (P1 x Q1) + (P2 x Q2) + (P3 x Q3) + …

Pe x Qe

Surplus des consommateurs

P’1

P’2 Surplus des producteurs

Page 39: Chapitre  DEUX

Prix

Quantité

Perte sociale sèche

Pe

QeQMax

P2

Surplus des consommateurs

PMax

Surplus des producteurs

La perte d’efficacité due à l’intervention de l’Etat sur un marché.

Cas d’un plafonnement des loyers

Pénurie de logements

Page 40: Chapitre  DEUX

«  On ne peut pas faire comme si les lois de l’offre et de la demande

n’existaient pas ».Joseph STIGLITZ

Principes d’Economie Moderne

Page 41: Chapitre  DEUX

«  As every individual, therefore, endeavors as much as he can, both to employ his capital in the support of domestic industry, and so to direct that industry that its produce maybe of the greatest value ; every individual necessarily labors to render the annual revenue of the society as great as he can. He generally, indeed, neither intends to promote the public interest, nor knows how much he is promoting it. By preferring the support of domestic to that of foreign industry, he intends only his own security ; and by directing that industry in such a manner as its produce may be of the greatest value, he intends only his own gain ; and he is in this, as in many other cases, led by an invisible hand to promote an end which was no part of his intention ».

Adam SMITH« La richesse des

nations »Livre IV, Chapitre 2

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2°) Conditions de l’efficacité (= efficience) « au sens de Pareto »

Efficacité de l’échange

Page 43: Chapitre  DEUX

«  Nor is it always the worse for the society that it was no part of it. By pursuing his own interest, he frequently promotes that of the society more effectually than when he really intends to promote it. I have never known much good done by those who affected to trade for the public good. It is an affectation, indeed, not very common among merchants, and very few words need be employed in dissuading them from it. What is the species of domestic industry which his capital can employ, and of which the produce is likely to be of the greatest value, every individual, it is evident, can, in his local situation, judge much better than any statesman or lawgiver can do for him ».

Adam SMITH« La richesse des

nations »Livre IV, Chapitre 2

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2°) Conditions de l’efficacité (= efficience) « au sens de Pareto »

Efficacité de l’échangeEfficacité de la production

Page 45: Chapitre  DEUX

Efficacité de la production

Production du Bien A

Production du Bien B

Frontière des possibilités de

production

P2

P’2P1

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2013

2°) Conditions de l’efficacité (= efficience) « au sens de Pareto »

Efficacité de l’échangeEfficacité de la productionEfficacité de la combinaison

des biens produits

Page 47: Chapitre  DEUX

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3°) Optimum parétien vs justice sociale

Page 48: Chapitre  DEUX

«  C’est peut-être par l’éducation que l’Etat influence le plus la distribution de la « richesse » en offrant à chacun une certaine quantité de capital humain. En donnant à tous les individus, indépendamment de la richesse de leurs parents, un enseignement de base gratuit, l’Etat réduit le niveau d’inégalité qui prévaudrait sans son intervention ».Joseph STIGLITZ

Principes d’Economie Moderne

Page 49: Chapitre  DEUX

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2013

B/ L’équilibre sur le marché du travail

Page 50: Chapitre  DEUX

La demande de travail

Dépend de la productivité marginale des salariés…• Un apprenti boulanger permet pendant 30 jours de

faire 50 baguettes de plus par jour à 0,5 € de bénéfice unitaire

• Il sera embauché si son salaire ne dépasse pas 50 baguettes x 0,5 € x 30 jours= 750 €/mois

…et dépend du niveau des prix des biens vendus• Si le prix des baguettes augmente de 0,10 €• On embauchera des apprentis boulangers jusqu’à 900

€/moisDonc…

• La demande de travail dépend du niveau des salaires réels• Salaire réel : Salaire nominal divisé par le niveau des prix

Page 51: Chapitre  DEUX

La demande de travail

Quantité

Demande de travail Comme la productivité marginale du travail est décroissante (en raison

de la loi des rendements décroissants) la

demande de travail est décroissante avec le

prix

Salaire réel = salaire nominal divisé par le niveau moyen des prix

Page 52: Chapitre  DEUX

L’offre de travail

Salaire réel = salaire nominal divisé par le niveau moyen des prix

Heures travaillées

Page 53: Chapitre  DEUX

Offre de travail « coudée »

Salaire réel

Heures travaillées

Effet revenu : la hausse de salaire améliore tant le revenu qu’on peut travailler moins

Effet de substitution : la hausse de salaire rend le travail plus attractif que le loisir

Page 54: Chapitre  DEUX

Déplacements de la courbe d’offre

Variations de la population active • Arrivée/départ de main d’œuvre immigrée • Décalage générationnel entre nombre d’actifs

entrants et nombre de sortants• Modification des taux d’activité féminins

Modifications des conditions d’embauche • Développement des emplois flexibles, temps partiels,

etc.

Modifications de la protection sociale• Modifications des allocations (familiales,

chômage, etc.)• Modifications des minima sociaux (SMIC, etc.)

• Développement des contrats aidés (emploi d’avenir, etc.)

Modifications des modes de vie• Durée des études, natalité et émancipation

féminine, etc.

Page 55: Chapitre  DEUX

Equilibre sur le marché du travail

Salaire réel

Quantité

Offre de travail

Demande de travail

Nouveau salaire d’équilibre

Salaire d’équilibre

Page 56: Chapitre  DEUX

Le chômage néoclassique

Salaire réel

Quantité

Offre de travail

Demande de travail

Salaire rigide du marché

Salaire d’équilibre

CHOMAGE

D O<

Page 57: Chapitre  DEUX

Chômage volontaire

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Chômage de ceux qui ne travaillent pas en raison du trop faible niveau du salaire du marché.

Milton Friedman

(1912-2006)Nobel 1976

Pour les monétaristes

, c’est le niveau de chômage naturel

Page 58: Chapitre  DEUX

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2013

Les entreprises ne manquent pas de débouchés (-> SAY’s Law)

MAIS elles manquent de salariés pour produire autant qu’elles voudraient

Les entreprises ne peuvent rationnellement pas embaucher à ce niveau de (sur)salaire

Les entreprises sont-elles responsables du chômage ?

Page 59: Chapitre  DEUX

Le niveau de salaire d’équilibre est celui qui supprime(rait) le chômage

volontaire, en l’absence d’allocations chômage

Il n’y a(aurait) ni chômage volontaire, ni chômage involontaire possible si les

prix sont (étaient) parfaitement flexibles

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2013

En théorie

Page 60: Chapitre  DEUX

Il peut rester du chômage frictionnel, ou chômage d’ajustement, lié aux

passages des actifs d’un marché du travail à l’autre

Il peut exister un chômage structurel lié aux mutations sectorielles

Les entreprises peuvent surpayer leurs salariés pour garantir un bon niveau de

productivité (salaire d’efficience)Licence AEG - L1 - Economie

Générale - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 - Année 2012-

2013

En réalité

Page 61: Chapitre  DEUX

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2013

C/ L’équilibre sur le marché du capital

Page 62: Chapitre  DEUX

La notion de CAPITAL

En microéconomieBiens de production durable (ou biens d’équipement)

En économie politique Tous les moyens mobilisés pour la production

En macroéconomieCapital financier

Page 63: Chapitre  DEUX

Placement financier

LES DEUX USAGES DE LA MONNAIE

Placement productif

Taux d’intérêtTaux de

rentabilitéRémunère l’offre de fonds

prêtables

L’EPARGNE desAgents à capacité de

financement

Est versé par la demande de fonds prêtables

L’INVESTISSEMENT des Agents à besoin de financement

Page 64: Chapitre  DEUX

Le marché du capital

Taux d’intérêt réel

Offre de capitalDemande de capital

Taux d’intérêt d’équilibre

I = S

Epargne (S)

Investissement (I)

Page 65: Chapitre  DEUX

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2013

Jean BODIN(1529-1596)

« De la République »(1576)

« Il n’est de richesse que d’hommes »

Page 66: Chapitre  DEUX

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2013

VITESSE DE CIRCULATION DE LA MONNAIE (V) : nombre moyen de fois qu’est utilisé chaque euro pour l’achat de biens et services. Elle représente la rapidité avec laquelle un euro passe d’un portefeuille à un autre.

M x V = P x Q

La théorie quantitative de la monnaie

V = (P x Q) / M

• P = niveau moyen des prix. • Q = Niveau moyen des transactions (quantités échangées)

• M = Masse monétaire (quantité de monnaie en circulation)

Page 67: Chapitre  DEUX

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2013

« De nombreux observateurs soulignent aujour-d’hui l’abondance de la « liquidité » dans le système financier international. […] Malgré tout, la hausse des prix à la consommation est demeurée globalement maîtrisée et les anticipations d’inflation ancrées à un faible niveau.

Seuls les prix des actifs immobiliers et financiers ont augmenté rapidement. Y a-t-il un lien de cause à effet avec l’expansion de la liquidité ? On ne dispose pas à ce stade d’un cadre complet d’analyse théorique. Néanmoins, de nombreux indicateurs permettent de le penser. »

Bulletin de la Banque de France. Février 2007

Page 68: Chapitre  DEUX

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2013

Page 69: Chapitre  DEUX

Effet sur la demande globale d’une

variation du pouvoir d’achat des actifs monétaires dont

disposent les agents économiques suite à

une variation des prix

EFFET D’ENCAISSE(S) RÉELLE(S)

Arthur C. PIGOU(1877-1959)

Effet PIGOU

Page 70: Chapitre  DEUX

« Admettons que les pouvoirs publics décident d'accroître l'offre de monnaie, dans l'espoir, par exemple, de stimuler l'activité. La quantité de monnaie en circulation (M) augmente ; pour un niveau général des prix inchangé, le pouvoir d'achat monétaire (PA) mis en circulation augmente. Partant d'une situation d'équilibre où les agents détenaient des encaisses réelles qu'ils jugeaient satisfaisantes pour assurer les transactions, ils se retrouvent avec des encaisses réelles (ER) excédentaires qu'ils vont dépenser sur les marchés. Ces dépenses vont augmenter la demande (D). Mais l'offre de biens et services ne peut augmenter, puisqu'on est en permanence au plein-emploi des facteurs de production ; en conséquence, les pressions sur la demande font monter les prix. La hausse des prix réduit la valeur réelle des encaisses détenues par les agents. Le mouvement se poursuit jusqu'au moment où les encaisses réelles ont retrouvé leur niveau initial ».

Jacques Généreux. Economie Politique. Tome 3. p.30.

M+ PA+ ER+ D+ Px+ ER-

O=

Page 71: Chapitre  DEUX

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2013

« Inversement, on peut se trouver dans une situation de pénurie d'encaisses, à la suite d'une politique de freinage de la création monétaire. Dans ce cas, les encaisses réelles sont jugées insuffisantes par les agents, qui vont chercher à les reconstituer en réduisant leurs dépenses ; la réduction des dépenses provoquera une baisse du niveau général des prix (sur des marché parfaitement concurrentiels); la baisse des prix se poursuit jusqu'au moment où l'on peut à nouveau financer un même volume d'échanges avec moins de monnaie en circulation et où les encaisses réelles ont retrouvé leur niveau initial. Là encore, la monnaie est neutre, le volume d'activité et l'emploi n'ont pas varié, seul l'ensemble des valeurs monétaires a baissé »M- ER- D- Px- ER+

O=

Page 72: Chapitre  DEUX

En fait l’effet PIGOU joue peu :Car si les prix baissent, les dettes coûtent plus cher, donc les

agents endettés perdent du pouvoir d’achat (ils doivent rembourser plus). Ce que gagnent les créanciers est annulé par ce que perdent les débiteurs.

En fait, la baisse des prix ne joue que sur la monnaie fiduciaire (pièces et billets) en circulation, qui représente une très faible part de la demande globale (les agents payent en monnaie scripturale).

Enfin, les ménages risquent d’attendre que la baisse des prix ait totalement joué (ce qui est probable en période de crise où les gens sont attentistes). Ils créent une anticipation autoréalisatrice (la baisse des prix attendue engendre la baisse).

Px- ER+ D+ Px+

O=

CONCLUSION :

Il n’y a pas de spirale

déflationniste à craindre

Page 73: Chapitre  DEUX

Les externalités : conséquence d’une activité sur une autre, sans compensation financière.

Les défaillances du marché

L’information imparfaite : entraine des asymétries d’information (aléa moral, antisélection) Les biens communs et collectifs purs : rivaux et non exclusifs ou non rivaux et non excluables. Les monopoles ou les cartels : paradoxe de la concurrence qui sélectionne donc concentre. Existence de barrières à l’entrée : monopoles naturels, différentiation, etc.

Page 74: Chapitre  DEUX

La fixation des prix : qui dit les prix ? Le commissaire priseur est une figure centralisée.

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2013

Les défaillances du modèle

L’optimum dépend des dotations initiales non déterminées par le modèle. Il peut être injuste et donc non optimal socialement.

Les préférences individuelles ne peuvent donner les préférences collectives (Paradoxe de Condorcet et Théorème de Sonnenschein –> Intro)

Page 75: Chapitre  DEUX

« The outstanding faults of the economic society in which we live are its failure to provide for full employment and its arbitrary and inequitable distribution of wealth and

incomes. »

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2013

John Maynard KEYNESThe General Theory. Chap. 24

Page 76: Chapitre  DEUX

FIN DU CHAPITRE

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2013

L’équilibre général néoclassique